Quelques  grandes  villes :
Athribis
 

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Sommaire
 

Noms et localisation
Religion dans la cité
L’histoire
Archéologie
Bibliographie

Plan des ruines d’Athribis – Delta
– Campagne de Bonaparte
1798/1799

 

ou   Hout-Hérib   ou   Het-ta-hérieb

 

Noms  et  localisations

 
   Athribis (ou Athlibis, en Grec : ‘Aθλιβις ou ‘Aθάρραβις ou ‘Aθάρραβις) est le nom Grec de deux villes d’Égypte.


 

Vestige du temple de la Déesse Triphis –
Athribis Haute-Égypte

 
• La première est également connue des Grecs sous le nom de Triphieion (ou Tripheionse) et des anciens Égyptiens sous le nom d’Hout-Repyt. Elle se situe dans le nome Panopolite (ou nome Athribite), le IXe nome de Haute-Égypte, le nome de Min (ou le foudre de Min – mnw). Le site se trouve sur le village moderne de Ouannina, à environ 10 km au Sud de la ville d’Akhmîm, sur la rive Ouest du Nil. Il comporte un temple construit pour la Déesse Repyt (ou Triphis) juste à la fin de la période Ptolémaïque (305-30) et le début des Empereurs Romains. Au Sud de ce temple se trouvait un ancien temple datant de Ptolémée IX Sôter II Lathiros (116-107 et 89-81).
 
   Le nome Athribite et la ville tirent leur nom de la Déesse Repyt (ou Triphis), une Déesse locale vénérée dans la ville proche d’Akhmîm sous le nom d’Aprit-Isis. Elle y était adorée en tant que souveraine de Panopolis (ou Akhmîm) et mère d’Horus l’Enfant. Repyt/Triphis était associée dans le culte avec Amon Khem, mais nous n’avons pas encore trouvé de représentation d’elle. John Gardner Wilkinson suppose que la Déesse avait une tête de Lionne.
 
• La deuxième cité (et celle de cet article), connue des anciens Égyptiens sous le nom de Hout-Hérib (ou Het-ta-hérieb ou Het-ta-héri-ib ou Hout-héry-ib), est localisée dans le Xe nome de Basse-Égypte, le nome du Taureau noir (kA km), dont elle fut la capitale. Le site est connu aujourd’hui sous le nom arabe de Tell-Athrib ou Kom el-Atrib (On trouve aussi le nom de Kom Sidi Youssef) à proximité du village de Benha (ou Beha). Athribis se situait dans le petit Delta, sur la rive droite du bras du Nil nommé Athribitique, la branche Tanitique, aujourd’hui ensablée. Ce bras séparait le grand Delta d’avec le petit et tombait dans la Méditerranée sous Tamiathis par la bouche Phatmétique. Selon l’historien Ammien Marcellin, Athribis était parmi les villes les plus importantes du Delta du Nil, au IVe siècle ap.J.C. Elle semble, en effet, avoir été d’une importance suffisante pour donner le nom d’Athribiticus fluvius à la partie supérieure du bras Tanitique du Nil.

 

Religion dans la cité

 
   Dans la cité était vénéré un Dieu très peu connu dans le panthéon Égyptien du nom de Kemour "le Grand noir". C’était une divinité taureau liée à la fertilité et souvent assimilée à une manifestation du Dieu Osiris. Il était d’abord le Dieu tutélaire du Xe nome de Basse-Égypte, dont il fut le symbole et à qui il donna son nom, "le nome du Taureau noir" (kA km). Son centre de culte se trouvait à Athribis, qu’il partageait avec un Dieu crocodile, Khentykhety, assimilé au soleil naissant, parfois figuré sous la forme d’un crocodile, mais le plus souvent représenté sous la forme d’un Dieu hiéracocéphale (Créatures humanoïdes à tête de faucon) portant dans ce cas l’épithète de : Horus Khenty-Kheti ou Khenty-Khety. Son culte se développa surtout à partir de la XVIIIe dynastie (1549-1295) où cet Horus fut figuré sous la forme d’un faucon. Ses fonctions étaient surtout guerrières. On vénérait aussi le Dieu Osiris dans la cité qui était sensé y résider.
 
   Les textes et sources connues nous indiquent qu’un temple consacré à ces divinités fut édifié au Nouvel Empire (1549-1080). Le temple fut reconstruit et agrandi par le Roi Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24, XVIIIe dynastie). Plusieurs dignitaires du règne de Thoutmôsis III (1479-1425) originaires d’Athribis sont connus pour les dédicaces qu’ils laissèrent en l’honneur du Dieu Kemour. Ces sources attestent de l’intervention du Roi dans la cité et révèlent qu’une chapelle et une partie du temple étaient aussi consacrées à Hathor Maîtresse du Sycomore.

 

L’histoire……

Statue en bronze d’époque
Romaine découverte à
Ziphteh près d’Athribis – Delta

Photo avant retouche – Wikipédia

 
   Les plus anciennes traces écrites sur la cité remontent à l’Ancien Empire (2647-2150). Les égyptologues y ont mis au jour une pyramide en briques crues qui semble dater de cette époque et qu’ils pensent appartenir à une série de monuments similaires que le Roi Houni (2599-2575, IIIe dynastie) érigea à travers tout le pays. Cependant, à part cette dernière, les vestiges les plus anciens découverts sur le site remontent à la XIIe dynastie (1991-1783) et à la XIIIe dynastie (v.1783-v.1625), dont une stèle appartenant au Roi Amenemhat V Sekhemkarê (1776-1773) qui fut mise au jour.
 
   En se basant sur ces découvertes on suppose qu’Athribis était à cette époque, une cité importante rivale des villes comme Abydos ou encore Éléphantine. Sous le règne du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) des hauts dignitaires, originaires d’Athribis, sont connus pour les dédicaces qu’ils laissèrent en l’honneur du Dieu Kemour dans le temple de la cité. Ainsi, on sait que sous son règne un nommé Touri occupait le poste de Maire de la ville et de Grand Prêtre du Dieu.
 

Statuette en bronze de cavalier
(peut-être Alexandre le Grand) mise
au jour à Athribis – Delta
Metropolitan Museum of Art

   Sous le règne d’Amenhotep III (1390-1353/52) le temple fut restauré et embelli, mais il n’en reste malheureusement rien aujourd’hui. Les spécialistes supposent que l’une des deux statues de lions couchés attribuées à ce Roi, aujourd’hui au British Museum, provient du site d’Athribis, mais elles furent usurpées par le Pharaon Ramsès II (1279-1213) de sorte que leur emplacement d’origine est incertain. L’Architecte et Scribe du Roi, Amenhotep fils de Hapou, était aussi originaire de la ville. Il fit ériger dans le temple d’Horus Khenty-Kheti une importante statue représentant un cobra dressé qui est appelée aujourd’hui "Serpent d’Athribis" et qui se trouve au musée du Caire.
 
   Amenhotep, fils de Hapou, laissa de très nombreux textes et dédicaces, le plus souvent en l’honneur du Roi. L’une d’elles nous renseigne plus particulièrement sur la topographie d’Athribis : "Mon maître fit creuser son lac méridional et son lac septentrional qui sont diaprés de fleurs de lotus". Les informations qu’elles contiennent ont permis aux égyptologues de restituer l’aspect général que la cité pouvait avoir lors du Nouvel Empire (1549-1080), avec un temple principal au centre, bordé au Nord et au Sud par les deux lacs sacrés.
 
   Au cours de la XIX dynastie (1295-1186), le Pharaon Ramsès II agrandit le temple et y fit ériger deux obélisques en granit noir, dont un exemplaire restauré se trouve actuellement au musée archéologique de Poznań en Pologne et un fragment de l’autre est conservé au musée du Caire. Ces deux obélisques ont reçu des dédicaces supplémentaires par les Pharaons Mérenptah (1213-1203) et Séthi II (1203-1194). Leurs bases en quartzite rouge furent retrouvées et sont actuellement exposées dans les jardins du musée du Caire.
 
        Ces artéfacts représentent, avec quelques autres reliefs, les seuls vestiges monumentaux qui subsistent du temple d’Athribis datant du Nouvel Empire. Mérenptah laissa également de nombreux vestiges dans la cité et il semble que c’est à partir de son règne que la ville commença à jouer rôle stratégique important dans la région. Un texte du règne de Ramsès III (1184-1153) nous dit qu’un Prince local devint assez puissant et qu’il complota contre lui. Le Pharaon y raconte comment il écrasa cette rébellion naissante et fit rénover et embellir pour la circonstance le grand temple d’Athribis. Lors de la période troublée de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656), la cité continua d’avoir un rôle prépondérant dans la Delta, avec à l’évidence une certaine prospérité due à sa proximité avec les grandes villes telles que Tanis ou Bubastis. Il s’y constitua une royauté (ou principauté ou régence) autonome dès 850 avec Bakennefi I (850-790). Ces Princes contrôlaient un territoire qui comprenait aussi la ville d’Héliopolis. Ils firent parti des révoltés contre l’invasion Assyrienne. Les plus importants souverains de cette époque furent Bakennefi III et Inaros I.
 

  Voir l’article  : Royaumes locaux sous la Troisième Période Intermédiaire


 

Première base des obélisques –
Règnes de Ramsès II et Mérenptah

Photo avant retouche РWikip̩dia

 
   Avec la fin de la 3e Période Intermédiaire à une période nommée la Basse Époque (656-332), du fait de sa position stratégique dans le Delta, la cité joua un rôle politique, notamment dans la lutte qui opposait les Kouchites de la XXVe dynastie (747-656) aux principautés du Delta, puis peu de temps après avec l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal (669-631 ou 626), qui convoitait les richesses de la terre du Nil. Sous le règne de Bakennefi III (727-667), les Assyriens attaquèrent pour la première fois l’Égypte, vers 677, mais l’Empereur Assarhaddon (681-669) dut écourter sa campagne pour mater une rébellion au Nord de son Empire. En l’an 17 du Roi Taharqa (690-664 – XXVe dynastie), une nouvelle attaque fut menée par les Assyriens qui avant d’arriver en Égypte ravagèrent la Palestine.
 
   L’Empereur Assarhaddon prit la ville stratégique d’Ascalon (ou Ashkelon) aux portes du Delta. Taharqa dépêcha une armée qui repoussa les Assyriens. Cette victoire apporta presque trois ans de paix au pays. En 672 l’Assyrie lança à nouveau toute son armée contre l’Égypte. L’Empereur Assarhaddon nettement plus fort militairement s’empara du Delta, de Memphis et assit son autorité jusqu’à Assouan et en 672 / 671, il se proclama Pharaon. 
 
  Taharqa dut alors se réfugier dans le Sud d’où il garda apparemment le contrôle sur la Haute-Égypte. Les Assyriens ayant besoin d’appuis locaux pour garder le pouvoir sur leur nouveau territoire, favorisèrent les "Roitelets" du Nord, au premier rang desquels se trouvaient les Princes Régent de Saïs et d’Athribis. En 669, les Assyriens partirent, Taharqa se lança dans une reconquête du pays et la ville de Saïs fut prise. Le nouvel Empereur d’Assyrie, Assurbanipal lança son armée contre l’Égypte et reconquit sans grande difficulté la Basse et la Haute-Égypte.
 
   Athribis changea une nouvelle fois d’allégeance. Taharqa fuit de nouveau et se réfugia à Napata. Comme lors de la première invasion, les Assyriens laissèrent le pouvoir au "Roi" de Saïs, puis quittèrent le pays. Ce fut le moment que choisirent les Princes de la ville et ceux d’autres cités, dont Athribis pour négocier avec Taharqa et trahir les Assyriens. Assurbanipal excédé et afin d’empêcher toutes rébellions futures, fit exécuter les principaux chefs de Saïs et de la rébellion. Un grand chef fut épargné, Néchao I (672-664) à qui l’Empereur confia le royaume et il installa son fils Psammétique I (Le futur Pharaon, 664-610) à la tête du royaume d’Athribis à la place du fils de Bakennefi III, Inaros I. Les Saïtes prirent ainsi le pouvoir avec l’appui et la reconnaissance des envahisseurs qui quittèrent une nouvelle fois le pays.


 

Psammétique I
Musée du Louvre

 
   Ce fut depuis la ville, capitale de son petit royaume, que Psammétique I reprit l’avantage après le retrait des troupes Assyriennes et réussit à réunir les Deux Terres en fondant la XXVIe dynastie (664-525). Athribis perdit alors son statut de capitale au profit de Saïs, mais les découvertes faites sur le site confirment que la ville resta un centre important de la monarchie Saïte et conserva son rôle stratégique tout au long de cette période agitée et même bien au-delà lorsque les troupes Grecques, puis Romaines envahiront l’Égypte. Psammétique II (595-589) épousera vers 590, Takhout, une Princesse d’Athribis.
 
   Le Pharaon Amasis (570-526), qui est connu pour avoir forgé de nombreux liens avec d’autres pays méditerranéens, en particulier la Grèce, fera venir à Athribis des ouvriers et architectes afin d’agrandir considérablement le temple. Cependant, aujourd’hui, il est malheureusement trop en ruine pour tenter une reconstruction, mais les dépôts de fondation qui ont été trouvés dans la cité portent le nom du Roi. Les chaussées et les ruines indiquent que la ville fut largement agrandie et embellie lors de la période Ptolémaïque (305-30). Plusieurs vestiges découverts aux abords du site font penser aux chercheurs qu’il fut occupé juste avant cette période par les troupes Macédoniennes qui accompagnèrent Alexandre le Grand (336-323) dans sa campagne et que celles-ci furent laissées stationnées dans la ville car elle représentait un site stratégique.
 
   Avec la conquête Romaine la cité prit une grande importance économique. Athribis fut l’un des nomes militaires affectés à la milice Calasirian. Son apogée se situe autour du IIe siècle ap.J.C où des canaux, des villas et des bâtiments industriels furent construits, comme les bains de Ptolémée. La zone du temple dédié au culte de Dionysos fut fouillée récemment et un grand nombre de statues d’Aphrodite qui y ont été mises au jour, suggèrent qu’il fut soit un contexte religieux ou un important atelier de sculpteurs. Sous les Empereurs Chrétiens, la ville appartiendra à la province d’Augustamnica Secunda.
 

Archéologie

 
   La première mention de la cité par des chercheurs remonte à l’expédition Française d’Égypte, menée par Bonaparte en 1798/1799. La description qu’ils en ont faite nous présente un vaste tell inexploré, caractéristique des sites du Delta. Le tell d’Athribis comprenait à cette époque de nombreux vestiges visibles mais qui ont été depuis, malheureusement, perdus. Deux voies d’époque Romaine le traversaient de part en part. Les savants de l’expédition avaient identifié les monuments suivants :


 

Vue des ruines d’Athribis – Delta

Un aqueduc de l’époque Romaine.
Les ruines du temple d’Horus, comprenant notamment une salle hypostyle, dont les éléments les plus récents remonteraient au règne du Roi Ptolémée XII Néos Dionysos (80-58 et 55-51).
Les vestiges d’une pyramide de briques crues, dont les égyptologues pensent qu’ils appartiennent à une série de monuments similaires que le Roi Houni (2599-2575, IIIe dynastie) érigea à travers tout le pays.
Un arc de triomphe de l’époque Romaine.
Des blocs de granit d’un temple du Pharaon Ramsès II (1279-1213).
Un autre temple, dont il ne reste que les fondations et quelques tambours de colonnes, mais dont les vestiges étaient encore visibles en 1956.
 
   Le site à largement été endommagé par les agriculteurs locaux chercheurs de Sebakh (Terme utilisé pour décrire des matériaux organiques décomposés qui peuvent être utilisés à la fois comme engrais agricole ou comme combustible). De plus il n’a jamais été totalement étudié. Ses monuments ont probablement été dispersés sur la zone, c’est ce qui fait que seulement quelques vestiges furent localisés. Les textes anciens suggèrent qu’il y avait des temples consacrés au Dieu Horus Khenty-Kheti qui était le Dieu le plus important de la région.
 
   Ils nous indiquent également qu’il y avait un temple construit par le Roi Amenhotep III (1390-1353/52), bien qu’il n’en reste rien sur place. Les inondations annuelles du Nil jusqu’à l’époque moderne ont aussi contribué à réduire le vaste tell et les sous-sols. Enfin en 1862 une démolition de certains des monuments vus au début du XIXe siècle fut faite lors de la construction de la ligne de chemin de fer reliant Alexandrie au Caire.
 
   Le site fut fouillé la première fois en 1852 par Auguste Edouard Mariette. Il y mit au jour des monuments de différentes époques, ainsi qu’un buste de l’un des Tétrarques, en porphyre (roche magmatique) rouge datant du IVe siècle, aujourd’hui au musée du Caire. En 1882 les archéologues ont dégagé la moitié d’une grande stèle à Benha près d’Athribis. Elle est appelée "stèle d’Athribis" et raconte la victoire du Pharaon Mérenptah (1213-1203) sur les Libyens, en l’an 5 de son règne. En 1924, à proximité du temple reconstruit par Amasis (570-526), une importante cache d’un trésor d’argent datant de la période tardive fut trouvée par des agriculteurs. Il s’agissait d’environ 50 kg d’argent sous forme de lingots et des bijoux (aujourd’hui au musée du Caire). En 1939, Allan Rowe de l’Institut archéologique de Liverpool, a identifié et fouillé un système de canalisation d’époque Romaine, sans doute lié à l’antique aqueduc relevé par les savants de l’expédition d’Égypte.


 

Seconde base des obélisques
d’Athribis – Règnes de Ramsès II et Mérenptah

Photo avant retouche РWikip̩dia

 
   En 1946, Naguib Farag mit au jour un établissement de bains Romains. La même année, fut dégagée au Nord du site une nécropole datant de la période Ptolémaïque (305-30) et Romaine. Elle contenait également les vestiges du tombeau de la Reine Takhout, Princesse d’Athribis, épouse du Roi Psammétique II (595-589), ainsi que d’autres tombes de la Basse Époque (656-332). Outre les restes de son sarcophage et quelques fragments de son mobilier funéraire, une paire de sandale miniature en or y fut mise au jour. En 1957, l’équipe du Centre Polonais d’Archéologie Méditerranéenne du Caire découvrit un autre établissement thermal datant de l’époque Julio-claudienne. Il fut rebâti sous le règne de l’Empereur Trajan (98-117), puis sous celui d’Hadrien (117-138). Il sera détruit au IIIe siècle et remplacé par de grandes colonnades en marbre de couleur qui devaient border les voies Romaines qui quadrillaient la cité antique.
 
   Depuis 1985, une équipe Égypto-polonaise dirigée par Karol Mysliwiec de l’université de Varsovie, fouille le site de la partie de la ville Gréco-romaine, non loin du Kom Sidi Youssef. Elle a mis au jour un atelier de production de figurines en terre cuite remontant à la Basse Époque et qui resta en activité tout au long de la période Ptolémaïque (Voire au-delà). Le site a livré plus de 260 figurines. En plus de ce quartier artisanal les archéologues ont dégagé un établissement de bains Ptolémaïque, probablement utilisé à des fins cultuelles, les vestiges d’un centre cultuel dédié à Dionysos, ainsi qu’en 1986, une villa Ptolémaïque qui a livré plusieurs statues en marbre. En 1988, les Polonais découvrirent un autre trésor en pièce de monnaies datant du règne de Ptolémée VI Philométor (180-145).
  

  Pour d’autres détails sur l’archéologie dans la cité : Athribis, les Fouilles  (Wikipédia.fr)

 
Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la cité et ses monuments voir les ouvrages de :
 
Hans Bonnet :
Athribis, Wörterbuch der ägyptischen Religionsgeschichte, Nikol, Hambourg, 2000.
Alan Henderson Gardiner :
The supposed Athribis of Upper Egypt, pp : 108-111, JEA 31, London, Décembre 1945.
Beate George :
Ptolemaios II und Arsinoe II vor den Göttern von Athribis, Medelhavsmuseet, Stockholm, 1982.
Raphael Giveon :
Amenophis III in Athribis, GM 9, Göttingen, 1974.
Farouk Gomaa et el Sayed Aly Hegazy :
Die neuentdeckte Nekropole von Athribis, Ägypten und Altes Testament 48, Harrassowitz in Kommission, Wiesbaden, 2001.
Jean-Marie Kruchten :
Une révolte du Vizir sous Ramsès III à Athribis ?, Annuaire de l’Institut de Philologie et d’Histoire Orientales et Slaves, 1979.
Hans Leisen, Esther Plehwe-Leisen, Christina Verbeek, Christine Jèurgens et Sabine Krause :
Aspects of conservation in the excavation site of the Athribis temple in Egypt, pp : 689-697, Environmental Geology 56, N°.3-4, Mars 2008.
Karol Mysliwiec :
Egipscy i greccy bogowie Athribis, Meander 42, N° 2-3, Państwowe Wydawnictwo Naukowe, Warsaw, 1987.
Athribis – eine hellenistische Stadt im Nildelta, Antike Welt. Zeitschrift für Archäologie und Kulturgeschichte 25, 1994.
In the Ptolemaic workshops of Athribis, pp.34-36, Egyptian Archaeology 9, 1996.
Karol Mysliwiec et Aleksandra Krzyżanowska :
Tell Atrib 1985-1995. / II, Zakład archeologii śródziemnomorskiej, Centrum archeologii śródziemnomorskiej, Neriton, Varsovie, 2009.
William Matthew Flinders Petrie, John H.Walker et Edward Ball Knobel :
Athribis, School of Archaeology in Egypt, B. Quaritch, London, 1908.
Salomon Reinach :
La Communauté juive d’Athribis, Imprimerie de Cerf et fils, Versailles, 1889.
Helmut Satzinger :
Eine familie aus dem Athribis des späten mittleren Reiches, Studien zur Altägyptischen Kultur 13, Buske, Hamburg, 1986.
Wilhelm Spiegelberg :
Zur geschichte des tempels des harkentechthai zu Athribis, Honoré Champion, Paris, 1907.
Anemḥo (‘N-M-ḤR), le dieu-taureau d’Athribis, H. Champion, Paris, 1927.
Pascal Vernus :
Athribis, Textes et documents relatifs à la géographie aux cultes et à l’histoire d’une ville du Delta Égyptien à l’époque pharaonique, BiEtud 74, IFAO, Le Caire, Janvier 1978.

 

 

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