Les citées Achéennes :
DyméÉgionÉgire
 

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 Pour plus de détails voir aussi les autres cités Achéennes :  Hélicé, Patras

 

 
Dymé
 
Égion
 
Égire
 

 

Dymé

 

Localisation  et  généralités

 
   Dymé (ou Dymé ou Dymis ou Dimi, en Grec : Δύμης ou Δύμη) fut la ville d’Achaïe la plus occidentale des douze villes membres de la Ligue Achéennes. Elle était située sur la côte Nord-ouest, près du Cape Araxos (ou Araxo), à environ 5 km. (30 stades) de la rivière Larissos, qui séparait le territoire d’Achaïe avec celui d’Elis et à peu près à 6/7 km de l’embouchure de la rivière Peiros (40 stades). L’ancienne ville d’Olénos (ou Olenos ou Olenus ou Oleno, en Grec : Ώλενος) se trouvait sur la rive opposée de cette rivière. (Voir carte du Péloponnèse).
 
   Les habitants de Dymé s’étaient nommés à l’époque des Dimeos. Son territoire appelé "Dymaia" était riche en fer. Dymé fut formée par la fusion de huit villages, dont seulement celui de Teuthéa (ou Téutea) est mentionné, mais d’autres noms donnés à la ville comme : Stratos et Palea (ou Paleia), peuvent correspondre à l’un des huit villages. Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) dans les temps anciens Dymé était appelée Paléa, lorsqu’elle fut occupée par les Ioniens ils lui donnèrent son nom réel ?. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) nous dit que dans la ville il y avait un temple dédié à Athéna où se trouvait un xoanon (en Grec : ξόανον, statue en bois dédiée au culte) provenant du sanctuaire de Didymes et un autre dédié à la divinité Phrygienne Attis.

 


 

Monnaie de la Ligue frappée à Dymé vers 85 av.J.C

L’histoire….

 
   Au cours de son histoire, la ville et ses environs furent le théâtre de plusieurs batailles importantes. Thucydide (Homme politique et historien Athénien, v.460-v.400/395) indique qu’il se déroula tout près de Dymé une grande bataille navale lors de la Guerre du Péloponnèse (431-404) et que certains soldats fuyant la bataille y trouvèrent refuge. Après la mort de Alexandre le Grand (336-323) et des guerres entre Diadoques qui s’en suivirent, Dymé tomba sous le contrôle de Cassandre (Roi 301-297), mais, en 314, ses troupes furent expulsées par Aristodème de Milet (ou Aristodemos ou Aristódêmos), Général d’Antigonos I Monophtalmos (306-301).
 
   En 281/280, avec Patras, Pharès et Tritée elle créa la 2e Ligue Achéenne. Vers la même époque, la ville augmenta considérablement sa population avec les habitants d’Olénos (ou Olenos ou Olenus ou Oleno), qui avaient quittés leur cité. En 226, une grande bataille eut lieu à Dymé entre les Spartiates du Roi Cléomène III (235-219) et la Ligue Achéenne sous le commandement d’Aratos I de Sicyone qui prit fin par la victoire Spartiate. À partir de 220, le territoire de Dymé fut dévasté à plusieurs reprises par la ville d’Elis. Dans la Première Guerre Macédonienne (214-205), le Stratège de la Ligue Achéenne, Cycliadas et le Roi de Macédoine, Philippe V (221-179) se préparèrent pour une attaque sur Elis près de Dymé.
 
     Près du cap Araxos sur un promontoire rocheux, près du village du même nom, il y avait une forteresse appelée Teikos (ou Tico, en Latin : Teichos) dont la légende dit qu’elle fut fondée par Hercule quand il fit la guerre à Elis. Elle fut occupée par Elis vers 220, mais récupérée par Philippe V et redonnée à Dymé l’année suivante. Cette forteresse pourrait être le Château Kalogria (ou Kallogriá ou mur Dymaeen, en Grec : Τείχος Δυμαίων). Dans les Guerres entre la Macédoine et Rome, Dymé fut la seule des douze villes Achéennes qui rejoignit le camp de Philippe V, en représailles, elle fut saccagée par le Proconsul Romain Publius Sulpicius Galba Maximus (Consul en 211) au début du IIe siècle.
 
   Après ces faits la ville fut presque vidée, dépeuplée de ses habitants. Au Ier siècle, Pompée (106-48) y établit un grand nombre de pirates Ciliciens, mais lors des guerres civiles qui suivirent cette installation beaucoup furent attaqués et expulsés et reprirent leur ancien “emploi”. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) et Pline l’Ancien (ou Caius Plinius Secundus, écrivain et naturaliste Romain, 23-79) avancent qu’elle fut nommée colonie Romaine ?. La seule chose connue avec certitude, c’est que l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) l’a mis sous dépendance de Patras. On ne sait pas si en dehors de Patras elle eut un gouvernement autonome.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur Dymé voir les ouvrages de :
 
Michel Amandry :
Le Monnayage de Dymé (Colonia Dumaeorum) en Achaïe, Les Belles lettres, Paris, 1981.
André Aymard et Jeannine Auboyer :
Les premiers rapports de Rome et de la Confédération Achéenne (198–189 avant J.C.), Féret, Bordeaux, 1938 – E. de Broccard, Paris, 1938.
– Les stratèges de la Confédération Achéenne, Études d’histoire ancienne, PUF, 1967. 
Ignazio Didu :
La fine della Confederazione achea, Università degli studi di Cagliari, Istituto di storia antica, Cagliari, 1993.
Marcel Dubois :
Les ligues étolienne et achéenne : Leur histoire et leurs institutions : Nature et durée de leur antagonisme E. Thorin, Paris, 1885.
Athanasios D.Rizakis :
Dymé et son territoire : Actes du colloque international : Dymaia et Bouprasia, Katô Achaïa, 6-8 Octobre 1995, Centre de recherches de l’Antiquité grecque et romaine Fondation nationale de la recherche scientifique Athènes, Diffusion De Boccard, Paris, 2000.
Achaïe : III, Les cités Achéennes épigraphie et histoire, De Boccard, Paris, 2008 – Centre de recherches de l’Antiquité grecque et romaine, Athènes, 2008 – Fondation nationale de la recherche scientifique, Paris, 2008.
Klaus Scherberich :
Koinè symmachía : Untersuchungen zum Hellenenbund Antigonos’ III. Doson und Philipps V. (224-197 v. Chr.), F. Steiner, Stuttgart, 2009.
Frank William Walbank :
Aratos of Sicyon, University Press, Cambridge, 1933.
Edouard Will :
Histoire politique du monde hellénistique 323-30 av.J.C., Collection : Points Histoire, Éditions du Seuil, Paris, 2003. 

 

 

Égion

 

Localisation  et  généralités

 
   Égion (ou Aigion ou Aigio ou Äjion ou Aeghion ou Egio ou Egion ou katharévousa ou Aigio, en Grec : Αγιον ou Αίγιο, en Latin : Aegium) fut une ville d’Achaïe, sur la côte Nord du Péloponnèse, sur le golfe de Corinthe. Elle fit partie des douze villes de la Ligue Achéenne et ce fut en son territoire que se tenaient les assemblées générales de cette Ligue. Du Moyen-âge au XIXe siècle, la ville porta le nom de Vostitza (ou Vostitsa, en Grec : Βοστίτσα). La majorité de la ville s’étendait sur un plateau fortement au dessus du niveau de la mer (entre 30 et 40 m). L’Ouest de la cité est bordé par la rivière Méganitis et l’Est par le Sélinountas. (Voir carte du Péloponnèse)
Plusieurs athlètes d’Égion ont prit une part importante dans les Jeux Olympiques, comme Strato (en Grec : Στράτων), Athénodore (en Grec : Αθηνόδωρος) et d’autres. Le Stratège Aratos I de Sicyone y mourut.
  


 

Vue d’Egion (ou Aigion)

L’histoire….

 
   Égion, comme nous le renseignent les découvertes archéologiques, a des premières traces d’habitation très anciennes, qui datent du néolithique, mais elle ne fut pas occupée en continuité. La première mention écrite de la vieille ville se trouve dans l’Iliade (Il. 2574) d’Homère (Poète Grec de la fin du VIIIe siècle av.J.C), où elle est mentionnée dans la liste des navires sous la juridiction du Roi Agamemnon. On a également des découvertes archéologiques qui prouvent qu’elle existait déjà à l’époque Mycénienne (v.1450-v.1200). Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C, Livres 8,3,2 et 8,7,5) elle incorpora dans son territoire les villes de Rhypes (dont l’emplacement exact est encore débattu de nos jours) et Hélicé (ou Helice ou Helike) qui fut le lieu le plus important de l’Achaïe, mais qui fut détruite.
 
   Égion a toujours été l’une des douze villes de la Ligue Achéenne et en fut comme Hélicé à une période le siège. Ce fut en 373 qu’elle prit cette fonction, Hélicé ayant été immergée et détruite par un tsunami dans la nuit au cours de l’hiver 373 av.J.C, suite à un tremblement de terre. Elle conserva ce poste même après la reconstitution de la 2e Ligue Achéenne en 281/280 et ce jusqu’à son annexion par la république Romaine en 146, après la conquête Romaine de la Grèce. De 330 à 281 elle fit partie du royaume de Macédoine. Après 146, les Romains démolirent les murs de la ville et Égion perdit de son importance remplacée à cette époque Romaine par Patras qui prit la place centrale dans le Péloponnèse Nord. Néanmoins, Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) nous dit que l’Assemblée fédérale des Achéens si tennait. Ce fut probablement le siège cultuel du conseil du comté.
 
   Toujours selon l’auteur, des traces importantes dans la ville nous indiquent qu’il y eut un grave tremblement de terre en 23 av.J.C, qui selon lui, n’eut pas d’impact significatif sur ses activités. Les derniers témoignages anciens d’Égion sont des pièces de monnaie datant du début du IIIe siècle ap.J.C. Après on perd toute trace de la cité qui émergea de nouveau seulement dans le Haut-Moyen-âge au cours de laquelle elle fut rebaptisée, Vostitza (ou Vostitza, en Grec : Βοστίτσα), après l’invasion slave de l’année 805. Le nom vient du vieux slave, vosta et Vostan, qui signifie “ville des jardin” ou “ville-jardin". Les raisons de cette longue disparition ne sont encore que spéculées. Elle est peut-être la suite d’une catastrophe naturelle comme un tremblement de terre ou un nouveau raz de marée ?. En raison de la topographie de son site on peut supposer que l’ancienne Égion avait une ville basse près de la mer et une ville haute sur le plateau au-dessus du golfe de Corinthe. Cette dernière en particulier fut donc peut-être mieux protégée contre des inondations déclenchées par des séismes.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur Égion voir les ouvrages de :
 
André Aymard et Jeannine Auboyer :
Les premiers rapports de Rome et de la Confédération Achéenne (198–189 avant J.C.), Féret, Bordeaux, 1938 – E. de Broccard, Paris, 1938.  
Marcel Dubois :
Les ligues étolienne et achéenne : Leur histoire et leurs institutions : Nature et durée de leur antagonisme E. Thorin, Paris, 1885.
Dora Katsonopoulou, Steven Soter et Demetrio Schilardi :
Helike II : archaia Helikē kai Aigialeia : praktika 2. diethnous epistēmonikou synedriou, Aigion, 1-3 dekemvriou 1995, Hetaireia Philōn tes Archaias Helikēs, Athènes, Janvier 1998.
Lazaros Kolonas :
Aigion Museum de Lazaros Kolonas, Ministry of Culture, Archaeological Receipts Fund, Athènes, 1999.
Nysēs Metaxas Messēnezēs :
To Aigion ston agōna : epilogē, anekdotōn, engraphōn tēs hellenikēs epanastaseōs, Ekdoseis “Alpha”, I.M. Skazikē, Athènes, 1949.
Athanasios J.Papadopoulos :
Excavations at Aigion – 1970, Paul Åströms Förlag, Götenborg, 1976.
Athanasios D.Rizakis :
Achaïe : III, Les cités Achéennes épigraphie et histoire, De Boccard, Paris, 2008 – Centre de recherches de l’Antiquité grecque et romaine, Athènes, 2008 – Fondation nationale de la recherche scientifique, Paris, 2008.
Klaus Scherberich :
Koinè symmachía : Untersuchungen zum Hellenenbund Antigonos’ III. Doson und Philipps V. (224-197 v. Chr.), F. Steiner, Stuttgart, 2009.

 

 

Égire

 

Localisation  et  généralités

 
   Égire (ou Égira ou Ægira ou Aigeira , en Grec : Αγειρα) fut une ville et un port d’Achaïe dans le Nord du Péloponnèse. La cité se trouve sur le golfe de Corinthe, entre Corinthe (à 55 km.) à l’Est et Égion (à 26 km.) à l’Ouest, située sur la colline Paleocastro (ou Palaiokastro). (Voir carte du Péloponnèse).
Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), en 688 av.J.C, la ville d’Hyperesia (en Grec : ‘Yπερησία), fut menacée par une armée de Sicyone. Les habitants défendirent leur ville en plaçant des torches enflammées sur les cornes de leurs chèvres. Sicyone se retira et les habitants rebaptisèrent leur ville Égire (ou Aigeira, en Grec : Aίγειρα) pour honorer les chèvres (Aiges en Grec).

 


 

Vue du théâtre d’Égire (ou Égira)

L’histoire….

 
   Égire fut une ville importante des Achéens. L’activité de colonisation dans la cité remonte à la fin du Néolithique moyen et Néolithique final, que les fouilles récentes ont montré près de l’ancienne acropole. On estime donc qu’elle fut peuplée dès le IIIe millénaire. Selon Homère (Poète Grec de la fin du VIIIe siècle av.J.C), elle est mentionnée dans la liste des navires sous la juridiction du Roi Agamemnon pour avoir fournit de ces derniers lors de la guerre de Troie. L’emplacement stratégique de la cité lui permit d’avoir une période de grande prospérité. Elle fut d’ailleurs l’une des plus grandes villes parmi les douze cités de la Ligue Achéenne. Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), il y avait dans la cité, une importante statue de Zeus et d’Athéna, ainsi qu’un temple dédié à Artémis Agrotéra (Artémis chasseresse).
 
   Vers 350 av.J.C la cité connut un important apport de population venant d’Égées (ou Aigéai), après que celle-ci eut été ruinée par une inondation. Avec la mise en place, vers 281/280 de la 2e Ligue Achéenne, Égire connue son apogée et elle suivit l’histoire de cette Ligue. La ville entière hellénistique fut fortifiée par un mur et l’approvisionnement en eau était fourni par une conduite d’eau souterraine fonctionnant ainsi en toute sécurité. Les fouilles récentes ont dégagée un important bâtiment public de cette période, qui fut construit au IVe siècle av.J.C puis reconstruit au IIIe siècle. La ville tomba en désuétude après la chute de l’Empire Romain, probablement à la suite d’un tremblement de terre majeur au cours du IVe siècle ap.J.C. Selon la légende, elle fut détruite par un raz de marée. Comme la ville se situait à plus de 400 m d’altitude, un tremblement de terre est plus probable, un ras de marée aurait difficilement pu l’atteindre.

 


 

Vue du site

Archéologie

 
   Les premières fouilles archéologiques à Égire datent de 1916 et furent l’œuvre de l’Institut Archéologique Autrichien (OAI). Le 31 Août de cette même année, les chercheurs, sous la direction de Walter Otto, mirent au jour un naiskos (en Gec : ναΐσκος, petit temple) à proximité de la salle ou avait été découverte la tête d’une statue de Zeus, inconnu par ailleurs, mais selon Pausanias, qui était l’œuvre du sculpteur Athénien, Euclide. Plus tard, la société a également mis au jour le bras gauche et un doigt de la main droite de la statue. En 1972, Wilhelm Alzinger reprit les fouilles et révéla, toujours dans le naiskos, une mosaïque de galets. Elle représente un aigle déchirant un serpent. Cette représentation est considérée comme une indication supplémentaire que le petit temple était dédié à Zeus. En outre, le théâtre de l’époque Romaine fut entièrement dégagé dans les années suivantes.
 
   Les fouilles nous renseignent sur une occupation du site depuis le néolithique. On a retrouvé également une acropole résidentielle avec des magasins ou entrepôts et un four à poterie de l’époque Mycénienne (v.1450-v.1200). De l’époque archaïque et classique fut mis au jour un sanctuaire, probablement dédié à une divinité féminine. Le sanctuaire fut semble t-il cependant abandonné lors de la période hellénistique. Dans une partie d’une citerne on a retrouvé diverses offrandes votives. Plus au Nord, lors des fouilles sous la direction d’Anton Bammer, les fondations de deux autres temples furent mises au jour.
 
   Depuis 1998, sous l’Acropole, sous la direction de Georg Ladstätter, un complexe de bâtiment avec des salles de banquet et des salles de bains et peut-être une maison d’hôtes sont exposés. De nouvelles recherches sont effectuées dans la ville, en particulier dans la partie Sud-est de l’Acropole, portant sur la période de transition à partir de l’âge du bronze tardif et début de l’âge du fer. Les recherches ont également démontrées que dès le début du IIIe siècle av.J.C, le Nord-est de l’acropole était un centre public, qui comprenait un théâtre avec plusieurs lieux de culte disposés autour.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur Égire voir les ouvrages de :
 
Eva Alram-Stern, Georg Ladstätter et Sigrid Deger-Jalkotzy :
Aigeira I : Die mykenische akropolis, SCIEM 2000, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Wien, 2006.
Wilhelm Alzinger :
Aigeira-Hyperesia und die siedlung Phelloë in Achaia, Teil I, Klio, 67,2, 1985.
Aigeira-Hyperesia und die siedlung Phelloë in Achaia, Teil III, Klio, 68,2, 1986.
Marcel Dubois :
Les ligues étolienne et achéenne : Leur histoire et leurs institutions : Nature et durée de leur antagonisme E. Thorin, Paris, 1885.
Savas Gogos :
Das theater von Aigeira : Ein beitrag zum antiken theaterbau, Im Eigernverlag des Österreichischen Archäologischen Institutes, Wien, 1992.
Friedrich Krinzinger :
Die Österreichischen ausgrabungen von Aigeira in Achaia, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Wien, 2006.
Athanasios D.Rizakis :
Achaïe : III, Les cités Achéennes épigraphie et histoire, De Boccard, Paris, 2008 – Centre de recherches de l’Antiquité grecque et romaine, Athènes, 2008 – Fondation nationale de la recherche scientifique, Paris, 2008.
Rudolf Scheer :
Aigeira, pp : 82-83, Griechenland, Lexikon der historischen Stätten, Von den Anfängen bis zur Gegenwart, Beck, München, 1989.
Klaus Scherberich :
Koinè symmachía : Untersuchungen zum Hellenenbund Antigonos’ III. Doson und Philipps V. (224-197 v. Chr.), F. Steiner, Stuttgart, 2009.

 

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