Les  cités  Mycéniennes :
Pylos   et  Tirynthe

 

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  Pour plus de détails voir aussi : Les Mycéniens

 

Pylos

 


 

Forteresse de Navarino à Pylos

   Pylos (ou Pilos, en Grec : Πύλος, en Italien : Navarin ou Navarino) fut une cité Mycénienne et une grande baie qui se situait sur la côte occidentale du Péloponnèse, dans le sud de la Grèce, en Messénie, à 4 km. au Nord de la ville moderne du même nom. L’ancienne Pylos se trouvait au Nord-ouest de la baie, tandis que la nouvelle Pylos est située au le Sud-est. Elle est la capitale de la Province Pylia. Elle est parfois plus connue sous le nom de Navarin. Elle était située sur un promontoire (Koryphasion ou Koryphos) qui dominait la plaine, face à la mer et commandait l’entrée Nord de la baie.
 
   La baie voisine de Pylos et l’île de Sphactérie (ou Sphacteria ou Sphagia, nom moderne Sfaktiria), furent le théâtre d’une bataille où les soldats Athéniens, envoyés par le politicien Cléon (ou Kleon, en Grec : Κλέων, † 422), infligèrent, en 425, une sévère défaite à Sparte au cours de la Guerre du Péloponnèse. (Voir batailles de Pylos et de Sphactérie). Les Athéniens capturèrent un certain nombre de soldats Spartiates qu’ils envoyèrent en otage à Athènes, ce qui contribua à l’acceptation de la paix de Nicias en 421 av.J.C. Dans la mythologie, Pylos fut le berceau supposé de son Roi Nestor.
 
   Ce fut au Moyen-âge, que Pylos fut nommée Avarino Pylos (En Grec : Αβαρίνος), probablement après qu’un corps de Avars s’y soit installé. La cité eut énormément d’autres noms enregistrés au cours de son histoire, comme : Avarmus, Abarinus, Albariños, Albaxinus, Avarinos, Coryphasium, Iverin, Nelea, Porto Giunco, Zunchio etc… Les ruines sur le site sont surtout celle du fort de l’anciennes Navarino, fort qui couvrait le sommet d’une colline en pente rapide vers le Sud. De tous les palais Mycéniens, celui de la cité antique de Pylos ne possédait pas de murs d’enceinte ou de fortifications on pourrait en déduire qu’il fut peut-être le premier à être détruit aux alentours de 1250 av.J.C.
 
   Cette absence de fortifications détonne complètement avec ce que l’on a pu observer à Tirynthe et Mycènes. De récentes études céramologiques retarderaient cette destruction au tournant du siècle. Le site fut abandonné peu après vers le VIIIe siècle av.J.C. La rade de Navarin fut le théâtre d’une deuxième bataille navale, la bataille de Navarin, qui se déroula, le 20 Octobre 1827, dans la baie de Navarin entre la flotte Ottomane et une flotte Franco-anglo-russe dans le cadre de l’intervention des futures puissances protectrices lors de la guerre d’indépendance Grecque. La défaite Ottomane fut totale.

 


 

Entrepôts à huile dans le palais de Nestor
Photo avant retouches : Wikipedia.org

Archéologie

 
   En 1939, à Pylos, un archéologue Américain, Carl Blegen, découvrit la première des 1.200 tablettes écrites dans l’écriture que l’on nomma plus tard linéaire B. Ces tablettes étaient en fait un ensemble d’archives administratives et comptables qui nous renseignent sur la vie rurale du royaume Mycénien. La Pylos de l’Âge du Bronze fut fouillée en 1952 toujours par Carl Blegen. C’est lui qui appela les vestiges d’un grand palais Mycénien qu’il avait mis au jour, "Palais de Nestor", d’après le personnage de Nestor, qui régna sur Pylos dans les poèmes Homériques.
 
   Les tablettes en linéaire B trouvées démontrent clairement que le site lui-même fut appelé Pylos (Grèce Mycénienne Pulos, linéaire B Pu-ro) par ses habitants. Les ruines d’une forteresse de pierre brut à proximité de l’île de Sphactérie (ou Sphacteria ou Sphagia, nom moderne Sfaktiria) sont apparemment d’origine Mycénienne et, selon Thucydide (Homme politique et historien Athénien, v.460-v.395 – Histoire de la guerre du Péloponnèse, Livre IV-31), furent utilisées en 425 par les Spartiates au cours de la Guerre du Péloponnèse comme dernier lieu de retranchement dans la bataille contre les Athéniens.


 

Les falaises de Sphactérie (ou Sphacteria ou Sphagia)
qui ferment la rade de Pylos

 
   Le site classique de Pylos était probablement sur le promontoire rocheux connu sous le nom de Koryphasion (ou Koryphos) maintenant à l’extrémité Nord de la baie de Pylos. Ce site est décrit par Thucydide dans son Histoire de la Guerre du Péloponnèse. Les fouilles du palais, qui fut détruit dans un incendie, n’ont permis de découvrir aucune trace de squelette dans ses ruines, ce qui laisserait penser que les habitants eurent le temps de fuir. Dans les ruines du site de Pylos on n’a pas découvert non plus de trace d’une activité religieuse, mais les noms des divinités de l’Iliade sont inscrits sur les tablettes en linéaire B.
 
   Les fouilles ont par contre mis au jour cent Tholoi (Tombes à coupole) et d’innombrables tombes à chambres taillées dans le roc. Ces dernières étaient destinées à une classe inférieure. Les tombes étaient souvent occupées par les membres d’une même famille. Des effets personnels étaient placés dans le caveau avec le défunt : Des bijoux, des armes, des outils, on a aussi retrouvé des biberons et des peignes.

 

La baie de Pylos

 
   La baie de Pylos est formée par une profondeur dans le Morea, coupée par une longue île, anciennement appelé Sphactérie (ou Sphacteria ou Sphagia, nom moderne Sfaktiria), célèbre pour la défaite et la capture en 425, des Spartiates, au cours de la bataille de Pylos pendant la Guerre du Péloponnèse, on y trouve aujourd’hui encore les ruines des murs d’une forteresse qui formèrent peut-être leur dernier refuge. Cette île fut divisée en trois ou quatre sections séparées par la violence des vagues et les bateaux peuvent passer de la mer dans le port, par temps calme, en utilisant les canaux ainsi formé. Une des sections contient le tombeau d’un Saint turc ou santons, appelé Delikli Baba. Cette même section contient également un monument dédié aux marins Français qui périrent à la bataille de Navarin.
 


 
Autre vue de la baie de Pylos

 

Reconstitution du palais

 

Le  palais  de  Nestor

 
   Le palais, nommé "palais de Nestor" par l’archéologue Américain Carl Blegen qui en fit la découverte en Mai 1952, fut construit entre 1300 et 1200 av.J.C en pierres brutes recouvertes de plâtre. La pierre taillée ne fut employée que pour les seuils. Ses dimensions étaient de 170 m. sur 90 m. à ses points les plus larges. Ce fut à Pylos qu’apparut la version la plus aboutie du mégaron (Nom de la pièce principale).
 
   Le palais lui-même ne peut pas être considéré comme une structure unique, mais se composait de quatre bâtiments distincts, deux d’habitations et de cérémonies, un atelier et un magasin de réserve de vin. Au-delà d’un propylée (Porte d’entrée d’un sanctuaire), une entrée à deux colonnes ouvrait sur un péristyle (Galerie de colonnes faisant le tour d’un édifice) qui desservait les salles d’apparat et les appartements royaux.
 


 

Reconstitution du Palais

   Au fond de ce péristyle se trouvait un vestibule qui donnait sur le mégaron qui s’étendait sur une surface de plus de 140 m². Ses murs étaient décorés de fresques et on a retrouvé les vestiges d’un escalier qui laisse à penser qu’il pouvait y avoir un étage.
 
   Des magasins étaient disposés autour du mégaron : Magasins d’huile (salles 23, 24, 27, 32), de vin (salles 104, 105) et plusieurs pièces s’ouvraient directement sur l’extérieur, sans doute pour faciliter leurs approvisionnements. Dans la chambre 23, entre autres choses, les archéologues ont trouvé 17 pithoi (Un pithos est une profonde jarre utilisée pour stocker des denrées agricoles non périssables comme des céréales et des liquides. Le moût de raisin pressé était stocké dans les pithoi pour y fermenter) et 56 tablettes linéaire B, toutes traitant de divers types d’huile d’olive.
 
   Dans la chambre 24, 11 pithoi ont été récupérés et une douzaine dans la chambre 32. Le palais fut détruit par un incendie et les tablettes d’argile des archives qui s’y trouvaient furent cuites et ainsi conservées. C’est à Pylos, que Carl Blegen a mis au jour la première des 1.200 tablettes écrites en linéaire B. Les fouilles du palais n’ont permis de découvrir aucune trace de squelette dans les ruines, ce qui laisserait penser que les habitants eurent le temps de fuir.

 

  Pour plus de détails voir :  Pylos et le palais de Nestor (www.aeria.phil)

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur les Mycéniens voir les ouvrages de :
 
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
Le monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Emmett L.Bennett et Jean Pierre Olivier :
The Pylos tablets transcribed, Edizioni dell’Ateneo, Roma, 1973.
Carl W.Blegen, Marion Rawson et Mabel L.Lang :
The Palace of Nestor at Pylos in western Messenia, University of Cincinnati, Published for the University of Cincinnati by Princeton University Press, Princeton, 1966-1973.
Ita Brunke :
Das mykenische Pylos : Gesellschaft und Kultur eines mykenischen Palaststaates, VDM Verlag Dr. Müller, Saarbücken, 2008.
John Chadwick :
Die mykenische Welt, Philipp Reclam, Stuttgart, 1979.
Jack L.Davis :
Sandy Pylos. An Archaeological History from Nestor to Navarino, Second edition, ASCSA Publications, Princeton, 2008.
Louis Deroy et Monique Gérard :
Le cadastre mycénien de Pylos, Roma Edizioni dell’ateneo, 1965.
Konstantinos P.Kontorlis et Gisèle Vivier :
Civilisation Mycénienne : Mycènes, Tirynthe, Pylos, K.P. Kontorlis, Athènes, 1976.
Ingo Pini et Walter Müller :
Die tonplomben aus dem Nestorpalast von Pylos, Akademie der Wissenschaften und der Literatur, Philip von Zabern, Mainz, 1997.

 

 

Tirynthe

 

   Tirynthe (ou Tiryns, en Grec ancien : Τίρυνς, en Grec moderne : Τίρυνθα, en Latin Tíryntha) fut une ancienne cité Mycénienne d’Argolide dans la péninsule du Péloponnèse, précisément au Sud d’Argos, sur le golfe d’Argos à quelques kilomètres au Nord de Nauplie. La cité se limitait à une colline calcaire de 30 m. de hauteur, environ 300 m. de longueur et 40 à 100 m. de largeur. Initialement, la côte était très proche de la colline. Ses caractéristiques les plus notables sont ses palais, ses tunnels cyclopéens et en particulier ses murs. Le lieu fut peuplé à partir du Néolithique.
 
   Puis, à partir du IIIe millénaire, Tirynthe devint l’un des principaux centres de l’âge du bronze en Europe. D’après la légende, Héraclès naquit à Tirynthe et la ville fut fondée par Proétos (ou Proitos). On dit que le héros Grec Persée régna sur la ville. Héraclès est censé y avoir servi Eurysthée, Roi de Tirynthe pour qui il accomplit ses douze Travaux. Les murs cyclopéens de la cité étaient considérés dans l’Antiquité comme une merveille. Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) n’hésita pas à les comparer aux pyramides d’Égypte. On rapportait que Proétos, Roi légendaire de Tirynthe, avait fait venir sept cyclopes pour les construire. Tirynthe fut reconnue comme sites du patrimoine mondial en 1999.
 

Ruines de l’enceinte
 cyclopéenne de la
citadelle de Tirynthe

 

Fresque retrouvée à Tirynthe

 

L’histoire  et  l’Archéologie

 
   Les fouilles exécutées à Tirynthe par les archéologues Allemands Heinrich Schliemann et Wilhelm Dörpfeld et poursuivies aujourd’hui par l’École Archéologique Allemande, permirent de retracer les grandes lignes de l’histoire du site. Il fut peuplé à partir du Néolithique. La cité s’étendait en longueur en trois sections : La citadelle, la section centrale et la section basse. Au III millénaire, l’acropole était déjà habitée et l’agglomération s’étendait probablement dans la plaine. Au sommet s’élevait le palais dont le toit était formé de tuiles et de plaques schisteuses. Toutes les salles du palais étaient blanchies à la chaux et tous les murs étaient ornés de fresques en forme de frises.
 
   Les ruines, sur la citadelle, d’une imposante construction circulaire entourée d’autres bâtiments de la même époque ont montré qu’une importante communauté s’était établie sur la colline dès le premier âge du bronze (Helladique). Les ruines ont été datées précisément de l’Helladique II, environ 2500-2200, mais Tirynthe semble avoir été occupée aussi bien durant l’Helladique II que pendant l’Helladique moyen qui lui fait suite.
 
   Ces fortifications furent améliorées au XVIe siècle mais ce fut entre 1350 et 1250 que l’enceinte fut modifiée de manière radicale au Sud et à l’Est. Les casemates et l’enceinte inférieure furent édifiées et il fut construisit une grande porte d’accès. Puis les habitants bâtirent autour de la butte un grand rempart qui encerclait l’enceinte inférieure. À l’époque du bronze moyen (Début du IIe millénaire), ils commencèrent à fortifier la butte.
 
   Durant l’Helladique récent et la période Mycénienne, environ de 1600 à 1250, Tirynthe était l’un des plus importants centres de la culture Créto-mycénienne, au même titre que Mycènes, Thèbes, Pylos ou Cnossos. Elle atteignit son apogée entre 1400 et 1200. À cette époque, il y avait également une large ville basse qui entourait la citadelle. De l’ancienne splendeur de la ville témoignent les ruines très bien conservées d’une résidence royale sur la partie haute, dont les murs étaient décorés de précieuses fresques, ainsi que les vestiges de l’enceinte de construction cyclopéenne : Les pierres du rempart atteignaient trois mètres de long et un mètre d’épaisseur, sans utilisation d’un liant ou d’un mortier quelconque.


 

Casemates de l’enceinte
cyclopéenne de Tirynthe

 
   La muraille fut construite en plusieurs étapes : Tout d’abord (au plus tard à partir du XIVe siècle), tout autour de la citadelle haute. Vers le milieu du XIIIe siècle, apparurent ensemble les parties moyenne et basse. Enfin, vers 1200, des citernes furent intégrées à la construction. En dépit de leur aspect indestructible, les fortifications de Tirynthe furent détruites par un incendie au début du XIIe siècle. Les relevés géologiques Allemands ont montré que la cité fut très endommagée par un tremblement de terre majeur, dont l’effet fut également constaté à d’autres endroits de l’Argolide.
 
   Les dégâts sur le mur furent par la suite réparés et la ville haute reconstruite. Le palais haut fut partiellement refait. Un nouveau bâtiment fut construit dans les ruines de l’ancien palais et habité par les dirigeants. Après la catastrophe, la ville semble avoir continué à se développer. Ce constat est en contradiction avec le dépeuplement des autres centres Mycéniens au cours du XIIe siècle.
(Voir : Le déclin et la fin des Mycéniens)
 
   Durant la période submycénienne et protogéométrique (1050-900 av.J.C) on peut seulement constater un peuplement réparti sur la partie basse de la citadelle et la ville basse. Suite à la découverte d’objets cultuels et d’inscriptions pré archaïques, on a pu démontrer l’existence d’un culte de Zeus et d’Athéna durant les périodes archaïque et classique. Plus tard, en 468 av.J.C, Tirynthe fut complètement détruite par Argos. Cependant on a aussi les preuves d’une occupation sporadique de la ville à l’époque Hellénistique, à l’époque Romaine et même à l’époque Byzantine.
 

Recherches archéologiques

 
   De 1876 à 1885, les archéologues Allemands Heinrich Schliemann et Wilhelm Dörpfeld menèrent des fouilles au cours desquelles ils mirent au jour, dans la partie haute de la butte, que l’on appelle la citadelle, un palais Mycénien. Il disposait d’une grande salle de réception. La salle principale avait un trône placé contre le mur droit et un foyer central entouré de quatre colonnes Minoennes de bois qui servirent de supports pour le toit. Deux des trois murs du Mégaron furent incorporés dans un temple archaïque d’Héra. Les fouilles ultérieures, effectuées sous la direction de Wilhelm Dörpfeld, Kurt Müller et Georg Karo, entre 1905 et 1929, ont livré de nouvelles informations sur l’importance exceptionnelle de la ville dans les temps préhistoriques. Depuis 1976, les fouilles ont repris de manière systématique, sous la direction des archéologues Allemands, d’abord Klaus Kilian, jusqu’en 1986, puis d’autres chercheurs de l’Institut Archéologique Allemand à Athènes et de l’Université de Heidelberg. Les recherches ont été menées par J.Maran à partir de 1997.
 

  Pour d’autres détails voir l’article :  Tirynthe – (Wikipédia.fr)

 

Autres vues des ruines de
l’enceinte cyclopéenne de la
citadelle de Tirynthe

 
Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur les Mycéniens voir les ouvrages de :
 
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
Le monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Charles Diehl :
Excursions archéologiques en Grèce, Armand Colin, Paris, 1939.
Konstantinos P.Kontorlis et Gisèle Vivier :
Civilisation Mycénienne : Mycènes, Tirynthe, Pylos, K.P. Kontorlis, Athènes, 1976.
Spyros Meletzis et Hélène Papadakis :
Corinthe, Mycènes, Tirynthe, Nauplie, Schnell & Steiner, Munich, Zurich, 1980 – Meletzis & Papadakis, Athènes, 1980.
Kurt Müller :
Tiryns/ 3,taf, Die architektur der burg und des palastes, Eleutheroudakis, Athènes, 1930.
Tiryns Bd. 4. Die urfirniskeramik, Philip von Zabern, Mainz am Rhein, 1938.
Iōannēs C.Papachristodulu :
Tiryns, Tzeferis, Athènes, 1975.
Gerhart Rodenwaldt :
Tiryns/ 2, Die fresken des palastes, Eleutheroudakis, Athènes, 1912.
Heinrich Schliemann, Heinrich Schliemann et Felix Adler; Wilhelm Dörpfeld :
Tirynthe; le palais préhistorique des rois de Tirynthe; résultat des dernières fouilles, C. Reinwald, Paris, 1885.
Heinrich Schliemann :
Mycenae; a narrative of researches and discoveries at Mycenae and Tiryns, B. Blom, New York, 1967.
Georgette Tarsouli :
L’Argolide, Mycènes, Tirynthe, Nauplie, Epidaure, M. Pechlivanides, Athènes, 1958.
Walter Voigtländer :
Tiryns, Deutsches Archäologisches Institut, Esperos, Athènes, 1972.

 

 
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