Quelques Rois Importants :
Sheshonq  I
945 – 924
 

Nous avons besoin de vous

….Retour à la XXIIe dynastie

 

Sommaire
 

Sa titulature
Son origine
Sa durée de règne
Son règne
Ses constructions
Sa sépulture
Sa famille
Bibliographie


 
Sheshonq I en sphinx – Musée de Brooklyn

 

                 DATES  de  RÈGNE
                945-924
   D.Arnold, P.A.Clayton, A.Eggebrecht,
     N.GrimalJ.Kinnaer, K.A.Kitchen,
      T.SchneiderI.Shaw, D.Sitek,
948-927  A.M.Dodson
946-916  P.A.Piccione
946/45-926/24  S.Quirke, J.von Beckerath
943-922  E.Hornung, R.Krauss, D.Warburton
931-910  D.B.Redford

 

Sa titulature
  • Hr kAnxt mri-rasxai.f-m-nswt-r-smA-tAwi
  • nbti xai-m-sxmti-mi-Hr-sA-Ast-r sxtp-ntrw-m-mAat
  • bik nbw sxm-pHti Hwi-pDt-9-wr-nxtw-(m)-tAw-nbw
  • HD-xpr-ra stp.n-ra , stp.n-imn
  • SSnq mri-imn nTr HqA-iwnw

  •  
    Sesônchis    (Manéthon)

 

Nom d’Horus
Horus Kanekhet Mérirê Sekhafemnisoutersemataoui
(Horus Taureau victorieux, Aimé de Rê, quand il s’envole pour libérer les Deux terres)
Hr kAnxt mri-ra sxai.f-m-nswt-r-smA-tAwi
Nom de Nebty
Nebty Khaemsekhemti Mihorsaaest Sehetep Netjerouemmaât
(Nebty, l’icône qui apparaît dans la double couronne comme Horus fils d’Isis, qui satisfait les Dieux avec Maât)
nbti xai-m-sxmti mi-Hr-sA-Ast-r sxtp-ntrw-m-mAat
Nom d’Horus d’or
Bik Nebou Sekhempehti Houipedjout Ouernekhtoutaounebou
(L’Horus d’or, avec une grande puissance, il bat les neuf arcs (Les ennemis de l’Egypte),
et a de grandes victoires dans tous les pays)

bik nbw sxm-pHti Hwi-pDt-9 wr-nxtw-(m)-tAw-nbw
Nom de Roi Hedjkhéperrê Setepenrê
(La Manifestation de Rê lumineuse, Élu de Rê)
HD-xpr-ra stp.n-ra
Nom de naissance Sheshonq Mériamon Netjer Heqaiounou
(Sheshonq l’aimé d’Amon, Dieux Seigneur d’Héliopolis)
SSnq mri-imn nTr HqA-iwnw

Temple d’Amon – Karnak

 

Son origine

 
   Sheshonq I (ou Chechanq ou Scheschonq) est le premier Pharaon de la XXIIe dynastie. Manéthon l’appelle Sesônchis (Africanus, Eusebius) et il lui compte 21 ans de règne (Africanus, Eusebius). Dans la Bible il est nommé Sesaq (ou Shishak ou Schischak). On ne sait en fait que peu de chose sur son origine. Comme le précise Joyce Anne Tyldesley, il possède des origines Libyennes, mais il ne fut pas, comme certains ouvrages le prétendent, un homme de pur sang Libyen, issu d’une peuplade nomade fraichement arrivée du Désert. Il fut un Prince d’Héracléopolis appartenant à l’une des riches familles Libyennes fortunées du Delta. Il fut le fils de Nimlot (ou Nimlot [A]), Grand chef Méchouech (ou Meshwesh ou Mâchaouach), titre qu’il prendra plus tard, et de Tanetsepeh. On le dit souvent natif de Bubastis dans le Delta, mais aucune preuve archéologique ne vient confirmer ce fait. Il serait le neveu d’Osorkon l’ancien qui régna à la fin de la dynastie précédente (984-978).


 

Sheshonq I en conquérant –
Temple d’Amon – Karnak

 

Sa durée de règne

 
   Il y a une polémique sur la durée du règne de ce Pharaon. Les dates classiques de son règne, comme données ci-dessus, sont de 945 à 924, mais cette durée a récemment été revue à la baisse de quelques années, de 943 à 922, par quelques spécialistes, car Sheshonq I aurait vécu pendant 2 à 3 ans après sa campagne réussie en Canaan, traditionnellement datée finissant en 925. Comme Edward Frank Wente le note, il n’y a pas de certitude que Sheshonq I mourut juste 1 an après sa campagne. L’égyptologue Anglais, Morris Leonard Bierbrier a daté l’arrivée au pouvoir de Sheshonq I entre 945-940. Il fonde son opinion sur les preuves Bibliques réunies par William Foxwell Albright. Cependant, il faut signaler que si l’inscription de Karnak, qui retrace les faits de guerres du Pharaon, a été concomitante avec sa campagne en Canaan, le fait qu’il la laissa inachevée suggère qu’elle se produisit dans la dernière année du règne du souverain. Cette possibilité ne permettrait pas d’abaisser à 943 sa prise de pouvoir.
 
   Les égyptologues, Erik Hornung, Rolf Krauss et David Warburton, nous précisent que la grande stèle de Dakhla fournit une date lunaire en l’an 5 de Sheshonq I où aurait été célébrée une fête, ce qui donne 943 comme son année 1. La fête de l’an 5 est enregistrée comme ayant eut lieu à l’oasis de Dakhla le 25e jour du 4e mois de la saison Shemou. Krauss, se basant sur des données astronomiques, amène à conclure que la seule bonne date serait entre Novembre et Décembre 943. Toutefois, le Dr Anthony Leahy a suggéré que l’identification de la fête de l’an 5 comme une date lunaire n’est qu’hypothétique.

 

Son Règne

 
   Sous la XXIe dynastie, les Méchouech (ou Mâchaouach) des Libyens qui s’étaient installés dans le Delta et avaient petit à petit étendu leur territoire jusqu’au Fayoum, détenaient la force armée du royaume. Leurs chefs devinrent très puissants et le fils d’un de ceux-ci, Sheshonq I, prit le pouvoir à la mort de Psousennès II de Tanis, dont il était le Général en chef des armées et le Conseiller en chef. Il s’imposa comme Pharaon et fonda la XXIIe dynastie. Sheshonq I transféra la capitale Égyptienne à Bubastis. Afin de consolider son contrôle sur le pays, le Pharaon installa Nimlot I, un de ses fils, comme Roi d’Héracléopolis, celui-ci ayant pour fonction de diriger au nom du Pharaon l’Égypte-Centrale. Il nomma un autre de ses fils, issu d’une autre épouse, Ioupout (ou Iupet), Grand Prêtre d’Amon à Thèbes (944-924), Général en chef des armées et Gouverneur de la Haute-Égypte, là encore afin de lui permettre de mieux contrôler le pays. De plus, Sheshonq I, s’entoura de gens lui étant complètement dévoués, qu’il plaça à des postes stratégiques, renforçant ainsi la puissance royale et la réorganisation du territoire fut partagée entre les Princes Libyens.


 

Gravure d’un relief de
Sheshonq I trouvé à Karnak –

Image avant retouche : Wikipédia.org

 
   Sheshonq I reprit la politique d’expansion territoriale. Il reconquit la Palestine, avec une armée composée de contingents Égyptiens, Libyens et Nubiens. En 931, il profita de la révolte des dix tribus du Nord menée par Jéroboam I (Futur Roi d’Israël, 931-909), contre la tyrannie du Roi de Juda, Roboam (931-911) et il prit Gaza, En 925, il prit et pilla Jérusalem, la capitale du royaume de Juda, puis Scythopolis (ou Beisan en Hébreu : בית שאן Bet šeān) ville du Nord-est du pays de Canaan au Nord d’Israël. Il rétablit les relations commerciales avec Byblos. Il laissa une stèle à Megiddo et des statues à Byblos. Sheshonq I est identifié dans l’Ancien Testament avec le Roi d’Égypte Sesaq (ou Shishak ou Schischak – שׁישׁק Šîšaq). Selon la Bible, il envahit Juda, principalement la région de Benjamin, au cours de la 5e année du règne du Roi Roboam, emmenant avec lui la plupart des trésors du temple créé par Salomon (970-931). Ces faits seraient corroborés par la stèle mise au jour à Megiddo.
 
   L’expédition Asiatique de Sheshonq I est l’objet de polémiques parmi les historiens car jusqu’a présent c’est l’Ancien Testament dans la Bible qui est pris comme source principale d’informations, ce qui déforme complètement l’histoire et la chronologie de cette période. La prise de Jérusalem est le premier fait attesté car il est indiqué sur les murs du temple d’Amon à Karnak, bien que quelques spécialistes avancent que ce ne serait que de la propagande. En ce qui concerne la localisation exacte des cités ou régions de la campagne du Pharaon le travail reste encore délicat. La liste des noms de lieux se compose de trois parties. Dans la première section se trouvent des villes mentionnées dans le centre de la Palestine.
 
   La deuxième partie contient, entre autres, de nombreuses petites villes dans le Néguev, et la troisième liste se concentre sur la zone côtière du Sud. La nature et l’étendue de la première section peut répertorier les zones de Tanak à Hafarajim et Mahanaïm en Transjordanie près de Jabbok, au-delà du Jourdain, et de Gibeon (ou Gabaa ou Gabaon), au Nord-ouest de Jérusalem à Ajalon (ou Ajalon ou Ayalon) dans la plaine du Shéphélah, aujourd’hui Yalo au pied de la Bethoron. Megiddo servit de base militaire pour les attaques respectives. Dans les premières traductions des villes indiquées par Jean-François Champollion, les 29 villes citées en tant que “Joudahamalek” (Jwd-hmrk – Jud-hamalek) furent appelées par erreur royaume de Juda. La traduction aujourd’hui généralement acceptée est celle proposée par Wilhelm Max Muller : “Juif-hamelek” (La main du Roi), une ancienne ville de la plaine côtière de Megiddo, que la Bible désigne vers 1000 av.J.C dans le territoire d’Israël.
 
   Jacques Pirenne et Arpag Mekhitarian nous disent que la campagne en Palestine à peine terminée, ou em même temps que la fin de celle-ci, Sheshonq I, se tourne vers l’Ouest dans le but de conquérir les grandes oasis du désert Libyque. D’après les historiens ce fut dans le but de prendre possession des ressources en denrées alimentaires que ces terres fertiles du désert produisaient. Puis il mate une rébellion au Sud, envoyant ses troupes contre une peuplade que l’on situe traditionnellement dans le désert Nubien, entre le Nil et la Mer Rouge. Selon James Henry Breasted le Pharaon reprit ainsi le contrôle de la Basse-Nubie et des voies commerciales avec l’Afrique, perdues depuis des décennies. Il consacrera les tribus de ces campagnes militaires aux divinités de Memphites et Thébaines.

 


 

Vue d’ensemble de la fresque de Sheshonq I en
conquérant dans le temple d’Amon – Karnak

Ses constructions

 
   Le règne de Sheshonq I apporta un certain renouveau dans la construction de monument. La Déesse Bastet, à qui le Roi fit ériger à Thèbes un nouveau grand temple, devint la grande Déesse nationale et fut associée à la Déesse Sekhmet. Le culte des idoles prit le pas sur le culte d’Amon. Son activité de bâtisseur fut importante on trouve la trace du souverain à :
Bubastis, où les temples furent embellis et agrandis, comme l’atteste les écrits des portiques dits "des Bubastides" à Karnak.
Éléphantine, où il restaura le grand temple de Khnoum.
Memphis, où Sheshonq I aurait érigé une construction qui aurait considérablement agrandi le temple de Ptah. Selon certains égyptologues il y aurait fait aménager son tombeau, ce qui expliquerait l’absence de traces concrètes de son ensevelissement à Tanis. Le Pharaon ordonna aussi au Grand Prêtre de Ptah, Shedsunéfertoum (ou Chedsounéfertoum), l’édification d’une salle d’embaumement pour le Dieu Apis, qui fut bâtie en calcaire et décorée de reliefs.
Thèbes, où outre les travaux dans le temple de Mout, en l’an 21, le Pharaon entreprit dans l’enceinte d’Amon-Rê la construction d’un grand monument à qui il confia la réalisation à l’architecte Horemsaf. L’édifice est constitué d’un grand pylône et d’une vaste cour bordée de portiques. Les murs de ces derniers furent décorés de reliefs racontant les victorieuses conquêtes du souverain.
Teudjai (ou Hout-Nesout ou Ta-Dehenet ou El Hibeh ou El Hiba) en Moyenne-Égypte, où selon Georges Daressy il fit édifier deux temples dédiés aux divinités, Anti (Amon local) et Sekhmet. Celui d’Anti  était constitué d’un pylône donnant sur une cour à portique, d’une salle hypostyle et d’un sanctuaire.
Tanis, où il embellit le grand temple d’Amon de grands sphinx et de sculptures de granit qui furent sûrement prélevées à Pi-Ramsès. Aujourd’hui il ne subsistent que quelques éléments, comme une partie d’une corniche monumentale et quelques blocs.

 

Grand sphinx de Tanis avec le
cartouche de Sheshonq I
– Musée du Louvre

 

Sa sépulture

 
   Sheshonq succomba après un règne de 21 ans. Comme le confirment beaucoup d’égyptologues, dont Aidan Marc Dodson, aucune trace n’a été trouvée à ce jour indiquant l’endroit de la sépulture du Pharaon. Seul un objet funéraire pouvant lui être relié, un coffre à vases canopes de provenance inconnue, a été donné à l’Ägyptisches Museum de Berlin (AMB 11000) par Jules Isaac en 1891. Cela peut indiquer que son tombeau fut pillé dans l’antiquité, mais cette hypothèse n’est pas prouvée. Les spécialistes divergent sur l’emplacement de la sépulture du souverain et spéculent qu’il pourrait avoir été enterré quelque part dans Tanis, peut-être dans une des tombes royales anonymes de la ville, ou encore à Bubastis.
 
   Troy Leiland Sagrillo nous fait observer que seulement une poignée de blocs inscrits provenant de Tanis nomment le Pharaon, mais aucun d’entre eux ne provient d’une sépulture contemporaine à son règne. Par conséquent, il est plus probable que Sheshonq I fut enterré dans une autre ville dans le Delta. Sagrillo propose comme emplacement de sépulture l’enceinte du temple de Ptah de Memphis, ville où Sheshonq I eut une activité de bâtisseur importante. Il est effectivement, par conséquent, pas tout à fait impossible que le Pharaon ait construit sa tombe dans la région. On a d’ailleurs découvert les preuves qu’un culte funéraire lui était rendu dans la ville.
 
   Sagrillo précise que le “Temple des millions d’années” de Sheshonq I, serait probablement sous le parvis et le pylône du temple de Ptah, qui, si les nécropoles royales de Tanis, Saïs, et Mendes sont prises comme modèles, aurait très bien pu contenir une sépulture royale en son sein. Alors que la tombe de Sheshonq I est actuellement inconnue, l’enterrement d’un de ses éminents représentants de l’État à Thèbes, le Troisième Prophète d’Amon Djedptahiufânkh, fut découverte intact au XIXe siècle. Les inscriptions sur les bandelettes de la momie du haut fonctionnaire montrent qu’il mourut pendant ou après l’an 11 de Sheshonq I. Sa momie fut découverte avec des bracelets en or, des amulettes et divers objets précieux en cornaline.


 

Coffre à vases canopes de Sheshonq –
Ägyptisches Museum – Berlin

 

Sa famille

 
   Sheshonq I eut deux épouses.
 
• Karoma I (ou Karomama) qui, comme le précisent Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, n’est connue que par la stèle de Pasenhor. Sur celle-ci la Reine porte le titre de Mère du Roi (mwt-nswt) et il y est dit qu’elle fut la femme de Sheshonq I et la mère d’Osorkon I. Elle ne donna qu’un fils à Sheshonq I, mais elle est quelques fois donnée comme la mère de Ioupout et Tashepenbastet.

Osorkon I (ou Osorkon Mériamon – wsrkn mri-imn)  “Osorkon aimé d’Amon”  qui succéda à son père de 924 à 890/889.

 
• Pentreshmès (ou Penreshnes ou Patareshnes ou Patareshounes) dont les noms de ses parents ne sont pas connus. Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton avancent que son père tint le poste de “Grand Chef des étrangers“, indiquant qu’il était Libyen. Pentreshmès est connue par un certain nombre de documents, notamment une statue de son fils Nimlot I aujourd’hui à Vienne (AOS 5791). Elle ne donna qu’un enfant à Sheshonq I :

Nimlot I (ou Namit – nmlt) qui, comme le précise Kenneth Anderson Kitchen, fut nommé par son père Roi d’Héracléopolis, afin qu’il dirigea pour lui l’Égypte-Centrale.

 
  On a connaissance de deux autres enfants du Pharaon, mais on ne connait pas le nom de la ou des mères, Karoma I est quelques fois donnée comme celle-ci ? :

Ioupout (ou Iupet – ipwt) que son père nomma, Grand Prêtre d’Amon à Thèbes (944-924), Général en chef des armées et Gouverneur de la Haute-Égypte
Tashepenbastet qui fut mariée au troisième Prophète d’Amon à Thèbes, Djedhotiouefânkh.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Pharaon voir les ouvrages de :
 
Gösta W.Ahlström :
Pharaoh Shochenq’s campaign to Palestine, E.J.Brill, Leiden, 1993.
Klaus Baer :
The Libyan and Nubian Kings of Egypt : Notes on the chronology of dynasties XXII to XXVI, pp : 4-25, JNES 32, N° 1/2, Chicago, Janvier / Avril 1973.
Gérard P.F.Broekman, Robert Johannes Demarée et Olaf E.Kaper :
The Libyan period in Egypt : Historical and cultural studies into the 21st-24th dynasties : Proceedings of a conference at Leiden University, 25-27 october 2007, Nederlands Instituut voor het Nabije Oosten Leiden, 2009 – Peeters, Leuven, 2009.
Peter A.Clayton :
Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 – En Français, avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et 1995.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Aidan Marc Dodson :
Psoussenès II et Sheshonq I, pp : 267-268, JEA 79, London, 1993.
Richard A.Fazzini :
Egypt Dynasty XXII to XXV, E.J.Brill, Leiden, New York, 1988.
Alexander Fantalkin Israel Finkelstein :
The Sheshonq I campaign and the 8th-Century BCE earthquake-more on the archaeology and history of the south in the iron I-IIa, pp : 18-42, Journal of the Institute of Archaeology of Tel Aviv University, N°1, Tel Aviv, 2006.
Erik Hornung, Rolf Krauss et David Warburton :
Handbook of ancient egyptian chronology, Handbook of Oriental Studies : Section 1, the Near & Middle East, illustrated edition, Brill Academic Pubishers, Leiden, Décembre 2005 et Octobre 2006.
Karl Jansen-Winkeln :
Scheschonq / Schischak, Das wissenschaftliche Bibellexikon im Internet (WiBiLex), Michaela Bauks, Klaus Koenen, Stefan Alkier (Hrsg.), Stuttgart, 2006 – Zugriffsdatum, Mai 2012.
Kenneth Anderson Kitchen :
The third intermediate period in Egypt (1100-650 BC), 3rd Édition. Warminster : Aris Phillips Limited, Warminster, 1996.
Sheshonq I, Oxford Reference, London, 2001.
Rolf Krauss :
Das wrS – Datum aus Jahr 5 von Shoshenq [I], pp : 43-48, Discussions in Egyptology 62, 2005.
Anthony Leahy :
The date of the ‘larger’ Dakhleh stela (Oxford, Ashmolean Museum 1894.107a), p : 47-52, GM 226, Göttingen, 2010,
Yigal Levin :
Did Pharaoh Sheshonq attack Jerusalem ?, Biblical Archaeology Review 38, N°4, 2012.
Jacques Pirenne et Arpag Mekhitarian :
Histoire de la civilisation de l’Égypte ancienne, vol. 3, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1963 – A. Michel, Paris, 1963.
Robert Kriech Ritner :
The Libyan anarchy : Inscriptions from Egypt’s Third Intermediate Period, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2009.
Troy Leiland Sagrillo :
The geographic origins of the “Bubastite” dynasty and possible locations for the royal residence and burial place of Shoshenq I, pp.341–359, The Libyan period in Egypt: Historical and cultural studies into the 21st–24th Dynasties, Proceedings of a conference at Leiden University 25-27 October 2007, G.P.F.Broekman, R.J.Demarée and O.Kaper, Egyptologische Uitgaven 23, Uitgeverij Peeters, Leuven, 2009.
Bernd Ulrich Schipper :
Israel und Ägypten in der königszeit : Die kulturellen kontakte von Salomo bis zum fall Jerusalems, Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, Janvier 1999.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Martin Sieff :
The Libyans in Egypt : Resolving the third intermediate period, Catastrophism & Ancient History, Los Angeles, 1986.
Serop Simonian :
Untersuchungen zum Bilderschmuck der ägyptischen Holzsµärge der XXI.-XXII. Dynastie, Éditeur inconnu, Göttingen, 1973-1974.
Kevin A.Wilson :
The campaign of pharaoh Shoshenq I into Palestine, Mohr Siebeck cop., Tübingen, 2005.
Karl Jansen-Winkeln :
Die 22.-24. Dynastie, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2007. 

 

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