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Quelques  Divinités

 du Panthéon

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     AMMOUT

 

 

   Déesse dévoreuse des morts et plus particulièrement du cœur des défunts. Autres noms: Ahemait, Amam, Ammemet, Ammit, Ammut. Elle est représentée avec un corps d’hippopotame, une tête de crocodile et des pattes avant de lion. Après le règne d’Akénaton elle figure sur presque toutes les scènes peintes représentant le jugement du mort par le tribunal d’Osiris.

 

   On la trouve aux côtés de Thot et d’Osiris, dans la salle de ce jugement des deux vérités. Lors de la cérémonie de la pesée du cœur. Le cœur du défunt était déposé sur une balance dont le contre-poids était la plume de la vérité (Maât). Si le cœur du défunt était plus lourd que la plume de Maât, le mort n’était pas accepté à vivre dans l’au-delà. Son cœur était alors jeté à Ammout en pâture et Aucun coupable ne pouvait échapper à son sort. Son rôle était donc de purifier le monde divin en éliminant les humains jugés indignes de continuer à vivre dans l’au-delà.

 

 

 

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Amon – Musée du Louvre

       AMON    ou    AMON – RÊ

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  Il est lié au Dieu soleil Rê et est l’une des principales divinités du panthéon Égyptien. Son nom Imen (le Caché), se traduit par l’impossibilité de connaître son véritable aspect, son essence. Il se représente donc sous de nombreuses formes. Il est Imen achâ renou, (Amon aux noms multiples). Les attributs d’Amon sont : Le disque (Image du soleil), les cornes et le fléau. Il est associé à l’oie qui pondit l’œuf d’où sortit la vie, mais il est surtout représenté ou avec une tête de bélier, ou sous forme humaine, portant des cornes de bélier. Il est l’époux de Mout et le père du Dieu Khonsou avec lesquels il forme une triade.

 

   Au début Amon était le Dieu local des tribus de Thèbes. Lorsque les Princes de la ville s’emparèrent du pouvoir, sous le Nouvel Empire, Amon, progressivement, supplante comme Dieu dynastique et est alors assimilé au Dieu solaire sous le nom d’Amon-Rê. Il devient ainsi le Roi des Dieux du panthéon. Il apparaît aussi en tant que Dieu de la fécondité. Il est dans ce cas représenté sous la forme ithyphallique de Min, qui porte la couronne d’Amon, avec un bras levé qui tient le fléau. Sous cette forme il prend le nom d’Amon-Min.

   Amon-Min

   Le plus grand temple d’Amon était celui de Karnak. À la fin de la XXe dynastie, la puissance du clergé d’Amon est tellement importante que le temple de Karnak forme un véritable État dans l’État. Lors de la XXIe dynastie le pouvoir royal va s’affaiblir, à l’instigation du Grand Prêtre Hérihor. Le clergé d’Amon va alors prendre tout le contrôle de la Haute Égypte. Cette période est appelée : Renouvellement des naissances. Mais, en 664 Av.J.C, les Assyriens qui avaient envahit l’Égypte, détruisent Thèbes. A partir de cette époque le culte d’Amon va perdre de son importance et commencer son déclin au profit du Dieu Osiris.

 

   Sous Thoutmôsis III (1479-1425), le culte d’Amon était sorti des frontières de l’Égypte et s’était implanté au Gebel Barkal (IVe cataracte du Nil) où il fut vénéré par les populations locales sous le nom d’Amon de Napata. Sous les Ptolémées, Amon sera assimilé à Zeus. Dans son sanctuaire de l’oasis de Siwa, Alexandre le Grand (336-323) se fera proclamer fils d’Amon-Zeus.

 

 

 

 

Amon-Rê et la Déesse Mout Ramesseum, XIXe dynastie

 

 

 

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AMSET    ou     IMSETI

  Divinité protectrice du foie des morts. Elle est représentée sous la forme d’un homme momifié. Son lieu de culte est associé à la ville de Bouto, dans le Delta du Nil. Il est l’un des quatre génies funéraires anthropomorphes, appelés "Les fils d’Horus". Ils avaient pour mission de garder les viscères du corps du défunt.     

   À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes sont modelés à l’image des Divinités qui les protègent. Le vase canope qui renferme le foie protégé par Amset, à un couvercle qui représente une tête humaine. Pour que le pouvoir s’accomplisse et qu’il protège les organes momifiés, ce Génie doit être associé à une Déesse et à un point cardinal. Pour Amset c’est le Sud et la Déesse Isis.

 

 

 

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                Anubis

  Tombe de

Toutânkhamon

  ANUBIS   

Statuette  (15 cm)

Musée du Louvre

Anubis – Tombe d’Horemheb XVIIIe dynastie

  Dieu des morts, protecteur des embaumeurs et Seigneur des nécropoles, exerçant les fonctions de souverain des défunts. Anubis, est le nom Grec de l’Égyptien Inpou ou Anepou. Son nom veut dire "chacal" ou un "chien noir", d’où sa représentation souvent couchée sur une maquette de chapelle funéraire ou sur un naos, avec un bandeau rouge autour du cou et un fouet entre les pattes postérieures.

 

   Il est aussi, quelques fois, représenté sous une apparence humaine, avec une tête de chien aux oreilles pointues et à la queue tombante, tenant dans une main la croix Ankh et dans l’autre le sceptre.

 

   Les chiens sauvages et les chacals peuplaient les terres près des nécropoles. Ils venaient y creuser les abords des tombes et déterrer les cadavres. Pour se protéger de ces pilleurs les Égyptiens les auraient divinisés et leur auraient donné la fonction de gardiens des ces nécropoles, s’attirant ainsi leurs bonnes grâces.

   Son ascendance n’est pas bien déterminée. Il a pour mère Bastet ou Nephthys et pour père Osiris et quelques fois . La légende raconte qu’il serait l’enfant d’un amour incestueux entre Osiris et sa sœur Nephthys. Craignant la colère du grand Dieu Seth, Nephthys cacha l’enfant dans les marais. La Déesse Isis découvrit l’infidélité de son époux Osiris et partit à la recherche du nourrisson.            Elle le trouva dans les marais, l’éleva comme son fils et en fit son protecteur.    

   En sa qualité de Dieu des morts et de l’outre-tombe il préside aux cérémonies funéraires et protège le défunt. Il lui assure : Nourriture et sépulture descente. Anubis, de ce fait, a différentes fonctions qui sont toutes soulignées dans ses différentes appellations, il est : Néb-ta-djéser (ou Neb-To-Djeser) "Seigneur de la nécropole", Tépy-djouf (ou Tepy-Djou-ef) "Celui qui est sur sa montagne" (Gardien de la nécropole), Khenty-seh-netjer "Celui qui préside dans le divin pavillon" (Où se font les cérémonies de momification) et Imy-out "Celui qui est dans le lieu de            l’embaumement, celui qui est dans les bandelettes" (Le patron des embaumeurs).

 

 

 

 

 

Anubis s’occupant d’un défunt.

Tombe de Senedjem – XIXe dyn. –  Deir El-Médineh

   On n’a identifié qu’un seul temple qui lui est propre, qui était le centre de son culte à Cynopolis (Henou en Égyptien), dont il était la divinité principale. Mais il était vénéré dans beaucoup de chapelles à d’autres endroits du pays. Dès l’Ancien Empire, Anubis est le patron de la cérémonie de l’embaumement et de celle de l’ouverture des yeux et de la bouche. Il aide le défunt lors de son ascension vers le ciel, ce qui en fait une divinité funéraire très populaire.

 

   Dans les "Textes des pyramides", il est le guide qui conduit le défunt dans l’Au-delà jusqu’à la salle des deux Maât, le présente aux juges divins et procède à la pesée du cœur (La psychostasie). À partir de la Ve Dynastie, il est dépossédé de ces fonctions par Osiris et est relégué à un rôle d’assistant, de soutien. Dans ce rôle il est mentionné comme le conducteur des âmes. Les Grecs, plus tard, vont l’identifier avec leur Dieu Hermès sous le nom d’Hermanubis. Il continuera à être le gardien des portes de l’Au-delà. C’est la raison pour laquelle il peut être quelques fois représenté tenant une clef à la main fixée à un collier.

 

 

 

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    APIS 

  Dieu de la fertilité, de la puissance sexuelle et de la force physique. Il est représenté comme un taureau couronné avec le disque solaire et l’uræus serpent (Cobra royal). Il est vénéré dès la préhistoire, les premières traces de sa présence, en tant que culte, sont représentées sur des gravures rupestres. Il est ensuite mentionné dans les "Textes des Pyramides" de l’Ancien Empire et son culte durera jusqu’à l’époque romaine. Selon Diodore de Sicile (v.90-v.30, Historien Grec), les femmes avaient l’habitude de relever leur jupe devant Apis. Il serait le fils d’une vache et du Dieu Ptah, qui se serait manifesté à elle sous la forme d’un feu céleste.

 

   Apis était aussi le nom que l’on donnait aux taureaux sacrés de Memphis, gardés dans un Apieum voisin du grand temple de Ptah, dont ils étaient la manifestation vivante. Selon Hérodote (Historien Grec, 484-v.425), le taureau sacré devait avoir certaines caractéristiques anatomiques très strictes: Un croissant (ou triangle) blanc sur le front, un scarabée sous la langue, un vautour sur le dos et les poils de la queue doubles. 

  

   À partir du Nouvel Empire, il est associé au Dieu . C’est à partir de cette époque qu’il commence à être représenté portant le disque solaire entre ses cornes. A sa mort il devenait un Osiris sous le nom d’Osiris-Apis et se réincarnait en nouveau taureau, que les prêtres étaient chargés de retrouver. Ainsi Apis symbolisera : La création (Ptah), la vie () et la mort (Osiris).

 

   À la Basse Époque, il est représenté sur les sarcophages en taureau portant la momie du défunt sur son dos, le conduisant jusqu’à sa tombe. À Alexandrie, à l’époque ptolémaïque, sa forme d’Osiris-Apis sera assimilée aux Dieux Apollon et Pluton et représenté sous celle du Dieu Sérapis. La mort d’un taureau Apis donnait lieu à un deuil national de soixante-dix jours (Le temps de sa momification). Il était déposé dans un sarcophage et enterrés dans le Serapeum de Saqqarah

 

 Stèle en l’honneur du taureau Apis – Louvre

 

 

 

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APOPHIS   ou   APOPIS

              

  

Le chat Rê tuant Apophis – Tombe de Nekhtamon – XIXe dyn.

  Dieu des forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal cherchant à anéantir la création divine. Son nom Aapep ou Aapef (En égyptien) signifiait "géant" ou "serpent géant". Il est représenté justement sous la forme d’un serpent gigantesque qui s’attaque quotidiennement à la barque de voguant sur le Noun, afin de mettre fin au processus de la création, mais il est chaque fois vaincu. Chaque lever du soleil marquait ainsi la victoire de Rê sur Apophis.

 

   était aidé pour repousser Apophis par d’autres divinités : Seth était désigné par Rê pour défendre la barque divine à l’aide d’un harpon. Isis à l’avant de la barque, utilisait ses pouvoirs pour priver Apophis de ses sens dans le but de le désorienter, ce qui permettait au chat de , personnification de la Déesse Bastet, de décapiter le serpent. Dans des rites destinés à repousser Apophis et les autres puissances nuisibles, des petites figurines sur lesquelles était gravé le non d’Apophis étaient jetées au feu. On trouve fréquemment des images d’Apophis ligoté et transpercé de flèches.

 

 

 

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                                            ATON 

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  Dieu du disque solaire. Il est représenté comme un disque duquel descendent des rayons se terminant par des petites mains qui offrent au Pharaon et à sa famille le symbole de la vie (Croix Ankh). Il est surtout connu comme le Dieu suprême sous le règne du Pharaon Akhénaton (XXVIIIe dynastie), qui lui donne ce statut par la réforme religieuse entreprise à la période d’Amarna (Akhétaton). Cependant son origine est bien plus ancienne en tant que principe du Dieu Atoum-Rê, comme le décrivent les "Textes des pyramides" de la fin de l’Ancien Empire qui le présentent sous sa forme physique de disque solaire, originaire d’Héliopolis.

 

   Durant son règne, le Pharaon Amenhotep III (1390-1353), donne à Aton un rôle primordial. Mais c’est surtout son fils, Amenhotep IV (Akhénaton, 1353-1338) qui lui donne un sens spécial en en faisant le Dieu dynastique de l’Égypte au détriment d’Amon. Le Pharaon prend alors le nom d’Akhénaton, "celui qui est utile à Aton", il donne aussi à ses enfants des noms comprenant le nom d’Aton. Il transforme le grand temple du Dieu Amon-Rê à Karnak (Thèbes) en lui accolant tout un complexe cultuel dédié au disque solaire. En l’an V de son règne, il fait construire en son honneur une ville: Akhétaton, "l’Horizon d’Aton" (ou Amarna, Actuelle Tell El-Amarna en Moyenne Égypte) qui devient sa capitale. Aton devient alors le Dieu unique, considéré comme la puissance universelle qui dispense aux humains, la lumière, la vie et la chaleur.

 

Akhénaton  et  Néfertiti 

Devant  Aton – Amarna

   Le Pharaon, avec sa grande épouse royale Néfertiti, est le seul représentant d’Aton auprès de ses sujets et le seul habilité à procéder aux rites sacrés et à toutes les représentations de ce culte. Les fidèles n’ont pas besoin de prêtres pour faire l’intermédiaire entre eux et le Dieu, puisqu’ils le voient chaque jour renaître. Ils s’adressent directement à lui par deux prières principales, qui sont réputées avoir été inspirées par le souverain lui-même. Comme les Pharaons, le nom d’Aton est écrit dans un double cartouche.

 

  À l’origine, Aton était représenté comme un être humain avec une tête de faucon et portant le disque solaire avec un serpent uræus, symbole de la royauté. Le statut de Dieu suprême d’Aton ne dure qu’un règne puisque le clergé d’Amon est rétabli à ce rang sous Toutankhamon. La ville d’Akhétaton est abandonnée et la cour retourne à Thèbes. Au début du règne d’Akhenaton, Aton était vénéré sous le nom Rê-Horakhty "Que vive". Des prières et des hymnes à Aton ont été retrouvés dans la tombe d’Akhétaton, ils remplaçaient les traditionnels textes funéraires. Le plus célèbre est le "Grand Hymne à Aton" que les spécialistes pensent rédigé par le Pharaon lui-même.

           Akhenaton et Néfertiti jouant avec leurs filles – XVIIIe dynastie
                              Plaque de calcaire – Musée de Berlin 

 

 

 

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                                       BASTET

 

  Déesse à tête de chat. Autres noms: Bastis (Nom grec) ou Bast en Égyptien, il y a eu confusion, de la part des premiers égyptologues, sur la traduction d’un hiéroglyphe ajouté à la fin de son nom, qui a donné à tort la translittération en Bastet. Elle est la forme bienveillante d’une Déesse dangereuse, elle incarne la féminité. Elle est la protectrice des femmes enceintes et est chargée de dispenser les bienfaits du soleil. Elle est aussi Déesse de la musique, de la danse et maîtresse du foyer.

 

   Elle est représentée initialement, sous la forme de la lionne Sekhmet qui dort en elle et à laquelle elle est associée; ou en femme à tête de lionne portant la croix ânkh d’une main et le sceptre de l’autre. Puis, à partir du Moyen Empire, sous la forme d’une chatte ou d’une femme à tête de chat. Bastet protège le défunt dans l’Au-delà et aide à tuer le serpent Apophis. Elle est soit l’œil, soit la fille de et est la mère du Dieu lion Mahès (Miysis). Elle est vénérée dès l’Époque Thinite, puis après sous le règne de Pépi II (2246-2152). D’abord divinité locale sur son sanctuaire de la ville de Bubastis, l’actuelle Tell Basta dans le Delta, en Égyptien Per-bastet  "la maison de Bastet", le culte de la Déesse se propage dans tout le pays.

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        Bastet – Musée du Louvre

 

   D’après Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) il était organisé dans la ville de très grandes fêtes au moment de l’Inondation du Nil, où le peuple jouait de la musique, dansait, chantait et s’enivrait. Ces festivités étaient le moyen d’apaiser Bastet afin qu’elle ne se transforme pas en lionne destructrice.

 

   Bastet, associée à l’œil de Rê, peut agir comme l’instrument de la vengeance du Dieu du soleil. Elle est la protectrice du Pharaon, mais ne devient une divinité dynastique que lors de la XXIIe dynastie lorsque sa ville prend le statut de capitale. À la Basse Époque un culte de la Déesse s’installe à Saqqarah non loin du complexe funéraire de Téti I. À Saqqarah et à Bubastis des nécropoles ont été trouvées contenant des centaines de chats momifiés ainsi que des statuettes et amulettes qui prouvent qu’elle bénéficiait des faveurs des Égyptiens et qu’elle avait une importance nationale bien avant d’être une divinité dynastique. Bastet est assimilée plus tard à la Déesse Grecque Artémis..

 

 

 

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  BEHEDETY    {Le  Béhédétite}

  Le Béhédétite, c’est le nom donné au 5e Dieu divin, Horus d’Edfou. Il a pour épouse Hathor et pour fils Harsomtous. il symbolise le Dieu Horus dans sa représentation céleste et la domination du soleil sur l’ensemble du monde. Ses lieux de culte se trouvent à Edfou, Béhédet (ou Behedit) et Damanhour (Delta). Il est représenté en soleil ailé muni de deux uræus ou en faucon planant au-dessus du Roi dans certaines scènes rituelles. Ses sculptures surmontent en général les lieux de passage comme les portes et les couloirs

 

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                                                                 BÈS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Statue en colonne temple de Dendéra (Haute Égypte)

  Dieu du foyer. Il est vénéré comme une sorte de génie du foyer, de divinité domestique et de Dieu de la fertilité, du mariage et de la grossesse. Il protège les femmes en couches et les nouveau-nés, mais aussi des reptiles et des scorpions. Bès a certains aspects en commun avec la Déesse Taouret. Il est également associé aux divertissements et était le patron des danseuses qui se faisaient tatouer sa représentation sur leurs cuisses. Il était présent aussi lors de la toilette journalière et son effigie était sculptée sur les miroirs et les objets qui y étaient nécessaires. 


   Il est représenté en gnome robuste et barbu à l’air bestial, avec un visage léonin à la langue pendante, des jambes arquées et des oreilles et une queue de lion. Malgré cet aspect peu avenant, c’est un Dieu bienfaisant qui doit, justement par sa laideur, faire peur aux esprits néfastes et au malheur. Durant le sommeil, Bès éloigne les esprits maléfiques et met en déroute les démons.

 

   Il porte des instruments de musique (Tambours) pour faire du bruit et ainsi mieux les effaroucher et à l’époque Gréco-romaine, un bouclier des épées et des couteaux. Il est vêtu, à partir du Nouvel Empire, d’une peau de panthère ou de lion dont la queue lui retombe entre les jambes.

 

   Il est souvent coiffé de plumes d’autruche. Par contraste avec les autres divinités Égyptiennes, qui sont, d’habitude représentées de profil, Bès est représenté de face.

   Il apparaît en Égypte dès l’Époque Thinite et est vénéré bien après l’époque pharaonique, même lorsque le Christianisme s’y implantera. Il était à l’origine la divinité protectrice de la maison royale d’Égypte, mais est devenu un Dieu populaire dont le culte a été largement diffusé. Il est présent dans tous les foyers d’Égypte : Souvent à la tête ou aux pieds des lits ou sous forme de quantité d’amulettes ou parmi les figurines présentes dans l’autel réservé au culte domestique.

 

   Il ne disposait, semble t-il d’aucun lieu de culte, mais une récente découverte a mis à jour un temple dans l’oasis de Bahariya, qui pourrait lui être dédié. En tant que divinité secondaire, il était aussi présent dans les temples d’autres Dieux et dans des petits sanctuaires où il était vénéré pour ses talents de guérisseur. Le temple funéraire de Séthi I (1294-1279), à Abydos, à un emplacement aménagé en son honneur.

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    Statue de Bès

   Musée du Louvre

 

 

 

 

 

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