Quelques Divinités du panthéon :
Maât
 

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Sommaire
 

Fonctions et origine
Ses représentations et symboles
Ses lieux de cultes principaux
Le culte de Maât
Légendes et mythes
Bibliographie

 

Maât – Musée Égyptien du Caire

 
Ancien Empire
Moyen Empire
Nouvel Empire
MAat

 

Fonctions et origine

 
   Maât compte parmi les grandes divinités. Pas tellement en tant que Déesse, mais surtout en tant que principe divin. Dans l’ancienne Égypte les principes de Maât faisaient partie intégrante de la société, et étaient les garants de l’ordre public. Elle fut la divinité de la justice et de la vérité (Loi de Maât) et aussi celle de l’équilibre et de l’ordre universel des mouvements célestes et de la succession. Pour la société humaine, elle veillait à son harmonie, sa piété et son respect de l’ordre conçu par les Dieux. Elle assurait l’équilibre cosmique du monde, l’équité et la paix. Elle était la vérité absolue. Celle qui prend place sur la balance du jugement dernier.
 
   On la considérait comme l’incarnation de la vérité et de la justice, “parler selon Maât” s’opposait à mentir. Maât représentait donc, l’ordre social, l’ordre politique établi par le souverain et l’ordre cosmique voulu par le démiurge et tout être devait se conformer à sa règle. Dans le tribunal divin, elle était associée au jugement d’Osiris. Maât prenait place dans tous les phénomènes journaliers qui font que le monde est monde : L’alternance du jour et de la nuit, la succession des saisons, la mécanique céleste qui tourne chaque nuit au-dessus de nos têtes, ainsi était-elle présente au quotidien dans la vie de chaque Égyptien.


 

Maât sur une fresque –
Musée archéologique de Florence


   Les premières traces indiquant Maât sous sa forme pour la nature et la société, dans ce monde et dans l’autre, datent de l’Ancien Empire (2647-2150). Ces premiers exemples importants survivants se trouvent dans les Textes des Pyramides du Roi Ounas (2356-2323). Maât fut la fille de et à Hermopolis le clergé lui donna Thot (Le Dieu de l’écriture et du savoir) pour époux. Elle représentait aussi la sœur mystique du Pharaon. Si l’origine géographique de Maât ne nous est pas connue, sa prépondérance s’est rapidement étendue à toute l’Égypte. Rois, Pharaons et Vizirs la consultaient sans cesse puisqu’elle était le fondement des choses, la vérité des actes, l’ordre nécessaire au fonctionnement du monde. Certains Rois ou Pharaons ont incorporé Maât dans leurs noms, étant appelés Seigneurs de Maât, ou Bien-aimé de Maât (Mérimaât)

 

Ses représentations et symboles

 
   Au niveau de ses représentations, contrairement aux autres Dieux, celles de Maât ne laissent place à aucune fantaisie. Ainsi Maât est-elle toujours anthropomorphe, sous les traits d’une femme et sa peau est ocre jaune. Car il est de règle en Égypte de représenter humainement, de personnifier en quelque sorte, les concepts. De même Maât ne prend jamais l’aspect d’une autre Déesse comme ce fut le cas de plusieurs autres divinités. Elle est souvent représentée accroupie, assise sur ses talons, ou plus souvent recroquevillée. Elle est coiffée avec une plume d’autruche droite sur sa tête (hiéroglyphe qui sert aussi à écrire son nom). Elle est vêtue de la longue robe moulante des Déesses et porte des bijoux. Elle tient la croix de vie ânkh sur ses genoux. Ses images sont présentes sur de nombreux sarcophages comme un symbole de protection pour l’âme des morts. Des représentations de Maât comme une Déesse sont enregistrées à partir du le milieu de l’Ancien Empire (2647-2150).
 
   Ses symboles étaient :
Ses attributs divins : La plume (la même que Shou) et elle tient souvent le signe de vie ânkh.
 
Animaux, couleur et élément : Aucun animal ne lui était consacré. Sa couleur était l’ocre jaune, qui est la couleur de sa peau . Son élément était l’air.
 
Les fêtes en son honneur : Aucune fête particulière ne lui était consacrée.

 


 

Représentation de Maât ailée – Musée du Louvre

Ses lieux de cultes principaux

 
   On ne lui connaît aucun temple qui lui serait propre, seule, existe une petite chapelle au temple de Montou à Karnak où elle était adorée. Certains spécialistes avancent qu’elle avait un sanctuaire dans le temple de Ptah de Memphis. Elle était aussi vénérée dans deux temples de Deir el-Médineh. Un temple édifié par Ptolémée IV Philopator (222-204) et dédié également à Hathor, Amon-Rê et Osiris. Un autre où l’on vénérait plusieurs Déesses et Dieux : Maât, Mereretséger (ou Mertseger ou Meretseger ou Mertseger ou Mert-Seger), Thot, le patron des scribes et des dessinateurs et Khnoum, le patron des potiers et des sculpteurs. Par contre, elle était présente dans presque tous les sanctuaires, sur les représentations d’offrandes du culte quotidien. En tant que représentation de l’offrande suprême (la vérité), Maât était vénérée en tout lieu.
 

Le culte de Maât

 
   Si le culte rendu à Maât fut plus que restreint, le respect qu’elle suscita fut en revanche sans bornes. Car la maât (la justice) fut toujours une pierre angulaire de l’équilibre social. Le respect des hommes entre eux, notamment, assurait en quelque sorte une part du salut. Un salut que Maât saura estimer lors du jugement final rendu par Osiris. “Parler selon Maât” signifiait dire la vérité. Au jugement dernier le cœur parlait selon Maât et ne pouvait mentir. La mort venue, aucun défunt ne pouvait éviter l’épreuve du jugement dernier. Là, était calculé le poids du bon et du mauvais accumulés dans le cœur de chaque homme. Ainsi le défunt qui aura vécu avec justice et bonté sera-t-il assuré de voir son cœur comparé à Maât avec avantage pour lui. C’est au cours de la psychostasie (la "pesée de l’âme") que tout se jouait pour son avenir dans l’au-delà. Maât comme un principe fut créé pour répondre aux besoins complexes de l’état émergent Égyptien qui embrassa divers peuples ayant des intérêts contradictoires. L’élaboration de telles règles ont cherché à éviter le chaos et Maât devint la base de la législation Égyptienne.
 


 

Maât entoure le Dieu Ptah de ses ailes –
Peinture murale – Thèbes Ouest –
Vallée des Rois

      L’ordre de la vérité et la Justice :
 
   Maât était l’expression sociale et juridique de l’ordre établi. Elle symbolisait l’équilibre dans la vie du pays, entre la Haute et la Basse-Égypte, entre la vallée verte et le désert, entre le bien et le mal. Si elle constituait la référence absolue du jugement rendu par Osiris vis-à-vis des morts, elle l’était aussi sur terre quand justice devait être rendue. C’était au Roi ou Pharaon en théorie que revenait de faire régner la justice en son royaume. Cependant, faute de pouvoir se faire le juge de tout procès en son pays, le souverain déléguait cette tâche à son Vizir, chef suprême des tribunaux. Sous l’Ancien Empire (2647-2150), les juges étaient considérés comme les Prêtres de Maât et à partir de la Ve dynastie (2465-2323) le Vizir était son premier Prophète. Leur devoir était d’accomplir la Maât. L’institution du Vizir (rédigée entre 1500 et 1200) définissait le rôle et l’éthique en matière de justice du premier personnage de l’État après le Roi ou le Pharaon : “Ne prononce pas de jugement impropre, car Maât déteste les comportements injustes“, précisait notamment ce texte. C’est donc bien au nom de la Déesse, et selon les vertus propres à celle-ci, qu’étaient rendus les jugements terrestres.
 
       L’ordre politique :
 
   Le Roi ou le Pharaon se réclame de Maât “in maAt” et agit selon sa loi, pour que l’ordre règne. Il doit faire respecter la loi de Maât dans toute l’Égypte. L’équilibre du pays se traduit par un approvisionnement régulier en nourriture. Par contre, tout désordre politique entraîne une désorganisation administrative et la faim. Pendant le culte divin quotidien, le souverain offre Maât aux Dieux pour qu’ils s’en nourrissent et préserve l’harmonie universelle. C’est pourquoi, sur les murs des temples, le Roi ou le Pharaon est représenté faisant l’offrande de Maât à une divinité.
 
      L’ordre cosmique :
 
   Maât contrôle les étoiles, les constellations. Elle veille à la succession des saisons et des jours. Elle s’oppose aux forces du mal qui sont présentes aux confins de l’Univers. Pour les mortels, Maât exerce son contrôle dans toutes les manifestations qui pourraient nuire aux pays : Les ennemis venant du désert, les animaux sauvages et dangereux etc… Elle joue un rôle important dans la psychostasie (Pesée de l’âme) lors du jugement du défunt devant le tribunal d’Osiris. Ce jour là, la plume de Maât est le contrepoids déposé sur un des plateaux de la balance et le cœur du défunt sur l‘autre. Si celui-ci était sincère, les deux plateaux devaient s’équilibrer et l’âme du défunt pouvait accéder à l’au-delà.
 
      L’ordre au cœur des relations sociales :
 
   Si Maât assurait l’ordre universel des choses, les hommes de l’Égypte antique ont toujours voulu que leur société soit juste et équitable. Il existait bien une hiérarchie rigoureuse de la société, tous les hommes n’en étaient pas moins libres et égaux. Ainsi Maât assure-t-elle le respect mutuel des hommes, mais aussi l’harmonie, qu’entretenait entre eux chacun des niveaux de la société. S’il est normal que le serviteur doive respect et obéissance à son supérieur, il est selon Maât tout aussi normal que le supérieur protège son serviteur. Ce fut cette réciprocité de la relation faible/fort qui rendit acceptable la puissante hiérarchie alors en vigueur. Au cours du Moyen Empire (2022-1650) le Texte du Créateur déclare : “J’ai fait tout homme comme mon compatriote“. Maât appelait les riches pour aider les moins fortunés plutôt que de les exploiter. On en trouvait écho dans les déclarations dans les tombeaux : “J’ai donné du pain aux affamés et vêtu celui qui était nu …. j’étais un mari à la veuve et un père à l’orphelin“. Respecter la Maât revenait d’abord à mener une vie harmonieuse et s’assurer ainsi une existence heureuse dans l’au-delà.


 

Maât – Temple de Deir-el-Médineh

 

Légendes et mythes

 
   Maât ne se raccrochait pas à quelque mythe particulier, elle n’a vécu aucune relation particulière avec aucun Dieu du panthéon. Elle ne s’intègre à aucune histoire, belle ou mauvaise. Elle était un mythe en elle-même, un concept abstrait de perfection, un idéal, celui de la vérité et de la justice que chaque homme devrait savoir faire sien. Plus largement, elle était la base des royautés humaines et cosmiques, le fondement, l’ordre de toute chose. Maât est aussi la vérité telle qu’elle s’énonce lors du jugement dernier de chaque homme. La Déesse incarnait donc une notion de perfection qui lui valut le respect de tout ce que le pays comptait de grands personnages, à commencer par le Roi ou le Pharaon lui-même, qui y trouvait l’exacte ligne de conduite à suivre tout au long de son règne. Sans Maât, le monde ne serait plus, et, bien entendu, la royauté n’existerait plus.
 
   Elle n’avait pas d’époux, excepté à Hermopolis où le clergé lui donna Thot pour mari, pas plus que d’enfant. Si la Déesse répondait à la représentation féminine que les artistes Égyptiens nous ont laissée, elle demeurait en fait au tréfonds de chaque Dieu. C’est eux qui la faisaient rayonner sur terre dans l’espoir que les hommes la reçoivent. Maât était l’ordre de la création telle qu’entendue par les Dieux, elle s’opposait de fait au désordre, source du chaos. Maât était l’ordre absolu. Si le terme de maât convient pour caractériser tout ce que la vérité a d’essentiel dans la société et la religion Égyptienne, le mot, et la Déesse qui l’incarne, désignait aussi une notion, un concept beaucoup plus vaste, plus fondamental encore que le précédent celui de l’ordre absolu. Car tout, sur terre comme au ciel dépendait de l’ordre parfait créé par le démiurge, ordre qui s’opposait au désordre que ne créa aucun Dieu. C’est pour cette raison qu’Osiris, , Thot, mais aussi le Roi ou le Pharaon lui-même furent été appelés “Maîtres de Maât” : le premier régnant sur les vivants, le second sur les morts, le troisième n’écrivant que la vérité. Quant au souverain, être divin, il ne pouvait que “parler selon Maât“.
 
   Il y avait une étroite relation entre et Maât. En créant le monde, fixait les choses une fois pour toutes, sans qu’aucune correction, aucun perfectionnement d’aucune nature, ne fût à apporter. Cela allait de soi puisque, par définition, le monde mis en place par le démiurge était parfait. L’équilibre de la création, de l’univers terrestre et cosmique, l’harmonie des choses avec les êtres, leur cohésion sans laquelle le monde ne serait pas monde. C’est tout cela que les Égyptiens appelèrent “Maât“, un concept qui prit corps de femme. Née avec le monde, par le monde et pour le monde, la Déesse fut donc comprise par les Égyptiens comme étant la fille naturelle et légitime de . Mais l’acte créateur, parfait de l’intérieur, équilibré, harmonieux et cohérent, dut sans cesse se répéter sous le coup des assauts du mal, qui poussait de l’extérieur le monde au chaos. Aussi est-ce â Maât que les Égyptiens devaient au monde de tenir et de se maintenir dans son intégrité et son harmonie telle que voulue par son “père” .

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la Déesse voir les ouvrages de :
 
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