HELLÉNISTIQUE À la mort d’Alexandre le Grand (336-323), ses généraux, les
Diadoques, s’affrontèrent pour prendre le contrôle de l’empire, finalement
trois grands royaumes apparurent en 278-276 : Les Lagides (Ptolémée) qui
régnaient sur l’Égypte, les Antigonides sur la Macédoine et le Péloponnèse
et les Séleucides sur l’Asie mineure, toute la Mésopotamie et le Nord de la
Syrie. La totalité de ces royaumes s’étendaient de la Méditerranée jusqu’a
l’Inde, ils formèrent le monde Hellénistique qui se maintint pendant trois siècles.
HELLESPONT Nom dans l’antiquité du détroit des Dardanelles.
HELVÈTE Tribu Gauloise qui au Ier siècle av.J.C occupait l’Helvétie (Suisse auj.). Aidés des Ombres, les
Helvètes voulurent envahirent la Gaule Méridionale, ils furent refoulés par César en 58 av.J.C qui battit Orgetorix,
ce dernier tentant d’emmener son peuple dans le Sud-ouest de la Gaule.
HEMPTAH Nom de deux Roi d’Héracléopolis.
HEMPTAH I Roi d’Héracléopolis sous la
XXIIIe dynastie de v.805 à v.790 av.J.C. HEMPTAH II Roi d’Héracléopolis sous la
XXIIIe dynastie de v.775 à v.765 av.J.C. (Voir
Égypte,
Royaumes locaux,
Héracléopolis).
HENHENET ou Henite Reine de Thèbes.
Pour certains spécialistes elle fut l’épouse du Roi de Thèbes Antef III (2069-2061),
mais pour la grande majorité elle fut une épouse secondaire de Montouhotep II (2061-2010/09).
Si elle fut la femme d’Antef III, on ne sait pas si ce fut son épouse royale ou une épouse secondaire,
voire pour certains une concubine. On ne lui connait pas d’enfant avec le Roi, cependant, quelques
égyptologues la donnent comme la mère de Néferou II. Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de
Montouhotep II dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi.
Joyce Anne Tyldesley nous dit que l’étude de sa momie nous révèle qu’elle mourut dans d’atroces souffrances
en cherchant à mettre un enfant au monde ; son bassin trop étroit ne lui permettait pas d’accoucher
d’un bébé de taille normale et elle fut victime d’une déchirure allant de la
vessie au vagin. Elle portait les titres :
Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ;
Embellissement royal (khkrt-nswt) ;
Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ;
Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr).
HENOUATOU ou Henouetaoui ou Tahenutwati ou Tahenoutouâti ou Tahenutwati
ou Henutwati ou Ta-Henutwati Reine d’Égypte de la XXe dynastie.
Elle fut une des épouses du Pharaon Ramsès V (1147-1143). Cette Reine n’est mentionnée que dans le papyrus Wilbour.
qui date du règne de Ramsès V. C’est sur la base de ce dernier que Henouatou est proposée par Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton pour être une femme de ce Pharaon, mais il est possible qu’elle remonte à une période antérieure.
On ne lui connait que le titre de Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt).
On ne lui connait pas d’enfant avec le Roi. Comme Ramsès V n’eut pas d’héritier direct, le trône passa à son oncle Ramsès VI.
HENOUTIMRÊ ou Hénoutimrê ou Henutimre –
@nw.t-mj-Ra "La
souveraine qui est pareille à Rê" Reine d’Égypte
de la XIXe dynastie. Elle fut peut-être la 8e fille (on trouve aussi selon
les sources la 15e fille) du Pharaon Ramsès II (1279-1213).
Il est aussi avancé qu’elle serait peut-être née de la Reine Méritamon, ce qui
en ferait sa petite-fille. Elle fut la troisième "Grande Épouse Royale",
sur huit, de son père (ou grand-père) auquel elle fut mariée vers l’an 34 (ou
38) du règne, à l’âge de seize ans. Pour des raisons encore inconnues à ce jour
Henoutimrê n’apparaît pas dans les listes des filles de Ramsès II. Ce qui est
normal dans le cas ou sa mère serait Méritamon. On a longtemps cru, à tort,
qu’elle était la fille de Séthi I (1294-1279) et de la Reine Mouttouya.
(Voir
Égypte, les Reines,
Henoutimrê).
HENOUTTANEB ou
Henuttaneb ou Henut-Tau-Nebu –
@nw.t t3.w nbw
"La Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres ou de tous les pays"
Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la troisième fille, après
Sitamon et Iset, du Roi Amenhotep III (1390-1353/52) et de la Reine
Tiyi I (ou Tiy ou Tiye ou Teje). Comme le confirment David O’Connor et Eric H.Cline,
elle est représentée sur la statue colossale de Médinet-Habou. Cette immense
sculpture de 7m de hauteur, montre Amenhotep II et Tiyi I assis côte à côte,
avec trois de leurs filles debout devant le trône, Henouttaneb, Nebetâh et une
Princesse dont le nom est endommagé. Elle apparaît également à
plusieurs reprises dans le temple d’Amenhotep III de Soleb, dans des décorations
du palais de Malkatta (ou Malqata) et sur une plaque en cornaline, aujourd’hui au
Metropolitan Museum of Art de New York, avec
ses parents et ses sœurs Iset et Nebetâh. Selon Hermann Ranke, son nom
apparaît aussi sur trois fragments de faïence. Un étui à Kohl à son nom,
provenant de Médinet Gourob (ou Medinet el-Ghourab), suggère qu’elle résida un temps dans
la résidence du Fayoum et une étiquette d’une jarre du palais de Malkata confirme bien
qu’elle était "née de la Grande Épouse Royale Tiyi". Contrairement à ses
deux sœurs aînées, Sitamon et Isis elle n’est indiquée nulle part comme épouse
de son père, son seul titre connu est
Fille du Roi (s3T-nswt).
HENOUTTAOUI ou Henouittaouy ou Henuttawy
ou Henntawy – @nw.t-t3wi "Maîtresse
[Souveraine] des Deux Terres" Nom de 2 Reines
et de 3 Princesses d’Égypte. HENOUTTAOUI Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle
fut la 7e fille de Ramsès II.
Elle fut une des épouses de son père mais ne fut pas Grande Épouse Royale,
mais elle reçut quand même une sépulture dans la
vallée des Reines, tombe QV73.
Sa tombe a livré quelques vestiges de son équipement funéraire qui confirme son
origine et ascension. On ne connait pas d’enfant de cette union. Elle est représentée
à deux reprises sur la façade du petit temple d’Abou Simbel construit
pour sa mère. HENOUTTAOUI I ou Duathathor-Henttaouy Reine
d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle épousa le Grand Prêtre d’Amon Pharaon Pinedjem I (1070-1032).
Son origine est encore débattue, elle fut soit, une fille de Ramsès XI
(1099-1069) par la Reine Tentamon,
soit une fille de Smendès I (1070/69-1043). Elle portait les titres de :
Chef du Harem d’Amon, Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ;
Mère du Roi (mwt-nswt) ;
Fille du Roi (sAt-nswt).
Sa momie fut retrouvée dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el Bahari.
Henouttaoui I donna cinq enfants à
Pinedjem I: Maâtkarê,
Moutnedjemet (ou Mutnedjmet), Henouttaoui,
Psousennès I et Menkhéperrê. Il faut noter que quelques spécialistes la donnent
aussi comme la mère de
Masaharta. (Voir
Égypte,
Reines,
Henouttaoui
I). HENOUTTAOUI Princesse d’Égypte. Elle fut
la fille du Grand Prêtre d’Amon Pharaon Pinedjem I (1070-1032) et de la Reine
Henouttaoui I (ou Douathathor-Nenttaouy). Cette filiation est donnée par Aidan Marc Dodson et Dyan
Hilton. Selon ces égyptologues, elle est représentée dans le temple de Louxor
avec son père et ses deux sœurs, Maâtkarê et Moutnedjemet. Elle fut Chanteuse d’Amon et
Flûtiste de Mout. HENOUTTAOUI ou Douâtnetjer Henouttaoui Princesse d’Égypte.
Divine Adoratrice d’Amon (v.1040 à ?). Pour certains spécialistes elle fut probablement une fille du
Grand Prêtre Pinedjem II (990-969) et d’Isetemkheb III (ou Isiemkheb) et pour d’autres elle fut la
même qu’Henouttaoui II, une fille du Grand Prêtre Menkhéperrê (1045-992).
HENOUTTAOUI II Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Grand Prêtre d’Amon Menkhéperrê
et de la Princesse Isetemkheb II (ou Isiemkheb). Elle épousa son frère le Grand Prêtre d’Amon Smendès II
(992-990) et lui donna un enfant : Une fille, Neskhons (ou Nesikhons ou Neskhonsou) qui sera l’épouse de son autre frère
Pinedjem II.
HENOUTSEN ou Henutsen –
@nwtsn –
Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut l’une des épouses
du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528)Cette union serait
confirmée par une stèle qui la donne comme une épouse de Khoufou, sa pyramide G1c (P3)
étant de plus associée à celle de ce Roi, mais pour quelques spécialistes
elle pourrait être aussi sa sœur (ou demi-sœur), peut-être une fille d’Hetephérès I
et de Snéfrou, car son seul titre connu est
Fille du Roi (s3T-nswt).
Elle donne deux enfants à Khoufou : Khoufoukhaf que l’on assimile parfois,
a tort, avec son frère Khafrê(ou Khéphren) et qui s’est fait construire un grand
mastaba à l’Est de la pyramide de son père à Guizèh et Khafrê (ou Khéphren) qui sera
Roi de 2518 à 2492. Son époux lui fera construire, dans son complexe funéraire une petite
pyramide près de la sienne (G1c).
HEPHEI-BAK Voir HEPHZIBAH.
HEPHZIBAH ou Hephzi-bah ou Hephei-Bak “”Mon plaisir en elle”
Reine de Juda, elle épousa le Roi de Juda Ézéchias (726-697). Elle lui donna un fils,
Manassé (697-642) qui lui succéda (Deuxième Livre des Rois 21 : 1).
HÉPOU ou Hapou Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie (Voir
Égypte).
HEPHTALITE ou Hephtalite
ou Shvetahūna ou Huns blancs Royaume situé au
Sud du lac Balkhach (Kazakhstan auj.). Ils sont un peuple nomade, nommé
Hephthalites par les Grecs, Yeta par les Chinois (Iep-t’ien en moyen Chinois)
et Shvetahūna (de shveta, blanc et hūna, hun) par les Indiens. On les rattache
généralement aux autres peuples appelés Huns. Ils ont joué un rôle important
dans l’histoire de la Perse et de l’Inde. Les Chinois les mentionnèrent pour la
première fois en 125 comme vivant au Sud de la Dzoungarie, sous le nom de Hua.
Ils franchirent le Syr-Daria avant 450 et envahirent la Transoxiane (Habitée par
les Sogdiens), la Bactriane et le Khorasan, au Nord-est de la Perse. Un
historien Arménien, Elishe Vardapet, a mentionné une bataille entre le Roi
Sassanide Yazdgard II (438-457) et les Hephthalites en 442. Plus tard, vers l’an
500, ils prirent possession des oasis du bassin du Tarim, qui était pourtant
beaucoup plus proche que la Transoxiane de leur territoire d’origine.
HÉRACLÉE de Lucanie
ou Heraclea ou Heracleia ou Herakleia (En Grec : Ηράκλεια η Λευκανική, en Latin : Heraclea Lucania)
aujourd’hui Policoro, petite cité d’Italie
dans la province de Matera, à l’embouchure entre les rivières Aciris (Aujourd’hui Agri) et Siris (ou Siridos, aujourd’hui Sinni), dans le golfe de
Tarente. Cette colonie Grecque fut fondée par Tarente
vers 433 av.J.C Selon Pline l’Ancien (ou Caius Plinius Secundus, écrivain et naturaliste
Romain, 23-79), elle se serait dans un premier temps appelée Siris, puis Héraclée.
Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), après un long conflit entre
Tarente et Thurii, le territoire de Siris aurait été accordé aux Tarentins, et plus tard
vers 433 av.J.C., Tarente aurait déplacé les habitants de Siris vers l’intérieur du pays
pour fonder une nouvelle ville qui prit le nom d’Héraclée. Les fouilles archéologiques
sur le site de Policoro, identifié comme celui d’Héraclée, ont montré qu’une cité Grecque
existait à cet emplacement avant la fondation tarentine. Elle aurait été détruite à la fin
du VIIe siècle av.J.C., selon les éléments de datation recueillis dans sa nécropole.
En 374 av.J.C., Héraclée fut le siège de la Ligue Italiote, confédération des cités Grecques
de Grande Grèce, organisée contre les Lucaniens. Héraclée est connue pour la bataille
d’Héraclée, qui vit la victoire de Pyrrhos I (307-272) sur les Romains en 280 av.J.C.
Passée temporairement sous le contrôle d’Hannibal pendant la Deuxième Guerre Punique,
Héraclée devint par la suite un municipe Romain. Elle fut un ancien évêché.
Les vestiges de la cité montrent un plan régulier orthogona. Ce fut dans ces ruines
que l’on découvrit en 1732 les Tables d’Héraclée.
HÉRACLÉE de Trachie ou Heraclea Trahina
(En Grec : Ηράκλεια Τραχίνα)
Citée Grecque. Colonie fondée par les Lacédémoniens en 426 av.J.C pendant la Guerre du Péloponnèse (431-404).
Elle était située dans la région du même nom, à environ 6,5 km. à l’Ouest des Thermopyles
et environ 3 km. au Sud du Golfe Maliaque. L’objet de cette colonie était d’aider les Trachiniens
(une tribu des Maliens), dans leur lutte contre les Oetaeens (situé au sud de Thessalie).
D’Héraclée les Spartiates pouvaient tenir prête une flotte pour attaquer Eubée et la ville fut
une étape utile sur la route de la Thrace. De ce fait, les Spartiates envoyèrent
Léon, Alcide et Damagon pour fonder la ville, et invitèrent tous autres Doriens qui souhaitaient venir s’y installer.
Cependant, peu après la fondation de la cité, les choses commencèrent à se dégrader. Les Thessaliens
craignant cette nouvelle colonie qui augmentait en puissance et commençait à usurper leur influence
dans la région, firent des raids continuels contre elle. Ceci, combiné avec le règne dure et injuste
des Gouverneurs Spartiates, épuisa les habitants de la cité et découragea les autres de les rejoindre.
Six ans après sa fondation, une bataille eut lieu entre les habitants d’Héraclée et les forces réunies
des Ainianens, des Dolopes, des Maliens, et des Thessaliens qui étaient directement menacés par la colonie.
Les habitants de la cité furent défaits et elle fut occupée par les Béotiens pour éviter qu’elle ne tombe
dans les mains d’Athènes. Cependant, Thucydide (Homme politique et historien Athénien, v.460-v.395)
nous dit que les Lacédémoniens furent offensés pour ce que les Béotiens avaient fait.
HÉRACLÉE du Latmos ou Héraclée sous le Latmus (En Grec :
‘Hράκλεια Λάτμῳ,
en Latin : Héraclée ad Latmum) Cité de Carie qui se situe sur la rive Nord-est du lac Bafa,
dans le district de Milas, dans la province de Muğla. Les ruines de l’ancienne ville sont aujourd’hui le
village Kapıkırı. La ville fut appelée Latmos du nom antique du massif montagneux qui la dominait à l’Est
(En Grec : Λάτμος, en turc : Beşparmak Dağı, Monts des cinq doigts ou Monte di Palatschio). Dans les temps
anciens se trouvaient proche de la cité des carrières de marbre. (Voir
Asie Mineure,
La Carie,
Héraclée du Latmos).
HÉRACLÉE du Pont ou Héraclée Pontique ou Hērakleia Pontikē
(En Grec : Ηράκλεια Ποντική,
en Latin : Heraclea Pontica) Cité Grecque de Bithynie située sur le Pont-Euxin, d’où son nom et non
pas comme beaucoup le pense parce qu’elle fut à une époque possession du royaume du Pont. Elle se
situait sur le site de l’actuelle ville de Karadeniz Ereğli (Ereğli de la Mer Noire) dans
la province de Zonguldak en Turquie, à environ 200 km. à l’Est du Bosphore à l’embouchure du Kilijsu
(rivière Gülüç). Elle fut le lieu de naissance d’Héraclide du Pont (ou Héraclide le Pontique, philosophe
et astronome Grec, platonicien, v.388- v.310). Elle fut l’objet d’une Histoire dont il est auteur (16 livres),
et d’un autre ouvrage homonyme, rédigé au Ier siècle ap.J.C. par Memnon d’Héraclée (Historien Grec).
Cette œuvre à présent disparue ne subsiste que sous la forme d’un résumé des livres 9 à 16 dans la
Bibliothèque de Photios. Ce résumé couvre la période s’étalant de la tyrannie de Cléarque (vers 364-353 av.J.C.)
aux dernières années de Jules César. (Voir
Asie Mineure,
La Bithynie,
Héraclée du Pont).
HÉRACLÉOPOLIS Magma ou Herakleopolis ou Hout-nen-nesou
"Le château de l’enfant
royal", Henensou, Henen-nesut, Nen-Nesu, fut la capitale du 20ème nome
de Haute-Égypte. Le nom de la ville fut donné par les Grecs
à la ville Égyptienne d’Henensou, qu’ils avaient identifié avec Héraclès à
l’époque tardive, d’où le nom de la cité Héracléopolis Magna "Cité
d’Héraclès". En Copte elle fut nommée Hennes et en arabe médiéval
Ahnas. Aujourd’hui elle est connue sous le nom de Ehnassiya Umm al-Kimam et
Ehnasiyyah el-Médineh. La cité est située dans le Sud du Fayoum,
elle servait de débouché pour les caravanes venant des oasis de Bahariya et de
Siouah. Pendant la Première Période Intermédiaire, sous la IXe et
Xe dynastie, des Princes locaux usurpèrent le trône et firent
d’Héracléopolis pendant près de deux cents ans la capitale royale de
Basse-Égypte. On sait peu de choses sur les Rois Héracléopolitains, hormis qu’ils
revendiquaient l’héritage des Rois Memphites de l’Ancien Empire.
Après la réunification de l’Égypte par Montouhotep II (2061-2010),
Gouverneur du nome Thébain, la ville perdit de son importance, mais sa position
stratégique lui permis de ne pas mourir complètement. (Voir
Égypte,
Héracléopolis).
HÉRACLIDES Nom des descendants d’Héraclès, en particulier les chefs Doriens qui s’établirent
dans le Sud du Péloponnèse (Corinthe) et
une dynastie Lydienne, dont Candaule vers 687 av.J.C, fut le dernier Roi et qui
en compta vingt-deux entre le XIIIe et le VIIIe siècle.
HÉRACLIUS Nom de 2 Empereurs Byzantins (de Constantinople).
HÉRACLIUS I Empereur Byzantin (de
Constantinople) de 610 à 613 ap.J.C puis co-Empereur jusqu’à 641 avec
ses deux fils. Il renversa l’usurpateur Phokas, puis entreprit de redresser
l’empire, il acheva la retraite des Avars en 619. Il refoula les
Perses, en 623, près de Ninive et pénétra, en 624, en Arménie. Il ne put
mettre fin aux discordes religieuses. Il épousa Fabia Eudoxia, puis sa nièce
Martine et il eut deux enfants : Constantin III et Héraclius II.
HÉRACLIUS II Co-Empereur Byzantin
(de Constantinople) de 638 à 641 ap.J.C, fils du précédent, il
régna conjointement avec lui et son frère Constant II.
HERENNIUS QUINTUS HERENNIUS ETRUSCUS MESSIUS
DECIUS co-Empereur Romain de 05-251 au 15-08-251 avec son père Decius et son
frère Hostilianus. Il fut César de 250 à 251. Il fut tué.
HERERET ou Hrere ou Herere
Princesse d’Égypte. Elle fut sûrement la fille du
Grand Prêtre d’Amon Hérihor et de la Princesse et Reine Nedjemet
(ou Nodjmet). Elle épousa le Grand Prêtre d’Amon à Thèbes, Piânkh
(1074-1070) qui fut peut-être son frère (ou demi-frère). Elle lui donna
un fils, Pinedjem I qui succéda à son père (1070-1054) et sera
le deuxième Roi de la XXIe dynastie (1054-1032).
HÉRIBRÊ Voir HÉROUIBRÊ. Pharaon de la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
HÉRIHOR Grand Prêtre d’Amon à Thèbes de la
XXIe dynastie de
1080 à 1074 av.J.C. (Voir
Égypte).
HERMANARIC ou Ermanaric Roi des des Goths, mort vers 375 ap.J.C.
Fils d’Achiulf. Il conquit le royaume du Bosphore Cimmérien de Rheskouporis VI (304-341),
qui mourut en le défendant. Il fonda un vaste Empire avec Kiev pour capitale.
HERMENEGILDE Co-Roi des Wisigoths de 573 à
584 ap.J.C. Associé au pouvoir avec son père Léovigild, il abdiqua et fut
exécuté en 585. Il épousa en 579, Ingunda, fille de Sigebert I, Roi
d’Austrasie (morte en 585) et il eut un enfant.
HERMERIC Roi des Suèves de 409 à
441 ap.J.C. Il s’installa dans la Péninsule Ibérique. Son fils
Rechila lui succéda.
HERMONASSA ou Tmoutarakan (en Russe :
Тмутаракань, en Grec :
Ἑρμώνασσα) Ce fut une ancienne cité
du royaume du Bosphore Cimérien qui contrôlait la Tauride. Elle était située sur la péninsule
de Taman, dans l’actuel kraï de Krasnodar, en face de Kertch. La ville fut à l’origine une
colonie Grecque du nom d’Hermonassa qui, avec les cités de Phanagoria et Panticapée,
constituait un des principaux centres de négoce du royaume du Bosphore. Détruite par les Huns,
la ville fut reconstruite au VIIe siècle par les Khazars sous le nom de Tamatarkha ou Samkarsh.
HERMOPOLIS MAGMA
Capitale du 15e nome de Moyenne Égypte aux confins de la Thébaïde (El
Ashmûnein auj.) Ce fut une métropole religieuse des plus renommées en raison
du prestige de son Dieu principal, Thot, identifié par les Grecs comme Hermès,
d’où son nom Hermopolis. Elle contrôla une région économiquement
importante en raison de sa richesse agricole et de ses carrières d’albâtre.
Ce qui incita ceux qui la dirigeaient à s’ériger en indépendants. Ainsi à
la fin de la XVIIe dynastie la région tomba sous la coupe de Tétiân,
collaborateur des Hyksôs. Elle fut un Royaume indépendant (XXIIIe dynastie) de
747 à 715, Nimlot III et Djeoutiemhat en furent les Rois. (Voir
Égypte,
Hermopolis Magma).
HERNACH Roi des Huns en 469 ap.J.C, fils d’Attila.
HERNEITH
@r Nj.t – “Visage de Neith” Reine d’Égypte de la Ière
dynastie. Elle fut la première épouse du Roi Horus Djer (2974-2927). Cette
union n’est pas attestée par la majorité des spécialistes. On attribue à
Herneith la tombe S3507 à Saqqarah.
Celle-ci offre l’aspect d’un mastaba en brique crue. Cependant les fouilles ont montré que cette superstructure dissimulait
une motte de terre de forme pyramidale. Les tumuli appartenaient à la tradition du Sud et les mastaba à celle du Nord.
Faut-il voir dans cette sépulture une allusion à une union officielle entre les Deux Terres.
La tombe fut fouillée à la fin de 1955 par
Walter Bryan Emery.
Ses titres étaient : Consort de celui des Deux Dames (nbti smAyt) ;
Première des Dames (khnty). Lorsqu’en 1900,
William Matthew Flinders Petrie fouille à
Abydos le tombeau du Roi Djer, il met au jour sous le linge
qui l’enveloppe, un bras orné de quatre bracelets en or incrustés de turquoises, d’améthystes, de lapis-lazuli et de perles
d’or. Ce bras semble avoir été caché derrière les marches menant au tombeau et de ce fait
échappa aux pillards. Les bracelets conduisent Petrie à penser qu’il appartient à l’une des épouses du Roi, puis à
Herneith, mais cette théorie n’a jamais été vérifiée. Joyce Anne Tyldesley
suggère qu’elle fut peut-être la mère d’Horus Den, généralement considérée comme
étant la Reine Merneith. Plus sûrement Herneith donne une fille à
Horus Djer : Merneith (ou Meret-Neith). Manéthon indique aussi cette filiation.
HÉRODE Nom de divers dirigeants Juifs de la dynastie Hérodienne.
HÉRODE le Grand ou Hérode I ou Horodos ou Hērōdēs (En Hébreu :
הורדוס, en
Grec : Hρшδης) Tétrarque
de Galilée de 41 à 40 puis devint Roi de Judée de 40 à 37 puis devint Roi
d’Israël de 37 à 4 av.J.C. Fils d’Antipater, d’origine Édomite (ou Iduméenne).
Il épousa Doris, puis en 40 la Princesse Hasmonéenne (ou Asmonéenne) Mariamne
I, fille d’Alexandre, puis Mariamne II fille de Simon, puis Malthace (ou Maltake) et
enfin Cléopâtre. Il eut sept enfants. Il fut établit Roi des
Juifs de Judée par le sénat Romain et dut conquérir en 37, sa capitale avec
leur aide. Il écarta les Asmonéens et fit tuer Hyrcan
II. Il embellit de nombreuses villes. Il ordonna le massacre des enfants
males de Bethléem peu après la naissance du Christ. Il fut vaincu par le Roi
Séleucide Antigonos soutenu par les Parthes, il s’enfuit alors en Égypte
puis gagna Rome à qui il demanda assistance, en 37 il prit Jérusalem avec l’aide
des légions Romaine et fit décapiter Antigonos, puis en 35 il fit assassiner
Aristobule III, frère de son épouse Mariamne I et enfin en 29, Mariamne
elle-même. (Voir
Syrie/Palestine, les
Hérodiens,
Hérode le Grand).
HÉRODE III Roi de Chalcis
(ou Qinnasrin) de 41 à 48 ap.J.C, fils d’Aristobule IV de
Judée et de Bérénice et petit-fils du Roi d’Israël Hérode I le
Grand (37-4 av.J.C). Il épousa Mariamne, fille de Joseph et Olympe de
Judée qui lui donna un fils, Aristobule I qui fut Tétrarque d’Iturée, puis Roi d’Arménie Mineure.
Puis il épousa sa nièce Bérénice, la fille d’Hérode Agrippa I (37-44 ap.J.C) et de Cypros qui
à l’âge de 20 ans était veuve de Marcus Alexander. Elle lui donna deux fils. Il fut nommé Roi
de Chalcis
(ou Qinnasrin) par l’Empereur Romain Claude (41-54) sur la demande de son frère Hérode Agrippa I
qui était l’ami de l’Empereur.
HÉRODE Agrippa I (En Hébreu :
אגריפס הראשון, en
Grec : ‘Hρώδης ‘Aγρίππας)
Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène de
37 à 44 ap.J.C. Il est naquit en 10 av.J.C et il fut le fils de Bérénice et Aristobule
IV et le petit-fils d’Hérode le Grand. Élevé à Rome, il fut nommé Roi en 37, par Caligula (37-41)
et régna en 41, sur l’ensemble de la Judée qui lui fut donnée par l’Empereur
Claude. Il fit mettre à mort Saint-Jacques et en prison Saint-Pierre. Il épousa
sa cousine Cyprosla fille de Phasaël et Salampsio. Il eut trois enfants, Hérode Agrippa II, Drusilla qui
épousa le Roi d’Émèse Aziz Caius Julius Azizus (42-54) et Bérénice
qui épousa le Roi de Chalcis
(ou Qinnasrin) Hérode III (41-48). (Voir
Syrie/Palestine,
les Hérodiens,
Hérode Agrippa I).
HÉRODE Agrippa II ou Marcus Julius Agrippa (En Hébreu:
אגריפס
השני, en Grec :
‘Hρώδης ‘Aγρίππας)Roi des Juifs
de Judée de 54 à 92 ap.J.C, fils d’Hérode Agrippa I. Il irrita les Juifs par sa Tyrannie et les
scandalisa par ses relations avec sa sœur Bérénice, Reine de Chalcis
(ou Qinnasrin). En 64,
il se révolta contre Rome et en 66 les révoltés égorgèrent la garnison
Romaine de Massada et ravagèrent les environs. En 67, les Romains organisèrent
une répression et en 70, l’Empereur Titus assiégea et conquit Jérusalem. En
92, Hérode Agrippa fut déposé par les Romains. la date exacte de sa mort est sujette à
discussion. Les savants modernes arrivent à un presque consensus et estiment
qu’il serait mort avant 93/94. Il était le dernier Prince de la maison des
Hérode. Selon certaines sources il eut une fille du nom de Julia Bérénice qui épousa
le Roi du
Pont Polémon II (38-64).
(Voir
Syrie/Palestine,
les Hérodiens,
Hérode Agrippa II).
HÉRODE Antipas ou Antipatros ou Hêrôdês Antipatros (En Hébreu :
הורדוס
אנטיפס,
en Grec : ‘Hρῴδης
‘Aντίπατρος) Tétrarque
de Galilée et de la Pérée (Région située au Nord-est
de la Mer Morte, à l’Est du Jourdain) de 4 av.J.C à 39 ap.J.C. Il est le fils d’Hérode le Grand
et de Malthace (ou Maltake). Sa date de naissance est inconnue, mais avant le
20 av.J.C. Il fut le premier à régner sur la Pérée avec le titre de tétrarque. Il
est surtout connu aujourd’hui pour son rôle dans les événements qui ont conduit
à l’exécution de Jean Baptiste, qu’il fît décapiter, et
Jésus de Nazareth, à la fois sur les comptes de ces événements dans le Nouveau
Testament et de leur représentation dans les médias modernes comme le cinéma. Il construisit la
ville de Tibériade et en fit sa capitale. Il fit décapiter Jean Baptiste. Rome
le dépouilla de ses états et l’exila en gaule.
Il épousa Hérodiade fille de son demi-frère Aristobule IV. (Voir
Syrie/Palestine, les
Hérodiens,
Hérode Antipas).
HÉRODE Philippe
I ou Hérode II ou Hérode
Boêthos Né en 27 av.J.C et mort en 33 ap.J.C. Il fut le fils d’Hérode
le Grand (37-4 av.J.C) et de Mariamne et II, la fille de Simon Boêthos le Grand
Prêtre (Marc 6:17). Hérode avait vécu à Rome avec Hérodiade comme un simple
citoyen et donc survécu aux assassinats de son père. Pour une brève période, il
fut l’héritier de son père. Hérode Philippe I fut le premier mari d’Hérodiade
(ou Hérodias) la fille d’Aristobule IV. Il y a une polémique sur son nom entre
spécialistes. Certains pensent que parce que l’Evangile de Marc dit qu’Hérodiade
fut mariée à Philippe, ils font valoir que son nom fut effectivement Hérode
Philippe. Beaucoup de chercheurs de ce conflit, cependant, avancent que le
rédacteur de l’Evangile a fait une erreur, une suggestion appuyée par le fait
que dans l’Evangile de Luc le nom de Philippe est abandonne. Hérode le grand
ayant changé son testament et rétrogradé sur celui-ci Hérode Philippe I, son
épouse Hérodiade le quitta pour se marier avec Hérode Antipas. Il est donc
l’époux trompé dans l’accusation d’adultère de Jean-Baptiste (anecdote
évangélique inconnue autrement). Selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius
Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) "Hérodias a pris
sur elle pour confondre les lois de notre pays et elle a elle-même divorcée de
son mari alors qu’il était en vie et s’est mariée à Hérode Antipas".
HÉRODE Philippe II ou Philippos ou Philips ou
Philippe le Tétrarque (En Hébreu :
פיליפוס,
en Grec: Φίλιππος ο
Τετράρχης) Il fut
Tétrarque des districts de : Gaulanitide (ou Gaulanitis ou Golan), de Batanée (ou Batanaea,
maintenant Ard el-Bathanyeh), de Trachonitide (ou Trachonitis, en Hébreu : Argob) et
d’Auranitide (ou Hauran) de 4 av.J.C à 34 ap.J.C. Il fut le fils d’Hérode le Grand et
de Cléopâtre de Jérusalem. La capitale de ses territoires est appelée dans les Évangiles
Césarée de Philippe (ou Panias ou Panéas on Banéas chez les auteurs antiques) et
aujourd’hui Baniyas, dans le Golan au pied du mont Hermon, pour ne pas la confondre avec Césarée.
Hérode Philippe II est brièvement mentionnée dans la Bible par Luc (3,1) Il fut
le premier époux de Salomé, fille de son demi-frère Hérode Philippe I et d’Hérodiade. (Voir
Syrie/Palestine, les
Hérodiens,
Hérode
Philippe II). HÉRODE Archélaos ou Archélaüs
ou Archélaus ou Archælaus
ou Archélas ou Arkhélaos (En Hébreu :
ארכלאוס, en
Grec : ‘Aρχέλαος
ou Ηρώδης ‘Aρχέλαος)
Ethnarque de Judée, de Samarie et de l’Édom (ou Idumée) de 4 av.J.C à 6 ap.J.C, date où il fut
destitué et envoyé en exil en Gaule, par Auguste.
Il fut le fils d’Hérode le Grand et de Malthace (ou Maltake) et il naquit
en 23 av.J.C. Archélaos reçut ce territoire par la dernière volonté de son père,
alors que lors d’un précédent testament il avait été légué à son frère Hérode
Antipas. Il épousa Mariamne, puis Glaphyra veuve de son demi frère Alexandre
qui entre temps s’était remariée avec le Roi de Maurétanie Juba II.
Il n’y a pas d’enfant connu de ses unions. (Voir
Syrie/Palestine,
les Hérodiens,
Hérode Archélaos).
HÉRODIADE ou Hérodias
Princesse Juive (7 av.J.C-39 ap.J.C), fille d’Aristobule IV et descendante des Hasmonéens.
Ses unions incestueuses avec ses oncles : Hérode Philippe I et Hérode Antipas, scandalisèrent
les Juifs. Elle fut d’abord l’épouse de son oncle, Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos),
à qui elle donna une fille, Salomé. Elle le quitta, alors que sa fille n’avait que dix ans
pour épouser un autre de ses oncles, Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée. On ne lui connaît
pas d’enfant de cette union. Selon l’évangile de Marc et celui de Matthieu, c’est
elle qui par l’intermédiaire de sa fille Salomé, fit décapiter
Jean-Baptiste, qui condamnait ce mariage et se fit apporter sa tête sur un
plateau. Jalouse de voir son frère Hérode Agrippa I honoré du titre de Roi alors
que son mari n’était que simple Tétrarque, elle poussa Hérode Antipas à demander
à l’Empereur Romain Caligula qu’il lui accorda le même statut. Mais déconsidéré
auprès de Caligula par une machination d’Hérode Agrippa I, Hérode Antipas et
Hérodiade furent déchus et bannis dans le Sud de la Gaule, à Saint-Bertrand de
Comminges où leur fille Salomé mourut d’après une légende noyée dans un lac
gelé. Bien que l’Empereur ait offert à Hérodiade la possibilité de retourner en
Judée pour vivre à la cour de son frère, elle préféra accompagner son mari dans
son exil. Selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius
Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100),
Hérode Antipas aurait été exilé à Lugdunum près de l’Espagne, ce qui correspond
à l’ancienne Lugdunum Convenarum. Hérodiade elle-même apparaît dans diverses
légendes Pyrénéennes comme un personnage maléfique.
HÉRODIEN ou Hérode de Palmyre Voir HAIRAN.
HÉRODIENS Dynastie fondée par Hérode le Grand (Tétrarque
de Judée 41-40, Roi de Judée 40-37, Roi d’Israël 37-4 av.J.C) qui règne sur une
partie de la Syrie Palestine de 37 av.J.C à 92 ap.J.C. (Voir
Syrie/Palestine,
Judée, les Hérodiens).
HÉRODOTE ou Herodotus (ou Heródotos Halikarnâsseús, en Grec :
Hρόδοτος
Hλικαρνâσσεύς ou Heródotos Halikarnâsseús)
Historien Grec, qui naquit vers 484 (ou 482) av.J.C à Halicarnasse, en Carie et
mourut vers 425 à Thourioi. Il fut surnommé le "Père de l’Histoire"
par Cicéron. Il fut aussi considéré comme l’un des premiers explorateurs.
On sait peu de choses sur sa vie. Il fut le fils de Lyxès et les spécialistes
pensent qu’il naquit un peu avant la Seconde Guerre Médique (480-479). Dans sa
jeunesse, il suivit sa famille, adversaire du Tyran Lygdamis
de Carie d’Halicarnasse (v.520-480 av.J.C) en exil à Samos. On retient
parmi ses principaux voyages, dont il a rendu compte dans son "Enquête"
des séjours : En Égypte (L’Égypte est un don du Nil, II, 10), Cyrène, la
Syrie, Tyr, une visite sommaire de l’Empire Perse, Babylone, la Colchide, Olbia
sur les rives de la mer Noire, la Macédoine. De retour à Halicarnasse vers 454, il
participa à l’insurrection qui renversa la tyrannie. Peu après, il fut de
nouveau inquiété et s’établit à Athènes. Il suivit ensuite en 446/443 les colons qui, à
l’instigation de l’Athénien Périclès (v.495-429), partirent fonder
une colonie à Thourioi, ville de la Grande Grèce (Italie) sur le Golfe de Tarent.
C’est là qu’il serait mort vers 425 av.J.C.
L’unique œuvre que nous connaissons d’Hérodote s’intitule "l’Enquête" (ou
Historíai, en Grec : Iστορίαι
"recherches" ou "explorations").
(Voir Dictionnaire,
les grands
auteurs, Hérodote).
HÉROUIBRÊ ou Héribrê Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie
en 1688 av.J.C. (Voir
Égypte).
HERSILIA Reine de Rome. Elle fut la 2e épouse du Roi de Rome Romulus (753-715 av.J.C).
HETEPHÉRÈS ou Hetep-Hérès –
htp-hr.s
– "Son visage est plein de grâce" Nom de 2 Reines et 1
Princesse d’Égypte. HETEPHÉRÈS I Reine
d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille du Roi Houni (2599-2575, IIIe dynastie,
malgré le fait qu’elle ne semble jamais avoir eu le titre de "Fille du Roi".
Elle épousa son demi-frère le Roi Snéfrou (2575-2551) et donna ainsi légitimité à son accession au trône.
Hetephérès I eut un fils avec Snéfrou : Khoufou (ou Khéops, 2551-2528) qui succédera à son père.
Le nom de cette Reine est surtout connu par la découverte de l’équipe Américaine dirigée par
George Andrew Reisner, en février 1925 sur le plateau de Guizèh, de sa tombe G1a (P1).
(Voir Égypte,
les Reines,
Hetephérès I).
HETEPHÉRÈS II Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528).
Elle épousa son frère Kaouâb, fils héritier de Khoufou, qui fut assassiné peu après. De cette union naquit Meresânkh III
qui épousa le Roi Khéphren. Elle épousa ensuite son autre frère le Roi Djédefrê (2528-2518), dont elle eut une fille :
Néferhetepses qui fut la mère du Roi Ouserkaf (2465-2458). Elle se fit construire un mastaba dans la nécropole de Guizèh
et y fit aménager un sarcophage de granit noir. Elle fit don de l’ensemble à sa fille Meresânkh III qui
décéda avant elle. Pour elle-même, elle fit faire un nouveau mastaba, très simple, non décoré et nettement moins luxueux
que le précédent. (Voir Égypte,
les Reines,
Hetephérès II).
HETEPHÉRÈS ou Hetephérès A Princesse d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut très
probablement la fille du Roi Snéfrou (2575-2551) et de la Reine Hetephérès I. Certains égyptologues, dont
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, affirment qu’elle sera l’épouse de son demi-frère le Prince et Vizir
Ânkhhaf. Elle est représentée dans la tombe de son époux (G 7010) à Guizèh.
Hetephérès eut les titres de :
Fille du Roi (sAT-nswt) ;
Fille aînée du Roi de son corps (sAt-nswt-smswt-n-kht.f) ;
Fille du Roi de son corps sa bien aimée (sAt-nswt -kht.f-mryt.f)
et elle fut également Prêtresse de Snéfrou. Les spécialistes, dont Laurel Flentye
pensent qu’elle occupa une position importante à la cour du fait déjà de la
fonction de son époux, mais surtout parce qu’elle fut la sœur de Khoufou (ou Khéops, 2551-2528).
Flentye nous précise qu’Hetephérès et Ânkhhaf auront une fille (dont le nom est
inconnu) qui sera la mère d’un dénommé Ânkhetef, qui est représenté dans la
tombe de son grand-père. Cette dernière n’a pas de puits de sépulture pour
Hetephérès, les chercheurs pensent qu’elle décéda avant la finition du tombeau
et de ce fait elle fut enterrée ailleurs.
HETEPHERNEBTY ou Hotephirnebty ou Hetephernebti
ou Hotepphirnebty @tp Hr nb.tj –
"Le visage des Deux Dames est satisfait" Nom d’une Reine et d’une Princesse.
HETEPHERNEBTY I Reine d’Égypte de la IIIe dynastie (2828-2647). Elle fut
la fille du Roi Khâsekhemoui et de la Reine Nimaâthâpy I (ou Nimaâthepou). On
sait très peu de chose sur cette Reine. Elle épousa son frère le Roi Djoser
(2628-2609).
Elle donna deux filles à Djoser : Hetephernebty II et Inetkaes (ou Intkaes).
On ne connait pas avec certitude le lieu de sépulture de la Reine, il se situe
sûrement à Saqqarah dans le complexe de son époux.
Hetephernebty eut les titres de: Épouse du Roi (hmt-nswt) ;
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Grande Dame au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus (mAAt-@r) ;
Fille du Roi (sAT-nswt).
(Voir Égypte,
Reines,
Hetephernebty I).
HETEPHERNEBTY II Princesse d’Égypte de la IIIe dynastie. Elle fut une
des filles du Roi Djoser (2628-2609) et de la Reine Hetephernebty I. Il faut
souligner que cette filiation n’est pas reconnue par tous les spécialistes.
HETEPIBRÊ Voir SEHOTEPIBRÊ II.
HEZJON ou Hèzyôn ou Hesjon ou Hadad III Roi de Damas vers 920 av.J.C.
Il succéda à Rezon, mais on ne sait pas si il y avait un lien de parenté entre eux.
Il est mentionné dans le Premier Livre Rois (15 : 18). Il dut lutter contre le Roi
des Hébreux et dut se réfugier en Égypte. Son fils Tabrimmon lui succéda.
HIARBAS Voir IARBAS.
HIBE Voir HEBI.
HICÉTAS ou Hicetas (En Grec : Ικέτας)
Roi d’Orchomène d’Arcadie et d’Arcadie vers 700 av.J.C. Il fut le fis d’Aristocrate I à qui il succéda.
On ne sait rien de lui. Son fils Aristocrates II lui succéda.
HIDA’AR Roi de Mari de la Ière dynastie vers 2330 av.J.C, il serait le dernier
Roi des dynasties archaïques avant l’invasion Sumérienne. Il est aussi connu d’une tablette d’Ebla, qu’il
fut battu par le Vizir (ou Lugal) du Roi d’Ebla Ishar-Damu (ou Išar-Dâmu ou Iskar-Damu, v.2340-v.2300), Ibbi-Sipish.
HIELU ou Helu Roi de l’Élam de la dynastie d’Awan de
vers 2300 à vers 2280 av.J.C.
HIEMPSAL Nom de 2 co-Rois de Numidie. HIEMPSAL I
Co-Roi de Numidie de 118 à 116 av.J.C avec ses frères Adherbal et Jugurtha, petit-fils de Masinissa et
fils de Micipsa, il fut tué par Jugurtha. Il eut un enfant Juba I qui fut Roi de Mauritanie.
HIEMPSAL II Co-Roi de Numidie de 88 à 84 et de 80 à ? av.J.C. Fils de Gauda.
HIÉRAKONPOLIS ou Nekhen
"La ville des faucons" (En
Grec : ‘Iεράκων πόλις ou
Hiéraconpolis, en arabe : الكوم
الأحمر Kom el-Ahmar) est le nom donné par les
Grecs à deux villes d’Égypte où l’on adorait le Dieu faucon Horus
dès l’époque préhistorique. L’ancienne Nekhen, en arabe Kom el-Ahmar se situait dans le 3e
nome de Haute-Égypte, à environ 100 km au Nord d’Assouan. À l’époque Pré-dynastique
des petits pouvoirs locaux émergent et deux royaumes se constituent en deux
principaux centres : Au Nord (Basse-Égypte) la ville de Bouto,
symbolisée par la couronne rouge, ayant pour emblème l’abeille et se plaçant sous la
protection de la Déesse cobra Ouadjet.(Voir
Égypte,
Hiérakonpolis).
HIÉRAPOLIS Ville de Phrygie, en Asie mineure, fondée en 190 av.J.C, elle possédait
un grand sanctuaire.
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