Origine et fonction
Amon (ou Amun ou Amoun ou Ammon ou Amana ou Amûnuou
ou Amen, en Grec : Άμων
ou Άμμων) est un Dieu attesté depuis
l’Ancien
Empire (2647-2150). Il fut l’une des principales divinités du panthéon Égyptien. Son nom Imen "le Caché",
se traduit par l’impossibilité de connaître son véritable aspect, son essence. Il est Imen achâ renou "Amon aux noms
multiples". Il apparaît aussi en tant que Dieu de la fécondité. Sous cette forme il prend le nom d’Amon-Min.
Son rôle de Dieu créateur en fait aussi un Dieu de la fécondité. Son universalité lui valut de devenir le “seigneur des
trônes du Double Pays“, c’est-à-dire Haute-Égypte et Basse-Égypte. Il est l’époux de
Mout et le père du Dieu
Khonsou avec lesquels il forme
la triade Thébaine.
Amon – Musée du Louvre
|
Amon commença à prendre de l’ampleur à
Thèbes vers la fin de la
Première Période Intermédiaire (2140-2022),
où il finit par supplanter
Montou, la divinité locale.
À partir de la XIe dynastie (2134-1991) il occupa une place
importante dans la ville, où il lui fut érigé sous
Sésostris I
(1962-1928) le temple de Karnak.
Au début Amon était donc le Dieu local des tribus de
Thèbes. Lorsque les Princes de la ville s’emparèrent du pouvoir, en se
débarrassant des Hyksos sous le début du
Nouvel Empire (1549-1080)
lors de la XVIIe dynastie, Amon, progressivement, supplanta Rê
comme Dieu dynastique qui se trouva alors plongé dans l’ombre. Il fut alors assimilé au Dieu solaire sous le nom
d’Amon-Rê. Il devint ainsi le Roi des Dieux du panthéon.
Les Prêtres d’Amon devinrent les vecteurs les plus influents de la société
Égyptienne lors de cette période.
Amon fut considéré comme le Dieu des Dieux car il est “Celui qui réside” en tout, d’après l’étymologie de son nom,
puisque men signifie demeurer, durer. Souvent considéré comme l’invisible,
dans les
Textes des
Pyramides il fut donc associé à l’air, au ciel,
au Bâ (le souffle de vie) et ainsi il se plaça tout en haut du panthéon Égyptien et fut naturellement le père des Dieux.
À la fin de la XXe dynastie (1186-1069), la puissance
du clergé d’Amon est tellement importante que le temple de Karnak forme un véritable État dans l’État. Lors de la
XXIe dynastie (1070/69-945) le pouvoir royal
va s’affaiblir, à l’instigation du Grand Prêtre
Hérihor le clergé d’Amon va alors prendre tout le contrôle de la Haute-Égypte. Cette période est
appelée : Renouvellement des naissances. Mais, en 664 av.J.C, les
Assyriens qui
avaient envahit l’Égypte, détruisent Thèbes. À partir de cette
époque le culte d’Amon va perdre de son importance et commencer son déclin au profit du Dieu
Osiris.
Sous Thoutmôsis III (1479-1425),
le culte d’Amon était sorti des frontières de
l’Égypte et s’était implanté au Gebel Barkal (IVe cataracte du Nil) où il fut
vénéré par les populations locales sous le nom d’Amon de Napata. Sous les
Ptolémée, Amon sera assimilé à Zeus. Dans son sanctuaire de
l’oasis de Siwa, Alexandre le Grand (336-323) se fera
proclamer fils d’Amon-Zeus.
Ses représentations et symboles
Son nom Imen "Le caché", se traduit par l’impossibilité de connaître
son véritable aspect, son essence. Il se représente donc sous de nombreuses formes.
Il est Imen achâ reno, "Amon aux noms multiples". Amon est toujours un Dieu anthropomorphe de peau
brune, ou bleue, ou plus rarement noire.
Assis ou debout, il porte toujours un mortier à plumes sur la tête (on considère
que ce sont des plumes d’oie). Il est surtout représenté avec une tête de bélier, ou sous
forme humaine portant des cornes de bélier. Sa peau bleue le désigne comme un Dieu des concepts abstraits, c’est-à-dire
invisible et pourtant omniprésent. L’une des plus belles représentations d’Amon est celle de l’Amon d’or conservé au
Metropolitan Muséum of Art de New York. En tant que Dieu de la fécondité il est représenté sous la forme ithyphallique de Min,
qui porte la couronne d’Amon, avec un bras levé qui tient le fléau. Sous cette forme il prend le nom d’Amon-Min.
Ses symboles étaient :
▪ Ses attributs divins : La coiffure d’Amon est assurément ce qu’il y a de
plus caractéristique chez ce Dieu. Elle se compose d’un chapeau cylindrique légèrement évasé (le mortier) fiché de deux longues
plumes. Il en descend le long du dos un serre-tête lui aussi propre à cette divinité. Souvent, à partir de la
XXIIe dynastie (945-715), il brandissait un cimeterre.
Amon-Rê et la Déesse Mout –
Ramesseum – XIXe dynastie |
▪ Ses emblèmes étaient : Le disque (Image du soleil), les cornes et le fléau.
▪ Animaux, couleur et élément : Il est associé à l’oie qui pondit l’œuf d’où
sortit la vie et au bélier, en raison de sa vigueur. Ses couleurs sont le rouge et le bleu. Cette dernière étant
parfois celle de sa peau. Son élément est l’air.
▪ Les fêtes en son honneur : Le culte d’Amon fut rendu dans tout le pays et la
ferveur dont il bénéficia ne fut démentie par aucune cité. Partout, des fêtes lui furent consacrées. Les deux principales le
furent à Thèbes. Il s’agit de la
fête d’Opet, au cours de laquelle Amon va visiter
son harem à Louqsor, et la “belle fête de la Vallée” qui menait Amon sur la rive gauche du Nil pour visiter les temples
funéraires des Pharaons et les nécropoles du peuple.
Ses lieux de cultes principaux
Ses lieux de culte principaux furent :
▪ En raison du développement de son culte au
Nouvel Empire (1549-1080),
Thèbes, la grande capitale pharaonique de l’époque, constitua
le principal lieu de culte dédié à Amon avec les célèbres temples de Karnak et Louqsor.
▪ La ville
d’Hermopolis a sans doute accueilli son plus ancien lieu
de culte. Habituellement, la cosmologie de cette ville est présentée comme postérieure à
celle d’Héliopolis et antérieure à celle de
Memphis.
L’Ogdoade est un groupe composé de huit divinités primitives qui régnaient avant
la création, réunies par couple et symbolisant les forces du monde dont Amon faisait parti.
▪
Tanis, dans le Delta, accueillit le temple d’Amon des
souverains des XXIe (1070/69-945) et
XXIIe dynasties (945-715).
Amon représenté
avec une tête de bélier |
▪
Médinet Habou sur la rive Ouest du Nil, en face de la
ville moderne de Louxor et de son ancien
temple dédié au Dieu Amon-Min.
Le temple d’Amon (ou Djeser Set), longuement restauré et dont certains salles demeurent closes, se situait juste à gauche de
l’entrée du temple funéraire de Ramsès III (1184-1153), non
loin du palais royal. Le cœur date de la XVIIIe dynastie et fut
construit sous le règne de la Reine Hatchepsout (1479-1457)
et du Roi Thoutmôsis III (1479-1425).
▪ En Nubie Amon était un des Dieux les plus importants du pays. Sa forme originale
était un bélier. La tête de bélier fut ensuite adoptée par les Égyptiens après la conquête de la Nubie. Dans la langue Méroïtique,
il se nommait, Amani. Le nom Amani se retrouve dans de nombreux noms de souverain Nubien comme
Tanoutamon, Senkamanisken Anlamani, Arkamani, Amanitore,
Amanishakheto ou encore Netakamani. Amon de Nubie avait beaucoup de différentes manifestations, les formes
courantes sont : Amon de Napata, comme Armon du Gebel Barkal Dieu principal de la dynastie Napatéenne ; Amon de Naga ;
Amon de Kawa, dont le surnom était Lion sur le Sud ; Amon de Méroé.
▪ À l’époque archaïque
Grecque Amon fut assimilé à la divinité
Grecque Zeus. Ce fut les Cyrénéens qui le firent connaître au monde
Grec en tant que Ammon-Zeus. Son sanctuaire oraculaire à l’oasis de Siwa, est le troisième en importance après
Delphes (consacré à Apollon) et
Dodone (consacré à Zeus). Alexandre le Grand
(336-323) s’y fit proclamer fils d’Ammon-Zeus en 331.
Le culte d’Amon
Le culte rendu à Amon est omniprésent, tant au travers des grandes fêtes qui lui
furent consacrées, qu’au sein des grands temples qui lui furent dédiés. Il est aussi une histoire d’influence et de lutte menée
par le clergé du Dieu à l’encontre des autres clergés. L’accession au rang pharaonique des Princes de
Thèbes, ville d’Amon, ne fit qu’accroître la prépondérance de
ses Prêtres et de ses domaines. Les fêtes d’Amon comptaient parmi les plus grandes et les plus belles d’Égypte. Deux se
distinguaient tout particulièrement. La première fut la
fête de l’Opet (ou "Belle fête
d’Opet" heb nefer en Ipet : Hb nfr n Jpt)
et se déroulait tous les ans durant le deuxième mois de l’inondation et plus précisément durant le mois de Phaophi (ou Paophi),
18 Août au 16 Septembre.
La durée des festivités connaîtra des longueurs différentes en fonction des Rois, par exemple sous la Reine
Hatchepsout
(1479-1457) Opet durait 11 jours alors que sous le Pharaon
Ramsès III
(1184-1153) la fête atteignait 27 jours. Comme toutes les statues divines, celle d’Amon quittait en certaines
circonstances le sanctuaire de Karnak où elle était ordinairement enfermée. C’était une grande fête pour le commun des
mortels de voir le Dieu sortir, car à l’occasion de cette manifestation, la statue s’en allait visiter son harem installée à
Louqsor. Au début de l’Opet les Prêtres Ouab sortaient les trois barques sacrées de la
triade, stationnées à Karnak, pour rejoindre Louxor. Elles y restaient quelques semaines avant de retourner à Karnak.
Au dixième mois de l’année, la statue d’Amon sortait de nouveau à l’occasion cette fois de la “Belle fête
de la Vallée“. Les festivités lui faisaient cette fois franchir le Nil. La procession passait dans les villages, les
nécropoles et surtout les temples funéraires des Pharaons. Par ailleurs, bien d’autres fêtes se déroulaient sous la protection
du Dieu. Le culte d’Amon fut aussi particulièrement vigoureux dans la ville de
Tanis, devenue capitale des souverains de la
XXIe dynastie (1070/69-945). En son nom il y eut dans le pays
un véritable démantèlement, celui de l’ancienne capitale de
Ramsès II, Pi-Ramsès. Pour construire des
temples à Amon et Mout, les souverains des
XXIe et
XXIIe dynasties (945-715) n’hésitèrent pas à démonter et piller les
édifices de celles-ci. Murs, colonnes, statue etc.. furent démantelés pour fournir les chantiers de la nouvelle cité.
Quant aux colosses, obélisques, naos, beaucoup furent débités en morceaux pour faire de la pierre de taille.
Statue de Penchenabou,
fonctionnaire sous Ramsès II, agenouillé devant la tête de bélier d’Amon-Rê – Musée de Turin
|
Le clergé d’Amon
De
Ramsès I (1295-1294) à
Ramsès III (1184-1153), les souverains vouaient déjà à Amon
une grande dévotion. Ils étaient des Pharaons d’une envergure politique assez importante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du
pays. Les Ramsès qui suivirent de IV (1153-1147) à
XI (1099-1069), en revanche, ne parvinrent pas à maintenir
l’Égypte au rang de grande puissance telle qu’elle l’avait toujours été et corruptions, invasions étrangères etc ..
rongeaient le pays. À l’inverse, le clergé d’Amon se faisait lui plus puissant et menaçant vis-à-vis d’un pouvoir qui n’avait
plus de pharaonique que le nom. L’arrivée de Grands Prêtres cumulant des fonctions religieuses avec des fonctions
militaires confirma l’ébranlement du pouvoir. L’autorité et la richesse croissante du culte Amon, relayées par ses puissants
serviteurs, finirent par avoir raison de l’autorité centrale du Pharaon. Les oracles du Dieu intervenaient de plus en plus dans
la vie politique et le gouvernement de l’État, plus rien ne se faisait sans Amon. Finalement, les souverains de la
XXIe dynastie implantèrent et développèrent à
Tanis, ville du Delta devenue capitale, le culte des divinités de
Thèbes, à savoir Amon-Rê, mais aussi
Mout et
Khonsou. Dans le même temps, le Général
Hérihor devint Premier Prophète d’Amon
(Hemnetjer Tepienamon) et maître des biens du clergé du Dieu de
Thèbes et fut le premier d’une grande lignée de Prêtres-Rois.
Les Divines Adoratrices d’Amon
Le titre évolua au fil du temps il fut d’abord, "Divine
Adoratrice" (dw3t-ntjr) ou
"Épouse du Dieu" [sous entendu Amon] (hmt-ntjr),
ces deux titres ne furent associés qu’à partir de la
Troisième Période Intermédiaire, ou "Main du Dieu"
(Drt-nTr). Il fut successivement porté par des
catégories totalement différentes de femme d’Égypte.
Le titre, Épouse du Dieu Amon, était sensé
rappelé le mythe de la naissance divine du Roi, selon lequel sa mère fut fécondée par le
Dieu
Amon. Bien que
la fonction fût théoriquement sacrée, elle fut essentiellement exercée en tant qu’outil politique par le
Roi, servant conforter l’autorité royale sur la région
Thébaine où le
puissant clergé d’Amon
était installé.
Sous la XXe dynastie le titre
Épouse de Dieu prit une plus grande importance lorsque
Ramsès VI (1143-1136) nomma sa fille
Iset (ou Isat ou Isis –
dw3t-ntjr Ast
"Divine Adoratrice du Dieu, Iset") a ce poste, ainsi qu’à celui de simple
Divine Adoratrice.
À la
XXIe
dynastie (1070/69-945), la charge fut modifiée, les Épouses
d’Amon devaient
être et rester vierges et se vouer exclusivement au Dieu. Avec ce début de
Troisième Période Intermédiaire, cette nouvelle fonction atteignit les plus
hauts sommets de son pouvoir politique. Le statut élevé de ce poste est illustré
dans la tombe d’Aménardis I
à Médinet-Habou. Du début de la
Troisième
Période Intermédiaire jusqu’à la
XXVe (747-656) et
XXVIe dynastie
(664-525), ce furent des Princesses royales qui assumèrent la fonction.
Le poste était à son comble à la fois politiquement et économiquement.
Comme le rôle des Grands Prêtres d’Amon changea pour devenir principalement spirituel et non plus “terrestre”,
la Divine Adoratrice devint le centre principal du culte du Dieu à
Thèbes. Sous la domination
Perse
(525), le statut royal d’Adoratrice fut aboli, mais des jeunes vierges
issues de familles modestes locales continuèrent d’épouser
Amon. L’Épouse du Dieu
Amon
était la plus haute Prêtresse de rang dans le culte de la divinité.
Elle était associée au temple d’Amon de Karnak.
Amon
protégeant Toutânkhamon – Musée du Louvre |
Légendes et mythes
Amon doit sa célébrité plus aux Pharaons qui développèrent son culte qu’à sa
mythologie. Sous la forme d’une oie, l’un de ses animaux symboliques, il pondit l’œuf primordial d’où sortit la vie.
Sous la forme d’un serpent, il fertilisa l’œuf cosmique façonné dans les Eaux primordiales.
Les
Textes des
Pyramides le mentionnent parmi les divinités protectrices du Roi défunt et au
Moyen Empire (2022-1650), il prit une place
prépondérante dans la région de
Thèbes, où il finit par supplanter
Montou.
Avec l’appui du pouvoir et d’un clergé sans cesse plus puissant, il se forgea une place dans le panthéon en
supplantant d’autres Dieux de la création, ou en s’associant à eux. Il devint le Dieu des Dieux.
Au cours du temps, il se trouva associé, à un degré ou à un autre, à de nombreuses autres divinités.
Tout ceci contribua à faire de son mythe une
histoire très complexe. Amon est un démiurge, les Égyptiens sous-entendent ainsi qu’il naquit de rien. Ainsi, en associant
Amon et Rê, le premier d’entre tous, l’Égypte tout entière s’accordait
à reconnaître que “Dieu“, comme on appelle souvent Amon, avait mystérieusement mis en route les mécanismes cosmique.
Il le fit notamment grâce aux quatre éléments que sont la terre, l’air, la chaleur et l’humidité, auxquels il donna lui-même
naissance. Ces principes constituèrent eux-mêmes des divinités et furent directement liés à la création.
Puisque Amon est un démiurge, il n’a de fait ni mère ni père. Il a en revanche une multitude de partenaires
féminines et d’enfants, qui varient selon les villes et les lieux de culte. À
Thèbes, son principal lieu d’adoration, le clergé de ses
temples lui donnèrent pour épouse la Déesse
Mout, qui est aussi considérée dans la ville
comme sa mère et sa fille. Cette Déesse rassemble donc à elle seule tous les aspects de la féminité, ce qui en fait une Déesse
particulièrement vénérable. De cette union naquit un fils, le Dieu lunaire
Khonsou, Dieu à la fois terrifiant et guérisseur.
La situation privilégiée d’Amon le mit en relation avec tout le panthéon. Des relations parfois si fortes, si intenses, si
tendues, qu’on lui associa nombreuses divinités. Ces associations furent d’autant plus pratiquées car Amon en quittant
progressivement sa dimension locale, se trouvait tout naturellement retrouvé associé à d’autres Dieux au fur et à mesure
que son culte s’étendait.
Min, le Dieu de la fécondité masculine, lui fut également associé. Ce dernier portait d’ailleurs la même coiffe
à plumes qu’Amon. La valeur génésique dont sont chargés ces deux Dieux leur a valu d’être rapidement associés en une divinité
unique sous le nom d’Amon-Min. Toutefois la plus importante association fut assurément celle faite entre Amon et
Rê, c’est-à-dire
entre les deux plus grands Dieux du panthéon. Ainsi naquit au
Nouvel Empire (1549/40-1080), Amon-Rê qui rayonna de
sa toute puissance sur l’Égypte entière. Amon de Thèbes endossa
la puissance créatrice de son illustre confrère divin d’Héliopolis,
Rê. C’est un des plus importants exemples de syncrétisme,
cette pratique,
qui consiste à fusionner des croyances et des doctrines religieuses différentes. Ainsi, parler d’Amon revient à parler de bon
nombre de Dieux Égyptiens. Amon fut aussi associé à
Ptah, notamment à
Memphis où ce Dieu était particulièrement adoré.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le Dieu voir les ouvrages de :
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– Les divines adoratrices : Hommages à Jean Yoyotte, Éditions Khéops, Paris, 2009.
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