Quelques Rois Importants :
Montouhotep II
2061 – 2010/09
 

Nous avons besoin de vous

….Retour à la XIe dynastie

 

 
Sommaire
 

▪  Sa titulature
▪  Son origine, sa durée de règne
▪  La reconquête du pays
▪  Son règne
▪  Ses constructions
▪  Sa sépulture
▪  Sa famille
▪  Bibliographie

 

       DATES  de  RÈGNE
     2061-2010/09
 N.Grimal, J.Kinnaer, H.W.Helck
2066-2014  A.M.Dodson
2061-2010  A.Eggebrecht
2061-2000  D.B.Redford
2060-2010  P.A.Clayton
2059-2009  P.Vernus, J.Yoyotte
2055-2004  I.Shaw
2050-1999  J.Malek
2049-1999  D.Sitek
2046-1995  J.von Beckerath, S.Quirke
2008-1957  D.Franke, T.Schneider

 

Ses titulatures
Première Titulature
Avant la guerre contre
Héracléopolis
Deuxième titulature
Après la victoire
Troisième titulature
Après l’unification
  • Hr sanx-ib-tAwi
  • nTri-HDt
  • bik-nbw (?)
  • nb-HApt-ra
  • sA-ra mnTw-Htp(w)
     
  • Montouhotep   (Manéthon)
  • Hr nTri-HDt
  • nTri-HDt
  • …………….
  • nb-HApt-ra
  • sA-ra mnTw-Htp(w)

 

  • Hr smA-tAwi
  • smA-tAwi
  • bik-nbw-qAi-Swti
  • nbHApt-ra
  • mnTw-Htp(w)

 

 

Noms
d’Horus

Ière Horus Seânkhibtaoui
(Horus qui alimente le cœur des Deux Terres)
Hr sanx-ib-tAwi
IIe Horus Netjerihedjet
(Horus, Divin de la couronne blanche)
Hr nTri-HDt
IIIe Horus Sémataoui
(Horus qui a unifié les Deux Terres)
Hr smA-tAwi
Noms
de Nebty
Ière ? ?
IIe Nebty Netjerihedjet
(Nebty, Divine de la couronne blanche)
nbti nTri-HDt
IIIe Nebty Sémataoui
(Nebty, qui a unifié les Deux Terres)
nbti smA-tAwi
Noms de Roi
 
Abydos 57
Saqqarah 46
Turin 5.16
Ière ? Nebhépetrê
(Le Seigneur Rê est satisfait)
nbHApt-ra
IIe
IIIe
Noms de
naissance
Ière Sarê Montouhotep
(Fils de Rê, Montou est satisfait)
sA-Ra MnTw-Htp
IIe Sarê Montouhotep
(Fils de Rê, Montou est satisfait)
sA-Ra MnTw-Htp
>IIIe Montouhotep
(Montou est satisfait)
MnTw-Htp

 


 

Montouhotep II –
Musée Égyptien du Caire

Son origine et sa durée de règne

 
   Montouhotep (ou Mentouhotep) est un Roi de la XIe dynastie. Il est le fils d’Antef III et de la Reine Iâh (ou Jaah). Les premières années de son règne, nous ont laissé que très peu de témoignages. Cela pourrait signifier qu’il est arrivé sur le trône assez jeune, ce qui confirmerait également la longue durée de son règne suggérée. Manéthon l’appelle Montouhotep. Le Papyrus de Turin (5.16) lui compte cinquante et un ans de règne. Il est Roi de Thèbes de 2061 à 2022, puis il devient Roi de Haute et Basse-Égypte de 2022 à 2010. Compte tenu des nombreux événements qui ont eu lieu pendant son règne, les égyptologues, dans leur presque totalité, confirment la durée donnée par le Papyrus de Turin.
 

La reconquête du pays

 
   Lorsqu’il arrive au pouvoir, ses prédécesseurs avaient déjà conquis un territoire qui s’étendait bien au-delà de Thèbes, de la 1ère cataracte au Sud, à la région de Quâou el Kébir au Nord, l’ancienne Tjébou, à mi-chemin entre les villes de Akhmîm et Assiout. Cette dernière était d’autant plus importante qu’elle était la capitale du 12e nome de Haute-Égypte. L’année 14 de son règne marque un tournant dans la vie de Montouhotep. Le nom de celle-ci "année des crimes de Thinis" suggère qu’il y avait quelques problèmes dans la province Thinite, où la ville séculaire sainte d’Abydos était située. Apparemment, le Roi Héracléopolitain, Khéty VII, de la Xe dynastie, avait réussi à reconquérir cette province et menaçait de faire la même chose avec le reste de la Haute-Égypte. Au cours de cette reconquête, une grande partie de la nécropole d’Abydos avait été détruite.
 
   Montouhotep ne pouvait faire autrement que d’engager ses armées contre les Héracléopolitains. Dans un premier temps il les repousse de la ville sainte, puis, fort de sa réussite, il continue sa progression et prend Assiout. Les Héracléopolitains sont acculés et doivent défendre leur capitale que Montouhotep prendra après 15 années de lutte, en 2022. Cette victoire marquera la fin de la Xe dynastie et à partir de là plus rien ne s’opposera à la réunification du pays sous la domination de Thèbes qui en deviendra la capitale. Ces faits mettront aussi un terme à la Première Période Intermédiaire et débuteront le Moyen Empire.
 
   Lorsqu’il était monté sur le trône Montouhotep avait pris le nom : d’Horus Seânkhibtaoui "Horus qui alimente le cœur des Deux Terres", il prendra une deuxième titulature après ses premières victoires avec le nom : d’Horus Netjerihedjet "Horus, Divin de la couronne blanche", puis une troisième une fois le pays unifié, avec le nom : d’Horus Sémataoui "Horus qui a unifié les Deux Terres" pour marquer son triomphe. Il est le premier Thébain à prendre légitimement le titre de "Roi de Haute et de Basse-Égypte".

 


 

Montouhotep II –
Haut de la statue du Caire

Son règne

 
   Malgré sa victoire Montouhotep doit cependant lutter durant de longues années contre de nombreux opposants qui n’acceptent pas la mainmise des Thébains sur l’Égypte. Il commence par sécuriser les frontières avec une guerre contre des bédouins du Sinaï et des expéditions dans la Sud de la Libye et en Palestine pour le bois, la stèle de Henenou mentionne ces faits. Il existe également des preuves d’actions militaires contre le pays de Canaan. Les efforts militaires de Montouhotep II n’étaient pas seulement destinées à réunir les Deux Terres, des inscriptions en Nubie montrent son désir de rétablir la suprématie Égyptienne sur cette région où il va lancer des expéditions. Il fait d’abord ériger un fort à Éléphantine, la frontière traditionnelle de l’Égypte ancienne, puis continue sa remontée du Nil. Sa trace est retrouvée jusqu’à Kasr Ibrîm.
 
   Il assure les routes caravanières en contrôlant l’oasis de Kurkur, à la hauteur de Philae. Deux des expéditions de Montouhotep II nous sont connues. Celle de l’an 29 et celle de l’an 31 de son règne, où il contrôle définitivement la Basse-Nubie. Des tombes à Deir el-Bahari contenaient 60 corps de soldats Égyptiens tués lors des combats en Nubie. Ils avaient été récompensés en ayant la possibilité d’être enterrés à côté du Roi. Ce qui démontre à quel point ils avaient de l’importance à ses yeux. La Nubie soumise, la forteresse de Bouhen retrouve son rôle administratif, redevenant un centre commercial Égyptien actif. Les échanges commerciaux s’intensifient sous cette période de prospérité et de paix retrouvée grâce à Montouhotep.
 
   Le Roi organise de nombreuses expéditions, aux mines et carrières, d’Assouan, aux carrières d’albâtre d’Hatnoub, dans le désert oriental au Sud-est d’Amarna et aux comptoirs exotiques de Pount et de la côte Syro-libanaise. Il réorganise aussi l’administration en nommant des hommes de confiance dans le Nord et en confirmant à leur poste les Nomarques de Moyenne-Égypte ralliés à lui. Deux Vizirs peuvent être attribués avec certitude à son règne : Bébi, qui n’est connu que par un bloc du temple funéraire du Roi à Deir el-Bahari. Il aurait servi au milieu du règne.
 
   Il fut suivi par Dagi, dont on connait les activités par sa tombe (TT103) à Sheikh Abd el-Gourna et des inscriptions dans le temple funéraire du Roi. On sait aussi que son trésorier, au nom de Khety, fut largement impliqué dans l’organisation de la fête Sed (ou Heb-Sed) pour le Roi, fête à l’occasion des 30 ans de règne. D’autres fonctionnaires importants ont été répertoriés comme : Le trésorier Méketrê, dont le tombeau (TT280) est situé à Sheikh Abd el-Gourna. Il officiera aussi sous Montouhotep III ; le surveillant des porteurs de sceaux royaux, Meru. Son tombeau (TT240) se trouve à El-Assasif. Ces hauts fonctionnaires possédaient de magnifiques sépultures, ce qui peut faire penser que le pays avait retrouvé une certaine richesse.

 


 

Morceau de fresque du temple
de Deir el-Bahari

Ses constructions

 
   Le retour à la prospérité va permettre à Montouhotep II d’engager la restauration de nombreux temples abandonnés. Pour se faire, il reprend à son service les artistes d’ Héracléopolis qui ont su conserver quand même durant la décadence les techniques de l’ art de l’Ancien Empire. Il construit ou restaure plusieurs temples à travers le territoire. Il a une activité de bâtisseur particulièrement active en Haute-Égypte comme en témoignent des monuments et sanctuaires à Dendérah, Abydos, Elkab, Assouan et Éléphantine. Le Roi guerrier rend un hommage spécial au Dieu de la guerre Montou, qui, à cette époque, était le Dieu protecteur de la Thébaïde. Il construit en son honneur des temples à Médamoud (ou Médu), Armant et Tod.
 
   La plus célèbre de ses constructions est bien sur son magnifique complexe funéraire avec son temple, de Deir el-Bahari. Dans l’avant-cour de ce dernier il fait construire un tombeau pour la Reine Néferou II (ou Nofrou) et derrière un pour la Reine Tem. De plus il fait aménager des puits funéraires et des chapelles en calcaire pour ses cinq (ou six) autres femmes de statut légèrement inférieur et une de ses filles, Mouyt (ou Mijt). L’accès à ces tombes étant recouvert par la terrasse du temple du Roi. Joyce Anne Tyldesley pense que ces femmes ont dû mourir à peu près en même temps, vers le début de son règne.

 

Sa sépulture

 
   Contrairement à ses prédécesseurs qui furent enterrés dans des tombes relativement simple face à Karnak, à El-Tarif, à côté de Dra Abou el-Naga, Montouhotep II choisi de construire son complexe funéraire avec son temple à Deir el-Bahari. La conception de ce bâtiment était unique. Une terrasse avait été construite contre les falaises de Deir el-Bahari. Sur le toit de cette terrasse avait été érigée une construction en pierre massive, identifiée par certains archéologues comme une pyramide et par d’autres comme un mastaba. L’archéologue Henri Édouard Naville, qui fut le premier à étudier le complexe et le tombeau de Montouhotep II, reconstitua cette structure originelle. Il émit l’hypothèse d’un temple à double terrasse surmonté d’une petite pyramide.


 

Reconstitution du temple de Montouhotep II
selon Henri Édouard Naville

 
   Mais récemment les égyptologues Dieter Arnold et Rainer Stadelmann ont rejeté cette interprétation. Ils affirment que la structure, avec un plan au sol plus ou moins rectangulaire et une terrasse plate en guise de toit, était en fait un mastaba, ou un tumulus. Le tombeau du Roi se trouvait dans la roche derrière et sous le temple. La chambre funéraire contenait une chapelle d’albâtre avec le tombeau du Roi et le mobilier funéraire. Il reste de sa momie seulement les fragments du crâne. Sur la terrasse du temple funéraire de Montouhotep II, il y avait six sépultures des "Reines", qui étaient alignées et dans chaque cas une chapelle décorée. Les chapelles ont été retrouvées en ruine, mais elles possédaient des bas-reliefs décorés montrant les épouses avec le Roi. C’est en 1859, que fut découvert le tombeau de la Reine Tem et au Nord-est du complexe celui de la Reine Néferou II.

 

Sa famille

 
   Montouhotep II eut sept ou Huit épouses certifiées. Dans son temple funéraire, il y avait six sépultures de "Reine", aménagées dans des puits situés sous la terrasse du temple du Roui. Elle étaient alignées et dans chaque cas possédait une chapelle décorée. Les chapelles furent malheureusement retrouvées en ruine, mais elles avaient des bas-relief décorés montrant les épouses avec le Roi. Le statut de ces femmes, et en particulier celui de Kaouit, est très controversé. Toutes étaient "Prêtresse d’Hathor" :


 

Haut d’une statue de Montouhotep II
Metropolitan Museum – New York


• Néferou II (ou Nofrou – Nfrw "La perfection") qui est sûrement sa sœur. Cependant dans son tombeau (TT319) taillé dans la roche, à Deir el-Bahari, qui se trouve dans l’avant-cour du temple funéraire de Montouhotep, aucune inscription ne permet de l’affirmer avec certitude. Elle portait les titres : Princesse héréditaire (iryt-pat) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Dame de la demeure (nbt-pr) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt nbwt) ; Fille du Roi de son corps sa bien aimée (sAT-nswt-nt -kht.f-meryt.f) ; Fille du Roi (sAT-nswt) ;  Fille aînée du Roi (sAT-nswt-wrt) ; Fille aînée du Roi de son corps (sAT-nswt-smswt-n-kht.f) ; Enfant de Ouadjet (sdjti t-wAjt). On ne connait pas d’enfant de cette union.
 

• Tem (Tm), qui semble t-il fut son épouse principale. Elle est connue principalement par sa tombe qui se trouve à Deir el-Bahari à l’arrière du temple funéraire de son époux. Dans son sarcophage on a retrouvé ses titres : Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Mère du Roi (mwt-nswt) ; Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes des deux Seigneurs (wrt-Hts-nbwi). Ces trois derniers titres n’avaient jusque là que très peu été utilisés. Selon Silke Roth, une inscription dans le même sarcophage nous indique qu’elle mourut après son époux et que ce fut son fils qui organisa son enterrement. La tombe fut découverte en 1859 et excavée par Lord Dufferin, puis, plus tard en 1968, une seconde fois par la Deutsches Archäologisches Institut du Caire qui l’a étudié à plusieurs reprises. Aujourd’hui, la tombe est utilisée comme magasin. Tem donna deux enfants à Montouhotep II :
   ▪ Un dont le nom n’est pas connu.
   ▪ Montouhotep III qui succéda à son père.
 
• Kaouit (ou Kawit – kAwj.t), qui fut une des épouses secondaires, voire une concubine, du Roi. Elle est connue principalement par sa tombe à Deir el-Bahari qui se trouve sous la terrasse du temple funéraire de son époux où l’on a retrouvé son sarcophage richement décoré. Le statut de Kaouit, est très controversé. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Embellissement royal (khkrt-nswt) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (Hmt-ntr-hwt-hr). Le titre Épouse du Roi se trouve uniquement sur sa chapelle, mais pas sur son sarcophage, où elle est surtout indiquée comme Prêtresse d’Hathor. On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
• Sadeh, qui fut une épouse secondaire, voire pour certains spécialistes une concubine et dont on ne sait pas grand chose. Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (Hmt-ntr-hwt-hr). On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
• Ashayet (ou Âashyt ou Aschait) qui fut aussi une épouse secondaire, mais qui aux vues de ses titres semble avoir été d’une plus grande importance : Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr) ; Prêtresse d’Hathor, Grande dans son âme et avant tout en ce lieu ([kAw] Hmt-ntr-hwt-hr-wrT-m-.-s-m-khntit swt.s) ; Prêtresse d’Hathor, dame de Dendérah, Grande dans son âme et avant tout en ce lieu (Hmt-ntr-hwt-hr-nbT-iwnt-wrt-m-kAw.s-khntit-m-swt.s). Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
• Kemsit, qui fut aussi une épouse secondaire et dont on ne sait pas grand chose. Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Embellissement royal (khkrt-nswt) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr). On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
• Henhenet (ou Henite), qui pour certains spécialistes fut l’épouse d’Antef III, mais pour la grande majorité elle fut une épouse secondaire de Montouhotep II. Si elle fut la femme d’Antef III, on ne sait pas si ce fut son épouse royale ou une épouse secondaire, voire pour certains une concubine. On ne lui connait pas d’enfant avec le Roi, cependant, quelques égyptologues la donnent comme la mère de Néferou II. Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. Joyce Anne Tyldesley nous dit que l’étude de sa momie nous révèle qu’elle mourut dans d’atroces souffrances en cherchant à mettre un enfant au monde ; son bassin trop étroit ne lui permettait pas d’accoucher d’un bébé de taille normale et elle fut victime d’une déchirure allant de la vessie au vagin. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Embellissement royal (khkrt-nswt) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr).
 
• Nous avons la connaissance d’un enfant, une fille au nom de Mouyt (ou Mijt), mais dont on ne connait pas le nom de la mère, que certains spécialistes comme Joyce Anne Tyldesley pensent avoir été une de ses épouses. Elle mourut très jeune, Joyce Anne Tyldesley nous dit 5 ans ? et fut enterrée aussi sous la terrasse du temple.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Peter A.Clayton :
Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 – En Français, Avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et Mai 1995.
Dieter Arnol :
Der Tempel des Königs Mentuhotep von Deir el-Bahari : Bd. I. : Architektur und Deutung, Philipp von Zabern, Mainz, 1974.
Der tempel des Königs Mentuhotep von Deir el-Bahari : Bd. II : Die wandreliefs des sanktuares, Philipp von Zabern, Mainz, 1974 – Metropolitan Museum of Art, Juin 1979.
– Der Tempel des Königs Mentuhotep von Deir el-Bahari : Bd III. : Die königlichen Beigaben, Philipp von Zabern, Mainz, 1981.
Peter A.Clayton :
Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 – En Français, Avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et 1995.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Wolfram Grajetzki :
The Middle Kingdom of Ancient Egypt: History,Archaeology and Society, Duckworth, London, 2006.
Court Officials of the Egyptian Middle Kingdom, Duckworth, London, 2009.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997 – LGF, Livre de Poche, Janvier 1994.
Hans Wolfgang Helck :
Geschichte des Alten Ägypten, Brill, Leiden 1968 et 1981.
Miriam Lichtheim :
Ancient Egyptian Literature : Old and the Middle Kingdoms v. 1, University of California press, California, 1973, et Mars 2006.
Silke Roth :
Die Königsmütter des Alten Ägypten von der Frühzeit bis zum Ende der 12. Dynastie, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2001.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Claude Vandersleyen :
La titulature de Montouhotep II, Essays in Egyptology in honor of Hans Goedicke, Tex : Van Siclen, San Antonio, 1994.
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984 – MÄS 49, Philipp von Zabern Mainz, Janvier 1999.
Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.

 

….Retour à la XIe dynastie

 

 

 
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