Quelques Rois Importants :
Péribsen   et/ou   Sekhemib
2694/92 – 2674
 

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….Retour à la IIe dynastie

 

 
Sommaire
 

▪  Ses titulatures
▪  Ses origines, deux théories
▪  Le Roi et la religion
▪  Durée de règne et accession au trône
▪  La politique du Roi
▪  Les traces de son existence
▪  Sa sépulture
▪  Sekhemib Perenmaât
▪  Bibliographie

 

   DATES  de  RÈGNE  (pour les deux)
    2694/92-2674
2780-2754  D.Sitek
2700-2674  J.Malek, P.Vernus, J.Yoyotte
2749-2734  M.Höveler-Mueller
2734-2714  D.B.Redford
2695-2663  A.Eggebrecht

 

Ses titulatures
Titulature Péribsen Titulature Sekhemib
  • stX pri-ib.sn
  • nbti pri-ib.sn
  • ……………….
  • ……………..
  • pri-ib.sn
  • Hr sxm-ib , sxm-ib pri-n-mAat
  • sxm-ib nbti pri-n-mAat
  • ………………
  • ………………
  • ……………..

 

   TITULATURE  Péribsen

Nom de Seth Seth Péribsen  ou  Seth Per-ib-sen
(Seth espoir de tous les cœurs)
stX pri-ib.sn
Nom de Nebty Nebty Péribsen
(Nebty espoir de tous les cœurs)
nbti pri-ib.sn

Nom de naissance
(Nomen)

Péribsen
(Qui est venu au devant d’eux)
pri-ib.sn

 

   TITULATURE  Sekhemib
Noms d’Horus Horus Sekhemib
(Horus puissant du cœur) ou (Avec une volonté puissante)
Hr sxm-ib
Horus Sekhemib Perenmaât
(Horus puissant du cœur, qui est venu au devant de Maât)
sxm-ib pri-n-mAat
Nom de Nebty Sekhemib Nebty Perenmaât
(Puissant du cœur, Nebty qui est venu au devant de Maât)
sxm-ib nbti pri-n-mAat

 

Ses origines, deux théories

 
   Péribsen est un Roi de la IIe dynastie. Ni Manéthon, ni aucune liste ne le mentionnent. Il y a énormément de controverse sur ce Roi. La plus importante est due à son nom, car le fait qu’il ait changé son nom d’Horus en faveur d’un nom de Seth est si important, qu’il a incité les historiens à développer beaucoup d’hypothèses sur son règne. La résolution de ce problème reste immensément complexe. Ce qui est presque certain sous le règne de Sekhemib/Péribsen, c’est que le pouvoir avait été décentralisé et des règnes simultanés ont eu lieu, car l’Égypte est divisée en deux à cette époque. Sekhemib/Péribsen aurait régné dans le Sud contemporain des Rois du Nord : Sénedj, Néferkarê Aaka, Néferkasokar ou Houdjefa I.


 

Stèle au nom de Péribsen, d’Abydos –
British Museum

 
   Les partisans d’un seul Roi, comme Kathryn A.Bard, Étienne Drioton, Walter Bryan Emery, Werner Kaiser, William Matthew Flinders Petrie, Jacques Vandier et Toby Alexander Howard Wilkinson. Ceux-ci supposent que le nom de Péribsen pourrait avoir été usurpé, ou que lors de son règne une révolution religieuse eut lieu ce qui l’insista à changer son nom d’Horus en nom de Seth, tout en restant au pouvoir. Malheureusement il n’y a aucun objet façonné trouvé, qui pourrait clarifier ces événements. Autre idée, Sekhemib est chassé du Nord et se réfugie dans le Sud où il change de nom pour devenir Péribsen ?. Toby Alexander Howard Wilkinson pense que les deux noms étaient étroitement liés. Il établie son idée sur une étude grammaticale et typographique. Selon lui les points communs sont évident.
 
   Les partisans de deux Rois différents (Sekhemib Perenmaât et Péribsen), comme Barbara Bell, Nicolas Grimal, Hans Wolfgang Helck, Jochem Kahl, Peter Kaplony, Herman Alexander Schlögl, Siegfried Schott, Jürgen Von Beckerath et Richard Weill. Dans ce cas, Sekhemib serait le successeur de Péribsen. Les principales raisons de cette hypothèse sont la constatation que le nom de Sekhemib n’apparaît jamais avec celui de Péribsen sur un seul et même objet, et la découverte d’un quartier de culte à Sekhemib à l’entrée de la tombe attribuée à Péribsen. L’étude des sceaux par ces égyptologues montre, selon eux, que Sekhemib à enterré son prédécesseur. Nicolas Grimal, Hans Wolfgang Helck sont convaincus que les Rois Ouadjenes (Autre nom d’Ouneg) et Horus Sekhemib sont identiques. Cette théorie est basée sur l’hypothèse que Péribsen est le successeur direct de Ninetjer (2787-2743), toutefois, la thèse ne rencontre pas l’approbation de la majorité, car il est attesté par des artéfacts trouvés dans la tombe de Khâsekhemoui, qu’Horus Sekhemib eut un règne à cette période de la dynastie et nom à celle de Ouadjenes (ou Ouneg, 2742-2735). Siegfried Schott prétend qu’il y a eu une corégence de Sekhemib lors des dernières années de Péribsen.

 

Le Roi et la religion


 

Jeu du serpent trouvé dans la tombe de Péribsen – Musée du Louvre

 
   Le choix de prendre dans son nom Seth comme divinité est très rare à l’époque. Selon Jean-Pierre Pätznik, des sceaux à son nom, trouvés à Abydos et Éléphantine portent l’image de la divinité Ach (ou Asch), divinité d’origine Libyenne berbère, Dieu du désert Libyen du Sahara, qui de ce fait fut assimilé à Seth. Walter Bryan Emery et William Matthew Flinders Petrie pensent qu’une crise religieuse, en plus de l’agitation nationale, est possible à l’époque de son règne et serait due à son abandon du culte d’Horus au profit de celui de Seth. Selon Emery c’est dans ce contexte que sa tombe aurait été incendiée et son nom martelé. Toutefois Hans Wolfgang Helck doute que le fait que Péribsen ait pris un nom de Seth ait pu déclencher des émeutes à une échelle nationale. Pour preuve une inscription gravée plus tard dans le mastaba du haut fonctionnaire Shery (ou Scheri, IVe dynastie) à Saqqarah.
 
   Jusque dans les années 70 une thèse populaire faisait de Péribsen un Roi Hérétique (Sur le modèle d’Amenhotep IV/Akhenaton) voué à Seth. Cette idée de monolâtrie est essentiellement fondée sur des rapports de fouilles des égyptologues Percy Edward Newberry et Jaroslav Černý. À l’époque, cependant, ni l’analyse de la Pierre de Palerme, ni d’aucun sceau n’était connu. Suite à l’analyse récente de sceaux d’argile et de fragment de vaisselle provenant d’Abydos et Éléphantine, ces hypothèses sont maintenant obsolètes. Francesco Raffaele précise même que sur d’autres artéfacts datant de son règne plusieurs divinités sont représentées. Sur deux sceaux d’argile, les Dieux Seth et sont même ensemble sur le Sérekh du Roi.

 

Sa durée de règne et son accession au trône

 


 

Empreinte d’un des sceaux
trouvés à Abydos –
British Museum

   Péribsen (ou Seth-per-ib-sen), pour les partisans d’un Roi différent avec Sekhemib, aurait régné autour de 11 ans. Pour les partisans d’un Roi unique Péribsen/Sekhemib la longueur du règne est de 18/20 ans. Hans Wolfgang Helck, Nicolas Grimal et Barbara Bell avancent que lors de la fin du règne de Ninetjer (2787-2743), prédécesseur de Sekhemib/Péribsen, une sécheresse sévère sur plusieurs années eut un impact profond sur l’ensemble du système politique de la fin de la IIe Dynastie (2828-2647). Des preuves concrètes de leur propos sont indiquées sur la Pierre de Palerme qui note un faible niveau du Nil vers la fin du règne de Ninetjer. Ce manque d’eau amena des pénuries alimentaires qui déclenchèrent de graves émeutes et la désintégration de l’État Égyptien. Les héritiers de Ninetjer auraient apparemment décidé de partager le pays en deux moitiés indépendantes chacune avec un Roi.
 
   Selon les égyptologues, si cette conjecture est correcte, Péribsen, puis Sekhemib sont évidemment les Rois du Sud (Haute-Égypte) et Sénedj fut celui du Nord (Basse-Égypte). Grimal assimile Ouneg (ou Ouadjenes, 2742-2735, le successeur de Ninetjer) à Sekhemib. De ces mêmes faits Henri Gauthier et Dietrich Wildung soupçonnent, eux, que Péribsen serait le même Roi que Sénedj. Ils appuient cette théorie d’après l’étude des Tables d’Abydos de l’époque Ramesside. Toutefois, à leur décharge, des inscriptions sur la fausse porte dans le mastaba du haut fonctionnaire Shery (ou Scheri, IVe dynastie) à Saqqarah mentionnent les noms de Sénedj et Péribsen (sans le nom de Sekhemib) explicitement côte à côte. Ce fait rend l’existence de deux personnes différentes plus que probable.

 

La politique du Roi

 
   La division du royaume a semble t-il forcé le Roi à opérer des changements fondamentaux dans son rôle de leadership. Tout d’abord, il a adapté à son nom des titres liés une situation politico-géographique. En effet le Dieu Ach (identifié à Seth) était très apprécié en Haute-Égypte. C’est sûrement pour cette raison que Péribsen lui voua une dévotion particulière. Probablement même que la province Égyptienne de Kôm Ombo lui donnait le titre de Seth/ Ash-Péribsen, fait souligné par la modification de son sceau royal, comme le montre ceux retrouvés à Abydos et Éléphantine. Walter Bryan Emery pense que son nom et l’élévation de Seth au rang de Dieu dynastique était une décision purement tactique dans le but d’une propagande politique. Péribsen/Sekhemib va pratiquer un remaniement de l’État qui va avoir des incidences significatives sur la gestion de sa moitié de pays.


 

Empreinte d’un sceau de Péribsen
avec la représentation du Dieu Ach,
trouvée à Abydos – British Museum

 
   Des sceaux officiels d’Abydos et Éléphantine et des fragments de vases indiquent que le "Chancelier des sceaux" est explicitement reconnu comme "administrateur du Sud" et "confident du Roi de la Haute-Égypte". Péribsen/Sekhemib n’avait évidemment aucune influence dans le Nord du pays, mais dans le Sud, il réussit à étendre son pouvoir au-delà des frontières d’Éléphantine et du 1er nome de Haute-Égypte, le nome "Du Pays de l’arc ou du Pays de Nubie" (tA-sty) dont elle fut un temps la capitale et un important centre administratif à cette époque, comme le précise Jean-Pierre Pätznik. Toby Alexander Howard Wilkinson nous dit qu’une inscription, trouvée à Helwan (ou Hélouan ou Hilwan), en face de Memphis, datant de la fin de la IIe dynastie (2828-2647), fait état de la nomination d’un Prêtre appelé Néfersetech, ce qui témoigne de la popularité du Dieu Seth à l’époque.
 
   Walter Bryan Emery prétend que la capitale de la Haute-Égypte devient Kôm Ombo (ou Noubet). Le nom apparaît sur un sceaux et est indiqué entouré d’une clôture, sorte de cartouche pour une cité qui désigne qu’elle fut une capitale royale. Bien que Péribsen/Sekhemib n’ait eu aucune influence sur les décisions de la famille royale en Basse-Égypte à Memphis, il semble n’y avoir jamais eu de conflit important entre les deux maisons royales, ni aucune hostilité. Péribsen/Sekhemib est étrangement absent des listes royales.
 
   En lieu et place de son règne on trouve plutôt les Rois : Néferkarê Aaka, Néferkasokar et Houdjefa I. Les égyptologues Richard Weill et Hans Wolfgang Helck pensent qu’en ce qui concerne les Tables d’Abydos, celles-ci réfléchissaient les traditions Memphites, hors Péribsen/Sekhemib a choisi d’être enterré à Oumm el-Qaab près d’Abydos. Il se pourrait donc que le Roi fut omis volontairement par les Prêtres scribes, principaux actifs de Memphis, des définitions des annales, comme la Pierre de Palerme, parce que seulement les Rois de Memphis étaient reconnus comme ancêtres légitimes.

 

Les traces de son existence

 
   Il est possible qu’il soit enterré dans la nécropole d’Oumm el-Qaab à Abydos (tombe P) où l’on a découvert des objets en cuivre et des poteries. Le bâtiment ne fut jamais terminé, probablement que Péribsen/Sekhemib mourut prématurément. Aucun tombeau de ce(s) Roi(s) n’a été retrouvé à Saqqarah. On a retrouvé une stèle en granit provenant de la tombe d’Oumm el-Qaab sur laquelle est gravé le nom du Roi dans un Sérekh. La forme de la stèle est assez grossièrement taillée et diffère sensiblement des stèles habituelles que l’on trouve à Abydos datant de cette période.


 

Sceaux au nom de Péribsen
Civiche Raccolte Archeologiche – Milan

 
   Selon William Matthew Flinders Petrie à son verso était gravée l’image du Dieu Seth qui a été volontairement presque entièrement ciselée des années plus tard. Dans la tombe, elle-même, ont été dégagés plusieurs vases polis en grès, quartzite et porphyre. La plupart d’entre eux ne portent que le nom de Péribsen. Les vases ou bols sont principalement cylindrique, la majorité a été gravement endommagée et découverte complètement cassée. Péribsen est également connu par empreintes de sceaux trouvées à Abydos et Éléphantine. Francesco Raffaele prétend qu’un des sceaux contient la première phrase complète en hiéroglyphes. Il existe également un sceau cylindrique en grès poli avec le nom du souverain. L’inscription mentionne le nom Péribsen dans un cartouche.
 
   Un autre sceaux cylindrique similaire, mais à partir d’un matériau différent, affiche le nom de Péribsen sans cartouche, mais il nous donne que son nom de Nebty. Dans le complexe de la pyramide à degrés de Djoser à Saqqarah ont été dégagés près de 35.000 artefacts, des vases de pierre datant généralement des dynasties antérieures à la sienne, avec le nom de plusieurs Rois mais bizarrement aucun avec celui de Péribsen. Dans le mastaba du haut fonctionnaire Shery (ou Scheri, IVe dynastie) à Saqqarah, on a retrouvé sur la fausse porte, non seulement le nom de Péribsen mais aussi celui de son prédécesseur Sénedj. Les noms des deux dirigeants ont été inscrits dans des cartouches.

 

Sa sépulture

 


 

Détail de l’enceinte de Péribsen,
montrant les offrandes,
derrière l’enceinte de Khâsekhemoui

   La tombe du Roi, (tombe P) d’Oumm el-Qaab à Abydos (si c’est la sienne), est simplement décorée. Elle mesure 21 m x 18,50 m et est significativement différente de celles de la dynastie précédente. La chambre funéraire est construite en brique. Un hall d’entrée débouche, par deux ouvertures, sur deux rangées de quatre chambres de stockage et la chambre funéraire. Celle-ci, au carrée, à des dimensions de 7,30 × 2,89 m de haut. La tombe fut pillée, mais lors de sa découverte il restait encore des sceaux, dont un avait d’inscrit la première phrase écrite en hiéroglyphes, et des vases en pierre au nom de Péribsen et d’anciens dirigeants de la IIe Dynastie.
 
   Il y avait aussi de nombreuses empreintes de sceaux au nom de Sekhemib ce qui a fait considérer à quelques égyptologues qu’il s’agissait de la même personne. Les premières fouilles furent réalisées par Emile Amélineau. Elles permirent de mettre au jour des vases de pierre et de nombreux vases de cuivre. Avant la tombe se trouvaient autrefois deux piliers avec le nom du souverain. Le tombeau lui même appartenait à un complexe dans lequel le culte du mort était effectué.
 
   Ce quartier, de 108 m x 55 m, était entouré d’un monumental mur de briques crues et contenait aussi quelques bâtiments. Les murs de ces bâtiments internes avaient une épaisseur de 1,50 m. L’enceinte possédait trois entrées, une au Nord, une au Sud et une à l’Est. À son Sud-est se trouvait une chapelle, dont les dimensions étaient de 12,30 × 9,50, qui possédait trois chambres. Depuis le début de cette dynastie les Rois ont mis fin aux chambres secondaires. L’accès de la tombe se faisait par une rampe.  

 

Sekhemib Perenmaât


 

Fragment d’un vase en albâtre
au nom de Sekhemib

 
   Si l’on accepte le fait que ce soit un Roi différent successeur de Péribsen, pour les partisans de cette théorie, la durée exacte de son règne est inconnue. La recherche moderne tende à approuver une durée de six à huit ans. Pour les partisans d’un Roi unique Péribsen/Sekhemib la longueur du règne est de 18/20 ans. Les récentes découvertes archéologiques à Saqqarah soutiennent la théorie d’un Sekhemib Perenmaât prédécesseur du Roi Khâsekhemoui. Des incertitudes existent cependant concernant la situation géographique de Sekhemib en Égypte. Walter Bryan Emery et William Matthew Flinders Petrie pensent qu’une crise religieuse, en plus de l’agitation nationale, est possible au début de son règne, due à l’abandon par Péribsen du culte d’Horus au profit de celui de Seth. Le nom de ce "Roi" est surtout connu par de nombreux sceau en argile. La majorité de ceux-ci sont dans un état fragmentaire.
 
   Selon Pierre Lacau et Jean-Philippe Lauer, d’autres artéfacts pouvant être attribués à Sekhemib ont été trouvés dans le complexe funéraire de Djoser à Saqqarah. De cette localité pourraient aussi provenir deux vases en calcite et albâtre avec le nom de Sekhemib. Siegfried Schott prétend qu’il y a eu une corégence de Sekhemib lors des dernières années de Péribsen. Il y a beaucoup de questions en ce qui concerne son identité exacte et sa position chronologique. Cela est dû à la découverte des sceaux trouvés dans le tombeau de Péribsen, avec le nom de "Horus Sekhemib", ou "Hor-Sekhemib Perenmaât".

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Walter Bryan Emery :
Ägypten – Geschichte und Kultur der Frühzeit, 3200-2800 v. Chr. Wiesbaden, München, 1964 – En Français, L’Egypte, l’histoire et la culture de la première période, 3200-2800, Fourier, 1964.
Günter Dreyer :
Die Arbeiten des DAI Kairo am Grab des Königs Ninetjer, Sokar 11, 2005.
Alan Henderson Gardiner:
Histoire de l’Egypte ancienne (Geschichte des Alten Ägypten), Augsburg, (Posthume) 1994.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997 – LGF, Livre de Poche, Janvier 1994 – Wiley-Blackwell, Weinheim 1994.
Hans Wolfgang Helck :
Untersuchungen zurthinitenzeit, Ägyptologische Abhandlungen45, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1987.
Michael Höveler-Mueller :
Am anfang war Ägypten : Die geschichte der pharaonischen hochkultur von der frühzeit bis zum ende des neuen reiches ca. 4000-1070 v. Chr. Neue … großen hochkultur – Das pharaonische Ägypten, Philipp Von Zabern, Mainz, Juillet 2005.
Werner Kaiser :
Zur nennung von Sened und Peribsen in Saqqara B3, GM 122, Beiträge zur ägyptologischen Diskussion, Ägyptologisches Seminar der Universität Göttingen, Göttingen, 1991.
Peter Kaplony :
Die inschriften der ägyptischen Frühzeit, Ägyptologische Abhandlungen. Bd. 1 à 8, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1963.
Alexandre Moret :
Fragments du mastaba de Shery, prêtre des rois Péribsen et Send, Ernest Leroux, Paris, 1922.
Jean-Pierre Pätznik :
Le sceau et les sceaux-cylindriques de la ville d’Éléphantine dans le troisième Millénaire avant J.-C., Oxford-Archaeopress, 2005.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, pp.108-113, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984. – MÄS 49, Philipp von Zabern, Mainz, 1999.
Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz,Janvier 1997.
Dietrich Wildung :
Die rolle Ägyptischer Konige im bewußtsein ihrer nachwelt, Teil I. Posthume Quellen über die Könige der ersten vier Dynastien, Bruno Hessling, Berlin, 1969 – Münchener Ägyptologische Studien, Bd. 17, Deutscher Kunstverlag, München/Berlin, 1969.
Toby Alexander Howard Wilkinson :
Early dynastic Egypt, New York : Routledge, London, Mars 1999 et Juin 2001.
Royal annals of ancient Egypt : The Palermo stone and its associated fragments, Kegan Paul International, New York, Distributed by Columbia University Press, Janvier 2000.

 

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