Les  colonies  de  Milet
 

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Les colonies fondées par Milet – suite …..

 
   Milet était considérée comme la plus grande métropole Grecque. Elle est réputée pour être la cité qui créa le plus grand nombre de colonies parmi toutes autres villes hellénistiques. Pline l’Ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79), dans son Histoire naturelle (Livre V), en cite plus de quatre-vingts fondées par Milet autour de la mer Noire, parmi lesquelles les plus connues sont :

 

 
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Tanaïs

 
   Tanaïs (En Grec : Tánaïs ou Τάναϊς Tánaïs ou Tanáïdos ou Τανάϊδος  Tanáïdos, en Russe : Азов Azov) prit le nom de Tana au Moyen Âge et Azaq sous la domination Turque. Elle était située sur le Don à 7 km de son embouchure, dans la partie Nord-est de la mer d’Azov, d’où elle tire son nom actuel, que les Grecs appelaient le lac Palus. La ville antique tire son nom de l’ancienne appellation du Don, le fleuve Tanaïs. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) la considérait comme la limite entre l’Europe et l’Asie. Le site de l’ancienne Tanaïs est à environ 30 km à l’Ouest de Rostov sur le Don moderne. Le centre de celui-ci se trouve sur un plateau. Il est bordé par une vallée naturelle à l’Est et un fossé artificiel à l’Ouest.


 

Ruines d’un palais de Tanaïs
Photo avant retouche : Wikipédia

 

 
   La colonie fut fondée par les Milésiens à la fin du VIIe siècle av.J.C, mais une nécropole de plus de 300 tumuli, découverte près de l’ancienne ville, montrent que le site avait déjà été occupé depuis l’Âge du Bronze (Vers 1400), et que les inhumations ont continué à travers l’époque Grecque et Romaine. Toujours selon Strabon, Tanaïs fut aussi peuplée de nomade d’Asie dès le VIIe siècle av.J.C. Les marchants de la cité par l’intermédiaire du Don faisaient commerce avec le Nord de la steppe ce qui a permis à la ville de se développer en peu de temps à l’extrême Nord-est de l’extension de la sphère culturelle hellénique. Le site de la ville, dirigé par un Archonte, se trouvait à l’extrémité Est du territoire des Rois du Bosphore Cimmérien qui finirent par annexer la cité à leur royaume.
 
   On constate alors un changement majeur d’orientation sociale dans la cité qui est représenté sur le site par la destruction d’un portail propylée qui reliait la section du port avec l’agora, et, à l’époque Romaine, le centre ouvert de la vie publique qui est occupé par un palais pour les Rois du Bosphore. Sauromatès II Tibérius Julius (174-210 ou 175-211 ap.J.C) et son fils Rheskouporis II Tibérius Julius (211-227 ap.J.C), ont tous deux laissé des inscriptions dans la cité. En l’an 330 ap.J.C Tanaïs fut dévastée par les Goths, mais le site resta occupé en permanence jusqu’à la seconde moitié du Ve siècle. Le port de la cité continua d’avoir une activité jusque dans le milieu du Ve siècle où de plus en plus le canal fut ensablé, probablement du fait de la déforestation, et le centre de la vie active changea.
 
   C’est en 1823 que Ivan A.Stempkovskij fit un lien entre les vestiges archéologiques visibles sur le site, qui dataient pour la plupart de l’époque Romaine, et la Tanaïs mentionnée dans les sources antiques Grecques. Les premières fouilles n’ont débuté qu’en 1955. Depuis 1993, une équipe Russo-allemande a repris les excavations sur le site, dans le but de révéler le cœur de la ville, l’agora, et de définir l’étendue de l’influence Hellénistique sur l’urbanisme des cités Grecques du Bosphore. Après avoir effectué des recherches archéologiques sur le site de Tanaïs, Thor Heyerdahl et Per Lillienstriöm avancent l’idée, très controversée, qu’il existe des liens entre la cité et la Scandinavie antique. À l’automne 2000, Thor Heyerdahl fit de nouvelles recherches pour approfondir son idée que les Scandinaves ont peut-être migré du Sud par les voies navigables et, en 2001, il organisa des excavations archéologiques à Azov, en Russie. Il voulut procéder à une deuxième fouille l’année suivante, mais il décéda en Avril 2002.

 

Bibliographie

 
Tat’jana M.Arsen’eva :
Tanais, Deutsches Archäologisches Institut, Eurasien-Abteilung, Berlin – Philipp von Zabern, Mainz, 1999-2000.
Tat’jana M.Arsen’eva et Sergej Ivanovich Bezuglov :
Nekropolʹ Tanaisa : Raskopki 1981-1995, Paleograf, Moskva, 2001.
Tat’jana M.Arsen’eva et Aleksandr S.Naumenko :
Usadʹby Tanaisa, In-t arkheologii RAN, Moskva, 1992.
Thor Heyerdahl et Per Lillieström :
Jakten på Odin : på sporet av vår fortid, Stenersen, Oslo, 2002.
Christel Müller :
D’Olbia à Tanaïs : Territoires et réseaux d’échanges dans la mer Noire septentrionale aux époques classique et hellénistique, Collection : Scripta Antiqua, Ausonius, Paris, Septembre 2010.
Iōsēph Ventouras :
Tanais, Ekdoseis Gavriēlidēs, Athēna, 2001.

 

Théodosie

 
   Théodosie (ou Théodosia, en Grec : Θεοδοσία  Feodosia, en Ukrainien : Феодосія  Feodossia ou Feodosiya, en Russe : Феодосия Feodossia, en Tatars de Crimée : Kefe) fut une ville portuaire de Crimée, en Ukraine. Théodosie s’est également appelée Caffa (ou Cafà ou Kaffa Κάφφας) lorsqu’elle fut une colonie Génoise et Keve à l’époque Ottomane. Elle fut fondée par les colons Milésiens au VIe siècle av.J.C. Selon une légende de cette époque, Théodosie était alimentée en eau potable par un système capable de récupérer la rosée. Ce système aurait été reconstitué au début du XIXe siècle par Friedrich Zibold. Cependant, récemment, un chercheur Français, du nom de Daniel Beysens, à démontré l’impossibilité d’un tel mécanisme.
 
   Remarquée pour ses riches terres agricoles sur lesquelles son commerce dépendait, tout au long de son histoire cette ville fut très prisée par les forces étrangères, puisqu’elle fut conquise :
Par les Grecs ; par les Thraces ; en 355 av.J.C par Leucon I (389-348), Roi du Bosphore Cimmérien ; à partir de 107 av.J.C par le Roi du Pont, Mithridate VI (120-63) ; en 63 av.J.C par les Romains ; puis sous Antoine (83-30) elle fut donnée par Rome à une dynastie cliente, les Polémons, souverains du royaume du Pont Polémoniaque ; par les Goths ; au IVe siècle de notre ère par les Huns ; au Ve siècle par le Roi des Alains, Ardabda ; au VIe siècle par les Khazars qui la détruisirent totalement ; par les Byzantins ; entre 1204-1261 par les Génois (Royaume de Caffa) ; en 1239 par la tribut Mongole des Kipchaks (Horde d’Or) ; par les Vénitiens ; entre 1296-1307 de nouveau par les Génois ; en 1307/1308 de nouveau par les Mongols ; vers 1350 de nouveau par les Génois ; en 1462 elle fut placée sous la protection du Roi de Pologne, Casimir IV ; en 1475 par les Turcs Ottomans de Gedik Ahmet Pacha ; en 1615 et 1622, par les Cosaques Zaporogues de Petro-Konashevych Sahaidachny ; en 1783 par les Russes et enfin par les Tatars de Crimée.

 

Bibliographie

 
Nina Andreevna Frolova et Ulrike Peter :
Die frühe münzprägung vom kimmerischen Bosporos (Mitte 6. bis Anfang 4. Jh. v. Chr.) : Die münzen der städte Pantikapaion, Theodosia, Nymphaion und Phanagoria sowie der sinder, Akademie Verlag, Berlin, 2004.
Annette M.B.Meakin :
Theodosia, Russia, Travels and Studies, Hurst and Blackett, London, 1906.
Otto Retowski :
Die tithonischen ablagerungen von Theodosia ein beitrag zur paläontologie der Krim, Universitätsbuchdruckerei, Moskau, 1893.

 


 

Vue des ruines des anciennes fortifications Grecques de Tomis

Tomis

 
   Tomis (En Grec : Τόμοι Tomoi ou Κωνστάντζα ou Κωνστάντια  Constanţa ou Constanza ou Konstantia, en Latin : Constantiana, en Turc : Kustendji ou Kustendja, en Bulgare : Кюстенджа) fut le plus ancien port de la Roumanie actuelle. La cité était située à l’Est du pays sur les rives occidentales de la mer Noire, dans la région de la Dobroudja. Elle fut fondée vers 600 av.J.C par les colons Milésiens. La ville fut un des champs de batailles dans la guerre entre le Roi du Pont, Mithridate VI (120-63) et le proconsul Romain Lucius Licinius Lucullus (Homme d’État et Général, 115-57). Lucullus remporta quelques victoires et occupa les cités Grecques des rives de la mer Noire, d’Apollonia (ou Sozopol) jusqu’au delta du Danube. Les habitants des villes conquises demandèrent alors de l’aide au Roi Gète de Dacie, Burebista (ou Boirebista ou Byrebistas, en Grec : Βυρεβιστα ou Βυρεβιστας ou Βοιρεβίστας, 82-44).
 
   Ce dernier défit l’armée Romaine près d’Histria (ou Istros) et intégra à son royaume les villes libérées d’Histria, de Tomis, de Callatis, de Dionysopolis et d’Apollonia. Il poursuivit son avance et prit Mesembria, Odessos (ou Varna), Olbia et vers 50 Tyras. Par la suite la cité devint Scythes, puis passa sous la domination Celtes. Elle redevint Romaine et sous l’Empereur Constantin I (305-337) et elle fut renommée Constantiana, en l’honneur de sa sœur et devint une importante métropole. Plus tard, lors des guerres Romaines dans les provinces Balkaniques, lors de l’hiver 597/598 elle fut le campement Romain d’Orient de Priscus. À partir de 681 elle fit partie de l’État des Bulgares. Elle fut la patrie d’Ovide (En Latin : Publius Ovidius Naso, poète Latin, 43 av.J.C-17 ap.J.C.) qui y fut exilé le 19 Novembre de l’an 8 ap.J.C, sur l’ordre de l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C), pour des motifs qui nous sont inconnus et qui y mourut.

 

Bibliographie

 

Karl Georg Brandis :
Constantiana, Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft IV, N°1, Stuttgart, 1900.
Livia Buzoianu et Maria Barbulescu :
Tomis, pp : 287-336, Ancient Greek Colonies in the Black Sea, Vol. 1, Archaeopress, Oxford, 2001.
Vasile Canarache et Adrian Rădulescu :

Tomis : Constanta, Muzeul de Arheologie Constanta, Constantza, 1968.
Vasile Canarache :
L’édifice à mosaïque de Tomis, Museul regional de arheologie Dobrogea, Constanţa, 1968.
Gheorghe Papuc :
Tomis, Muzeul de Istorie Națională și Arheologie Constanța, Ex Ponto, Constanţa, 2005.
Gabriel Mircea Talmatchi :
Les monnaies autonomes d’Istros, Callatis et Tomis, Moneta, Wetteren, 2006.

 

Trapézonte

 
   Trapézonte (ou Trapezunt, en Turc : Trabzon, en Grec : Τραπεζοữς Trapezous, en Grec Pontique : Τραπεζούντα Trapezounta, du mot trapeza "la table", ou Τραπεζούντος  Trapezountos, en Latin : Trezibonde, en Arménien : Տրապիզոն  Trapizon, en Persan : طربزون, en Kartvélien du Caucase : ტამტრა Tamtra, en Laze : თამთრა Ťamťra) était une ville des rives Sud-est de la mer Noire, anciennement dans le royaume du Pont Polémoniaque (Turquie actuelle). Trapézonte était située sur l’historique route de la soie et devint un creuset de religions, de langues et de cultures et une porte d’entrée commerciale pour l’Iran au Sud-est et le Caucase au Nord. Lors de la période de domination du Nouvel Empire Hittite (1465-1200), ces derniers appelaient la région de Trapézonte, Hayasa ou Azzi. Plus tard, les Assyriens installèrent un poste avancé dans la cité.

Drachme de Trapézonte – IVe s. av.J.C – British Museum

 
   Selon la tradition Grecque générale, la cité fut fondée par les colons Milésiens en 756 av.J.C, peut-être par des colons venant de Sinope. Pausanias (Ecrivain et géographe Grec, 115-180 ap.J.C) mentionne une ville de Trapezus qui aurait fondé la cité de Megalopolis en 371 av.J.C. Lors de la période Grecque, la ville fut assiégée par les Scythes. Plus tard elle sera prise par les Perses. Ce fut aux environs de Trapézonte que Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355) et ses "Dix Mille", dans son Anabase, aperçurent la mer pour la première fois, suite à leur retraite depuis l’Empire Perse. En 334 av.J.C Trapézonte fut libérée par le Roi Macédonien, Alexandre le Grand (336-323). Elle fut ensuite une courte période la capitale de la Petite Arménie. Puis, en 112 av.J.C, comme beaucoup de cité des rives de la mer Noire elle fit partie du Royaume du Pont de Mithridate VI (120-63 av.J.C) et devint le port d’attache de la flotte Pontique. En 65/64, lors de la dernière guerre du Roi contre l’Empire Romain elle fut prise par ces derniers qui en firent la capitale de la province de Galatie.
 
   Sous la domination Romaine, la ville se fit un nom en tant que centre de constructions navales (la Pontica Classis). Au Ier siècle, la cité gagna encore de l’importance grâce à son accès aux routes menant au col de Zigana (Montagne Pontique dans la province de Gümüşhane, dans le Nord de la Turquie actuelle, à l’époque en Arménie) ou à la frontière supérieure de la vallée de l’Euphrate. Sous le règne de l’Empereur Vespasien (69-79) de nouvelles routes furent construites partant de Trapézonte pour la Perse et la Mésopotamie. Sous celui de l’Empereur Hadrien (117-138) le port fut restructuré et amélioré. Beaucoup plus tard, en 238 ap.J.C, elle fut assiégée et prise par les Goths qui la ravagèrent. À la fin du IIIe siècle elle fut reconstruite par des habitants Chrétiens qui y installèrent de nombreuses églises et monastères. Cependant Trapézonte ne récupéra pas ses accès aux routes commerciales avant le VIIIe siècle. Des auteurs musulmans notent que la cité fut fréquenté par des marchands musulmans et qu’elle fut la principale source de transition des soieries Byzantines vers les pays musulmans de l’Est. Après la quatrième croisade, de 1204 à 1461, un royaume Latin de Trapézonte sera créé avec l’appui de la Reine Tamar de Géorgie.

 

Bibliographie

 
Basileios Basilakos :
Hē Trapezontē : anexartēto proeklogiko deltio, Thessalonikē, 1986.
Michael Richard Thomas Dumper, Bruce E.Stanley et Janet L.Abu-Lughod :
Cities of the middle east and north africa : A historical encyclopedia, pp : 360–366, ABC-Clio, Santa Barbara, 2006.
Volker Eid :
Ost-Türkei. Völker und kulturen zwischen Taurus und Ararat, pp : 129-141, DuMont, Köln, 1990.
Semavi Eyice :
Trabzon, Republic of Turkey Ministry of Culture, Directorate of Publications, Ankara, 1996.
Vera Hell et Hellmut Hell :
Türkei. Nordtürkei, Osttürkei, Südosttürkei, pp : 55–67, Kohlhammer, Stuttgart, 1988.
Constantine Hionides :
The Greek Pontians of the Black Sea : Sinope, Amisos, Kotyora, Kerasus, Trapezus, 1300 BC-2000 AD, Constantine Hionides, Boston, 1996.
Georg Erbs :
Traēeza – Trapezunt – Trabzon, Selenge, Istanbul, 2009.

 

Tyras

 
   Tyras (En Grec : Τύρας, aujourd’hui Bilhorod-Dnistrowskyj, en Ukrainien : Дністровський Білгород-, en Russe : Белгород Днестровский Belgorod-Dnestrovskij) était une ville dans le Sud-ouest de l’Ukraine. Elle était située à une quinzaine de kilomètres de l’embouchure du Tyras (le Dniestr). Elle fut fondée par les colons Milésiens vers 600 av.J.C. La région était peuplée par des tribus : Gète (la tribu Tyragetae) et Dace de Thrace, Scythe et Sarmate. Sans grande importance à ses débuts, elle tomba au IIe siècle av.J.C sous la coupe de Rois indigènes dont les noms apparaissent sur ses pièces de monnaie. La cité fut un des champs de batailles dans la guerre entre le Roi du Pont, Mithridate VI (120-63) et le proconsul Romain Lucius Licinius Lucullus (Homme d’État et Général, 115-57). Lucullus remporta quelques victoires et occupa les cités Grecques des rives de la mer Noire, d’Apollonia (ou Sozopol) jusqu’au delta du Danube. Les habitants des villes conquises demandèrent alors de l’aide au Roi Gète de Dacie, Burebista (ou Boirebista ou Byrebistas, en Grec : Βυρεβιστα ou Βυρεβιστας ou Βοιρεβίστας, 82-44). Ce dernier défit l’armée Romaine près d’Histria (ou Istros) et intégra à son royaume les villes libérées d’Histria, de Tomis, de Callatis, de Dionysopolis et d’Apollonia. Il poursuivit son avance et prit Mesembria, Odessos (ou Varna), Olbia et vers 50 Tyras.
 
   En 56 ap.J.C, Tyras semble avoir été reconstruite par les Romains et fit par la suite partie de la province de Mésie inférieure. En 105, l’Empereur Trajan (98-117) lors de sa conquête de la Dacie, en fit le bastion de la flotte Romaine. Une inscription Romaine nous apprend que le lieu était alors un port franc. On a retrouvé une série de ses pièces de monnaie avec des têtes des Empereurs Romains de Domitien (91-96) à Sévère Alexandre (222-235). Peu de temps après le règne de ce dernier, Tyras fut détruite par les Goths. Son gouvernement était aux mains de cinq Archontes, un sénat, une assemblée populaire et un greffier. Les illustrations sur ses pièces de monnaie suggèrent un commerce du blé, du vin et du poisson, cependant les vestiges antique de la cité sont rares, car le site fut recouvert par la construction de la grande forteresse médiévale de Monocastro (ou Akkerman). La ville fut, beaucoup plus tard, appelée par les Génois : Mauro Castro.

 

Bibliographie

 
Isaac Bentsionovich Kleiman :
Defensive structures on the territory of Tyras, pp : 53–66, Tsetskhladze, Gocha R. North Pontic Archaeology : Recent Discoveries and Studies. Colloquia Pontica 6, E.J.Brill, Leiden, 2001.
Isaac Bentsionovich Kleiman, Bartlett H.Wells et Pëtr O.Karyshkovskij :
The city of Tyras : A historical and archaeological essay, Polis Press, Odessa, 1994.
Sergey B.Okhotnikov :
Tyras i Nikonion : świat kolonii greckich u ujśia Dniestru, Wydawn. Uniwersytetu Mikołaja Kopernika, Torún, 1997.
Pëtr Osipovich Karyshkovski et Isaac Běnzionovich Klějman :
The city of Tyras : A historical and archeological essay, Polis Press, Odessa, 1994.
Gocha R.Tsetskhladze :
North Pontic archaeology (Tyras), E.J.Brill, Leiden, 2001.

 

Bibliographie générale

 
   Pour d’autres détails sur les villes voir les ouvrages de :
 
Suzan Bayhan :
Priene, Miletus, Didyma, Keski’n Color Kartpostalcilik, Matbaasi, 1994.
John Boardman :
Kolonien und Handel der Griechen, München, Beck, 1981.
Catherine Bouras et Jean-Yves Marc :
L’Espace maritime Egéen à l’époque impériale, Lila I Marangou, Université Marc Bloch, UFR des sciences historiques, Strasbourg, 2008.
Michèle Brunet :
Territoires des cités Grecques : Actes de la table ronde internationale organisée par l’École Française d’Athènes, 31 octobre-3 novembre 1991, École Française d’Athènes, Athènes, Paris, 1999 – De Boccard édition-diffusion, Paris, 1999.
Paul Cartledge :
Ancient Greece : A history in eleven cities, Oxford University Press, Oxford, New York, 2009.
Norbert Ehrhardt :
Milet und seine kolonien : Vergleichende untersuchung der kultischen und politischen einrichtungen, Peter Lang, Frankfurt am Main, New York, Janvier 1983.
John Garstang :
The Hittite Empire, Constable and Company Ltd., London, 1929.
Vanessa B.Gorman :
Miletos, the ornament of Ionia : A history of the city to 400 B.C.E, University of Michigan Press, Ann Arbor, 2001.
Démétrios V.Grammenos :
Ancient Greek colonies in the Black Sea, Archaeopress, Oxford, 2007.
Alan M.Greaves :
Miletos : A history, Routledge, Londres, New York, 2002.
Bernard Haussoullier :
Études sur l’histoire de Milet et du Didymeion, É.Bouillon, Paris, 1902.
Thor Heyerdahl et Per Lillienström :
Jakten på Odin : På sporet av vår fortid, Stenersen, Oslo, 2001.
Lionel Ignacius Cusack Pearson :
Early Ionian historians, Clarendon Press, Oxford, 1939.
Gocha R.Tsetskhladze :
The Greek colonisation of the Black Sea area : Historical interpretation of archaeology, Oxford University Committee for Archaeology, Oxford, 1994 – F.Steiner, Stuttgart, 1998.
Gocha R.Tsetskhladze et Jan G.de Boer :
The Black Sea region in the Greek, Roman and Byzantine periods, Dutch Archaeological and Historical Society, Amsterdam, 2002.
Velizar Iv Velkov :
Roman cities in Bulgaria : Sollected studies, Hakkert, Amsterdam, 1980.

 

 
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