Quelques Rois Importants :
Djoser    2628-2609
Djoser-Téti    2609-2603
 

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….Retour à la IIIe dynastie

 

Djoser

 

 
Sommaire
 

Sa titulature
Sa durée de règne, ses noms
Son origine
Son règne
Ses constructions, sa sépulture
Sa famille
Bibliographie

 

           DATES  de  RÈGNE
       2628-2609
    J.Malek
2720-2700 
R.Krauss, T.Schneider
2709-2690  D.Sitek
2700-2680  E.F.Wente
2687-2668 
D.B.Redford
2687-2667 
P.A.Piccione
2668-2649  P.A.Clayton
2667-2648  I.Shaw, P.T.Nicholson
2665-2645  J.von Beckerath
2650-2631 
J.Kinnaer
2630-2611 
J.P.Allen, O.Vendel
2620-2600  A.Eggebrecht
2617-2599 
P.Vernus, J.Yoyotte

 

Sa titulature

  • Hr nTri-Xt
  • nTri-Xt nbti
  • bik nbw
  • ………………
  • Dsr sA , Dsr , Dsr-it
     
  • Tosorthros  ou  Sesorthos (Manéthon)

 

Nom d’Horus Horus Netjerikhet
(La corporation des Dieux est divine) ou (Celui dont le corps est divin)
Hr nTri-Xt
Nom de Nebty Nebty Netjerikhet
(Les deux Dames aux corps divins) 
nTri-Xt nbti
Nom d’Horus d’or Bik Nebou
(Le faucon d’or)
bk nbw
Noms de naissance
(Nomen, Sa-Ra)

Abydos 16
 
Saqqarah 12
 
Turin 3.5

  
Djoser Sa
…-Dsr sA
Djoser
(Le Sublime/le Saint)
Dsr
Djoser-It
(Le sublime souverain est nommé)
Dsr-it (?)

 

Durée de règne,  ses noms

 
   Djoser (ou Djéser ou Zoser) est un Roi de la IIIe dynastie. Il est appelé par Manéthon, Tosorthros ou Sesorthos. Il lui compte 29 ans de règne (Africanus) et le Papyrus de Turin lui en compte 19 ans et un mois. Selon Schott Siegfried, dans l’inscription, sa prise de pouvoir se fait le 26e jour du 3e mois (Athyr) de la saison Akhet. Le nom de Djoser apparaît seulement à la XIIe dynastie (1991-1783). Aujourd’hui, il est identifié sans aucun doute, avec Horus Netjerikhet, grâce à de nombreux documents connus, dont le papyrus Westcar.
 
   La préoccupation de la recherche actuelle est de savoir d’où vient ce nom de Djoser (et non Djéser comme il est souvent incorrectement écrit en Français, cf : Dictionnaire Larousse). Un indice possible nous est livré par des fragments de stèle en grès provenant de son complexe funéraire à Saqqarah. Leurs inscriptions, qui donnent généralement le nom de Djoser, ses épouses et filles et qui commence toujours avec les mots "Khenti-ta-djoser-nisout" (Béni soit le pays sublime du Roi), font penser aux spécialistes que les mots "nisout djoser", ont probablement été mal interprétés dans les temps anciens, et inscrits en lieu et place de son nom de naissance (Sa-Ra) et adoptés dans un cartouche.
 


 

Statue de Djoser –
Musée Égyptien du Caire

Son origine

 

  Selon la grande majorité des égyptologues, dont Hans Wolfgang Helck et Jean Vercoutter, Djoser est le fils de Khâsekhemoui et de la Reine Nimaâthâpy I, donc peut-être un frère de Sanakht/Nebka (Voir différentes théorie sur ce Roi) et selon Jürgen Von Beckerath et Nicolas Grimal, il est le fils de ce dernier. La Reine Nimaâthâpy I appelée "Mère des enfants royaux" sous Khâsekhemoui, sera qualifiée de "Mère du Roi" sous Djoser.
 

Son règne

 
  Les évènements lors de son règne sont assez peu connus. La Pierre de Palerme en décrit les cinq premières années. Au début de celui-ci il réside près d’Abydos. Sous son règne on voit l’apparition du premier Vizir : Menka. Les plus connus seront : Imhotep, Hésire, Ânkheniti, Nedjem-ânkh et Kanéferou. Djoser renforce l’administration de l’État et est le premier Roi à avoir la maîtrise de la péninsule du Sinaï et ses ressources minières (cuivre, turquoise) passent sous contrôle de l’Égypte. Il conquiert aussi une partie de la Nubie. Une stèle à son nom, trouvée dans l’île de Sehel, située au Sud d’Assouan, où fut rédigé un apocryphe et qui date de l’époque Ptolémaïque (Ptolémée V Épiphane, 196-180), évoque une famine qui a frappé l’Égypte en l’an 18 de son règne et qui dura sept ans. C’est sous son règne que l’on voit apparaître pour la première fois le Némès (voir photos). Djoser et son favori Imhotep, ont été déifiés et vénérés, de manière égale, durant des dizaines d’années après leur mort. Le nom de Djoser figure sur d’innombrables objets d’époques beaucoup plus tardives et dans des légendes. Il est notamment l’un des principaux personnages du célèbre Papyrus Westcar datant de la XIIIe dynastie (v.1783-v.1625).
 

Ses constructions, sa sépulture

 

   De ses activités de bâtisseur on retiendra : Le commencement de la construction d’un tombeau (Mastaba K2) à Beit Khallaf (Au Nord d’Abydos), où on a retrouvé son sceau et le nom de sa mère ; À Héliopolis où on a mis au jour les restes de la structure d’une petite chapelle assez bien préservée, qui devait servir pour le culte du Roi où une statue à son effigie a été dégagée ; Il existe plusieurs stèles et des fragments de reliefs de Djoser qui ont été mis au jour à Héliopolis et Tanis, vestiges de constructions ; Enfin et surtout la pyramide à degrés de Saqqarah. Le génial architecte de cette construction fut Imhotep, qui possédait entre autres les fonctions de "Vizir (Grand Chancelier) de la Basse-Égypte", "Prince Royal", "Grand Prêtre d’Héliopolis" et "Médecin royal". On lui doit la généralisation de l’utilisation de la pierre comme matériau de construction des temples et des tombeaux. La pyramide de Djoser est le plus ancien ouvrage en pierre d’Égypte. Elle se compose de cinq niveaux et représente un bond énorme dans la maîtrise technologique et l’architecture. Jusque là on parlait de mastaba et non pas de pyramide et les matériaux employés la plupart du temps pour l’édification des temples où des bâtiments de complexe funéraire étaient les briques et le bois.


 

Le complexe pyramidal de Djoser – Saqqarah

 
   L’emplacement choisi par Djoser pour son complexe funéraire, se situe au Sud-ouest des mastabas archaïques qui ont été construits pour les hauts fonctionnaires de la Ière dynastie (v.3040-2828) à Saqqarah (Nord), près des galeries-tombeaux d’Hotepsekhemoui (2828-2800), de Nebrê (ou Rêneb, 2799-2788) et de Ninetjer (2787-2743). Son complexe funéraire est le premier et le plus grand jamais construit. Il couvre un domaine d’environ de 15 ha, la taille d’une grande ville de cette époque. Le mur d’enceinte (544,90 m X 277,60 m) comprend des bâtiments avec des colonnes et des escaliers, des plateformes, des terrasses, des tombeaux, des chapelles et des statues. L’intérieur du complexe est composé :
 
   D’une pyramide à degrés au centre, le tombeau Sud qui a des couloirs impressionnants et complexes sous sa structure, des halls avec des chambres dont plusieurs ont été décorées, de nombreux édifices destinés aux cérémonies : Un temple T (ou palais), de multiples magasins, un autel, un serdab (Pièce qui contient la statue du défunt), les chapelles de la fête Sed (ou Heb-Sed), un temple funéraire, le tombeau Sud et deux chambres/pavillons une au Nord et une au Sud. Dans les magasins il a été dégagé près de 35.000 artefacts, des vases en pierre au nom de presque tous les Rois de la Ière et IIe dynastie.
 
   Sans doute la pièce la plus célèbre de l’art de l’époque de Djoser est sa statue de calcaire le montrant assis. Elle fut découverte à Saqqarah dans son complexe funéraire en 1924. Son visage et ses mains à l’origine étaient peints en brun-rouge, les zones supérieures et inférieures des yeux étaient ornées d’une couleur plus foncée.


 

Haut de la statue de Djoser

 

Sa famille

 
   Djoser n’a qu’une épouse d’attestée :
 
Hetephernebty I (ou Hetephernebti ou Hétephernebty ou Hotepphirnebty – @tp Hr nb.tj"Le visage des Deux Dames est satisfait"), sa sœur. On sait pratiquement rien sur cette Reine. Elle eut les titres de : Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt) ; Grande [Dame] au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus (m33t-hrw) ; Fille du Roi (sAT-nswt). La Reine lui donne une, deux ou trois filles en fonction des spécialistes :

Hetephernebty II, cette filiation n’est pas reconnue par la majorité des égyptologues.
Inetkaes  (ou Intkaes – Jnj n.t k3=s"Le ka apporte" ), dont quelques égyptologues pensent qu’elle ne serait pas de Djoser mais d’un premier mariage de la Reine. Les preuves matérielles qui permettraient de confirmer cette théorie sont, à ce jour, toujours inexistantes. Le document le plus explicite sur la famille du Roi est un fragment de bas-relief trouvé à Héliopolis, qui est aujourd’hui au musée Égyptien du Caire. Il montre le Roi assis sur son trône avec à côté de lui son épouse et un autre personnage qui devrait être sa fille ?.

 
   Cependant une autre personne se trouve derrière le Roi et l’inscription la désignant est mal conservée. Ann Macy Roth, lit le nom Niânkh-Hator et pense qu’il s’agit là d’une représentation d’une troisième fille du Roi. Sa proposition ne rencontre toutefois pas grande approbation dans le monde scientifique. James Edward Quibell au début du 20ème siècle a découvert dans le complexe de la pyramide du Roi plusieurs os d’une jeune femme qu’il croyait être une Princesse. En 1989, une datation de ceux-ci au radiocarbone a été faite. Les résultats ont montré qu’il s’agissait bien d’une jeune femme de 16 à 17 ans, mais pas de l’époque de Djoser.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Michel Baud :
Djoser et la IIIe dynastie, Collection : Les grands pharaons, Pygmalion, Octobre 2002 et Septembre 2007.
Marijke de Beukelaer :
Djoser, Breda : NHTV internationale hogeschool Breda, 2005.
Peter A.Clayton :
Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 –  En Français, Avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et Mai 1995.
Alan Henderson Gardiner :
Geschichte des Alten Ägypten, Kröner, Stuttgart, (posthume)1965.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris,Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Hans Wolfgang Helck :
Geschichte des Alten Ägypten, Brill, Leiden 1968 et 1981.
Die Datierung der Gefäßaufschriften aus der Djoserpyramide, pp : 120–132, Zeitschrift für ägyptische Sprache und Altertumskunde 106, Janvier 1979.
Jean-Philippe Lauer :
Études complémentaires sur les monuments du Roi Djoser à Saqqarah, cahier 9, Supplément, ASAE, Le Caire, 1948.
– Sakkarah, Les monuments de Zoser, PIFAO, Le Caire, Janvier 1939, 1951 et Janvier 1954.
Histoire monumentale des pyramides d’Égypte, I, Les pyramides à degrés (IIIe dynastie), BiEtud 39, IFAO, Le Caire, 1962.
Rosanna Pirelli :
Statue of Djoser, p : 47, Francesca Tiradriti (editor), The Treasures of the Egyptian Museum, American University in Cairo Press, 1999.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984 – MÄS 49, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1999.
Chronologic des pharaonischen Ägypten :Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitätsschriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
 
Il existe de nombreux ouvrages sur le complexe funéraire et la pyramide, de ce Roi

 

 

Djoser-Téti

 

 
Sommaire
 

Sa titulature
Sa durée de règne
Son origine
Ses représentations
Ses noms et son règne
Sa sépulture
Bibliographie

 

            DATES  de  RÈGNE
          2609-2603
      J.Malek
2700-2695  R.Krauss, T.Schneider
2690-2684  D.Sitek
2667-2660  P.A.Piccione 
2656-2650  O.Vendel
2649-2643  P.A.Clayton
2648-2640  I.Shaw, P.T.Nicholson
2645-2638  J.von Beckerath
2631-2623  J.Kinnaer
2611-2605  J.P.Allen
 

 

Sa titulature
  • Hr sxm-Xt
  • nbti Htp rn (incertain)
  • ………………
  • Htp rn
  • tti , Dsr ti , Dsr tti , itti
     
  • Tyreis  ou  Toureis   (Manéthon)

 

Nom d’Horus Horus Sekhemkhet
(La corporation des Dieux est puissante) ou (Horus, celui dont le corps est puissant)
Hr shm-ht
Nom de Nebty Nebty Hetepren (incertain)
(Le nom des deux Dames est satisfaction)
nbti Htp rn
Nom de Roi Hetepren
(Son nom est satisfait)
Htp rn
Noms de naissance
(Nomen, Sa-Ra)

Abydos 17
 
 
Turin 3.6
 
 
 
Saqqarah 13
 
Téti
tti
Djoser-ti
(le sublime/le Saint est nommé)
Dsr ti
Djoser-Téti
(Le sublime est grand)
Dsr tti
Autre nom
(Nomen)
Iteti
itti

 

Sa durée de règne

 
   Djoser-Téti (ou Sekhemkhet) est un Roi de la IIIe dynastie. Il est appelé par Manéthon, Tyreis ou Toureis. Il lui compte 7 ans de règne (Africanus). Le Papyrus de Turin lui en compte 6 ans. Les avis des égyptologues sont assez partagés. À titre d’exemple, certains, comme Myriam Wissa, Rolf Krauss, Jaromir Malek, Thomas Schneider ou Jürgen von Beckerath, se référant à l’état inachevé de sa pyramide, accordent crédit au Papyrus de Turin et lui assignent un règne d’environ 6/7 ans. C’est aujourd’hui la durée retenue par la majorité des spécialistes. D’autres, comme Jacques Kinnaer lui comptent 8 ans, voire 19 ans pour Nabil Swelim, mais ces derniers points de vue sont cependant généralement rejetés.
 

Son origine

 

   La majorité des égyptologues voient en lui un frère de Djoser. Cette hypothèse est basée sur deux facteurs, d’abord, leurs complexes funéraires, situés au même endroit (Saqqarah), présentent d’énormes similitudes tant en termes d’architecture, que de plan de la tombe et des galeries souterraines. L’architecte en est d’ailleurs le même, Imhotep. D’autre part, des bas-reliefs rocheux du Sinaï, représentant les deux Rois, ont eux aussi des similitudes stylistiques frappantes, en particulier, comme le précise Toby Alexander Howard Wilkinson, Horus Sekhemkhet est présenté avec exactement les mêmes insignes et vêtement que Djoser.

Horus Sekhemkhet frappant l’ennemi – Ouâdi Maghara

 

 
 Ses représentations

 
   Ce Roi est principalement connu du monde contemporain par son nom d’Horus : Sekhemkhet. Celui-ci a été retrouvé sur deux assises de roche à l’ouâdi Maghara dans le Sinaï. Les inscriptions avaient au départ été attribuées au Roi Horus Sémerkhet (2861-2853) de la Ière dynastie. Le premier bas-relief montre deux fois le Roi, une fois portant la couronne Rouge (Desheret) de la Basse-Égypte et l’autre la couronne blanche (Hedjet) de la Haute-Égypte. Le second bas-relief, plus petit, montre une iconographie traditionnelle du Roi entrain de massacrer l’ennemi. Son nom d’Horus est aussi largement documenté par des empreintes de sceaux trouvées dans les vestiges de sa pyramide de Saqqarah. À aujourd’hui le nom de Roi qu’il lui est attribué n’a jamais été retrouvé dans un cartouche.
 

Ses noms et son règne

 
   Selon Jean-Louis de Cenival et Paule Posener-Kriéger, il est appelé Téti, avec ce nom dans un cartouche, dans le papyrus d’Abousir datant de la Ve dynastie (2465-2323). Le papyrus, lui-même, provient du temple funéraire du Roi Néferirkarê I Kakaï (2446-2438). Jean Pierre Pätznick, lors de fouilles à Éléphantine a trouvé un sceau où est inscrit le nom Htp-rn Hetepren, il pense qu’il s’agit là du nom de Nebti du Roi. L’inscription d’un plat en ivoire, provenant de la pyramide de Djoser-Téti, contient un nom qui est différemment interprété par les spécialistes. Certains (Ils sont la majorité), dont Toby Alexander Howard Wilkinson, pensent qu’il s’agit de son nom de naissance, Djoser-Téti. Wilkinson et Mohammed Zakaria Goneim, l’identifie avec les noms trouvés dans un cartouche, Djoser-Téti et Téti des listes royales d’Abydos et de Saqqarah.
 
   D’autres, dont Nabil Swelim, pensent que c’est son nom de Nebty et devrait être lu comme, Djosetiânkh ou Djoser-ti. Enfin Hans Wolfgang HelcK et Rainer Stadelmann, pensent que cela pourrait être le nom d’une Reine, Djoseret-ânkh-nebti (ou Djoseret-nebti), qu’ils supposent être l’épouse de Djoser-Téti. Son nom apparaît sur de nombreux plat en ivoire découverts dans les galeries de la pyramide du Roi. Selon eux, il est possible qu’elle soit la mère de Khaba (2603-2599). Après sa mort, le Roi a été vénéré sous le culte de Sekhemkhet dont on a retrouvé des traces très tard à la période Ptolémaïque (305-30). Malgré son court règne, il semble que ce fut un des grands Rois de cette dynastie. On lui doit des grandes expéditions vers l’ouâdi Maghara, au Sinaï, à la recherche de turquoise.

 


 

Ruines de la pyramide de Djoser-Téti

Sa sépulture

 
   De ses activités de bâtisseur on ne retient que son complexe funéraire, à Saqqarah, qui ne sera jamais achevé et qui est malheureusement aujourd’hui dans un état de ruines complet. Il a été découvert par Zahi Goneim en 1951. Djoser-Téti choisit un emplacement au Nord-ouest de celui de Djoser et à l’Est de la grande enceinte. Les égyptologues pensent que si Djoser-Téti avait eut le temps de terminer son monument funéraire, celui-ci aurait été légèrement plus grand que celui de son prédécesseur.
 
   Le nom de l’architecte du Roi est également Imhotep. Son nom est mentionné sur le mur de la clôture Nord, ce qui confirme que le monument à bien été conçu par lui. La structure du complexe de Djoser-Téti est beaucoup plus simple que celle de Djoser. Il y avait un mur d’enceinte, avec un motif de façade de palais, une pyramide centrale à degrés avec une sous-structure assez simple et aux Sud du complexe un tombeau. Le temple funéraire ou la cour Heb-Sed n’ont pas été découverts. Il est possible que les bâtiments de ces structures n’aient pas encore été commencés lorsque Djoser-Téti mourut. Dans la chambre funéraire a été découvert, derrière une porte scellée décorés, le sarcophage d’albâtre du Roi, mais il était vide, on ne sait donc pas où fut enterré le Roi. 

 

Bibliographie

 
  Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Peter A.Clayton :
Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 –  En Français, Avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et Mai 1995.
Jean-Louis de Cenival et Paule Posener-Kriéger :
– The Abu Sir papyri, Trustees of the British Museum, London, 1968.
Alan Henderson Gardiner :
Geschichte des Alten Ägypten, Kröner, Stuttgart,(posthume)1965.
John Garstang :
Mahasna and bet khallaf, Bernard Quaritch, London, 1902 – Histories & Mysteries of Man, Reprint ed, (posthume) Jun 1989.<
Raphael Giveon :
A second relief of Sekhemkhet in Sinai, American Schools of Oriental Research, Ann Arbor, 1974.
Muhammad Zakaria Goneim :
The lost pyramid, Rinehart, New York, 1956 et 2006.
Excavations at Saqqarah : Horus Sekhem-khet, the unfinished step pyramid at Saqqara, Imprimerie de l’IFAO, Le Caire, 1957.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997 – LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Hans Wolfgang Helck :
Geschichte des Alten Ägypten, Brill, Leiden 1968 et 1981.
Jean-Philippe Lauer :
Histoire monumentale des pyramides d’Égypte, I, Les pyramides à degrés(IIIe dynastie), BiEtud 39, IFAO, Le Caire, 1962.
Jean Pierre Pätznick :
Die Siegelabrollungen und Rollsiegel der Stadt Elephantine im 3. Jahrtausend v. Chr. Spurensicherung eines archäologischen Artefaktes, Archaeopress, Oxford, Janvier 2005.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Nabil Swelim :
Some Problems on the History of the Third Dynasty, Archaeological and historical studies 7, Alexandrie, 1983.
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984 – MÄS 49, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1999.
– Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der vorzeit bis 332v. Chr., Münchener Universitätsschriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Toby Alexander Howard Wilkinson :
Early dynastic Egypt, New York : Routledge, London, Mars 1999 et Juin 2001.
Royal annals of ancient Egypt : The Palermo stone and its associated fragments, Kegan Paul International, New York, Distributed by Columbia University Press, Janvier 2000.

 

….Retour à la IIIe dynastie

 

 

 
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