Quelques Divinités du panthéon :
Isis
 

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Sommaire
 

Fonctions et origine
Ses représentations et symboles
Ses lieux de cultes principaux
Le culte d’Isis
Légendes et mythes
Bibliographie

 


 
Peinture murale représentant Isis – Tombe de Séthi I (KV17)
– Musée de Karnak

Photo avant retouche : Wikipédia

  ou
  ou
Ast

 


 

Statue d’Isis – Marbre Romain
époque d’Hadrien (117-138 ap.J.C) –
Villa Adriana près de Tivoli –
Musei Capitolini

Fonctions et origine

 
   Isis (ou Aset ou Iset, en Grec : Ίσις) dont le nom signifie “le trône“, est la Grande Déesse de la création, elle a le pouvoir de ressuscité les morts. Comme sœur, épouse d’Osiris, Isis devint le symbole de la mère idéale (La Déesse mère) et comme mère d’Horus, par extension elle fut considérée comme la mère protectrice des Pharaons. Ayant ramené Osiris à la vie, elle fut aussi une Déesse guérisseuse et protectrice des naissances et des enfants. Les malades portaient parfois des amulettes à son portrait. Elle fut aussi Protectrice du bien-être et des navigateurs en tant qu’Isis-Pharia, des esclaves, des pécheurs, des artisans et de tous les opprimés et quelques fois Déesse de la fertilité et la patronne de la nature et de la magie.
 
   Elle est une des divinités de Ennéade Héliopolitaine (L’Ennéade d’Iounou, Le mythe de la création). Elle est la fille de Geb et de Nout. Elle est semble t-il originaire de la ville de Bouto, dans le Delta où d’après le mythe elle éleva l’enfant Horus. À la fin de la Ve dynastie (2465-2323), elle fut mentionnée dans les Textes des Pyramides, où elle protège le Roi défunt de la décomposition. À l’époque Ramesside on construisit en son honneur des sanctuaires à Abydos et à Memphis. Isis devint, à la Basse Époque (656-332), la plus importante Déesse du panthéon Égyptien. À l’époque Ptolémaïque (305-30) elle fut assimilée à de nombreuses Déesses Grecques ou Romaines telles que Déméter, Perséphone, Diane de Dictys, Séléné, Cybèle, Cérès, etc…

 


 

Statuette en Bronze d’Isis allaitant Horus –
Musée Égyptien du Caire

Ses représentations et symboles

 
   Ses représentations, qui se comptent par milliers dans l’art Égyptien, en font une Déesse familière des égyptologues et une personnalité forte du panthéon. Les représentations d’Isis, peintures, statues de pierre, petits bronzes et amulettes nous en livrent une image sereine. Selon qu’elle est assise, à genoux, ou debout, les éléments permettant de la reconnaître diffèrent quelque peu. Assise, elle porte souvent sur ses genoux son fils Horus (photo) auquel elle donne parfois le sein. Debout, elle est parfois représentée comme une femme dans une longue tunique portant le disque solaire (ou lunaire) entre deux cornes de bœufs (Parce qu‘assimilée à Hathor) ou avec son hiéroglyphe (Ast le trône) sur la tête et le nœud isiaque sur le vêtement (Le Tyet ou Tiet tjt) un symbole de protection et de fécondité.
 
   Lors du cycle Osirien, elle peut prendre l’aspect d’un rapace, un faucon, ou comme d’une femme avec des ailes. De grandes ailes de milan doublent alors ses bras et symbolisent le vent. Dans cette forme ailée elle est peinte sur les sarcophages. Les représentations Hathorique d’Isis, c’est-à-dire coiffées des cornes de bœufs enserrant le soleil, illustrent la fusion des deux Déesses. Un syncrétisme qui prédomina à la Basse Époque (656-332) et qui s’explique par le fait qu’elles symbolisaient toutes les deux la fécondité.
 
   Ses symboles étaient :
Ses attributs divins : Ses attributs étaient ceux de plusieurs autres Déesses comme Hathor, Neith et Nout. Elle porte la robe archaïque. Elle est coiffée d’une dépouille de vautour, attribut des Déesses célestes, que surmonte le hiéroglyphe Ast en forme de siège, ou les cornes d’Hathor entourant le disque solaire. Elle tient parfois un sistre ou un sceptre orné de la fleur de papyrus, parée du collier menat et de la croix ânkh, symbole de vie.
 
Ses emblèmes : Les cornes avec un disque solaire entre elles ; Le sistre et le collier menat ; la croix ânkh, la croix ansée symbole de vie ; Une couronne en forme de trône ; La coiffe en forme de vautour ; Le nœud isiaque (Le Tyet ou Tiet tjt ou boucle d’Isis ou le sang d’Isis), symbole de fécondité.
 
Animaux, couleur et élément : Aucun animal particulier ne lui est attesté bien qu’il lui soit attribués quelques fois la grenouille et l’oiseau. Sa couleur est le jaune et ses éléments sont, la terre et l’eau.
 
Les fêtes en son honneur : La fête de “L’enfant dans son berceau”, en association avec Hathor. La fête du mois de koiak (ou Khoiak, 17 Octobre – 15 novembre) au cours de laquelle une statue d’Isis s’en allait retrouver Osiris dans un de ses temples.

 


 
Vue du temple de Philae depuis l’île d’Agilkia sur le Nil 

Ses lieux de cultes principaux

 
   Les lieux de culte d’Isis furent nombreux. On la retrouve partout dans le pays, particulièrement en Haute-Égypte et dans le Delta. À l’époque Ramesside on construisit en son honneur des sanctuaires à Abydos et à Memphis. Ce fut dans les derniers temps pharaoniques qu’apparurent d’autres sanctuaires lui étant dédiés :
Le principal étant celui de Philae, en Haute-Égypte, construit en plusieurs phases de 380 à 100, qu’il fallut déplacer sur l’île d’Agilkia à cause de la construction du barrage d’Assouan. Jusque là, elle n’avait pas un culte propre et aucun temple ne lui était dédié.
Le site de Behbeit el-Hagar est connu pour avoir été l’un des plus importants temples dédiés à la Déesse lors de la XXXe dynastie (380-342). Le temple, aujourd’hui totalement en ruines, avait été pourtant entièrement bâti en granit. Le style des bas-reliefs qui ornaient ses murs semble avoir inspiré le style des décors des temples érigés dans le monde Gréco-romain.
Guizèh où Isis était vénérée comme “Maîtresse des pyramides“.

 

Le culte d’Isis

 
   Les origines du culte d’Isis sont incertaines, mais on pense qu’elle était au début une divinité indépendante et populaire de la Période Prédynastiques vers 3100, à Sébennytos dans le Delta du Nil. On a aussi supposé sa parenté avec une démone Mésopotamienne, la Lilith du mythe de Gilgamesh. Les premières références écrites à son culte remontent à la Ve dynastie (2465-2323). Le culte d’Isis devint au cours de l’antiquité quasi universel. De l’Égypte ancienne, qui adhéra tout entière à son culte, aux provinces éloignées de l’Empire Romain, Isis ne cessa d’être vénérée. Les rituels qui lui étaient rendus gagnèrent en mystères et ses temples, au fil des siècles, accueillirent en leurs murs les secrets tournant autour de la “Grande magicienne”. Isis devint, à la Basse Époque (656-332), la plus importante Déesse du panthéon Égyptien. À l’époque Ptolémaïque (305-30) elle fut assimilée à de nombreuses Déesses Grecques ou Romaines telles que Déméter, Perséphone, Diane de Dictys, Séléné etc… Les Ptolémée, qui poursuivent la politique de bâtisseur de leurs prédécesseurs, lui dédièrent de nombreux temples.


 

Statue de Bronze d’Isis –
Basse époque – Kunsthistotisches
Museum – Vienne

 
   Ce fut dans les derniers temps pharaoniques, avec l’arrivée des Romains, qu’Isis s’imposa dans toutes les classes sociales et qu’apparurent d’autres sanctuaires lui étant dédiés. C’est le cas de celui de Dabod au Sud d’Assouan qui, démantelé en 1960, fut ensuite reconstruit dans un jardin de Madrid. D’autres temples furent élevés en Nubie à cette même période. Le temple de Kalabsha (ou Kalabshah ou Talmis) fut ainsi simultanément dédié au Dieu Nubien Mandoulis, ainsi qu’à Osiris et à Isis. Le principal d’entre eux étant celui de Philae en Haute-Égypte qu’il fallut déplacer sur l’île d’Agilkia à cause de la construction du barrage moderne d’Assouan.
 
  À l’autre extrémité du pays, dans le Delta, les Pharaons de la XXXe dynastie (380-342) vouèrent à Isis la même dévotion. Ainsi le site de Behbeit el-Hagar est connu pour avoir été l’un des plus importants temples dédiés à la Déesse. D’ailleurs, c’est à Rome, dans le principal temple d’Isis, bâti bien après ceux du Delta par l’Empereur Caligula (37-41), que fut retrouvé un bloc sculpté provenant du temple de Behbeit el-Hagar. Preuve irréfutable de l’étroit contact établit entre les mondes religieux de l’Égypte ancienne et de Rome. On retrouva même, peinte sur les murs d’une villa d’Herculanum (non loin de Pompéi), une scène de culte isiaque.
 
  Isis eut par la suite un culte important dans le monde Gréco-romain où elle fut adoptée officiellement à l’époque impériale, avec des sanctuaires à Délos et Pompéi. Son épithète latine était Stella Maris, ou l’étoile de la mer. L’Empereur Caligula fut un fidèle d’Isis. À Rome l’Empereur Caracalla (198-211) lui fit édifier un temple. Le culte d’Isis ou "la mère universelle", se répandit dans toutes les provinces Romaines. Quand l’Empereur Justinien I (527-565) fit fermer définitivement son temple principal à Philae en 535/537 ap.J.C, il ignorait qu’Isis avait été récupérée depuis longtemps par le culte du mariage de l’Égypte Chrétienne. Sa représentation donnant le sein à Horus aurait inspiré l’image des premières vierges de la religion.
 
   Isis continua à être vénérée et on trouva de nombreux "Iseum" dans tout l’Empire Romain : Italie bien sur (Temple à Pompéi), Belgique, Bretagne, Gaule, Germanie (Sanctuaire d’Isis et de Mater Magna à Mayence), Espagne (Temple à Baelo Claudia), Portugal, Grèce (Temple sur Délos), Libye, Tunisie, Soudan, Jordanie, Asie Mineure, Liban etc… Avec un mélange d’architecture Égyptienne, hellénistique et Romaine. Beaucoup plus tard, on trouve des traces du culte d’Isis en France : Au moyen âge, au XVIe siècle à Saint Germain des prés, en Déesse Révolutionnaire, sous le Ier empire etc…

 

Légendes et mythes

 
   Le premier mythe concernant la Déesse est sur sa naissance. C’elle qu’on appelle “la Maîtresse de la vie” faillit ne jamais voir le jour en raison d’un événement survenu au début des âges, lorsqu’Atoum-Rê était entrain de créer le monde. Ses enfants, Shou (l’air) et Tefnout (l’humidité) formèrent un couple et eurent à leur tour deux enfants, Geb (la terre) et Nout (le ciel). Tous deux étaient si épris l’un de l’autre que ciel et terre demeurèrent attachés. Ni le soleil, ni l’air, ni l’humidité ne pouvaient plus circuler. obligea Shou, son fils, à séparer les deux amoureux, ce qui fut fait. Mais Nout était alors enceinte de quatre enfants. Parmi eux, Isis et son frère Osiris. décréta que ces enfants ne pourraient naître au cours d’aucun des douze mois de l’année solaire. C’était bien sûr les condamner. Le Dieu Thot, gagna au jeu avec la lune cinq jours supplémentaires qui furent rajoutés à la suite des douze mois, appelés jours épagomènes (du Grec : επαγομενα nμερα, jour supplémentaire). C’est grâce à lui que Nout put enfin accoucher d’Isis, le quatrième de ces cinq jours.


 
Isis à l’époque Ptolémaïque

 
   Par la suite, Isis joua un des rôles principaux dans le mythe de son frère et époux Osiris (le cycle Osirien). Il existe plusieurs versions du mythe, la plus récente est rapportée dans un récit de Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125). Osiris hérita de son père la terre d’Égypte et en devint le Roi, alors que Seth, son frère et frère d’Isis, hérita des déserts qui entourent le Double Pays. Dès le début de son règne Osiris arracha aux Égyptiens les fruits de la terre, des lois et leur apprit à respecter les Dieux. L’amour que lui rendaient les hommes pour tant de bienfaits, attisa la jalousie de Seth. Celui-ci fomenta un plan pour assassiner son frère. La légende raconte qu’il mesura secrètement la taille d’Osiris, puis il construisit à ces dimensions un coffre de bois. Un soir de festin, il le fit apporter et promit qu’il ferait présent de ce coffre à quiconque pouvant s’y allonger parfaitement. Beaucoup essayèrent, mais sans succès, sauf Osiris qui s’y allongea de tout son long. Des complices de Seth refermèrent alors rapidement le couvercle et le clouèrent, puis le coffre fut jeté dans le Nil avec le pauvre Osiris enfermé à l’intérieur.
 
   Après l’assassinat de son époux, commença la quête d’Isis, qui mit tout en œuvre pour retrouver la dépouille de celui-ci. Le mythe de la quête d’Osiris présente plusieurs versions. L’une d’elle rapporte que dans cet acte d’amour et de dévouement, Isis aidée par sa sœur Nephtys, partirent en quête du corps d’Osiris et le retrouvèrent sur les berges du Nil. Les deux Déesses, cachèrent le cercueil dans les marais de Khemmis. Mais selon une autre version, connue sous le nom de “démembrement d’Osiris“, Isis aurait découvert le corps de son mari à Byblos en Phénicie. Elle l’aurait alors ramené en Égypte par la ruse pour l’enterrer et caché. Mais, alors qu’il chassait au clair de Lune, Seth découvrit le tombeau et furieux, découpa le corps en quatorze morceaux qu’il dispersa dans toute l’Égypte.
 
   Avec l’aide de Nephtys, Isis monta alors sur sa barque de papyrus à la recherche des morceaux du corps de son bien-aimé, à travers le labyrinthe du marais. Elle retrouva tous les morceaux du corps de son époux et le reconstitua (Ce sera la première momie, Ounen-Néfer “L’éternellement beau”), sauf un, le phallus, qui aurait été avalé par un poisson et qu’elle refit en argile. Ce furent ensuite de longs suppliques de la part des deux sœurs à l’attention de , Thot et Anubis, pour qu’ils redonnent la vie au Dieu. Puis Isis se fit féconder et conçut un enfant de son époux défunt. Elle donna naissance dans le secret à un fils, Horus, qui ne manquera pas d’exercer sa vengeance vis-à-vis de Seth, et cacha l’enfant dans les marais de papyrus du Delta du Nil, pour le soustraire à la violence de Seth.

 

Isis déployant ses ailes
devant Maât
Isis pleurant son époux – Époque
Ptolémaïque – Musée du Louvre
Isis-Aphrodite – Époque
Ptolémaïque – Musée du Louvre
Peinture murale d’Isis – Tombeau
d’Amonherkhepshef fils de Ramsès III

 
Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la Déesse voir les ouvrages de :
 
Ermanno A.Arslan :
Iside : Il mito, il mistero, la magia, Palazzo reale di Milano, Electa, Milano, 1997.
Camille Aubaude :
Nerval et le mythe d’Isis, Editions Kimé, Paris, 1997.
Jurgis Baltrǔsaitis :
La quête d’Isis : Essai sur la légende d’un mythe, O.Perrin, Paris, 1967 – Flammarion, Paris, 1985 – En Italien, La ricerca di Iside : saggio sulla leggenda di un mito, Adelphi, Milano, 1985.
Mary Barnett et Michael Dixon :
Gods and myths of ancient Egypt, Smithmark, New York, 1996 – En Allemand, Götter und Mythen des alten Ägypten, Verlag Gondrom, 1998 – En Français, Les dieux et les mythes de l’Egypte ancienne, Thames & Hudson Editeur, 1998.
Hans Bonnet :
Lexikon der Ägyptischen religionsgeschichte, Nikol-Verlag, Hamburg, 2000 et 2005.
Laurent Bricault :
Isis, dame des flots, C.I.P.L, Université de Liège, Liège, 2006.
Laurent Bricault et Paul-Jean Franceschini :
Isis, la dame du Nil, Larrousse, Paris, 2008.
Jacques-Joseph Champollion-Figeac, Léon Jean-Joseph Dubois et David Roberts :
Panthéon Égyptien, J. de Bonnot imprimerie, Paris, 2006.
Jonathan Cott :
Isis and Osiris : Exploring the goddess myth, Doubleday, New York, 1994.
Françoise Dunand :

Le culte d’Isis dans le bassin oriental de la Méditerranée, I et le culte d’Isis et les Ptolémée, vol. 26/1, EPRO, Leiden, 1973.      
Le culte d’Isis dans le bassin oriental de la Méditerranée, II, le culte d’Isis en Grèce, vol. 26/2, EPRO, Leiden, 1973.
Le culte d’Isis dans le bassin oriental de la Méditerranée, III, le culte d’Isis en Asie Mineure, vol. 26/3, EPRO, Leiden, 1973. 
Isis, mère des Dieux, Errance, Paris, 2000 – Actes Sud, Octobre 2008.
Rolf Felde :
Ägyptische gottheiten, Rolf Felde, Wiesbaden, 1988 et 1995.
Lucia Gahlin, Olivier Fleuraud et Isabelle Fleuraud :
L’Egypte : Dieux, mythes et religion : Un voyage dans le monde fascinant des mythes et de la religion de l’ancienne Egypte, EDDL, Paris, Janvier 2001.
Lucia Gahlin et Lorna Oakes :
The mysteries of ancient Egypt : An illustrated reference to the myths, religions, pyramids and temples of the land of the pharaohs, Lorenz, London, 2003.
Elena Grijalvo Muñiz :
Hymnes à Isis, Editorial Trotta, Madrid, 2006.
Roland Harari et Gilles Lambert :
Dictionnaire des dieux et des mythes égyptiens, Le grand livre du mois, 2002.
Géraldine Harris :
Gods & Pharaohs from Egyptian Mythology, Eurobook Limited, London, 1981.
George Hart :
A Dictionary of Egyptian Gods and Goddesses, Routledge & Kegan Paul Inc, London, 1986.
Erik Hornung :
Der eine und die vielen : Agyptische Gottesvorstellungen, Wiss. Buchges, Darmstadt, 1971 – Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1971-2008.
France Le Corsu
Isis, mythe et mystères, Les Belles lettres, Paris, 1977.
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Dictionnaire des Dieux et des symboles des anciens Égyptiens : Le monde magique et mystique de l’Egypte, Pardès, Puiseaux, 1994 – En Allemand, Lexikon der Götter und Symbole der alten Ägypter, Scherz Verlag, 1998.
William MacQuitty et Betty MacQuitty :
Island of Isis : Philae, temple of the Nile, Scribner, New York, 1976.
Reinhold Merkelbach :
Isis regina, Zeus Sarapis : Die griechisch-ägyptische religion nach den quellen dargestellt, B.G. Teubner, Stuttgart, 1995.
Maria Münster :
Untersuchungen zur Göttin Isis; vom alten reich bis zum ende des neuen reiches. Mit hieroglyphischem textanhang, B. Hessling, Berlin, Janvier 1968.
Jürgen Osing :
Isis und Osiris, MDAIK 30, Le Caire, 1974.
René Preys : 
Isis et Hathor [nebtyt rekhyt], pp. 327-351, BIFAO 102, Le Caire, Janvier 2002.
Donald Bruce Redford :
The ancient gods speak : A guide to Egyptian religion, Oxford University Press, Oxford, New York, Juin 2002.
Emily Teeter :
Religion and ritual in ancient Egypt, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 2011.
Francesco Tiradritti :

Isis, the Egyptian goddess who conquered Rome : Egyptian Museum of Cairo, November 29-December 31, 1998, Egyptian Museum, Le Caire, 1998.
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Dizionario enciclopedico delle Divinità dell’Antico Egitto, Ananke, Torino, 2004-2006.
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Les Dieux de l’Égypte, PUF, 1970, 1991/2/3, 1996, 2001 et Mai 2005 – En Anglais, Avec David Lorton, The gods of Egypt, Cornell University Press, 2001.
Pascal Vernus et Erich Lessing :
– Les Dieux de l’Égypte, Imprimerie Nationale, Paris, Octobre 1998 – En Anglais, Trad. Jane M.Todd, The gods of ancient Egypt, George Braziller, 1998.
Richard H.Wilkinson
The complete gods and goddesses of ancient egypt, Thames and Hudson, New York, Mars 2003 et Septembre 2005 – En Espagnol, Todos los dioses del Antiguo Egipto, Oberön, Madrid, 2003 et Juin 2004 – En Allemand, Die welt der götter im alten Ägypten : Glaube, macht, mythologie, Theiss, cop. Stuttgart, Septembre 2003 – En Français, Dictionnaire illustré des Dieux et Déesses de l’Égypte ancienne, Gollion, Infolio, Novembre 2006. 

 

 
 
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