Quelques souverains importants :
Zénobie 
267 –  272/3 ap.J.C
 

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….Retour sur l’histoire de Palmyre

 

 
Sommaire

 
Son origine
Son arrivée au pouvoir
Son règne
     Ses conquêtes
     La fin de sa vie
Sa famille
Bibliographie

 

Buste de la Reine Zénobie
(attribution contestée)

 

Son origine

 
   Zénobie (ou Septimia Bathzabbai ou Septimia Zenobia ou Julia Aurélia Zenobia,  en Araméen : בת זבי  Bat-Zabbaï,  en arabe : الزباء بنت عمرو بن  Znwbya Bat Zaddai ou al-Zabba ou Zaynab, en Palmyrénien : spymy’  btzby, en Grec : Ζηνοβία  Xenobia ou Zenobia) fut Reine de Palmyre de 267 à 272/273 et également de l’Égypte de 269 à 271/72. Elle fut la seconde épouse du Roi de Palmyre Odénath. Elle prit le pouvoir dans la ville en 267 la suite à l’assassinat de son époux, leur fils Wahballat étant trop jeune pour régner. Selon certains spécialistes elle naquit en 240 à Palmyre et elle mourut en 274 (on trouve aussi 275). Elle naquit avec le nom de Julia (ou Iulia) Aurélia Zénobia ou Zenobia, elle ajouta le nom de Septimia à son nom lorsqu’elle épousa Lucius Septime Odénat (ou Odaenathus ou Odénath).


 

La Reine Zénobie – Dernier regard
sur Palmyre, par Herbert Schmalz

 
   Zénobie, bien qu’appartenant à une famille avec des noms Araméens, se disait descendante de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30), par Drusilla de Maurétanie la jeune (38-79), elle-même fille de Junia Urania et du Roi Maurétanie et de Numidie Ptolémée de Maurétanie (23-40), lui-même fils du Roi de Maurétanie Juba II (25 av.J.C-24 ap.J.C) et Cléopâtre VIII Sélène II, la fille de Cléopâtre VII et Marc Antoine (83-30 av.J.C). Elle se prétendait aussi une descendante de la Princesse de Tyr, Didon qui fonda la ville de Carthage et enfin du Roi d’Émèse Sampsigeram II Caius Julius (ou Sampsiceramus, 11-42). Bien qu’il n’y ait aucune preuve concrète de cela, il est dit qu’elle avait connaissance de la langue Égyptienne ancienne, et montrait une prédisposition à la culture de ce pays. Selon l’Histoire Auguste (Recueil de biographies d’Empereurs Romains), dans une déclaration impériale qu’elle envoya en 269 aux citoyens d’Alexandrie, en Égypte, elle décrivit la ville comme “Ma ville ancestrale“.
 
   Athanase d”Alexandrie (298-373, Patriarche d’Alexandrie) la désignait comme “une disciple Juive de Paul de Samosate, ce qui expliquerait ses relations tendues avec les Rabbins. Plus tard, les sources arabes fournissent des indications de sa descendance arabe et soutiennent que son nom original était Zaynab. Al-Tabarî (ou Muhammad Ibn Jarīr Ibn Yazīd al-Imām Abū Jaʿfar, historien et exégète du Coran, 839-923), par exemple, écrit qu’elle appartenait à la même tribu que son futur mari, les Amalek (ou Amlaqi), qui était probablement l’une des quatre tribus originelles de Palmyre. Selon lui, le père de Zénobie, ‘Amr ibn al-arib, était le Cheikh des Amalek (ou Amlaqi). Après que les membres de la confédération tribale rivale des Tanukh aient tué son père, Zénobie devint le chef des Amalek (ou Amlaqi), les conduisant, dans leur mode de vie nomade, vers les pâturages d’été et d’hiver.
 
   Pour les Romains le nom de son, père Zabaii Ben Selim, était “Julius Aurelius Zénobe”, montrant que ses ancêtres paternels reçurent la citoyenneté Romaine soit par Antonin le Pieux (138-161), Marc-Aurèle (161-180) ou Commode (177-192). Julius Aurelius Zénobe fut Gouverneur de Palmyre en 229, le nom Grec de son père était Antiochos, selon les écritures retrouvées à Palmyre. Toutefois, selon l’Histoire Auguste (Aurélien 31,2), son nom était Achille ?. Traçable jusqu’à six générations, l’ascendance paternelle de son père est Syrienne. Cela dit, elle est indiquée sur les documents officiels avec le nom de Bat-Zabbai (Fille d’al-Zabba). La Reine et sa mère furent appelées Al-Zabba, qui signifie "Celle qui a les beaux cheveux".
 
   Les Sources classiques et arabes décrivent Zénobie aussi belle qu’intelligente, avec un teint foncé, les dents bien blanches et lumineuses et les yeux noirs. Elle avait une voix forte, mais mélodieuse et avait de nombreux charmes. Il a été dit qu’elle fut encore plus belle que Cléopâtre VII, mais différente par sa réputation d’extrême chasteté. Les sources la présente également comme pouvant réaliser toutes choses comme un homme, l’équitation, la chasse et boire avec ses officiers. Elle était bien éduquée et parlait couramment Grec, Araméen et Égyptien, avec une connaissance pratique du Latin. Il est aussi dit qu’elle s’entoura de philosophes et de poètes, le plus célèbre d’entre eux étant Longin (ou Cassius Dionysius Longinus, philosophe et rhéteur Grec, 213-273 ap.J.C). Elle s’intéressait à l’histoire et aux œuvres d’Homère, de Platon (Philosophe Grec, 427-346) et d’autres écrivains de la Grèce.

 

Son arrivée au pouvoir

 
   Zénobie devint la deuxième épouse d’Odénath (ou Lucius Septime Odénat ou Odaenathus, v.250-267) en 255 (ou 258) et vers 266 elle lui donna un fils, Wahballat (ou Lucius Julius Aurélius Septimius Vaballathus Athénodorus). Il succéda à son père après l’assassinat de ce dernier et de son demi-frère ainé, Hairan (ou Lucius Septimius Hérode), alors qu’il avait tout juste un an, en reprenant les mêmes titres que son père, dont celui de "Roi des Rois". Son nom en Palmyrénien, Wahballat, signifie "don d’Allat" (La Déesse arabe Allat était assimilée à la Déesse Grecque Athéna), alors qu’en Grec Athénodorus signifie "don d’Athéna". Zénobie le fit reconnaître après 270 par l’Empereur Romain Aurélien (269-275), comme héritier de son père. Malgré son jeune âge, Wahballat se trouva ainsi placé à la tête de l’Orient comme "Roi, Consul, Imperator et Dux Romanorum", ainsi que l’attestent les monnaies et les inscriptions officielles, mais ce fut Zénobie qui assuma le pouvoir. Il a été suggéré que l’assassinat d’Odénath et de son fils ainé fut initié par l’Empereur Romain Gallien (253-268), inquiet du pouvoir d’Odénath en Orient, ou peut-être commis à l’instigation de Zénobie, qui souhaitait voir hériter son propre fils, mais rien ne nous renseigne dans les documents historiques pour corroborer telle ou telle accusation.


 
Buste d’une femme quelque fois identifié
à la Reine Zénobie – British Muséum.

 
Son règne

 
  
         Ses conquêtes
 
   En 267/268 Zénobie décida de conquérir de nouveaux territoires pour la mémoire de son mari et comme héritage pour son fils. Son objectif déclaré était de protéger l’Empire Romain d’Orient de l’Empire Sassanide, pour la paix de Rome, cependant, ses efforts augmentèrent plutôt de manière significative la puissance de Palmyre.
 
   En 269, elle prit le contrôle des armées d’Orient et partit pour conquérir l’Égypte, avec l’aide de son Général, Zabdas et de leur allié Égyptien, Timagenes et brisa ses relations définitivement avec Rome. Elle soumit le pays et expulsa le Préfet Romain, Tenagino Probus qui tentait de l’arrêter. Elle le captura et le fit décapiter lorsque celui-ci voulut reprendre son territoire. Après ces premières campagnes, Zénobie fut connue sous le nom de "Reine guerrière". En 271, ce fut la rupture avec l’Empereur Aurélien, Zénobie proclama Wahballat, Auguste et prit elle-même le titre d’Augusta. Puis, elle s’autoproclama Reine d’Égypte qu’elle gouverna jusqu’en 271/2. Il est attesté qu’à la tête de ses armées elle afficha d’importantes prouesses que ce soit à cheval, ou à pied avec ses soldats.
 
   Fort de ses premiers succès, la Reine étendit sa domination jusqu’aux confins du désert Syrien et fit de la ville de Palmyre une brillante capitale. Avec sa grande armée elle fit des expéditions et soumit l’Anatolie. Elle conquit : Ancyre (ou Ancyra ou d’Ankara) et alla jusqu’à prendre Chalcédoine (Ancienne cité maritime de Bithynie, presque directement en face de Byzance), toute la Syrie, la Palestine et le Liban. Dans son Empire de courte durée, Zénobie sut se rendre maîtresse des routes commerciales vitales dans ces domaines jusque-là Romains.
 
   L’Empereur Romain Aurélien, qui était à ce moment-là en campagne avec ses forces contre les Gaulois, au Nord du Danube, avait reconnu l’autorité de Zénobie et Wahballat. Toutefois, en 272/73, cette relation qui avait déjà commencé à dégénérer fut définitivement rompue lorsqu’Aurélien entama une campagne militaire visant à réunifier l’Empire Romain. Le déroulement de la guerre d’Aurélien contre Zénobie ne nous est pas parvenu dans un rapport détaillé. Nos connaissances sont dans l’ensemble assez fiables et datent de vers 500 ap.J.C, écrites par Zosime (Historien Grec du Ve ou VIe siècle selon Chastagnol, auteur de l’Histoire nouvelle consacrée aux derniers siècles de l’Empire Romain). L’Histoire Auguste (Recueil de biographies d’Empereurs Romains) fait une représentation plus détaillée de la campagne orientale d’Aurélien, qui n’a pas de contradiction brute avec le récit de Zosime, mais contient parfois des propos sur l’intervention présumée de forces surnaturelles. Les forces militaires de Zenobia étaient très dangereuses, surtout la cavalerie et les archers étaient lourdement armé.
 
   L’Empereur et ses forces quittèrent la Gaule et s’installèrent d’abord en Asie Mineure. Ils réoccupèrent sans résistance Ancyre (ou Ancyra ou d’Ankara) puis arrivèrent en Syrie. L’armée de Palmyre, commandée directement par Zabdas et Zénobie, attendit les forces ennemies dans la vallée de l’Oronte, apparemment afin de couper à Aurélien l’accès à Antioche. Les deux armées se rencontrèrent et combattirent près de la ville. La cavalerie Romaine feint une fuite, puis se tourna contre ses poursuivants, qui se voyaient déjà victorieux. Surpris par la contre-offensive ils ne purent résister et la manœuvre Romaine, étonnamment, réussit. Zabdas s’enfuit avec la partie restante de son armée vaincue à Antioche, puis après une défaite écrasante, les troupes Palmyréniennes quittèrent Antioche pour fuir vers Émèse.


 

Monnaie de Zénobie

 
   Les Palmyréniens avaient réussi à renforcer leur cavalerie et lancèrent un mouvement de flanc pour contrecarrer le contournement de l’armée Romaine. Cependant, la cavalerie de Zénobie encore une fois fit preuve de prétention et poursuivit l’ennemi beaucoup trop loin. Trop étirée sa position était intenable et ils tombèrent dans le désordre à l’attaque de l’infanterie Romaine. La victoire d’Aurélien était assurée. Zénobie et Zabdas ne furent pas en mesure de récupérer leur trésor dans Émèse avant qu’Aurélien n’assiège la cité.  

 
        La fin de sa vie
 
   Émèse assiégée, Zénobie n’eut d’autre choix que de fuir et elle tenta de rejoindre Palmyre. Elle partit avec Zabdas, une petite escorte et son fils sur un chameau avec l’aide des Sassanides, mais ils souffrirent à marcher dans le désert où ils furent de plus attaqués par des Bédouins et subirent des pertes importantes. Zénobie finit par être appréhendés sur l’Euphrate par les cavaliers d’Aurélien. Selon une certaine tradition littéraire la Reine fut assiégée longtemps dans Palmyre qu’elle avait pu rejoindre, mais les preuves archéologiques montrent que la ville ne pouvait en aucun cas tenir résistance aux forces de l’Empereur. L’Empire de Zénobie prit fin et les Palmyréniens qui refusaient de se rendre furent capturés par Aurélien et exécutés sur son ordre. Parmi ceux-ci se trouvait le conseiller en chef de Zénobie, le Sophiste et philosophe Grec, Cassius Longinus (213-273). Zénobie et Wahballat furent envoyés comme otages à Rome par Aurélien. En 274, l’ex-Reine fut jugée à Émèse et fut condamnée à l’exil et ramenée en otage à Rome où elle fut exhibée, attachée par des chaînes en or, lors de la parade militaire pour le triomphe d’Aurélien en présence du Sénateur Marcellus Petrus Nutenus.
 
   Il y a à partir de cette période des versions différentes sur la fin de Zénobie. Une première nous dit, qu’impressionné par sa beauté, sa dignité et sa culture, Aurélien la libéra peu après et lui accorda une élégante villa à Tibur (Tivoli moderne, Italie). Zénobie y vécut dans le luxe et devint une éminente philosophe et matrone Romaine. Elle épousa un Gouverneur et Sénateur Romain dont le nom est inconnu. Elle lui donna plusieurs filles dont les noms sont aussi inconnus, mais qui sont réputées pour avoir été mariées à de riches et puissantes familles de nobles Romains. Dans cette version, il est dit qu’elle eut des descendants jusque dans les IVe et Ve siècles. La preuve en serait une inscription trouvée à Rome, faite par un certain Lucius Septimia Patavinia Balbilla Tyria Nepotilla Odaenathiania, nom qui intègre les noms du premier mari et du fils de Zénobie qui laisse suggérer une relation de famille. Un autre descendant possible de Zénobie est Saint Zénobe de Florence (ou San Zanobi, Zenobius ou San Zenobio, 337-417), un Évêque Chrétien qui vécut au Ve siècle. Il ne paraît pas que Wahballat, trop jeune, ait été jugé lui aussi. Il accompagna probablement sa mère à Rome et y finit ses jours. Quelques spécialistes affirment qu’il serait mort sur le chemin de Rome ?.
 


 

Zénobie devant Aurélien – Peinture de Giovanni Battista Tiepolo –
Museo del Prado – Madrid

   D’autres versions suggèrent qu’elle serait morte relativement peu de temps après son arrivée à Rome. Une avance qu’elle mourut de maladie, une autre de grève de la faim, une qu’elle se suicida d’ennui ?. Enfin une nous apprend qu’elle participa à un complot fomenté par quelques Sénateurs. Mis au courant quelques heures avant que le crime ne soit perpétré, l’Empereur Aurélien ordonna aussitôt l’arrestation de tous ceux qui voulaient attenter à sa vie. Zénobie, après avoir été laissée sans nourriture pendant plusieurs jours dans sa prison, aurait été étranglée par des esclaves et elle ne reçut pas de sépulture.
 
   En fait on ne sait pas comment ni à quelle date exacte mourut la Reine. Il est aussi dit (Mais c’est peut-être dérivé de l’histoire ci-dessus) qu’à Palmyre, après qu’Aurélien soit retourné à Rome, les habitants de la ville, à l’instigation d’un citoyen nommé Apsaeus, se révoltèrent contre la garnison Romaine de 600 archers laissée sur place. Apsaeus tenta de pousser à la trahison Marcellinus, le commandant militaire de la province d’Orient, en lui proposant de se proclamer Empereur. Mais Marcellinus le trahit et avertit Aurélien de ce qui se tramait. Ce dernier reprit son armée et revint alors en Asie.
 
   Il arriva si rapidement à Antioche qu’il précéda l’annonce de son entrée. Sans donner un seul jour de repos à ses légions, Aurélien traversa le désert et surprit Palmyre avant même qu’elle n’eut le temps de se mettre en état de défense. Ses soldats, pour venger la mort de leurs compagnons d’armes, pendant huit jours saccagèrent la cité, les palais, les églises, les temples, les édifices publics et les oasis qui entouraient la ville qu’ils finirent par incendier. Tout ce qui avait de la valeur fut volé et envoyé à Rome. Ils massacrèrent une partie de la population, l’autre fut réduite en esclavage et les Prêtres furent égorgés dans leurs sanctuaires.

 


 

Monnaie de Wahballat

Sa famille

 
   Parmi les enfants, que Zénobie donna à son mari Odénath, à partir des sources primaires (Inscriptions, pièces de monnaie, papyrus etc…) on ne trouve mentionné que son fils Wahballat, mais dans les sources littéraires comme l’Histoire Auguste (Recueil de biographies d’Empereurs Romains – Aurélien 38), il apparaît, rarement, que leurs plus jeunes fils, seraient, Herennianus et Timolaos. En outre, selon Jean Zoneras (ou Iôánnês Zônarãs, historien, théologien et canoniste Byzantin, fin du XIe s.- † après 1160), Zénobie eut également des filles. Proposition qui est aussi donnée dans le cas de la version de sa fin de vie où elle se remaria à un Sénateur Romain.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Warwick Ball :
Rome in the east : The transformation of an empire, Routledge, London, New York, 2000.
Trevor Bryce :
The Routledge handbook of the peoples and places of ancient western Asia : From the early Bronze Age to the fall of the Persian Empire, Routledge, London, New York, 2009.
Ancient Syria : A three thousand year history, Oxford University Press, New York, 2014.
Eugenia Equini Schneider :
Septimia Zenobia Augusta, Rome, L’Erma, 1993.
Thorsten Fleck :
Das sonderreich von Palmyra. Seine geschichte im spiegel der römischen münzprägung, pp : 245–252, Geldgeschichtliche Nachrichten 199, Septembre 2000.
Jacques Charles Gaffiot, Henri Lavagne et Jean-Marc Hofman :
Moi, Zénobie, Reine de Palmyre, Skira, Milan, 2001.
Rudolf Hanslik et Klaus Wegenast :
Zenobia, pp : 1–8 Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, Band X A, Stuttgart, 1972.
Udo Hartmann :
Das palmyrenische teilreich, Steiner, Stuttgart, 2001.
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The Roman near east, 31 B.C.-A.D. 337, Harvard University Press, Cambridge, 1993.
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Maurice Sartre et A.Sartre-Fauriat:
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Identity, community, and state formation at Roman Palmyra, University of Maryland, College Park, 2004.
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Man and woman, War and peace : The strategist’s companion, Routledge, Kegan Paul, Londres, New York, 1987.
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Les Palmyréniens. La Venise des sables (Ier siècle avant–IIIème siècle après J.-C.), Colin, Paris, 1992.
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Zenobia of Palmyra : history, myth and the neo-classical imagination, Duckworth, London, 2010.
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