Quelques Rois Importants :
Khâsekhemoui
2674 – 2647
 

Nous avons besoin de vous

….Retour à la IIe dynastie

 

Sommaire
 

▪  Sa titulature
▪  Sa durée de règne et origine
▪  Ses différents noms
▪  Identifications
▪  Son règne
▪  Sa sépulture
▪  Sa famille
▪  Bibliographie

        DATES  de  RÈGNE
       2674-2647
            J.Malek
2754-2727  D.Sitek
  ?   -2740  R.Krauss, T.Schneider
2734-2707  M.Höveler-Mueller
2732-2705  P.A.Piccione
  ?   -2700  N.Grimal
2714-2687  D.B.Redford
2709-2682  J.von Beckerath
2665-2635  A.Eggebrecht
2660-2635  P.Vernus, J.Yoyotte

 

Sa titulature
  • Hr xa-sxm , Hr xai-sxm wi ,~~Hr-stH xa-sxm.wi nb.wi Htp im=f
  • nb.tj xasxm.wj nb.wj Htp im=f , nb.tj xasxm.wj nbw X.t=sn
  • ………………
  • ………………
  • DADAy , bbti , bbi
Noms d’Horus Horus Khâsekhem
(Horus Le puisant s’est levé) ou
(Les deux puissances apparaissent)

Hr xa-sxm
Horus Khâsekhemoui
(Couronnement des deux puissances)
Hr-xai-sxm wi
Nom d’Horus Seth Horus-Seth Khâsekhemoui
Hotep Netjeroui imef 

(Les deux puissances (Horus et Seth)
apparaissent et font la paix avec lui)

Hr-stH xa-sxm.wi xTp nTwj im=f
Noms de Nebty Nebty Khâsekhemoui Hotep
Netjeroui imef

(Les deux puissances (Horus et Seth)
apparaissent et les deux Dames sont en paix avec eux)

nb.tj xasxm.wj xTp nTwj im=f
Nebty Khâsekhemoui Nebou Khetsen
(Deux les puissances (Horus et Seth) apparaissent, leurs corps est fait d’or)
nb.tj xasxm.wj nbw X.t=sn
Noms de naissance
(Nomen)

Abydos 14
 
Turin 3.3
 
Saqqarah 11

 
Djadjay
DADAy
Bebty  ou  Bebety
bbti
Beby
bbi

 

Sa durée de règne et son origine

 


 

Khâsekhemoui – Ashmolean
Museum Art – Oxford

   Khâsekhemoui (ou Khâsekhem ou Khâsekhmemouy) est un Roi de la IIe dynastie. Il n’est pas mentionné par Manéthon. Le Papyrus de Turin lui compte vingt-sept ans deux mois et un jour de règne, ce qui semble être confirmé par certains documents et rencontre l’approbation de la presque majorité des spécialistes. Le papyrus nous indique également que le Roi meurt à l’âge de 40ans. Toutefois, de Nekhen (ou Hiérakonpolis), où les assises des statues du Roi ont été trouvées, proviennent plusieurs fragments de bas-relief où l’on voit le Roi participer à une fête Sed (ou Heb-Sed) ce qui est étrange car cette fête était en l’honneur de trente ans de règne. Malgré d’autres informations, notamment sur la Pierre de Palerme, il est toujours aujourd’hui incertain d’affirmer une durée de règne pour ce Roi, tout au plus on peut penser que 27/28 ans semble correcte. Jacques Kinnaer avance un peu plus de 40 ans, il y a peut être confusion avec l’âge du Roi à son décès ?.
 
    Nous ne savons rien sur son origine, tout au plus quelques spéculations. Francesco Raffaele et Hans Wolfgang Helck pensent qu’il est un proche de Péribsen/Sekhemib, sans toutefois affirmer qu’il est son fils. Il base leur théorie sur le choix du Roi pour de lieu de sa sépulture, dans la nécropole d’Oumm el-Qaab à Abydos, comme son prédécesseur et apparemment comme lui aucune tombe à Saqqarah. Par conséquent une origine commune pour ces deux dirigeants, de la ville de Kom Ombo, est acceptée par la grande majorité des spécialistes. Une thèse, dépassée aujourd’hui mais qu’il convient encore de citer, était le fait que Khâsekhemoui et Péribsen ne faisait qu’un.


 

Vase (ou pot) avec couvercle en or trouvé dans la
tombe de Khâsekhemoui – British Museum

 
Ses différents noms

 
   Il existe de nombreuses variations connues du nom de ce souverain. Pour la grande majorité ils furent retrouvés inscrits dans un Sérekh. Les deux principaux sont Khâsekhem et Khâsekhemoui. Certains spécialistes pensent, mais ils sont peu nombreux aujourd’hui, que Khâsekhem et Khâsekhemoui furent deux Roi différents. La majorité des chercheurs est d’accord pour dire qu’il régnait d’abord dans le Sud sous le nom de Khâsekhem. Il aurait changé de nom lors de la réunification du pays et se serait mis sous la protection des deux Dieux Horus et Seth, comme le montre son nom d’Horus. Ce dernier est inscrit dans un Sérekh et présente la particularité de ne pas juste avoir un faucon Horus, mais les deux Dieux perchés ensemble sur la façade de palais.
 
   Horus Khâsekhem n’est attesté en fait qu’en Haute-Égypte à Nekhen (ou Hiérakonpolis). Hans Wolfgang Helck pense que le double nom d’Horus Seth, pourrait indiquer le fait que l’égalité entre les deux Dieux était simplement à titre d’illustration et symbolisait le pouvoir du Roi sur les deux moitiés du pays. Un autre de ses noms, qui apparaît dans les listes royales de Turin et de Saqqarah, fait l’objet d’intenses recherches: Bebty ou Beby ou Bebety. Il est écrit dans un cartouche. Beaucoup d’égyptologues pensent qu’il s’agit là d’une interprétation erronée et cherchent quel pourrait être son véritable nom de naissance. Il est plus susceptible de s’être effectivement appelé Djadjay, comme le propose la liste d’Abydos, nom qui est lui aussi dans un cartouche. Selon l’égyptologue Hans Wolfgang Helck il pourrait se nommer Khâsekhemoui Besch, comme l’indiqueraient plusieurs vases et quelques autres artéfacts.

 

Identifications
 

Fragment en granit rose, avec le
Sérekh du Roi, du chambranle
d’une porte trouvée à Hierakonpolis. Musée du Caire

   Khâsekhemoui est attesté par plusieurs monuments, artéfacts et objets dont plusieurs de ces derniers viennent de Hierakonpolis. Parmi eux se trouve une porte en granit rose d’Assouan, 1 m 55 de haut pour 1 m 20 de large, qui se trouvait dans le quartier du temple de la ville et qui retrace ses victoires. Elle est aujourd’hui au musée du Caire. Selon James Edouard Quibell, il y a aussi trois vases de pierre et deux statues avec des inscriptions sur leurs bases qui retracent d’autres victoires. Son nom figure également sur un fragment de jarre provenant de Byblos, ainsi que sur une stèle de granit trouvée près du cimetière d’El Kab (Ancienne Nekheb, sur la rive orientale du Nil en face de Hiérakonpolis).
 
   D’autres inscriptions du nom du souverain ont été trouvées : Dans une fosse privée à Saqqarah, ainsi que dans le complexe pyramidale de Djoser. Sur une stèle faite à partir d’un gros bloc d’ardoise de quartzite de couleur verte, semblables aux stèles royales de l’époque archaïque à Abydos. La stèle représente le Roi avec le nom d’Horus Khâsekhemoui dans un Sérekh. Vraisemblablement, cette stèle a été érigée peu de temps avant ou juste après la réunification. Elle fut trouvée près du temple de Nekhen (ou Hiérakonpolis) et est aujourd’hui au musée du Caire.
 

Fragment d’un vase avec une
inscription de la victoire –
Ashmolean Museum Art – Oxford

   La conception artisanale de tous ces composants est d’un niveau très élevé et présente tant d’analogie avec les sculptures des premières années de la IIIe Dynastie (2647-2575), qu’il n’y a aucun doute quant à leur classement chronologique. Sous les pavés du temple d’Horus à Nekhen, James Edward Quibell a mis au jour, en 1898, plusieurs articles dont les deux célèbres statues du Roi. Une est aujourd’hui à l’Ashmolean Museum Art à Oxford et l’autre au musée Égyptien du Caire.
 
   Ces statues ont une grande valeur artistique et sont très similaires en apparence. La statue du Caire, qui montre le Roi assis sur un trône, est haute de 56,5 cm et large de 13,3 cm. Malheureusement il manque la moitié du visage. Elle fut retrouvée enterrée dans le plancher d’une chambre à l’Est du temple. Elle se trouvait avec une imposante statue de lion en terre cuite, de la même période, et la célèbre statue en cuivre du Roi Pépi I (2289-2255). La statue d’Oxford est similaire d’aspect, seulement, dans son cas, c’est le corps qui est en mauvais état et la tête bien conservée.

 

Son règne

 
   De nombreux égyptologues sont certains que Khâsekhemoui succède à Péribsen/Sekhemib sur le Sud du pays. Cette hypothèse est soutenue par le fait d’une même dévotion des deux Rois pour le Dieu Seth. Pour ceux partisans de deux Rois différents entre Péribsen et Sekhemib, il succèderait à ce dernier. Il se serait lancé à la conquête du Nord où il serait sorti victorieux. Toutefois cette théorie n’est pas confirmée par des inscriptions, celles-ci qui parlent plus de troubles et d’agitations dans le pays que de guerres.
 
   D’autres inscriptions sur des vases avancent les mêmes propos et indiquent que Khâsekhemoui, Roi du Sud, se saisit du pouvoir dans le Nord du pays suite à une violente guerre civile en Basse-Égypte, dans le Delta du Nil. Les égyptologues Nicolas Grimal et Jochem Kahl, suggèrent que le Roi du Nord ne pouvait faire face à ces émeutes, mais il refusa le soutien que lui proposait Khâsekhemoui, en vertu du fait qu’il avait été décidé après la mort de Ninetjer (2787-2743) la séparation du pays et qu’il ne souhait pas renoncer à son indépendance. De ce fait Khâsekhemoui n’eut pas d’autre choix que de partir à la conquête des territoires de son collègue de Basse-Égypte d’où il sortit vainqueur. Sur un autre vase de pierre, on trouve enregistrés l’année de la lutte contre l’ennemi du Nord de la ville de Nekheb. Il semble que ce fut une bataille majeure et dramatique entre la Haute et Basse-Égypte.


 

Khâsekhemoui –
Musée égyptien du Caire

 

Autre pot avec couvercle en or trouvé
dans la tombe de Khâsekhemoui –
British Museum

  Sur la base des deux statues assises de Khâsekhemoui, on nous dit que 47.209 habitants du Nord furent tués, ce qui est un nombre très important compte tenu de la population relativement faible de l’Égypte au cours de la première période dynastique. Ce qui est sûr, c’est qu’en triomphant, il met fin aux dissensions du pays et unifie définitivement l’État. Cette stabilité politique va constituer la base sur laquelle va grandir l’Ancien Empire (2647-2150). La reprise des expéditions contre les Libyens et les Nubiens confirme le retour de l’unité nationale. Sur la Pierre de Palerme est conservée, au moins dans la colonne 4, l’histoire des sept dernières années de règne du Roi.
 
   Il semble qu’en l’an 18 de son règne, la ville de Memphis refusa de rendre hommage au Roi. Celui-ci mata la révolte et selon Nicolas Grimal, pour sceller sa victoire, il épousa une Princesse du Nord issue de la ville, Nimaâthâpy I (ou Nimaâtapis ou Nimaâthep). De Nekhen, où les assises des statues du Roi furent trouvées, proviennent plusieurs fragments de bas-relief où l’on voit le Roi participer à une fête Sed, ce qui est étrange car cette fête était en l’honneur de trente ans de règne.
 
   Après la réunification du pays, Khâsekhemoui transfère sa capitale à Nekhen. À partir de ce moment il a, semble t-il, entreprit des projets de construction considérable, notamment à El Kab, Nekhen et Abydos. Les archéologues ont mis au jour à Nekhen une impressionnante "enceinte" en briques crues, d’une épaisseur de mur de 5 à 20 mètres et d’une hauteur conservée de douze mètres, appelée improprement "le fort" et maintenant connue sous le nom Shunet Zebib ez. Sa construction par Khâsekhemoui est confirmée par un des piliers de granit gravés dans les points d’entrée. Cette structure, de 123 m x 64 m, est érigée (peut-être donc dans l’idée d’un fort ?) sur un plan similaire à celle d’Abydos, mais il n’y a aucune trace apparente de fonction militaire. Son utilisation réelle reste donc inconnue. Certains spécialistes pensent qu’elle était peut-être liée aux rituels de la royauté et au culte.

 

Vaisselle en bronze trouvée dans la tombe de
Khâsekhemoui – British Museum

                             Sa sépulture

 
   Khâsekhemoui est enterré à Oumm el-Qaab à Abydos, Sa tombe (V) est monumentale. Elle est la plus vaste du site et la plus compliquée. Elle fut la dernière à y être construite. Elle est de forme rectangulaire et de très grandes dimensions, elle fait 68,97 m x 12,20 m. Elle était entourée par une enceinte de 123 m × 64 m, avec des murs de 5,35 m d’épaisseur. Près de l’angle Est se trouvait un petit bâtiment de 18,30 m × 15,50 m de haut. Cette disposition est peut-être ce qui donnera l’idée de son complexe funéraire à son fils Djoser (2628-2609, IIIe Dynastie).
 
   La tombe est formée d’un long couloir flanqué de 58 chambres en briques d’accès restreint destinées à recevoir entre autres les offrandes funéraires, et de la chambre funéraires. Celle-ci, est située dans le centre de la tombe à près de 2 m de profondeur. Ses dimensions sont de 5,30 m x 3,30 m. Elle est parée de blocs de calcaire et est considérée comme la plus ancienne structure de maçonnerie au monde.
 
   La tombe est fouillée par Sir William Matthew Flinders Petrie, en 1901, puis par Emile Amélineau. Elle contenait un sceptre en sardoine bagué d’or, des vases de pierre et des vases en céramique remplis de grains et de fruits. Il y avait aussi de petits objets laqués, des perles de cornaline, des outils en silex et en cuivre, de la vannerie et une grande quantité de sceaux.
 
   La tombe de Khâsekhemoui avait également un nombre relativement important de mobilier funéraire qui avait échappé aux pilleurs de tombe, y compris des vases (ou pots) en brèche (ou breccia, roche composée d’au moins 50% d’éléments anguleux prit dans un ciment naturel) et en grès, dont les bords furent enduits avec de l’or. L’archéologie a démontré que l’utilisation de l’or en tant que décoration pour des objets d’une tombe se fit pour la première fois sous Khâsekhemoui. Il faut aussi souligner de la vaisselle en bronze et cuivre, particulièrement remarquables qui est restée, malgré le temps, pour la plupart des éléments, étonnamment bien conservée. Tous ces objets sont la preuve du démarrage précoce de l’époque du bronze Égyptien.

 

Sa famille

 
   Khâsekhemoui n’a qu’une épouse attestée :
 
Nimaâthâpy I (ou Nimaâthepou ou Nymaathap ou Nimaâtapis ou Nimaethap ou Ni-Maat-Hapi ou Nimaat-Hap – N.j mAat Hp – "Elle appartient à Maât et à Hâpy"). Selon Roth Silke elle fut une Princesse du Nord. Selon Nicolas Grimal elle épouse le Roi en l’an 18 de son règne lorsque celui-ci mate une révolte dans la cité. Ses titres étaient : Mère des enfants du Roi (mwt-mswt-nswt) ; Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ; Mère du Roi (mwt-nswt) ; Servante d’Horus (kht-@r). Nimaâthâpy I fut citée dans beaucoup de documents de l’époque et elle fit l’objet d’un culte posthume au début de la IVe dynastie, sans doute du fait de l’importance qu’elle eût dans l’histoire puisqu’elle fut le personnage essentiel du passage entre la IIe et la IIIe Dynastie. Son nom fait référence à l’Apis de Memphis. Elle donne trois ou quatre enfants à Khâsekhemoui :
 
 Un ou deux fils :

Sanakht/Nebka qui sera Roi (2647-2628, IIIe Dynastie), les sources sont incertaines. La majorité des égyptologues, comme Jean-Philippe Lauer, pensait que Sanakht était le fils aîné du Roi Khâsekhemoui et de la Reine Nimaâthâpy I, donc le frère aîné de Djoser. Toutefois, aujourd’hui, cette idée est fortement remise en cause en fonction de l’étude d’empreintes de sceaux trouvés, à la fin des années 90, dans la tombe de Khâsekhemoui. Ceux-ci nous apprennent que c’est Netjerikhet (Nom d’Horus de Djoser) qui enterra la Reine Nimaâthâpy I, ce qui fait penser aux spécialistes, comme Alexander Hermann et Hans Wolfgang Helck que Sanakht/Nebka sont en fait deux Rois différents et Nebka serait le beau-frère de Djoser, époux de sa sœur Inetkaes.
 
Djoser qui sera Roi (2628-2609, IIIe Dynastie) qui épouse sa sœur Hetephernebty I (ou Hotephirnebty).
Il est probable que Khâsekhemoui avait encore plus de fils, mais les égyptologues sont en désaccord sur leur identité.

 
 Deux filles, selon Hans Wolfgang Helck.

Hetephernebty I (ou Hotephirnebty) qui épousera son frère Djoser (2628-2609, IIIe Dynastie).
Inetkaes (ou Ini-net-ka-es – Jnj n.t k3=s"Le ka apporte") qui épousera le Roi Sanakht/Nebka (2647-2628, IIIe Dynastie), qui est peut-être son frère (Sources très incertaines).

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Walter Bryan Emery :
Ägypten – Geschichte und Kultur der Frühzeit, 3200-2800 v. Chr. Wiesbaden, München, 1964 – En Français, L’Egypte, l’histoire et la culture de la première période, 3200-2800, Fourier, 1964.
Günter Dreyer :
Die Arbeiten des DAI Kairo am Grab des Königs Ninetjer, Sokar 11, 2005.
R.A.El-Farag :
A Stela of Khasekhemuy from Abydos,  pp : 77–80, MDAIK 36, Deutsches Archäologisches Institut, Orient-Abteilung de Gruyter, Berlin, 1986.
Alan Henderson Gardiner:
Histoire de l’Egypte ancienne (Geschichte des Alten Ägypten), Augsburg, (Posthume) 1994.
Nicolas Grimal :
Histoire de l’Égypte ancienne, Fayard, Paris, Novembre 1988 et 1997 – LGF, Livre de Poche, Janvier 1994 – Wiley-Blackwell, Weinheim 1994.
Hans Wolfgang Helck :
Untersuchungen zurthinitenzeit, Ägyptologische Abhandlungen45, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1987.
Michael Höveler-Mueller :
Am anfang war Ägypten : Die geschichte der pharaonischen hochkultur von der frühzeit bis zum ende des neuen reiches ca. 4000-1070 v. Chr. Neue … großen hochkultur – Das pharaonische Ägypten, Philipp Von Zabern, Mainz, Juillet 2005.
Peter Kaplony :
Die inschriften der ägyptischen Frühzeit, Ägyptologische Abhandlungen. Bd. 1 à 8, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1963.
James Edward Quibell :
Hierakonpolis. Part. I, Éditeur inconnu, London, 1898 – Histories and Mysteries of Man Ltd, 1989 – Bernard Quaritch, BSAE 4, 1900 – Adamant Media Corporation, Février, 2001 – BiblioBazaar, Juillet 2009.
Silke Roth :
Die Königsmütter des Alten Ägypten von der Frühzeit bis zum Ende der 12. Dynastie, Otto Harassowitz, Wiesbaden, 2001.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, pp : 108-113, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984. – MÄS 49, Philipp von Zabern, Mainz, 1999.
– Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz,Janvier 1997.
Dietrich Wildung :
Die rolle Ägyptischer Könige im bewußtsein ihrer nachwelt, Teil I. Posthume Quellen über die Könige der ersten vier Dynastien, Bruno Hessling, Berlin, 1969 – Münchener Ägyptologische Studien, Bd. 17, Deutscher Kunstverlag, München/Berlin, 1969.
Toby Alexander Howard Wilkinson :
Early dynastic Egypt, New York : Routledge, London, Mars 1999 et Juin 2001.
Royal annals of ancient Egypt : The Palermo stone and its associated fragments, Kegan Paul International, New York, Distributed by Columbia University Press, Janvier 2000.

 

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