Présentation
La
Macédoine fut, comme Rome, un peuple qui fit
son histoire par la guerre. En effet, ce pays d’origine simples et "barbares" se développa en une puissance militaire qui permit à des Généraux
(Et surtout un Général) talentueux de construire un des plus grands Empire que le monde n’ait jamais vu auparavant. Certes, comparée à la
Grèce, la Macédoine n’a pas
eu dans les arts, le même développement qu’a eu son armée. Cependant, il y avait une grande différence entre la
Macédoine et les peuples
Grecs :
La première fut unie sous un seul Roi, les autres étaient divisés en petites cités-États qui se firent la guerre entre elles.
Ce fut exactement à partir de son Roi
Philippe II (359-336) que la Macédoine
profita de cet avantage. Ses désirs ambitieux d’expansion, ainsi que son talent militaire, lui permirent de solidifier le pouvoir royale
Macédonien. La raison pour laquelle
ce talent devint légendaire, est dû aux reformes faites au sein de
l’armée Macédonienne, réformes qui furent un facteur clef dans ses campagnes
militaires, ainsi que celles de son fils.
Phalange sur une amphore Tyrrhénienne – Staatliche Antikensammlungen
Photo avant retouches :
wikimedia.org |
Lorsque que Philippe II monta sur le trône en 359 “l’armée”
Macédonienne n’était pas celle que l’on connaît aujourd’hui.
À dire le vrai, il n’y a aucune source détaillée qui mentionne l’aspect du soldat
Macédonien avant les réformes de
Philippe II. On peut donc supposer qu’il s’agissait d’un mixe entre le soldat
Thrace et
Grec, les deux régions qui entouraient ce royaume.
Philippe II passa une grande partie de son règne à organiser, agrandir et perfectionner son armée. La
Macédoine, détenait déjà naturellement des richesses,
comme des mines d’argent et d’or, ainsi que des bonnes relations commerciales avec les villes voisines.
Le Roi eut donc la chance de trouver les caisses de l’États plutôt remplies, le problème financier ne fut donc pas un obstacle pour ses plans militaires.
L’organisation
La Phalange
La force militaire
Macédonienne s’accrut rapidement. La discipline et l’organisation devinrent la règle d’or,
surtout pour le combat en formation de phalange (ou phalanx ou phálanx, en Grec : φάλαγξ)
durant lequel tout devait parfaitement se dérouler. Pour ce dernier, le Roi
Philippe II s’inspira de la phalange
Grecque, mais il inversa le principe des armes.
En effet, la lance Macédonienne (ou
Sarissa, en Grec : σάρισα) pouvait
atteindre les 6 m. de longueur, contrairement à celle des Grecs,
qui mesurait seulement 2 m. De plus, le bouclier devint plus petit par rapport à celui des
Grecs, vu que le maniement de la Sarissa demandait les deux bras.
Selon les différentes sources, la phalange possédait 15 hommes par ligne et pouvait atteindre 8, 16, voire 32 rangs de profondeur,
mais il est plus probable qu’il s’agissait de 16 rangs, vu que cette quantité rendait la phalange à la fois consistante mais aussi “manœuvrable”.
Une phalange Macédonienne, pouvait donc faire à première vue une grande impression
sur l’armée ennemie, ses longues lances la rendant menaçante.
D’après Polybe
(Général, homme d’État et historien Grec,
v.205-126 av.J.C), ce n’étaient que les hommes des 5 premiers rangs qui baissaient leurs lances, le reste levait graduellement les lances
jusqu’aux soldats des dernières lignes qui tenaient la Sarissa verticalement. L’auteur prétend qu’en les tenants ainsi,
la quantité de bois et de pointes en fer permettait de protéger les soldats face aux projectiles ennemis.
Cavalerie Macédonienne tardive par Peter Dennis |
Composition
L’armée
Macédonienne était divisée en trois grandes parties et une plus petite :
▪ Les Pezhetairoi (Au singulier : pezhetairos, en
Grec : πεζέταιροι)
qui formaient la phalange et ainsi la majorité de l’armée. Véritable épine dorsale de l’armée
Macédonienne. Littéralement leur nom veut dire “compagnons de pied” (en
Grec, pezos signifie “guerrier de pied” ou “fantassin“,
et hetâirois signifie "compagnon" ou “ami”).
▪ Les hypaspistes (ou hypaspistài tỗn hetaírôn, en
Grec :
ὑπασπισταὶ τῶν
ἑταίρων, “porteurs des boucliers des compagnons“) “valets d’armes” des
phalangistes, formant l’infanterie d’élite.
▪ La cavalerie (ou hetairoi ou hetâiroi, en
Grec : ἑταῖροι)
qui était principalement composée de la cavalerie lourde (Dont les cavaliers furent appelés aussi “Compagnons” les
hetâiroi donc),
on y trouvait aussi les prodromoi (ou pródromoi, au singulier : Prodromos, en
Grec : πρόδρομοι)
qui formaient la cavalerie légère.
▪ Ajoutés à ces forces on trouvait les archers et frondeurs
qui étaient recrutés principalement chez les pays voisins.
Le talent de Philippe II et plus tard aussi de son fils,
Alexandre le Grand (336-323), fut celui de mélanger ces quatre unités en
un seul corps efficient, étant à la fois rapide, fatal et organisé.
Sous Alexandre (et en partie sous son père) l’unité la plus petite de l’armée
fut la dekas qui, contrairement à son nom, pouvait atteindre les 16 hommes et non pas 10 comme le nom le pourrait indiquer.
Puis il y avait la taxis (Pluriel : taxeis, en Grec : τάξις) qui arrivait à environ 1500 hommes et finalement la
lochos (pluriel lochoi, en Grec :
λόχος, Pluriel : λόχοι),
pouvant atteindre entre 240 ou 256 hommes (Donc c’était l’unité qui formait une phalange). On trouva aussi à une période des lochoi de 640 hommes.
Sous Philippe V (221-179) cet ordre changea.
En effet, la dekas fut appelée lochoi, les lochoi changèrent donc leur nom en speirai et les taxeis en strategiais.
Il y eut aussi une nouvelle unité qui apparut : la tetrarches composée de 4 des nouvelles nommées lochoi. On est incertain si le nombre de soldats
par unité changea sous Philippe V, mais il est très probable que cela n’en fut pas
le cas ou du moins pas de manière drastique. En fait, il faut dire que depuis la mort
d’Alexandre et jusqu’à la conquête Romaine,
l’armée Macédonienne ne vit guère de changements.
Certes, des troupes mercenaires, venant des quatre coins du nouvel Empire, furent ajoutées comme force supplémentaire,
mais le principe des 4 unités resta intact.
Les soldats
Les
pezhetairoi
Ils étaient le pilier principal de
l’armée Macédonienne et sont devenus aujourd’hui le symbole du soldat
Macédonien. Les Pezhetairoi possédaient un bouclier rond d’environ 60 cm (Orné de motifs de divinités,
il était attaché au bras gauche, voire au dos), une courte épée double tranchant (ou xíphos) ou recourbée à l’intérieur avec un seul côté tranchant
(ou kopís) et, comme déjà mentionner auparavant, la fameuse Sarissa pouvant atteindre une longueur de 6 m. À l’extrémité antérieur,
la Sarissa était dotée d’une pointe plus large et grosse, probablement servant comme contrepoids ou pour la stabiliser verticalement dans le sol.
De plus, les Pezhetairoi possédaient comme armure soit une cotte de maille, soit un linothorax ou une cuirasse complètement en
bronze (ou thốrax), soit un mélange entre les deux. Leurs tibias étaient protégés par deux cnémides.
Une autre caractéristique typique du fantassin Macédonien était son casque (ou krános)
de style Phrygien, d’origine
Thrace. Celui-ci était, par rapport au casque
Corinthien
Grec, plus ouvert sur les oreilles et possédait des protèges joues
plus pointues (Sans protection pour le nez), voire un masque sur la partie inférieure du visage pour rendre les Pezhetairoi plus terrifiant.
Certains casques possédaient un cimier de crins de chevaux.
Les hypaspistes
Ils étaient les vétérans de l’armée
Macédonienne, leur rôle principal était la protection du côté droit de la phalange.
En effet, vu que les pezhetairoi portaient leur bouclier attaché au bras gauche, le flanc droit était vu comme le “talon d’Achille”
d’une phalange Macédonienne, dépourvue de toute protection.
Donc, leur nom “porteurs des boucliers des compagnons“, doit être compris comme “protection supplémentaire” vu que les hypaspistes
jouaient en fait le rôle du “bouclier” du côté droit d’une phalange. Bien que les hypaspistes fussent un corps d’élite, ils étaient armés légèrement
pour pouvoir se bouger plus rapidement et ainsi intervenir dans les zones critiques. En ce qui concerne leur armement, il n’y a aucune source qui nous
décrive exactement son aspect.
Représentation d’hypaspiste par Christos Giannopoulos |
Par contre, vu qu’il s’agissait d’une unité rapide qui avait toujours un rôle primordial dans le combat corps à corps
(Un armement similaire à celui d’un peltaste est donc exclu), on peut en déduire que le soldat portait une spolas
(Composée principalement de lin ou cuire, similaire au linothorax), des cnémides, un bouclier similaire à celui de
l’hoplite (Probablement fait seulement en bois)
et une épée (ou xíphos ou kopís) comme arme principale (Parfois aussi une lance).
Le casque était certainement identique à celui des Pezhetairoi, mais vu qu’il s’agissait d’un corps spécial (des vétérans),
il est fort probable que celui-ci était marqué par une couleur distinctive (Comme par exemple le rouge) et par des crins de chevaux au milieu du
casque et sur les côtés probablement deux plumes.
À l’origine les hypaspistes avaient la fonction de garde du corps. Bien qu’ils étaient recrutés au sein de la population,
leur rôle de garde royale leur permis d’atteindre un statut social plus haut que celui des Pezhetairoi. Ayant été une garde du corps
(Avant d’atteindre, sous Alexandre le Grand
(336-323), un rôle plus actif en bataille), il est certain que ces soldats étaient soumis à un entraînement encore plus intense que celui du simple
phalangiste, entraînement qui s’est maintenu au cours des siècles. Sous Philippe II
(359-336), il y avait un total de 3.000 hypaspistes, par contre sous Philippe V
(221-179) ce nombre pouvait atteindre les 4000 effectifs. Il faut ajouter que certaines sources affirment que sous
Philippe V
et Persée (179-168), les hypaspistes étaient appelés
chalkaspides
(En Grec : Χαλκάσπιδες
“boucliers de bronze“). Il est très probable, par contre, que ce n’était qu’un simple surnom qui n’était pas officiel.
Les hetâiroi
Ils étaient principalement recrutés au sein de la noblesse.
Au début, ce terme se référa seulement aux cavaliers les plus proches du Roi, puis servit à définir l’élite au sein de ce groupe lui-même et finalement,
sous Alexandre le Grand (336-323), le nom changea en “Compagnons”
(hetâiroi), terme qui définissait pratiquement toute la cavalerie
Macédonienne lourde.
Tout de même, le Roi possédait une unité d’élite, appelée ile basilike, qui était sous son contrôle direct (Le reste était normalement
commandé par un des Généraux du Roi). Il y avait un total d’environ 3.000 hetâiroi, divisés en 12 escadrons. Au cours de ses conquêtes
Philippe II (359-336) annexa la
Thessalie. Ainsi il eut à disposition un des meilleurs peuples
cavaliers de l’époque et n’hésita pas à les intégrés, comme cavalerie lourde, dans les rangs de son armée.
Autre représentation d’un hetâiroi |
Les hetâiroi étaient l'”as” de l’armée
Macédonienne, vu que leurs interventions donnaient souvent la victoire.
En effet, et contrairement aux autres cultures, les hetâiroi peuvent être vus comme ensemble de la première cavalerie de “choc” de l’histoire.
Dans tous les autres cas, la cavalerie n’était utilisée qu’à la fin d’une bataille et en petites quantités tandis que celle
Macédonienne jouait un rôle clef, voire primordial lors des batailles.
Les hetâiroi possédaient comme arme principale un xiston (En
Grec : ξυστόν, “lance“,
plus robuste et longue que la simple dóry), qui était une longue lance pouvant atteindre les 4 m, ainsi qu’un kopís ou xíphos.
Il portait une cuirasse en bronze ou un linothorax et un manteau coloré (De couleur pourpre, rouge ou jaune), soulignant leur appartenance à
l’aristocratie. Par contre, il ne possédait ni de bouclier (Vu que son poids aurait rendu encombrant le maniement du
xiston) ni de cnémides. Les hetâirois portaient un casque Béotien, étant à la fois léger et permettant une meilleure vue.
Les prodromoi
Ils
formaient la cavalerie légère et avaient le rôle d’éclaireurs ainsi que celui de provoquer l’engagement d’une bataille, voire de poursuivre
l’ennemi en déroute. En ce qui concerne cette unité de cavalerie, nous en savons beaucoup moins que chez les hetâiroi.
On peut supposer que leur armement était similaire à celui de la cavalerie lourde, par contre là où on est sûr, c’est qu’ils ne portaient pas d’armure.
Les prodromoi étaient recrutés au sein de la population, voire dans les pays voisins comme par exemple la
Thessalie.
Les méthodes de combat
Le principe de combat de l’armée
Macédonienne se basait
sur deux grands piliers : L’infanterie au centre et la cavalerie sur les ailes. Ce furent
Philippe II
(359-336) et Alexandre le Grand
(336-323) qui inventèrent ce style de combat. Naturellement, au cours des siècles et surtout durant les
Guerres des Diadoques, les Généraux de l’armée
Macédonienne eurent tendance à modifier légèrement cet technique, par exemple en
ajoutant des troupes mercenaires ou, comme sous le règne des
Séleucides, en armant les hetâiroi encore plus lourdement.
Par contre, la tactique de base resta la même.
Avant une bataille, les hetâiroi se plaçaient sur l’aile droite, tandis que sur l’aile gauche se trouvaient soit la cavalerie
Thessalienne, soit un autre contingent d’hetâiroi,
soit une autre unité de cavalerie. Le centre était occupé par les phalanges. Sur le côté droit, entre la cavalerie lourde et la phalange,
étaient placés les hypaspistes. Les mercenaires ou l’infanterie légère étaient positionnés sur les arrières ou sur le flanc gauche.
Comme, chez les Romains et les Grecs, les archers, frondeurs et
peltastes se trouvaient en avant ligne (Avant de se retirer juste avant l’impact des deux armées ennemies), voire sur les côtés ou arrières des lignes.
Au début d’une bataille, la cavalerie légère avait comme rôle de provoquer l’ennemi et de le rendre “agité” et ainsi détourner
la concentration de sa cavalerie lourde. En effet, les deux flancs de cavalerie lourde entreprenaient des mouvements circulaires pour
attaquer les ailes ennemies. Ils attaquaient toujours en premiers, suivis immédiatement par les phalanges et le reste de l’infanterie
qui devaient ajoutés une “pression” supplémentaire sur les lignes adverses. On peut donc dire que l’infanterie servait surtout à tenir
l’ennemi en échec, tandis que la cavalerie faisait des attaques qui avaient pour but de rompre l’ennemi.
Cavalier Thessalien sur un sarcophage, époque d’Alexandre –
Bataille d’Issos Musée
archéologique d’Istanbul |
La hiérarchie
Le
commandant avec le plus bas rang, était le Dekadarchos (ou Dekadarchês, en
Grec : δεκαδάρχος)
qui commandait une dekas, puis il y avait le Lochagos (ou Lochágos, en
Grec : Λοχαγός ou Λγος),
sorte de Capitaine, qui commandait une lochos et enfin le Taxiarchos (En
Grec : ταξίαρχος)
commandant la taxis. Sous Philippe V
(221-179), comme nous l’avons vu, ces noms changèrent. Au lieu d’un
Taxiarchos, il y eut un Stratégos (ou Stratège, en
Grec : στρατηγός, en Latin : Strategus)
on trouve aussi le mot Strategia (En
Grec : στρατηγία), sorte de Général.
Le Lochagos devint le Speirarchos (En
Grec :
σπεῖραρχος),
on trouve aussi le nom Speira (En Grec :
σπεῖρα) et le Dekadarchos changea en Lochagos.
La nouvelle tetrarches était commandée par un Tetrarchos (En
Grec : τετραρχος), on
trouve aussi le nom Tétrarchia (En
Grec : τετραρχία).
L’Hipparque (en Français) que l’on trouve souvent attaché à l’armée Macédonienne était
en fait un Commandant de la cavalerie Athénienne. Dans l’armée
Macédonienne un autre grade est connu (Semble-t-il depuis
Alexandre le Grand, 336-323), le Chiliarque (ou chiliarchos ou
Khiliarkhês, en Grec :
χιλιάρχης, de χίλιοι khilioi, “mille” et
de ảρχή arkhê “le commandement“), qui à l’origine commandait 1.024 hommes. Le nom
désigne une fonction militaire, il commandait une chiliarchie, et/ou administrative, d’abord dans l’Empire
Perse, puis dans le royaume de
Macédoine et les monarchies hellénistiques. Ce terme revêt du temps
d’Alexandre des significations différentes. On peut distinguer
la chiliarchie équestre et la chiliarchie aulique (de aulos : "trône"), équivalent pour
Alexandre au Vizir
Perse, que seuls Héphestion (ou Héphaestion
ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324) et
Perdiccas (323-321) ont exercé.
Souvent les sources confondent les termes "Chiliarque des Compagnons" et
"Hipparque des Compagnons".
La cavalerie était commandée par les Généraux du Roi. Comparée à l’armée Romaine, celle
Macédonienne n’atteignait pas le même degré d’organisation.
Par contre, le principe des rôles était le même : Les nobles proches du Roi recevaient des titres de Généraux, tandis que les officiers de bas rang,
étaient souvent élus parmi les vétérans.
*Il faut souligner que les descriptions faites sur l’armée (surtout dans le domaine des stratégies de combat), sont celles utilisées
dans la plupart des cas. Des changements dans les formations, ainsi que l’ajout de nouvelles troupes (Ou le manque de certaines unités),
étaient très fréquent dans les armées de l’antiquité. De plus, l’armée
Macédonienne sous Philippe V
n’était plus aussi “glorieuse” que celle d’Alexandre le Grand
(336-323). Cela, ne signifiant pas qu’elle fut moins redoutable.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur l’armée
Macédonienne voir les ouvrages de :
Miltiadēs V.Chatzopoulos :
– L’organisation de l’armée Macédonienne sous les Antigonides : Problèmes anciens et documents nouveaux,
Centre de recherche de l’antiquité grecque et romaine, Fondation nationale de la recherche scientifique, Athenes, 2001.
Peter Connoly :
– Greece and Rome at War, Greenhill Books, Londres, 1981 et 1998.
Donald W.Engels et Rogers D.Spotswood :
– Alexander the Great and the logistics of the Macedonian army, University of California Press, 1978.
Robert Malcolm Errington :
– A history of Macedonia, University of California Press, Berkeley, 1990.
Miltiade Hatzopoulos :
– Macedonian institutions under the kings, Kentron Hellenikes kai Romaikes Archaiotetos, Athènes, 1996 – Diffusion De Boccard, Paris, 1996.
– L’organisation de l’armée macédonienne sous les Antigonides, Meletimata 30, Athènes, 2001.
Pierre Juhel et Andreé Laronde :
– L’armée du royaume de macédoine à l’époque hellénistique (323-148 av. J.-C.),
Université Paris-Sorbonne, Histoire ancienne et archélogie, Paris 4, 2006.
Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond et Frank William Walbank :
– A history of Macedonia : Volume III : 336-167 B.C., Clarendon Press, Oxford, 1972 et New York, 1988.
Deborah Jane Murrell, Peter Dennis et Sabine Minssieux :
– Les guerriers Grecs, Babiroussa, Paris, 2010.
Joseph Roisman et Ian Worthington :
– A companion to ancient Macedonia, Wiley-Blackwell, Malden, 2010.
Nick Sekunda et Peter Dennis :
– Macedonian armies after Alexander, 323-168 BC, Osprey Publishing, Botley, Oxford, 2012.
Nick Sekunda :
– The Macedonian army, pp : 146-147, The Classical Review 53, N°1, 2003.
Philip Sidnell :
– Warhorse : Cavalry in ancient warfare, Hambledon Continuum, London, New York, 2006.
.
Frank William Walbank :
– Philip V of Macedon, University of Cambridge. Hare prize, University Press, Cambridge, 1940.
Leslie J.Worley :
– Hippeis : The cavalry of ancient Greece, Westview Press, Boulder, 1994.
Pour plus de détails voir :
La bibliographie complète de la Macédoine
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