Les grandes batailles de l’antiquité :
Bataille  d’Hyrba –
Bataille  de  la  frontière  Persane
 

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          Bataille  d’Hyrba  552

 

Présentation

 
   La bataille d’Hyrba fut la première bataille entre les Mèdes et les Perses d’Anshan. Elle fut également la première bataille après la révolte de ces derniers. Elle se déroula à Hyrba en Médie à l’hiver (ou au printemps) 552 av.J.C. Ces actions furent menées, pour la plupart, par Cyrus II le Grand (559-529). Le succès de la bataille conduisit à la création du premier Empire de Perse, et commença la longue décennie de conquête de Cyrus II qui allait le faire devenir maître de la quasi-totalité du monde connu.
 
   Bien que la seule source sur la bataille qui nous soit parvenu est un compte rendu détaillé de Nicolas de Damas (Syrien, secrétaire et professeur d’Hérode le Grand, Ier siècle av.J.C), d’autres historiens bien connus comme Hérodote (Historien Grec, 484-v.425), Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398), et Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), mentionnent aussi cette bataille dans leurs propres ouvrages. L’issue de la bataille fut tel coup dur pour les Mèdes, que leur Roi Astyage (585-550 ou 549) décida d’envahir personnellement la Perse.

 

 

Statue de Cyrus II –
Parc olympique de Sydney

Le contexte

 
   La bataille eut lieu après la révolte des Perses d’Anshan, menée par Cyrus II le Grand (559-529), le petit fils du Roi Mède, Astyage (585-550 ou 549) dont il était le suzerain, et qui est connue pour avoir débutée quelque part au cours de l’été 553. Sur la base de maigres sources, on sait que la bataille est censée avoir eu lieu au moins 6 mois après le début de la révolte, probablement au début de l’hiver 552. Les sources Babyloniennes (Le Songe de Nabonide et la Chronique de Nabonide) et Grecques ne s’accordent pas sur la responsabilité du conflit.
 
   Si Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) présente la marche contre la capitale Mède Ecbatane du fait de Cyrus II, la Chronique indique qu’Astyage mobilisa son armée et il marcha contre Cyrus II, Roi d’Anshan, en vue de la conquête de son royaume. Une version nous dit qu’Astyage avait refusé la demande de Cyrus II, qui était son vassal, de quitter sa cour pour aller visiter ses parents, comme il l’avait fait plusieurs fois auparavant. Bien que sa demande ne fût pas inhabituelle, Cyrus II avait fait l’erreur de lui demander tout de suite après la révolte qui venait de se produire. Tout compte fait, avec l’aide de la servante Perse, Oebaras, Astyage le laissa aller visiter sa famille.
 
   Dans la version d’Hérodote (Historien Grec, 484-v.425), basée sur une légende, l’histoire se déroula différemment. Il faut remonter un peu plus avant pour comprendre. La légende raconte qu’à la naissance de Cyrus II, Astyage, son grand père, confia Cyrus bébé à un de ses fidèles, Harpage (ou Harpagus), avec pour mission de le tuer. Ce dernier ne put effectuer sa mission et se contenta d’abandonner l’enfant dans un bois où il fut sauvé et élevé par un berger. Lorsque des années plus tard Cyrus II se fit reconnaître à Astyage, celui-ci, pour se venger de son vassal, fit égorger le fils d’Harpage et servit ses membres à son père lors d’un festin. Harpage afin de pouvoir se venger aida Cyrus II pour son accession au trône. D’après Hérodote, Harpage communiqua son plan à Cyrus II en cachant un message dans le ventre d’un lièvre qu’il lui fit porter par l’un de ses serviteurs. Il lui proposa de soulever les Perses d’Anshan, tandis que lui trahirait Astyage.
 
   Cette version correspond à un autre écrit, de Nicolas de Damas, dans lequel il est dit que le père de Cyrus II, Cambyse I (ou Kambūjiya, 600-559) bien qu’il ne soit plus Roi, avait déjà réuni de nombreuses troupes bien avant que cette bataille ne commence, et que plus tard, il en envoya un petit nombre pour aider son fils. Cyrus lui avait envoyé un message disant : “… Envoyez à la fois 1.000 cavaliers et 5.000 fantassins à la ville de Hyrba et armez le reste des Perses aussi rapidement que possible…” Comme le précise Hugh Chisholm, cela confirme également l’idée que la bataille eut lieu plusieurs mois, après le début de la révolte.

 

Le déroulement

 
   Cyrus II était à Ecbatane lorsque la révolte commença. D’après la légende, il fuyait le Roi Mède, Astyage (585-550 ou 549) parce qu’il savait qu’il pourrait éventuellement être exécuté si ce dernier découvrait quelles étaient ses véritables motivations pour rejoindre sa famille. En effet, lorsqu’il était adolescent, il avait appris qu’Astyage avait déjà tenté de l’exécuter lorsqu’il était enfant, mais il n’avait pas réussi, et que le temps passé, le Roi en serait venu à le respecter, mais rien n’était moins sûr. Lorsque qu’Astyage fut dupé par Harpage, lui faisant croire que Cyrus II n’était pas un danger pour lui, même quand la révolte éclata le Roi Mède ne se méfia pas. Il envoya Harpage et une armée pour mater la révolte, mais ce dernier trahit son souverain et exhorta l’armée à faire de même lors de la première bataille qui vit une victoire des armées Perses. Ce fut grâce à cette naïveté que Cyrus II put profiter de la situation pour libérer son peuple.
 


 

Guerrier Perse

   Cependant, contrairement à ce que prétend Hérodote (Historien Grec, 484-v.425 – I, 130), cette bataille ne suffit pas à emporter la décision. Lorsqu’Astyage se rendit compte de son erreur et qu’il pria Cyrus II de revenir à la cour, c’était trop tard Cyrus II refusa. Le Roi envoya alors 300 cavaliers pour le ramener avec le message que s’il n’obéissait pas, il lui ferait couper la tête.
 
    Lorsque les cavaliers arrivèrent Cyrus II habilement leur dit : “Pourquoi devrais-je revenir si vite lorsque mon Seigneur me convoque ?. Aujourd’hui, nous allons nous régaler et demain matin nous verrons”. Avec leur approbation, à la manière des Perses, il organisa un grand banquet pour régaler les cavaliers, et les fit boire jusqu’à l’ébriété. Dans le même temps il fit parvenir un message à son père Cambyse I (ou Kambūjiya, 600-559) lui demandant de lui envoyer 1.000 cavaliers et 5.000 fantassins à la ville d’Hyrba et d’armer le reste des Perses aussi rapidement que possible. Dans la nuit, il monta à cheval et se hâta de rejoindre Hyrba. Il arma les habitants qui se joignirent aux forces que son père avait envoyées.
 
   Lorsque le lendemain matin, les cavaliers d’Astyage, qui avaient dormi très longtemps après leur débauche, constatèrent que Cyrus II avait disparu, ils retrouvèrent sa trace qui les conduisit jusqu’à Hyrba. Lorsqu’ils arrivèrent à la cité Cyrus II en personne les attaqua et avec ses Perses il en tua 250. Le reste réussit à s’échapper et informa rapidement Astyage de la défaite de leur mission. En ce qui concerne le type de troupe, on ne sait pas si oui ou non l’infanterie Persane s’engagea dans la bataille. Il est fort probable que Cyrus II et sa cavalerie combattirent directement contre la cavalerie Mède qu’Astyage avait envoyé. Il savait, quand la bataille commença, qu’il aurait besoin de tous ses hommes pour d’autres combats contre Astyage et qu’il possédait une meilleure cavalerie. De plus il avait l’avantage numérique. Sa tactique fut couronnée de succès et lui permit son maintien dans la guerre.
 
   Puis Cambyse I rejoignit son fils et organisa les 350.000 hommes dont ils disposaient maintenant. L’issue de la bataille d’Hyrba fut tel coup dur pour les Mèdes, qu’Astyage décida d’envahir personnellement la Perse. Il mobilisa et arma tous les hommes en âge de combattre, dans tous les coins de l’Empire, et avec 1.205.000 hommes, il marcha avec ses troupes. La plupart des historiens considèrent ce chiffre comme fantastique, mais d’autres comme Charles M.Laymon, le considèrent comme comprenant une partie des réserves. En effet, dans les batailles suivantes, pas plus de 200.000 hommes de chaque côté auraient effectivement prit part au conflit. Selon Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398 – utilisé par Diodore de Sicile, IX, 23), pour cette invasion, Astyage renvoya ses officiers, en nomma de nouveaux et prit lui-même en main la conduite de la guerre. Malheureusement pour lui cette invasion précipitée allait le conduire à sa chute et peu de temps plus tard Cyrus II allait devenir le souverain incontesté des Mèdes et des Perses.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
 
Jacob Abbott :
Cyrus the Great, Harper & Brothers, New York, Londres, 1900.
Pierre Briant :
Histoire de l’Empire Perse : De Cyrus à Alexandre, Editions Fayard, Paris, 1996 – En Anglais, From Cyrus to Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
Hugh Chisholm :
The encyclopædia Britannica : A dictionary of arts, sciences, literature and general information, At the University Press, Cambridge, New York, 1910.
Ilya Gershevitch :
The Median and Achaemenian periods, Cambridge University Press, Cambridge, 1985.
Ilya Gershevitch, Ehsan Yarshater, Richard N.Frye, John Andrew Boyle, Peter Jackson, Laurence Lockhart, Peter Avery et Gavin Hambly :
The Cambridge history of Iran, Cambridge University Press, Cambridge, 1968-1991.
Gérard Israël :
Cyrus le Grand : Fondateur de l’Empire Perse, Fayard, Paris, 1987.
Charles M.Laymon :
The interpreter’s one volume commentary on the Bible : Introduction and commentary for each book of the Bible including the Apocrypha, with general articles, Abingdon Press, Nashville, 1971.
Robert Rollinger
Die Meder, Hubert Cancik (Hrsg.), DNP, Supplementband 1, Herrscherlisten, Stuttgart, 2005.
The Median empire, the end of Urartu and Cyrus the Great’s Campaign in 547 BC, pp : 51-65, Ancient West & East 7, 2008. 

 

 

     Bataille  de  la  frontière  Persane

551

 

Présentation

 
   La bataille de la frontière Persane fut la deuxième bataille entre les Mèdes et les Perses d’Anshan. Elle fut également la deuxième bataille après la révolte de ces derniers. Bien qu’il n’y ait pas de victoire décisive pour les Perses, elle est signalée comme une importante réduction du pouvoir des Mèdes en Asie du Sud. Les spécialistes estiment qu’elle fut une victoire tactique des Perses et une victoire stratégique des Mèdes. Elle se déroula après la bataille d’Hyrba, en 551 av.J.C., sur la route entre Ecbatane et Pasargades, sur le côté Persan de la frontière entre les Mèdes et les Perses. Les armées, pour les Perses, furent menées par Cyrus II le Grand (559-529), qui avait été rejoint par son père Cambyse I (ou Kambūjiya, 600-559). Cette grande bataille, qui dura deux jours, se situe dans le conflit mené par le Roi d’Anshan pour apporter la liberté à la Perse. Comme dit plus haut, sans vainqueur elle obligea toutefois les Perses à la retraite au Sud, afin de se préparer à lutter pour une troisième bataille qui celle-là sera décisive.
 
   Cette bataille, parmi d’autres, est rapportée par Nicolas de Damas (Syrien, secrétaire et professeur d’Hérode le Grand, Ier siècle av.J.C), qui a également mentionné la bataille d’Hyrba, mais Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) ne la mentionne pas. La plupart des historiens pensent que ce n’est pas un oubli de l’auteur mais qu’il mentionna seulement les premières et dernières batailles de la guerre de libération. La bataille à la frontière Persane est classée aujourd’hui comme la première grande bataille entre les deux puissances. Cyrus II réussit à échapper à l’ennemi sans reculer, ce qui lui permit ainsi de prolonger la lutte, sans une victoire complète pour le Roi Mède, Astyage (585-550 ou 549).

 


 

Soldats Mède et Perse en costume
traditionnel – Palais de l’Apadana,
escalier Nord

Le contexte

 
   Comme le précisent Ilya Gershevitch et Ehsan Yarshster, Cyrus II avait pris sa retraite dans la province à la frontière de son royaume avec la Médie pour se protéger d’Astyage qui après l’affront reçu à la bataille d’Hyrba avait personnellement prit la tête d’une énorme armée pour envahir la Perse et mater la révolte. Charles M.Laymon nous dit que la bataille qui allait se dérouler, allait mettre en opposition la cavalerie et les chars des deux camps, qui en grande partie furent utilisés pour l’affrontement et ne furent plus jamais utilisés à nouveau. Cependant, d’après les textes, ce ne fut qu’une petite partie de la force d’invasion Mèdes qui participa à la bataille, tandis que les Perses avaient mobilisé toute leur cavalerie et leurs réserves. Laymon nous dit qu’Astyage avait tenté dans un premier temps de convaincre Cyrus II de se rendre, mais il changea d’avis et préféra ne montrer aucune pitié.
 
   Le nom de la cité où Cyrus II et son père étaient cantonnés, n’est pas connu, néanmoins, la ville devait être d’une grande importante frontalière, puisqu’elle valait une telle protection. Lorsque qu’Astyage arriva aux portes de la cité, des civils Persans commencèrent à l’évacuer. Pendant ce temps, Cyrus II et son père assemblèrent l’armée, mais on ne sait pas exactement si Harpage (ou Harpagus), qui l’avait aidé à prendre le trône, participa aux côtés de Cyrus II à la bataille. Juste avant que la bataille ne commence Astyage positionna des troupes spéciales pour attaquer les arrières Perses. Dans le même temps, Cyrus II encouragea les Perses à prendre les passes dans les hauteurs dans la montagne proche et d’amener les gens des villes derrière ces positions bien fortifiées.
 
   Astyage brûla les villes abandonnées. Il convoqua Cyrus II lui demandant sa soumission. Le Perse répondit au Mède "Qu’il ne le reconnaissait pas comme Roi, qu’il n’avait pas le pouvoir des Dieux, ce qui le contraignait à accomplir ce qui devait être fait". Sûrement avec moquerie il jouta que "Comme il lui avait fait toutefois la gentillesse de lui laisser le choix de se rendre, il lui laissait la même chance et lui ordonnait de ramener les Mèdes chez eux et de redonner leur liberté aux Perses qui étaient mieux sans eux".

 

Le déroulement

 
   Ainsi allait débuter la bataille. Les spécialistes, comme Robert Anderson-Édouard, estiment les forces en présence entre 120.000 à 200.000 cavaliers et 3.000 chars pour les Mèdes et 50.000 cavaliers et 100 chars, plus une quantité inconnue de paysans défendant les murs de la ville, pour les Perses. Astyage, entouré par 20.000 hommes de sa garde personnelle, regardait les Perses se mettre en ordre de bataille. Atradatès (Nom que donne Nicolas de Damas au père de Cyrus II, Cambyse I) avait l’aile droite, le Général Oebaras (ou Oebares) l’aile gauche et Cyrus II, entouré par ses plus braves guerriers, était au centre. Les Perses se défendirent courageusement et repoussèrent les attaques Mèdes qui se multipliaient, tant et si bien Astyage sur son trône criait pour haranguer ses troupes.
 
   Toutefois, malgré leurs efforts, les Perses furent submergés par le nombre d’ennemis et se retranchèrent dans la ville d’où ils purent continuer le combat. Cyrus II demanda à son Général Oebaras (ou Oebares) d’envoyer et d’escorter les femmes et les enfants à Pasargades, qui était un lieu plus sûr, et de revenir dans la bataille pour le lendemain. Il dit à ses soldats : “Si nous sommes vaincus, nous devrons tous mourir, et si cela doit être il vaut donc mieux tomber dans la victoire pour la liberté de notre pays”. À ces mots tous se remplirent de haine et de colère contre les Mèdes et quand vint le matin et que les portes de la ville furent ouvertes, tous sortirent avec la volonté d’en finir en vainqueur. Atradatès resta seul avec les vieillards dans la ville, dernier recours pour défendre les murs.
 
   Mais, tandis que Cyrus II et Oebaras (ou Oebares) se battaient proche de la cité, Astyage envoya 100.000 hommes qui donnant l’impression de se retirer, contournèrent l’armée Perse et l’attaquèrent sur ces arrières. L’attaque réussit. Atradatès qui s’était porté au secours de ses frères d’arme tomba blessé aux mains des Mèdes. Astyage lui dit : “Vous étiez un excellent Satrape, est-ce ainsi que vous me remerciez, vous et votre fils, pour ce que je vous ai fait ?“. Atradatès, dans son dernier soupir répondit : “Je ne sais pas, ô Roi, quel Dieu a réveillé cette frénésie chez mon fils, ne me mettez me pas à la torture, je vais bientôt mourir”. Astyage eu pitié de lui et dit : “Je ne vais pas vous mettre à la torture. Je sais que si votre fils avait suivi vos conseils, il n’aurait pas fait de telles choses“. Atradatès mourut et Astyage lui donna une sépulture honorable.
 
   Dans le même temps, pendant ces deux jours de combat, les Perses avaient infligé de lourdes pertes à la garde rapprochée d’Astyage grâce à leur cavalerie. Cyrus II, supposant que la bataille était terminée et qu’il était vainqueur, secrètement fit faire retraite au Sud au reste de ses forces armées, tandis que son père et quelques vieillards restaient dans la ville. Lorsque Cyrus II changea d’avis et revint se battre à nouveau, ce fut là qu’Astyage eut ce coup de génie de prendre à revers l’ancien Roi, action qui visait aussi à prendre la ville mal gardée.
 
   Il faut noter que les historiens, dont Muhammad Abdulkadyrovič Dandamaev, débattent aujourd’hui pour savoir si le deuxième jour de bataille doit être considéré comme faisant partie de la bataille originelle, ou s’il devrait être considéré comme une bataille séparée ?. Nicolas de Damas nous dit qu’Astyage, du fait que les Perses se retiraient vers le Sud, prit facilement la ville, mais ce ne fut dans ce cas pas une victoire totale. Il ne laissa même pas une garnison dans la cité et partit, en vain, à la poursuite des Perses. Il semble que ce fut même un choc psychologique pour les Mèdes qui si lors de la bataille d’Hyrba pensaient que les Perses avaient eu de la chance, là, une fois encore, ils gagnaient sur le plan tactique. Les deux armées retournèrent par la suite à leurs camps de base afin de se préparer pour le prochain combat.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
 
Jacob Abbott :
Cyrus the Great, Harper & Brothers, New York, Londres, 1900.
Robert Anderson-Édouard :
The story of extinct civilisations of the west, McClure, Phillips, New York, 1904.
Pierre Briant :
Histoire de l’Empire Perse : De Cyrus à Alexandre, Editions Fayard, Paris, 1996 – En Anglais, From Cyrus to Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
Hugh Chisholm :
The encyclopædia Britannica : A dictionary of arts, sciences, literature and general information, At the University Press, Cambridge, New York, 1910.
Muhammad Abdulkadyrovič Dandamaev :
A political history of the Achaemenid Empire, E.J. Brill, Leiden, New York, 1989.
Ilya Gershevitch :
The Median and Achaemenian periods, Cambridge University Press, Cambridge, 1985.
Ilya Gershevitch, Ehsan Yarshater, Richard N.Frye, John Andrew Boyle, Peter Jackson, Laurence Lockhart, Peter Avery et Gavin Hambly :
The Cambridge history of Iran, Cambridge University Press, Cambridge, 1968-1991.
Gérard Israël :
Cyrus le Grand : Fondateur de l’Empire Perse, Fayard, Paris, 1987.
Charles M.Laymon :
The interpreter’s one volume commentary on the Bible : Introduction and commentary for each book of the Bible including the Apocrypha, with general articles, Abingdon Press, Nashville, 1971.
Robert Rollinger
Die Meder, Hubert Cancik (Hrsg.), DNP, Supplementband 1, Herrscherlisten, Stuttgart, 2005.
The Median empire, the end of Urartu and Cyrus the Great’s Campaign in 547 BC, pp : 51-65, Ancient West & East 7, 2008. 

 

 

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