Les villes de la Décapole :
Canatha, Damas, Dion, Gadara |
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Canatha |
Canatha (ou Kanatha en Latin : Canatha, en
Grec :
Κάναθα, en arabe :
قنوات
Kānātā ou Qanawat) est un village du Sud de la Syrie, dans le
massif basaltique de Jabal al-`Arab, sur l’emplacement de la petite ville
actuelle de Qanawat, située à 7 km. au Nord-est de Suwayda (ou As-Suwaydâ’). Il
s’élève à une hauteur d’environ 1200 m., près d’une rivière et est entouré de bois.
Canatha fut une ville de la Décapole,
fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine.
L’histoire…….
Le grand sanctuaire de Ba’alsâmin (ou Baalshamin) à Sia (ou Seeia), situé à quelques kilomètres au Sud-est, sur un éperon rocheux dépendait aussi de Canatha. Vers 30 av.J.C, le Roi de Judée Hérode le Grand (Roi de Judée 40-37, Roi d’Israël 37-4 av.J.C) fut chargé par le Romain Marc Antoine (83-30 av.J.C) d’obliger le Roi Nabatéen Malichos II (ou Malchos, 60-30 av.J.C) à payer tribut à la Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30). Hérode partit en campagne et après quelques victoires, il subit une défaite à Canatha, ce qui le contraint à se replier à l’Ouest du Jourdain. La ville fut citée par Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) à propos de cette défaite d’Hérode contre les Nabatéens. Pendant une grande période de l’histoire de la cité le village de Soada (ou Soueida), situé sur la route de Damas à Bosra (ou Bostra) fut dépendant de Canatha, mais, en 149 ap.J.C, Soada fut érigé en une nouvelle cité, nommée Dionysias, et se détacha de Canatha.
Les principaux sites
Bibliographie
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Damas |
Damas (En Latin : Damascus, en Grec : Δαμασκός, en Arabe : دمشق الشام Dimashq-Ash-Shām ou الشام Ash-Shām ou Ach-Cham) : La capitale moderne de la Syrie, Damas est considérablement au Nord des autres cités et on pense qu’elle ne devait avoir qu’un rôle de membre d’"honneur" dans la Décapole. |
Voir l’article sur : Damas capitale des Araméens |
Dion |
Dion (ou
Tell al-Ashari ou Capitolias ou Adun ou Bayt Ra, en Latin : Dium, en
Grec : Δïον)
fut le nom d’une ancienne ville, située dans la Palestine Romaine, qui fut membre de la
Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie
à l’intérieur de ce territoire. L’emplacement exact de la cité est encore contesté, mais on pense qu’il serait sur le site de
Tell Al Hisn ou Tell al-Ashari, autour de la ville d’Irbid en Jordanie. Sur ce site se trouve quelques morceaux épars
d’architecture que l’on peut voir, quelques tombes, des voûtes, des citernes et des traces de fondation de murs, mais pas de
structure permanente.
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Gadara |
Gadara (En Latin : Gadara, en Grec : Γάδαρα, en Arabe : أ م قيس Umm Qais ou Umm Qeis) "Au pied de laquelle coule le Hieromix" est une ville de Jordanie, dans la province d’Irbid à 20 km. au Nord-ouest de la capitale provinciale Irbid et à 110 km. au Nord d’Amman sur un vaste promontoire, à 378 m. au-dessus du niveau de la mer, avec une vue magnifique sur la rivière Yarmouk, les hauteurs du Golan et le lac de Tibériade. La ville s’est aussi appelée Antioche ou Antiochia Sémiramis et Séleucie. Le nom de Gadara est vraisemblablement d’origine Sémitique. Il fut probablement dérivé de l’Hébreu gader qui signifie "confins" ou "frontière". Ce fut une puissante forteresse, au sommet d’une colline, qui se trouve sur une arête qui descend en pente douce à l’Est, et forme le seul accès car des trois autres côtés la cité est séparée de la vallée par un escarpement. Les murs ont une longueur de plus de trois km. Une importante voie Romaine conduit vers l’Est à Ḍer‛ah et un aqueduc la relie au réservoir de Ḳhab, à une trentaine de km. au Nord de Ḍer‛ah.
Elle bénéficia d’un sol fertile et des pluies abondantes. Cette ville prospéra aussi
intellectuellement, surtout pendant le règne de l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) et se distingua par son atmosphère
cosmopolite. Elle attirait des chercheurs, des écrivains, des artistes, des philosophes et des poètes, des gens comme le
philosophe satiriste Ménippe (ou Menippos, 2ème moitié du IIIe siècle av.J.C), le poète Méléagre (ou Meleagros, fin du
IIe siècle av.J.C) le philosophe épicurien Philodème et le rhéteur Theodoros (14-37). Gadara fut également une station
balnéaire de choix qui était très prisée par les Romains.
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Le temple | Le théâtre | Terrasse de l’église Byzantine | Vue du site | Rue à colonnades |
L’histoire…….
Selon
Flavius Josèphe
(ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) les Romains ne prêtèrent pas attention aux
habitants accusant
Hérode de cruauté. À la mort d’Hérode,
en 4 av.J.C, l’Empereur Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) rattacha la ville à la province de Syrie.
Bibliographie
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