Les  colonies  de  Milet
 

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Les colonies fondées par Milet – suite …..

 
   Milet était considérée comme la plus grande métropole Grecque. Elle est réputée pour être la cité qui créa le plus grand nombre de colonies parmi toutes autres villes hellénistiques. Pline l’Ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79), dans son Histoire naturelle (Livre V), en cite plus de quatre-vingts fondées par Milet autour de la mer Noire, parmi lesquelles les plus connues sont :

 

 
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Phanagoria
 


 

Vue d’une partie du site

   Phanagoria (ou Phanagoreia, en Grec : Φαναγορεία  Phanagóreia) fut fondée par les colons Milésiens en 543 av.J.C, elle fut aussi une colonie de Téos. Elle fut la plus importante colonie Grecque sur la péninsule de Taman. Phanagoria se trouvait sur la côte orientale du détroit de Kertch, lien entre la mer Noire et la mer d’Azov. La ville se situait précisément sur le côté Nord de la tête de la péninsule de Taman, à 25 kilomètres au Nord-est d’Hermonassa. Aujourd’hui, environ un tiers de la zone de l’ancienne ville est sous l’eau. Du fait de sa position géographique stratégique, la cité contrôlait les deux plateaux le long de la rive asiatique du Bosphore Cimmérien. De ce fait Phanagoria devint le grand emporium de tout le trafic commercial entre les côtes de la mer d’Azov (ou Palus Méotide) et le pays de la rive Sud du Caucase. Elle fut choisie par les Rois du Bosphore comme leur capitale en Asie, Panticapée (ou Kertch) étant leur capitale en Europe. On sait aussi que Phanagoria prospéra grâce à son industrie importante de pêches en mer d’Azov.
 
   Elle suivit l’histoire de Panticapée. Le dernier Roi des Spartocides du Bosphore, Pairisadès V (v.140-107) dut subir les attaques des Scythes. Sachant qu’il était inférieur militairement, pour faire face aux assauts, il demanda de l’aide au Roi du Pont, Mithridate VI (120-63). Celui-ci réussit à mettre un terme au conflit. Malheureusement lors d’une bataille Pairisadès V fut assassiné par des Scythes. Avec sa mort, Mithridate VI récupéra le trône du Bosphore Cimmérien, qu’il donna en 70 à son fils aîné, Macharès. Phanagoria passa alors sous la domination du royaume du Pont. La ville ne restera pas longtemps sous la tutelle Pontique. En 63, après sa défaite dans une guerre contre Rome Mithridate VI fut à son tour tué, poignardé par un guerrier Celte. Son fils Pharnace II (ou Pharnacès, 63-47) lui succéda, mais les citoyens de Phanagoria et de Panticapée se révoltèrent contre lui et s’allièrent aux Romains. Sa fidélité à Rome permit à Phanagoria de maintenir une position dominante dans la région jusqu’au IVe siècle ap.J.C, lorsqu’elle fut pillée et détruite par l’invasion des Huns. Au VIIe siècle ap.J.C, la ville avait récupéré d’un siècle d’invasions barbares, elle devint alors la capitale de l’Empire de Grande Bulgarie (Entre 632 et 665).


 

Élément de vaisselle en
terracotta, en forme de sphinx –
Ve s. av.J.C – Découvert dans
une nécropole près de
Phanagoria – Musée de
l’Ermitage – Saint-Pétersbourg

 
   Les premières excavations du site ont commencé très tôt, juste après la conquête de la région par la Russie en 1792. L’emplacement de Phanagoria fut déterminé à cette époque, lorsque les bases d’une statue en marbre avec des dédicaces à Aphrodite y furent découvertes. Hécatée de Milet (Écrivain, historien en prose et géographe Grec, 550-v.480 av.J.C) et Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 ou 63-23 Av.J.C) mentionnaient à leurs époques un sanctuaire d’une Aphrodite locales comme le plus grand dans la région Pontique. L’exploration archéologique du site commença en 1822, on découvrit rapidement de riches objets uniques en or.
 
   Les archéologues furent aussi intéressés par une vaste nécropole qui s’étendait sur trois côtés autour de Phanagoria. Ils mirent au jour des milliers de tombes, dont beaucoup possédaient des sarcophages en marbre. Une indication sur la richesse de la population de la cité ancienne. Les fouilles menées au XIXe siècle furent pour la plupart dirigées par des amateurs. Quelques-unes des découvertes les plus intrigantes furent faites dans les années 1860. Vladimir Dmitrievich Blavatsky reprit les fouilles de Phanagoria en 1936. Au XXe siècle, furent découvertes et étudiée les parties immergées de la ville. Parmi les mises au jour récentes, une inscription indiquant qu’une synagogue existait dans la cité dès l’an 51 de notre ère. L’enquête sous-marine du site a révélé des fragments multiples de structures architecturales.

 

Bibliographie

 
Nina Andreevna Frolova et Ulrike Peter :
Die frühe münzprägung vom kimmerischen Bosporos (Mitte 6. bis Anfang 4. Jh. v. Chr.) : Die Münzen der städte Pantikapaion, Theodosia, Nymphaion und Phanagoria sowie der Sinder, Akademie Verlag, Berlin, 2004.
Clarence Powers Bill :
Bosporus and Phanagoria, pp : 254-256, Classical Philology 21, N°3, Juillet 1926 – University of Chicago Press, Chicago, 2002.
Catherine Morgan :
Phanagoria studies, E.J.Bill, Leiden, 2004.
Catherine Morgan et Gocha R.Tsetskhladze :
Attic fine pottery of the archaic to Hellenistic periods in Phanagoria, E.J.Brill, Leiden, Boston, 2004.
Gocha R.Tsetskhladze :
The artistic taste in Phanagoria : Greek colonies on the Black Sea, Apollo 146, N°425, Londres, 1997.

 

Phasis

 
   Phasis (ou Phase, en Grec : Φάσις, en Géorgien : ფაზისი, en Mingrélien : ფუთი, en Laz : ჶაში Fasi) était une cité située sur la côte orientale de la mer Noire, à l’embouchure de la rivière Phase (aujourd’hui Rioni) en Colchide, près de la moderne ville portuaire de Poti en Géorgie. Si la relation entre les noms de Phasis et Poti est attestée, l’étymologie est encore aujourd’hui une question qui amène un différend entre les scientifiques. “Phasis” est d’abord enregistrée dans la Théogonie d’Hésiode (vers 700 av.J.C) en tant que nom de la rivière, pas celui d’une ville. Celle-ci est citée dans la légende de Jason et les Argonautes lors de la recherche de la Toison d’Or.
 
   Selon Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 ou 63 av.J.C-23 ap.J.C), elle fut fondée par les colons Milésiens à la fin du VIIe ou début du VIe siècle av.J.C. La ville, située sur un estuaire fut relativement prospère jusqu’à la période Byzantine, mais pas de très grande importance en raison du fait même de sa situation, limitée par de vastes marais dans son proche voisinage. Ces derniers étaient aussi une menace latente de propagation de la malaria et du paludisme. La cité portuaire de Phasis était une étape sur la route de la soie sur la mer Noire. Au Ve Siècle, elle fut une plaque tournante pour les marchandises venant de l’Inde, de l’Asie centrale, du Moyen-Orient et de la Méditerranée. Ce fait est attesté par les auteurs classiques comme Strabon et Pline l’Ancien (Écrivain et naturaliste Romain, 23-79 ap.J.C). On a retrouvé des pièces de monnaie de cette époque avérant un commerce florissant.
 
   Comme beaucoup de cité de la mer Noire Phasis passa un temps sous la domination du Roi du Pont, Mithridate VI (120-63). En 63 av.J.C, après la mort de celui-ci elle tomba sous le contrôle des Romains. Ce fut là, en 65 av.J.C, que le commandant en chef Romain de Pompée (106-48 av.J.C), après avoir traversé l’Ibérie et la Colchide, rencontra le Légat Servilius, Amiral de la flotte du Pont-Euxin. Après l’introduction du Christianisme, Phasis devint le siège d’un Diocèse Grec dont l’Évêque, Cyrus, fut l’un des Patriarche d’Alexandrie entre 630 et 641 ap.J.C. Au cours de la guerre Lazic entre l’Empire Byzantin et l’Empire Sassanide Abkhazie (542-562), Phasis dut supporter un siège. Elle fut en partie isolée de l’Empire Byzantin et déclina. Avec l’arrivée des arabes, la ville et sa région firent temporairement partie du califat abbasside. Phasis fut appelée Fasso par les commerçants Génois qui l’occupèrent pendant le XIVe siècle. À cette période la ville commença à être citée dans les sources Géorgiennes sous le nom de Poti, ou Castrum Poti (du Roi Poto, fils du Roi Adelchi).

 
   La recherche de la ville de Phasis a une longue histoire. Ainsi, le voyageur Français Jean Chardin, qui se rendit en Géorgie dans les années 1670, tenta, en vain, de trouver la preuve d’une polis Grecque à l’embouchure de la rivière Phase. La première tentative d’une identification scientifique, basée sur une analyse des auteurs classiques et Byzantins et son propre travail de terrain, appartient au chercheur Suisse Frédéric Dubois de Montpéreux, qui voyagea dans la région entre 1831 et 1834. Dubois de Montpéreux arriva à la conclusion, partagée par les chercheurs contemporains, qu’en raison des changements géomorphologiques du site, Phasis devait être recherchée à l’Est de Poti. Ce n’est cependant, qu’au début des années 1960, que les chercheurs Géorgiens, Otar Lordkipanidze et Teimuraz Mikeladze ont commencé à grande échelle des études archéologiques de la région. Malheureusement une partie des ruines avaient déjà été démolies par les autorités Soviétiques lors de la construction d’un aérodrome entre 1959 et 1960. Après plusieurs années d’incertitude et de débat académique, le site de la cité est maintenant identifié avec certitude.
 
   Les archéologues ont découvert une partie de la colonie sous la surface du lac Paliostomi, près de Poti. Ce lac était cité à l’époque par Strabon comme limite d’un côté de la ville. Beaucoup de questions au sujet de l’emplacement exact la cité et l’identification de ses ruines restent encore sans réponses. Elle possédait un temple dédié à Apollon, qui, entre autres, nous est aussi connu par une inscription sur un plateau d’argent trouvé dans le Kouban. Phasis était aussi célèbre par son académie. Au VIe siècle y existait un établissement d’enseignements en Géorgien et en Grec réputé dans les domaines de l’arithmétique et de la rhétorique.

 

Bibliographie

 
Gela Gamqreliże :
Po’t’i-P’asisis topoark’eologiisat’vis, Editeur inconnu, T’bilisi, 1998.
Otar Lordkipanidze :
Phasis : The river and city in Colchis, Franz Steiner, Stuttgart, 2000.

 


 

Vue de l’ancien port de Pityos

Pityos

 
   Pityos (ou Pitsounda ou Pitsunda, en Grec : Pityos Pityos ou Pitiuses Pitiuses, en Latin : Pityus ou Pitiunt, en Géorgien : ბიჭვინთა  Bichvinta ou Bitschwinta, en Abkhaze : Пицунда  Pizzunda ou Pizunda, en Russe : Пицунда  Pizunda ou Pitsunda) fut une cité située sur un promontoire sur la côte Nord de la mer Noire, en Abkhazie, à 25 km au Sud de Gagra (Rajon Gagra). La ville était entourée de forêts de pins, qui s’étendaient, en partie, jusqu’à la côte. Elle fut fondée par les colons Milésiens au Ve siècle av.J.C et portait à l’origine le nom de Pitiuses. Comme beaucoup de cités de la mer Noire elle fit partie du royaume du Pont de Mithridate VI (120-63) jusqu’à la défaite de ce dernier devant les troupes Romaines qui prendront alors, vers 63 av.J.C, le contrôle de la ville. Vers la fin du IIe Siècle ap.J.C et jusqu’au milieu du IIIe, Pityos, ville frontalière de l’Empire Romain, hébergea la XV Légion Apollinaris.


 

Autre vue de l’ancien port

  
   Un archevêché fut institué en 541. La cité resta sous domination Romaine, dans le diocèse du Pont, jusqu’en 780. Puis, la ville, appelée alors Pitiunt, fit partie du Royaume d’Abkhazie lorsque Léon II se déclara Roi, rompant les relations avec Byzance et se libérant de sa souveraineté. L’ancien grand port de Pityos est désormais un simple lac dans la ville. Les fouilles sur le site, dirigées par Andria Apakidze, ont permis de mettre au jour les vestiges de trois églises datant du IVe siècle et une superbe salle de bain avec de la mosaïque. Saint Jean Chrysostome (Archevêque de Constantinople et l’un des pères de l’Église Grecque, 344/349-407) y fut exilé et y mourut en 407 ap.J.C.

 

Bibliographie

 
Geōrgios S.Cheilas :
Pityos : Historia tu chōriu mu, Éd. Athēna, Athènes, 1989.

 


 

Statue trouvée sur le site

Sinope

 
   Sinope (ou Sinop, en Grec : Σινώπη  Sinōpē) fut la capitale du Royaume du Pont et la plus grande ville de la mer Noire. Elle était construite sur une petite presqu’île, longue de 5 km environ (Boz Tepe), bordée par des installations portuaires avec une large rade et des chantiers navals. Son économie reposait sur l’exportation : De la pêche au thon, du bois de construction, de l’huile, du vin, d’une abondante agriculture et de l’extraction dans l’arrière pays de métaux (fer). Elle possédait, au Sud, un vaste territoire très fertile ou ses habitants cultivaient les champs, les pâturages et les vergers qui leurs assuraient un très grand apport de nourriture.
 
   Grâce à ces richesses naturelles Sinope jouit d’une position importante en tant que centre culturel et commercial sur la mer Noire. Les plus anciennes traces de peuplement sur le site remontent au milieu de l’âge du Bronze (vers 1600), et les plus anciennes traces archéologiques de la vie Grecque remontent à la fin du VIIe siècle av.J.C. Elle fut longtemps utilisée comme port par les Hittites et selon John Garstang elle apparaît dans leurs annales. On date traditionnellement la création de la colonie Grecque par les Milésiens en 631/630 av.J.C. Cependant ces dates sont encore de nos jours très controversées parmi les spécialistes. Quelques auteurs anciens, comme Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 ou 63 av.J.C-23 ap.J.C) situent la fondation au milieu du VIIIe s. av.J.C.
 

Drachme de Sinope

   Si cette date était la bonne, Sinope serait la plus ancienne colonie Grecque dans la région de la mer Noire. On sait, par la découverte de tombes au Sud près de la cité, qu’elle fut conquise et resta sous la tutelle des Cimmériens au cours du VIIe siècle lors de leur invasion de l’Anatolie. Après l’expulsion de ces derniers par les Lydiens dans le dernier tiers du VIIe Siècle, elle fut reprise par les Milésiens. La cité et son port connurent une histoire très mouvementée. Grâce à sa flotte, Sinope put très vite faire valoir son autorité sur l’ensemble du Pont-Euxin.
 
   Elle va battre monnaie et aider les cités Grecques situées sur la côte où elle établit, elle même, plusieurs colonies, dont Trapézonte. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484- v.425) la ville fut le port de la mer Noire pour les caravanes qui menaient à la partie supérieure de la vallée de l’Euphrate. Lors de la grande invasion Perse Achéménide au VIe siècle, Sinope réussit à garder son autonomie et ne fut jamais soumise. Après la chute des Perses face au Roi de Macédoine, Alexandre le Grand (336-323), elle réussit à échapper à l’emprise Macédonienne, puis à ses "Diadoques – Rois" lors de leurs luttes pour la possession de l’Asie Mineure. Sinope ne perdit sa liberté qu’en 183, avec la montée en puissance du royaume du Pont, lorsque Pharnace I (ou Pharnacès ou Pharnakes, 184-170) s’empara de la ville et en fit la capitale de son royaume. Ce nouveau statut lui valut de progresser, comme le royaume dont elle dépendait, avec une extrême rapidité. Lors du règne de Mithridate VI (120-63), natif de la ville, elle bénéficia de sa politique expansionniste en mer Noire et atteignit son apogée. En 70, un peu avant la chute de celui-ci, elle fut prise par les soldats Romains de Lucius Licinius Lucullus (Homme d’État et Général, 115-57), cependant Rome lui laissa un statut privilégié au sein de son Empire. En 47/46 av.J.C, Jules César (100-44) en fit une colonie Romaine, connue sous le nom de Colonia Julia Felix.
  


 

Vue d’une partie du site

Diogène de Sinope

  Sa prospérité économique, Sinope la devait à son excellente situation géographique, placée à mi-chemin entre le Bosphore Cimmérien et la Colchide. Coté architecture, elle possédait un gymnase et une vaste agora à péristyles (colonnades) protégés par des remparts flanqués de tours massives, qui assuraient la protection de la ville coté terre.
 
   Parmi les personnages célèbres de la cité on compte :
Diogène de Sinope (en Grec : Διογένης  Diogénês, v.413–v.327 ou 323), qui y naquit. Il fut appelé Diogène le Cynique. Il fut un philosophe et le plus célèbre représentant de l’école cynique. Il était aussi le maître de Zénon de Cition et le créateur du mot "cosmopolitisme".
 
Mithridate VI  (120-63), Roi du Pont qui y naquit et y fut enterré.
 
Marcion (Théologien Chrétien, v.85-v.160 ap.J.C). Il fut condamné et écarté par la communauté Chrétienne de Rome. Il fonda une Église dissidente et fut considéré par la suite comme l’un des premiers hérésiarques. La doctrine de Marcion reposait sur une lecture très partielle du message Chrétien.
 
Phocas de Sinope (ou Phocas le jardinier, †117), qui fut un martyr Chrétien reconnu Saint par l’Église Catholique et l’Église Orthodoxe. Il est possible que sa vie et sa légende soient en réalité la fusion de trois personnages du même nom : Phocas d’Antioche, Phocas Évêque de Sinope, martyr sous l’Empereur Trajan (98-117) et Phocas le jardinier. Selon la tradition Chrétienne, Phocas était un jardinier vivant à Sinope, qui nourrissait les pauvres avec ses récoltes et qui aida des Chrétiens persécutés au cours des persécutions.
 
Aquila (IIe siècle ap.J.C) qui fut un traducteur de la Bible. Natif de Sinope, il était architecte et fut chargé par l’Empereur Hadrien (117-138) de rebâtir Ælia Capitolina (Jérusalem). Ayant ainsi l’occasion de connaître la religion Juive, qu’il étudia sous la direction du Rabbin Akiba, il se convertit. Il se fit ensuite Chrétien, mais il revint définitivement à la religion juive. Il fit, vers 138, une version Grecque de la Bible, qui eut longtemps une grande autorité.

 

Bibliographie

 
Claire Barat et Pierre Debord :
Sinope dans son environnement pontique, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, Histoire Grecque, Bordeaux, 2006.
Niculae Conovici :
Sinope, Ed. Enciclopedica, Bucarest, 1998.
Constantine Hionides : (Kōnstantinos Chionidēs)
The Greek Pontians of the Black Sea : Sinope, Amisos, Kotyora, Kerasus, Trapezus, 1300 BC-2000 AD, Constantine Hionides, Boston, 1996.
Askold I.Ivantchik :
Die gründung von Sinope und die probleme der anfangsphase der griechischen kolonisation des Schwarzmeergebietes, pp. 297–330, Historia-Einzelschriften 121, The Greek Colonisation of the Black Sea Area, Stuttgart, 1998.
Lydie Paschkoff :
Sinope : Six mois de séjour dans l’antique capitale de Mithridate et la patrie de Diogène, pp : 401-416, Tour du monde 57, 1888.

 

Bibliographie générale

 
   Pour d’autres détails sur les villes voir les ouvrages de :
 
Suzan Bayhan :
Priene, Miletus, Didyma, Keski’n Color Kartpostalcilik, Matbaasi, 1994.
John Boardman :
Kolonien und Handel der Griechen, München, Beck, 1981.
Catherine Bouras et Jean-Yves Marc :
L’Espace maritime Egéen à l’époque impériale, Lila I Marangou, Université Marc Bloch, UFR des sciences historiques, Strasbourg, 2008.
Michèle Brunet :
Territoires des cités Grecques : Actes de la table ronde internationale organisée par l’École Française d’Athènes, 31 octobre-3 novembre 1991, École Française d’Athènes, Athènes, Paris, 1999 – De Boccard édition-diffusion, Paris, 1999.
Paul Cartledge :
Ancient Greece : A history in eleven cities, Oxford University Press, Oxford, New York, 2009.
Norbert Ehrhardt :
Milet und seine kolonien : Vergleichende untersuchung der kultischen und politischen einrichtungen, Peter Lang, Frankfurt am Main, New York, Janvier 1983.
John Garstang :
The Hittite Empire, Constable and Company Ltd., London, 1929.
Vanessa B.Gorman :
Miletos, the ornament of Ionia : A history of the city to 400 B.C.E, University of Michigan Press, Ann Arbor, 2001.
Démétrios V.Grammenos :
Ancient Greek colonies in the Black Sea, Archaeopress, Oxford, 2007.
Alan M.Greaves :
Miletos : A history, Routledge, Londres, New York, 2002.
Bernard Haussoullier :
Études sur l’histoire de Milet et du Didymeion, É.Bouillon, Paris, 1902.
Thor Heyerdahl et Per Lillienström :
Jakten på Odin : På sporet av vår fortid, Stenersen, Oslo, 2001.
Lionel Ignacius Cusack Pearson :
Early Ionian historians, Clarendon Press, Oxford, 1939.
Gocha R.Tsetskhladze :
The Greek colonisation of the Black Sea area : Historical interpretation of archaeology, Oxford University Committee for Archaeology, Oxford, 1994 – F.Steiner, Stuttgart, 1998.
Gocha R.Tsetskhladze et Jan G.de Boer :
The Black Sea region in the Greek, Roman and Byzantine periods, Dutch Archaeological and Historical Society, Amsterdam, 2002.
Velizar Iv Velkov :
Roman cities in Bulgaria : Sollected studies, Hakkert, Amsterdam, 1980.

 

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