Les Quatre-cent – Les Trente Tyrans |
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La Ligue du Péloponnèse Les Quatre-cents Les Trente Tyrans |
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La Ligue du Péloponnèse |
Le terme
"Ligue du Péloponnèse" est une expression contemporaine, à l’époque les membres étaient appelés "les
Lacédémoniens (Sparte) et leurs
alliés". Cette Ligue fut constituée dans un but défensif à la fin du VIe siècle et dura jusqu’aux invasions
Thébaines de 370/369. Les cités membres furent
indépendantes (autonomia) et contrairement à la
Ligue de Délos, elles ne payaient aucun tribut (phoros).
L’assemblée fédérale se réunissait généralement à Sparte.
Cette ville prit également le commandement de toutes les forces alliées, y compris sur mer, malgré les prétentions des cités,
comme Corinthe. Chaque cité disposait d’une voix.
Sparte n’avait qu’une voix comme les autres,
mais la cité avait une très grande influence. Les décisions étaient prises à la majorité. Toutes les villes
restèrent fidèles à Sparte,
sauf pendant la
Guerre du Péloponnèse ou certaines
refusèrent le traité de paix avec Athènes
(Paix de Nicias), mais après la victoire de la
bataille Mantinée, la Ligue se reconstitua.
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Les Quatre-cents |
Aristote (Philosophe Grec, 384-322), fut le fondateur d’une école, le Lycée en
335, et de la pensée politique. Avec ses élèves il rédigèrent 158 Constitutions de cités Grecques regroupées sous la forme de
traité intitulé "la Politique". Ce fut entre 329 et 322 qu’il composa "la Constitution
d’Athènes", qui se composait de deux
parties. Aristote y traita aussi de la fin de
la
Guerre du Péloponnèse et de la
Guerre de
Décélie (Dème de l’Attique, 413-404). Tant que les chances pendant la guerre restèrent
égales, les Athéniens conservèrent leur régime
démocratique, mais après le désastre de Sicile, l’avantage étant revenu aux
Lacédémoniens, dans ce
contexte d’invasion imminente, les
Athéniens profondément démoralisés remirent en cause leurs institutions.
Ils étaient prêts à en changer pourvu qu’ils puissent éviter la défaite face à
Sparte, ce qui les força à renverser le régime.
À Athènes, une commission de
dix probouloi (Dont Sophocle) fut mise en place à l’hiver 413 pour expédier les affaires courantes.
“Le peuple élira vingt autres commissaires, en outre des dix qui sont déjà en fonctions. II les choisira parmi les citoyens âgés de plus de quarante ans et leur fera prêter le serment de s’entendre pour le salut de la cité et de rédiger la constitution qu’ils jugeront la meilleure. Il sera également permis à tout citoyen de faire des propositions par écrit, afin que les commissaires prennent les meilleures décisions possibles. Les commissaires désignés devront aussi rechercher, pour les examiner, les lois que Clisthène a établies pour nos ancêtres, quand il a fondé la démocratie, afin que, s’inspirant aussi de ces lois, ils fassent dans leurs délibérations en tout pour le mieux”.
“Défense d’employer les revenus de la cité à d’autres dépenses qu’à celles de la guerre. Tant que la guerre durera, les Magistrats ne toucheront aucun salaire, excepté les neuf Archontes et les Prytanes qui se succéderont à la présidence. Ceux-ci toucheront chacun trois oboles par jour. Pour les droits politiques, en jouiront tous les Athéniens qui seront le mieux en état de servir la cité, de leur personne et de leur argent et leur nombre ne sera pas inférieur à 5 000, au moins tant que durera la guerre. Les 5.000 auront, entre autres droits, celui de conclure des traités avec qui ils voudront. On élira un conseil de 400 membres, soit 40 dans chaque tribu âgés de plus de 40 ans, qui dresseront la liste des 5.000, après avoir prêté serment sur les chairs d’une victime parfaite. Les 5.000 éliront ensuite en leur sein 100 citoyens, chargés de rédiger la nouvelle constitution. Ce conseil est chargé de remplacer la Boulê tous les magistrats en exercice devant démissionner.“ Bibliographie
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Les Trente Tyrans |
Aristote (Philosophe Grec, 384-322) est le fondateur d’une école "le
Lycée" en 335, et de la pensée politique. Avec ses élèves ils rédigèrent 158 Constitutions de cités
Grecques regroupées sous la forme de traité intitulé "la Politique".
C’est entre 329 et 322 qu’il rédigea "la Constitution
d’Athènes", qui se composait de deux
parties. Aristote y
rappela aussi de la fin la
Guerre du Péloponnèse et celle
de Décélie (Dème de l’Attique, 413-404). Il traita aux chapitres 35 et 36 de
ce gouvernement oligarchique composé de trente Magistrats appelés "les 30 tyrans", qui succéda
à la démocratie à Athènes,
en 404 à la fin de la
Guerre du Péloponnèse et ce pour moins d’un an.
Cette constitution fut imposée aux
Athéniens par le Navarque Spartiate,
Lysandre,
après la reddition d’Athènes.
Elle fut négociée, en 404, par l’un des futurs Trente Tyrans, Théramène. L’auteur du décret fut
Dracontidès d’Aphidna. L’ecclésia (L’assemblée du peuple
Athénien) s’opposa à ce régime, mais les Trente avec l’appui
d’une garnison Spartiate,
commandée par Critias
(Homme politique et Sophiste Athénien, v.455-403, cousin de
Platon) imposèrent un régime de terreur,
ne réservant les pleins droits de citoyens qu’à leurs 3.000 partisans. Parallèlement, les Métèques
furent arrêtés et leurs biens confisqués.
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