NAAMAH ou Naama (En Hébreu : נַעֲמָה
“Agréable“) La seule épouse du Roi des Hébreux, Salomon (970-931) dont on connaisse le nom, une Ammonite,
probablement une fille du Roi Shobi (Premier Livre des Rois 14:21 et Deuxième Livre des Chroniques 12:13).
Elle lui donna un enfant : Roboam
(ou Rehoboam ou Rehav’am ou Rehabeʿām, en Hébreu :
רְחַבְעָם, “Celui qui élargit le peuple“),
qui fut Roi de Juda (931-911).
NABATA – NABATÉENS Royaume de l’Arabie du Nord,
capitale Pétra. Les Nabatéens formèrent une tribu arabe dont l’origine
géographique est imprécise. Selon la Bible, leur ancêtre éponyme serait Nebayot,
l’aîné des fils d’Ismaël. Leur nom est à rapprocher de l’Hébreu "nabata"
qui désigne d’abord les Araméens au temps de Téglath-Phalasar III (745-727). Ils occupèrent
progressivement le royaume d’Édom déserté par ses habitants. Ils s’installèrent
dans la région de Pétra vers le VIe siècle. La forteresse Édomite de Séla devint leur capitale.
A part les tombes taillées dans la roche, les Nabatéens ont laissé très peu de témoignages de leur
existence. L’étude des monnaies d’argent et de bronze émises durant deux siècles
et retrouvées par les archéologues a permis d’authentifier de façon certaine des
noms de Rois et de Reines. L’émergence d’une principauté nabatéenne fut permise
par l’affaiblissement de la dynastie Séleucide en raison de ses dissensions
internes et de l’opposition de Rome. Petit à petit, les Nabatéens passèrent
d’une organisation de tribu à une monarchie où les Rois finirent par être
divinisés de leur vivant. Leur zone d’influence comprenait: Damas au Nord, Wejh sur la
côte de l’Arabie Saoudite actuelle) à l’Est, El Ula au Sud (au nord de l’actuelle Médine),
jusqu’au Delta du Nil au Sud-ouest. L’unité de ces tribus se construisit autour d’une culture d’une
langue commune, l’Araméen. (Voir
Syrie/Palestine,
Nabatéens).
NABI-ILISU ou Nabi-Ilischu Roi d’Ourouk de la Ve
dynastie de ? à 1802 ou de 1806 à 1801 av.J.C. Il succéda à Rim-Anum. Il fut l’adversaire
malheureux du Roi de Larsa de Rim-Sin I (1822-1763) qui prit Ourouk.
NABIS Tyran de Sparte de 207 à 192
av.J.C. D’origine royale, il s’empara rapidement du pouvoir. Pendant son règne
il s’appuya sur des mercenaires comme gardes du corps. Il pratiqua une politique
de proscription au détriment des citoyens aisés et en faveur des Hilotes et de
ses mercenaires. Il réorganisa les finances grâce au butin amassé et à la levée
régulière de taxes. Cette politique révolutionnaire suscita la peur et la haine
chez les conservateurs. En 204, il reprit la guerre contre les Achéens. Il fut
l’allié de Rome dans la deuxième guerre contre les Macédoniens (200-197). Après
la défaite des Macédoniens (197), Rome lui déclara la guerre et au traité de
195, il perdit ses principaux territoires (Argos, la Crète). Il conserva quand
même son trône et dès 193, profitant du retrait des troupes Romaines, il
s’attaqua à ses anciennes cités périèques qui avaient rejoint la Ligue Achéenne.
Battu par Philopoemen (ou Philopoímên ou Philopœmen), il fut assassiné par ses anciens alliés Étoliens qui
l’accusaient de trahison.
NABONASSAR ou Nabounatsir ou Nabu-nasir ou
Nabû-naṣir, en Grec :
Ναβονάσσαρος d’où vient le nom Nabonassar
“Nabû (est) protecteur” Roi de Babylone de la IXe dynastie
de 747 à 734 ou 733 av.J.C. Il prit le pouvoir en 747. On ne sait rien de sa provenance et de son origine. Aujourd’hui,
il est considéré par certains comme le fondateur de la dynastie néo-Babylonienne. Confronté aux Chaldéens et aux Araméens,
il demanda de l’aide à l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III (745-727) pour améliorer la situation dans son royaume.
Ce dernier accepta et repoussa les adversaires de Nabonassar vers le Nord. Il en profita pour établir un contrôle sur
Babylone, qui devint un protectorat de l’Assyrie. L’astronome Égyptien Ptolémée fixa l’origine de son calendrier au
début du règne de Nabonassar le 26 Février 747, jugeant que les premières observations fiables du ciel ne remontent
qu’à cette époque.
NABONIDE ou Nabounaid ou Nabonedo ou Nabû-nā’id
“Nabû est loué” Roi de Babylone de la Xe dynastie Chaldéenne de 556
à 539 ou 555 à 539 av.J.C.
Il s’intéressa aux questions religieuses et à la restauration des temples. Il s’exila en 553, dans
l’oasis de Teima (Arabie), son fils Balthazar assurant la régence. Cette absence
de près de dix ans le rendit impopulaire auprès des prêtres de Mardouk. Il
revint en 543, pour faire face à la montée en puissance des Perses, mais son
territoire fut envahit par Cyrus II (559-529), Balthazar fut tué à la bataille
d’Opis, Cyrus II prit Babylone en 539 sans grands combats et fit prisonnier
Nabonide qui finit ses jours en captivité. (Voir
Mésopotamie,
Néo-Babylonien,
Nabonide)
NABOPOLASSAR ou Nabopolàssar ou
Nabû-apla-uṣur
ou Nabu-Apla-Usur ou Nabou-Apla-Ousour ou Nabou-Apal-Ousour
ou Nabu-APAL-usur Roi de Babylone de la Xe dynastie Chaldéenne de
626 à 605 ou de 625 à 605 ou de 625 à 604 av.J.C, certaines sources donnent le 23 Novembre
ou le 16 Novembre (26 Araḫsamna) de 626 pour sa prise de pouvoir.
Il fut le fondateur de la dynastie néo-Babylonienne. Général et Gouverneur de Babylone, son pouvoir ne
s’étendit d’abord que sur Babylone, mais il profita de l’affaiblissement de
l’Assyrie pour attaquer son Empereur Sin-Sar-Iskun. Il se libéra de la
domination Assyrienne en s’alliant aux Mèdes et aux Scythes. Il prit Assur en
614, puis Ninive en 612 et enfin Harran en 609, refuge du dernier Empereur
Assyrien, Assur-Uballit II, puis attaqua l’Ourartou. Son fils Nabuchodonosor II
lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Néo-Babylonien,
Nabopolassar).
NABOU-APAL-OUSOUR Voir NABOPOLASSAR.
NABOU-KOUDOUR-OUSOUR Voir NABUCHODONOSOR.
NABOUNAID Voir NABONIDE.
NABOUNATSIR Voir NABONASSAR.
NABU-APLA-IDDINA ou Nabû-apla-idin
ou Nabû-Apla-Idin ou Nabû-apla-iddina
ou Nabu-apla-iddina ou Nábû-ápla-iddina
Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 888 à 855 ou 887 à 851 av.J.C,
fils de Nabu-Shuma-Ukin I. Il renforça le pouvoir Babylonien face aux
tribus de Sutéens vivant dans la région du Moyen-Euphrate.
Le Roi put éviter à la fois la guerre avec l’Assyrie
et une perte importante de territoire même s’il y avait eut un conflit de faible
niveau. Vers le milieu de son règne il conclut un traité avec le nouvel
Empereur d’Assyrie, Salmanasar III (859-824). En interne, Nabu-Apla-Iddina
travailla sur la reconstruction des temples et on note un renouveau
littéraire au cours de son règne avec beaucoup de travaux plus anciens
qui furent recopiés. Un document daté de son règne, la “Tablette de Shamash“,
relate comment le Roi rétablit le bon déroulement du
culte au Dieu soleil Shamash à Sippar en faisant refaire sa statue de culte qui
avait disparu durant les troubles antérieurs à son règne. Il confirma et
étendit les privilèges du temple pour permettre au culte de perdurer.
Ce sursaut de la cité fut de courte durée.
NABU-APLA-USUR Voir NABOPOLASSAR.
NABUCHODONOSOR ou Nabou-Koudour-Ousour ou Nebuchadrezzar
ou Nabou-Koudour-Ousour ou Nebukadnezar ou Nabukudirriusur, en Akkadien :
Nabû-kudurrī-uṣur ou
Nabu-kudurri-usur. Nom de 4 Rois de Babylone.
NABUCHODONOSOR I Roi de
Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1125 à 1104 ou 1125 à 1103 ou 1123 à 1101 av.J.C, il repoussa le
Roi Élamite Khutelutush-In-Shushinak (1120-1110) jusqu’au Zagros. (Voir
Mésopotamie,
Isin,
Nabuchodonosor I). NABUCHODONOSOR II Roi de Babylone de la Xe dynastie Chaldéenne de
605 à 562 av.J.C, fils de Nabopolassar, il fut l’adversaire victorieux du
Pharaon Néchao II (610-595) à la bataille de Karkemish en 605. Il conquit la
Palestine et après deux campagnes en 597, prit Jérusalem. Il en déporta la
noblesse Juive, il nomma Sédécias (ou Zédécias, 597-586), l’oncle du Roi de Juda Joachim
II (598-597) comme gouverneur de la ville. La politique anti-Babylonienne de Sédécias,
poussé dans cette voie par le Pharaon Apriès (589-570) amena, en 587, une
nouvelle prise de Jérusalem et une nouvelle déportation des Juifs en Babylonie.
Il fit faire d’important travaux de construction dans Babylone le "mur des
Mèdes" "les jardins suspendus" le temple de Marduk, la ziggourat (Tour de
Babel). Il épousa Amytis, fille du Roi des Mèdes Cyaxare (633-585) et eut deux enfants :
Amel-Marduk qui lui succéda et sa fille épousa le Roi de Babylone Nériglissar (560/559-556).
(Voir Mésopotamie,
Néo-Babylonien et
Nabuchodonosor II). NABUCHODONOSOR III ou Nidintu-Bel ou
Nidinta-Bel Roi de Babylone qui serait selon certaines sources le fils cadet de Nabonide et de la Reine Nitocris
et selon d’autres le fils d’un dénommé Ainarai. Il aurait régné moins de trois mois. Il organisa la révolte en
Babylonie, mais le 18 Décembre 522, il fut battu sur l’Euphrate, à Zazannu près de Sippar, par le Roi Perse,
Darius I (522-486). Nabuchodonosor III s’enfuit alors à Babylone avec le reste de sa cavalerie. Darius I
assiégea la ville haute fortifiée et réussit à prendre la capitale, et le 21/22 Décembre 522 Nabuchodonosor III
fut mis à mort. Son identité exacte est incertaine. Selon l’inscription de Behistun, Darius I affirme qu’il
était un imposteur appelé Nidinta-Bel, mais certains historiens considèrent qu’il a probablement un lien
avec la précédente famille royale Babylonienne et qu’il serait bien un fils de Nabonide. La première mention le
concernant en tant que Prince héritier date du 3 Octobre 522, et la dernière du 16 Décembre 522.
NABUCHODONOSOR IV ou Arakha ou Aracha Roi de Babylone dont
l’origine est incertaine. Selon quelques historiens il fut le fis de Nabuchodonosor III. Il ne “régna” que sept
mois. Certains spécialistes le donnent d’origine Arménienne (Arakha signifie “Prince héritier” en Arménien),
et il serait le fils d’un nommé Haldita (ou Chaldita), bien que lui prétendait être le fils de l’ancien Roi de
Babylone et se nomma lui-même Nabuchodonosor IV. La première mention le concernant en tant que Prince héritier
date du 17 Mai 521, et la dernière du 3 Novembre 521. Sa rébellion fut de courte durée et fut réprimée par
le Général Intaphrenes. Le 27 Novembre 521 il fut capturé avec 2.500 de ses partisans. Arrivé à Babylone,
le 6 Décembre 521, il fut tué sur l’ordre de Darius I. Pour certains spécialistes, il eut une fille, Andia, qui
fut la concubine du Roi des Perse, Artaxerxès I (465-424) avec qui elle eut deux enfants, dont la Reine Parysatis,
épouse de Darius II (423-404), ce qui semble peu probable au niveau des dates , il doit y avoir confusion avec une
autre Andia.
NABULA Ville identifiée au site de Girnavaz près de Nisibe (ou
Nusaybin ou Nisêbîn), dans la montagne Kašiari (ou Tur Abdin), en amont du
Tigre, au Sud-est la Turquie actuelle dans la province de Mardin. Elle fit parti
une longue période de l’Empire du Mitanni. La cité était pour les
Assyriens le croisement des routes royales et, de ce fait, d’une grande importance militaire.
De plus son contrôle donnait l’accès aux gisements de cuivre d’Ergani et à la plaine fertile de Diyarbakir.
C’est l’Empereur d’Assyrie Adad Nirâri I (1308-1275) qui la conquît la première fois. Selon Karlheinz Kessler,
à l’époque de l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal (669-631 ou 626), il y avait vignobles autour de la cité et le vin
faisait partie de l’hommage rendu à l’Assyrie. Il était encore cultivé au XIXe siècle. Les fouilles sur le site
indiquent que l’endroit a été occupé en continu de 4000 à 700 av.J.C. De nombreuses découvertes y ont été faites,
des poteries, des sculptures en céramique, en forme de bulle ou de cylindre, ainsi que des vestiges
architecturaux de la fin de l’Empire Assyrien. Girnavaz reflète toutes les caractéristiques pertinentes de la
culture de la Mésopotamie supérieure.
NABU-MUKIN-APLI ou Marduk-mukin-apli ou Nabû-mukīn-apli ou
Nabu-mukin-spli Roi de l’Élam et de Babylone de la VIIe dynastie de 978 à 943 ou 979 à 944 av.J.C..
Son règne fut en proie à des invasions des Araméens, entraînant la Babylonie à être coupée de sa production
agricole pendant plusieurs années. Son fils Ninourta-Kudurri-Usur II (ou Ninurta-kudur-usur ou Ninurta-kudurri-usur
ou Ninurta-kudurrī-uṣur) va lui succéder pour un règne très court.
NABU-MUKIN-ZERI ou Nabû-Mukin-Zari ou Nabû-Mukin-Zeri ou
Nabû-mukīn-zēri Roi Chaldéen de Babylone de la
IXe dynastie de 733 à 732 ou 732 à 729 ou 731 à 729 av.J.C. En 732, Nabu-Mukin-Zeri vaincu
Nabu-Shuma-Ukin III et prit le trône de Babylone.
Il fut à l’origine le chef de la tribu Chaldéenne du Bīt-Amukkani (ou Bit-Ammukani), localisée aux
alentours de la ville d’Ourouk. Il apparaît d’ailleurs en cette qualité dans des tablettes des archives du
Gouverneur de Nippur, avec qui il fut en relations. Avec l’arrivée au pouvoir des Chaldéens,
Téglath-Phalasar III perdit le contrôle qu’il avait sur la cité. En Octobre 729, il décida d’intervenir.
Il attaqua et renversa Nabu-Mukin-Zeri et prit le titre de Roi de Babylone, sous le nom de Pulû. À partir de
cette date, l’Assyrie fut maîtresse de la Babylonie.
NABU-NADIN-ZERI ou Nabû-Zadin-Zari ou Nabû-Zadin-Zeri ou
Nabû-nādin-zēri ou [Na]bû-nādìn-zēri
Roi de Babylone de la IXe dynastie de 734 à 733 ou 733 à 732 ou 733 à 731 av.J.C. Il fut le fils Nabonassar et lui
lui succéda. Ce fut avec l’aide des Assyriens, déjà amis de son père qu’il monta sur le trône.
Il ne le garda pas très longtemps. En 732, une partie des Babyloniens et des groupes Chaldéens n’acceptant
pas d’être vassaux de l’Assyrie le renversèrent et l’obligèrent d’abdiquer. Il est possible qu’il fut tué
au cours de cet affrontement. Il fut remplacé par Nabu-Shuma-Ukin III (ou Nabû-shuma-ukin).
NABU-SUM-LIBUR ou Nabû-Shum-Libour
Dernier Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1033 à 1025 av.J.C.
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NABU-SHUMA-UKIN ou Nabu-suma-ukin
ou Nabû-suma-ukin ou Nabu-shum-ukin ou Nabû-šuma-ukīn Nom de 3 Rois de Babylone.
NABU-SHUMA-UKIN I Roi de Babylone de la VIIIe
dynastie de 900 à 888 ou 899 à 887 ou 895 à 870). La durée exacte de son règne est inconnue d’où les diverses propositions.
Il contre-attaqua contre les Assyriens, mais il fut vaincu par Adad-Nirâri II. Ce dernier se réconcilia ensuite avec
Nabu-Shuma-Ukin I et inaugura un protectorat Assyrien sur la Babylonie qui dura deux siècles. Grâce à cet accord, marqué
par des échanges matrimoniaux et fixant la frontière entre les
deux États, Nabu-Shuma-Ukin I réussit à repousser la frontière avec l’Assyrie plus au Nord et y gagna la paix
et des relations cordiales Il eut un enfant Nabu-Apla-Iddina qui lui succéda. NABU-SHUMA-UKIN II
Roi de Babylone de la VIIIe dynastie
de 761 à 748 av.J.C. Il fut le dernier Roi de la dynastie. NABU-SHUMA-UKIN
III Roi de Babylone de la IXe dynastie en 732 av.J.C.
Il prit le pouvoir en renversant Nabu-Nadin-Zeri. Mais son règne fut éphémère
(un mois et deux jours selon certaines sources) car la même année il fut vaincu à son tour par le Roi Chaldéen Nabu-Mukin-Zeri
(ou Nabû-Mukin-Zeri, 732-729) qui prit le trône de Babylone.
NADAB ou Nadad ou Nadav ben Yerav’am (En Hébreu :
נדב בן-ירבעם
מלך ישראל) Deuxième Roi d’Israël de
909 à 908 av.J.C ou 910 à 909 E.R.Thiele ou 901 à 900 William Foxwell Albright. Selon le Livre de Josué,
tout de suite il engagea son armée dans une guerre contre les Philistins et il fit le siège de Gebbethon (ou
Gibbethon ou Guibbethon), une ville au Sud de Dan (19:44). Il se livra à tous les excès et une conspiration
éclata alors dans l’armée. Après un règne de seulement deux ans, il fut assassiné par un de ses Généraux, Baasha
(ou Baasa ou Baésa ou Baécha, Roi suivant, Premier Livre des Rois 15:25-28, 25-31). Avec lui toute sa maison fut
massacrée et cette grande famille Éphraïmite disparut (Premier Livre des Rois 15:29). Deux raisons religieuses
sont données pour expliquer le malheur du Roi Nadab : La première du fait que son père pécha contre Dieu en
entretenant et construisant des statues et des lieux de culte dédiés à autres Dieux.
La deuxième, dans l’accomplissement de la Prophétie d’Achija de Silo (ou Achijah ou Ahijah)
contre son père, Jéroboam I, que chaque maison allait mourir (Premier Livre des Rois 14:10).
NAGADA ou Naqada Voir OMBOS.
NAGAR ou Nawar Ce fut une
cité située dans la vallée du Djaghdjagh (ou Jaghjagh l’ancien Mygdonios), sur la rive droite de la rivière.
C’est un des principaux affluents du fleuve Khābūr (ou Habur, actuelle
Haut Djézireh), dans l’extrême Nord de la Mésopotamie, à l’Est de l’Euphrate. La ville est
identifiée avec le site actuel de Tell Brak. Il comprend plusieurs tells, le
principal occupant une surface de 43 hectares, et s’élevant à plus de 40 mètres
au-dessus de la plaine. L’ensemble du site s’étend sur 110 hectares, avec un
périmètre de 600 mètres. Le site de Tell Brak a d’abord été fouillé de 1937 à
1939 par l’anglais Max Mallowan. De nouvelles fouilles eurent lieu après 1976
sous la direction de David Oates jusqu’en 1993, puis de 1994 à 1996 sous celle
de Roger Matthews. La période d’occupation du site est très longue. On pense
qu’elle débute dès la période de Samarra ou d’Hassuna soit de 6500 à 6000
av.J.C. Cependant le site semble prendre de l’importance à la période suivante,
celle d’Halaf de 6000 à 5100, puis il présente des niveaux des périodes
suivantes jusqu’à la fin du IIe millénaire lors de la période médio-Assyrienne.
On trouve aussi des traces d’une occupation par le Mitanni, puis tout semblent
indiquer une occupation néo-Assyrienne, et plus tard à l’époque Romaine. (Voir
Mésopotamie,
Nagar).
NAHARINA ou Nahrina Voir MITANNI.
NAHASH Roi d’Ammon vers 1030 à vers 1000
av.J.C. Ses deux fils, Hanoun et Shobi lui succédèrent.
NAHOR ou Nachor ou Naghor (En
Hébreu : נָחֹור –
Genèse 11 : 20-23/24/25). Il fut le fils de Serug à qui il succéda.
Il naquit et grandit à Ur en Chaldée (ou Ur Ḵaśdîm).
Il vécut 148 ans (Genèse 11: 20-24/25). Son fils Tera’h (ou Terah ou Térach) lui succéda.
NAHUR Ville
Hourrite du Mitanni qui est identifiée au site de Tell Fekheriyeh, près de Tell
Halaf (Aujourd’hui en Syrie du Nord). Lors de la période des royaumes Amorrites
la cité tomba sous la domination de la ville de Mari. Pendant cette occupation
on sait que d’importantes révoltes eurent lieues, comme celle menées avec les
cités de Kahat et Ashlakka dans le haut pays, contre le Roi de Mari Zimri-Lim (1775-1761/60)
Après plusieurs campagnes, les Rois de ces cités acceptèrent de reconnaître
Yarim-Lim le Roi d’Alep (1780-1765), beau-père de Zimri-Lim, comme leur souverain.
Celui-ci pratiqua une politique matrimoniale en mariant ses nombreuses filles.
NAKHTMIN Prince d’Égypte de la fin de la XVIIIe dynastie. Il est présumé avoir
été le fils du Pharaon Aÿ II (1327-1323). Il occupa le poste de Général en Chef pendant le règne du Pharaon
Toutânkhamon (1336/35-1327). Ses titres sous le règne du jeune souverain furent "Le vrai serviteur
qui est bénéfique à son seigneur", "Scribe royal" , "Serviteur bien-aimé de son
Seigneur", "Porte-éventail à la droite du Roi" et "Serviteur qui fait vivre le nom de son
Seigneur". Ils ont été retrouvés sur cinq oushebtis que Nakhtmin avait offerts comme cadeaux funéraires
pour Toutankhamon. Il était l’héritier du trône sous le règne d’Aÿ II, mais ce n’est pas lui qui va lui succéder.
On suppose qu’il mourut vers la fin du règne de ce dernier, car il disparut apparemment de tous les écrits vers cette période.
Ce fut le Général en Chef Horemheb (1323-1295) qui prit sa place sur le trône d’Égypte. Les spécialistes ont aujourd’hui
la quasi certitude qu’il fut bien le fils d’Aÿ II, par contre pour sa mère les avis sont très partagés, soit la première épouse
d’Aÿ II, dont le nom est inconnu, soit la Reine Tiyi II, idée généralement admise. Il y a aussi la théorie qu’il ne fût que
le gendre d’Aÿ II, par son mariage avec Moutnedjemet et serait devenu de ce fait l’héritier du trône. Cette théorie est
attestée par une belle statue montrant les deux époux (ou frère et sœur ou demi-frère et demi-sœur), aujourd’hui au musée
du Caire, où Nakhtmin est appelé "le fils frère du Roi". Selon certains spécialistes, cependant, ce titre
pourrait être complété par "le fils du Roi de son corps", ce qui ferait de lui le fils légitime d’Aÿ II,
ou il pourrait être complété par "le fils du Roi de Kush" (Fils royal de Kouch) nom donné à l’époque au
vice-Roi de Nubie. Toutefois, nous n’avons pas retrouvé à ce jour de trace d’un vice-Roi de Kouch sous le nom de Nakhtmin.
Au contraire nous avons la trace d’un dénommé Paser qui occupait ce poste pendant cette période. Selon Hans Wolfgang Helck
c’est ce dernier fait que l’on peut réduire l’identification de Nakhtmin au fils d’Aÿ II. La statue avec l’inscription a
subi d’importants dommages. Seuls deux morceaux restent, la tête et des épaules de Nakhtmin et la partie supérieure du
corps et la tête de sa femme. Il semblerait que les yeux, le nez et la bouche ont été délibérément endommagés. Cela a été
interprété comme une forme de persécution après la mort. Christiane Desroches-Noblecourt est de cet avis car elle précise
que ses représentations sur les stèles mise en place par Aÿ II dans sa ville natale d’Akhmîm ont été défigurées.
James Roger Black nous dit que sa tombe, qui n’a jamais été découvert, aurait reçu le même traitement que celle de son
"père". Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, un autre homme appelé Nakhtmin fut marié à Moutemnebou (ou Moutemnub),
la sœur de Tiyi II, l’épouse de Aÿ II. Ils avaient un fils nommé aussi Aÿ, qui fut Grand Prêtre de Mout et Deuxième Prophète
d’Amon.
NAKHTOUBASTERAOU ou Nakhtubasterau ou Nakhtbastetiru –
Nxt-bAstt-r.w Reine d’Égypte de la XXVIe dynastie.
Elle fut une des épouses du Pharaon Amasis (570-526). Cette union est proposée, entre autres, par Aidan Marc Dodson
et Dyan Hilton. On lui connait les titres de :
Grande Épouse Royale (HmT-nswt wrT) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f)
et Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts).
Son nom rend hommage à la Déesse Bastet. Elle est connue à partir d’une stèle du Serapeum. La Reine fut enterrée à
Guizèh dans une tombe taillée dans la roche aujourd’hui numérotée G 9550. Son sarcophage anthropoïde de granit noir est
aujourd’hui au musée de Saint-Pétersbourg (767). Elle fut enterrée avec son fils Amasis (ou Ahmosis). Elle donna deux
fils à Amasis : Pasenenkhonsou, qui fit don de la stèle au Serapeum et Amasis (ou Ahmosis), qui fut Général. Il est
enterré à Guizèh avec sa mère.
NAKTNEITH ou Nakhtneith
NXt Nj.t "Est forte de
Neith" Reine d’Égypte de la Ière dynastie. Elle fut l’épouse du
Roi Horus Djer (2974-2927. Elle lui donna un fils, Horus Djet Ouadji
(2927-2914) qui épousa sa demi-sœur Merneith. Ses titres étaient :
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
celle qui voit Horus (mAAt-hrw).
NAMMAHANI ou Nammahazi Roi de Lagash de 2114
à 2111 ou 2113 à 2110 av.J.C. Il fut le dernier Roi, après lui la ville fut
dirigée par des Gouverneurs : Our-Ninsuna en 2111, Our-Ninkimara, Lu-Kirilaza,
Ir-Nanna mort en 2023. On ne connaît pas son origine, mais pour se légitimer il
épousa Nin-Hedu (ou Nin-hedu) une des filles du Roi Our-Bau.
NAMZU Roi de Babylone de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
NANA Reine d’Ibérie de la dynastie Sassanide. Elle fut la fille du Roi
du Roi du Bosphore Cimmérien Thothorsès Tibérius Julius (279-308).
Elle fut, en 292, la deuxième épouse du Roi d’Ibérie Mirian III (284-361).
En 337, Mirian III se convertit, ainsi que Nana, au Christianisme qui devint la religion du royaume.
Il fut le premier Roi Chrétien d’Ibérie. Il construisit une église à Mtskheta à l’emplacement
ou sera érigée au XIe siècle la cathédrale de Svetitskhoveli (ou Svétitskhovéli).
La conversion du souverain et de son épouse qui bénéficia d’une guérison miraculeuse,
est longuement décrite dans les Chroniques Médiévales Géorgiennes.
Mirian III et Nana furent enterrés au couvent Samtavro à Mtskheta,
où leurs tombeaux sont toujours visibles.
NANNE ou Nani ou Nanni Premier Roi d’Ur de la
IIe Dynastie
selon Liste Royale Sumérienne, vers 2380 av.J.C. Elle le crédite d’un
règne de 120 ans !. Son fils Mes-Ki’ag-Nanna (ou Meskiagnanna) lui succéda.
NANNYIA le Lapidaire Roi de Kish de
la Ve dynastie de 2334 à 2316 av.J.C. Il batailla le pouvoir avec quatre autres
prétendants et fut le vainqueur. Il fut le dernier Roi de la dynastie battu par
le Roi d’Akkad Sargon l’Ancien (2334-2279).
NA-NUM Voir SU-MUM.
NAOUNY ou Nauni ou Entiuny Princesse Égyptienne
au cours de la XXIe dynastie. Elle fut probablement une fille de Grand Prêtre Pharaon Pinedjem I
((1070) 1054-1032) et de la Reine Tenetnabekhenou (ou Tentnabekhenu), qui selon Aidan Marc Dodson
et Dyan Hilton n’est mentionnée que sur le papyrus funéraires de Naouny.
Ses titres connus trouvés dans sa tombe sont :
“Fille du Roi de son corps" (sAT- nswt- Xt.f) et “Chanteuse d’Amon" (Smayt-nt-imn).
Elle est aussi supposée avoir été la fille Pinedjem I, parce qu’elle fut enterrée à Deir el-Bahari, un lieu
de sépulture populaire pour la famille royale de cette période qui était aussi un
lieu de sépulture populaire pour les Prêtres, comme une autre fille Pinedjem I qu’il eut avec la Reine
Henouttaoui I, et que leurs cercueils réciproques présentent des similitudes.
Sa momie fut déballée et étudiée la première fois par Herbert Eustis Winlock en 1929 ou 1930. Naouny était
très petite, environ 145 cm et semble t-il assez obèse. Elle avait environ 70 ans au moment de son décès.
La tombe de Deir el-Bahari (TT358) où elle fut enterrée, appartenait à l’origine, au début de XVIIIe dynastie,
à la Reine, Ahmès-Méritamon, la sœur-épouse d’Amenhotep I (1525/24-1504). Le tombeau fut restauré en
l’an 19 du règne de Pinedjem I et fut réutilisé pour l’enterrement Naouny. Ses
Cercueils en sycomore furent à l’origine fabriqués pour sa mère. Parmi les objets dans sa tombe
furent mis au jour 392 oushebtis (dans sept boîtes), une amulette scarabée, une statue d’Osiris et une copie du
Livre des Morts (au sein d’un creux de la statue).
NAPARAIA ou Naparaye Reine d’Égypte et de
Napata de la XXVe Dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon et Roi de Napata Taharka (690-664).
Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union, alors que Taharka a quatre enfants dont nous
ne savons pas qui sont les (ou la) mères. Naparaia est peut-être celle de l’un d’entre eux.
On lui connait les titres : d’Épouse du Roi (hmt-nswt) ;
Grande de Grâce (wrt imAt) ;
Grande de louanges (wrt hzwt) ;
Douceur d’amour (bnrt mrwt) ;
Dame des Deux Terres (hnwt tAwy) et
sœur du Roi (snt-nswt). Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton
et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée à El-Kourrou, pyramide KU3. Elle nous
est connue que par une pierre d’offrande en albâtre aujourd’hui au musée de
Khartoum.
NAPATA Ville et capitale du royaume
de Kouch (ou Koush, Soudan) entre la 3e et la 4e cataracte du Nil. Les Égyptiens y
installèrent des nécropoles royales. Après leurs départ, vers la fin de la XXe
dynastie (vers 1070), la région devint le berceau d’une principauté dont on sait
peu de chose. Treize souverains y furent inhumés à la manière Soudanaise. Au
cours du VIIIe siècle, la dynastie de Kachta (760-747) et Piye
(747-715) devint très puissante et étendit sa domination au-delà de la première
cataracte. Ils prirent possession de l’Égypte et se déclarèrent Pharaon en
fondant la XXVe dynastie, dite "Ethiopienne ou Kouchite". Piye puis Taharqa
(690-664) reconstruisirent les temples d’Amon. Ils finirent par perdre l’Égypte,
mais la deuxième dynastie de Napata continua à gouverner le Soudan. Un vingtaine
de Rois y régnèrent entre 656 et 300, tous inhumés à Nouri. En 591, suite à une
attaque du Pharaon Psammétique II (595-589), Napata perdit son statut de
capitale au profit de la ville de Méroé, mais le Dieu Amon de Napata, dont le
temple conserva d’importantes inscriptions du nom des Rois sur des statues
(Atlanarsa, Senkamanisken, Harsiotef, Nastesen) resta le Dieu dynastique. En 23
av.J.C, la cité de Napata fut ravagé par les Romains qui avaient envahi la basse
Nubie. (Voir Kouch, Nubie, Méroé.
NAPIRISHA-UNTASH Roi de l’Élam de la
dynastie des Igehalkides de vers 1275 à vers 1245 av.J.C.
NAPLÂNUM ou Naplanum ou Na-p-la-nu-um Roi de Larsa de 2025 à 2005 ou
2025 à 2004 ou 1961 à 1940 av.J.C. Il serait le responsable de la libération de Larsa de la domination d’Ur et le
fondateur de la dynastie. Mais sa cité n’entrera vraiment dans l’histoire qu’avec ses successeurs. Il faut souligner
qu’aucune inscriptions n’a été mise au jour permettant de vérifier que Naplânum fut un Roi de Larsa, qui semble
avoir toujours fait partie du royaume d’Ibbi-Sin d’Ur. Cependant, un important et riche marchand Amorrite, nommé Naplânum,
apparaît dans de nombreuses archives de ventes dans l’industrie du grain, au cours des derniers jours d’Ur, qui pourrait
bien avoir été le Naplânum de la liste royale. Son fils Emisum lui succéda.
NAQADA Voir OMBOS.
NAQI’A-ZAKITU ou Naqia Voir ZAQUTU.
NAQSH-E ROSTAM ou Naqsh-E Rustam ou
Nakshi Rostam En Perse نقش رستم
Nāqš-Rostām e “L’image de Rostam”
est un site archéologique situé à environ 5 km au Nord-ouest de Persépolis,
dans la province de Fars en Iran. Naqsh-e Rostam
se trouve à quelques centaines de mètres de Naqsh-e Rajab. Le plus ancien
bas-relief de Naqsh-e Rostam qui est gravement
endommagée date d’environ 1000 av.J.C. Il représente une image d’un homme que
les spécialistes pensent être d’origine Élamite.
La représentation fait partie d’une plus grande peinture murale, dont la plupart
a été enlevé à la demande du Roi Sassanide
Bahrâm II (276-293). Les Perses d’aujourd’hui tirent le nom de Naqsh-e-Rostam
des reliefs sous les ouvertures dans la roche,
qui datent de la période Sassanide (224-637), qui sont une représentation du héros mythique Rostam.
(Voir Perse,
Naqsh-e Rostam).
NA-NUM Voir SHULME.
NARAM-SIN ou Naram-Suen ou Narām-Sîn Roi d’Assur de la IIIe
dynastie de 1872 à 1840 ou vers 1830 à 1819 ou 1818 ou vers 1830 à 1815 ou 1808 à 1776 av.J.C, petit-fils de
Sargon I d’Assyrie. Il arriva sur le trône dans une époque troublée. Son pouvoir au début de son règne fut très
limité, mais il se révéla un grand conquérant. Il battit les Élamites, il prit Suse et en fit la capitale d’une
province englobant toute la Susiane. Il combattit aussi avec succès les Goutis et les Araméens. Une stèle
découverte à Suse, commémore ses victoires. Son fils Erishum II (ou Erišum ou Ērišum ou Erischum) lui succéda.
NARAM-SIN ou Naram-Suen ou Narām-Sîn Roi d’Akkad, de Kish, d’Ur,
d’Ourouk et d’Oumma de 2273 à 2219 ou 2255 à 2218 (celles les plus courantes) ou 2254 à 2218 ou 2209 à 2155 ou 2202 à 2166
av.J.C, Roi de Lagash de 2255 à vers 2245,
puis devint Empereur d’Akkad et Roi de Kish, d’Ur, d’Ourouk, d’Oumma jusqu’à
2218. Petit-fils de Sargon le Grand d’Akkad, fils de Manishtusu. Lui aussi fut
un grand guerrier et un bon administrateur. Au moment
de son avènement il dut faire face à un soulèvement général de toutes les provinces, de
la Syrie à l’Élam. Il mata férocement une rébellion du Sumer et de l’Akkad, notamment les villes de
Kish, Nippur et d’Ourouk. Puis il pacifia de la Syrie à l’Anatolie, il soumit les royaumes de Mari,
Ebla et Alep. Il se tourna ensuite vers le Sud et conquit l’Élam,
un gouverneur dans sa capitale, Suse, puis Awan.
Il poussa ses expéditions jusqu’à Magan (Oman). Il soumit les Loulloubis
(ou Lullubi ou Lulubi, aujourd’hui le Sharazor dans les plaines du Zagros Iranien). Son
fils Sar-Kali-Sarri (ou Shar-Kali-Sharri), lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Akkad,
Naram-Sin).
NARAM-SIN ou Naram-Suen ou Narām-Sîn Roi d’Eshnunna de 1818
ou v.1810 à 1788 ou 1808 à 1798. Fils d’Ibiq-Adad II à qui il succéda. Il poursuivit l’œuvre militaire
de son père, en direction du Nord-ouest. Il mena des campagnes victorieuses en
remontant le Tigre, la vallée de l’Euphrate jusqu’au confluent du Khābūr (ou
Habur, actuel Haut Djézireh) dans le royaume du Subartu (ou Soubartou ou Subartum,
Haut-Djézireh).
Il s’empara du pays de Suhum, sur le Moyen Euphrate. Il attaqua le Roi d’Ekallāté (ou Ekallatum),
futur Empereur d’Assyrie, Shamshi-Adad I (ou Samsi-Addu, 1814-1775) et le força à se réfugier à Babylone,
chez le Roi Sin-Muballit (ou Sîn-Muballit, 1813-1793). Il résida un moment à Babylone, puis, à la mort de
Naram-Sin, il monta une armée dans le but de reprendre la forteresse d’Ekallāté, qui commandait la région
à l’Est du Tigre. Son frère Dadusha lui succéda.
NARMER ou Ménès ou Méni Pharaon de la
Ière dynastie de vers 3040 à vers 2995.
(Voir Égypte).
NARSES ou Narseh ou Narseus Roi d’Arménie 272 à
294 ap.J.C, puis Roi des Perses Sassanides de 293/294 à 302 ap.J.C, fils de Chahpuhr
I, il eut un enfant. Il fut battu par l’Empereur Dioclétien (284-305) et il dut
lui céder divers territoires dont la Mésopotamie et l’Arménie. (Voir
Perse,
Sassanides,
Narses).
NARSÈS Général Byzantin (478-568
ap.J.C). Envoyé en Italie il y supplanta son collègue Bélisaire et y battit en
552, le Roi des Ostrogoths Totilas (541-552), éliminant les Barbares d’Italie.
Il restaura l’Italie. Il aurait été destitué par l’Empereur Byzantin d’Orient
Justin II (565-578).
NASIR-SIN ou Nasir-Sîn “Empereur” d’Assyrie
usurpateur de la Ière dynastie. Il fut un des sept usurpateurs du trône pendant
la période 1706 à 1700 av.J.C.
NASTESEN Roi de Napata au IVe siècle av.J.C.
NAUCRATIS Ce fut une ville du Delta du Nil en Égypte. Ce fut à partir du VIIe siècle av.J.C et
jusqu’à l’avènement des Lagides le seul port ouvert aux commerçants Grecs. La cité s’étendit à proximité des temples
Grecs et d’une vaste enceinte qui abritait des temples Égyptiens dédiés à Amon et Thot.
Le règne de Psammétique I (664-610, XXVIe dynastie) voit le début de l’Hellénisation du pays et l’installation à
Daphnaé de mercenaires Ioniens et Cariens et la fondation de la colonie Grecque qui s’installera à
Naucratis. On retrouve les vestiges de cette cité dans la région des lacs, à proximité des villages Kôm Gaef
(ou d’El-Gaïef), d’El-Nibeira et de Kom Niqrach, sur la branche canopique du Nil. Pour résoudre
le problème Grec et Carien, le Pharaon Amasis (570-526, XXVIe dynastie) concentra ces étrangers dans
Naucratis. Il confirma le statut commercial de la ville en lui accordant des privilèges économiques
et commerciaux importants. (Voir
Égypte,
Naucratis)
NAVARIN Voir Pylos.
NAXOS ou Naxus ou Náxos ou Naxia
(En Grec : Νάξος)
Cité-État des Cyclades, Naxos fut colonisée par les Ioniens
et fut à son apogée au VIe siècle av.J.C sous le Tyran Lygdamis (? – 524). Au Ve siècle
elle fit partie de la Ligue de Délos (Confédération Athénienne) contre qui elle
se révolta en 471. L’Athénien Chabrias y vainquit les spartiates en 376. L’île
fut réputée pour son marbre et son émeri qui la rendirent prospère. (Voir
Grèce,
Naxos).
NAZILBUGASH Roi de Babylone, de
Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1347 à 1345 av.J.C. À la mort de
Karahardash (1347) petit-fils de l’Empereur d’Assyrie Assur-Uballit I, il
récupéra le trône de Babylone, mais il fut obligé d’abdiquer, Assur-Uballit I
ayant envahit la Babylonie.
NAZIMARRUTASH Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie
Kassite de 1324 à 1298 av.J.C.
NEB MAATRÊ Pharaon de la
XVIe dynastie.
(Voir Égypte).
NEB SENRÊ Pharaon de la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
NEBAMON Vizir de
Basse-Égypte à la fin de la XVIIIe dynastie Égyptienne (1549-1295) et au
début de la XIXe (1295-1186). Il a servi notamment de la fin du règne
d’Horemheb (1323-1295) jusqu’aux premières années du règne de Ramsès II
(1279-1213). Nebamon était le fils d’un Prêtre, un certain Ramosé
Kheritrê. Il n’est attesté que par quelques objets connus. Une statue
retrouvée à Abydos et il est mentionné dans la tombe d’Hatiay (TT324) à
Sheikh Abd el-Gourna. Il apparaît deux fois sur les
monuments du Grand Prêtre d’Osiris, Ouennéfer et à Elkab où un bloc de
construction porte son nom. Sa propre tombe n’a pas encore été trouvée.
Mais certains spécialistes pensent qu’elle se trouve à Memphis.
NEBDJEFARÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe
Dynastie en 1694 av.J.C. (Voir
Égypte).
NEBEMAKHET Prince de la IVe dynastie. Il fut le fils de Khafrê (ou
Khéphren, 2518-2492) et de la Reine Méresânkh III.
Il deviendra Vizir sous le règne de Menkaourê (ou Mykérinos). Il épousa
Noubhotep qui était Prêtresse d’Hathor. Deux tombeaux sont attestés à Nebemakhet
: La tombe LG 86 à Guizèh et le tombeau LG 12 à l’Ouest de la La pyramide de
Khafrê. LG 86 se compose de deux chambres et est décoré de nombreux reliefs.
Certaines scènes montrent le défunt avec sa femme et sa sœur Shepsesetkaou.
À l’intérieur et en dehors de ce tombeau ont été trouvés des fragments de
plusieurs statues. LG 12 se compose de trois chambres. Les murs de la salle A
sont constitués entièrement de pierre ronde destinées à imiter les troncs d’arbres.
NEBET nbt Reine
d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Ounas (2356-2323).
Elle fut enterrée dans un mastaba à côté de la pyramide de son époux à Saqqarah. Il
fut fouillé par Peter Munro. Elle portait les titres :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Consort qui est aimée des deux Dames (smAyt mry nbTy) ;
Première Grande SServante (kht-wr) ;
Compagne d’Horus (Smrt @r) ;
Compagne d’Horus sa Bien aimée (Smrt @r mryt-f) ;
Intime d’Horus (tist-@r).
Même si elle porta les titres d’une Reine, elle fut représentée dans sa tombe comme une simple femme de haut rang,
sans aucuns des insignes de la royauté.
Elle donna un enfant à Ounas, Ouenisânkh (ou Ounasânkh).
NEBETÂH ou Nabatiah ou Nebet-Tâh ou Nebet-Âah ou
Nebet-Iâh –
nbtA – Maîtresse du Pays ou Dame du Palais.
Princesse Égyptienne de la XVIIIe dynastie. Elle fut la quatrième fille du Roi
Amenhotep III (1390-1353/52) et de la Reine Tiyi I. Cette princesse est
relativement peu documentée. Comme le confirment David O’Connor et Eric H.Cline,
elle est représentée sur la statue colossale de Médinet-Habou. Cette immense
sculpture de 7m de hauteur, montre Amenhotep II et Tiyi I
assis côte à côte, avec trois de leurs filles debout devant le trône,
Henouttaneb, Nebetâh et une Princesse dont le nom est endommagé.
Elle apparaît également sur une plaque en cornaline, aujourd’hui au Metropolitan Museum of
Art de New York, avec sa sœur Iset et ses parents. Les causes de son décès et son
lieu de sépulture restent encore inconnus. Contrairement à ses deux sœurs
aînées, Sitamon (ou Satamon ou Satamun) et Isis elle n’est indiquée nulle part comme épouse de son père,
son seul titre connu est : Fille du Roi ( s3T-nswt).
Ceci, combiné avec le fait qu’après la mort d’Amenhotep III, sous le règne de
son frère Amenhotep IV (Akhénaton) elle cesse d’être mentionnée, suggère qu’elle
mourut à un âge précoce. Joyce Anne Tyldesley laisse entendre qu’elle fut rebaptisée
lors des réformes Atonistes de son frère, et serait identique avec la Princesse
Baketaton qui n’a jamais été mentionnée avant les réformes.
NEBETIOUNET ou Nebetiunet
– nbt Jwnt – "Dame de Dendérah" Titre de la Déesse
Hathor. Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut une des fille du
Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et de la Reine Méritrê-Hatchepsout. Elle est
représentée, avec ses sœurs et son frère Menkhéperrê, sur la statue de leur
grand-mère maternelle, Dame Houy, qui est aujourd’hui au British Museum.
NÉBÉTOU ou Nebtu ou Nebetta ou Nibtou ou Nebetiunet –
nbtw – Reine
d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Thoutmôsis
III (1479-1425). Elle fut représentée sur un pilier dans la tombe de Thoutmôsis (KV34) où le Roi
dirige une procession des membres de sa famille avec ses deux Grandes Épouses Royales,
Méritrê-Hatchepsout et Satiâh (ou Sitiah ou Sit-Iah ou Sat-Iah),
Nébétou et sa fille Néfertari. Les noms de Satiâh et
Néfertari sont suivis par maa kheru, qui indique qu’elles étaient déjà
décédées quand le tombeau fut fait. À la différence du nom des deux autres
épouses, le nom Nébétou n’est pas enfermé dans un cartouche. Nébétou est aussi citée dans la tombe
TT24, à Sheikh Abd el Gourna
de Nebamon, qui était Majordome du Domaine de l’Épouse Royale Nébétou.
Nous ne savons rien d’autre de cette souveraine qui selon Christian Leblanc dut
mourir après Satiâh. On ne lui connait qu’un titre :
Épouse du Roi (hmt-nswt).
Elle aurait donné une fille au Roi,
Néfertari (ou Nefertiry) qui est nommée par quelques spécialistes, dont Christian Leblanc,
Nofretirou. À part cette représentation dans la tombe KV34, où la légende
inscrite près de la silhouette de la Princesse suggère qu’elle mourut
prématurément, elle n’est citée nulle part. Il est fort possible qu’elle ne fut
pas une fille de Nébétou.
NEBETTAOUY ou Nebtaoui ou
Nebettawy ou Nebtaui ou Nebetaui –
Nb.t t3wi – “Maîtresse des deux pays” Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la sixième fille de Ramsès
II (1279-1213) que lui donne la Reine Isis-Nofret I (Iset-Nofret I). Après Bentanat I et Méritamon,
elle fut la troisième des filles de Ramsès II à devenir son épouse, probablement après la mort de
Méritamon. Il semble que Nebettaouy fut la fille la plus aimée par Ramsès II.
Elle est représentée dans le plus grand temple d’Abou Simbel. Sur le
deuxième colosse Sud, devant le temple, Nebettaouy est dépeinte dans l’attitude d’une Reine.
(Voir
Égypte, les Reines,
Nebettaouy).
NEBFAOURÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe
Dynastie de 1704 à 1703 av.J.C. (Voir
Égypte).
NÉBIRYAOU Nom de 2 Pharaons.
NÉBIRYAOU I Pharaon de la
XVIIe dynastie de 1601 à 1582
av.J.C. NÉBIRYAOU II Pharaon de la
XVIIe
dynastie en 1582 av.J.C. (Voir
Égypte).
NEBISGASTES
ou Malaric
(Né
en 295 ap.J.C) Roi des Francs Ripuaires de 307 à 360 ap.J.C.
NEBKA Voir SANAKHT
NEBKHAS Voir NOUBKHAES II.
NEBNOUN ou Nebennou ou Sékemkarê Pharaon de
la XIIIe
dynastie de 1765 à 1763 av.J.C. (Voir
Égypte).
NEBOUÂNKHRÊ ou Noubânkhrê Pharaon de la
XVIe dynastie. (Voir
Égypte).
NEBOUENET ou Nebounet ou Nebwenet
– Nbw-wn.tj – "L’or est
ouvert" Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle épousa le Roi Pépi I (2289-2255).
On ne connaît pas d’enfant de cette union.
Pépi I fit construire pour la Reine une petite pyramide au Sud de la sienne à Saqqarah.
Elle fut découverte en 1988 par des archéologues Français. Ils mirent au jour
les débris de son sarcophage en granit rose et des fragments en bois provenant
du mobilier funéraire. Son complexe funéraire est aujourd’hui en grande partie
détruit. Sa pyramide fut construite à partir de calcaire, tandis que le temple
funéraire fut érigé à partir de terre crue (ou banco ou adobe). Des sources indiquent qu’elle joua un rôle important
à la fin du règne de Pépi I. Elle portait les titres :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Épouse aimée du Roi Pepy-Mennefer (Hmt-nswt-nt-ppa-mn-nfr-meryt.f) ;
Compagne d’Horus (smrt @r).
NEBOUOUSERRÊ ou Yamou ou Yaamou. Pharaon
de la XIVe
ou de la XVIe dynastie. (Voir
Égypte).
NEBRÊ ou Nebounéfer ou Rêneb ou
Kakou Pharaon de la
IIe Dynastie de vers 2799 à vers 2788.(Voir
Égypte).
NEBSEMI ou Nebesmi "Reine" d’Égypte qui n’est mentionnée que
sur un fragment d’une statue de femme, assise les mains posées sur les genoux et
vêtue d’une robe longue, trouvée dans l’Henemet-ankh,
le Château de millions d’années de Thoutmosis III (1479-1425). Sur les cotes du trône,
l’inscription l’identifie comme “l’épouse royale Nebsemi“. Elle est
qualifiée de “juste de voix auprès d’Osiris“. D’après Arthur Weigall, qui a découvert l’effigie,
c’est la seule statue de grande dimension exhumée dans le monument.
Malgré le style qui rappelle la XIX dynastie, il considère que la statue est
probablement contemporaine du temple, car c’est 1’unique élément
qui daterait de cette époque reculée qui serait présent dans le temple.
Dans ce cas, la Reine serait une autre épouse de Thoutmosis III.
Aucun autre monument ne mentionne cette femme. Ses titres étaient :
Épouse du Roi (hmt-nswt),
Épouse du Roi sa bien-aimée (htm-nswt-meryt.f).
NEBSENRÊ ou Rênebsen Roi
d’Avaris sous la
XIVe dynastie en 1688 av.J.C. (Voir
Égypte).
NEBTU Voir NÉBÉTOU.
NEBTY Un des cinq noms du Pharaon.
Ce nom sert à définir la nature du pouvoir royal du Pharaon, le Roi est
sous la protection des deux Déesses protectrices des deux royaumes. Déesse
vautour, Nekhbet pour la Haute-Égypte ou Elkab en face de
Hiérakonpolis et la Déesse cobra, Ouadjet pour la Basse-Égypte (Bouto). Le nom
est précédé du vautour et du cobra.(Voir
Égypte,
Titulature).
NEBUCHADREZZAR Voir NABUCHODONOSOR.
|
NÉCHAO ou Nekao Nom d’1 Roi de Saïs
et d’1 Pharaons. NÉCHAO I MENKHÉPERRÊ Roi de Saïs et de Memphis sous
la XXVe
dynastie de 672 à 664 av.J.C. NÉCHAO II OUHEMIBRÊ
Pharaon de la
XXVIe dynastie de 610 à 595 av.J.C. (Voir
Égypte).
NECHEPSO ou Nekauba "Roi" de
Saïs sous la
XXVe dynastie de 688 à 672
av.J.C. (Voir
Égypte).
NECHEROPHÈS Voir NEBKA.
NECTANÉBO ou Nekhtnebef Nom de 2 Pharaons.
NECTANÉBO I KHÉPERKARÊ Pharaon de la
XXXe dynastie de 380 à 362 av.J.C.
NECTANÉBO II Pharaon de la
XXXe dynastie de 360 à
342 av.J.C. (Voir Égypte).
NEDJEFTET NDf tt
Reine d’Égypte de la VIe dynastie, elle aurait-été une des épouse du Roi Pépi I
(2289-2255). Cette Reine n’est pas attribuée avec certitude à Pépi I, mais comme
sa pyramide fut retrouvée, par des archéologues Français, à proximité de celle
du Roi à Saqqarah, comme celle des autres Reines de Pépi I. On peut supposer
qu’elle fut bien une de ses épouses. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. Elle eut les titres :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Servante d’Horus (kht-@r).
NEDJEMET ou Nodjmet –
NDmt "La douce [l’agréable]"
Nom de plusieurs Reines et Princesses d’Égypte NEDJEMET "Reine"
d’Égypte. Fille de Ramsès X, elle épousa le Grand Prêtre d’Amon de Thèbes Hérihor (1080-1074). Elle décéda à un âge
entre 30/35 ans. Elle mourut avec le titre de Mère du Roi, leur fils Smendès I étant le nouveau Pharaon
en 1069 à Tanis. Techniquement elle n’a jamais été une Reine d’Égypte, mais elle a quand même porté le titre de
Grande Épouse Royale. Ses titres étaient :
Chef du Harem d’Amon, la Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Dame des Deux Terres (nbt tAwy) ;
Mère du Roi (mwt-nswt). La momie de la
"Reine" fut retrouvée dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari, découverte en 1881. Elle
fut sûrement la mère de Smendès I et d’Amenemnesout. (Voir
Égypte,
Reine,
Nedjemet).
NEDJEMET Elle fut l’épouse du Grand Prêtre d’Amon Piânkh (1074-1070). Elle fut sûrement une fille de Dame
Hereret (ou Herere), et peut-être sa sœur la fille d’Hérihor?. Certains
spécialistes la donnent comme une fille du Grand Prêtre d’Amon Amenhotep ?. Joyce Anne Tyldesley, qui opte pour ces dernières propositions,
nous dit que l’importance politique de Nedjemet est attestée par une lettre que lui adressa son époux pour lui demander de
superviser une enquête, et si nécessaire une exécution, sur des agissements de deux policiers corrompus.
Certains spécialistes avancent que cette Nedjemet fut la veuve Hérihor. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle donna
cinq enfants à Piânkh. Quatre fils : Pinedjem I, qui hérita d’abords de son père, en 1070, la charge de premier
Grands Prêtres d’Amon à Thèbes et de Généralissime, puis de Gouverneur de la Haute-Égypte
et vers l’an 15 ou 16 de Smendès I, soit vers 1054, il se proclama Pharaon sur la Haute-Égypte ; Heqanéfer ;
Heqamaât ; Ânkhefenmout, dont nous ne savons rien. Une fille : Faienmout, dont nous ne savons rien.
NEDJEMIBRÊ Pharaon de la
XIIIe
dynastie de 1760 av.J.C. (Voir
Égypte).
NÉFEREFRÊ ou Rênéferef ou Cheres ou Horus
Néferkhâou Pharaon de la
Ve dynastie de 2431 à 2430
av.J.C. (Voir Égypte).
NÉFERETNEBTY ou Néferethanebty ou Méretnebty ou Nofret-Ha-Nebty
Reine d’Égypte. Elle fut l’épouse du Roi Sahourê (2458-2446). Elle serait
peut-être une Princesse Phénicienne (?). Dans le temple funéraire du Roi à
Abousir, Aidan Marc Dodson à relevé des inscriptions et représentations qui
attesteraient son union avec Sahourê. Selon Tarek El Awady, suite à de nouvelles fouilles
dans la chaussée de la pyramide, en 2003, où des fragments
de bas-relief furent mis a jour et où le nom de la Reine est lisible, elle se
nommerait Méretnebty et non Néferetnebty ?. Néferetnebty avait les titres :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Intime d’Horus (tist-@r).
On trouve aussi la trace de quatre enfants nommés : Horemsaf, Ranéfer Khakar,
Netjerirenrê et Nebânkhrê, mais on n’est pas
certains que Néferetnebty en fut la mère, du moins de tous. Selon Miroslav
Verner, Ranéfer Khakar montra sur le trône en tant que Néferirkarê I Kakaï, et
plus tard Netjerirenrê prendra le trône en tant que Shepseskarê.
NEFERHENOUT Voir NÉFEROUHENOUT.
NÉFERHÉTEPÈS ou Neferetepes
ou Nefer Hetepes Nfr Htp.s
– "Sa paix / Grâce est beauté" Princesse et Reine
d’Égypte. Elle fut la fille du Roi Djédefrê
(2528-2518) et de la Reine Hetephérès II. Son nom nous est connu à
partir d’un fragment de statue trouvée à Abou Rawash (ou Abou Roach ou Abu Roache) où son père
avait son complexe funéraire et sa pyramide. Elle avait les titres de : "Fille du Roi
de son corps", "Épouse du Dieu",
"Prêtresse d’Hathor", et "Maîtresse du sycomore".
Elle est la plus ancienne Prêtresse d’Hathor attestée. Ce titre apparaît sur la base d’une statue
d’Abou Rawash (ou Abou Roach ou Abu Roache). Elle est peut-être identique à la femme du même nom
qui a été enterrée à côté de la pyramide d’Ouserkaf (2465-2458), premier Roi de la Ve dynastie que
certains spécialistes donnent pour son épouse. Dans
un document mentionnant son culte funéraire elle est mentionnée comme "Mère
du Roi" mais ne porte pas le titre "d’Épouse du Roi". Sa chapelle fut
modifiée sous le règne de Sahourê (2458-2446), deuxième Roi de la Ve dynastie,
dont le nom a été trouvé sur un fragment de la chapelle. De ces faits, elle est
donnée par quelques spécialistes soit comme la mère d’Ouserkaf, soit comme celle de Sahourê,
mais les sources sont incertaines et rien ne vient affirmer une théorie plutôt qu’une autre.
(Voir
Égypte, les
Reines,
Néferhétepès).
NÉFERHOTEP Nom de 3 Pharaons.
NÉFERHOTEP I KHASEKHEMRÊ Pharaon de la
XIIIe
dynastie de 1724 à 1713 av.J.C. NÉFERHOTEP II
MERSEKHEMRÊ ou INED Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1652 à 1649
av.J.C. NÉFERHOTEP III SEKHEMRÊ SÂNKHTAOUI
Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
NÉFERIBRÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
NÉFERIRKARÊ Nom de 2 Pharaons.
NÉFERIRKARÊ I ou Nephercherès ou Horus Ouserkhâou Pharaon de la
Ve
dynastie de 2446 à 2438. NÉFERIRKARÊ II Pharaon de la
VIIIe
dynastie. (Voir
Égypte).
NÉFERKASOKAR Pharaon de la
IIe dynastie de vers 2682 à 2674 selon J.Malek (Voir
Égypte).
NÉFERKAHOR Pharaon de la
VIIe
dynastie. (Voir
Égypte).
NÉFERKAMIN
Nom de 2
Pharaons. NÉFERKAMIN I SNÉFERKA
Pharaon de la
VIIe
dynastie.
NÉFERKAMIN II ANOU
Pharaon de la
VIIIe
dynastie. (Voir
Égypte).
NÉFERKAOUHOR ou Horus Netcheribaou Pharaon de la
VIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
NÉFERKAOURÊ Pharaon de la
VIIIe
dynastie. (Voir
Égypte).
NÉFERKARÊ Nom de 10 Pharaons et Roi.
NÉFERKARÊ AAKA ou Nephercherès Pharaon de la
IIe dynastie. NÉFERKARÊ
KHABA Voir KHABA. NÉFERKARÊ I Voir PÉPI II.
NÉFERKARÊ II
Pharaon de la
VIIe dynastie. NÉFERKARÊ III NEBI
Pharaon de la
VIIe dynastie. NÉFERKARÊ IV KHENDOU Pharaon de la
VIIe dynastie.
NÉFERKARÊ V TEREROU Pharaon de la
VIIe dynastie.
NÉFERKARÊ VI PÉPISENEB Pharaon de la
VIIIe dynastie.
NÉFERKARÊ VII (ou III) Pharaon de la
IXe dynastie. NÉFERKARÊ ou Néferkarê Pépi
Roi de Tanis sous
de la XXVe dynastie 665 à 657 av.J.C. (Voir
Égypte).
NÉFERNÉFEROUATON Nom d’1 Reines et d’1 Princesse
d’Égypte. NÉFERNÉFEROUATON Voir MÉRITATON. NÉFERNÉFEROUATON
TASHERIT Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut
la quatrième fille de Néfertiti et Amenhotep IV (1353-1338). Elle naquit fin de l’an 7. Il est probable
qu’elle soit née à Amarna, la nouvelle capitale. Son nom Néfernéferouaton {Belle est la perfection d’Aton ou
Parfaite est la beauté d’Aton, nfr-nfrw-itn} est la copie exacte
de celui de Néfertiti. Tasherit, signifie simplement {La plus jeune}.
(Voir
Égypte, les
Reines, Néfernéferouaton
Tasherit).
NÉFERNÉFEROURÊ Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut
la cinquième fille de Néfertiti et Amenhotep IV (1353-1338). Elle
naquit en l’an 9. Il y a une polémique entre les spécialistes, certains (Et ils
sont majorités) lui donnent comme nom Néfernéferourê {Beauté des beautés de Rê,
nfr-nfrw-ra}. D’autres
la nomment Baketaton, mais il semble qu’il y ait là confusion avec la dernière
fille d’Amenhotep III et de la Reine Tiyi I. Elle fut
la première des filles (et garçon) à ne pas porter le nom du Dieu Aton.
Cela peu indiquer que le fait de pousser le culte d’Aton n’eut pas affecté celui du Dieu Rê,
qui est à peu près identique. (Voir
Égypte, les
Reines,
Néfernéferourê).
NÉFEROU ou Nefrou ou Neferu ou Neferet
nfrw –
“la Perfection, le beauté" Nom de 4 Reines d’Égypte.
NÉFEROU I Reine d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut l’unique épouse du Roi de Thèbes
Montouhotep I (2134-2130). Elle lui donna deux enfants Antef I et Antef II qui furent les Rois de Thèbes suivants.
Quelques spécialistes pensent qu’elle est peut-être la même que la Reine Néferoukaouit (ou Neferukhayet) attribuée à Antef II.
On ne lui connait pas de titre. NÉFEROU II Reine d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut l’épouse
du Roi Montouhotep II (2061-2010) qui fut peut-être son frère. Cependant dans son tombeau est à Deir El Bahari aucune
inscription ne permet de l’affirmer avec certitude. Elle portait les titres :
Princesse héréditaire (iryt-pat) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Dame de la demeure (nbt-pr) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt hmwt nbwt) ;
Fille du Roi (sAT nswt) ;
Fille du Roi de son corps sa bien aimée (sAT-nswt kht.f-mryt.f) ;
Fille aînée du Roi (sAt-nswt wrt) ;
Fille aînée du Roi de son corps (sAT-nswt-smswt-n-kht.f) ;
Enfant de Ouadjet (sdjti t-wAjt).
On ne connait pas d’enfant de cette union. NÉFEROU III
Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut la fille d’Amenemhat I et de la Reine Néferoutatenen.
Elle fut lune des épouses de son frère le Roi Sésostris I (1962-1928).
Sa pyramide dans le complexe funéraire de son époux à Licht est la plus grande des neuf qu’il contient.
Toutefois la Reine n’y fut pas enterrée, mais fut ensevelie près de la pyramide de son fils à Dahshour au Sud de
Saqqarah. Cette souveraine est citée à la fin d’un texte datant du règne de Sésostris I,
“l’histoire de Sinouhé”. Le conte nous dit qu’accompagnée des Princesses royales, Néferou III accueille
ce voyageur à son retour en Égypte en chantant et en jouant du sistre en hommage à la Déesse Hathor qui lui a
permis de revenir sain et sauf. Le Roi ayant eu six enfants il est probable que Néferou III fut la mère d’un
ou plusieurs d’entre eux. Elle est sûrement celle d’Amenemhat II, comme semble l’attester une
inscription trouvée dans le Sinaï. Elle portait les titres :
Princesse héréditaire (iryt-pat) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Mère du Roi de haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ;
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi unie avec les lieux [sanctuaires] de Khéperkarê (Hmt-nswt-m-khnmt-swt-khpr-k3-ra) ;
Épouse du Roi unie avec les lieux [sanctuaires] de Senousret (Hmt-nswt-m-khnmt-swt-[-]n-wsrta) ;
Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt hmwt nbwt) ;
Fille du Roi de son corps (sAT-nswt-nt-kht.f) ;
Fille du Roi haute dans la beauté d’Amenemhat (sAT-nswt-m-kAi-nfrw-imm-mhat).
NÉFEROU Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle f est donnée par Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan
comme une fille d’Amenemhat II, donc dans ce cas la sœur ou demi-sœur de Sésostris II(1895-1878) dont elle fut l’épouse.
Ce Roi ayant eu six enfants dont on ne connaît pas les mères, il est très probable que Néferou
fut la mère d’un ou plusieurs d’entre eux. Elle portait les titres:
Fille du Roi de son corps (sAt-nswt-nt-kht.f) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres (Hnwt tAwy).
Néferou est sûrement la mieux connues des épouses de Sésostris II, grâce à la découverte, à Tanis dans le Delta,
de deux statues en granit noir poli, datant de la Troisième Période Intermédiaire, grandeur nature, la représentant.
Il est évident que ce n’était pas leur emplacement initial, on suppose qu’elles faisaient partie des pièces du temple
funéraire de la Reine à El-Lahun. Elles sont aujourd’hui exposées au Musée du Caire. Elles montrent la Reine assise,
drapée d’une robe fourreau et coiffée d’une perruque de style Hathorique. Néferou porte aussi un pectoral, où figure les
cartouches de son époux, et un Uræus.
NÉFEROUBITY ou Akhbetneferou
ou Nofrubiti Princesse d’Égypte sous la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille du Roi Thoutmôsis I (1504-1492)
et de la Grande Épouse Royale Ahmès I et la sœur de la Reine Hatchepsout (1479-1457).
Elle est représentée nue, enfant, avec un doigt dans la bouche, coiffée d’un
diadème décoré de rosettes, aux côtés de ses parents, sur les murs du temple de sa sœur, à
Deir el-Bahari. Selon Joyce Anne Tyldesley elle mourut jeune, à la fin du règne de Thoutmôsis I,
ou plus vraisemblablement au début de celui de son demi-frère
Thoutmôsis II (1492-1479).
NÉFEROUHENOUT ou Néfret-Hénout ou Neferhenut ou
Nofrethenut – Nfrt hnwt Reine d’Égypte de
la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Sésostris III (1878-1843). Elle n’est à aujourd’hui seulement connue
que par son sarcophage, sur lequel se trouvait ses titres et à partir de fragments de la chapelle trouvés à côté de sa
pyramide (environ 16,8 × 16,8 m). Cette chapelle faisait partie du complexe pyramidale de Sésostris III à Dahshour. La
position de sa tombe, à côté de la pyramide du Roi confirme qu’il est très probable qu’elle fut sa femme. Dieter Arnold,
qui a de nouveau fouillé le complexe pyramidal et la tombe de la Reine, a pris note de la faible qualité de son inscription
sur son sarcophage, qui est en contraste frappant avec les sarcophages d’autres femmes royale enterrées à côté de la pyramide.
De cette constatation quelques spécialistes pensent qu’elle ne fut pas une des épouses du Roi et sûrement pas enterrée à
cet endroit. Aujourd’hui, la pyramide faite de briques de boue, qui avaient été recouvertes de calcaire, est dans très
grand état de délabrement. Â l’Est, sa petite chapelle est aussi en très mauvais état et ne peut plus être reconstituées.
On sait qu’elle possédait des bas-reliefs décorés. Sa tombe et la chambre funéraire ont été retrouvées dépouillées, seuls
quelques objets ont été découverts par Jacques Jean Marie de Morgan qui fouilla la tombe en premier en 1894. Dans une
autre chambre sous la pyramide se trouve une seconde tombe anonyme. On ne connaît pas d’enfant de son union
avec Sésostris III. Elle portait les titres :
Épouse du Roi unie à la couronne blanche (HmT-nswt Xnmt-nfr-HDjt) et
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx).
NÉFEROUKAKASCHTA ou Neferukakashta Reine
d’Égypte et de Napata, elle fut une des épouses du Pharaon et Roi de Napata
Piânkhy (747-716). Selon quelques spécialistes elle fut peut-être une fille de Kachta.
Elle n’est connue qu’à partir d’un oushebti.
NÉFEROUKAOUIT ou Neferukhayetou ou Néfrou ou Néferou
Reine d’Égypte de la XIe dynastie. Elle épousa le Roi de Thèbes Antef II (2118-2069). Elle est connue
à partir d’une stèle de la gestion de sa succession à Redi-Khnoum. Quelques spécialistes pensent qu’elle est
peut-être la même que la Reine Néferou I (ou Néfrou) que l’on donne comme sa mère, épouse de Montouhotep I.
Elle portait les titres :
Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f ) ;
Fille du Roi (s3T-nswt) ;
Embellissement royal (khkrt-nswt). Elle donne à Antef II
peut-être deux enfants : Un fils, Antef III qui succèdera à son père et une fille,
Iâh (ou Jaah) qui épousera son frère. Ces filiation et union sont incertaines et
données que par quelques spécialistes.
NÉFEROU-PTAH ou Ptahnéferou "La beauté du
Ptah" Nom d’une Princesse et d’une Reine d’Égypte. NÉFEROU-PTAH
Princesse d’Égypte. Elle fut une des filles du Roi Sésostris I (1962-1928), mais on ignore le nom de sa mère.
NÉFEROU-PTAH "Reine" d’Égypte, elle fut la fille et peut-être l’épouse du Roi
Amenemhat III (1843-1797). Elle fut donc peut-être la sœur ou la demi-sœur de la Reine "Pharaon"
Sobeknéferourê (1787-1783). Certains spécialistes ont tendance à favoriser le point de vue que Néferou-Ptah
était une sœur d’Amenemhat III. Néferou-Ptah fut une des premières épouses royales dont le nom a été écrit
dans un cartouche. Même si il semble qu’elle n’ait jamais eu le titre
d’Épouse du Roi (Hmt-nswt),
elle devait avoir un statut spécial. Selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan il
est possible qu’elle fût considérée par Amenemhat III comme son successeur, mais elle mourut relativement jeune.
(Voir Égypte,
les Reines,
Néferou-Ptah).
NÉFEROURÊ Princesse et/ou Reine d’Égypte de
la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille du Roi Thoutmôsis II (1492-1479) et de la Reine Hatchepsout(1479-1457).
Elle naquit en l’an 10/11 du règne de Thoutmôsis II. Elle fut peut-être l’épouse de son demi-frère
Thoutmôsis III (1479-1425). Cette théorie est fondée sur deux inscriptions où le nom de la
Grande Épouse Royale de
ce dernier, Satiâh (ou Sitiah ou Sit-aoh ou Sit-Iah ou Sat-Iah) a été remplacé par celui de Néferourê. Une des
inscriptions est associée au titre Grande Épouse Royale, l’autre avec celui d’Épouse de
Dieu. (Voir Égypte,
les Reines,
Néferourê).
NÉFEROUSOBEK Voir
SOBEKNÉFEROURÊ.
NÉFEROUSOBEKSHEDETI ou Sobekshedeti Néferou Reine d’Égypte
de la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Sésostris III (1878-1843),
cependant il faut signaler que cette union est loin de faire l’unanimité.
Elle n’est donc pas reconnue par tous les spécialistes et le fait que ce soit elle
qui donna au Roi son fils Amenemhat III est aussi très controversé.
Le Roi eut cinq autres enfants dont nous ne connaissons pas les mères, il est possible que
cette "Reine" fut la mère de certains.
NÉFEROUTATENEN ou Nefrytatenen ou Néferitateten ou Neferitatjenen Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Amenemhat I (1991-1962).
On ne lui connait qu’un titre : Mère du Roi (mwt-nswt).
Il semble évident qu’elle fut enterrée dans le complexe
funéraire de son époux, à
Licht (ou El-Lisht), sont tombeau devant être un des 22 construits par le Roi
pour les femmes importantes de la cour. Elle donna deux enfants à Amenemhat I : Néferou III
qui épousa son frère le futur Roi Sésostris I.
On a connaissance de deux autres enfants d’Amenemhat I :
Néferou-Sherit (ou Neferusherit ou Neferousheryt) et Kayet (ou Kaÿt), mais on ignore qui en est la (ou les) mère(s).
Quelques spécialistes, comme Joyce Anne Tyldesley, avancent que ce serait
Néferoutatenen.
NÉFERTARI – Nfrt jrj Nom de 2 Reines et deux
Princesses d’Égypte.
NÉFERTARI Reine d’Égypte de la XVIIIe. Elle fut la première épouse du Pharaon Thoutmôsis IV (1401-1390).
Ses origines sont inconnues on pense qu’elle était sûrement une roturière. Elle fut représentée en plusieurs occasions
auprès de la Reine mère Tiâa I, toutes deux sous les traits de Déesses accompagnant Thoutmôsis IV. On la voit aussi au côté
de son époux, devant les Dieux, sur huit stèles à Guizèh. Elle est également montrée sur une stèle trouvée dans le temple
de Louxor et elle est mentionnée sur un scarabée trouvé à Gourob. En l’an 7 du règne Thoutmôsis IV apparaît une nouvelle
Grande Épouse Royale, Iaret, la sœur ou demi-sœur du Roi. Néfertari est peut-être alors déjà décédée, à moins qu’elle ne
passa en second plan. On ignore si Néfertari donna des enfants à Thoutmôsis IV, son successeur Amenhotep III étant le fils
de Moutemouia, une autre épouse du Roi. NÉFERTARI
MERIENMOUT
– Nfrt jrj mrjt n Mwt Reine d’Égypte de la XIXe dynastie.
Elle fut la première épouse du Pharaon Ramsès II (1279-1213) et mourut en 1255. Elle eut une grande influence sur
Ramsès, ce fût une souveraine rayonnante, la véritable incarnation d’Isis, le Roi l’associa à sa gloire lui
dédiant un Temple juste à côté de l’immense Temple d’Abou Simbel, puis il lui fit creuser un tombeau dans La vallée des Reines.
(Voir Égypte,
Reines,
Néfertari).
NÉFERTARI Princesse d’Égypte de la XVIIIe
dynastie. Elle fut une fille du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et probablement
de la Reine Nébétou. Elle est nommée par quelques spécialistes, dont Christian Leblanc,
Nofretirou. À part une représentation dans la tombe KV34, où la légende inscrite
près de sa silhouette suggère qu’elle mourut prématurément, elle n’est citée nulle part.
Il est fort possible qu’elle ne fut pas une fille de Nébétou.
NÉFERTARI II Princesse et Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut
la 3e fille de Ramsès II (1279-1213) et la 2e qu’il eut avec Néfertari. On ne sait rien
d’elle, il semble qu’elle mourut jeune. Elle est représentée devant les jambes du deuxième
colosse Nord devant le temple d’Abou Simbel. Elle est figurée sous l’aspect d’une très jeune
fille, encore pourvue de la tresse de l’enfance, avec une étoffe dans une main et un
sistre dans l’autre. Pour certains spécialistes elle aurait été une épouse de
son père. Si ce fut le cas, on ne connait pas d’enfant de cette union. Elle fut
enterrée dans la vallée des Reines. Pour d’autres spécialistes, elle aurait eu un enfant du
nom de Séthi. Elle est désignée en tant que Fille du Roi dans le cortège des Princesses
reproduit sur le mur Est dans la cour du temple.
Quelques spécialistes avancent qu’elle fut l’épouse de son frère
Amonherkhepshef
qui eut une femme au nom de Néfertari mais est-ce la même ?.
NÉFERTIABET nfr.t i3b.t
"Une belle de l’Est" Princesse d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut une des filles
du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528), mais on ne connait pas le nom de sa mère. Son tombeau G1225 se
trouve à Guizèh. Une statue de la Princesse qui y fut découverte se trouve aujourd’hui au musée de Munich.
Elle est plus connue par sa belle stèle dalle, aujourd’hui au musée du Louvre. La stèle
funéraire la représente vêtue comme une Prêtresse, assise devant une table d’offrandes.
NÉFERTITI ou Néfernéferouaton-Néfertiti –
Nfr nfrw Jtn Nfr.t jy.tj "La belle est
venue" Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Son origine est incertaine, pour certains
elle serait la fille d’Aÿ II et de Tiyi II (ou Ti). Elle épousa le
Pharaon Amenhotep IV (1353-1338). Elle lui donna six filles Méritaton(Née en l’an 4 du Roi),
Mâkhétaton (Née en l’an 6), Ânkhesenpaaton (Née fin de l’an 7), Néfernéferourê (Née en l’an 9),
Néferaferouaton Tacheri et Setepenrê (Née en l’an 10), ces trois dernières décèderont entre l’an
13 et 16. Il est de plus en plus probable qu’elle soit la mère aussi de Toutânkhamon. Néfertiti
est le nom qui lui fut donné lors de son mariage. Elle participa activement à la révolution
religieuse du culte d’Aton, entreprise par son mari. Sa sœur (?)
Moutnedjemet épousa le Pharaon Horemheb (1323-1295). Elle mourut
entre l’an 16 /17, mais selon certains égyptologues, elle aurait survécu à
Amenhotep IV et lui aurait succédée, d’abords comme Corégente puis comme
Pharaon. (Voir
Égypte,
Reines,
Néfertiti).
NÉFRET-HÉNOUT Voir NÉFEROUHENOUT.
NÉFROU Voir NÉFEROUKAOUIT.
NEGREPONT Voir EUBEE.
NÉHÉMIE Grand Prêtre des Juifs et gouverneur de Juda au Ve siècle av.J.C, fonctionnaire (Échanson) du Roi Perse
Artaxerxès I (465-424), il put à l’occasion de ses fonctions reconstituer et réorganiser la communauté juive et restaurer
Jérusalem de 445 à 433. Ce fut une figure majeure du retour à Sion, dont l’histoire est consignée dans la Bible.
Il est considéré comme le principal maître d’œuvre de la reconstruction des murailles de Jérusalem et comme l’auteur
principal du Livre de Néhémie. Selon ce dernier, seule source d’information sur le personnage, Néhémie est le fils de
Hakhalia et appartient probablement à la tribu de Juda. Ses ancêtres avaient habité à Jérusalem avant l’exil à Babylone.
NÉHÉSY Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie
de 1705 à 1704 av.J.C. (Voir
Égypte).
NEITH ou Neit
Nt Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut la fille
du Roi Pépi I (2289-2255) et de la Reine Ânkhesenpépi I (ou Ânkhesenmérirê I). Elle épousa ses demi-frères les Rois :
Mérenrê I (2255-2246) et Pépi II (2246-2152). La pyramide de Neith a été retrouvée par Gustave Jéquier, près de celle de
son époux dans son complexe pyramidal à Saqqarah. C’est la plus grande des trois
pyramides de Reines que comprend le complexe. Dans le caveau, on a découvert son sarcophage en granit rose mais vide de
toute momie, un coffre à vases canope et de la vaisselles en diorite et albâtre. Outre des vestiges du viatique funéraire
qui l’accompagnait dans son voyage dans l’au-delà, trois des murs de la chambre funéraire furent décorés de Textes des
Pyramides. Neith fut donc la seconde Épouse Royale à recevoir le privilège d’accéder à l’immortalité au moyen de ces textes
sacrés autrefois réservés au seul souverain. Sur les murs de son temple elle apparait coiffée de la couronne
de vautour avec la tête de cobra et un sceptre en forme de papyrus dans la main. Selon quelques égyptologues, dont Aidan
Marc Dodson et Dyan Hilton, elle serait la mère de Mérenrê II et Nitocris, en fonction des théories, soit avec Mérenrê I,
soit avec Pépi II (la majorité des spécialistes penchent pour Pépi II). Certain spécialistes pensent que Neith a régné à
la suite de son "fils" Mérenrê II, mort prématurément, et de ce fait, l’associent à la Reine Nitocris mentionnée
entre autres par Manéthon, qui suivit dans la dynastie. De nombreuses légendes sont attribuées à cette Reine. Elle eut
les titres de : Princesse héréditaire (iryt-pat) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse aimée du Roi Men-ânkh-Néferkarê (Hmt-nswt meryt-f-mnankH-nfr-kA-ra) ;
Fille du Roi (sAT-nswt-nt) ;
Fille aînée du Roi de son corps (sAT-nswt-smswt-n-ht.f) ;
Fille aînée du Roi de son corps Mennéfer-Meryrê (sAT-nswt-smswt-n-kht.f-mn-nfr-mry-ra) ;
Mère du Roi (mwt-nswt) ;
Servante d’Horus (kht-@r) ;
Consort qui est aimée des deux Dames (smAyt mry nbTy) ;
Compagne d’Horus (Smrt @r) ;
Intime d’Horus (tist @r).
NEITH Déesse Égyptienne. Neith, "Celle qui est" est la Déesse de la
guerre et de la création, elle engendra le soleil à l’aide de sept flèches ou sept paroles. Elle est
aussi la Patronne des tisseurs et également une Déesse funéraire aux côtés de Douamoutef,
avec qui elle est associée pour protéger le vase canope
contenant l’estomac du défunt. Elle est représentée comme une femme coiffée de la couronne rouge de la
Basse-Égypte et tenant un arc et des flèches et un bouclier sur la tête (Parfois dans
les mains). Dans cette représentation, on l’associe aux victoires militaires du Roi.
(Voir
Égypte,
Neith).
NEITH-HOTEP Reine d’Égypte de la Ière dynastie.
Elle épousa le Roi Narmer/Ménès (v.3040-v.2995). Son origine reste encore très
débattue. Certains spécialistes voient avec elle un mariage diplomatique ou
Narmer/Ménès après avoir unifié par la force le pays aurait voulu consolider ses
positions en épousant la fille de son ennemi du Nord ?. Cette théorie, très
discutable, repose uniquement sur le nom de femme de cette souveraine, traduit
littéralement par "La Déesse Neith est satisfaite" ou
"Que Neith soit apaisée, qui ne pourrait être attribué seulement qu’à une femme du Nord.
(Voir Égypte,
Reines,
Neith-Hotep).
NEITHIYTI Reine des Perses Achéménides. Princesse d’Égypte, fille du Pharaon Apriès (589-570).
Elle épousa le Roi des Perses Achéménides Cyrus II (559-529) et lui donna une fille, Artystonè (ou Artistona, en
Grec : Aρгνσгωη Artystōnē, en Élamite : Ir-taš-du-na ou Ir-da-iš-du-na,
en Perse Artastūnā, “Pilier d’Arta, la “vérité déifiée“). Elle épousa le Roi
Darius I
(522-486). Elle est également quelques fois donnée
comme la mère d’Atossa.
NEKAO Voir NÉCHAO.
NEKHBET Déesse Égyptienne protectrice de la Haute-Égypte, du Pharaon et de la royauté du Sud.
Au Nouvel Empire, elle va devenir la protectrice des accouchements. Elle est représentée sous l’aspect d’un vautour
blanc aux ailes déployées. Sur les parois des temples ou des tombeaux, elle apparaît également comme une femme à tête de
vautour ou portant une couronne blanche flanquée de deux plumes. C’est une très ancienne Déesse Égyptienne originaire
de Hiérakonpolis. Son lieu de culte est El Kab (Nekheb en Égyptien, en face de Hiérakonpolis, Haute-Égypte).
Nekhbet est associée, avec la Déesse cobra du Nord, Ouadjet, dans la titulature du Pharaon sous le nom de Nebty
"Les Deux Maîtresses". La Reine était censée être sa personnification. (Voir
Égypte,
Nekhbet).
NEKHEB Voir EL KAB.
NEKHEN Voir HIÉRAKONPOLIS.
NEMROD Voir NIMROD.
NÉNI Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle fut la 2e épouse du Roi Sobekhotep III (1730-1724).
Elle lui donna deux enfants : Dedetanouk (ou Dedetenket) et Jeouhetibeou II (ou Jouhetibou ou Iuhebutu)
dont le nom fut retrouvé dans un cartouche, un honneur qui ne fut donné a une Princesse qu’une seule fois auparavant
dans l’histoire égyptienne. On ne connait qu’un titre pour Néni :
Épouse du Roi (hmt-nswt).
NÉO-BABYLONIEN Relatif à la dynastie qui régna à Babylone de 626 à 539 av.J.C. (Voir
Mésopotamie,
Néo-Babylonien).
NÉO-HITTITE À la suite de la disparition brutale de l’empire Hittite, vers 1200 av.J.C, des petits états se
constituèrent. Il couvrirent une partie de la Syrie et le Sud-est de l’Asie Mineure. Ils doivent leur nom au fait qu’ils ont
un lien certain avec les premiers Hittites, ces royaumes furent absorbés par les Assyriens au IXe siècle av.J.C. (Voir
Asie Mineure,
Néo-Hittites).
NÉOPTOLÈME ou Neoptoleme ou Néoptolémée
en Grec : Νεoπτόλεμος, Satrape
d’Arménie de 323 à 321 av.J.C. Général et officier d’Alexandre le Grand
(336-323) il hérita à sa mort et au partage de son Empire de la satrapie
d’Arménie. Selon Arrien, il appartenait aux des Aeacidae, donc probablement liée à la
famille des rois d’ Épire. Il se distingua particulièrement au siège de Gaza, 332, dont
il fut le premier à escalader les murs. On sait peu de choses sur lui pendant les campagnes
ultérieures d’Alexandre, mais il semble avoir gagné une réputation d’excellent soldat.
Il fut tué dès 321 lors d’un combat contre Eumène (ou Eumènès) de Cardia (362-316).
NÉOPTOLÈME ou Neoptoleme ou Néoptolémée
en Grec : Νεoπτόλεμος,
Nom de 2 Rois d’Épire. NÉOPTOLÉME I
co-Roi d’Épire de 370 à 360 av.J.C avec son frère Arymbas. Il eut trois enfants :
Alexandre I (Roi d’Épire 342-331), Olympias Reine de Macédoine (316-315) elle
épousa le Roi de Macédoine Philippe II (359-336) et Troas Reine d’Épire, elle épousa
son oncle Arymbas (370-342 et 323-322). NÉOPTOLÈME II Roi d’Épire de 331
à 323, de 317 à 313 et de 302 à 297 av.J.C. Fils d’Alexandre I, il arriva au pouvoir très
jeune et vit son règne divisé en trois périodes. Il mourut empoisonné par Pyrrhos I en 295. (Voir
Grèce,
Épire,
Néoptolème II).
NEPHERCHERÈS Voir NÉFERKARÊ (IIe Dynastie).
NÉPHÉRITÈS ou Nayefaaroud Nom de 2
Pharaons. NÉPHÉRITÈS I BAENRÊ MERYNETCHEROU Pharaon de la
XXIXe dynastie de 399 à 393 av.J.C.
NÉPHÉRITÈS II Pharaon de la
XXIXe dynastie en 380 av.J.C.
(Voir Égypte).
NEPHTALI ou Naphtali ou Nephthali ou Neftali
10e fils de Jacob et ancêtre de la tribu d’Israël qui
porte son nom, établit en Palestine à l’Ouest du lac Tibériade. Il épousa Bilha
et eut quatre enfants : Yahceel, Guni, Yecer et Shallum.
NEPHTYS ou Nephthys ou Nebt-Het ou Neb-Hout "La Dame
ou maîtresse du Château" Ce fut une Déesse Égyptienne protectrice des
morts en veillant sur le sarcophage. Déesse funéraire aux côtés de Hâpy, avec qui elle est associée pour
protéger le vase canope contenant les poumons du défunt. (Voir
Égypte,
Nephtys).
NEPOS FLAVIUS JULIUS (né en 450
ap.J.C) Empereur d’Occident du 24-6-474 au 28-8-475, il dut céder l’Auvergne
aux Wisigoths. Il abdiqua et fut assassiné en 480. Il épousa une nièce d’Ælia Verina.
NEPOTIEN FLAVIUS JULIUS POPILIUS Empereur Romain
d’Occident usurpateur en 350 ap.J.C (1 mois). Petit-fils de l’Empereur Constantin
I, il fut exécuté.
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NÉRÉIS Reine de Syracuse, fille du
Roi d’Épire Pyrrhos II (240-236), mais on ignore le nom de sa mère. Elle naquit
vers 250 et qui épousa vers 233 Gélon II (240-216), fils et successeur de de
Hiéron II de Syracuse.
NERGAL-SHAR-USUR Voir NERIGLISSAR.
NERGAL-USAZIB ou Nergal-Mushezib ou Nergal-ushezib
ou Nergal-ušēzib Roi de Babylone de la IXe dynastie de 693 à 692 av.J.C.
Il ne régna que 6 mois. L’Empereur Assyrien, Sennachérib attaqua Babylone pour récupérer la ville
et venger la mort de son fils. Nergal-Usazib fut vaincu et capturé par les Assyriens dans une bataille
près de Nippur en Septembre 693. Son sort ultérieur est inconnu. Certaines sources avancent qu’il fut
emmené à Ninive où il fut exécuté ?
NERIGLISSAR ou Nergal-Shar-Usur ou Nergal-sarra-usur ou
Nergal-šarra-u-uṣur ou Nergal-šar-uṣur
ou Nergal-Scharetser ou Nergal-sharezer “Oh mon Dieu Nergal, préservent
(ou défend) le Roi" Gendre de nabuchodonosor II, il avait épousé
sa fille Kashshaya (ou Kaššaia. Il succéda par la force au fils de ce dernier,
Amel-Marduk de 560/559 à 556 av.J.C. Il eut un enfant Labashi-Marduk qui lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Néo-Babyloniens,
Nériglissar).
NERIK ou Nerikka Ce fut une cité Hittite de l’âge du bronze (à partir de 1800).
Elle était située au Nord d’Hattousa, dans l’actuelle province de Samsun, mais son site n’a pas été localisé avec certitude.
Hans Gustav Güterbock l’avait localisée dans le bas du Halys (ou Kizilirmak) près de Kargi, lieu où se jette le Devrez Çayı
dans le Halys. Selon certains chercheurs les ruines de la ville sont, très probablement, sous le monticule qui se trouve à
l’emplacement du site archéologique d’Oymaağaç Höyük (à environ 7 km. au Nord-ouest de la ville de Vezirköprü),
à environ 50 km. au Sud-ouest de Bafra. Jak Yakar, Ali Dinçol et M.Forlanini, l’un des meilleurs connaisseurs de la
géographie historique, sont de cet avis. (VoirAsie Mineure,
Les cités Hittites,
Nerik).
NERIKARÊ Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
NERON NERO JULIUS CAESAR (6 av.J.C-31 ap.J.C) Fils de Germanicus et frère de
Caligula. Tibère le choisit comme héritier de l’empire, puis à l’instigation de
Séjan, le fit exiler et tuer.
NÉRON LUCIUS DOMITIUS NERO CLAUDIUS
(né en 37 ap.J.C) Empereur Romain du 13-10-54 au 11-6-68 ap.J.C. Fils
d’Agrippine II et de son 1er époux Cneius Domitius Ahenobarbus. Il fut adopté
par son beau-père l’Empereur Claude I en 50 et il reçut le pouvoir à sa mort. Il
fit assassiner Britannicus en 55, Agrippine en 59 et Octavien en 62, rien ne
résistant plus à sa puissance et à sa cruauté, une ère de débauche et de
despotisme commença. Il accusa en 64, les Chrétiens de l’incendie qui dévasta
Rome et les persécuta. Il fut déclaré ennemi public par le Sénat, il se suicida.
Il épousa : en 53, Octavia fille de l’Empereur Claude I, puis Valéria Messalina,
puis en 62, Poppaea Sabina (Morte en 65) et enfin en 66, Statilia Messalina et
eut un enfant du 2e mariage.
NERSEH Roi
d’Arménie au Ve siècle av.J.C. Fils d’Arhaviene.
NERVA MARCUS COCCEIUS (Né en
30 ap.J.C) Empereur Romain du 18-9-96 au 25-1-98. Il fut Consul en 71, 90, 97
et 98. Fils du Consul Marcus Cocceius Nerva (40). À la mort de Domitien le sénat
le choisit comme Empereur. C’est un vieil homme effacé qui n’eut pas d’enfant,
il adopta en 97, le général Trajan, chef de l’armée du Rhin. Il assainit les
finances et fonda les premières institutions alimentaires. Il acheva les travaux
de Domitien au Forum.
NESBANEBDJED Voir SMENDÈS.
NESHUSHTA ou Nehusta (En Hébreu :
נחושתא) Reine de Juda,
elle épousa le Roi de Juda Joachim I (ou Jehoiakim, 609-598).
Elle fut la fille d’Elnathan ben Acbor de Jérusalem (Deuxième Livre des Rois 24 : 8).
Elle lui donna un fils : Joachim II qui succéda 3 mois à son père.
NESITANEBETISHROU ou Nesitanebetashru ou Nesytanebetisherou –
ns-tA-nb.t-jSrw “Qui appartenant à la Dame d’Ashrou”
Nom d’1 Reine et d’1 Princesse d’Égypte.
Ashrou (ou Isherou) était un lac en forme de croissant sacrée autour des temples des Déesses solaires, ici il
s’agit de Mout. NESITANEBETISHROU Princesse d’Égypte sous la XXIe dynastie. Elle fut la fille du
Grand Prêtre d’Amon Pinedjem II (990-969) et de la Princesse Neskhons
(ou Nesikhons ou Neskhonsou ou Nesikhonsou ou Nesjons). Elle est mentionnée dans le
texte funéraire de sa mère, écrit sur une tablette de bois. Sa momie, ses cercueils et des oushebtis furent trouvés
dans la cachette de la tombe TT320 de Deir el-Bahari avec celle de son père et sont aujourd’hui au musée Égyptien
du Caire. Elle épousa Djedptahioufânkh. NESITANEBETISHROU Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie.
Elle fut l’épouse du Pharaon Sheshonq II (890-889) et la mère d’Harsiesi I (ou
harsiese,
Grand Prêtre d’Amon qui se proclama Roi de Thèbes (870-860). Elle fut Chanteuse d’Amon.
Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle est mentionnée sur une statue du Dieu Bès.
NESKHONS ou Nesikhon ou
Neskhonsou ou Nesjons ou Nesikhonsou – Ns xnsw
"Elle appartient à Khonsou"
Princesse d’Égypte sous la XXIe dynastie. Elle
fut l’épouse de son oncle Pinedjem II (990-969). Elle fut la fille du Grand Prêtre d’Amon Smendès II et de
Tahentdjehouty. Elle fut Prophétesse mais serait aussi, selon certains spécialistes,
devenue Gouverneur des pays étrangers et vice-Roi de Nubie. Elle eut les titres de :
Première chef des concubines d’Amon-Rê ; Grand majordome de la maison de Mout ;
Dame d’Ashrou ; Prophétesse d’Anhour-Shou ; Prophétesse de Min, d’Horus et
d’Isis ; Mère de l’enfant Dieu Khons ; Première d’Amon-Rê et
Souveraine des nobles Dames. Elle donna quatre enfants à
Pinedjem II : Tjanéfer II, Masaharta III, Itaouy (ou Itawy Nesitanebtashru) et
Nesitanebetishrou (ou Nesitanebetashru). (Voir
Égypte,
Reines,
Neskhons).
NESMOUT – Ns-mwt Reine d’Égypte de la XXe dynastie.
Elle fut probablement une des épouse de Ramsès X (1108-1099). Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union.
NETAKAMANI ou Netekamani Roi de Napata et de Méroé au Ier
siècle ap.J.C, avec lui et la Reine Amanitere, la ville de Méroé connut son apogée.
NIBEF ou Enibef Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
NIBIA Voir IMTA.
NICÆA Voir NICÉE.
NICANDRE ou Nikandros (En Grec :
Nίκανδρος) co-Roi de Sparte de la branche
des Eurypontides de vers 750 à vers 720 av.J.C. Il fut le fils de Charilaos à qui il succéda.
Il régna avec Télècle (ou Téléclos ou Teleclus, v.760 à 747) des Agiades. Selon Pausanias
(Géographe Grec, v.115-v.180), sous leurs règnes les Lacédémoniens s’emparèrent de nombreuses
villes de Laconie dont, Amyclae (ou Amyklai ou Amiclas), Pharis et Geranthrae (ou Geranthrai).
À cette période éclata également la Première Guerre de Messénie (fin du VIIIe siècle) à la
suite de l’assassina de Télècle par les Messéniens dans le temple d’Artémis Limnatis.
Son fils Théopompe lui succéda.
NICÉE ou Nicæa ou Nikaia
(En Grec : Νίκαια “victoire") Nom de diverses Reines
à l’époque hellénistique. NICÉE (I) Reine de Thrace. Fille du Régent
de Macédoine Antipatros (ou Antipater, 321-319), elle épousa le Roi de Thrace Lysimaque (322-281).
(Voir Grèce,
Reines de Macédoine,
Nicée). NICÉE (II) Épouse du Tyran de Corinthe, Alexandre († 247 av.J.C).
Pendant le règne d’Antigonos II Gonatas (277-239), après la mort de son mari, qui est censé
avoir été empoisonné sur l’ordre du Roi Macédonien, Nicée garda la
possession de l’importante forteresse de Corinthe. Antigonos II passa alliance avec
elle en lui offrant la main de son fils Démétrios II (239-229). Par ce mariage,
il récupérera la citadelle et la ville.
NICÉE ou Nicæa ou Nikaia (En Grec :
Νίκαια “victoire“) Ville de Bithynie qui est identifiée aujourd’hui à Iznik.
Elle se situait dans un bassin fertile à l’extrémité orientale du lac Iznik
(ou lac Ascanion), entourée par une chaîne de collines au Nord et au Sud.
Le mur Ouest donnait sur le lac, fournissant une protection contre un siège
et une source de ravitaillement difficile à bloquer. Il s’y déroula
un Concile important en 325 ap.J.C. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Nicée).
NICESIPOLIS ou Nikesipolis ou Nicasipolis
(En Grec : Νικησίπολις) Reine de Macédoine.
Vers 352, elle fut l’une des épouses du Roi de Macédoine Philippe II (359-336). Elle fut originaire de
Phères en Thessalie. Elle fut peut-être qu’elle était une nièce de Jason de Phères (v.390-370). Nicesipolis
mourut peut-être en couches ?. Elle lui donna une fille : Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike,
en Grec : Θεσσαλονίκη), qui naquit en 351 et mourut
en 295. Elle épousa le Roi de Macédoine, Cassandre (301-297), puis à la mort de ce dernier, le Roi
d’Épire Pyrrhos I (307-272).
NICOCLÈS ou Nikoklès ou Nikokleos (En Grec :
Νικοκλής) Nom de deux Rois de Salamine
de Chypre. NICOCLÈS Roi de Salamine de Chypre de ? à 415 av.J.C. Il fut
le père d’Évagoras I. Il fut détrôné par l’usurpateur Abdémon (v.420-411) Roi de
Tyr en 415. NICOCLES (II) Roi de Salamine de Chypre de
374 à 361 ou 374 à 359/58 ou 374 à 355 ou 374 à 353 av.J.C. Il arriva sur le trône de Salamine
après l’assassinat de son père Évagoras I et de son frère ainé Pnytagoras. Il continua la
politique philhelléniste de son père. Certains auteurs ont supposé qu’il avait participé à la conspiration
à laquelle son père fut victime, mais il n’existe pas d’autorité pour cette supposition.
Guère de détails sont connus du règne de ce Roi, mais il semble avoir été celui de la paix et
de la prospérité. En fait Nicoclès n’est connu que par les deux discours pédagogiques
qu’Isocrate (Un des dix orateurs Attiques, 436–338), son maître, lui adressa. (Voir
Grèce,
Salamine de Chypre,
Nicoclès).
NICOCLÈS ou Nikoklès ou Nikokleos (En Grec :
Νικοκλής) Tyran de Sicyone de la dynastie des Aristratos
en 251 av.J.C. Nicoclès et ses partisans qui prit le pouvoir en assassinant Paséas. Pouvoir qu’il ne garda
que 4 mois aux cours desquels il envoya en exil quatre-vingts citoyens de la cité. Surpris par la révolte
et l’incendie de son palais par une partie des exilés que menaient Philopoemen (ou Philopoímên
ou Philopœmen, Homme politique et Général
Grec, 253-183), Stratège de la Ligue Achéenne et Aratos I, Nicoclès parvint à s’échapper par un passage
souterrain. On ne sait pas ce qu’il advint de lui par la suite.
NICOCRÉON ou Nicocreonte ou Nikokréon (En Grec :
Nικoκρέων) Roi de Salamine de Chypre de
331 à 311 ou 331 à 310 av.J.C. Il succéda à son père Pnytagoras. En 321, lorsque
l’Empire d’Alexandre le Grand (336-323) fut partagé, Chypre revint à Ptolémée I
(Roi, 305-282) qui régnait sur l’Égypte. Il entretient de bons rapports avec
Nicocréon et d’autres Rois Chypriotes, comme Nicoclès (ou Nikoklès ou
Nikokleos † 306) de Paphos. Lors des guerres des diadoques, le rival de
Ptolémée I, le Roi de Macédoine, Antigonos I Monophtalmos (306-301), chercha
à récupérer l’île en s’appuyant sur les souverains d’Amathonte, de Cition (ou
Kition) et de Cérynie (ou Cérynée). Nicocréon prit parti pour Ptolémée I. (Voir
Grèce,
Salamine
de Chypre,
Nicocréon).
NICOMÈDE ou Nicomèdes ou Nikomedes Nom de 4 Rois de Bithynie.
NICOMÈDE I ou Nicomedes de Bitinia
(En Grec : Nικoμηδης της
Βιθυνίας) Roi de Bithynie de
280 à 255/253 ou 279 à 255 ou 279 à 243 ou 278 à
255 ou 278 à 250 ou 278 à 243 av.J.C. Il fut le fils aîné de Zipoétès I.
Nicomède I devint Roi de Bithynie vers 279
mais la date de la fin de son règne est encore mal connue, les spécialistes
penchent pour 243. Il débuta son règne dans la terreur puisqu’il fit tuer deux
de ses trois frères, mais le troisième, Zipoétès II (278 à 276), qui prétendait
aussi à la couronne, pris les armes et eut un certain succès. Il resta à la tête
d’une partie importante du royaume pendant deux ans de 278 à 276. Dans le même
temps, alors que la bataille interne faisait rage pour le trône de Bithynie,
Nicomède I dut faire face à une invasion du Roi Séleucide, Antiochos I Sôter (280-261).
pour mettre fin à la menace posée par son frère, il passa alliance avec les Celtes,
qui ravageaient à cette époque l’Asie Mineure. Les Celtes vainquirent et tuèrent
Zipoétès II, permettant une fois pour toutes à Nicomède I d’être seul Roi de toute
la Bithynie. Comme gage pour leur soutien, il leur céda en 278 la Galatie. En 264,
il prit pour capitale Nicomédie à partir de laquelle il géra l’expansion son royaume. À
sa mort il y eut une lutte de succession entre ses enfants issus de son 1er mariage et
ceux du 2e. L’aîné du premier, Zélas, finit par l’emporter. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Nicomède I).
NICOMÈDE II Épiphane (En Grec :
Νικομήδης Β’ ὁ
‘Eπιφανής) Roi de Bithynie de 149 à 128 ou 149 à 127 av.J.C.
Il fut le fils de Prusias II à qui il succéda. Nicomède II s’empara
du pouvoir en faisant assassiner son père qui menaçait de le mettre à mort. Ce
fut à partir de ces faits que Corneille tira le sujet de sa tragédie "Nicomède".
Nicomède II s’allia dans un premier temps aux Romains car il souhaitait obtenir
la Grande Phrygie, qu’il n’eut jamais. Il dut au contraire, sous leur pression,
céder la Paphlagonie. Cet acte, selon les historiens de l’antiquité, lui causa
un tel chagrin qu’il en décéda. Il eut un enfant Nicomède III Évergètes qui lui
succéda. NICOMÈDE III Évergètes Roi de Bithynie
de 127 à 94 av.J.C. Fils de Nicomède II. Son règne a longtemps été controversé
entre historiens et confondu avec celui de son père, il est aujourd’hui reconnu
par les spécialistes. Nicomède III sans le savoir va amorcer le déclin de son
royaume, il abandonna l’alliance avec les Romains et en 104, il passa un accord
avec le Roi du Pont Mithridate VI, ennemi des Romains. Il annexa la Paphlagonie
et la Cappadoce où il épousa (ou Laodice C ou Laodiké ou Laodicée) veuve du Roi
Ariarathès VI Épiphane (130-111) qui agissait en tant que Régente pour son jeune fils
Ariarathès VII Philométor (111-100). Cependant, en 100, Mithridate VI
annula son alliance avec Nicomède III et il envahit la Cappadoce. Il tua le fils de sa sœur
Ariarathès VII et la chassa ainsi que Nicomède III du pays où il installa sur le trône
son fils, au nom d’Ariarathès IX Eusèbe Philopator. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Nicomède III).
NICOMÈDE IV Philopator
Roi de Bithynie de 94 à 74 av.J.C. En arrivant au pouvoir il s’empressa de reformer
l’alliance avec les Romains, abandonnée par son père qui venait d’être détrôné
par le Roi du pont Mithridate VI. Son Royaume fut envahi à
deux reprises, vers 89 / 88 et en 85, par Mithridate
VI. Il fut rétabli à chaque fois sur son trône par les Romains. Sa
fidélité envers Rome ira jusqu’à sa mort où il leur cèdera son royaume, ce qui
sera un nouveau prétexte utilisé par Mithridate VI pour reprendre les hostilités,
mais en 63, il fut finalement vaincu par Pompée et la Bithynie fut intégrée à l’empire Romain. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Nicomède IV).
NICOMÉDIE
Ville de l’Asie Mineure, capitale de la Bithynie. Elle est appelée Izmit
aujourd’hui. Cette ville aurait été créée en 712, par une colonie de Mégariens
qui lui donnèrent le nom d’Olbia, d’après le nom de la mère de leur chef Astacos
(?). La cité qui avait été détruite par le Roi de Thrace Lysimaque
(322-281) fut reconstruite en 264 av.J.C à proximité du site de l’ancienne cité
d’Olbia par Nicomède I, qui lui donna son nom de Nicomédie. La ville compta de nombreux
monuments, magnifiquement ornés de statues, dont celle de Nicomède lui-même, en
ivoire, que l’Empereur Trajan fit transporter à Rome. Sous l’empire Romain, Nicomédie
devint une colonie. Dioclétien y établit sa résidence, puis Constantin. Elle fut également
le siège d’un atelier monétaire. Nicomédie fut ravagée par les Goths en 259 ap.J.C. Au
IVe siècle, elle fut un haut lieu de l’Arianisme. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Nicomédie).
NIGANDER Voir NICANDRE.
NIGER PESCENNIUS JUSTUS Empereur Romain
usurpateur en Orient de 04-193 à 10-194. Il fut aidé dans sa tentative de prise
de pouvoir par le Roi des Parthes Vologèse VI (207/208-218 ou 228), mais ils durent tous les deux
affronter l’Empereur Septime Sévère (193-211) et furent battus. Niger fut exécuté.
NIKALMATI ou Nikal-mati Reine des Hittites. Elle fut l’épouse de Tudhaliya I
(v.1430-v.1420). Elle lui donna une fille, Asmunikal (ou Ašmu-nikal ou Ašmunikal),
qui épousa l’Empereur Arnouwanda I.
NIKARÊ Nom de 2 Pharaons. NIKARÊ I Pharaon de la
VIIe dynastie.
NIKARÊ II Pharaon de la XVIe
dynastie. (Voir
Égypte).
NILOMÈTRE C’était des dispositifs pourvus de graduations, qui servaient à mesurer la crue du Nil.
Le début de la crue correspondait à la date fixée pour le début du calendrier. Cette mesure était une des tâches
importantes du Nomarque. De l’amplitude de la crue, surveillée grâce aux nilomètres, dépendait la qualité
des récoltes. Une crue trop importante pouvait créer des dégâts dans le système d’irrigation, au contraire une crue
trop faible diminuait la surface de terre qui pouvait être cultivée. Le nilomètre pouvait donc aussi servir à fixer le
montant des impôts. Ils étaient étalonnés à l’aide d’une unité de mesure appelée,
la coudée. Un des plus connus est celui de l’île d’Éléphantines. (Voir
Éléphantines,
Nilomètre).
NIMAÂTHÂPY ou Nimaâtapis ou Nymaâthep ou Nimaethap
ou Ni-Maât-Hapi ou Nimaat-Hap –
N.j m3ˁ.t Hp "Elle
appartient à Maât et à Hâpy" Nom de 2 Reines d’Égypte. NIMAÂTHÂPY I Reine d’Égypte
de la IIe dynastie (2828-2647). Elle épousa le Roi Khâsekhemoui (2674-2647).
Elle fut issue d’une lignée royale du Nord. Nimaâthâpy fut citée dans beaucoup de documents de
l’époque et elle fit l’objet d’un culte posthume au début de la IVe dynastie,
sans doute du fait de l’importance qu’elle eût dans l’histoire puisqu’elle fut
le personnage essentiel du passage entre la IIe et la IIIe Dynastie. On sait peu de choses d’elle sinon
qu’elle fut qualifiée de "Mère porteuse de Rois" et qu’elle fut considérée comme
l’ancêtre de la IIIe dynastie. Elle donna naissance à Djoser (ou Djéser), premier Roi de la IIIe dynastie.
(Voir Égypte,
les Reines,
Nimaâthâpy
I).
NIMAÂTHÂPY II Reine d’Égypte de la Ve dynastie, elle fut
probablement l’épouse du Roi Shepseskarê (2438-2431).
Un mastaba (G4712) dans la nécropole Ouest de Guizèh lui est attribué, dans lequel elle a probablement été
enterrée. Son enterrement, loin des pyramides de la dynastie reste un mystère. Elle avait les titres de :
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx).
NIMBANDA Voir SKOUBAD.
NIMLOT Nom de 4 Rois en d’Égypte. NIMLOT I Grand Prêtre d’Amon à Thèbes et
Roi d’Héracléopolis vers 940, sous la
XXIIe dynastie, fils de Sheshonq I (945-924). Voir
Égypte,
Nimlot I).
NIMLOT II Grand Prêtre Thébain et Roi de Thèbes et d’Héracléopolis de v.855
à v.845 sous la XXIIe dynastie.
(Voir Égypte,
Nimlot II).
NIMLOT III Roi d’Hermopolis Magma de 747 à 725 av.J.C sous la
XXIIIe dynastie.
(Voir Égypte,
Nimlot III).
NIMLOT IV Roi, Prince local ou Gouverneur ? d’Hermopolis Magma de 680 à 660 av.J.C.
NIMRUD ou Nemrod
ou Kalkhû ou
Kalkhu ou Kalhu (Forme
ancienne Kalwakhum ou Kalakh dans l’Ancien Testament) fut une des grandes
capitales Assyrienne, Elle est créée dans la période dite "néo-Assyrienne" par
Salmanasar I (ou Shalmaneser ou Salmanazar ou Shoulman-Asharid, 1275-1245) puis
par Assur-Nasirpal II (ou Ashurnasirpal, 884-859). Le site actuel de Nimrud tire
son nom du héros biblique Nimrod et de Tell Azar qui recèle les ruines de "Fort
Salmanazar". La ville est construite sur une falaise surplombant le Tigre à
l’Ouest. Elle fut située à 35 km de Ninive (Mossoul actuellement) et contrôla
le Zab supérieur et le Tigre. Il s’agit de l’une des plus grande villes
anciennes connues s’étendant sur environ 360 ha, dont 20 sont occupés par
l’acropole. L’archéologue Britannique, Austen Henry Layard a fouillé le site de Kalhû en
1840. Aujourd’hui, beaucoup de reliefs provenant des fouilles, ornent les
galeries du British Museum, à Londres, avec quelques autres exposées dans des
musées en Europe, au Japon et aux Etats-Unis. (Voir
Mésopotamie,
Assyrie,
Nimrud).
NIMROD ou Nemrod
Héro biblique légendaire. Fils de Kouch, lui-même fils de Cham, fils de Noé
(Genèse 10:8 à 10). Selon la Bible, Nimrod fut le fondateur et le premier Roi du
premier royaume après le déluge. Il se distingua en qualité de puissant chasseur
devant L’Éternel. Les Targoumim Juifs, Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus
ou Josèphe ben Mattathias, 37-v.100), historien Juif de langue Grecque. Les
Antiquités Juives) ou encore le contexte du chapitre 10 de la Genèse laissent
entendre que Nimrud était un puissant chasseur qui provoquait Dieu. Nimrod
aurait été aussi le fondateur de Ninive.
Enfin certains chercheurs aujourd’hui l’associe avec le premier Roi et
fondateur de la ville d’Ourouk et de la royauté, Enmerkar (ou EnmerKar "Enmer
le chasseur", v.2850-v.2830 ou v.2800-v.2780). Leur théorie est basée sur ne
fait qu’en Hébreux les voyelles ne s’écrivent pas de ce fait ENMER (KAR) devient NMR(D) :
NIMROD. Théorie assez controversée à ce jour. Nimrod appartient également
au domaine légendaire arabe et persan. Selon les traditions Judéo-chrétiennes,
Nimrod, le "Roi-chasseur" régnant sur les descendants de Noé, eut l’idée de
construire à Babel (Babylone) une tour assez haute pour que son sommet atteigne
le ciel, en tout cas aussi haute que le mont Ararat (où se serait échouée
l’Arche de Noé), afin que les flots ne puissent en submerger le sommet en cas de
nouveau Déluge et de ce fait défier Dieu. Nimrod aurait été le fils-époux de
Samiramis (ou Sémiramis), la déification et le culte voué à ce couple incestueux
rend compte de la naissance du mythe de la Mère et de l’Enfant commun à de très
nombreuses religions, il fût inclus dans le dogme Chrétien, en 325 lors du
Concile de Nicée. Nimrod mourut d’une façon humiliantes. Un moustique se serait
introduit dans son nez et lui aurait provoqué des migraines atroces. Il aurait
demandé à tous les passants de lui donner une tape sur le crâne dans l’espoir de
faire tomber le moustique. C’est ainsi que celui qui se prenait pour un Dieu
mourut victime de la plus faible des créatures.
NIN-ALLA ou Nin-alla ou Ninalla Reine de Lagash. Elle fut une
des filles d’Our-Bau. Elle le Roi de Lagash Goudéa (2142-2122).
NINETJER ou Ninétèr ou Banenetjer
ou Binöthris Pharaon de la
IIe
dynastie de vers 2787 à vers 2743 av.J.C. (Voir
Égypte).
NINIVE Ville d’Assyrie, sur la rive gauche du tigre au confluant du Khoser
(Koussour auj., banlieue de Mossoul). Le début de son existence remonte au IIIe
millénaire, époque où fut attestée sa divinité principale, Ishtar. Elle fut ensuite intégrée
dans l’Empire Akkadien dont le Roi Manishtusu (ou Man-Istusu, 2270-2255) y
reconstruisit le temple. Puis elle fut un moment suzeraine du royaume du Mitanni
et repassa sous la domination des Rois Assyriens avec Assur-Uballit
I (1366-1330). Salmanazar I (1275-1245) s’y fit construire un palais et
l’embellit de nombreux monuments. L’apogée de sa splendeur fut à partir
de la construction du palais et des murailles, par l’Empereur Sennachérib
(705-681) qui en fit sa capitale. La ville s’étendit alors sur 750 ha et elle
était protégée par une double enceinte de 12 km, avec une hauteur pouvant
atteindre 25 m dans laquelle étaient aménagées quinze portes. La plus belle
était celle de Nergal. Les successeurs de Sennachérib, Assarhaddon et Assurbanipal,
poursuivirent ces travaux. Le nombre de palais, de riches demeures et de parcs
augmenta à mesure que les richesses affluaient dans la ville, capitale du vaste
Empire Assyrien. Malgré ses fortifications, la ville fut prise et fut
détruite en 612, lors de l’effondrement de l’Empire Assyrien sous les coups des
Babyloniens et des Mèdes. (Voir
Mésopotamie,
Ninive).
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NIN-KISALSI Roi d’Adab vers 2550 av.J.C.
NINSUN Reine d’Ur et d’Ourouk vers 2830 av.J.C, fille d’Enmelar,
elle épousa le Roi d’Ur, Lougal-Banda.
NINOURTA-APLA-EKUR ou Ninurta-apil-ekur ou Ninurta-Apal-kur
“Ninourta est l’héritier d’Ekur" Empereur d’Assyrie de la Ve
dynastie de 1193 à 1180 ou 1192 à 1180 ou 1191 à 1180 ou 1189
à 1178 ou 1182 à 1180 ou 1181 à 1179 ou 1181 à 1169 av.J.C). Il fut un
descendant de Adad-Nirâri I appartenant à une branche très éloignée au sein de la
famille royale mais protégée du Roi de Babylone. Il fut le fils d’Ili-Pada
(ou Ili-iḫaddâ).
Il usurpa le trône et fonda la Ve dynastie. Il
existe une certaine contestation entre spécialistes sur la durée de son règne,
qui se basent sur les différences entre les divers exemplaires de liste royale
Assyrien. Cela va de seulement 3 ans à 13 ans de règne. La tendance actuelle est
de lui accorder le plus court règne soit de donner raison à Amélie Kuhrt. Son
fils, Assur-Dan I est l’Empereur suivant. Il eut un enfant Assur-Dan I qui lui
succéda.
NINOURTA-KUDURRI-USUR ou
ou Ninurta-kudur-usur ou Ninurta-kudurri-usur ou
Ninurta-kudurrī-uṣur
Nom de 2 Rois de Babylone. NINOURTA-KUDURRI-USUR I Roi de
Babylone de la VIe dynastie de 987 à 984 av.J.C.
NINOURTA-KUDURRI-USUR II Roi de l’Élam et Roi de Babylone de la VIIe
dynastie de 943 à ? av.J.C. On ne connaît pas la date de la fin du règne, selon certaines sources il n’aurait
régné que 8 mois et 12 jours. En 943 fut créée, la VIIIe dynastie, par Mar-Biti-Ahhe-Iddina (ou Mar-Hiti-Ahhe-Iddina ou
Mār-bīti-aḫḫē-iddina) qui selon certains chercheurs serait son frère
cadet ?.
NINOURTA-NADIN-SHUMI ou
Ninurta-Nadin-Shumi ou Ninurta-nadin-shumi ou Ninurta-nādin-šumi
Roi de Babylone de la IVe dynastie et d’Isin de 1132 à 1127 ou 1131 à 1126 ou
1131 à 1125 ou 1129 à 1123
av.J.C. Il profita d’une révolte en Babylonie en 1130 que le Roi d’Élam
Shilhak-Inshushinak I (1150-1120) était en train de réprimer pour l’attaquer. Il
sortit victorieux de cette guerre, les Élamites subissant une cuisante défaite
et se repliant dans leur pays.
NINOURTA-TOUKOULTI-ASSUR ou Ninurta-Tukulti-Assur ou Ninurta-Tukulti-Achour
ou Ninurta-tukulti-Aššur “Empereur” d’Assyrie en 1134 ou 1133 ou 1132. Fils aîné de
Assur-Dan I à qui il succéda. Malgré son court règne, de nombreuses données sur l’administration civile et religieuse
liées au palais nous sont connues, elles révèlent le fonctionnement de la cour. Il fut très vite détrôné par son frère
Mutakkil-Nusku (1133 ou 1132) et ce dernier le contraint à l’exil en Babylonie, avec laquelle il avait maintenu des
relations amicales bien avant son accession au trône.
NIOUSERRÊ INI ou Rathurès Pharaon de la
Ve dynastie de 2430 à 2399
av.J.C.(Voir
Égypte).
NIPPUR ou Nippour ou Nibbur ou Nibru La ville de
Nippur, aujourd’hui située près de la ville de Afak, fut l’une des plus anciennes cités
Sumérienne de toutes la Mésopotamie. Certains historiens, avancent que sa création remontrait
à vers 5260. L’occupation du site est attesté depuis l’époque d’Obeïd (Étape
protohistorique du développement de la Mésopotamie qui va d’environ 5000 à 3750,
2e phase de l’obeïdien, période d’Hajji Mohammed) et sera occupé jusqu’à
l’époque islamique. Elle sera reconstruite plus d’une dizaine de fois jusqu’à l’époque
néo-Babylonienne. (Voir
Mésopotamie,
Nippur).
NIQMADDOU ou Niqmaddu “Addu a donné raison” Nom de
3 Rois d’Ougarit.
NIQMADDOU I Roi d’Ougarit vers 1730 av.J.C. Il succéda à Ibiranou I (ou Ibiranu)
et fut suivit par Niqmepa I (ou Niqmiepu)/ NIQMADDOU II Roi d’Ougarit 1380 à 1346
ou v.1360 à v.1340 ou 1353 à 1318 ou 1349 à 1315 av.J.C. Il succéda à son père Ammistamrou II. Les
premières années de son règne sont documentées par un traité conclu avec le Roi d’Amourrou Azirou
(ou Aziru, v.1344-v.1315), dans lequel il demanda sa protection militaire, en lui versant une
contribution. Alors qu’il fut vassal du Pharaon Amenhotep IV (ou Aménophis ou Akhénaton,
1353/52-1338) au début de son règne, il se soumit à l’Empereur des Hittites Souppilouliouma I (ou Suppiluliuma,
1355-1322), lorsque celui-ci entama sa première campagne en Syrie du Nord et conclut
un traité de vassalité avec son nouveau suzerain. Son fils Ar-Halba lui succéda.
(Voir Syrie/Palestine,
Ougarit,
Niqmaddou II).
NIQMADDOU III Roi d’Ougarit de 1225 à 1215 ou 1220 à 1215 ou 1199 à 1192 av.J.C.
Il succéda à son père arriva Ibiranou V. Il n’est connu que par un sceau dynastique scellé, qui rapporte
dans un texte qu’il fut le fils d’Ibiranou V et une lettre de Kushmeshusha (ou Kušmešuša, v.1210-v.1190),
le Roi de Chypre (ou Alasia (ou Alašija), qui documente la livraison de cuivre par Niqmaddou III.
Hammourabi III lui succéda, mais on ne sait pas si les deux dirigeants furent liés.
NIQMEPA ou Niqmepuh Nom de 6 Rois d’Ougarit
NIQMEPA I Roi d’Ougarit vers 1700 av.J.C. Il succéda à Niqmaddou I (ou Niqmaddu) et il
fut suivi par Ibiranou II (ou Ibiranu). NIQMEPA II Roi d’Ougarit vers 1660 av.J.C.
Il succéda à Ibiranou II (ou Ibiranu) et fut suivi par Hammourabi I.
NIQMEPA III Roi d’Ougarit vers 1630 av.J.C. Il succéda à
Hammourabi I et fut suivi par Ibiranou III.
NIQMEPA IV Roi d’Ougarit vers 1530 av.J.C. Il succéda à
Niqmepa IV (ou Niqmiepu) et fut suivi par Hammourabi II.
NIQMEPA V Roi d’Ougarit vers 1380 av.J.C. Il succéda à
Archalbou I (ou Archalbu) et fut suivi par Ammistamrou II.
NIQMEPA VI Roi d’Ougarit de vers 1315 à vers 1260 ou 1313 à 1251
ou 1312 à 1260. Il succéda à son frère Ar-Halba après l’avoir
renversé. Dès sa prise de pouvoir il se soumit aux Hittites.
Moursil II lui fit alors signer un traité de paix très astreignant,
qui nous est parvenu, contenant les clauses de la mise en vassalité du royaume d’Ougarit.
Ce dernier mettait la cité sous la tutelle des Rois de Karkemish (Ceux-ci étant issus depuis
Piyassilis, troisième fils de Souppilouliouma I, de la dynastie Hittite) qui se chargeaient
de contrôler et de faire appliquer les directives venant du pouvoir central Hittite à Hattousa.
De plus le royaume d’Ougarit se vit retirer de son autorité deux petits royaumes vassaux,
le Siyannou (ou Siyannu) et l’Oushtanou (ou Ushtanu) qui passèrent aussi sous le contrôle
de Karkemish ce qui réduisit de moitié la zone que la ville contrôlait. À partir du règne
de Niqmepa VI, Ougarit devint un fidèle vassal des Hittites. Il épousa Ahatmilki
(ou Aḫat-milki ou Ahatmilku), la sœur du Roi d’Amourrou, Tuppi-Teshub (ou Duppi-Teššup,
1313-1280), qui lui donna un fils, Ammistamrou III (ou Ammistamru ou Ammittamru),qui lui succéda.
NIQMEPA ou Niqmepuh (En Akkadien :
Nikmi-epuḫ) Roi d’Alalah vers 1430 à ? av.J.C.
Il fut le 2e fils d’Idrimi, et il succéda à son frère, Adad-Nirâri.
fut contemporain de l’Empereur du Mitanni Shaushtatar I (ou Shaushatar ou
Sausatatar ou Shanshatat, v.1440-v.1410). Son fils (?) lui succéda, un dénommé Ilim Ilimma II
qui n’est connu que par un certificat d’adoption.
NIQMEPA ou Niqmepuh (En Akkadien :
Nikmi-epuḫ) Roi d’Alep et du Yamkhad vers 1700 à v.1680 ou v.1700
à v.1675 av.J.C. Il fut le fils de Yarim-Lim II à qui il succéda. Le peu de connaissances sur ce Roi viennent
de tablettes retrouvées à Alalah. Son existence est aussi confirmée par un certain nombre de sceaux, dont un avec
la mention “Yarim-Lim Roi d’Alalah, oncle de Yarim-Lim II et vassal du Yamkhad, est mort pendant le règne
Niqmi-Epuh et fut succédé par son fils Ammitakum“. Une autre tablette nous informe de son retour de Nishin,
un endroit qui n’est pas encore identifié, mais qui se trouve, selon Horst Klengel, certainement à l’intérieur
du territoire du Yamkhad parce que la tablette semble se référer à un voyage et non pas à une campagne militaire.
L’acte le plus important de son règne semble être la conquête de la ville de Karkemish. Niqmepa eut un certain
nombre de fils dont Irkabtum, qui lui succéda, le Prince Abba-El et éventuellement, selon Wilfred Van Soldt,
Yarim-Lim III. Douglas Frayne évoque qu’Hammourabi III, le dernier Roi avant la conquête Hittites, en 1619,
aurait pu être aussi son fils ?.
NISIBE ou Nusaybin ou Nisibis ou Nizibis
(En Kurde : Nisêbîn, en Syriaque : Ṣôbâ ou Beth Arabâyâ, en Araméen :
ܢܨܝܒܝܢ Nisibin, en Akkadien : Naṣībīna, en Arménien :
Մծբին Medzpine ou Mtsbin, en
Persan : نصیبین Nusaybin ou Arvastân)
est une ville du sud-est de la Turquie actuelle, située dans la province de Mardin,
à la frontière Turco-syrienne. Elle fut un haut-lieu de l’histoire du Christianisme de langue Syriaque.
Nisibe est aussi connue comme l’ancienne Antioche de Mygdonie. (Voir
Asie Mineure,
L’Osroène,
Nisibe).
NISOUT-BITY ou Nesou-Bity Un des cinq noms du Pharaon.
(Nom de Roi de Haute et Basse-Égypte). Celui du couronnement ou nom
d’intronisation. Le nom est précédé du jonc et de l’abeille, il est inscrit dans
un cartouche. Le jonc symbolise la Haute-Égypte et l’abeille la Basse-Égypte. (Voir
Égypte,
Titulature).
NISSIROS ou Nisyros (En Grec : Νίσυρος)
C’est une île Grecque faisant partie de l’archipel du Dodécanèse, dans le Sud de la mer Égée,
dont elle est l’une des douze îles principales. L’île est entourée de 4 îlots
d’origine volcanique. Sur l’un d’eux (Yali) on extrait la pierre ponce. La
mythologie rapporte une légende qui veut que, lors de la guerre entre Dieux et géants,
Poséidon ait détaché un rocher de Cos pour écraser
Polybotès (Géant, fils d’Ouranos, le Ciel et de Gaïa, la Terre) formant ainsi
une île. Les sources chaudes de l’île, connues depuis l’Antiquité et toujours
actives aujourd’hui, se trouvent à Loutra (1,5 km de Mandraki). L’activité
principale de l’île est l’agriculture et notamment la culture des oliviers,
d’arbres fruitiers, de figuiers et de vignes. (Voir
Grèce,
Nissiros).
NITOCRIS ou Nitokris Nom de 2 Divines Adoratrices d’Amon
et d’1 Reine d’Égypte. NITOCRIS I ou Chépénoupet III
Princesse Égyptienne. Divine épouse d’Amon de 656 à 586
av.J.C sous la XXVIe dynastie. Elle fut la fille de Psammétique I (664-610).
NITOCRIS II Princesse Égyptienne. Divine épouse d’Amon sous la XXVIe
dynastie de 560 à ? av.J.C. Elle fut la fille d’Amasis (570-526). NITOCRIS
NEITH-IQERET Reine "Pharaon" de la
VIe dynastie
de 2151 à 2150. Elle épousa le Roi Mérenrê II (2152-2151) et lui succéda.
NITOCRIS
Impératrice d’Assyrie, elle fut une des épouses de l’Empereur d’Assyrie
Sennachérib (705-681 av.J.C). On ne sait rien d’elle. Elle fut
peut-être la mère d’un ou des trois fils du souverain dont deux l’assassinèrent ?.
NIYA ou Niye ou Niy
ou Nii Petit royaume du Nord de la Syrie. Il nous est surtout connu par le Pharaon
Thoutmosis I et plus tard par les lettres dites d’Amarna", correspondance
diplomatique entre les Pharaons Amenhotep III et IV et les royaume contemporain.
Pour ces derniers il s’agit plus particulièrement de deux lettres, chacune d’une
certaine importance. La ville de Tunip (ou Tounip) dans le Nord du Levant avait essayé de
communiquer avec le Pharaon et la ville de Arqa avait également envoyé une
lettre au souverain lui demandant de l’aide. Une autre lettre Mentionnant Niya
concerne le Roi de Kadesh Etakkama (1355-1312) et sa collusion avec les
Hittites, et sa prise de contrôle des territoires dans le Nord et l’Ouest du Levant.
NIZI Roi de Mari de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
NOÉ ou Noa’h ou Noah (Een Hébreu :
נח ou
נוֹחַ
“il consolera“, en Syriaque : ܢܘܚ
Nukh, en arabe : نوح
Nuh, en Grec : Νῶε).Il fut le dixième et dernier
des Patriarches Antédiluvien. Sous les ordres de Dieu, il bâtit une arche afin d’échapper au Déluge.
L’histoire de l’arche de Noé est racontée dans la Torah, dans le récit du déluge de la Genèse.
Lui et sa famille étant les seuls humains épargnés, Noé et sa femme sont considérés par la
tradition comme les ancêtres de toute l’humanité (Genèse 10). La Genèse lui attribue une vie de 950 ans.
Outre la Genèse, Noé est également mentionné dans le Premier Livre des Chroniques,
Le Livre de Tobit, Le Livre de la Sagesse, Le Siracide (ou l’Ecclésiastique),
Le Livre d’Isaïe, Le Livre d’Ezéchiel, L’Évangile de Matthieu, l’Évangile de Luc, l’Épître aux Hébreux,
La Première et Deuxième Épître de Pierre. Son histoire présente des similitudes avec une légende
Sumérienne : l’Épopée de Gilgamesh. Noé fit l’objet de beaucoup de citations dans les religions
abrahamiques, y compris le Coran (sourate 71). Son fils Sem (ou Shem) lui succéda.
NOFRETHENUT Voir NÉFEROUHENOUT.
NOFRETIROU Voir NÉFERTARI (Princesse).
NOFRUBITI Voir NÉFEROUBITY.
NOMARQUE Chef des Nomes (Provinces) dans l’Égypte ancienne.
NOME La division de l’Égypte antique dans sa plus petites unités administrative fut
les nomes. Ils ont été créés pendant l’Ancien Empire sur une division du pays qui étaient en fait différents
territoires tribaux remontant à la Période Pré-dynastique où des clans autonomes régnaient. Ils ont survécus
avec des changements mineurs jusqu’à l’invasion des arabes au VIIe sicle ap.J.C. Généralement les égyptologues admettent
l’existence de 42 provinces, dont 22 se trouvaient en Haute-Égypte et 20 en Basse-Égypte. Il est à noter
que leur nombre, en Basse-Égypte, a varié entre 16,17 et 20, sûrement en raison de la topographie fluctuante du Delta.
En revanche en Haute-Égypte, il est resté stable de la Ve dynastie aux Ptolémée. Chaque nome possédait une cité principale
(ou capitale) qui était le centre administratif et judiciaire, un ou plusieurs sanctuaires et un emblème comme le
cobra, le crocodile, le faucon, la gazelle, le sycomore, le dauphin etc…
(Voir Égypte,
Les Nomes).
NOUBANKHRÊ Voir NEB ANKHRÊ.
NOUBHETEPTI ou Noubheteptikherd Nom d’1 ou 2 Reines et d’une Princesse
d’Égypte. NOUBHETEPTI I Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie.
Elle fut sûrement une épouse du Roi Hor I (ou Aouibrê, 1756-1754). Elle portait les titres :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite]
(Xnmt-nfr-HDjt) ;
Mère du Roi (mwt-nswt). Elle lui donna
trois enfants : Noubhetepti II, Sekenrê Khouitaoui et Horus Djedkhéperou qui succéda à son père.
NOUBHETEPTI II Princesse d’Égypte de la XIIIe
dynastie. Elle fut la fille du Roi Hor I (ou Aouibrê, 1756-1754) et de la Reine
Noubhetepti I. NOUBHETEPTI Reine d’Égypte de la
XIIIe dynastie. Elle épousa le Roi Amenemhat VII (1749-1746). Elle est peut-être la même que
Noubhetepti II car les noms qui furent retrouvés sur deux sceaux peuvent
faire penser qu’il s’agit de la même personne. Elle lui donna un enfant, Sobekhotep II qui succéda à son père.
Elle portait les titres :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite]
(Xnmt-nfr-HDjt) ;
Mère du Roi (mwt-nswt).
NOUBKHAES II ou Neboukhâs ou Noubemhat
ou Nubkhaas ou Nebkhas Reine de Thèbes (Égypte) de la XVIIe dynastie.
Elle épousa le Roi de Thèbes Sobekemsaf I (1619-1603). Cette union serait
confirmée par les papyri Abbott et Léopold-Amherst. Christian Leblanc la donne
comme l’épouse de Sobekemsaf II. Elle donna deux enfants à Sobekemsaf I attestés par une stèle,
qui se trouve à Dendérah et qui retrace sa famille :
Sobekemsaf II qui sera Roi et Sobekemheb qui aurait épousé Ameny (ou Ameni), le fils de Rahotep,
le prédécesseur de son père. Sobekemsaf II est attesté comme le fils de Sobekemsaf
I par une statue d’Abydos, aujourd’hui au musée du Caire, qui le décrit jeune Prince entre les jambes de
son père aux côtés de la Reine Noubkhaes II. On ne lui connait qu’un titre :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt).
NOUBKHESED ou Nubkhesbed Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle épousa le Pharaon Ramsès VI
(1143-1136). Elle lui donna quatre enfants : Trois
fils, Amonherkhepshef, Panebenkemet (ou Panebenkemyt), Ramsès VII qui succéda à son père et une fille, Iset
(ou Isat ou Isis) que le Roi installa comme Divine Adoratrice, Épouse du Dieu Amon.
Elle portait les titres :
Grande épouse Royale, bien-aimée de son corps (Hmt-nswt wrt meryt.f)
et Dame des Deux Terres (nbt tAwy). Elle
est mentionnée sur une stèle de sa fille à Coptos et selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton dans la tombe
KV13 de la vallée des Rois.
NOUT Divinité Égyptienne du ciel. Elle fut la personnification de la voûte céleste
et du firmament, son rire est le tonnerre, ses larmes sont la pluie. Elle est considérée comme la mère des
astres. Elle fait partie de la grande Ennéade d’Héliopolis. Elle avale chaque soir le
soleil et le met de nouveau au monde chaque matin. À l’inverse elle engloutit
les étoiles à l’aurore pour les faire renaître à la tombée du jour.
(Voir Égypte,
Nout).
NUABU 13e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
NUBIE On appela Nubie les territoires s’étendant depuis le Sud de la
première cataracte du Nil (à Assouan) jusqu’à la région du Dongola et même au-delà de
la 4e cataracte et bordée par la mer Rouge (Égypte et Soudan Auj.). La Nubie (ou
Ta-Seti pour la basse Nubie) fut toujours pour l’Égypte Pharaonique une terre de
préoccupation. Elle leur fut parfois soumise et fut parfois indépendante. Les
Pharaons luttèrent contre les différentes peuplades Nubiennes, soit pour
empêcher leurs incursions sur le territoire Égyptien, soit pour des raisons
économiques. La Nubie offrait énormément de ressources. Lors de la déchéance de
la Première Période Intermédiaire en Égypte (2150-2033), de nombreux Nubiens
s’enrôlèrent comme mercenaires, pour servir les ambitions de certains potentats
locaux. Plus tard, au Moyen Empire (2033-1784), les Pharaons reprirent une
politique d’expansion en Nubie qui sera poussée, à cette époque, à son apogée au
Sud de la 2e cataracte. Elle fut terminée sous le Pharaon Sésostris III
(1878-1843), qui dressa une combinaison de huit forteresses qui contrôlaient la
frontière. Une de ces forteresses, celle de Mirgissa, fonda un comptoir
commercial. Elle effectua énormément d’échanges avec la partie de la Nubie qui
avait pu rester indépendante. Notamment au Sud, avec la ville de Kerma, qui fut
la capitale d’une Principauté Nubienne. Sous la XVIIe dynastie Égyptienne, la
ville contrôla jusqu’à la basse Nubie et passa une alliance avec les Hyksôs,
maître de l’Égypte, contre les potentats de Thèbes. Les premiers Pharaons de la
XVIIIe dynastie (Dont Thoutmôsis I, 1504-1492) détruisirent cette cité-État et
poussèrent plus au Sud. Durant le Nouvel Empire la totalité du pays, jusqu’à la
4e cataracte, fut administré par un vice-Roi portant le titre de "Fils royal
de Kouch". Le Roi des Perses Cambyse, en 525 réussit à imposer partiellement
sa suzeraineté au peuple Nubien. La capitale politique se déplaça en 270, de
Napata à Méroé, ville en aval de la 4e cataracte. Le royaume Ethiopien de Méroé
développa une civilisation, dite "Méroïtique", nom donné aussi à la langue qui y
était parlé. L’écriture était un mélange de démotique et de hiéroglyphes
Égyptien. Il fut au IVe siècle ap.J.C intégré par les Abyssins. (Voir Kouch,
Napata, Méroé).
NUHASHSHE ou Nukhashshe ou Nuhasse ou
Nuhašše ou Nuhašša
Région au
Sud d’Alep qui
fut un territoire Syrien mentionné comme royaume dans divers documents
du Moyen-Orient. Les lettres d’Amarna de vers 1350 av.J.C se réfèrent à la
correspondance Nuhašše avec 11 tablettes-lettres écrites en cunéiforme Akkadien. La
région est généralement localisée au Sud d’Alep. Dans les lettres d’Amarna,
le Nuhašše est dirigé par Addu-Nirari, lettre EA 51, (EA pour "el Amarna").
NUMA POMPILIUS 2e Roi de Rome de 715
à 672 av.J.C. Il épousa : Tatia
fille du Roi des Sabins Titus Tatius
(753-748), puis Lucrèce et eut six enfants, dont Pompilla mère
de Ancus Marcius (Roi
de 641-616). l serait d’origine Sabine.
NUMERIANUS ou Numerien Marcus
Aurelius Numerianus (né
en 253 ap.J.C) Co-Empereur Romain du 18-5-283 à 11-284 avec son frère Carin.
Fils de Carus, il fut assassiné.
NUMIDIE Région
habitée par les Numides, issu des peuples Berbères de l’Est de l’Afrique du
Nord. Du XVIe au IXe siècle, des populations Berbères descendirent des Capsiens
et entrèrent en contacts avec "Les peuples de la mer" qui leur enseignèrent les
techniques Égéennes et Anatoliennes. Vers 1250, les Carthaginois fondèrent
l’Hippone, au IXe siècle ils dominèrent la côte, l’intérieur étant contrôlé par
les chefs Numides. Au IIIe siècle, les Numides constituèrent le royaume des
Masaesyles, à l’Ouest et celui des Massyles, à l’Est. En 207, Gayya Roi des
Massyles, fils de Zélalsen, mourut, son frère Ozalcès lui succéda. Ozalcès
mourut peu après, en 206 et fut remplacé par son fils Capussa, ce dernier fut
tué dans une bataille en 203, qui l’opposa à Masaetullus. Masaetullus prit le
pouvoir et nomma Roi, le jeune Lacumazès, frère de Capussa. Les Numides furent
longtemps les alliés de Carthage, mais Masinissa (206-148), le plus âgé de la
famille royale, apprenant la mort de son oncle Ozalcès et de son cousin Capussa,
rentra d’Espagne pour accéder au trône des Massyles et s’allia aux Romains.
Cette association lui fit gagner l’ensemble de la Numidie, à l’issue de la 2e
Guerre Punique, après des rivalités qui l’opposèrent à Syphax, Roi des
Masaesyles. En 203, Syphax fut vaincu par Masinissa, Lacumazès et Masaetullus
s’enfuirent à Carthage, Masinissa rattrapa les deux fuyards et il unifia les
deux royaumes qui devinrent le royaume de Numidie. Il mourut en 148, son fils
Micipsa lui succéda. En 118, après la mort de Micipsa, la rivalité entre ses
deux fils, Adherbal et Hiempsal et son fils adoptif Jugurtha, amena un nouveau
conflit. Ce fut finalement Jugurtha qui s’imposa, Hiempsal fut assassiné et
Adherbal fut mit à mort. La révolte de Jugurtha, qui devint maître du royaume,
amena Rome, en 105, à confier une partie de la Numidie au Roi de Maurétanie
Bocchus I. Jugurtha épousa la fille de Bocchus I, mais après sept ans de guerre
contre les Romains, il fut trahit par son beau-père, qui le livra aux Romains
(Il fut condamné à mort en 104). Le royaume fut attribué en 105 à son frère
Gauda. En 42 à la mort de Juba I, César fit de la Numidie la province Romaine
d’Africa Nova, bientôt rattachée à l’ancienne province d’Afrique. Elle revint un
moment aux Rois de Maurétanie Juba II et son fils Ptolémée, qui fut assassiné
sur l’ordre de Caligula (37-41). De ce moment, Numidie et Maurétanie devinrent
partie intégrante de l’empire Romain (40 ap.J.C). Plus tard, elle fut divisée
par Dioclétien (284-305) en Numidie du Nord et Numidie du Sud. En 429, elle fut
conquise par les Vandales.
NÛR-ADAD ou Nur-Hadad Roi de Larsa et Roi d’Ur de
la IIIe Dynastie de 1866 à 1851 ou 1865 à 1850
ou 1849 ou 1801 à 1785 av.J.C.) que quelques spécialistes donnent originaire de Lagash. Il profita
des rébellions découlant d’une vague de famine pour monter sur le trône de Larsa. Il est connu
pour son activité de bâtisseur, en particulier pour la reconstructions de la ville d’Éridou.
Il fit élever un palais royal et plusieurs temples dans Larsa et Ur. Pendant son règne, Larsa
subit de terribles inondations causées par les crues du fleuve Tigre. Son fils Sin-Iddinam lui succéda.
NUR-AHUM ou Nûr-Aḫum ou
Nur-akhum ou Noor-Ahum
Gouverneur d’Eshnunna vers 2010 à ? av.J.C. Il fut placé sur le trône d’Eshnunna
par le Roi d’Isin Isbi-Erra (ou Isbi-Erra, 2017-1985). Peu de temps après, il
chercha à s’émanciper et se proclama Prince (Rubūm) d’Eshnunna, mais son
influence fut très limité compte tenu d’autres petites cités indépendantes
installées dans la région (Nerebtum l’actuelle Ishchali, Tutub et Shadlash).
NUR-ILI "Empereur" d’Assyrie de la Ière dynastie de
1485 à 1473 ou 1483 à 1471 ou 1466 à 1454 ou 1465 à 1454 ou 1462 à 1451 av.J.C. Il fut le fils de
Enlil-Nasir I à qui il succéda. En 1457, menacé par les Mitanniens, il envoya des cadeaux au Pharaon
Thoutmôsis III (1479-1425), qui venait de les battre en Syrie à Megiddo, espérant sa protection.
Son fils Assur-Sadun I (ou Assur-Shadunou) lui succéda, mais il ne serait resté qu’un mois au pouvoir,
détrôné par son oncle Assur-Rabi I.
NUZI ou Nuzu Ville de Mésopotamie qui est identifiée aujourd’hui avec le site de Yorgan Tepe,
située au Sud-ouest de Kirkouk en Irak, près du Tigre, en Haute-Mésopotamie. Ce nom est celui que la ville
porte au IIe millénaire. Auparavant, elle était connue sous le nom de Gasur. Le site de Yorghan Tepe a été
brièvement fouillée entre 1925 et 1932. Il a livré environ 5 000 tablettes en écriture cunéiforme datant de
la période des XVe et XIVe siècles av.J.C, époque où Nuzi était une petite ville du royaume d’Arrapha
(aujourd’hui Kirkouk), peuplée majoritairement de Hourrites. Ces fouilles nous ont révélées l’un des sites
les plus importants pour la connaissance sur les Hourrites. (Voir
Mésopotamie,
Nuzi).
NY-HOR Pharaon de la
Période Pré-dynastique. (Voir
Égypte).
NYMPHAION (en Grec : Νύμφαιον) Ce fut une
cité Grecque appartenant au royaume du Bosphore au Sud-est de l’actuelle Crimée
en dessous de Panticapée. Ce fut une possession Athénienne durant la seconde moitié du Ve siècle,
elle fut livrée au royaume du Bosphore à la fin de la Guerre du Péloponnèse (431-404) par Gylon,
le grand-père de Démosthène (384-322). La cité à nous fournit de nombreux graffiti de navires.
NYSA ou Nyssa (En Grec: Νῦσα)
Nom porté par 2 Reines et une Princesse à l’époque Hellénistique. NYSA
Reine du Pont et Princesse Séleucide, petite-fille du Roi Séleucide Antiochos III (223-187), fille
d’Antiochos et de Laodice IV. Elle épousa le Roi du Pont Pharnace I (184-170).
Elle lui donna un fils Mithridate V Évergète qui fut Roi en 150 et une fille,
Nysa, qui épousa le Roi de Cappadoce Ariarathès V Eusèbe (163-130). (Voir
Syrie-Palestine,
Reines Séleucides,
Nysa).
NYSA Reine de Cappadoce. Elle fut la fille du Roi du Pont, Pharnace
I (184-170). Elle épousa le Roi de Cappadoce Ariarathès V Eusèbe (163-130).
NYSA Princesse du Pont, elle
fut la fille du Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Elle aurait été fiancée (avant 58
av.J.C) au Roi Chypre. Elle se suicidera à la mort de son père.
NYSAEOS Tyran
de Syracuse de 350 à 347 av.J.C. Fils de Denys l’Ancien.
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