Quelques Rois Sassanides importants :
Châhpûhr  II
309   –  379
 

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  Sommaire
 

Son origine
Son règne, ses conquêtes
Sa famille
Bibliographie


 

Monnaie de Châhpûhr II

 

 

Son origine

 
   Châhpûhr II le Grand (ou Šāpūr ou Šābuhr ou Shapur ou Schapur ou Sapor, en Persan : شاپور دوم  Šapūr ou Shāhpur ou Schāpūr ou Šābuhr, en arabe : ulaktāf) fut Roi (ou Empereur) des Perses Sassanides de 309 à 379. Si l’on est certain qu’il fut le fils d’Hormizd II (ou Ormizd), par contre pour sa mère deux versions sont retenues par les historiens en fonction des sources. La première, est qu’il fut issu de la première épouse d’Hormizd II, une fille du Roi Kouchan du Gandhara. La deuxième version est qu’il fut un des fils que donna Ifra-Hormazd, la deuxième épouse (ou concubine ?) d’Hormizd II et que celle-ci aurait été faite Reine lors de son accouchement de manière à ce que Châhpûhr naisse futur Roi ?.
 
   Après la mort de son père, son frère aîné Adhur-Narseh (ou Adarnases) arriva au pouvoir, mais il fut tué par les nobles après un très court règne de quelques mois. En effet, il se fit remarquer par sa cruauté ce qui lui coûta son trône, il avait fait aveugler un de ses frères et un autre, Hormizd fut maintenu prisonnier 13 ans, ce fut à ce moment que le trône fut donné à Châhpûhr. Dans tous les cas, quelque soit la version, lorsqu’il accéda au trône il n’était qu’un petit enfant et sa mère et les Grands de l’Empire gouvernèrent pendant une longue régence. À 16 ans, il fut intronisé Roi des Rois, selon certaines sources lors de la célébration des 100 ans de la dynastie Sassanide.

Tête probablement de Châhpûhr II
le Grand en argent doré –
Metropolitan Museum of art

 

Son règne, ses conquêtes

 
   Au début de son règne le royaume du Kouchan profita de cette régence, considérée comme une faiblesse, pour gagner quelques territoires. Cependant, une fois aux pouvoir, la première campagne de Châhpûhr II fut destinée aux provinces orientales. La puissance Kouchane fut écrasée et le territoire fut rattaché à l’Empire Sassanide. À cette époque on vit aussi les arabes traverser le golfe Persique au Bahreïn, à Ardachêr-Khora (ou Ardachîr-Khora) dans le Fars et attaquer l’intérieur des terres. En représailles, Châhpûhr II conduisit une expédition par le Bahreïn et écrasa les forces combinées des tribus arabes de : "Taghleb", "Wael Bakr Bin" et "Abd Al-Qays" et avança en Yamama (Partie est du plateau du Nejd dans l’actuelle Arabie Saoudite).
 
   Il réinstalla ces tribus dans le Kerman et à Ahvaz (ou Ahwaz, capitale de la province Iranienne de Khūzestān).  En 337, juste avant la mort de l’Empereur Constantin I (305-337), Châhpûhr II reprit les hostilités avec les Romains. Il voulait annuler tous les traités de paix qui amputaient l’Empire Sassanide de nombreuses provinces occidentales. L’objectif du Roi Perse fut la prise des grandes forteresses en Mésopotamie Romaine de Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin ou Nisibia ou Nisibin, ville dans la province de Mardin, au Sud-est de la Turquie), Singara et Amida (ou Diyarbakır).
 
   26 années de guerre (337-363) suivirent en deux séries de conflits, la première de 337 à 350. Constantin I mourut à Nicomédie avant de pouvoir de lancer ses armées. Dans un premier temps Châhpûhr II voulut reprendre l’Arménie du Roi Khosrô III le Petit (ou Chosroes ou Khosrov III Godag, 330-339). Après deux tentatives d’invasion les Arméniens résistèrent et le Roi Perse ne prit que quelques territoires. À la mort de Khosrô III, son fils Tigrane VII (ou Diran ou Tiran, 339-350) lui succéda.
 
   Ce fut un Roi faible dont le règne fut altéré par les conflits internes, Châhpûhr II profita de cette faiblesse et une nouvelle fois envahit l’Arménie. Tigrane VII fut pris en otage, rendu aveugle et emprisonné. De là, Châhpûhr II commença sa première campagne contre le nouvel Empereur Romain Constance II (337-361). Une campagne qui fut le plus souvent un échec pour Châhpûhr II. Dans le même temps, l’armée et la noblesse Arménienne, assistées par les Romains, luttèrent contre les envahisseurs et les écrasèrent. Les Perses, vaincus signèrent un traité et acceptèrent de libérer Tigrane VII. En 344, après une rude bataille et un siège, Châhpûhr II ne parvint pas à prendre la forteresse de Singara. Les légions Romaines prirent même l’avantage, mais la poursuite et l’attaque désordonnées du camp Perse permirent aux cavaliers Sassanides de reprendre le dessus.


 

Châhpûhr II et Châhpûhr III –
Relief à Taq-e Bostan

 
   Châhpûhr II tenta alors de prendre Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin) et si les combats contre Constance II furent favorables, la décision finale ne vint pas malgré trois offensives, en vain. La cité tint jusqu’en 360. Bien qu’en majorité victorieux, Châhpûhr II ne fit guère de progrès. Dans le même temps, il fut attaqué à l’Est par des tribus nomades, dont les Xionites (ou Huns Blancs ou Chionites ou Chionitae, en Chinois : Xiōng 匈 ou Xīróng 西戎, branche la plus occidentale des Hunas, une tribu nomade importante de Bactriane).
 
   Après une longue lutte de 353 à 358, il fut contraint de conclure une paix avec leur Roi, Grumbates. Le Roi Perse fournit des terres où les envahisseurs purent s’installer, tandis que Grumbates se lia à Châhpûhr II dans sa guerre contre les Romains. Fort de cette aide, en 358 Châhpûhr II fut prêt pour sa deuxième série de campagnes contre Rome. Les Romains tentèrent d’obtenir un règlement pacifique, mais en vain. En 359, alors que Constance II était mobilisé sur le Danube, le Perse lança une grande offensive en territoire Romain.
 
   Son premier objectif fut de reprendre l’Arménie d’Arsace II (ou Arshak, 350-368). Il mit de son côté la noblesse Arménienne en lui distribuant des pots-de-vin, surtout au Généraux, Vahan Mamikonian et Mérouzhan (ou Meruzhan) Artzruni, pour les faire adhérer à sa cour royale. Ces deux derniers furent Gouverneur en 369 et 370 lors de l’occupation du pays. Arsace II résista et se concentra sur le renforcement de son armée. Il conçut un plan ambitieux dans lequel tous les criminels qui furent installés dans sa ville nouvellement fondée, Arshakavan, recevant l’amnistie complète, soit environ 150.000 personnes installées dans la cité. Son espoir était de créer une grande armée directement sous son commandement.
 
   Mais, la noblesse fut en désaccord avec son plan et par la suite détruisit la ville et tua les habitants. Dans le même temps, fin 359, Châhpûhr II se lança vers la Syrie. Il conquit la cité Romaine d’Amida (ou Diyarbakir), sur le Haut-Tigre, après un siège de 73 jours, puis l’année suivante, en 360, il prit Singara. La même année l’armée Romaine envahit l’ Arménie mais se retira, frappée par la famine. L’Empereur Constance II demanda alors à son César, Julien des renforts de Gaule, que celui-ci ne put lui envoyer car les Gaulois s’étaient révoltés contre la décision de l’Empereur et avaient proclamé Julien Empereur (361-363).
 


 

Scène de chasse du Roi
Châhpûhr II sur un plat

   En 363, ce fut au tour de l’Empereur Julien de faire une campagne contre les Perses. À la tête d’une grande armée de 60.000 hommes à laquelle s’ajouta l’aide du Roi d’Arménie Arsace II, Julien avança vers la capitale Sassanide, Ctésiphon. La coalition se divisa en deux attaques, Julien conduisit une armée en suivant l’Euphrate et Arsace II une deuxième qui fit diversion dans le district de Chiliocome, au Nord de la Mésopotamie. Les Romains parvinrent à prendre des fortifications ennemies le long de l’Euphrate tandis que Châhpûhr II refusa le combat.
 
   En Juin 363, Julien remporta une victoire à Maranga où les cataphractes et les clibanaires Sassanides furent repoussés avec de lourdes pertes. Châhpûhr II souhaita alors signer un traité de paix. Devant le refus des Romains il se réfugia derrière les fortifications de Ctésiphon. L’Empereur Julien n’étant pas équipé pour tenir un siège, se retira et suivit le Tigre en comptant attirer l’armée Perse hors de ses murs.
 
   Châhpûhr II devant un ennemi supérieur en nombre adopta une technique de guérillas et harcela les troupes Romaines qui furent obligées de se retirer vers l’Assyrie. Au cours de cette retraite Julien fut tué d’un coup de lance lors d’une escarmouche contre son arrière garde. Son successeur l’Empereur Jovien (Flavius Iovianus, 363-364), en Juillet 363, signa avec Châhpûhr II une paix déshonorante pour les Romains.
 
   Dans ce traité il laissa aux Perses la prise en charge des forteresses de Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin), Castra Maurorum, Singara. Il leur laissa la suzeraineté sur l’Arménie et une partie de la Mésopotamie. Il prévoyait aussi la défense des passes du Caucase où les Sassanides élevèrent des fortifications et installèrent des garnisons dont l’entretien fut financé en partie par Rome. Ce grand succès est représenté dans un relief près de la ville de Bishapour en Perse.
 
   On y voit sous les sabots du cheval du Roi le corps d’un ennemi, probablement Julien. Châhpûhr II fut maintenant libres pour intervenir en Arménie. Arsace II se trouva abandonné par les Romains et eut le lourd fardeau de défendre le pays tout seul. Les Perses attaquèrent rapidement, d’abord au Nord vers l’Azerbaïdjan où Arsace II réussit à leur infliger des pertes, en partie grâce au commandement du Sparapet (ou Général) Vasak Mamikonian. Châhpûhr II, voyant que ce n’était pas par la force qu’il allait soumettre Arsace II, il décida de passer par la traîtrise.
 
   Arsace II fut invité par le Roi Perse à des pourparlers de paix. Quand il arriva avec Vasak Mamikonian, ils furent faits prisonnier. De sa prison Perse, Arsace II ne fut pas en mesure d’arrêter l’invasion de l’Arménie et le pays devint possession Sassanide. Arsace II fut enfermé au Khûzistân, au "Château de l’Oubli" où après une longue captivité, il se donna la mort. Pendant les deux ans qu’il dirigea le pays, Châhpûhr II fit tout pour supprimer les Catholiques et les convertir au Zoroastrisme.

Autre monnaie or de Châhpûhr II

 
   Châhpûhr II, lors de son invasion de l’Arménie, dès 368, avait assiégé l’épouse d’Arsace II Pharantzem (ou Parandzem), retranchée avec leur fils Pap (370-374) et le trésor du pays dans la forteresse d’Artogerassa qui était défendue par une troupe de Azatk. Selon Ammianus Marcellinus (Historien Romain, 325/330-v.391) les forces Perses d’invasion étaient commandées par deux déserteurs Arméniens, Cylax (ou Cylaces) et Artaban (ou Artabanes).
 
   Durant le siège, la Reine Pharantzem (ou Parandzem) lança un appel à ces deux derniers au nom de son mari pour qu’ils organisent la fuite de Pap. Ils réussirent l’évasion et Pap fut caché dans la juridiction du monastère de Marcianopolis (ou Marcianople ou Devnya en Bulgarie aujourd’hui, sur la rive droite du Danube) où le nouvel Empereur Romain Valens (364-378) était en hivernage.
 
   En 369, une députation conduite par Cylax et Artaban vint demander à Valens de les aider à rétablir Pap sur le trône Arménien. L’Empereur Valens fut réticent à honorer Pap d’un titre royal et ne lui accorda pas le soutien des troupes Romaines pour éviter de relancer la guerre en Orient. Châhpûhr II furieux envahit et ravagea l’Arménie, puis il plaça des garnisons dans tous les lieux fortifiés. Pap fut contraint de prendre la fuite et de se cacher près de la frontière Romaine en Lazica (ou Laziǩa ou Lazikē ou Lazistan ou Yeger, nom donné à la Colchide au cours de la période Romaine). Valens réagit et dépêcha Arintheus en Arménie à la tête d’une armée pour attaquer les garnisons Perses. Au lieu de rechercher Pap, Châhpûhr II concentra son attaque sur le siège de la forteresse d’Artogerassa qui tomba pendant l’hiver 370, le trésor royal fut volé par les Perses et la Reine Pharantzem (ou Parandzem) fut violée et assassinée.
 


 

Plat en argent représentant
Châhpûhr II à la chasse –
British Museum

   Châhpûhr II commença également à persécuter systématiquement les Chrétiens locaux. Il contacta Pap qui était resté dans la clandestinité et essaya de le persuader de venir à ses côtés. Au printemps de 370 Châhpûhr II prépara une invasion massive de l’Arménie qui fut réalisée au printemps 371. L’Empereur Romain Valens envoya ses Généraux Marcus Ulpius Traianus et Vadomarius (ou Vadomar) rencontrer les forces Perses en Arménie. À la bataille de Bagavan les Romains sortirent victorieux et au cours d’autres batailles des territoires furent conquis sur les Perses. À la fin de l’été Châhpûhr II se retira dans sa capitale à Ctésiphon et Valens retourna à Antioche.
 
   Châhpûhr II ne fut plus en mesure de faire face à l’accumulation massive de légions Romaines en Arménie, surtout qu’il dut affronter dans l’Est de son Empire l’attaque de l’Empire des Kouchan (ou Kushan). Si la paix revint avec les Romains, la situation à l’intérieur en l’Arménie s’effondra. En 371, Pap fit empoisonner le populaire Patriarche (ou Catholicos), Nersès I le Grand, qui était un très proche allié des Romains. En représailles, en 374, l’Empereur Valens fit assassiner Pap lors d’un banquet. Châhpûhr II n’ayant pas réussit sur le champ de bataille à vaincre les Romains, il proposa à l’Empereur Valens, en 375, que l’Arménie qui était une perpétuelle source de problèmes entre les deux Empires soit évacuée ou que les forces Romaines se retirent de la partie occidentale de la péninsule Ibérique et du Caucase.
 
   L’Empereur Valens rejeta la proposition, mais envoya deux légats, Victor Magistrianus et Urbicius de Mésopotamie, au Roi Perse pour examiner la question. Après de rudes négociations sur des contreparties sous forme de territoires laissés aux Romains et heureusement pour Châhpûhr II, les Goths qui se révoltèrent et que Valens dut mater, ce dernier début 377 fut forcé de négocier. Il accepta de retirer éventuellement les forces Romaines de l’Arménie, en fait surtout afin de les utiliser contre les Goths. Valens lui-même fut tué au cours de la bataille d’Andrinople contre les Goths en Août de 378. En Arménie la situation se détériora de plus en plus. Quelque temps après le retrait des forces Romaines, Varazdat (ou Vasazdad ou Varasdates, 374-378) tua le Régent Mouchel Mamikonian (ou Musel ou Mouchegh ou Muchel). Le poste vacant fut rapidement comblé par Manouel Mamikonian (ou Emmanuel Mamikonian) qui avait servi sous Châhpûhr II dans la dernière guerre contre les Kouchan.
 
   Manouel Mamikonian (ou Emmanuel Mamikonian) prit les armes, en 378, contre le Roi Varazdat (ou Vasazdad ou Varasdates) qui avait succédé à Pap et le força à fuir d’Arménie, après quatre années de règne, celui-ci trouva refuge à Rome. Mamikonian forma un nouveau gouvernement provisoire allié à la Perse. Châhpûhr II laissa une garnison de 10.000 hommes dans le pays, comme l’avait fait avant lui Valens en 377. La fin du long règne du Roi Perse est marquée par des persécutions envers les Chrétiens. À sa mort, en 379 l’Empire Perse fut plus fort que jamais et considérablement plus grand que lorsqu’il monta sur le trône, les ennemis à l’Est furent pacifiés et la Perse acquit le contrôle total de l’Arménie.

 

L’Empire  Sassanide  sous  Châhpûhr II

 


 
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Sa famille

 
   Châhpûhr II n’a qu’une épouse attestée :
 
• Sithil-Horak, une noble Perse qui lui donna quatre enfants :
Trois fils qui lui succédèrent :

Châhpûhr III (ou Šāpūr ou Šābuhr ou Shapur ou Schapur ou Sapor, en Persan : شاپور سوم  Šapūr ou Shāhpur ou Schāpūr ou Šābuhr) qui régna de 383 à 388.
Bahrâm IV Kermanshan (ou Vahram ou Vahrâm ou Varahran, en Persan : بهرام چهارم  Bahrām) qui régna de 388 à 399.
Yazdgard I Ulathim "Le pêcheur” (ou Yazdegerd ou ou Yazdagird ou Yezdegard ou Istijerdes ou Izdekerti ou Izdigerdesen “fait par Dieu“, en Persan : یزدگرد یکم) qui régna de 399 à 420. Agathias le Scholastique (Avocat, poète et historien Byzantin, vers 530-entre 582 et 594) indique que Yazdgard I fut “le fils de Châhpûhr“, mais il ne précise pas clairement s’il s’agit de Châhpûhr II ou de Châhpûhr III ou d’un autre Châhpûhr (fils de Châhpûhr III par exemple). Selon Touraj Daryaee, il fut le fils de Bahrâm IV.
 
Une fille :

    Son nom est inconnu, mais pour certains spécialistes elle épousa le Roi d’Arménie, Khosrô III le Petit (ou Chosroes ou Khosrov III Godag, 330-339).
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
   
Michael Axworthy :
A history of Iran : Empire of the mind, Basic Books, New York, 2008.
Arthur Christensen :
L’empire des Sassanides, le peuple, l’Etat, la cour, B. Lunos, København, 1907.
L’Iran sous les Sassanides, Copenhague, Annales du musée Guimet, P. Geuthner, Paris, 1936, 1944 et 1971 – E.Munksgaard, Copenhague, 1936-1944.
Sassanid Persia, The Cambridge Ancient History, Volume XII: The Imperial Crisis and Recovery (A.D. 193–324), Cambridge University Press, Cambridge, 1965. 
Touraj Daryaee :
Sasanian Iran, 224- 651 CE : Portrait of a late antique empire, Calif. : Mazda Publishers, Costa Mesa, 2008.
Gérard Dédéyan :
Histoire du peuple arménien, Toulouse, Éditions Privat, 2007.
Hippolyte Delehaye :
Les versions grecques des actes des martyrs persans sous Sapor II, Firmin-Didot, Paris, 1907.
Beate Dignas et Engelbert Winter :
Rome and Persia in late antiquity : Neighbours and rivals, Cambridge University Press, Cambridge, 2007. 
Roman Ghirshman :
Iran : Parthes et Sassanides, Gallimard, Paris, 1962 – Beck, München, 1962.
Robert Göbl :
Sasanian numismatics, Klinkhardt & Biermann, Braunschweig, 1971.
Rika Gyselen :
Shapur, fils d’Ohrmazd, petit-fils de Narseh, pp. 73-80, Des Indo-Grecs aux Sassanides, 2007.
Richard Klein :
Schapur II, pp : 1346–1347, Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon 8 (BBKL), Bautz, Herzberg, 1994.
Jérôme Labourt :
Le Christianisme dans l’Empire Perse sous la dynastie Sassanide, 224-632, V. Lecoffre, Paris, 1904.
Negin Miri :
Sasanian Pars : Historical geography and administrative organization, Calif. : Mazda Publishers, Costa Mesa, 2012. 
Karin Mosig-Walburg :
Römer und Perser vom 3. jahrhundert bis zum Jahr 363 n. Chr., Computus, Gutenberg, 2009.
Jacob Neusner :
From Shapur I to Shapur II, E.J.Brill, Leiden, 1968.
The age of Shapur II, E.J.Brill, Leiden, 1969.
Furdoonjee D.J.Paruck :
Sāsānian coins, Times Press, Bombay, 1924.
Nikolaus Schindel :
Shapur II, Sylloge Nummorum Sasanidarum 3/1 (Textband), Wien, 2004.
Klaus Schippmann :
Grundzüge der Geschichte des sasanidischen Reiches, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt, 1990.
Peter Wilcox :
Rome’s enemies : Parthians and Sassanids, Osprey Publishing, London, 1986 et 2001.
Engelbert Winter et Beate Dignas :
Rom und das Perserreich. Zwei weltmächte zwischen konfrontation und koexistenz, Akademie Verlag, Berlin, 2001.

 

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