Le complexe funéraire
Pépi II (2246-2152) est le dernier Roi d’importance de la
VIe dynastie. Il choisit la région Sud du plateau
de Saqqarah pour ériger son monument funéraire.
Environ 120 mètres plus loin au Nord-ouest du
tombeau-mastaba du Roi Shepseskaf
(2472-2467, IVe dynastie).
C’est le complexe funéraire le plus au Sud de la nécropole, à une distance importante du
complexe funéraire de Pépi I (2289-2255).
On ne connaît pas la raison pour laquelle
Pépi II opte pour cet emplacement aussi loin au Sud de son père. Le nom que le Roi a choisi pour son complexe
était, mn-anx-nfr-kA-ra
"Néferkarê vivant et endurant".
Le complexe funéraire du Roi se compose de tous éléments devenus maintenant
standards au cours la VIe dynastie :
Une pyramide principale avec à son entrée au Nord et une
chapelle, à l’Est sont localisés un
temple funéraire et une petite
pyramide satellite. Une longue
chaussée d’environ 400 m reliait le
temple funéraire (ou
temple Haut) au temple de vallée (ou temple d’accueil
ou temple bas), au Sud-est de la pyramide, dont des
vestiges furent dégagés. Le site fut minutieusement étudié par l’égyptologue
Gustave Jéquier qui pu reconstituer l’ensemble du complexe ainsi que les textes figurant sur les
parois de la chambre funéraire. Vers la fin des années 80, trois
pyramides de Reines, avec leurs propres temples funéraires
furent mises au jour aux Sud et au Nord-ouest du complexe du Roi. Elles ont été attribuées à la Reine
Ipout II,
la Reine Neith
et la Reine Ouedjebten (ou Oudjebten ou Wedjebten).
|
A – Pyramide de la Reine
Ipout II
B – Pyramide de la Reine
Neith
C – Pyramide de la Reine
Ouedjebten
D – Pyramide satellite
E – Entrée du temple funéraire
F – Cour ouverte à colonnes
G – Temple intérieur
H – Chaussée
I – Pyramide du Roi
J – Entrée de la pyramide – Chapelle
K – Temple de la vallée
L – Rampes d’accès |
La pyramide du Roi
La pyramide du Roi mesurait 78,50 m de base, pour une pente de
53° 07′ 48" et une hauteur originelle de 52,50 m.
Pépi II, malgré son très long règne (94 ans),
grâce auquel il avait le temps de construire plus grand, sera resté dans les dimensions conforment aux normes
pour les pyramides royales de la VIe dynastie.
Sa sous-structure est construite sur le même plan que
celle de Téti II (2321-2291)
ou de Pépi I.
La maçonnerie du noyau à six degrés fut faite de blocs de pierre scellés
avec un mortier d’argile, revêtue d’une enveloppe en calcaire de Tourah.
L’entrée (A) de la pyramide se fait par le milieu de sa face Nord, pas sur le monument
lui même, mais au niveau du sol le long de l’axe central. Une petite chapelle (B), dont rien ne subsiste
aujourd’hui, fut construite directement au-dessus de l’entrée.
|
A – Entrée de la pyramide
B – Chapelle
C – Première chambre
D – Herses
E – Antichambre
F – Magasins
G – Chambre funéraire
H – Temple funéraire
I – Pyramide satellite
J – Chaussée
L – Pyramide de la Reine
Neith
M – Pyramide de la Reine
Ipout II
N – Pyramide de la Reine
Ouedjebten |
Après la chapelle un couloir descendant
dans la roche, recouvert de calcaire de Tourah, mène à une grande chambre-couloir horizontale (C) de 16 m
de long. Cette première chambre est suivie d’un couloir horizontal de 23 m qui bute sur trois herses de granit
(D), qui s’étendent sur plus de 6 m, dans le but d’empêcher des voleurs d’entrer dans le tombeau du Roi.
Après les herses un couloir horizontal s’ouvre sur l’antichambre (E), de 3,69 x 3,15 m, qui est située sous
le centre de la pyramide.
À l’Est de l’antichambre s’ouvre une petite salle avec une cavité (F), parfois
décrite comme un magasin pour le mobilier funéraire, ou comme un Serdab. Vis-à-vis de cette salle, à l’Ouest
de l’antichambre, se trouve la chambre funéraire (G), de 7,90 m x 3.15 m, avec son sarcophage de granit noir
toujours en place. Il y avait inscrit sur une ligne des
textes des
Pyramides et la
titulature du Roi.
Aux extrémités de la tête et des pieds du sarcophage la décoration est faite de deux fausses portes.
Les murs Nord et Sud de la chambre funéraire sont constitués par des blocs simples de calcaire.
comme c’était le cas pour la pyramide de Téti I,
les murs de la chambre funéraire, de l’antichambre et d’une partie du passage horizontal sont inscrits
avec des
Textes des Pyramides.
Les textes sont bien plus nombreux et en meilleur état de conservation que ceux de
Pépi I. L’antichambre et la chambre funéraire furent
couvertes par une voûte de trois énormes faisceaux de calcaire en chevrons. Le plafond fut peint en bleu-foncé
imitant le ciel avec des étoiles couleur or. Dans la chambre funéraire l’emplacement pour un coffre à
vases
canopes fut mis au jour, mais malheureusement vide. Dans la chambre-couloir horizontale (C), beaucoup de fragments
d’albâtre et de diorite furent trouvés, ainsi qu’une lame d’or d’un petit couteau.
Base : 78,50m
Pente : 53° 07′ 48"
Hauteur : 52,50 m
Antichambre : 3,69 m x 3,15 m
Chambre funéraire : 7,90 m x 3.15 m
Longueur de la chaussée : environ 400 m
|
La pyramide satellite (ou de culte)
La pyramide satellite (ou de culte) est localisée à l’endroit traditionnel,
au Sud-est de la pyramide principale. Elle a une base
de 15,75 m pour une pente de 63°, qui était habituel pour les pyramides satellite de
l’Ancien Empire. Son entrée se situe au Nord.
Les murs de son passage descendant et de la petite chambre interne furent laissés sans revêtement.
Les pyramides des Reines
Trois pyramides de Reine furent mises au jour près de
celle de Pépi II : Une au Sud,
attribuée à la Reine Ouedjebten
(ou Oudjebten) et deux à son angle Nord-ouest, la plus à l’Est près de l’entrée de la
grande pyramide est attribuée à
la Reine Ipout II et l’autre à
la Reine Neith.
Chacun des trois complexes possède en plus de sa pyramide principale, son propre temple funéraire et
sa propre pyramide satellite (ou de culte). Le complexe de
Neith est considéré comme le plus vieux des trois et est celui qui est en meilleur
état aujourd’hui. Une chapelle d’entrée de la pyramide est décorée sur ses bas-reliefs.
Les motifs montrent la Reine recevant des offrandes. La Reine Neith est la première Reine a avoir dans sa pyramide inscrit des
Textes des
Pyramides.
Le complexe funéraire de Ipout II a une grande ressemblance avec
celui de Neith et a les mêmes éléments de base. La Reine Ânkhesenpépi III
(ou Ânkhesenmérirê III ou Mériré-Ankhémes III) fut enterrée entre les pyramides des Reines
Neith et
Ipout II, mais pas sous une pyramide. Ceci pourrait peut-être indiquer qu’elle était de rang inférieur
aux trois autres épouses de
Pépi II ?.
Le complexe d’Ouedjebten a lui aussi suivi les mêmes normes
que les deux autres complexes. Ses décorations nous offrent un aperçu de la vie des Prêtres.(Voir ci-dessous).
Le temple funéraire
Le temple funéraire fut construit selon la
disposition standard de cette époque. Même sa décoration, qui fut reconstituée à l’aide de beaucoup de fragments
de bas-reliefs, semble être une copie du programme décoratif du
complexe funéraire du Roi
Sahourê (2458-2446, Ve dynastie) à
Abousir.
À partir de la chaussée (A) et de l’entrée à l’Est, un premier couloir
transversal (B) mène au corridor d’entrée (C) qui est situé le long de l’axe
du temple Est-ouest. Ce vestibule fut décoré sur ses bas-reliefs
montrant le Roi, détruisant les forces du mal, symbolisées par des animaux
tels que l’hippopotame, ou détruisant des ennemis humains de l’Égypte. Il
donne accès à une cour publique, ouverte, rectangulaire (D), avec dix huit
piliers carrés de quartzite, qui sont typiques dans les complexes
funéraires de la VIe dynastie,
au lieu des colonnes rondes.
|
A – Chaussée et Entrée du temple
B – Premier couloir transversal
C – Corridor d’entrée
D – Cour a colonnes
E – Magasins
F – Pyramide satellite
G – Deuxième couloir transversal
H – Salle aux cinq chapelles
I – Antichambre
J – Sanctuaire |
Les revêtements latéraux de
chaque pilier furent décorés montrant le Roi avec un Dieu. Le sol de la
cour fut pavé avec du calcaire, mais ses murs laissés sans décoration. De chaque côté de la cour et du corridor
d’entrée étaient installés des magasins (E). On accédait à ceux-ci uniquement par un couloir-salle transversal (G)
derrière la cour publique, qui était la séparation entre le temple extérieur
et le temple intérieur.
br> Cette salle transversale s’étendait sur toute la largeur du temple
intérieur et en distribuait plusieurs parties. Outre deux accès aux magasins (E),
elle donnait, sur son côté Nord, sur le péribole. Sa partie Sud avait accès
à la pyramide satellite (F) du complexe
funéraire du Roi et un autre accès sur le péribole. Enfin au centre de cette salle transversale (G), le long de
l’axe Est-ouest du temple, on pénétrait par une unique porte à la partie intérieure du temple.
Des fragments de bas-relief furent mis au jour dans la salle transversale montrant le Roi exécutant les rituels de la
fête Sed (ou Heb-Sed). Un autre bas-relief le
représente prêt à frapper un chef Libyen devant sa famille. Ce type de scène se rapporte parfois aux événements réels qui se sont produits pendant le règne du
Roi, mais est souvent une représentation symbolique du devoir du Roi de protéger le pays. Tout de suite en entrant dans le temple intérieur on accède à la salle
aux cinq chapelles (H), avec ses emplacements pour les statues de Pépi II,
encadrés en granit rouge. Celui du milieu est légèrement plus grand que les autres et a toujours la base en calcaire de la statue qui par le passé y était
installée. Cette salle des chapelles menait à une petite antichambre carrée (I) dont le toit était soutenu par un pilier simple octogonal, fait
de quartzite rouge.
La chambre est décorée sur ses bas-reliefs, montrant
Pépi II bien accueilli par plus de cent Dieux
et Déesses. La décoration sur le mur du Nord dépeint le Roi couronné et protégé par
Anubis et
Nekhbet. Une porte dans le mur Nord
de cette antichambre menait au sanctuaire (J). On y trouvait la salle dans laquelle il y avait la stèle
fausse-porte de granit, construite contre la face Est
de la pyramide. Devant cette fausse porte les offrandes
quotidiennes pour le Roi étaient déposées. Ces salles du temple intérieur étaient flanquées de ce qui semblent
avoir été des magasins destinés à abriter les objets du culte. Les bas-reliefs décorant le sanctuaire montrent
Pépi II assis devant une immense table d’offrandes,
surveillant les nombreux produits de ses domaines royaux qui lui sont apportés.
Sur le mur Est, l’abattage du bétail destiné aux offrandes a été représenté.
La chaussée et le temple de la vallée
Une longue chaussée d’environ 400 m reliait le
temple funéraire (ou temple Haut)
au temple de vallée (ou temple d’accueil ou temple bas) au Sud-est de la
pyramide du Roi, dont des vestiges furent dégagés. Elle
était décorée des scènes traditionnelles dépeignant le Roi piétinant ses
ennemis. Comme dans le complexe funéraire de
Sahourê, Pépi II a
été représenté comme sphinx, ou comme un griffon. La rangée supérieure des
bas-reliefs montre aussi les traditionnels porteurs d’offrandes apportant les produits du
pays au temple. Le temple de vallée était un bâtiment où l’on pouvait
accéder par le lac, ou par le désert. Sa porte d’entrée était encadrée de
granit rouge. Derrière elle s’étendait une petite salle hypostyle avec huit
piliers rectangulaires. Certaines de ses salles furent décorées des scènes
habituelles : Du Roi détruisant ses adversaires ; du souverain accueilli par les Dieux
ou encore de scènes de chasse dans les marais.
Le complexe funéraire de Neith
Base : environ 23,50 m
Pente : 61°
hauteur : environ 21,50 m |
Trois pyramides de Reine furent mises au jour près de
celle de Pépi II :
Une au Sud, attribuée à la Reine
Ouedjebten (ou Oudjebten) et deux à son angle Nord-ouest.
La plus à l’Est près de l’entrée de la grande pyramide est attribuée à la Reine
Ipout II et l’autre à la Reine Neith.
Chacune des trois pyramides a son propre temple funéraire et sa propre pyramide satellite (ou de culte) entourés
par un mur d’enceinte. Le complexe de la Reine Neith est considéré comme le
plus vieux des trois et est celui qui est en meilleur état.
Sa
titulature
indique qu’elle était une fille de Pépi I et
une épouse de son demi-frère, Pépi II.
Sa pyramide avait une base de 23,50 m pour une pente de 61° et une hauteur
d’environ 21,50 m. Son noyau se compose de trois degrés de pierre, qui furent revêtus de calcaire de Tourah.
L’entrée se situe dans le trottoir de la cour, devant le milieu du mur Nord de la pyramide.
Elle est recouverte par une chapelle d’entrée, décorée sur ses bas-reliefs,
montrant la Reine recevant des offrandes. Par cette chapelle, comme pour
la pyramide du Roi, on accède aux
salles intérieures de la pyramide. Derrière une barrière de granit rose à
l’extrémité du couloir descendant, on accédait à la chambre funéraire, qui
est située sur l’axe vertical de la pyramide. Son plafond plat fut décoré
et il y avait des textes de pyramide sur trois de ses murs latéraux.
La Reine
Neith est la première Reine à avoir dans sa pyramide inscrit des Textes des
pyramide. À l’Est de la chambre se trouvait pour certains un petit serdab, pour
d’autres une salle pour entreposer le mobilier funéraire. La pyramide satellite
(ou de culte) se trouve dans l’angle Sud-est de la pyramide de la Reine. Dans ce secteur, entre les pyramides,
Gustave Jéquier a découvert seize modèles en bois de bateaux se trouvant dans un puits peu
profond. C’est une découverte unique.
Base : environ 23,50 m
Pente : 55°
hauteur : environ 21,50 m |
Le complexe funéraire d’Ipout II
Trois pyramides de Reine furent mises au jour près de
celle de Pépi II :
Une au Sud, attribuée à la Reine
Ouedjebten (ou Oudjebten)
et deux à son angle Nord-ouest, la plus à l’Est près de
l’entrée de la grande pyramide est attribuée à la Reine Ipout II et l’autre
à la Reine Neith.
Chacune des trois pyramides a son propre temple funéraire et sa propre pyramide
satellite (ou de culte) entourés par un mur d’enceinte. Le complexe funéraire
de la Reine Ipout II a une grande ressemblance avec celui de la Reine
Neith et a les mêmes éléments de base.
La pyramide est maintenant complètement détruite. Le sarcophage était
vraisemblablement fait de granit rose. Dans une des réserves Ouest du temple,
Gustave Jéquier a découvert le sarcophage de granit de la Reine Ânkhesenpépi IV (ou Ânkhesenmérirê ou Mériré-Ankhémes).
Sur le couvercle de basalte du sarcophage restaient des inscriptions sensationnelles ressemblant à celles de la célèbre
Pierre Palerme.
Elles contenaient une partie des annales royales de la
VIe dynastie,
avec beaucoup de nouvelles informations intéressantes, mais hélas elles sont très endommagées.
Celle liste royale est appelée aujourd’hui : Annale de la Pierre de Saqqarah Sud. (Voir à
Listes Royales).
Base : environ 23,50 m
Pente : 63° 30′
hauteur : environ 21,50 m |
Le complexe funéraire d’Ouedjebten
Trois pyramides de Reine furent mises au jour près de
celle de Pépi II :
Une au Sud, attribuée à la Reine
Ouedjebten (ou Oudjebten)
et deux à son angle Nord-ouest, la plus à l’Est près de l’entrée de la
grande pyramide est attribuée à la
Reine Ipout II et l’autre à la Reine Neith.
Chacune des trois pyramides a son propre temple funéraire et sa propre pyramide
satellite (ou de culte) entourés par un mur d’enceinte. Le complexe funéraire de la Reine
Ouedjebten a lui aussi suivi les mêmes normes que les deux autres complexes.
La pyramide fut découverte par
Gustave Jéquier dans un état si dévastée que même la structure du noyau était à peine perceptible. Il a
seulement trouvé un petit bloc de l’enveloppe sur lequel le pyramidion était posé. Les murs de
la chambre funéraire et peut-être également du couloir, ont été couverts de Textes de Pyramide.
Les décorations des bas-reliefs, à l’intérieur sur le mur de clôture du temple, nous offrent un aperçu de la
vie des Prêtres consacrés à son service funéraire.
Bibliographie générale
Pour d’autres détails sur le complexe du Roi voir les ouvrages de :
Zahi Hawass et
Vassil Dobrev :
– Trésors des pyramides, Sélection du Reader’s Digest, Octobre 2003 – En Anglais, The
Treasures of the Pyramids, White Star, Italy, Novembre 2003 – En Espagnol, Tesoros de las piramides,
Grupo Oceano, Janvier 2004 – En Allemand, Die schätze der pyramiden, Weltbild, Augsburg, 2004.
Gustave Jéquier :
– Fouilles à Saqqarah : Les pyramides des Reines Neit et Apouit,
IFAO, Le Caire, 1933.
– Le monument funéraire de Pépi II, volume 1, Le tombeau royal, Fouilles à Saqqarah,
IFAO, Le Caire, 1936.
– Le monument funéraire de Pépi II, volume 2, Le temple, Fouilles à Saqqarah,
IFAO, Le Caire, 1938.
– Le monument funéraire de Pépi II, volume 3, Les approches du temple, Fouilles à Saqqarah,
IFAO, Le Caire, 1940.
Dietrich D.Klemm et Rosemarie Klemm :
– The stones of the pyramids : provenance of the building stones of the Old Kingdom pyramids of Egypt,
De Gruyter, New York, Berlin, 2010.
Audran Labrousse :
– L’architecture des pyramides à textes, II, Saqqarah Sud,
BiEtud 131,
IFAO, Le Caire, 2000.
Audran Labrousse et Marc Albouy :
– Les pyramides des Reines : Une nouvelle nécropole à Saqqära, Hazan, Paris, 1999.
Jean-Philippe Lauer :
– Les tombes royales de Memphis. Les fouilles à Saqqara, en Allemand, Die Königsgräber von Memphis.
Grabungen in Sakkara, Lübbe, Bergisch Gladbach, 1988.
Mark Lehner :
– The complete pyramids, Solving the Ancient Mysteries, Thames & Hudson, 1997.
– Le mystère des pyramide, en Allemand, Geheimnis der Pyramiden, Orbis, München, 1999,
Rainer Stadelmann :
– Die Ägyptischen pyramiden : Vom ziegelbau zum weltwunder, Kulturgeschichte der antiken Welt Bd. 30, Verlag
Philipp von Zabern, Mainz am Rhein, 1991.
Pietro Testa :
– L’architettura nella cultura dell’Egitto faraonico : i complessi funerari a piramide dell’antico regno
dalla fine della III dinastia alla fine della VI dinastia (Huny-Pepi II) 2 Analisi descrittiva,
Aracne, Roma, 2009.
Miroslav Verner :
– Pyramidy : Tajemstvi minulosti, En Français, Les Pyramides : Secrets du passé, Academia; Vyd., 1997.
– Die Pyramiden, Rowohlt TB, Reinbek, 1997 – Décembre 1999 et 2001.
|