Quelques Rois Importants :
Narmer / Ménès    v.3050/40 – v.2995
Horus Aha    v.2995 – 2974
 

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….Retour à la Ière dynastie

 

Narmer    ou    Méni / Ménès

 

Sa titulature

        DATES  de  RÈGNE
  v.3050/40-v.2995
v.3185- 3125   J.Vercoutter
v.3150-v.3125  N.Grimal
v.3100-v.3050  I.Shaw (Ménès)
v.3080-v.3040  D.Sitek
v.3050- 3032    M. Höveler-Mueller
   3050-2890    P.A.Piccione, Peter A.Clayton
   3007-2975    J.von Beckerath  (mais Aha)
     v.3000       P.Vernus, J.Yoyotte
 
2916 ?–2890    I.Shaw (Narmer)

  • hr nar, Hr nar-mr , Hr nar-mr TA
  • ……………….
  • ………………
  • ………………
  • Mn-i

  •  
  • Ménès   (Manéthon)

 

Noms d’Horus Horus Nar
Hr nar
Horus Narmer
(L’aimé de Nar)
Hr nar-mr
Horus Narmer Taw (Tsha)
Hr nar-mr TA
 
Abydos 1
 
Noms de Naissance
(Nomen, Sa-Ra)

 
Turin 2.11
 
Méni  ou  Ménès
  
Mn-i

 


 

Sérekh d’Horus Narmer

Son origine, son nom

 
   On considère généralement qu’il est le Roi appelé Méni et Horus Narmer par les Tables royales d’Abydos et le Papyrus de Turin, d’autant plus que les deux noms sont associés sur un scellé, mais cependant d’une façon qui ne certifie pas qu’il s’agisse de la même personne, le nom de Narmer étant en tant qu’Horus et celui de Méni de façon normale. De ce fait certains égyptologues proposent que nous ayons à faire à deux Rois différents, Narmer dernier Roi de la dynastie 0 et Méni premier Roi de la Ière dynastie ?.
 
   Le nom Méni est transformé en Grec, en Ménès (ou Mênês) par Manéthon qui en fait le premier Roi de sa grande compilation en trente dynasties de l’histoire Égyptienne. Il lui compte soixante-deux ans de règne (Africanus) ou trente ans (Eusebius) et affirme qu’il est ce fondateur mythique de l’Égypte unifiée.
 

Tête de Narmer

   Ce Roi légendaire viendraient de la ville de Thinis (ou This) en Haute-Égypte et aurait pris par la force la Basse-Égypte, puis serait devenu le premier Roi sur tout le pays unifié. Il aurait fondé la Ière dynastie et créé des places fortes dans la région de Gaza. On lui attribue aussi la fondation d’une une seconde capitale, Memphis, qui se situait au point de jonction des deux pays. Avec la ville de Thinis (1ère capitale), les deux cités lui permettaient de mieux contrôler le pays afin de lui apporter une grande prospérité. Passé ces affirmations traditionnelles il reste une énorme controverse entre les spécialistes sur l’origine, le règne et la nature même de ce Roi. Tous ces exploits sont t-il l’objet d’un seul et même personnage, Narmer = Méni et Ménès ?.
  
   Il est le fils de la Reine Shesh I et son père est soit Scorpion II soit Horus ka. On a trouvé un nom Ménès sur une tablette du Roi Horus Aha, mais il s’agit là peut-être un Roi défunt honoré par son successeur. Un poisson-chat "NAR" et un ciseau "MER", compose son nom, cependant il existe plusieurs variantes ce qui rend la signification du nom elle même pas claire. Certains égyptologues traduisent Mn, associé à son Sérekh, par "le fondateur". Idée soutenue, entre autres, par Bernadette Menu, qui dans un article de juillet 2002 expose que le nom Ménès serait une sorte de titre, "Celui qui établit", porté par les deux premiers souverains de la Ière dynastie, alors que d’autres spécialistes, comme Philippe Derchain, le traduisent par "Quelqu’un".
 
   Il est aussi tout à fait possible que Narmer est changé son nom après l’unification comme le feront d’autres Rois après lui au cours de l’histoire. L’opinion de James Peter Allen est que le nom Méni soit lié au nom de la ville de Memphis, qui voudrait dire "fondée par Méni". Pour compliquer encore le sujet, quelques égyptologues comme Peter Kaplony, Hans Wolfgang Helck et Dietrich Wildung, identifient ce Roi à Horus Aha, le "deuxième" souverain de la Ière dynastie et ils proposent qu’il pourrait avoir été un fils d’un autre Narmer ?.

Ménès (Méni) en orange, comme écrit dans le papyrus de Turin

    Si l’on analyse la tradition Égyptienne, les actes de Narmer / Ménès pourraient être un amalgame d’éléments de ceux de plusieurs chefs et/ou légendes, ce qui n’aiderait pas à identifier un personnage historique unique, bien que Narmer aurait pu être l’un et Ménès finir le travail en unissant les deux royaumes. Tout ceci dit, il en ressort quand même une forte probabilité pour que Narmer et Méni/Ménès ne soient qu’un seul et unique Roi. Cette idée peut être de plus confirmée par la possibilité linguistique que Narmer Ménès sont les deux éléments sonores de "Mer Nar" que l’on aurait pu lire dans l’ordre inverse, ce qui était commun dans l’histoire Égyptienne : Narmer, Mernar, Mena, Meni.
 


 

Palette de Narmer – Musée Égyptien du Caire

Les traces de son existence

 
   Qui que fut ce Roi, il est certains qu’il a marqué son époque puisque l’on trouve son nom sur d’assez nombreux documents et objets, comme des jarres, des tessons, des étiquettes, une tête de massue aujourd’hui à l’Ashmolean Museum d’Oxford (qui est aussi attribuée à Scorpion II). Tous ces artefacts furent trouvés en Égypte bien sur, mais aussi à l’étranger, en Nubie et en Palestine. Au cours de l’été 1994, des fouilles exécutées par la Nahal Tillah, expédition dans le Sud d’Israël, ont mis au jour une céramique avec le Sérekh de Narmer.
 
   L’inscription fut trouvée sur une grande plate-forme circulaire, peut-être les fondements d’un silo de stockage. Des représentations, du Roi le montrent coiffé de la couronne de Haute et Basse-Égypte. Il est le premier à porter cette double couronne, le pschent. Ce fait se renouvellera à Memphis jusqu’à l’époque Grecque. Le document le plus connu de ce Roi est sa palette de schiste, trouvée en 1895 dans la zone du temple de la ville de Hiérakonpolis en Haute-Égypte. Elle le représentant victorieux contre un peuple que l’on n’a pas encore identifié. Elle est aujourd’hui une attraction importante du musée Égyptien du Caire.
 
   On a mis au jour dans les tombes des Rois Horus Den (2914-2867) et Horus Qa’a (2853-2828), les 5e et 8e souverains de la Ière dynastie, deux remarquables empreintes de sceaux. Le motif est une inscription d’une lignée de Rois dans un ordre successif, et toutes deux avaient le nom Narmer comme le fondateur de la Ière dynastie, suivi par Aha. (voir le dessin de celle de la tombe d’Horus Den, selon Werner Kaiser, dans l’article sur Merneith).

 

Sa famille

 
   Narmer/Ménès n’a qu’une épouse connue, mais qui n’est pas attestée par tous les spécialistes :
 
Neith-Hotep (ou Neithhotep ou Neithotep – Nj.t htp"Netith est aimable" ou Neithhotepou ou Neithhotepu ou Hetepu-Neith – Nj.t htpjw“Neith est satisfaite”), elle serait peut-être devenue Régente durant la minorité de son fils Horus Aha. Elle possédait une tombe en "façade de palais" à Nagada (ou Ombos). Ses titres étaient : Consort de celui qui est aimé des Deux Dames (sm3yt-mry-nbTi) ; La plus importante des femmes ou Première des Dames (khnty). En fonction des spécialistes, elle donne un ou deux enfants à Narmer :

Un fils, Horus Aha qui va succéder à son père.
Selon Walter Bryan Emery, une fille, Benerib (ou Beneryb) "Celle dont le cœur est doux" qui sera une des épouses d’Horus Aha.

 


 

Tête de massue au nom de Narmer – Ashmolean Museum

Sa sépulture

 
   Le Roi est enterré dans le cimetière (tombe B17-B18) d’Oumm el-Qaab à Abydos, dans une grande tombe dont les dimensions n’avaient, jusque-là, jamais été réalisées par ses prédécesseurs. Au début des années 1900, son tombeau fut excavé par le célèbre égyptologue Anglais William Matthews Flinders Petrie. En 1980, le site fut une fois de plus étudié par des égyptologues Allemands et un autre sceau représentant Narmer fut mis au jour.
 

Pour d’autres détails sur le Roi voir :
(de) Narmer   (Nefershapiland.de)
 
Voir l’article sur la palette de Narmer :

(en) Narmer Palette  (Wikipédia.en)

 
Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Günter Dreyer :
Ein Gefäß mit Ritzmarke des Narmer, MDAIK 55, 1999.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Jacques Kinnaer :
The Narmer palette, pp. 8-9, The Glyph 1/18, Septembre, 1999.
Aha or Narmer, which was menes ?, pp : 74-8, A Modern Journal Of Ancient Egypt 12/3, 2001.
Béatrix Midant-Reynes, Stan Hendrickx et J.Rowland :
Egypt at its origins 2: Proceedings of theinternational conference origin of the State, Predynastic and early dynastic Egypt, Toulouse, OLA, Peeters,  2008.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Alan Richard Schulman :
Narmer and the unification : A revisionist view, pp : 79-105, BES, New York, 1991-1992.
Edwin C.M.Van Den Brink, Thomas E.Levy, Yuval Goren et David Alon :
New light on king Narmer and the protodynastic egyptian presence in Canaan, pp : 26-25, Biblical archaeologis 58, N°1, Cambridge, Mars 1995.
Dietrich Wildung :
Ägypten vor den Pyramiden, Münchner Ausgrabungen in Ägypten, Ausstellungskatalog, Philipp von Zabern, Mainz, 1981.
Toby Alexander Howard Wilkinson :
Early dynastic Egypt, New York : Routledge, London, Mars 1999 et Juin 2001.

 

 

Horus Aha

  

Sa titulature
Vase au nom de Aha –
Musée Kestner – Hanovre
 
     DATES  de  RÈGNE
    v.2995-2974
3125-3100   N.Grimal
3050-3049   I.Shaw
3040-3020   D.Sitek
3032-3000   M.Höveler-Mueller
et   2975-2974  Horus Atoti
3007-2975   J.von Beckerath
et   2975-2974  Horus Atoti
3000-2980   R.Krauss
v.3000- ?    T.Schneider
2972-2939   J.Malek
2955-2925   T.Schneider, A.Eggebrecht
  • Hr aHA
  • ……………….
  • ……………….
  • ……………….
  • tti , it (i)
     
  • Athôthis   (Manéthon)
Nom d’Horus Horus Aha
(Le faucon de combat,
Le combattant)

Hr aHA
 
Abydos 2
 
Noms de Naissance
(Nomen, Sa-Ra)

 
Turin 2.12

 
Teti
tti
Iti  ou  Iteti
(le souverain)
it (i)

 


 

Statuette d’Horus Aha

Son origine, son nom

 

   Horus Aha est un Roi de la Ière dynastie. Il est appelé par Manéthon, Athôthis, qui lui compte 57 ans (Africanus), ou 27 ans de règne (Eusebius). L’identification de Aha avec l’Athôthis de Manéthon est fondée sur la tentative d’identification de Narmer avec Ménès. Aha arrive au pouvoir à l’âge d’environ quarante ans. Il est originaire de Thinis (ou This) aujourd’hui peut-être El-Birbeh, à 20 kilomètres au Nord d’Abydos. Il est sûrement le fils de Narmer et de la Reine Neith-Hotep, mais pour certains égyptologues, dont Peter Kaplony, Hans Wolfgang Helck, Dietrich Wildung, il serait Narmer lui-même.
 
   Il faut noter encore la version de John von Beckerath et Michael Höveler-Mueller qui proposent ce Roi Horus Aha comme premier monarque de cette dynastie, mais avec comme deuxième nom Ménès et ils placent comme deuxième souverains un Roi qu’ils nomment Atoti, auquel ils donnent comme date de règne, 2975-2974.


 

Sérekh d’Horus Aha

 
   Si Aha = Narmer ou Némès, alors il y a eu le règne d’un autre Roi au début de la dynastie, qui est peut-être la Reine Neith-Hotep, comme le proposent les égyptologues Werner Kaiser et Günter Dreyer. Comme la Reine Merneith plus tard, Neith-Hotep pourrait également avoir eu un règne indépendant ainsi que semble l’indiquer un sceau retrouvé dans la tombe d’Aha où son propre Sérekh apparaît, alors que normalement ceux-ci étaient réservés aux seuls dirigeants de sexe masculin. Kaiser et Dreyer ont exprimé également la supposition que le "Roi" Neith-Hotep serait le Téti de la liste d’Abydos, dont le nom est traditionnellement considéré comme le successeur direct de Narmer/Ménès.
 
   Les égyptologues suggèrent que la Reine aurait été Régente pour le Roi Horus Djer mineure et donc trop jeune pour le trône. Cette hypothèse serait soutenue par l’entrée du nom "Teti" dans le papyrus de Turin où il y figure un règne de seulement que 1 an et 45 jours. On rejoint là le Atoti proposé par Beckerath et Höveler-Mueller, qui d’après eux aurait succédé à Aha. Cette thèse n’est pas universellement acceptée.

 


 

Fragment de vase en cristal avec
le Sérekh d’Horus Aha – Musée Petrie

Son règne

 
   Horus Aha est bien connu par de nombreux objets découverts à Abydos et Saqqarah. Il semble avoir été un dirigeant actif qui mit en avant le culte du Dieu Ptah de Memphis, la nouvelle capitale. Il réforme le système fiscal en organisant des prélèvements d’impôts. Des inscriptions sur une tablette d’ivoire d’Abydos nous indiquent qu’il mène une campagne militaire en Nubie et consolide les possessions de l’Égypte en Palestine et en Libye par plusieurs expéditions. Sur la base de céramiques et de tablettes en ivoire datant du début de cette dynastie on pense que c’est Horus Aha qui construit au comptoir commercial d’En-Besor, au Sud-est de Gaza dans le Sud-ouest d’Israël, un bastion dont les ruines sont encore visibles aujourd’hui. À Saïs, dans le Delta, il fait ériger un temple consacré à la Déesse Neith. Sous son règne c’est le début de l’extension de l’écriture et l’élaboration d’un calendrier.
 
   Horus Aha meurt à 62 ans, une légende veut qu’il fut tué par un hippopotame à la chasse. Parmi les objets mis au jour relatifs au Roi, il y a une étiquette en bois représentant un sacrifice humain qui amène beaucoup de questions de la part des spécialistes. On y voit un poignard planté dans la poitrine d’un homme barbu qui a les mains liées derrière le dos. Un bol est tenu pour recueillir le sang de la victime. Une scène similaire aurait été trouvée sur un fragment d’un label en l’ivoire du Roi Horus Djer à Abydos.

 

Fragment de faïence avec le nom
d’Horus Aha – British Museum

Sa sépulture

 
   Horus Aha se fait enterrer dans son tombeau avec son épouse et un groupe de lions, dans le cimetière d’ Oumm el-Qaab à Abydos (Tombe à trois chambres B10-B15 et B19). Son tombeau marque un grand changement dans les complexes funéraires d’Abydos. Il possède trois chambres avec des murs très épais, bien alignés qui ont été recouvert avec du bois, et un toit aux poutres apparentes, cette coutume sera reprise par tous ces successeurs. 34 tombes mineures sont disposées autour du Roi. On ne sait pas si leurs occupants ont été sacrifiés ou enterrés après leur mort naturelle. Cela indique dans tous les cas qu’Aha était reconnu comme un être suprême avec une puissance divine.
 
   La première chambre semble avoir été le lieu de sépulture du Roi. On y a trouvé un texte écrit au sujet d’une cargaison de marchandises dans le Delta avec l’offre des biens à un temple, le tout sculpté sur une toute petite étiquette de bois. La seconde chambre est censée appartenir à sa Reine nommée Benerib. Son nom a été trouvé sur des objets funéraires secondaires, appartenant probablement à ses serviteurs. Cela signifie que le complexe fut étendu au fil du temps et les fouilles des années 1990 confirment que de nombreuses tombes royales à Abydos ont été modifiées à plusieurs reprises.
 
   Environ trois kilomètres au Nord-ouest d’Ombos (ou Nagada), à la lisière du désert occidental se trouve l’un des premiers tombeau dynastique découvert en 1897. On a retrouvé dans cette tombe des tablettes en ivoire, des vases d’argile et des fragments portant le nom du Roi et de sa mère, Neith-Hotep. La tombe appartenait probablement à un administrateur local de la Ière dynastie. De l’époque du règne d’Horus Aha on été aussi mis au jour, deux grands complexes funéraires à Ombos (ou Nagada) et Saqqarah. Le tombeau de Nagada était probablement destiné au Roi et à son épouse et mesure 53 m x 26 m. La tombe de Saqqarah (S3357), où on a longtemps pensé que le Roi fut enterré, mesure 41,60 m x 15,55 m sur 5 m de hauteur.

 

Ses épouses et enfants

 
   Horus Aha eut deux ou trois épouses qui lui sont attestées en fonction des spécialistes, les sources encore aujourd’hui sont assez   incertaines et très discutées :
 
• Benerib (ou Beneryb – Bnr jb"Celle dont le cœur est doux"), qui serait sa sœur selon certains spécialistes, dont Walter Bryan Emery. On a retrouvé la trace de cette Reine à Abydos, sur des étiquettes en ivoire et des fragments de sceaux trouvés dans la tombe d’Aha. Un fragment d’une boîte en ivoire avec les noms d’Horus Aha et Benerib a également été mis au jour à Abydos. Il est aujourd’hui au Museum of Fine Arts de Boston. Son nom fait l’objet d’une controverse, il est aussi lu : Ima-ib ou Imaib. Peter Kaplony lit le nom : Ima (t)-ib. Son incertitude familial vient du fait qu’aucune titulature n’accompagne son nom. Par conséquent, il est nécessaire de préciser que cette femme n’était peut-être pas une fille de Narmer et Neith-Hotep, ni même une épouse d’Aha, mais pourrait aussi bien être une fille de ce dernier. Benerib fut enterrée à Oumm el-Qaab dans la tombe B14. On ne connaît pas d’enfant de cette union.
 
• Khenthepou (ou Khenthap ou Khenedhapi – £nt-Hp“Musicienne de Hâpy”) dont on ne sait pas grand chose. Aucune trace archéologique ou impressions sur des sceaux dans des tombeaux de la Ière dynastie ne mentionne son nom. Elle apparait seulement sur les annales royales du Caire de l’Ancien Empire où elle est mentionnée en tant que mère d’Horus Djer. En outre, l’inscription n’enregistre pas de ses titres. Elle n’est donc donnée que par quelques spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, comme épouse d’Horus Aha. Silke Roth pense elle que cette Reine fut plutôt une femme du Roi Téti, un souverain non identifié mentionné dans la tablette de Saqqarah et dans le canon royal de Turin et décrit comme ayant gouverné seulement 1 an et 45 jours. Le nom de Khenthepou signifie "Musicienne d’Hâpy", il peut faire supposer qu’elle eut à une époque de sa vie un rôle sectaire et religieux. Elle donne un enfant à Horus Aha :
   Horus Djer qui succède à son père.
 
• Certains spécialistes attribuent à Horus Aha une autre épouse, une Princesse au nom de Neith-Hotep (Il y a là peut-être confusion avec sa mère ?).
 
   On lui attribue également quatre ou cinq autres enfants dont nous ne connaissons pas les mères :
  Trois ou quatre fils :

Rekhyt (ou Réchit – rhjt),
Heti (ou Het – HTj),
Saiset (SAjst),
peut-être un quatrième au nom d’Imaib, dont le nom apparait dans les tombes d’Ombos (ou Nagada), Saqqarah et Oumm el-Qaab.

  Une fille :

Seshemetka (ou Seschemetka – ¤Sm.t k3“Celle qui dirige le Ka” ou "Le Ka la guide" ?) qui aurait été une des épouses de son demi-frère Horus Djer, mais elle est aussi donnée comme épouse d’Horus Den ?.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Joachim Boessneck :
Besprechung der tierknochenfunde aus dem grabkomplex des Horus-Aha in Umm el-Qaab bei Abydos, M.L. Leindorf, Marburg, 1991.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et 15 Février 2010.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997, LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Jacques Kinnaer
Aha or Narmer, which was menes ?, pp : 74-8, A Modern Journal Of Ancient Egypt 12/3, 2001.
Béatrix Midant-Reynes, Stan Hendrickx et J.Rowland :
Egypt at its origins 2: Proceedings of theinternational conference origin of the State, Predynastic and early dynastic Egypt, Toulouse, OLA, Peeters,  2008.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, pp : 108-113, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984. – MÄS 49, Philipp von Zabern, Mainz, 1999.
– Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz,Janvier 1997.
Dietrich Wildung :
Ägypten vor den Pyramiden, Münchner Ausgrabungen in Ägypten, Ausstellungskatalog, Philipp von Zabern, Mainz, 1981.
Toby Alexander Howard Wilkinson:
Early dynastic Egypt, New York : Routledge, London, Mars 1999 et Juin 2001.

 

….Retour à la Ière dynastie

 

 

 
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