Les  villes  Nabatéennes
Bosra   et   Hégra
 

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  Pour plus de détails voir aussi :  Les Nabatéens, l’histoire Les Nabatéens, la civilisation Pétra

 

 
Sommaire

 

      Bosra
Localisation et divers
L’histoire
Bibliographie

 

     Hégra
Localisation et divers
L’histoire
Le site archéologique
Bibliographie

 

 

 

Bosra

 

Localisation  et divers

 
   Bosra (ou Bostra ou Busrana ou Bozrah ou Bozra ou Eski Busra Sam ou Nova Trajana Bosra ou Nea Traiane Bostra ou Burā ou Burā aš-Šām, en Hébreu : בוסרה, en arabe : بصرى ou بصرى الشام) fut une ville du Sud de la Syrie. Il s’agit d’un site archéologique majeur qui a été déclaré site du patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville était située sur un plateau basaltique à environ 140 km. de Damas, entre Tafilah et Chôbak, en plein centre de la région fertile du Hauran dont elle fut la capitale.


 

Le théâtre Romain de Bosra

 
   Bosra bénéficia d’une situation géographique enviable car au débouché des caravanes venant d’Arabie. De ce fait la cité fut très prospère et joua un important rôle commercial. Bosra entra dans l’histoire à l’époque Hellénistique. En 106 ap.J.C, elle fut intégrée à la province Romaine d’Arabie (Provencia Arabia), qui s’étendait du Hauran jusqu’à la mer Rouge. Elle en devint la capitale et Trajan la renomma Nea Traiane Bostra "Nouvelle Bostra de Trajan et Pétra reçut le titre honorifique de métropole (Métropolis).
 
  Ses roches noires, employées dans la construction depuis des siècles, confèrent à la région entière beaucoup d’originalité. De plus, la dureté du basalte a permis aux monuments de résister à l’usure. La ville a donc assez bien conservé, enserrés dans ses épaisses murailles : Un magnifique théâtre Romain du IIe siècle, des ruines d’église Chrétiennes et plus tardives plusieurs mosquées.
 

L’histoire…….

 
   Bosra fut mentionnée pour la première fois dans des archives Égyptiennes, dans les documents des Pharaons Thoutmôsis III (1479-1425) et Amenhotep IV (ou Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338) où elle apparaît sous le nom de Busrana. Cependant elle resta très longtemps une cité sans grande importance, ni économique, ni politique, puisqu’elle ne se développa vraiment qu’à partir du IIe siècle av.J.C. lorsque la dynastie Nabatéenne s’empara de la région.
 

 

Autre vue du théâtre

   Ce fut sous les Rois Arétas III Philhellène (85-62) et Arétas IV Philopatris (9 av.J.C-40 ap.J.C), qu’elle tomba sous leur coupe. Les Nabatéens en firent la capitale régionale de la Nabatène, titre qui lui sera accordé officiellement au Ier siècle ap.J.C. sous Rabbel II Sôter (70-106). Après la mort de Rabbel II Sôter, le 21 Mars 106, l’Empereur Romain Trajan (98-117) donna l’ordre au Gouverneur de Syrie Aulus Cornelius Palma Frontonianus de prendre possession de la région. Confronté pratiquement à aucune résistance, apparemment pas de combat, il conquit le royaume Nabatéen.
 
   Le 22 Mars 106, il fut intégré, ainsi que Bosra, à la nouvelle province Romaine d’Arabie (Provencia Arabia), qui s’étendait du Hauran jusqu’à la mer Rouge. Bosra devint la capitale provinciale et Trajan la renomma Nea Traiane Bosra (ou Nova Trajana Bosra) "Nouvelle Bostra de Trajan et Pétra reçut le titre honorifique de métropole (Métropolis). De cette époque paraît dater la voie Romaine reliant Pétra à Jerash (ou Gérase ou Gerasa, en Jordanie).
 


 

Ruines Romaines au Nord de la citadelle

   Sous domination Romaine la ville prospéra et devint une grande métropole, car elle se situait à la jonction de plusieurs routes commerciales sur le principal axe de communication, la Via Nova Trajana, la voie Romaine à la mer Rouge. De plus, 5.000 légionnaires s’y installèrent et la cité fut la résidence définitive de la garnison Legio III Cyrénaïqua. Véritable cité Romaine, elle bénéficia de toutes les installations communes aux cités de l’Empire. Elle fut bien sur considérablement agrandie et embellie d’édifices publics organisés autour d’un Cardo et d’un Decumanus.
 
   À cette même époque fut aussi édifié un grand théâtre, un des plus vastes de l’Orient Romain, où 17.000 personnes pouvaient s’installer assises pour assister aux spectacles, demeuré presque intact jusqu’à nos jours. Le Christianisme pénétra à Bosra vers le début du IIIe siècle, elle faisait alors partie de l’Empire Byzantin.
 


 

Arche Nabatéen

   L’Empereur Dioclétien (284-305) y encouragea, comme sur tout son territoire, la diffusion du Christianisme en construisant de nombreuses églises ainsi qu’une cathédrale dédiée aux Saints : Serge, Bacchus et Léonce. Les deux conciles de l’Arabie en 246 et 247 se tinrent à Bostra. Très convoitée, Bosra fut conquise par les Perses Sassanides, au début VIIe siècle et enfin prise par les forces du califat Rashidun, sous les ordres de Khalid ibn Walid, dans la bataille de Bosra en 634. Pour la tradition musulmane, ce fut à Bosra que le Moine Chrétien Nestorien Bahira reconnut cet enfant "Muhammad" (Mahomet) de dix ans qui accompagnait son oncle "Abou Talib", comme étant le prophète attendu.


 

Monastère de Bahia à Bosra

 
   Après la conquête musulmane de 632, la région devint le champ de batailles des musulmans et des Byzantins qui se disputèrent le contrôle de la Syrie. Aujourd’hui, Bosra est un important site archéologique, contenant des vestiges Nabatéens, Romains, Byzantins et musulmans. La ville dispose de ce que les archéologues pensent être le théâtre Romain le mieux conservé au monde. Chaque année, il accueille un festival national de musique. Lorsque Bosra est tombée aux mains des arabes en 635 ces deniers étant loin d’être intéressés par l’art, transformèrent le théâtre en forteresse. Parmi les personnages de l’antiquité qui on marqué la cité on note :
• Titus de Bosra, théologien Catholique et Évêque, IVe siècle ap.J.C.
• Saint Antipater de Bosra, Prélat Grec qui fut un l’un des principaux critiques du philosophe néoplatonicien Origène, Ve siècle ap.J.C.
• Bahira, Moine Chrétien Nestorien Assyrien qui prédit à l’adolescent "Muhammad" (Mahomet) sa future carrière prophétique, fin VIe et début VIIe siècle.
• Ibn Kathir (ou Imâd ad-Dîn abû al-Fidâ’ ou Ismâîl ben Umar ben Kathîr) juriste et traditionaliste arabe musulman, 1301-1373.

 

Ruines Romaines Place du marché Le Cardo Porte Nabatéenne Vue du site

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville voir les ouvrages de :
 
Frank Braemer :
Le rempart de Bosra au IIe millénaire avant notre ère, pp : 65-74, Syria 79, 2002.
Jacqueline Dentzer-Feydy :
Bosra aux portes de l’arabie, Institut Français du Proche-Orient, Beyrouth, 2007.
Helge Finsen et Analecta Romana :
Le levé du théâtre Romain à Bosra, Syrie, Munksgaard, København, 1972.
Michael Meinecke, Flemming Aalund et Lorenz Korn :
Bosra, M.Leidorf, Rahden, 2005.
Khalīl Miqdād : (ou Khalil Mukdad)
Le théâtre antique de Bosra, Syrie, Ekrema, Damas, 2001.
Pauline Piraud-Fournet :
Le “Palais de Trajan” à Bosra. Présentation et hypothèses d’identification, pp : 5-40 Syria 80, 2003.
Émilie E.Ouéchek et Sulaiman A.Mougdad : (ou Sulaymān ‘Abd Allāh Al-Muqdād)
Bosra : Guide historique et archéologique, direction générale des antiquités et des musées de la république arabe Syrienne, Damas, 1974.
Ricerche Siriane :
Bosra, Fratelli Lega, Faenza, 1975.

 

 

Hégra

 


 

Vue des tombeaux d’Hégra

   Hégra (ou Al-Hijr) est identifiée aujourd’hui au site de Madâin Sâlih (ou Madain Saleh ou Madâ’in Saleh, en arabe : مدائن صالح). Il est situé au Nord-ouest de l’Arabie Saoudite, à 400 km de Médine, au Nord de l’oasis d’Al-`Ula (20 km.), et au carrefour entre la péninsule Arabique, la Syrie, la Jordanie et la Mésopotamie. Le site constitue le plus méridionale et la plus grande colonie du royaume Nabatéen après Petra, sa capitale. L’oasis était située sur route commerciale caravanière Nabatéenne reliant Pétra au Hedjaz. Comme à Pétra, les Nabatéens y ont construit, au premier siècle av.J.C des tombeaux rupestres sculptés dans la roche, Hégra en compte 138 monumentaux avec leur façades ornementée minutieusement. Les tombes rupestres sont également mentionnées dans le Coran.
 
   On pense qu’Hégra était une ville à caractère caravanier et militaire, son apogée se situant autour du Ier siècle de notre ère. Des traces Lihyanites (Royaume de Lihyan ou Lihyân), l’ancienne ville de Dadan (ou Dedan ou Dedân) dans l’actuelle oasis d’Al-‘Ula, et Romaines montrent une occupation de leurs parts avant et après le règne des Nabatéens. Le Coran met le peuplement de la région par les Thamūd (ou Thamoud, ancien peuple arabe) après Noé, mais avant Moïse.
 
   Selon les textes islamiques, les Thamūd, qui taillèrent leur maison dans les montagnes, furent punis par Allah pour leur pratique de l’adoration des idoles et furent frappés par un tremblement de terre et la foudre. Ainsi, le site gagna une réputation de lieu maudit, une image que le gouvernement actuel tente de surmonter du fait qu’il cherche à développer Madâin Sâlih pour son tourisme.
 
   La longue histoire de la ville et la multitude de cultures qui occupèrent le site lui ont donné plusieurs noms. Le plus ancien semble être Hégra. Le nom actuel signifie “villes de Sâlih“, en référence au Prophète Coranique Sâlih (ou Saleh). Le nom de Al-Hijr (En arabe : الحجر endroit rocheux“), a également été utilisé pour faire allusion à sa topographie.
 


 

Autre vue des tombeaux d’Hégra

L’histoire…….

 
   On sait aujourd’hui que le site d’Hégra fut longtemps sous la domination du royaume arabe de Lihyan (ou Lihyân, en arabe : لحيان), l’ancienne ville de Dadan (ou Dedan ou Dedân) dans l’actuelle oasis d’Al-‘Ula. Ce fait est connu grâce à des anciennes inscriptions arabes datant de cette époque, du VI au IVe siècle av.J.C. De ce fait le terme Dadanite est utilisé pour la phase la plus ancienne de l’histoire de ce royaume. Selon Dan Gibson, les Lihyanites devinrent plus tard les alliés des Nabatéens. En fait, encore aujourd’hui, on connaît peu ce royaume. Les généalogies arabes considèrent les Lihyanites descendant d’Ismaël.
 
   Carrefour commercial caravanier, Hégra se spécialisa dans le commerce de la myrrhe, qui était l’un des articles de luxe qui passait par le territoire Nabatéen pour être négociée ailleurs. Au cours du Ier siècle de notre ère, la ville devint une colonies Nabatéenne. Elle fut rattachée à ce royaume sous le règne de son Roi Arétas IV Philopatris (ou Harthah ou Haritha ou Harétat ou Harithath, en arabe : حارثة "Ami de son peuple", 9 av.J.C à 40 ap.J.C), qui en fit la deuxième capitale du royaume, après Petra, dans le Nord.
 
   Le site jouit alors d’une énorme urbanisation le transformant en une grande cité. La ville prospéra également grâce au commerce de l’encens et des épices. Située sur l’itinéraire caravanier qui la reliait à la mer Rouge, elle fut le principal relais sur cette route Nord-sud. On retrouve dans la cité les caractéristiques de l’architecture des Nabatéens avec leurs maisons et tombeaux taillés dans la roche. Il faut dire que la géologie du lieu fournit le moyen parfait pour la sculpture monumentale de ses établissements. Les Nabatéens développèrent également l’agriculture dans l’oasis. Pour cela, ils créèrent des puits et des réservoirs d’eau de pluie dans la roche. Ils construisirent des lieux de culte dans les affleurements de grès. Des structures similaires sont présentes dans leurs autres colonies, allant du Sud de la Syrie au Nord, en passant au Sud par le Néguev et la zone immédiate du Hedjaz.
 


 

Le Qasr al Farid, dans le site
archéologique Madâin Sâlih

   En 106 ap.J.C, le royaume Nabatéen fut annexé par l’Empire Romain. Le Hedjaz, qui englobait Hégra, devint une partie de la province d’Arabie cette même année. Une épigraphe Romaine monumentale datant de 175-177 ap.J.C a été découverte récemment dans la cité. L’itinéraire commercial des caravanes fut décalé de l’axe Nord-sud par voie terrestre sur la péninsule arabique, par la voie maritime, à travers la mer Rouge et Hégra perdit de ce fait ses principaux revenus. Sans ressource la ville régressa rapidement conduisant à son abandon.
 
   Soutenu sur la base des études archéologiques, par l’absence de développements ultérieurs, les experts ont émis l’hypothèse que le site avait perdu toutes ses fonctions urbaines à compter de la fin de l’antiquité (principalement en raison de la désertification). Récemment Il a été découvert que les légions Romaines de l’Empereur Trajan (98-117) occupèrent la région montagneuse du Nord de la ville. L’histoire d’Hégra du déclin de l’Empire Romain jusqu’à l’émergence de l’Islam demeure inconnue.

 

Le  site  archéologique

 
   Le site archéologique d’Hégra est situé sur ​​une plaine, au pied d’un plateau basaltique, qui forme la partie Sud-est des montagnes du Hedjaz. Il couvre une surface d’environ 500 hectares (13 km²) de désert. Les parties Ouest et Nord-ouest contiennent une nappe d’eau qui peut atteindre à une profondeur de 20 m. Appelé site archéologique d’Al-Hijr par l’UNESCO, en 2008, ce fut le premier site du pays à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Les premiers voyageurs Européens à avoir vu et documenté Hégra sont Antonin Jaussen et Raphaël Savignac, Frères Dominicains et archéologues basés à Jérusalem, qui défrichèrent et explorèrent la ville de 1907 à 1910.
 
   Ils datèrent les inscriptions sur les tombes du Ier siècle. Les plus raffinées étant celles sous le règne du Roi Nabatéen Arétas IV Philopatris (ou Harthah ou Haritha ou Harétat ou Harithath, en arabe : حارثة "Ami de son peuple", 9 av.J.C à 40 ap.J.C). Depuis 2001, les fouilles ont permis de trouver de petits monuments inédits. Les chercheurs ont essayé de comprendre les pratiques cultuelles des anciens Nabatéens. Le site a fait l’objet de recherches effectuées par une mission archéologique Française, dirigée par Laïla Nehmé, membre du CNRS. Le programme de fouilles a continué jusqu’en Janvier 2008.


 

Autre vue des tombeaux d’Hégra
Photo avant retouches : wikipedia.org


   Il fut mis au jour un sanctuaire rupestre, le Qasr Al-Ajuz au Sud-ouest de Jabal Ithlib (al-Hijr). Il se compose d’une salle creusée dans une colline garnie de niches à bétyles. Au sommet ont y a découvert des vestiges inédits. Creusées sur la surface rocheuse ont été dégagées également 11 niches horizontales, qui devaient être des autels. À cet endroit, se trouvent également des fosses peu profondes, des cupules et des petits canaux, certainement des places de sacrifices. D’après les spécialistes, l’ensemble formait une voie processionnelle où des groupes d’adorateurs se réunissaient. Les chercheurs ont conclu que l’intérieur était un haram, à accès restreint, et, à la différence de Pétra, ce sanctuaire était un centre cultuel, espace limité et partagé pour des divinités différentes.
 
   Comme Pétra, Hégra était une grande ville pour l’époque, possédant des places, des rues et un important réseau d’irrigation pour les terres agricoles des alentours, ainsi que des aqueducs et des puits amenant de l’eau en ville. Elle servit sûrement aussi de poste militaire, étant à 20 km. au Nord du royaume de Lihyan (ou Lihyân, des Lihyanites), l’ancienne ville de Dadan (ou Dedan ou Dedân) dans l’actuelle oasis d’Al-‘Ula, à environ 150 km. au Sud-ouest de Tayma dans la province de Médine.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville voir les ouvrages de :
 
Abdul Rahman Ansary et usayn Abu Al-assān :
The civilization of two cities : Al-ʻUlā & Madāʼin Sāli, Dar Al-Qawafil, Riyad, 2001.
Mohammed Babelli :
Mada’in Saleh, Desert Publisher, Riyad, 2003-2005-2006-2009 – M. Babelli, Riyad, 2007.
Dan Gibson :
Qur’anic geography: A survey and evaluation of the geographical references in the Qur’an with suggested solutions for various problems and issues, Independent Scholars Press, Canada, 2011.
Ole Kristian Grimnes :
Kampen om Hegra 1940, Forsvarets Pressetjeneste, Oslo, 1980.
John F.Healey :
The Nabataean tomb inscriptions of Mada’in Salih, Journal of Semitic Studies Supplement 1, Oxford, 1993.
Antonin Jaussen et Raphaèl Savignac :
Mission archéologique en Arabie (Mars-Mai 1907). II2, El-Ela, d’Hégra à Teima, Harrah de Tobouk, Supplément Coutumes de Fuquara, E.Leroux, Paris, 1914.
Rolf Mowinckel :
En pergamentkalender fra Hegra, Trondhjem Brun in Komm, 1928
Laïla Nehmé :
Explorations récentes et nouvelles pistes de recherche dans l’ancienne Hégra des Nabatéens, moderne al-Hijr/Madāʾin Sālih (Arabie du nord-ouest), pp : 631–682, Comptes rendus des séances Académie des inscriptions et belles-lettres, 2004.
Sigurd Magnar Røvik :
Hegra 1940-45, slik sivile og militære så det, Sigurd Magnar Røvik, Stjørdal, 2010.
Andreas Schmidt-Colinet :
Neue forschungen in der nabatäischen nekropole von Hegra in Saudi-Arabien, pp : 38–40, Nürnberger Blätter zur Archäologie 3, 1986–1988.
Humberto Silveira, Jane Taylor, Christopher Tuttle et Laïla Nehmé :
Hegra, King Abdulaziz Public Library, Riyad, 2013.
David W.Tschanz :
The Nabataeans : A brief history of Petra and Madain Saleh, Al Amer, Amman, 1998 – Medina Publishing, Surbiton, Surrey, 2012.

 

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