Quelques Rois Importants :
Sésostris III
1878 – 1843
 

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….Retour à la XIIe dynastie

 

 
Sommaire
 

▪  Sa titulature
▪  Sa durée de règne
▪  Le conquérant
▪  Sa politique extérieure
▪  Sa politique intérieure
▪  Sa renommée, ses constructions
▪  Sa sépulture
▪  Sa famille
▪  Bibliographie

 

Tête d’une statue de Sésostris III –
Musée de Munich

 

Sa titulature          DATES  de  RÈGNE
       1878-1843
    N.Grimal, D.B.Redford,
    P.Vernus, J.Yoyotte
1881-1840  A.M.Dodson
1879-1840  D.Sitek
1878-1842  P.A.Piccione
1878-1841  D.Arnold, P.A.Clayton, J.Kinnaer
1878-1859  J.Malek
1878-1840  A.Eggebrecht
1874-1855  I.Shaw
1872-1853  S.Quirke
1872-1852  J.von Beckerath
1837-1818  D.Franke
1836-1818  R.Krauss
  • Hr nTri-xprw , nTri-xprw-kAw
  • nb.tj nTr- ms.wt , nbti nTri-mswt
  • bik nbw xpr(i)
  • xai-kAw-ra , xai-kA-ra
  • s(i)-n-wsrt

  •  
  • Sesôstris  (Manéthon)

 

Nom d’Horus Horus Netjerikhéperou
(Horus aux formes divines)
Hr nTri-xprw
Nom de Nebty Nebty Netjermésout
(Les deux Dames de naissances divines)
nb.tj nTr-ms.wt
Nom d’Horus d’or Bik Nebou Khépri
(Le Faucon d’or qui est apparu)
bik nbw xpr(i)
Noms de Roi
Saqqarah 40
Abydos 63
Turin 5.24
Khâkaourê
(Les kas de Rê apparaissent) ou
(Celui qui apparait comme les Kas de Rê)

xai-kAw-ra
Nom de naissance Sénouesert ou  Sénouesert
(L’homme de la Déesse Ouseret)
s(i)-n-wsrt

 


 

Tête de statue en granit rouge de
Sésostris III – British Museum

Sa durée de règne

 
   Sésostris III (ou Senoueseret III ou Senusret III ou Senwosret III) est le cinquième Roi de la XIIe dynastie. Il est le fils de Sésostris II et selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan, de la Reine Khenemetnéferhedjet Oueret (l’Ancienne ou l’aînée). Manéthon l’appelle Sesôstris et lui compte 8 ans de règne (Africanus, Eusebius). Le Papyrus de Turin (5.24) lui en compte 30 ans (Hans Wolfgang Helck lit 39 ans). La durée de son règne est encore aujourd’hui sujette à discussion et les spécialistes sont assez divisés. Cela va pour certains comme, Aidan Marc Dodson de 41 ans, à 19 ans pour d’autres, comme, Jürgen von Beckerath, Stephen Quirke, Rolf Krauss et Detlef Franke.
 
   La plus haute date d’enregistrement connue pour ce Roi est l’an 19 que l’on a retrouvé inscrite sur la stèle de Si-Satet et dans une inscription en Nubie. L’observation du lever héliaque de Sothis (Voir l’article calendrier), relevée en l’an 7, sert de point de repère. Cependant à la vue de l’enregistrement à des dates supérieures, soit de constructions, soit d’activités militaires, il serait faux de croire que le Roi n’a pas survécu au-delà de sa 19e année de règne. De plus nous avons des statues qui nous sont parvenues, comme celle aujourd’hui au Musée du Louvre, qui malgré les dommages causés, nous montrent clairement Sésostris III représenté comme un vieillard fatigué.


 

Malgré les dommages causés à cette statue du Musée du Louvre, on voit clairement Sésostris III représenté comme un vieillard fatigué

 
   Suite à des dernières recherches sur un papyrus de l’Ägyptisches Museum de Berlin, certains égyptologues affirment que ce dernier montre un an 20 du règne de Sésostris III qui serait équivalent à l’an 1 de son fils Amenemhat III ?. Cela signifierait que Sésostris III aurait eu une corégence avec son fils à partir de cette année et ce pendant 20 ans ?. Selon Josef W.Wegner, un an 39 serait indiqué sur un bloc de calcaire blanc provenant des débris de construction du temple funéraire de Sésostris III. Ce bloc constitue une preuve de la date de construction du temple funéraire du Roi à Abydos.
 
   Josef W.Wegner souligne qu’il est peu probable qu’Amenemhat III, était encore entrain de construire le temple de son père deux décennies après sa mort. Il note que la seule solution possible de l’existence du bloc, c’est que Sésostris III était encore en vie et a bien eu un règne de 39 ans, peut-être donc avec les 20 dernières années en corégence avec son fils. Cette idée fait son chemin en attente de plus de preuves, car nous n’avons aucune autre trace, à aujourd’hui, qui nous permette d’indiquer qu’il y eut une corégence dans le règne de Sésostris III, que ce soit avec son père Sésostris II, où à la fin de son règne avec son fils Amenemhat III.

 


 

Stèle frontière datant du
règne de Sésostris III –
Ägyptisches Museum
Berlin

Le conquérant

 
   Sésostris III poursuit les réformes mises en œuvre par son père. Il va porter la XIIe dynastie à son apogée que ce soit sur les plans, politique, économique ou culturelle. Il va étendre l’influence de l’Égypte sur la mer Rouge, la Palestine, la Crête et la Syrie. Il va soumettre complètement la Nubie en quatre campagnes militaires, comme le précise James Henry Breasted, lors des années de règne 8, 10, 16 et 19 de son règne, en s’appuyant sur de riches Gouverneurs de province. Celle de l’an 8 est documentée sur une stèle à Semna. Elle retrace ses victoires contre les Nubiens grâce auxquelles le Roi pense avoir sécurisé la frontière du Sud. Une autre grande stèle de Semna, datée du troisième mois de l’an 16 de son règne, mentionne son activité militaire à la fois contre la Nubie et au Nord contre le pays de Canaan.
 
   Dans ce rapport, le Roi avertit ses futurs successeurs qu’ils devront maintenir cette nouvelle frontière qu’il a créée. Selon Ian Shaw, sa dernière campagne en l’an 19 fut moins bien réussie parce que les forces du Roi furent gênées par une crue du Nil inférieure à la normale et ils durent se retirer et abandonner la campagne pour éviter d’être pris au piège en territoire Nubien hostile. On sait que ces campagnes militaires furent très brutales. Les hommes étaient presque systématiquement abattus, leurs femmes et leurs enfants faits prisonniers, leurs champs brûlés et leurs puits d’eau empoisonnés. Les forteresses qui ont été construites sous les précédents Rois de la dynastie à la frontière Sud sont renforcées et huit nouvelles, surveillantes de la vallée du Nil jusqu’à la deuxième cataracte, son ajoutées, dont à Bouhen, Semna et Toshka et Ouronarti.
 
    Certaines forteresses avaient une activité militaire dominante. Les gardes empêchaient les Nubiens de se déplacer avec leurs troupeaux au Nord de la frontière, c’est à dire dans le territoire que les Égyptiens considéraient comme leur. Alors que d’autres avaient un caractère plus économique et furent très impliquées dans le commerce. D’autres encore ne servirent que comme dépôts pour les armes. On ne sait pas ce qui a provoqué cette "politique musclée" envers la Nubie. Des inscriptions font souvent référence au vil ennemi de Koush (Nubie), laissant entendre qu’il pourrait y avoir eu une opposition organisée contre les Égyptiens, mais il est possible que ces textes faisaient tout simplement partie de la propagande standard.

 

Sa politique extérieure


 

Sésostris III – Musée de Louxo

 

 
   Afin de garder les bonnes relations commerciales avec la Palestine, Sésostris III, engage une première campagne militaire dans la région, sans doute dans une tentative pour arrêter l’infiltration des Asiatiques et punir très probablement quelques tribus de voleurs nomades qui avaient essayé d’entrer en Égypte. Le nombre de textes d’exécration (Type particulier de textes magiques qui sont des inscriptions de lieux, ou de groupes ethniques, ou d’individus qui ont été considérés comme dangereux) trouvés en Syrie/Palestine est assez élevé, ce qui montre la politique anti-Asiatiques de Sésostris III. Le Roi en profite pour éliminer des Gouverneurs locaux qui avaient maintenu leur puissance depuis la Première Période Intermédiaire. Les Égyptiens, lors de cette campagne, vont se retrouver confrontés aux populations de Sichem et du Litani. Devenu le type idéal de conquérant, Sésostris III sera divinisé au Nouvel Empire. Il reçoit un culte à Ouronarti où une chapelle lui est dédiée, ainsi qu’à Bouhen.
 


 

Une des trois statues en
granit représentant
Sésostris III provenant de
Deir el-Bahari –
British Museum

Sa politique intérieure

 
   En politique intérieure, Sésostris III est celui par qui le pouvoir sera centralisé. Il est souvent crédité d’avoir enfin réussi à briser le pouvoir des Nomarques bien qu’il n’y ait aucune preuve directe pour soutenir cette affirmation. Ce qui est sûr c’est qu’il fait face à la menace que constituaient les dynasties de féodaux en réorganisant radicalement l’administration et en tentant d’éliminer ces dernières lignées de Nomarques. Cette organisation, débutée sous son père, reposait sur une division du pays en trois régions, le Nord, le Sud et la "Tête du Sud" (Éléphantine et la Basse Nubie). Chacune d’entre elles était gouvernée par un ministre (Ouâret), un assistant et un conseil (Djadjat) placés sous l’autorité du Vizir. La disparition de l’ancienne caste dirigeante va laisser la place à une nouvelle bourgeoisie attestée par l’apparition de monuments funéraires privés.
 
   En ce qui concerne les hauts fonctionnaires en fonction sous sont règne, on a connaissance de deux Vizirs datés avec certitude : Sobekemhat et Nebit. Ils sont connus de leurs mastabas qui furent mis au jour à côté de la pyramide du Roi de Dahshour. Un autre Vizir au nom de Khnoumhotep, est peut-être à ajouter, car par contre on est sur qui fut en activité sous Amenemhat III. Plusieurs trésoriers peuvent être regroupées sous Sésostris III : Sobekemhat qui portait ce titre avant d’être nommé Vizir ; Senânkh qui était en activité en l’an 8 et Iykhernofret à la fin du règne du Roi. Celui-ci apparaît sur une stèle, sur laquelle il est nommé avec un autre fonctionnaire, Inpy, qui exerçait déjà sous le règne de Sésostris II.

 

Sa renommée, ses constructions

 
   Sésostris III apparait dans des sources plus tardives comme l’un des grands Rois de l’Égypte, même s’il n’est pas toujours évident de savoir si cela s’applique à ses actes réels ou si plus tard les historiens ont extrapolé des légendes qui se rapportaient à lui. Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425, Livre II, 102-104) raconte les conquêtes de Sésostris III par la mer Rouge. Il a également signalé des stèles qui ont été érigées par le souverain dans les territoires conquis. Sésostris III n’a pas une grande activité de bâtisseur. Il est possible qu’il fut trop impliqué dans sa politique étrangère pour passer une grande partie de son temps sur la construction. Il fait ériger cependant quelques temples dans la région de Thèbes, notamment celui en l’honneur du Dieu Montou et il fait réaliser beaucoup de statues à son effigie. Dans ce domaine, sur le plan artistique, Sésostris III semble avoir été un réformateur. Depuis le début de la période dynastique, le Roi a toujours été, et quel que soit son âge et ses capacités physiques, représenté comme un jeune homme vigoureux, avec un visage sans âge. Contrairement à cette tradition, de nombreux reliefs et statues de Sésostris III le montrent comme un homme âgé et fatigué. Il convient toutefois de noter que le reste de son corps est toujours celui d’un jeune homme musclé.
 


 

Sésostris III – Musée Égyptien du Caire

Sa sépulture

 
   Sésostris III est le deuxième Roi de la XIIe dynastie à choisir Dahshour comme lieu pour son complexe funéraire. Il le construit non loin au Nord-est de la pyramide rouge de Snéfrou (2575-2551, IVe dynastie). La pyramide est découverte par J.S.Perring en septembre 1839. Elle sera fouillée successivement par Karl Richard Lepsius, qui lui donne le numéro 47 sur sa liste, par Gaston Maspero, Jacques Jean Marie de Morgan et plus récemment par Dieter Arnold, qui de 1990 à 1999, pour le compte du Metropolitan Museum of Fine Arts de Boston a achevé d’étudier l’ensemble du complexe. La pyramide mesurait 105 m de base, mais pour sa hauteur les spécialistes sont loin d’être unanimes, on trouve : 61,25 m, 64,13 m et environ 78 m ?.
 
   Ce qui reste de la pyramide aujourd’hui est une colline avec un énorme cratère en son centre. Â ses cotés, on trouve sept plus petites pyramides, ainsi que sept autres tombeaux. Certains pour les filles et la "mère" du Roi. Une galerie souterraine conduisait aux quatre pyramides des Reines. Les tombeaux ont livré d’étonnants trésors d’orfèvrerie connus sous le nom de "Trésor de Dahshour". Certains spécialistes pensent que le Roi aurait été enterré dans son deuxième complexe funéraire, à Abydos, car la chambre funéraire de sa pyramide ne semble pas avoir été utilisée. Toutefois nous n’avons pas retrouvé à ce jour d’ossements qui confirmerait ce lieu d’enterrement. En l’absence de restes, la sépulture réelle de Sésostris III doit encore être trouvée. (Voir l’article sur son complexe funéraire).

 

Sa famille

 
   Sésostris III eut quatre ou cinq épouses qui lui sont attestées en fonction des spécialistes. Certains comme Joyce Anne Tyldesley n’en comptent que trois. Sous le règne de Sésostris III apparaît pour la première fois le titre de Grande Épouse Royale :


 

Pectoral Sésostris III –
Musée Égyptien du Caire

 
• Néferousobekshedeti (ou Sobekshedeti Néferou) dont on ne sait pas grand chose. Il faut signaler que cette union est loin de faire l’unanimité. Elle n’est donc pas reconnue par tous les spécialistes et le fait que ce soit cette femme qui donna au Roi son fils Amenemhat III est de ce fait aussi très controversé. Le Roi eut cinq autres enfants dont nous ne connaissons pas les mères, il est possible que cette "Reine" fut la mère de certains.
 
• Khenemetnéferhedjet II Khered (ou Oueret II – "la Jeune" ou Knemetnéferhedjet ou Chnumneferhedjet ou Chenmetneferhedjet – Xnmt nfr-HDjt"Celle qui est unie à la Couronne Blanche (à la Parfaite)". Elle est mentionnée sur deux des statues de son mari, aujourd’hui situées au British Museum et au Musée Égyptien du Caire. Elle possède une pyramide dans le complexe de son époux à Dahshour où ses bijoux furent retrouvés en 1994. Sa pyramide a la particularité de posséder une infrastructure accessible par un puits dont l’accès se trouve près de celle de son époux. Le puits débouche sur deux galeries. Un appartement funéraire se trouve sous la grande pyramide du Roi tandis que l’autre se trouve sous la pyramide de la Reine. Il est évident que sa tombe devait être achevée au début du règne de Sésostris III avant la pose des premières assises de briques de la pyramide du souverain. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union, mais ce Roi ayant eu six enfants attestés dont cinq dont on ignore les mères, cette Reine pourrait très bien être la mère de certains. Selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan, ses titres étaient : Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) et Épouse du Roi (hmt-nswt).
 
Néferouhenout (ou Néfret-Hénout ou Neferhenut ou Nofrethenut – Nfrt hnwt). Elle n’est, à aujourd’hui, seulement connue que par son sarcophage, sur le quel se trouvait ses titres et à partir de fragments de sa chapelle trouvés à côté de sa pyramide (environ 16,80 m × 16,80 m), qui faisait partie du complexe pyramidale de Sésostris III à Dahshour. La position de sa tombe, à côté de la pyramide du Roi, confirme qu’il est très probable qu’elle fut sa femme. Aujourd’hui la pyramide est dans un très grand état de délabrement. Néferouhenout portait les titres : Épouse du Roi unie à la couronne blanche (HmT-nswt Xnmt-nfr-HDjt) et Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx).


 

Buste d’une statue en
diorite de Sésostris III trouvé
à Médamoud – Musée du Louvre

 
• Méretseger (ou Méréret ou Mereretséger – Mr.t sgr"Celle qui aime le silence"). Son nom est aussi celui d’une Déesse (Mereretséger ou Mertseger ou Meretseger ou Mertseger ou Mert-Seger). Elle n’apparaît comme une des épouses de Sésostris III seulement que dans des sources datant du Nouvel Empire. Elle fut représentée sur une stèle de cette époque, aujourd’hui au British Museum et sur une inscription à Semna, datant du règne de Thoutmôsis III (1479-1425). Selon certains spécialistes elle serait la première Reine à porter le titre de Grande Épouse Royale, qui deviendra le titre de toutes les premières épouses des Rois et Pharaons. Elle serait également la première Reine dont le nom fut écrit dans un cartouche. Toutefois, il n’y a pas de sources contemporaines relatives à Méréret. Jacques Jean Marie de Morgan a mis au jour dans sa tombe de nombreux riches objets : Pendentifs, bracelets, colliers, diadème, ornement de cheville etc… Sésostris III eut six enfants et pour cinq d’entre eux on ignore qui sont les mères, il est fort probable que Méréret fut la mère d’un ou de plusieurs de ces enfants. Elle portait les titres : Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt).
 
Sithathor-Iounet (ou Sithathor Younet – S3t Hwt Hr Jwnt"Fille d’Hathor de Dendérah"), qui serait sa sœur ou sa demi-sœur. Elle n’est donnée que par quelques spécialistes. Pour d’autres il n’est même pas certain qu’elle fut une fille de Sésostris II. Deux titres lui seraient attribués : Fille du Roi (s3T-nswt-nt) et Épouse du Roi (hmt-nswt).
 
Sésostris III a cinq autres enfants attestés qui furent enterrés dans son complexe funéraire, mais on ignore qui sont leurs mères :

Meryt (ou Mereret). Elle nous est connue par une inscription sur son sarcophage et quatre scarabées où il est indiqué comme titre "Épouse du Roi", ce qui fait dire à certains spécialistes qu’elle ne fut peut-être pas une fille de Sésostris III, mais une épouse (de lui où d’un autre Roi).
Sithathor (ou Sithathor ou Sathathor). Dans son tombeau Jacques Jean Marie de Morgan, a trouvé deux coffres, qui contenaient des bijoux très riches et de grande qualité. Ils ont apparemment été négligés par les pilleurs de tombes. Elle nous est connue aussi par un scarabée trouvée à Dahshour.
Ment (ou Menet). Elle nous est connue par une inscription sur son sarcophage. Elle portait le titre "Fille du Roi unie avec la beauté de la couronne blanche".
Senet-Senebetes (ou Senet-Senebti ou Senetsenbetes). Elle nous est connue par une inscription sur son sarcophage.
Khnemet dont ne sait rien. Elle n’est pas reconnue par tous les spécialistes.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Dieter Arnold, F.Arnold et S.Allen :
Canaanite imports at Lisht, the middle kingdom capital of Egypt, Ägypten und levante 5, Wien, 1995.
Dieter Arnold, Adela Oppenheim et James Peter Allen :
The pyramid complex of Senwosret III at Dahshur : Architectural studies,  Museum of Art, Août 2000 et 2002 – Yale University Press, Septembre 2003.
Felix Arnold :
New Evidence for the Length of the Reign of Senwosret III ? pp : 27–32, GM 129, Göttingen, 1992.
Gae Callender :
The Middle Kingdom renaissance (c.2055–1650 BC), pp : 137–171, The Oxford History of Ancient Egypt, Oxford University Press, 2000.
Peter A.Clayton :
Chronicle of the pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 – En Français, Avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et 1995.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Khaled El-Enany :
Le "Dieu" Nubien Sésostris III, pp : 207-213, BIFAO 104, Le Caire, Janvier 2004.
Wolfram Grajetzki :
The Middle Kingdom of Ancient Egypt : History,Archaeology and Society, Duckworth, London, 2006.
Court officials of the Egyptian Middle Kingdom, Duckworth, London, 2009.
Miriam Lichtheim :
Ancient Egyptian literature : Old and the Middle Kingdoms v. 1, University of California press, California, 1973, et Mars 2006.
William Joseph Murnane :
Ancient Egyptian coregencies, Studies in Ancient Oriental Civilization 40, The Oriental Institute of the University of Chicago, 1977.
Felicitas Polz :
Die Bildnisse Sesostris’ III. und Amenemhets III. Bemerkungen zur königlichen Rundplastik der späten 12. Dynastie, pp : 227-254, MDAIK 51, Philipp von Zabern, Mainz, 1995.
Pierre Tallet :
Sésostris III et la fin de la XIIe dynastie, Collection : Les grands pharaons, Pygmalion, Paris, 2005.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008 – En Allemand, Die königinnen des alten Ägypten : Von den frühen dynastien bis zum tod Kleopatras, Koehler + Amelang Gmbh, Février 2008.
Michel Valloggia :
Les vizirs des XIe et XIIe dynasties, pp : 123-134, BIFAO 74, Le Caire, Janvier 1974.
Jürgen Von Beckerath :
Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Handbuch der ägyptischen königsnamen, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984 – MÄS 49, Philipp von Zabern Mainz, Janvier 1999.
Charles Cornell Van Siclen III :
The chapel of Sesostris III at Uronarti, San Antonio, 1982.
Dietrich Wildung :
L’âge d’or de l’Égypte : Le Moyen Empire, New York University Press, 1977 et PUF, Paris, Novembre 1984.

 

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