Les grandes batailles de l’antiquité :
Siège d’Athènes et du Pirée –
Troisième bataille de Chéronée –
Bataille  d’Orchomène
 

Nous avons besoin de vous

 

   Siège  d’Athènes  et  du  Pirée Automne 87
au 01 Mars 86

 


 

Mithridate VI –
Musée du Louvre

Présentation

 
   Le siège d’Athènes et du Pirée se déroula de l’automne 87 av.J.C. jusqu’au 01 Mars 86 av.J.C. Ce fut une bataille entre les armées de la république Romaine, commandées par le Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78) et les armées du royaume du Pont et de la ville d’Athènes, dans le cadre de la guerre dite : Première Guerre de Mithridate (89/88-85), qui vit la victoire des Romains. Les forces Grecques et Pontiques étaient commandées par Aristion (Philosophe et Tyran d’Athènes, en Grec : Αριστίων, 88-86) dans Athènes et Archélaos (ou Archélaüs, en Grec : ‘Aρχέλαος, Général du Pont, † 63) dans le port du Pirée, alliés au Roi du Pont, Mithridate VI (120-63).
 

Le contexte

 
   L’invasion du royaume de Bithynie, un allié de Rome, par le Roi du Pont, Mithridate VI, plus l’épisode en 88 des "Vêpres d’Éphèse", où 80.000 citoyens Romains d’Asie Mineure furent massacrés (Était tué aussi toute personne parlant Latin) déclencha le conflit avec Rome appelé "Première Guerre de Mithridate" (89/88-85). Après la défaite du Général et Consul Manius Aquilius Nepos († 88), le Sénat nomma le Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix) en tant que commandant de l’expédition contre le royaume du Pont.
 
   Pendant ce temps, Mithridate VI prit possession de toutes les villes Grecques, soumises à Rome où alliées. Au printemps de 87 Sylla débarqua à Épidamne (ou Durrës ou Epídamnos ou Dyrrhachium ou Durrhákhion) en Illyrie. alors que l’Asie Mineure était occupée par les forces de Mithridate VI sous le commandement d’Archélaos (ou Archélaüs).
 
   Lorsque le Romain arriva et traversa la Béotie et le Péloponnèse la plupart des cités de Grèce s’empressèrent de se ranger de son côté, sauf Athènes. La première cible de Sylla fut donc cette cité, dirigée par une marionnette de Mithridate VI, le Tyran Aristion qui n’était pas disposé à capituler. Sylla se déplaça vers le Sud-est et rassembla fournitures et renforts. Un de ses Généraux Lucius Licinius Lucullus (115-v.57), partit en éclaireur pour repérer le chemin et négocier avec Bruttius Sura, le commandant Romain en place en Grèce qui lui remit le commandement de ses troupes. À Chéronée, une cité Grecque de Béotie située entre la Phocide et l’Attique, les Ambassadeurs de toutes les grandes villes de Grèce (À l’exception d’Athènes) rencontrèrent Sylla et furent impressionnés par la volonté de Rome de reconduire Mithridate VI hors de Grèce et des provinces d’Asie.
 


 

Copie, sans doute d’époque
Augustéenne, d’un portrait
de Sylla, du IIe siècle av.J.C
– Glyptothek Munich

   Thèbes fut châtiée pour son soutien à Mithridate VI, Sylla confisqua la moitié de son territoire. Afin de financer ses dépenses militaires, il pilla des sanctuaires Grecs. Les Romains reprirent l’île de Lesbos en 88 et s’y installèrent de façon permanente, détruisant Mytilène, accusée d’avoir dirigé l’alliance Pontique. La dernière ville fidèle à Mithridate VI fut conquise par Marcus Minucius Thermus, et se distingua dans la bataille un nommé Jules César qui reçut une couronne pour avoir sauvé un soldat. Sylla marcha ensuite sur Athènes. Devant toutes ces victoires, Archélaos (ou Archélaüs) et Aristion, face à l’immense armée Romaine, entre 25.000 et 30.000 hommes (5 légions soit environ 20.000 soldats et les alliés Grecs et Macédoniens), renoncèrent au combat et se retranchèrent, Aristion à Athènes et Archélaos (ou Archélaüs) dans le port du Pirée. La flotte Pontique contrôlait complètement la mer et le Pirée pouvait soutenir le siège que Sylla mettrait en place.
 

Le déroulement

 
   Sylla arriva rapidement à Athènes mais il rencontra un premier problème. La principale muraille externe qui avait entouré la ville, reliant la cité principale à son port du Pirée, était en ruines. De ce fait il était contraint de tenir deux sièges séparément autour d’Athènes et du Pirée. Une force commandée par Archélaos (ou Archélaüs) défendait le Pirée tandis qu’une autre commandé par Aristion prit la défense principale d’Athènes. La défense du port était beaucoup plus facile car une flotte Pontique dominait la mer à proximité, ce qui facilitait le renforcement et le réapprovisionnement chaque fois que nécessaire. En outre, Le Pirée avait été approvisionné dès le début mais pas Athènes.
 
   Sylla décida d’abord de concentrer ses attaques sur le Pirée, car sans la ville portuaire, il n’y avait aucun moyen pour Athènes de se réapprovisionner. Il envoya Lucius Licinius Lucullus pour lever une flotte chez les alliés Romains de Méditerranée orientale pour faire face à la marine Pontique. La première attaque de la ville portuaire fut entièrement repoussée, Sylla décida alors de construire un siège d’une plus grande résistance et fit entamer d’énormes travaux de terrassement. Le bois était nécessaire et il fit abattre tous les bois alentour, y compris les bois sacrés. Lorsque plus d’argent fut nécessaire il emprunta auprès des temples. La monnaie frappée de ce trésor resta en circulation pendant des siècles et était prisée pour sa qualité.
 
   Les travaux de siège avaient été étudiés pour faciliter la prochaine attaque. Celle-ci finalement réussit et le Romain prit les murs extérieurs du Pirée. Une fois ce premier barrage passé, Sylla constata malheureusement qu’Archélaos (ou Archélaüs) avait fait construire un autre mur à l’intérieur de la ville portuaire. Voyant que ce serait difficile de battre Archélaos (ou Archélaüs), Sylla changea de stratégie et décida de concentrer ses efforts pour prendre Athènes. Malgré l’encerclement complet de la ville et de son port, et plusieurs tentatives d’Archélaos (ou Archélaüs) de lever le siège, Sylla se retrouvait dans une impasse. L’attention des Romains fut temporairement déplacée vers Athènes. Il ne fallut pas longtemps à Sylla pour apprendre que ses adversaires politiques à Rome avaient pris les rênes du pouvoir, et ils ne contribueraient pas à donner de l’argent pour continuer sa campagne. Il lança alors une nouvelle récupération de fond auprès des temples.
 
   Pendant ce temps Athènes était de plus en plus affamée. Le grain était à son niveau le plus bas et les pénuries alimentaires devinrent un problème sérieux. Dans la ville, la population fut réduite à manger le cuir des chaussures et de l’herbe. Aristion devint de jour en jour de plus en plus impopulaire. Une délégation d’Athènes fut envoyée pour traiter avec Sylla, mais celle-ci au lieu d’engager des négociations sérieuses, expliqua la gloire de la ville. Sylla les renvoya en disant qu’il fut envoyé à Athènes, pas pour prendre des leçons, mais réduire les rebelles à l’obéissance. Puis, des déserteurs Grecs informèrent Sylla qu’Aristion négligeait l’Heptachalcum (Partie du mur de la ville). Il envoya alors immédiatement des hommes pour saper la fragile muraille.

 

   Le 01 Mars 86, après 5 mois de siège, les troupes de Sylla entrèrent de nuit dans la ville et commencèrent à a saccager. Les Romains furent sans pitié et il fut dit que le sang coulait littéralement dans les rues. Marcus Velleius Paterculus (Historien Romain, v.19 av.J.C.– v.31 ap.J.C.) avance 200.000 morts et autant de prisonniers. Ce fut seulement après les prières d’un couple de ses amis Grecs (Midias et Calliphon) et des remarques de Sénateurs Romains dans son camp que Sylla décida que le massacre devait cesser.
 
   Aristion, après avoir brûlé l’Odéon et mit le feu à une grande partie de la ville, fuit avec sa famille sur l’Acropole, où il réussit à prendre des dispositions et emmagasiner des fournitures pour quelques semaines. Dans le même temps, Archélaos (ou Archélaüs) abandonna la ville et se réfugia dans la forteresse de Munichie (ou Munychie ou Kastella) sur une colline du Pirée. Sylla fit alors raser le Pirée. Mithridate VI perdit là sa principale base d’opération en Grèce. Archélaos (ou Archélaüs) s’enfuit de l’Attique par la mer et marcha vers le Nord pour rejoindre en Thessalie deux autres armées Pontiques.

   L’une commandée par Dromichaetes (ou Dromichaitès) et l’autre en Macédoine, sous les ordres de Taxilès et d’Arcathius (ou Arcathias), un fils de Mithridate VI, descendit le long de la côte Thessalienne. Mais Sylla n’avait pas une flotte assez puissante pour arrêter la fuite d’Archélaos (ou Archélaüs) qui rejoignit Taxilès aux Thermopyles.
 
   Sylla laissa la prise de l’Acropole à Caius Scribonius Curio Burbulieus et marcha également vers le Nord, avançant en Béotie, à la poursuite d’Archélaos (ou Archélaüs) bien décidé à lui faire quitter la Grèce. Les troupes Pontiques attendirent Sylla aux Thermopyles et lui tendirent un piège, mais il parvint à leur échapper. Aristion et ses hommes purent repousser les assaillants Romains pendant un certain temps, ils finirent toutefois par se rendre. Ils furent tous exécutés peu après leur reddition. Après la chute d’Athènes, cette même année, Sylla allait rencontrer une nouvelle fois les troupes Pontiques à la bataille de Chéronée.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
 
Luis Ballesteros Pastor :
Mitrídates Eupátor, rey del Ponto, Universidad de Granada, Granada, 1996.
Giovanni Brizzi :
Storia di Roma/ 1, Dalle origini ad Azio, Pàtron, Bologna, 1997.
François De Callatay :
L’histoire des guerres Mithridatique vue par les monnaies, Département d’archéologie et d’histoire de l’art, Séminaire de numismatique Marcel Hoc, Louvain-la-Neuve, 1997. 
Alfred Leo Duggan :
King of Pontus; the life of Mithradates Eupator, Coward-McCann, New York, 1959.
Michael Curtis Ford :
The last King: Rome’s Greatest enemy, Thomas Dunne Books, New York, 2004.
François Hinard :
Sylla, Fayard, Paris, 1985.
Jakob Munk Højte :
Mithridates VI and the Pontic Kingdom, Aarhus University press, Aarhus, 2009. 
Andrè Piganiol :
Le conquiste dei Romani, Il saggiatore, Milano, 1971.

 

 

          Troisième  bataille  de  Chéronée

été 86

 

Présentation

 
   La troisième bataille de Chéronée (ou Chaeronea ou Chaironeia ou Naumachia tēs Chaeroneia, en Grec : Ναυμαχία της Χαιρώνεια) fut une bataille qui se déroula 86 av.J.C. Elle eut lieu près de Chéronée (ou Chaeronea ou Khairốneia, en Grec : Χαιρώνεια), une cité Grecque de Béotie située entre la Phocide et l’Attique, non loin du fleuve Céphise (ou Kifisos ou Khèphisos ou Mavronero). Elle fut une confrontation entre les armées de la république Romaine commandées par le Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78) et les armées du Roi du Pont, Mithridate VI (120-63), commandées par son Général Archélaos (ou Archélaüs, en Grec : ‘Aρχέλαος, † 63). La bataille se déroula dans le cadre de la guerre dite : Première Guerre de Mithridate (89/88-85) et vit la première victoire majeure des Romains dans ce conflit. Cette bataille fut décrite dans trois textes anciens, bien que les récits diffèrent légèrement. La description en fut faite par Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), Frontin (ou Sextus Iulius Frontinus, écrivain et Consul Romain, v.35/40-v.103) et Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125).
 
   Après la prise et le sac d’Athènes le 01 mars 86 av.J.C., Sylla contraint le Général Archélaos (ou Archélaüs) à évacuer le Pirée et à rejoindre la Macédoine où il prit le commandement d’une nouvelle armée Pontique. Archélaos (ou Archélaüs) conduisit alors cette armée à travers la Thessalie jusqu’en Béotie où il rencontra celle de Sylla, venant d’Attique. La cavalerie joua un rôle prédominant dans la bataille, Sylla assumant lui-même le commandement de son aile droite avec la sienne. Longtemps incertaine, la bataille tourna finalement à l’avantage des Romains en raison de l’expérience des légionnaires et du talent tactique de Sylla qui sut renforcer les points faibles aux moments critiques.

 

Le contexte

 
  L’invasion du royaume de Bithynie, un allié de Rome, par le Roi du Pont, Mithridate VI, plus l’épisode en 88 des "Vêpres d’Éphèse", où 80.000 citoyens Romains d’Asie Mineure furent massacrés (Était tué aussi toute personne parlant Latin) déclencha le conflit avec Rome appelé "Première Guerre de Mithridate" (89/88-85). Après la défaite du Général et Consul Manius Aquilius Nepos († 88), le Sénat nomma le Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix) en tant que commandant de l’expédition contre le royaume du Pont. Pendant ce temps, Mithridate VI prit possession de toutes les villes Grecques, soumises à Rome où alliées. Au printemps de 87 Sylla débarqua à Épidamne (ou Durrës ou Epídamnos ou Dyrrhachium ou Durrhákhion) en Illyrie. Alors que l’Asie Mineure était occupée par les forces de Mithridate VI sous le commandement d’Archélaos (ou Archélaüs). Lorsque le Romain arriva et traversa la Béotie et le Péloponnèse la plupart des cités de Grèce s’empressèrent de se ranger de son côté, sauf Athènes. La première cible de Sylla fut donc cette cité, dirigée par une marionnette de Mithridate VI, le Tyran Aristion qui n’était pas disposé à capituler.
 

 Afin de financer ses dépenses militaires, il pilla des sanctuaires Grecs.  Devant toutes les victoires de Sylla, Archélaos (ou Archélaüs) et Aristion, face à l’immense armée Romaine, renoncèrent au combat et se retranchèrent, Aristion à Athènes et Archélaos (ou Archélaüs) dans le port du Pirée.  Après une première tentative sans succès pour prendre d’abords le Pirée, Sylla concentra ses efforts sur Athènes. Le 01 Mars, la ville complètement affamée tomba et le Romain la livra à ses soldats qui la pillèrent. Aristion se barricada dans l’Acropole et Archélaos (ou Archélaüs) abandonna la ville et se réfugia dans la forteresse de Munichie (ou Munychie ou Kastella) sur une colline du Pirée.
 
  Sylla fit alors raser le Pirée. Mithridate VI perdit là sa principale base d’opération en Grèce. Archélaos (ou Archélaüs) s’enfuit de l’Attique par la mer et marcha vers le Nord pour rejoindre en Thessalie deux autres armées Pontiques. L’une commandée par Dromichaetes (ou Dromichaitès) et l’autre en Macédoine, sous les ordres de Taxilès et d’Arcathius (ou Arcathias), un fils de Mithridate VI, descendit le long de la côte Thessalienne. Archélaos (ou Archélaüs) rejoignit Taxilès aux Thermopyles. Sylla marcha également vers le Nord à la poursuite d’Archélaos (ou Archélaüs). Les troupes Pontiques attendirent ce dernier aux Thermopyles et lui tendirent un piège, mais il parvint à leur échapper.

   Sylla rejoignit l’armée de Quintus Hortensius Hortalus, (Général et orateur Romain, v.114-50) près de Daulis (Cité de Phocide, proche de la frontière avec la Béotie). Selon Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), l’armée d’Archélaos (ou Archélaüs), comptait plus de 120.000 combattants, dont : 10.000 cavaliers et 100.000 fantassins venant de Thrace, du Pont, des Scythes, de Cappadoce, de Bithynie, de Galatie et des troupes Phrygiennes. Chaque nationalité était commandée par leur propre Général, qui tous étaient sous les ordres d’Archélaos (ou Archélaüs). Toujours selon l’auteur, les forces de Sylla et de Quintus Hortensius Hortalus se composaient de 5 légions Romaines, environ 20.000 hommes, ainsi que de 20.000 Grecs et Macédoniens alliés aux Romains, soit environ 40.000 hommes et 1.500 cavaliers.
 
   Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), Sylla renonça provisoirement à engager ses troupes, terrifiées à la vue de la multitude de leurs adversaires. Tandis que les Romains restèrent à l’abri dans leurs retranchements, l’armée Pontique s’éparpilla dans la région, pillant et saccageant les villes. Sylla, installa alors une garnison à Chéronée. Ainsi, il tenait toutes les issues de la plaine du fleuve Céphise (ou Kifisos ou Khèphisos ou Mavronero) et ne laissait à Archélaos (ou Archélaüs) qu’une seule route de retraite.

 

Le déroulement

 
   Le terrain de la plaine de Chéronée fit partie intégrante du début à la fin de la bataille. Sylla refusait toujours le contact avec l’armée d’Archélaos (ou Archélaüs) jusqu’à ce qu’il trouve son ennemi campé sur un terrain favorable aux manœuvres Romaines. Le camp Pontique se situait dans une région rocheuse à proximité d’une vaste plaine au bas d’une pente. Sylla profita de cette position favorable et concentra ses forces devant la plaine sur la colline qui se trouvait près d’Elatreia, abondamment plantée d’arbres et alimentée par une petite rivière à sa base, appelée Philoboetos. De là il avait une vue tactique avantageuse dur le camp ennemi. Plutarque affirme que de cette façon Archélaos (ou Archélaüs) n’eut pas d’autre choix que d’étendre son armée dans la plaine, pour attirer Sylla, car il risquait d’être lapidé par les Romains s’ils dévalaient des hauteurs. Il n’y avait pas de moyen pour lui de sortir de la plaine du Céphise (ou Kifisos ou Khèphisos) son camp étant entouré de rochers. Déplacer son armée hors du camp sur les rochers aurait désordonné sa formation et empêché les chevaux et les chars d’être efficaces.

 

  Cependant Sylla ne mordit pas à la tactique d’Archélaos (ou Archélaüs), parce qu’il jugea la situation insuffisamment favorable pour lui pour battre l’ennemi. Selon Appien d’Alexandrie, lorsque les deux parties eurent pris des positions opposées, Archélaos (ou Archélaüs) offrit à plusieurs reprises aux Romains l’occasion de se lancer dans la bataille. Sylla, cependant, hésitait, à cause de la nature du terrain et le nombre beaucoup plus important d’ennemis. La situation devint une impasse et dans les troupes de Mithridate VI il commença à s’installer un certain désordre dû à l’attente et à la multitude d’hommes.
 
   Beaucoup de ceux-ci se montrèrent peu obéissant à leur Général et si quelques-uns consentirent à rester dans leurs tranchées, la majorité décida d’aller piller et saccager les territoires environnants, même jusqu’à plusieurs jours de marche de leur camp. Il est dit qu’ils détruisirent les villes de Panope (ou Panopea ou Panopaea) et Lébadée (ou Lebadeia ou Lebádeia) au Sud-ouest de Chéronée, bien qu’aucun de leurs Généraux leur en avait donné l’ordre.

    Selon Plutarque, Sylla avait du mal à assister à la destruction des villes sous ses yeux et laissez ses légionnaires inactifs. Il les fit alors sortir du camp et les força, à creuser des tranchées pour protéger ses flancs contre les manœuvres possibles, à élever des clôtures à l’avant et à détourner le fleuve Céphise (ou Kifisos ou Khèphisos ou Mavronero) de son lit, ne laissant aucun répit à personne et punissant même ceux dont le rythme de travail était trop lent. Au bout du troisième jour de travail, les soldats éreintés, implorèrent le Consul de les mener à l’attaque contre l’ennemi.
 
   Sylla leur dit qu’il lui semblait que leurs paroles ne montraient pas un réel désir de se battre, mais qu’ils voulaient tout simplement ne plus travailler dur. Si, au contraire, ils étaient vraiment prêts à la bataille, il leur ordonnait de prendre les armes et de se rendre immédiatement à un endroit qu’il montrait. Il s’agissait pour eux d’occuper la ville en ruines de Parapotamos, une position inattaquable qui dominait la route menant à Chéronée.

 
   Puis il feignit une retraite, laissant la route et se barricadant derrière ses clôtures et ses tranchées avec l’artillerie prête, calle qui avait déjà été utilisée lors du siège d’Athènes. Archélaos (ou Archélaüs) chercha alors à utiliser sa supériorité numérique le plus rapidement possible dans ce qu’il pensait être un avantage. Il fit avancer ses troupes sur les Romains en étendant son aile droite (la gauche Romaine) dans le but de les déborder et de les envelopper avec sa cavalerie et ses chars. Voyant cela, Quintus Hortensius Hortalus, pour contrer ce mouvement, mena ses troupes séparée du reste de la force Romaine, hâtivement sur eux afin de combler l’écart entre les armées, ce qui rendit les mortels chars à faux inutiles, selon Plutarque, n’ayant pas assez de place pour s’élancer.
 
   Sylla était stationné sur son aile droite et n’avait pas encore été engagée par les forces Pontiques. Voyant la situation désastreuse de Quintus Hortensius Hortalus, il envoya des troupes pour aider. Archélaos (ou Archélaüs) remarqua le nuage de poussière et les troupes Romaines approcher et il abandonna sa position dans le but d’attaquer l’aile droite Romaine maintenant moins importante. Du fait de l’aide de Sylla la menace sur Quintus Hortensius Hortalus fut enrayée, mais de l’autre côté, l’autre Légat Romain, le Consul Lucius Licinius Murena (105-22), se trouva en même temps en difficulté, attaqué par l’unité d’élite de l’armée Pontique. Sylla entendit les appels à l’aide de ses hommes faisant écho sur les collines et décida d’envoyer les forces de Quintus Hortensius Hortalus à Murena, et il mena sa propre unité et la cinquième cohorte sur l’aile droite Archélaos (ou Archélaüs).
 
   Il mena personnellement l’attaque avec ses cavaliers contre Archélaos (ou Archélaüs) et son arrivée déstabilisa le combat de la ligne Pontiques et affaiblit son flanc droit. Il y mit en déroute les forces de Mithridate VI. À peu près au même moment, les légions Romaines bien formées au centre dirigées par Murena, qui encourageait activement ses hommes dans la bataille, réussirent également à mettre en déroute les forces Pontiques. La victoire était pour Sylla. Le massacre fut terrible et selon Appien d’Alexandrie et Plutarque, seulement 10.000 soldats d’Archélaos (ou Archélaüs) survécurent, s’échappant dans la ville voisine. On trouve les chiffres de 100.000/110.000 morts (Ce qui semble exagéré). Sylla ordonna que les prisonniers soient décapités, certains avancent le chiffre de 80.000 hommes.
 
   Ce qui est sûr c’est qu’alors que les forces, complètement désordonnées de Mithridate VI, fuyaient sur le terrain accidenté vers leur camp, ils furent facilement rattrapés par les Romains et tués dans leur retraite. Appien d’Alexandrie prétend qu’Archélaos (ou Archélaüs) tenta personnellement de bloquer l’entrée du camp pour forcer ses soldats à retourner dans la bataille faire face aux Romains. Ils l’auraient fait, mais ne purent résister à l’impulsion Romaine. Les auteurs ajoutent que seulement 14 Romains ne furent pas comptabilisés à la fin de la bataille, dont deux revinrent à la nuit tombée, ce qui rendrait le nombre de victimes Romaines au chiffre incroyable de 12 soldats ?. Ces chiffres sont manifestement inexacts, la nature même des combats entre les forces d’infanterie dut causer des pertes Romaines plus lourdes. Bien que fortement affaiblie, les forces Pontiques affronteront une nouvelle fois les Romains à la bataille d’Orchomène peu de temps après.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
 
Luis Ballesteros Pastor :
Mitrídates Eupátor, rey del Ponto, Universidad de Granada, Granada, 1996.
Giovanni Brizzi :
Storia di Roma/ 1, Dalle origini ad Azio, Pàtron, Bologna, 1997.
Ross Cowan et Adam Hook :
Roman battle tactics, 109 BC-AD 313, Osprey, Oxford; 2007.
François De Callatay :
L’histoire des guerres Mithridatique vue par les monnaies, Département d’archéologie et d’histoire de l’art, Séminaire de numismatique Marcel Hoc, Louvain-la-Neuve, 1997. 
Alfred Leo Duggan :
King of Pontus; the life of Mithradates Eupator, Coward-McCann, New York, 1959.
Michael Curtis Ford :
The last King: Rome’s Greatest enemy, Thomas Dunne Books, New York, 2004.
François Hinard :
Sylla, Fayard, Paris, 1985.
Jakob Munk Højte :
Mithridates VI and the Pontic Kingdom, Aarhus University press, Aarhus, 2009.
Michael Lee Lanning et Bob Rosenburgh :
The battle 100 : The stories behind history’s most influential battles, Sourcebooks, Naperville, 2003.
Wolfram Letzner :
Lucius Cornelius Sulla : Versuch einer biographie, Lit, Münster, 2000.
Andrè Piganiol :
Le conquiste dei Romani, Il saggiatore, Milano, 1971.
Nuadha Trev :
Battle of Chaeronea (86 BC), Lect Publishing, 15 Août 2012.

 

 

           Bataille  d’Orchomène

85 av.J.C.

 

Présentation

 
   La Bataille d’Orchomène (ou Orchomenus ou Orkhoménos ou Naumachia tēs Orchomenos, en Grec : Ναυμαχία της ‘Oρχομενός) fut une bataille qui se déroula en 85 av.J.C. Elle eut lieu près d’Orchomène de Béotie, cité-État au Nord de la plaine du lac Copaïs (ou Copaïde), à l’endroit où débouchait le fleuve Céphise (ou Kifisos ou Khèphisos ou Mavronero). Elle fut une confrontation entre une armée de la république Romaine commandée par le Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78) et une armée du Roi du Pont, Mithridate VI (120-63), selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), amenée de Thrace par Dorylaos (ou Dorylaeus, Ministre de la guerre), commandée par le Général Archélaos (ou Archélaüs, en Grec : ‘Aρχέλαος, † 63).
 
   La bataille se déroula dans le cadre de la guerre dite : Première Guerre de Mithridate (89/88-85), Sylla y remporta une nouvelle victoire décisive, après la bataille de Chéronée et chassa ainsi définitivement les armées Pontiques de Grèce. Cette bataille fut décrite dans le détail par Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125, Vie de Sylla, chapitres 20-21).

 

Le contexte

 
   L’invasion du royaume de Bithynie, un allié de Rome, par le Roi du Pont, Mithridate VI, plus l’épisode en 88 des "Vêpres d’Éphèse", où 80.000 citoyens Romains d’Asie Mineure furent massacrés (Était tué aussi toute personne parlant Latin) déclencha le conflit avec Rome appelé "Première Guerre de Mithridate" (89/88-85). Le Sénat nomma le Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix) en tant que commandant de l’expédition contre le royaume du Pont. Pendant ce temps, Mithridate VI prit possession de toutes les villes Grecques, soumises à Rome où alliées. Au printemps de 87 Sylla débarqua à Épidamne (ou Durrës ou Epídamnos ou Dyrrhachium ou Durrhákhion) en Illyrie. Alors que l’Asie Mineure était occupée par les forces de Mithridate VI sous le commandement d’Archélaos (ou Archélaüs). Lorsque le Romain arriva et traversa la Béotie et le Péloponnèse la plupart des cités de Grèce s’empressèrent de se ranger de son côté, sauf Athènes. La première cible de Sylla fut donc cette cité, dirigée par une marionnette de Mithridate VI, le Tyran Aristion qui n’était pas disposé à capituler.
 

  Devant toutes les victoires de Sylla, Archélaos (ou Archélaüs) et Aristion, face à l’immense armée Romaine, renoncèrent au combat et se retranchèrent, Aristion à Athènes et Archélaos (ou Archélaüs) dans le port du Pirée.  Après une première tentative sans succès pour prendre d’abords le Pirée, Sylla concentra ses efforts sur Athènes. Le 01 Mars, la ville complètement affamée tomba et le Romain la livra à ses soldats qui la pillèrent.
 
   Aristion se barricada dans l’Acropole et Archélaos (ou Archélaüs) s’enfuit de l’Attique par la mer et marcha vers le Nord pour rejoindre en Thessalie deux autres armées Pontiques. L’une commandée par Dromichaetes (ou Dromichaitès) et l’autre en Macédoine, sous les ordres de Taxilès et d’Arcathius (ou Arcathias), un fils de Mithridate VI, descendit le long de la côte Thessalienne. Archélaos (ou Archélaüs) rejoignit Taxilès aux Thermopyles. Sylla marcha également vers le Nord à la poursuite d’Archélaos (ou Archélaüs).

   Le Romain rejoignit l’armée de Quintus Hortensius Hortalus, (Général et orateur Romain, v.114-50) près de Daulis (Cité de Phocide, proche de la frontière avec la Béotie). Selon Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), l’armée d’Archélaos (ou Archélaüs), comptait plus de 120.000 combattants. Toujours selon l’auteur, les forces de Sylla et de Quintus Hortensius Hortalus se composaient d’environ 40.000 hommes et 1.500 cavaliers.
 
   Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), Sylla renonça provisoirement à engager ses troupes et les Romains restèrent à l’abri dans leurs retranchements, l’armée Pontique s’éparpilla dans la région, pillant et saccageant les villes. Sylla, installa alors une garnison à Chéronée. Ainsi, il tenait toutes les issues de la plaine du fleuve Céphise (ou Kifisos ou Khèphisos) et ne laissait à Archélaos (ou Archélaüs) qu’une seule route de retraite. La bataille fut inévitable et vit, malgré leur infériorité numérique, l’écrasante victoire des Romains.

 
   Après sa victoire sur Archélaos (ou Archélaüs) à Chéronée, Sylla partit pour la Thessalie pour rencontrer Lucius Valerius Flaccus (Consul Suffect en 86, † 85 av.J.C.) venant de Rome à la tête de 12.000 hommes. Bien qu’il ne savait pas qu’il avait été envoyé pour le relever de ses fonctions, pas pour se joindre à lui et qu’il avait pour mission de l’affronter. L’armée de Flaccus débarqua en Épire malgré l’action des vestiges de la flotte d’Archélaos (ou Archélaüs). Les deux armées Romaines se rencontrèrent à Mélitée (Dans le Sud de la Thessalie), mais la simple impopularité de Flaccus suffit à causer la désertion d’une partie de ses troupes. Il s’enfuit alors vers l’Hellespont avec le reste de son armée, sans combattre Sylla.
 
   Celui-ci s’apprêtait à le poursuivre mais sur le chemin, il reçut des rapports que Dorylaos (ou Dorylaeus) avait débarqué à Chalcis, sur l’île d’Eubée, à la demande de Mithridate VI, avec une flotte importante transportant 84.000 hommes des meilleures troupes Pontiques (on trouve aussi 50.000), dont un détachement de 60.000 hommes rejoignit les 10.000 hommes restant des forces d’Archélaos (ou Archélaüs). La flotte Pontiques repartit alors et débarqua en Béotie. Dorylaos (ou Dorylaeus) avait pour mission de pousser Sylla dans une nouvelle confrontation le plus vite possible. Ce dernier coopéra en changeant brusquement de route pour répondre à cette nouvelle menace.

 

Le déroulement

 
   Après une première escarmouche avec les troupes de Sylla, Dorylaos (ou Dorylaeus) et Archélaos (ou Archélaüs), commencèrent à repenser l’idée d’une bataille directe. Ils adoptèrent une stratégie visant plutôt en un style de guérilla, afin d’épuiser l’ennemi. Le campement des deux armées à Orchomène se trouvait en terrain plat ce qui favorisait la cavalerie. Le futur champ de bataille était coincé par le lac Copaïs, prolongé de marais. Alors qu’Archélaos (ou Archélaüs) et ses hommes se détendaient après avoir pris leurs positions, Sylla, qui ne voulait pas se risquer à s’engager à découvert sur ces plaines, mit les siens au travail de constructions de tranchées et de fossés afin couper la possibilité à la cavalerie d’Archélaos (ou Archélaüs) de se déplacer dans la plaine et ainsi repousser les combats vers des zones plus marécageuses.
 
   Archélaos (ou Archélaüs) comprit la stratégie du Romain et lança plusieurs attaques de cavalerie en réplique contre les légionnaires creusant les tranchées et les fossés. L’armée Romaine devant l’ampleur de celle du Roi du Pont abandonna Sylla. Celui-ci rassura ses soldats et leur redonna du courage. Il leur dit : “Soldats, au moins de retour chez vous, quand on vous demandera où vous avez laissé votre Général, n’oubliez pas de répondre que c’est à Orchomène”. Il regagna à sa cause par cette phrase les déserteurs et bien que très inférieur en nombre il s’apprêta de nouveau à affronter Archélaos (ou Archélaüs). Les Romains lancèrent l’attaque avec une ardeur inégalée. Sylla et ses troupes repoussèrent les forces Pontiques. Ces derniers multiplièrent les charges et disposèrent leurs archers en soutien des cavaliers qui étaient gênés par les tranchées et les fossés, mais rien n’y fit. Les Romains, qui couvraient la plaine, finirent par encercler complètement le camp d’Archélaos (ou Archélaüs) entre leur tranchées et le lac et donnèrent l’assaut final.

 

   Les armées Pontiques résistèrent à l’attaque jusqu’à ce qu’une cohorte arriva à percer un bastion d’angle. Ce fut la fin pour les hommes d’Archélaos (ou Archélaüs), ils furent tués, fait prisonniers ou se jetèrent dans le lac Copaïs. Plutarque dit que tant d’hommes sont morts, que les marais étaient couvert de sang, et près de deux cents ans plus tard, des casques et des armes Pontiques ressortaient encore dans les marais. Les pertes de ceux-ci se serait élevées à 15.000 hommes pour seulement 100 chez les Romains ?. Après la bataille, Sylla détruisit trois villes Béotiennes : Anthédon, Darymna et Halae. Cette défaite sonna le glas du rayonnement de Mithridate VI en tant que libérateur de la Grèce de la domination Romaine.
 
   Archélaos (ou Archélaüs) rappela toutes les garnisons éparpillées en Grèce, tandis que la Macédoine fut évacuée face à l’arrivée de l’armée de Flaccus. Cette défaite obligea Mithridate VI à traiter, d’autant plus qu’il eut affaire à une deuxième armée Romaine dirigée par Caius Flavius Fimbria (ou Gaius Flavius, Général et Politicien Romain, † 84) qui, selon François Hinard, l’assiégea dans le port de Pitane (près de Çandarlı) en Éolide. Toutefois, comme il n’avait pas de flotte, il ne put le capturer.

   Mithridate VI perdit alors petit à petit toutes ses conquêtes. Ce fut la fin de la Première Guerre de Mithridate. Toujours en 85, Sylla le contraint à signer la paix de Dardanos (En Troade entre Sestos et Abydos). Selon Wolfram Letzner, l’entrevue entre les deux hommes fut marquée par un climat glacial. Sylla, y refusa de saluer Mithridate VI et lui fit sentir qu’il était le vainqueur. Le Roi accepta à contrecœur de renoncer à ses conquêtes. Il restitua la Bithynie, la Cappadoce et la Galatie. Il céda aux Romains 70 navires de guerre et 2.000 talents d’or (Presque 52 tonnes), équivalant à 12 millions de drachmes.
 
   Selon François Hinard, ce traité n’était pas si défavorable pour Mithridate VI, qui conservait son royaume dans sa situation d’avant la guerre, et gardait l’immense butin raflé par ses pillages au début de celle-ci. Il rendit également les cités Grecques et les villes d’Asie qui avaient accueilli le Roi perdant, furent, elles aussi condamnées à une indemnisation de 20.000 talents avec cinq ans d’arriérés d’impôts ce qui les endetta pour une très longue période. Pour commémorer sa victoire, Sylla fit édifier avant de retourner en Italie un trophée monumental (tropæum) dont les vestiges ont été retrouvés en 2004, y compris l’inscription mentionnant les acteurs de la bataille.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la bataille voir les ouvrages de :
 
Luis Ballesteros Pastor :
Mitrídates Eupátor, rey del Ponto, Universidad de Granada, Granada, 1996.
Giovanni Brizzi :
Storia di Roma/ 1, Dalle origini ad Azio, Pàtron, Bologna, 1997.
Ross Cowan et Adam Hook :
Roman battle tactics, 109 BC-AD 313, Osprey, Oxford; 2007.
François De Callatay :
L’histoire des guerres Mithridatique vue par les monnaies, Département d’archéologie et d’histoire de l’art, Séminaire de numismatique Marcel Hoc, Louvain-la-Neuve, 1997. 
Alfred Leo Duggan :
King of Pontus; the life of Mithradates Eupator, Coward-McCann, New York, 1959.
Michael Curtis Ford :
The last King: Rome’s Greatest enemy, Thomas Dunne Books, New York, 2004.
François Hinard :
Sylla, Fayard, Paris, 1985.
Jakob Munk Højte :
Mithridates VI and the Pontic Kingdom, Aarhus University press, Aarhus, 2009.
Michael Lee Lanning et Bob Rosenburgh :
The battle 100 : The stories behind history’s most influential battles, Sourcebooks, Naperville, 2003.
Wolfram Letzner :
Lucius Cornelius Sulla : Versuch einer biographie, Lit, Münster, 2000.
Andrè Piganiol :
Le conquiste dei Romani, Il saggiatore, Milano, 1971.

  

 

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