Sparadocos (ou Sparadokos ou Sparatokos, en Grec :
Σπαράδοκος,
464 à 431 ou v.460 à 435 ou 450 à 431 ou 448 à 444 ou 445 à 435 ou 431 à 424) dont on ne sait rien,
n’est connu que par des émissions de monnaie à son nom (aujourd’hui au musée archéologique national de Sofia). Dimitŭr
Popov présume sur la base de déclarations de
Thucydide (Homme politique et historien
Athénien,
v.460-v.395) que Sitalcès succéda seul directement à son père. On ne sait donc
pas vers quelle année il fut exilé par son frère.
Sitalcès (ou
Sitales ou Sitalkês ou Sitalkès, en Grec : Σιτάλκης, 460 à 422 ou
v.460 à 425 ou 450 à 425 ou 450 à 424 ou 450 à 422 ou 445 ou 424 ou 431 à 424),
comme son père, a ses dates de règne très discutées. Avec l’étude de la numismatie George Grote et Alfred Sadous donnent 460 à
422 ; Kleiner Pauly de 450 à 425 ; Manfred Oppermann de 450 à 424 et Ernest Babelon et Ian Mladjov le font régner de 431 à 424.
Sitalcès fut l’un des grands Rois de l’État Odryse et le véritable fondateur du royaume.
Il succéda à son père sur le trône des Odryses avec son frère Sparadocos (ou Sparadokos).
On ne sait pas avec précision à quelle époque il l’écarta du trône et régna seul.
Monnaie de Sparadocos – Musée
de Sofia
|
Selon
Diodore de Sicile (Historien
et chroniqueur Grec, v.90-v.30), Sitalcès ne reçut de son père qu’un royaume peu étendu, mais il poursuivit sa politique de
campagne militaire et étendit son territoire par de grandes victoires. Il était réputé pour ses vertus militaires, ses exploits
et les tributs auxquels se soumirent les peuples qu’il conquit le rendirent très puissant.
Selon Thucydide
(Homme politique et historien
Athénien, v.460-v.400/395), l’État Odryse de Thrace comprenait à la fin de son règne : Au Sud tout le territoire
d’Abdère (ou Abdéra ou Ábdēra sur la mer Égée, près de l’embouchure du fleuve Nestos, en face de l’île de Thassos),
jusqu’à l’embouchure du Danube au Nord, et de la mer Noire et Byzance à l’Est et aux sources du Strymon (ou Struma) à l’Ouest.
Toujours selon Diodore, le Roi construisit des routes
pour développer les échanges et mis en place une puissante armée.
Au début de la
Guerre de Péloponnèse (431-404), en 431, Athènes
passa une alliance avec Sitalcès, après qu’un
Athénien, Nymphodoros d’Abdère (ou Nymphodore), eut épousé la sœur de celui-ci.
L’alliance fut ratifiée par les Athéniens, qui donnèrent en
échange la citoyenneté Athénienne
à son fils Sadocos (ou Sadokos). Nymphodoros négocia alors un accord entre
Athènes
et le Roi de Macédoine
Perdiccas II, où
ce dernier gagna qu’Athènes
retire son soutien à son frère Philippe, qui voulait lui prendre son trône. Sitalcès promit même d’aider
Perdiccas II
en le capturant.
Dans le même temps Sitalcès se tint prêt à soutenir une guerre contre les Scythes. Car il venait
d’accueillir à sa cour Skylès (ou Skylès, en Grec : Σκύλης),
un de leurs Rois exilé. Les Scythes, craignant que le Thrace l’aide à remonter sur le trône.
Tout compte fait Sitalcès changea de politique et livra le Roi aux Scythes à condition qu’ils lui rendent son propre
frère Sparadocos, exilé de Thrace, qui s’était réfugié chez eux.
En 429,
Perdiccas II trahit l’accord avec
Athènes et envoya une troupe pour soutenir un assaut de
Sparte, l’ennemi
d’Athènes, sur l’Acarnanie
(Région occidentale de la Grèce, délimitée au Nord par le golfe Ambracique et à
l’Ouest et au Sud-ouest par la mer Ionienne),
mais selon Thucydide (Homme politique
et historien Athénien,
v.460-v.395 – Histoire de la guerre du Péloponnèse, Livre II.80), hélas son armée arriva trop tard pour apporter son soutien
aux troupes alliées.
Armure Odryse – Mi IVe siècle av.J.C – Musée de Sofia
|
En réponse à cet acte de trahison, la même année, Sitalcès organisa une campagne massive pour seconder
les Athéniens qui voulaient porter la guerre chez les
Chalcidiens. Ces derniers avaient quitté le camp des Athéniens
pour intégrer celui de Perdiccas II.
Il envahit alors la Macédoine,
avec une grande armée qui selon Thucydide
était composée de 150.000 guerriers issus de tribus indépendantes. Mais son projet n’eut aucun succès. Ses troupes souffrirent
de la rigueur de l’hiver et du manque d’approvisionnements.
De plus, Perdiccas II employa
la diplomatie pour assurer la survie de son royaume. Il promit la main de sa sœur Stratonice au neveu de
Sitalcès, Seuthès I, ce qui persuada le Roi
de quitter la Macédoine.
Peu de temps après, Sitalcès mourut comme son père lors d’une campagne contre les Triballes, établis au Nord
de la Thrace. Quelques spécialistes, s’appuyant sur une lettre du Roi de
Philippe II, (359-336) envoyée aux
Athéniens, avancent que
Seuthès I fut l’auteur du meurtre de son oncle ?.
Bien que Sitalcès ait des fils, dont Sadocos, ce fut son neveu
Seuthès I qui lui succéda.
De ce fait, beaucoup pensent que Sadocos mourut avant son père, ou fut écarté par
Seuthès I.
Seuthès I
(En Grec : Σεύθης A’, 424 à 415 ou 424 à 410 ou 424 à 408 ou
424 à 405 ou 422 à 405), fils de
Sparadocos arriva au pouvoir. Comme pour les précédents Rois ses dates de règnes sont contestées. Ernest Babelon et
Ian Mladjov donnent 424 à 408 et George Grote et Alfred Sadous 422 à 405. Seuthès fut au début de son règne un ami
d’Athènes, qui lui avait accordé les droits de citoyen.
Il rendit la Thrace riche et puissante, à un niveau jusque-là inconnu, par les tributs qu’il reçut de plusieurs peuples,
doublant notamment ceux des villes Grecques de la côte.
Thucydide (Homme politique et historien
Athénien,
v.460-v.395) a rapporté dans son livre “La guerre du Péloponnèse” que le revenu régulier de l’Empire était de 400 talents
pour environ un même montant sous la forme d’or et d’argent.
Cependant, il se rendit rapidement impopulaire
pour avoir fraternisé avec le Roi de Macédoine,
Perdiccas II (454-413) qui
avait mené la campagne contre son oncle. Vers la fin de son règne, en 411, Seuthès I mena une expédition contre
Athènes, l’ex alliée, dans le but de maîtriser la
Chersonèse de Thrace (ou
péninsule de Gallipoli), mais qui ne fut pas un très grand succès.
Il fut le premier Roi à faire frapper des monnaies d’argent. Il épousa Stratonice, la fille du Roi de
Macédoine
Alexandre I (498-454), sœur de
Perdiccas II.
Selon certains spécialistes il eut un fils du nom de Mæsadès (ou Maisades).
Il mourut d’une grave maladie. À sa mort, une petite période de trouble suivit due aux luttes de succession,
car l’Empire Odryse fut divisé en trois parties entre Amadocos I, Mæsadès (ou Maisades) et Eurizelmès.
On ne sait d’ailleurs pas son lien de parenté avec Amadocos I, pour certains ce fut son frère,
pour d’autres son fils ?, pas plus avec Eurizelmès.
Monnaie d’Amadocos I |
Amadocos I (ou Amadoc ou Medocos ou Amatokos, en Grec :
‘Aμάδοκος A’,
415 à 405 ou 410 à 405 ou 410 à 380, puis de Co-Roi de 405 à 390 ou 391 à 390) succéda à Seuthès I.
Il fut un ami de l’État Athénien
d’Alcibiade (450-404),
et il est mentionné au moment de la
bataille d’Aigos Potamos (ou Aegospotami) en 405. Pendant son règne il dut lutter contre
les attaques des Triballes et il perdit plusieurs de ses territoires. En 405 il fit de Seuthès II le souverain des terres le
long des côtes méridionales Égéennes.
On ignore leur lien de parenté, peut-être père fils ?. Lui et Seuthès II étaient les Rois
les plus puissants de Thrace lorsque Xénophon
(Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355) visita le pays vers 400.
Ils étaient cependant souvent en contradiction, mais ils se réconcilièrent grâce à Thrasybule (Général et homme
politique Athénien, 445-388).
Amadocos I mourut probablement de mort naturelle, selon certains spécialistes autour de 390.
Seuthès II (En Grec : Σεύθης B’,
Co-Roi de 405 à 391 ou 405 à 384 ou 405 à 386 ou 390 à 387) gouverna
donc sur les terres le long des côtes méridionales Égéennes comme co-Roi dès 405 avec Amadocos I et jusqu’en 410,
puis à la mort de ce dernier, à partir de 389, avec deux autres prétendants : Mæsadès (ou Maisades ou Moesades,
en Grec : Μαισάδης), Co-Roi de 389 à 384 ou 410
à 405) que quelques auteurs comme
Xénophon (Anabase – 7.2.32)
donnent comme son père, d’autres comme un fils de Seuthès I
(Ce qui n’est pas incompatible) et Eurizelmès (ou Euryzelmes ou Hebriselmis ou Hebryzelmis , en Grec :
Εὐρύζελμις
ou ‘Eβρύζελμις ou ‘Eβροζέλμης,
Co-Roi de 390 à 383 ou 389 à 384 ou 386).
Monnaie de Cotys I
|
Cotys I (ou Kotys,
en Grec : Κότυς A’, 384 à 360 ou 384 à 359 ou 380 à 356), naquit
sous le règne de Seuthès I que certains spécialistes donnent comme son père. Il devint Roi en tuant Eurizelmès
(ou Euryzelmes ou Hebriselmis ou Hebryzelmis), avec l’aide des
Athéniens mais on ne sait pas dans quelles circonstances et il mit fin à cette mini période de trouble d’une trentaine
d’années. Afin de renforcer son alliance avec
Athènes, il maria sa fille au Général
Athénien,
Iphicrate qui devint bientôt la deuxième
personne après le Roi.
Cotys I aida Hales, le chef des Triballes, contre la cité d’Abdère (ou Abdéra ou
Ábdēra sur la mer Égée, près de l’embouchure du fleuve Nestos, en face de l’île de Thassos). Mais en 375,
les Triballes se rebellèrent contre le royaume. Une des raisons de cette révolte était que ceux-ci ne pouvaient pas obtenir
les marchandises luxueuses et d’autres articles du Sud du pays.
Cotys I mata rapidement la rébellion en reconstruisant la ville
de Pistiros (En Grec : Πίστιρος) située près de la ville actuelle de Vetren. Il s’opposa
ensuite au soulèvement du Satrape
Perse, Ariobarzane,
qui était aidé par son ancienne alliée, Athènes.
Il s’empara des colonies Athéniennes de
Chersonèse
et projeta d’unifier les Balkans, mais
Iphicrate ne voulut pas contribuer à
dépouiller sa patrie et quitta son service. Cependant Athènes
ne pouvait plus lui faire confiance pour protéger ses intérêts. Elle organisa une rébellion contre Cotys I, menée par son
trésorier Miltokythes (ou Miltocytlus ou Miltocytlos).
Cotys I vainc Miltokythes et il s’empara du Mont-Sacré de la Thrace,
et de tous les trésors qui s’y trouvaient. Les
Athéniens envoyèrent d’autres Généraux combattre Cotys I qui les battit grâce aux conseils
d’Iphicrate, qui avec l’aide de
Charidème (ou Charidemus ou Kharídêmos, en Grec : Χαρίδημος, † 333), Général Grec
mercenaire au service des Athéniens, des Thraces et des
Perses,
réussit à suborner les commandants militaires Athéniens et vint à bout de la rébellion.
En 361, Charidème (ou Charidemus) retourna à Athènes
avec un traité signé de Cotys I, le proclamant allié. Le Roi Thrace ne renonça pas à son projet et en 359 il s’empara de la
plus grande partie de la
Chersonèse. La même année il s’allia au Roi de
Macédoine, Philippe II, (359-336),
mais il fut assassiné quelques temps après par deux des étudiants de Platon d’Ainos (ou Enez), Peithon (ou Pithon,
v.355-316) et Cheracleidès.
Ces derniers venaient d’être nommés conseillers du Roi et ils le tuèrent pendant un banquet dans son
palais, sous le prétexte qu’il avait fait du tort à leur père. De retour à
Athènes, ils furent proclamés citoyens honorifiques et
récompensés avec des guirlandes d’or.
Monnaie
de Ketriporis |
Selon certains auteurs, Cotys I avait quelques talents militaires mais la violence
et la démence de son caractère l’entraînèrent dans des actes de cruauté qui souillèrent son règne.
Il s’adonna par la suite à l’alcool et perdit toute retenue. Il éventra, de ses mains, sa femme, dont il était devenu jaloux.
À la suite d’une orgie, il imagina que Minerve vint pour se marier avec lui et tua successivement deux de ses gardes, qui,
envoyés au-devant de la Déesse, revenaient lui dire qu’ils n’avaient rien vu. À sa mort, le royaume de Thrace allait de
nouveau connaître une période de trouble car il fut alors partagé entre les 3 fils de Cotys I.
Berisadès (ou Berisades, en Grec : Bηρισάδης, 360 à 357 ou
359 à 356 ou 358 à 356 ou 358 à 352) hérita de l’Ouest. Pour beaucoup de spécialistes il aurait en plus régné
conjointement avec son fils Ketriporis (ou Cétriporis, en Grec :
Κετρίπορις,
357 à 352 ou 356 à 351 ou 356 à 347 ou 352 à 347). La partie sous la domination de Berisadès et son fils incluait les zones
côtières, y compris la région du lac Prasias, la ville d’Amphipolis et les mines d’argent d’Achladochori.
Ketriporis, en 356, conclut une alliance avec Athènes, le Roi
Illyrien Grabos (ou Grabus, 358-356) et le Roi
Péonien Lyppeius. Cette coalition, à la demande des Athéniens,
fut constituée afin de résister à la montée en puissance de
Philippe II
(359-3336) de Macédoine. Cependant
Philippe II prit ses ennemis par surprise et son Général,
Parménion, fut en mesure de bloquer la coalition avant qu’elle n’ait eu une chance de converger. Au cours de l’été 356,
Grabos fut défait par Parménion dans une grande bataille et il fut forcé de s’allier avec la
Macédoine.
En 353, Philippe II vaincu complètement la coalition.
Le règne de Berisadès fut court, et, à sa mort, son frère
Cersobleptès I déclara la guerre à ses enfants.
Le deuxième fils de Cotys I, Amadocos II
(ou Amadoc ou Amatokos ou Medocos, en Grec : ‘Aμάδοκος B’, 360 à 341 ou 359 à 351)
hérita lui du centre du pays, à l’Ouest de l’Hèbre. Lorsque son frère
Cersobleptès I
était en négociation avec le Roi de Macédoine
Philippe II (359-336) pour une attaque combinée sur la
Chersonèse
contre Berisadès, Amadocos II refusa le passage au Roi
Macédonien sur sa partie de territoire. La conséquence de son acte rendit caduc l’accord entre les deux acolytes.
Amadocos II et Cersobleptès I semblent avoir été soumis par
Philippe II
entre 352/351 et 347, peu de temps après Ketriporis,
le fils et successeur de Berisadès, subit le même sort. Les deux dirigeants, après avoir fait appel au Roi
Macédonien pour arbitrer le différend entre eux,
furent ensuite forcés de reconnaître sa suzeraineté lorsqu’il se présenta avec son armée.
Amadocos II aurait eu un fils du même nom, mais son successeur, cependant, semble avoir été
un dénommé Tirès III (ou Teres ou Térès ou Tyres, en Grec : ou Τήρης
Γ’, 351 à 342 ou 351 à 341) qui est aussi donné comme son fils et qui
n’aurait régné que le temps que
Philippe II
reprenne totalement la région. Sans plus de sources le débat reste ouvert ?.
Monnaie de Cersobleptès I |
Le troisième et dernier fils de
Cotys I,
Cersobleptès I (ou Kersobleptes ou Kersebleptes ou Cersebleptes ou
Cersouleptes, en Grec : Kερσoβλέπτης, co-Roi 359 à 347, puis Roi 347 à 341
ou 360 à 341 ou 358 à 341)
régna sur l’Est du royaume à l’Est de l’Hèbre. Il était très jeune lorsqu’il hérita de sa part et la gestion des affaires fut
assumée par Charidème (ou Charidemus ou Kharídêmos, en Grec : Χαρίδημος, † 333),
Général Grec mercenaire au service des Athéniens, des Thraces
et des Perses, qui était lié par mariage à la
famille royale. La zone contrôlée par Cersobleptès I et Charidème (ou Charidemus) eut un rôle de premier plan dans les
circonstances qui suivirent les négociations avec
Athènes pour la possession de la
Chersonèse de Thrace.
Pendant un certain temps, bien qu’il ait dû rendre en 357 les colonies de
Chersonèse
à Athènes,
Cersobleptès I continua à garder des bonnes relations avec la ville, étant peut-être retenu de l’agresser par la crainte de
ses escadrons dans l’Hellespont.
Mais à la mort de son frère Berisadès, il décida, ou
plutôt Charidème (ou Charidemus) décida, d’exclure les enfants de celui-ci de
leurs droits de succession. Comme dit plus haut Cersobleptès I avait négocié avec le Roi de
Macédoine
Philippe II (359-336) pour une attaque combinée sur la
Chersonèse
contrôlée par son frère Berisadès, mais qui cependant n’aboutit à rien. Il attaqua donc seul Ketriporis et
en 347 fini par annexer à nouveau complètement les
territoires conquis par son père. Après l’annulation du traité avec
Philippe II ce dernier devint l’ennemi de Cersobleptès, et, en 352/351, le Roi de
Macédoine fit une expédition réussie en Thrace. Il
conquit et soumit une partie de la Région et emmena en otage un des fils de Cersobleptès I.
Celui-ci, cependant, ne s’avoua pas vaincu, en 346 il reconstitua son armée et engagea à nouveau les hostilités.
Selon Diodore de Sicile
(Historien et chroniqueur
Grec, v.90-v.30), au cours des trois années suivantes il harcela les cités
Grecques de l’Hellespont et il semble avoir récupéré suffisamment de force pour
inquiéter le
Macédonien. En 343, Philippe II
marcha contre lui, le battit à plusieurs reprises et vassalisa la Thrace. En
341, Cersobleptès I décéda. Ce fut à cette époque que furent fondées les villes
de : Philippes (ou Philippopolis, l’actuelle Plovdiv), Kabyle (Yambol) et
d’autres villes sur le royaume de Thrace. Selon certains spécialistes
Cersobleptès I fut le père de
Seuthès III.
Monnaie de Seuthès III
|
Seuthès III
(En Grec : Σεύθης Γ’, Roi 341 à 322 ou 331
à 305 ou 330 à 300, puis Co-Roi 322 à 306) fut peut-être le fils de
Cersobleptès I (Ou selon certains spécialistes un frère de Cotys I) et il
lui succéda porté sur le trône par le Roi de Macédoine
Philippe II (359-336). Il ne fut Roi
que d’une partie de la Thrace et régna sous la tutelle de la
Macédoine. Après la mort de Philippe II les
tribus de Thrace se révoltèrent contre son fils
Alexandre le Grand
(336-323). Celui-ci fit une campagne contre eux et défit la tribu des Gètes et le Roi Triballe Syrmos (ou Syrmus, en Grec :
Σύρμος). Toutes les autres tribus Thraces se
soumirent alors.
En 325, après la mort du Gouverneur de Thrace
Zopyrion, nommé par Alexandre, tué dans
une bataille contre les Gètes, le Roi Odryse, Seuthès III
(341-306) s’était rebellé contre la domination
Macédonienne, mais il fut rapidement soumis par
Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319).
En 323/322, profitant de la mort d’Alexandre,
Seuthès III se révolta à nouveau et reprit les armes.
Cette même année, à peine arrivé en Thrace,
Lysimaque dut faire face à la menace de la rébellion du Roi Odryse.
Ces événements sont brièvement retracés par
Justin (ou Marcus Junianus Justinus ou Justinus Frontinus, historien Romain du IIIe siècle).
Lysimaque, était en infériorité numérique, mais il fit face à l’armée de
Seuthès III, dans une bataille, qui,
selon les sources, fut résolue sans vainqueur, ni vaincu.
Diodore de Sicile
(Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30) se borne à souligner qu’à la suite de celle-ci,
Lysimaque était prêt à lancer une
nouvelle offensive mais il ne le fit pas. Nous ne pouvons que supposer que ce second conflit, n’eut pas lieu car la
révolte fut matée par Lysimaque.
Tête en bronze de Seuthès III –
Musée Archéologique de Sofia
|
Contraint de reconnaître son autorité
Seuthès III dut régner conjointement avec lui.
Toutefois cette suzeraineté demeura très formelle, car bien que Seuthès III fut vaincu par
Lysimaque, le royaume des Odryses s’empara d’une partie des
territoires Thraces et recouvrit son indépendance.
Nous ne savons pas la date exacte de la victoire finale du
Satrape.
Nous lisons juste dans le travail de Diodore de Sicile,
qu’en 320, Seuthès III déplaça le royaume des Odryses
en Thrace centrale et qu’il construisit
une nouvelle ville qui devint sa capitale, Seuthopolis (auj. Kazanluk).
En 313, il s’allia au
Macédonien
Antigonos I Monophtalmos
(Roi 306-301), qui tentait de conquérir le trône de
Macédoine, dans sa guerre contre Lysimaque.
Il occupa les cols du Mont Hémus (ou Grand Balkan, chaîne montagneuse des Balkans située en Bulgarie et Serbie),
mais il fut battu et forcé de se soumettre. En 306 et
Lysimaque se déclara
Roi d’une partie de la Thrace. Seuthès III serait mort vers 300.
Seuthès III eut selon certains spécialistes, six fils. Deux de son premier mariage : Cotys qui fut le
père de Tirès et Rébulas. Quatre de son second mariage avec Bérénice : Hebrizelm II,
Tirès IV, Tsadok et Sadalès.
En Août 2004 sa sépulture fut découverte par l’archéologue Bulgare Gueorgui Kitov à proximité de Sofia.
À l’entrée du tombeau il fut mis au jour une tête en bronze du Roi. En pénétrant dans la vaste sépulture par un long
corridor prolongé par trois pièces en enfilade, les archéologues se rendirent compte que celle-ci était inviolée et
contenait un trésor inestimable dont une couronne en or, des épées, des vases de libation, des jambières, des amphores
et quantité d’autres objets. En tout 130 objets furent découverts. La sépulture fut attribuée à Seuthès III grâce à
son nom inscrit sur un casque trouvé dans la chambre funéraire.
Lysimaque (ou Lysimachus ou Lysimakhos,
en Grec : Λυσίμαχος, Co-Roi de 322 à 306, puis Roi de 306 à 281 av.J.C.
Il fut aussi Roi de Macédoine
de 285/4-281 à 281 av.J.C.). Selon Arrien (ou Lucius Flavius Arrianus Xénophon,
historien Romain, v.86-v.175), il naquit à
Pella d’une famille noble
Thessalienne.
Pour Eusèbe de Césarée
(ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340), il fut originaire de
Crannon en Thessalie. Il
fut le fils d’Agathoclès. Il fut Général et Diadoque
d’Alexandre le Grand (336-323).
Pendant les campagnes du jeune Roi, dont il fut aussi le garde du corps (Sômatophylaques),
il se distingua à plusieurs reprises par sa vaillance, comme en Inde.
Après la mort d’Alexandre,
au partage de l’Empire, il fut nommé
Satrape
(Gouverneur) de Thrace. En 322, la rébellion de Seuthès III fut matée
par Lysimaque avec qui il régnera conjointement, et en 306, à la mort
du Thrace, Lysimaque écartera les prétendant au trône et se proclamera Roi.
Lysimaque – Musée archéologique de Selçuk – Turquie
|
En 315, il se joignit à la coalition du Roi
Séleucide,
Séleucos I Nikâtor
(305-280) et du Macédonien,
Cassandre(Roi 301-297), contre
Antigonos I Monophtalmos (306-301) et
Démétrios I
Poliorcète (Roi 294-287). Dans le même temps il dut aussi faire face aux incursions des Gètes sur sa frontière
septentrionale. En 312, il fut contraint de signer la paix avec
Antigonos I ne pouvant lutter sur
les deux fronts. En 309, il se construisit une nouvelle capitale en
Chersonèse,
Lysimacheia (ou Lysimachia), afin de mieux contrôler l’Hellespont. En 302, il renouvela sa confiance à
Cassandre et participa à la
nouvelle alliance contre Antigonos I.
Il se rendit maître de l’Asie Mineure
sans trop de résistance. En 301, avec ses alliés, il remporte une victoire à la
bataille d’Ipsos,
en Phrygie, où
Antigonos I fut tué.
Lors du partage du butin, Lysimaque reçut la majeure partie de
l’Asie Mineure jusqu’aux
Monts Taurus. La partie orientale revenant à
Séleucos I.
En 294, en Macédoine,
le fils d’Antigonos I,
Démétrios I Poliorcète,
réussit à prendre le trône.
Durant l’hiver 292/291, Lysimaque essaya de porter sa puissance au delà du Danube, mais il
fut battu et fait
prisonnier par le Roi des Gètes,
Dromichaetes (ou Dromichaites ou Dromihete,
v.300-v.280).
Démétrios I
en profita pour envahir la Thrace, mais l’occupation fut de courte durée car il dut faire face à une révolte en Grèce.
Dromichaetes libéra alors
Lysimaque, celui-ci lui ayant promis une de ses filles en mariage.
En 288, Lysimaque passa alliance avec le Roi
d’Épire
Pyrrhos I (307-272) pour chasser
Démétrios I du trône de
Macédoine. Après la victoire
Pyrrhos I resta en possession du royaume avec le titre de Roi (287 à 285/4)
de
Macédoine. En 285/4
Lysimaque se retourna contre lui,
il l’expulsa
du pays et reprit le titre.
Il épousa : Nicée I (ou Nicæa ou Nikaia,
en Grec : Nίκαια), qui lui donna trois enfants : Agathoclès (ou Agatocles), que
Lysimaque fit assassiner en 284 ;
Arsinoé I et Eurydice II. En 302, il épousa
Amastris (ou Amestris), veuve du Tyran d’Héraclée du Pont
et en 300/299 (Il n’y a pas consensus des spécialistes sur la date exacte), il épousa
Arsinoé II Philadelphe, qui lui donna trois fils :
Ptolémée de Telmessos
(ou Ptolémée Nios) ; Lysimaque, Philippe. Arsinoé II
voulut écarter Agathoclès de la succession au trône au profit de son propre fils. En 282, elle obtint de
Lysimaque l’exécution d’Agathoclès, l’ayant accusé de conspiration avec
Séleucos I
pour prendre le trône. Ce crime enleva au Roi ses derniers appuis et provoqua une révolte de l’armée et du peuple. De
plus, plusieurs des villes d’Asie Mineure se soulevèrent.
Le Gouverneur de Pergame,
Philetairos (282-263), qui avait été nommé par
Lysimaque à ce poste, passa une alliance avec
Séleucos I.
Lysandra I, la veuve d’Agathoclès et tout son entourage partirent se réfugier auprès du Roi
Séleucos I. Celui-ci entra en guerre contre
Lysimaque. En février 281 à la bataille de Couroupédion
(ou Corupedion ou Curupedion, en
Lydie), Lysimaque
fut vaincu et tué et son Empire fut ensuite découpé.
L’Asie Mineure
tomba aux mains des Séleucides,
la Thrace et la
Macédoine furent récupérées par
Ptolémée Kéraunos.
Ptolémée Kéraunos "la
foudre" (En Grec : Πτολεμαῖος
Κεραυνός, 281 à 279), fut le fils de
Ptolémée I Sôter et
d’Eurydice I, la fille d’Antipatros
(ou Antipater, régent 321-319). Il succéda à
Lysimaque pour un bref règne de deux ans.
En 284 Ptolémée Kéraunos quitta l’Égypte
car son père lui préférait son demi-frère
Ptolémée II Philadelphe
(Roi d’Égypte, 282-246) né de
Bérénice I. Il s’installa alors
auprès de Lysimaque à l’époque Roi de Thrace et de
Macédoine, époux de sa demi-sœur
Arsinoé II Philadelphe.
Il aida celle-ci à se débarrasser d’Agathoclès (ou Agatocle), l’héritier du trône de Thrace, fils aîné de Lysimaque.
Arsinoé II, voulait
écarter Agathoclès de la succession au profit de son propre fils et elle obtint de Lysimaque l’exécution du jeune garçon.
En 282, Ptolémée poussa Séleucos I
à entrer en guerre contre Lysimaque. Ce dernier fut vaincu et tué en Février 281 à la bataille de Couroupédion (ou Corupedion ou Curupedion,
en Lydie).
Ptolémée Kéraunos épousa alors sa demi-sœur
Arsinoé II et s’empara du trône de
Thrace et de
Macédoine. Il se fit acclamer Roi par
l’armée en Septembre 281 dans la capitale Lysimacheia (ou Lysimachia). Selon
Gunther Hölbl, à cette époque, il renonça également formellement à son droit au trône
Égyptien. En 280, il fit assassiner les
deux plus jeunes fils qu’Arsinoé II
avait eu de Lysimaque : Lysimaque, âgé de seize ans
et Philippe de treize ans. Le troisième
Ptolémée de Telmessos
(ou Nios) échappa de justesse au massacre. Il fit aussi assassiner
Séleucos I qui tentait
de s’emparer de la Macédoine et dont l’armée venait
de franchir l’Hellespont. Il s’allia avec le Roi d’Épire
Pyrrhos I (307-272) et lui donna une de ses filles en mariage.
Ils parvinrent à repousser les assauts du véritable prétendant au trône de
Macédoine,
Antigonos II Gonatas.
Arsinoé II
craignant elle aussi pour sa vie, réussit à s’échapper avec son fils aîné,
Ptolémée de Telmessos
(ou Nios) et se réfugia à Samothrace, avant de regagner
l’Égypte en 279, où elle épousa
en 278 son frère, Ptolémée II.
Le règne de Ptolémée Kéraunos fut bref, pendant les deux ans qu’il dura on assista à l’invasion des Celtes (ou Galate) dans les
Balkans. Il fut tué en Février 279 en tentant de
repousser une invasion Celte dirigée par le Chef de guerre Bolgios (ou Belgios ou Belgius ou Bólgios, en Grec :
Βόλγιος). Il fut capturé dans une bataille et décapité et son armée détruite et Lysimacheia
(ou Lysimachia) fut prise.
Sa mort amena l’anarchie
dans les États Grecs, car aucun de ses successeurs ne fut en mesure d’apporter la stabilité. En
Macédoine,
son frère Méléagre (ou Meleager ou Meleagros, 279), lui succéda, mais il ne gouverna que peu de temps, déposé par l’armée des
Macédoniens qui le jugeaient inapte à régner face au
péril que faisait courir au pays l’invasion des Celtes.
La Thrace se retrouva elle sous le contrôle de
différentes tribus et cessa d’exister en tant qu’unité. L’aristocratie Thrace s’échappa alors dans les colonies Grecques sur
la mer Noire. Ce fut l’effondrement du régime et l’établissement de plusieurs petits royaumes Thraces et Celtiques. Un royaume
Celte éphémère fut formé en Thrace, à l’Est de la Maritza, avec Tylis (ou Tyle, en Grec : Τύλις)
pour capitale. Le premier Roi aurait été Commotorios (v.279/273) et le dernier Cauaros (ou Cavaros, v.230-v.218/212).
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Sous le règne de celui-ci, le royaume de Tylis s’effondra sous les assauts des Thraces. De là, plus tard, trois
tribus Celtiques avancèrent en
Anatolie et formèrent un nouveau royaume appelé Galatie. Comme dit plus haut les Odryses sous
Seuthès III avaient
réussit à se maintenir plus ou moins indépendants et vers 300 se fut Cotys II
(ou Kotys, en Grec : Κότυς B’, v.300-v.280) qui lui succéda, que certains
donnent pour son fils ?, sur ce nouveau Royaume Odryse.
Il est vraie que la succession de
Seuthès III reste incertaine, vers la fin de son règne, son épouse
Bérénice et ses quatre fils (Hebrizelm II, Tirès IV, Tsadok et Sadalès (ou Sadalas), sont non compris
Cotys qui fut le père de Tirès et son frère Rébulas) firent un traité avec deux autres dynastes Thraces,
Spartokos de Kabyle et Epimenès. Nous avons connaissance à cette époque de deux
autres dynastes connus : Stostokos et Kersibaulos. |
Monnaie de Cotys II
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Vont se succéder après Cotys II sur ce petit royaume
plusieurs Rois, dont l’ordre et les dates de règne sont encore très discutées.
Le premier, peut-être le fils de Cotys II, fut Raizdos (ou Roigos ou Raízdos ou Rhaezdus, en Grec :
Ραίζος ou Ροίγος, 290 à 250 ou 280 à ? ou v.280 à 261)
dont on ne sait rien. Vers 240, Lysimacheia (ou Lysimachia) et sa région
furent récupérées par le Roi Séleucide,
Antiochos II
(246-226) qui s’en servit de base stratégique. À partir de cette époque, la Thrace passa successivement sous la domination des
Séleucides,
des Lagides de
Ptolémée II Philadelphe (282-246), de la
Macédoine de
Philippe V (221-179) et même donc à un moment
des Scordices Celtes, qui créent le royaume de Tylis.
En 214, sous le Roi Seuthès IV (En Grec :
Σεύθης Δ’, 215 à 190) les Thraces détruisirent le royaume Celte de Pleuratos
(213-208). En 202-201 une révolte peut-être menée par Seuthès IV contre la domination
Macédonienne, fut matée par le Roi
Philippe V
(221-179), qui décida de reconstruire Lysimacheia (ou Lysimachia) mais suite à ses batailles
perdues contre les Romains, il dut y renoncer. Lysimacheia fut reprise par le Roi
Séleucide
Antiochos III Mégas
(223-187) qui voulut en faire sa capitale occidentale, mais lui aussi dut
renoncer face à l’invasion de la Thrace par les Romains et leurs alliés Grecs.
Les “Rois” de ces petits royaumes se virent réduit à la suzeraineté. À la
"paix Apamée"
en 188, la région fut placée sous le commandement du Roi de
Pergame
Eumène II (ou
Eumènès, 197-159) grand allié des Romains. Le fils de
Philippe V,
Persée (179-168), qui lui succéda,
fut défait par les Romains en 168.
À partir de cette époque, la Macédoine
devint province Romaine, le royaume des Odryses devint client de la république
Romaine tandis que les autres tribus Thraces furent soumises.
La tutelle sans heurt des
Attalides ne dura que quarante
ans puisqu’en 144, le Prince (ou Roi) des Caenes, Diegylis (En Grec : Διήγυλις,
v.150-141) se révolta. Il prit Lysimacheia (ou Lysimachia) et la détruisit. Selon
Diodore de Sicile (Historien
Grec, v.90-v.30), ce fut un effroyable tyran. Le Roi de
Bithynie
Prusias II Cynegus (182-149),
dont Diegylis avait épousé la fille, obtint de lui 500 Thraces comme gardes du corps et il se réfugia avec eux dans la
citadelle de Nictæa, lors du conflit qui l’opposa à son fils Nicomède II Épiphane (149-127), prétendant au trône soutenu par
le souverain de Pergame
Attalos II Philadelphe
(159-138). Strabon (Géographe Grec,
v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) précise qu’ensuite
qu’Attalos II ayant porté les
armes jusqu’en Thrace obligea Diegylis à reconnaitre son autorité. Toutefois, les Romains reprendront très rapidement le
contrôle de la région qui deviendra leur protectorat.
Parmi tous les petits royaumes Thraces, la dynastie d’Asti (ou Astae ou Astai, en Grec :
Αστοί, Rois Astéens) qui
est le nom d’une tribu qui est mentionnée par Tite-Live (ou Titus Livius, historien Romain, 59 av.J.C-17 ap.J.C), va émerger avec
quelques Rois. Pour certains spécialistes le fondateur serait Cotys V (ou I des Astéens,
ou Kotys, en Grec : Κότυς E’, v.120/100 à 87 ou v.120 à
?) qui fut le fils du Roi Odryse Beithys (En Grec : Βείθυς,
v.140 à v.120). Le fils et successeur de Cotys V (ou I Roi des Astéens) sur le trône Odryse/Astéen fut
Sadalès I (ou Sadalas, en Grec : Σαδάλας A’, 87 à 79) est connu par un discours de
l’éminent orateur et politicien Romain Cicéron (106-43) contre Verrès, dans lequel il est fait mention qu’il fut un allié
important. Il participa à plusieurs campagnes militaires comme allié de l’Empire Romain, dans les guerres contre le Roi du
Pont
Mithridate VI Eupator (120-63).
Sa cavalerie, dans l’armée du Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78) joua un rôle important
dans la bataille de Chéronée. Après les Guerres Mithridatiques la situation de la dynastie
Odryse/Astéenne se compliqua et la plupart des villes le long de la côte acceptèrent le patronage de Rome.
En 73-71, le Prince Thrace Spartacus, dirigea la grande révolte des gladiateurs contre Rome. Il faut souligner que l’origine
Thrace de ce dernier est contestée.
Monnaie de Sadalès II |
Son petit fils, Sadalès II (ou Sadalas, en Grec :
Σαδάλας B’, 48 à 42), fils de Cotys VI (ou II des Astéens, ou Kotys, en Grec :
Κότυς ΣΤ’, 57
à 48), alors qu’il n’était que Prince, fut envoyé en 48 par son père pour aider Pompée (106-48) à lutter contre
Jules César (100-44). Après la bataille de Pharsale, gagnée par César, il fut gracié par
ce dernier qui le confirma comme successeur de son père (44). Il mourut en 42, laissant son royaume aux Romains
qui le dominèrent pendant onze années consécutives.
Car son successeur, Sadalès III (ou Sadalas, en Grec : Σαδάλας Γ’,
42 à 31) qui fut, en fonction des spécialistes, soit son fils, soit son neveu, le fils de sa sœur Polémocrateia (ou Polemokratiya),
à sa mort était trop jeune pour régner. Comme sa mère était décédée ce fut alors Marcus Junius Brutus Caepio (v.85-42, Sénateur
Romain) qui monta sur le trône de Sadalès III. Au cours de son pouvoir politique la Thrace Odryse/Astéenne commença à s’affaiblir
au détriment de la dynastie des Sapéens. Tribu près de la ville d’Abdère (ou Abdéra ou Ábdēra sur la mer Égée, près de
l’embouchure du fleuve Nestos, en face de l’île de Thassos). Cotys VII (ou III des Astéens, ou Kotys, en Grec : Κότυς
Z’, 31 à 18 av.J.C), le fils de Sadalès III, arriva sur le trône Astéen et
Odryse. Il le reçut de la part de Marc Antoine (83-30). En 18 Cotys VII mourut
et ce fut son beau-frère, le Prince (ou Roi) des Sapéens, Rhœmétalcès I qui devint le tuteur de ses enfants.
Monnaie de Cotys VII (ou III)
|
Un de ceux-ci, Rheskouporis II (ou Rascouporis ou Rhescuporis ou Rascos, en Grec :
Ραισκούπορις B’, 18 à 11 av.J.C) fut le nouveau Roi
sous la régence donc de Rhœmétalcès I Caius Julius (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès ou Roimitalces
ou Rhoematelkes ou Rhymétalcès, en Grec : Ροιμητάλκης Α’,
31 ou 15 av.J.C à 12 ap.J.C), fils du Roi Sapéen Cotys X (ou II des Sapéens,
ou Kotys, en Grec : Κότυς I’, 42 à 31 ou 42 à 15).
Lors de la guerre civile Romaine suite au second triumvirat, Rhœmétalcès I avait prit le parti de Marc Antoine (83-30) contre
Octave (Futur Empereur Auguste, 27 av.J.C-19 ap.J.C), mais après la
bataille d’Actium, en 31, il passa du côté du vainqueur.
Les Besses, peuple de Thrace, restés indépendants de Rome, attaquèrent les provinces Thraces alliées de l’Empire Romain.
Ils furent repoussés par une armée Romaine aidée de leurs alliés Thraces. Dans les années 13 à 11 av.J.C,
Rheskouporis II et son oncle Rhœmétalcès I furent à nouveau attaqués par les Besses. Cette attaque fut plus importante que la
précédente et Rheskouporis II fut vaincu et tué par le chef-Prêtre des Besses Vologèse
(ou Vologase ou Wologaisosa). Rhœmétalcès I fut aussi mis en déroute, mais il parvint avec sa
famille à prendre la fuite
et se réfugia en Chersonèse.
Les Besses, forts de leurs succès, multiplièrent les attaques. Ils prirent rapidement possession de toute la
Thrace et allèrent même attaquer les provinces Romaines
d’Asie Mineure et de
Macédoine. Les Romains réagirent et
envoyèrent en Thrace le Gouverneur de la province Romaine de Pamphylie, Lucius Calpurnius Piso Frugi (Consul en 15 av.J.C,
48 av.J.C-32 ap.J.C) porter assistance à Rhœmétalcès I. Il fut vaincu dans une première bataille, mais les Romains réussissent à
reprendre l’avantage et à vaincre les Besses et leurs alliés. Piso Frugi mit cependant trois années pour pacifier la région et
mettre fin définitivement à la révolte. À ce moment, en 11 av.J.C, l’Empereur Auguste (27 av.J.C-19 ap.J.C)
rattacha en partie les terres de Rheskouporis II à Rome et confia l’ensemble du royaume de Thrace au Sapéen Rhœmétalcès I
qui devint Roi du royaume Odryse/Sapéen, succédant à Rheskouporis II.
Tacite (ou Publius Cornelius Tacitus, historien et
Sénateur Romain, 56/57-v.120), le décrivit comme "attrayant et civilisé".
Monnaie de Rhœmétalcès I
|
En 6 ap.J.C, lors de la grande révolte
Illyrienne, Rhœmétalcès I se joignit aux forces
Romaines pour combattre les Dalmates et les Pannoniens. Il mena notamment la guerre en
Macédoine et aurait même réussi à tuer l’un des trois
chefs de la révolte. L’Empereur Auguste le remercia de ses services par diverses
récompenses (argent et terres). Le Roi Thrace prit comme prénoms Caius Julius et il fut nommé Archonte éponyme
d’Athènes en l’an 9.
Son épouse et la mère de son héritier, la Reine Pythodoris, est connue seulement par des preuves numismatique.
En 12 lorsqu’il mourut, ses états, alliés de Rome, furent divisés en deux parties, qui furent réparties entre
son fils, Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens, ou Kotys, en Grec : Κότυς IA’, 12 à 19)
et son frère Rheskouporis IV (ou II des Sapéens, ou Rascouporis ou Rhescuporis ou Rascos, en Grec :
Ραισκούπορις Δ’, 12 à
19). Cotys XI reçut la région proche de la côte avec les terres cultivées et des colonies Grecques. Rheskouporis IV,
celle sauvage et inculte de l’intérieur, exposée à des attaques hostiles des peuples voisins sur ses frontières. Il fut bien sûr
insatisfait de ce partage et le conflit devint inévitable. En 19, l’Empereur Tibère (14-37), dans une tentative d’empêcher une
guerre, envoya des émissaires aux deux Rois afin de trouver un accord de paix.
Cotys XI congédia ses troupes et Rheskouporis IV fit semblant de suivre son exemple. Il proposa une entrevue
à son neveu, qui s’y rendit sans défiance. Au milieu d’un festin, Rheskouporis IV le fit emprisonner et décida de s’accaparer
ses terres, puis il l’accusa de trahison. Tibère convoqua le Roi à Rome pour qu’il justifie l’arrestation de Cotys XI.
Le Thrace refusa et fit assassiner son neveu faisant un affront à l’Empereur. Certaines sources avancent que Cotys XI se serait
suicidé. Sa femme et ses enfants fuirent alors la Thrace à
Cyzique, en Mysie,
pour échapper Rheskouporis IV. Tibère envoya alors à la cour de Rheskouporis IV
le Gouverneur de Mésie, le Sénateur Lucius Pomponius Flaccus († en 35) pour le convaincre d’aller à Rome et le Thrace fut obligé
de se soumettre.
Rheskouporis IV fut accusé par
Antonia Tryphaena,
(10 av.J.C-55 ap.J.C, Reine titulaire du royaume du
Pont, 21-27),
la veuve de Cotys XI. Il fut reconnu coupable et condamné par le Sénat à une peine de confinement pour le meurtre de ce dernier
et fut envoyé à Alexandrie.
Peu après, il y fut mis à mort pour avoir tenté de s’échapper. Une autre version de sa mort nous dit que ce fut sur le chemin de
l’Égypte qu’il tenta de s’échapper et fut
tué par des soldats Romains ?.
Monnaie de Rhœmétalcès II
|
Le royaume de Thrace fut de nouveau divisé entre : Rhœmétalcès II
(ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès ou Roimitalces ou Rhoematelkes ou Rhymétalcès, en Grec :
Ροιμητάλκης B’, 19 à
26 ou 19 à 37 ou 19 à 38), fils de Rheskouporis IV qui s’était ouvertement
opposé aux plans de son père, et les très jeunes enfants de Cotys XI et
Antonia Tryphaena :
Cotys XII (ou IV des Sapéens, ou Kotys, en Grec : Κότυς IB’, 19 à 38) qui céda son trône à
son frère Rhœmétalcès III Caius Julius
(ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès ou Roimitalces ou Rhoematelkes ou Rhymétalcès,
en Grec : Ροιμητάλκης Γ’, 38 à 46), sur ordre des Romains et devint
Roi de Sophène (ou Arménie Mineure) de 38 à 54 en compensation. Du fait de leur jeune âge, selon
Tacite
(ou Publius Cornelius Tacitus, historien et Sénateur Romain, 56/57-v.120), le Propréteur Titus Trebellenus Rufus fut nommé
Régent avec leur mère
Antonia Tryphaena. Selon certaines sources, Rhœmétalcès III ne se rendit en Thrace que vers 26, son territoire restant
sous tutelle Romaine.
Mais la plupart des auteurs considèrent qu’il resta à Rome aux côtés de l’Empereur Caligula
(37-41), dont il fut l’ami d’enfance, jusqu’à son accession au trône en 38. Ce fut d’ailleurs durant son séjour à Rome,
qu’il prit le nom de Caius Julius. Sous leur règne éclatèrent plusieurs révoltes dans la partie de la Thrace qui était soumise aux Romains et
dans les états alliés. Les services que Rhœmétalcès III rendit dans ces diverses conflits lui méritèrent de nouvelles faveurs
de Tibère puis de Caligula. Ce fut ainsi que ce dernier en 38 décida d’un nouveau partage et qu’il nomma Rhœmétalcès III Roi
de toute la Thrace indépendante. Quant à Rhœmétalcès II, son nom disparut de l’histoire, son règne s’arrêtant en 26 ou 37
ou 38 selon les sources. Beaucoup de spécialistes pensent qu’il mourut en 38 ce qui fut la raison du remaniement des États
Thraces. On ne sait donc que peu de chose de lui si ce n’est qu’il fut l’époux de Pythodoris II
(ou ou Pythadoris, en Grec : Πυθοδωρίδα), fille
d’Antonia Tryphaena et
Cotys XI.
Monnaie de Rhœmétalcès III
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Rhœmétalcès III fut le seul souverain de la partie de la Thrace,
qui, sous la domination Romaine, conserva un reste d’indépendance, et i fut le dernier représentant des souverains Sapéens
et Odrysiens. Ce fut un événement tragique qui mit fin à sa vie. Il était fou d’amour pour sa nièce, ce qui excita contre lui
la jalousie de sa femme qui l’assassinat. À la mort de Rhœmétalcès III, la Thrace fut réunie à l’Empire Romain. Elle devint
une province procuratorienne, qui comprenait les terres situées entre la Stara Planina, la mer de Marmara, la mer Égée et le
cours de la Mesta. Ce fut la fin de l’indépendance du royaume de Thrace, où la langue Grecque demeurera la langue principale.
En 68-69, les Sarmates envahirent la Mésie (Région de la Thrace), mais ils furent vaincus par le Romain
Mucianus. Ils renouvelèrent l’attaque l’année suivante et le Gouverneur Fonteius Agrippa fut tué au combat. En 86, sous le règne
de l’Empereur Romain Domitien (81-96), furent créées la Mésie supérieure (L’actuelle Serbie) et la Mésie inférieure (Bulgarie
septentrionale). Les deux provinces étaient séparées par le cours du Cibrus (Tzibriza), un affluent du Danube et la chaîne
balkanique Hoemus servit de frontière entre la Mésie et la Thrace.
En 105, la ville de Nicopolis ad Istrum (Turnovo) fut fondée
pour commémorer les victoires de l’Empereur Trajan (98-117) sur les
Daces.
En 235, débutèrent les invasions barbares en Mésie inférieure et en 251, l’Empereur Decius
(Trajan Dèce, 249-251) fut tué en combattant les Goths à Abrittus (ou Razgrad). En 268, l’Empereur Claude II (268-269),
les battit à Naissos. Sous Dioclétien (284-305) fut fondé le diocèse de Thrace. En 376, on assista à une
nouvelle invasion des Goths et le 9 Août 378, l’Empereur Valens Flavius (364-378) fut battu par les Wisigoths et tué au cours
de la bataille. En 395, la Thrace et la Mésie firent partie de l’Empire Romain d’Orient.
Liste des Rois après Seuthès III
Asti (ou Astae ou Astai, en Grec :
Αστοί, Rois Astéens) est le nom d’une tribu qui est mentionnée par Tite-Live (ou Titus
Livius, historien Romain, 59 av.J.C-17 ap.J.C). Le territoire de la tribu s’étendait dans la région des rivières Arda, Maritsa,
Tundzha, entre les monts Strandja et Hémos et la mer Noire. La capitale supposée fut la ville de Marsa
(aujourd’hui Haskovo).
Caene (ou Kainoi ou Caeni, en Grec : Καινοί) est le nom d’une tribu Thrace.
Ils sont mentionnés par Tite Live (ou Titus Livius, historien Romain, 59 av.J.C-17 ap.J.C). Une ville Romaine sur
la Via Egnatia (La partie la plus au sud de la Thrace, entre Byzance et
Héraclée), Cænophrurium ou Cenophrurium ou
Coenophrurium ou Kainophrourion, en Grec : Καινοφρούριον,
“nouvelle forteresse” fut le bastion des Caenes.
Sapei (ou Sapae ou Sapaei ou Sapaioi, en Grec : Σαπαίοι,
Rois Sapéens) tribu près de la ville d’Abdère (ou Abdéra ou Ábdēra sur la
mer Égée, près de l’embouchure du fleuve Nestos, en face de l’île de Thassos).
Numérotation des Rois : Il y a pour certains Rois (Cotys et Rheskouporis) plusieurs numéros, il faut comprendre dans
le cas de : Cotys V de Thrace est aussi Cotys I des Astéens, Cotys VI de Thrace est aussi Cotys II des Astéens etc..
Cotys IX de Thrace est aussi Cotys I des Sapéens etc… Rheskouporis III de Thrace est aussi Rheskouporis I des Sapéens,
Rheskouporis IV de Thrace est aussi Rheskouporis II des Sapéens.
Succession selon Ian Mladjov, Université du Michigan
Rois des Odryses 331-305 Seuthès III v.300-v.280 Cotys II
v.280-261 Raizdos 261-v.250 Cotys III v.250-211 Rheskouporis I
Rois des Astéens ? – ? Tirès III
? – ? Seuthès IV ? – 255 Tirès IV ? – ? Raizdos (ou Roigos)
? – ? Seuthès V ? – 184 Amadocos III 171-167 Cotys IV
167-148 Tirès V 148-146 Beithys 120/100-87 Cotys V v.100-v.50 Tirès VI
v.100-v.50 Amadocos IV 87-79 Sadalès I 57-48 Cotys VI
48-42 Sadalès II 42-31 Sadalès III 31-18 Cotys VII
18-11 Rheskouporis II
Rois des Sapéens 55-48 Cotys I 48-42 Rheskouporis I
42-31 Cotys II 31 av.J.C-12 ap.J.C Rhœmétalcès I 12-19 Rheskouporis II (Co-Roi)
12-18 Cotys III (Co-Roi) 19-38 Rhœmétalcès II 38-46 Rhœmétalcès III
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Succession selon Zosia H.Archibald
Rois des Odryses 331-300 Seuthès III 300-280 Cotys II 280- ? Raizdos (ou Roigos) v.270 Cotys III
240-215 Rheskouporis 215-190 Seuthès IV 213-208 Pleuratos
(Celte) v.184 Amadocos III 171-167 Cotys IV
Princes des Caenes v.150-141 Diegylis v.141-
? Zibelmios v.100-v.75 Mostis
Rois des Astéens 149-v.140 Tirès III
(ou IV) v.140-v.120 Beithys
v.120-? Cotys V (ou I des Astéens)
87-79 Sadalès I 57-48 Cotys VI (ou II des Astéens) 48-42 Sadalès II 42-31 Sadalès III
31-18 Cotys VII (ou III des Astéens) 18-11 Rheskouporis II
Rois des Sapéens puis Rois des Odryses
? -48 Cotys IX (ou I des Sapéens) 48-41 Rheskouporis III (ou I des Sapéens) 48-42 Rhascus (Co-Roi)
42-15 Cotys X (ou II des Sapéens) 15 av.J.C-12 ap.J.C Rhœmétalcès I 12-19 Cotys XI (ou III des Sapéens) (Co-Roi)
12-19 Rheskouporis IV (ou II) (Co-Roi) 19-38 Rhœmétalcès II 38-46 Rhœmétalcès III |
Succession selon hourmo.eu
Rois des Odryses 300-280 Cotys II
(Co-Roi) 300-275 Spartokos (Co-Roi) 300-260 Rhoegus (Co-Roi) 290-250 Raizdos 280-200 Orsoaltius
280-200 Kersibaulos 270-230 Stostokos 260-240 Cotys III 260-230 Adaeus 240-215 Rheskouporis I
215-200 Seuthès IV 200-185 Amadocos III 185-165 Cotys IV 165-??? Beithys
Rois des Caenes 150-141 Diegylis 141 Zibelmios 135-85 Mostis 100-15
av.J.C Dixazelmeus
Rois des Astéens 100-87 Cotys V (ou I des Astéens)
100-50 Tirès V 100-50 Amadocos
87-79 Sadalès I 57-48 Cotys VI (ou II des Astéens) 48-42 Sadalès II 42-31 Sadalès III
31-18 Cotys VII (ou III des Astéens) 18-11 Rheskouporis II
Rois Sapéens 55-48 Cotys IX (ou I des Sapéens) 48-42 Rheskouporis III (ou I
des Sapéens) 42-31 Cotys X (ou II des Sapéens) 42 Rhascus (Co-Roi) 11 av.J.C-12 ap.J.C Rhœmétalcès I
12-19 Cotys XI (ou III) (Co-Roi) 12-19 Rheskouporis IV (ou III) (Co-Roi) 19-38 Cotys XII (ou
IV) (Co-Roi) 19-38 Rhœmétalcès II (Co-Roi)
38-46 Rhœmétalcès III
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Bibliographie et
filmographie
Pour
d’autres détails sur les Thraces voir les ouvrages de :
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Filmographie
– Seuthès l’immortel : les secrets d’un roi thrace, Réalisation :
Zlatina Rousseva, Delphine Morel, Pierre Linhart, Gueorgui Kitov, Claude Brixhe et Gregorio Luri,
DVD
vidéo, Éditeur : ARTE France développement, Issy-les-Moulineaux, 2009.
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