Quelques Reines importantes :
Ahmès  et  Moutnofret I
 

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Ahmès

 

Sommaire
 

Ses titres
Son origine
Son histoire
Sa famille
Bibliographie

 
 
{Le Dieu-lune (Iâh) l’a engendré} 

 

Ses titres

 
{Princesse héréditaire (iryt-pat) ; Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Maîtresse de grande douceur d’amour (Nebt-bnrt-aA (t)-mrwt) ; La Grande Épouse Royale sa bien-aimée (Hmt-nswt wrt meryt.f) ; Maîtresse de Joie (Hnwt-ndjm-ib) ; Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt hmwt nbwt) ; Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres (Hnwt tAwy) ; Compagne d’Horus (Smrt @r) ; Compagne d’Horus sa bien aimée (Smrt @r mryt.f) ; Sœur du Roi (snt-nswt)}.

 

Son Origine

 
   Ahmès (ou Ahmose – JaH ms) est une Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut selon une grande majorité d’égyptologues, dont Claire Lalouette, Florence Maruéjol et Nicolas Grimal, une des épouses de Thoutmôsis I (1504-1492), dont elle sera la Grande Épouse Royale lorsque celui-ci accèdera au pouvoir. Les sources et documentations concernant Ahmès sont très rares et incertaines. Comme le précise Joyce Anne Tyldesley, il n’est fait mention nulle part de la famille de la Reine Ahmès et le nom qu’elle porte est très répandu à l’époque chez les Égyptiens, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Il y a donc un grand débat entre les spécialistes sur son origine. Certains la donnent comme la fille d’Amenhotep I (ou Aménophis, 1525/24-1504) et de la Reine Ahmès-Méritamon, bien qu’il semble qu’elle n’ait jamais porté le titre de : Fille du Roi (sAT-nswt-nt), ce qui devrait être le cas si elle fut de sang royal. D’autres la donnent comme sa sœur, une fille probable d’Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24), d’où peut-être sont titre de : Sœur du Roi (snt-nswt). Enfin d’autres, comme Florence Maruéjol comme la sœur de Thoutmôsis I.
 

Son histoire


 

Ahmès, Thoutmôsis I et leur fille
Néferoubity sur les murs du temple
d’Hatchepsout – Deir el-Bahar

 

 

   Beaucoup d’égyptologues pensent qu’à la mort d’Amenhotep I la légitimité des droits dynastiques seraient passés à Ahmès. Elle épouse alors Thoutmôsis I, qui n’aurait aucun lien de parenté avec la famille royale et elle lui lègue les prérogatives du pouvoir. Joyce Anne Tyldesley, ne cautionne pas cette théorie. L’égyptologue pense au contraire qu’Ahmès épouse le Roi après son accession au trône. Il faut souligner que pour Thoutmôsis I aussi son origine est contredite. Quelques historiens le donnent issu d’une autre branche de la famille royale (un cousin ou neveu ?), étant peut-être le fils d’Ahmose Sipair, autre fils d’Ahmès I. Dans tous les cas celui de Séniséneb (ou Senseneb ou Seni-Seneb), une concubine du Roi Amenhotep I.
 
   À quel moment, Thoutmôsis I se serait-il alors uni à (sa sœur ?) Ahmès. Probablement après son accession au trône. Selon Florence Maruéjol la pratique des mariages consanguins était réservée à la famille royale et plus précisément au Roi, le seul à pouvoir reproduire le modèle des couples divins. À la mort d’Ahmès, semble t-il assez jeune, Thoutmôsis I, pour maintenir sa légitimité, fait couronner sa fille Hatchepsout et lui abandonne la plus grande partie du pouvoir. Hatchepsout justifie sa légitimité en s’inventant une naissance divine qui est racontée dans des textes et les représentations qui décorent son temple funéraire. Cette justification a été appelée "Théogamie" : Le Dieu Amon se serait uni avec sa mère Ahmès pour l’engendrer. Ahmès semble rester assez en retrait pendant le règne de son époux. Elle ne sera mise en évidence que dans les représentations datant du règne de sa fille.
 
   Christian Leblanc nous dit que le cintre d’une stèle, aujourd’hui au musée de Berlin, représente Rê-Horakhty faisant face à Thoutmôsis II qui est suivit par la Reine Ahmès et son épouse Hatchepsout. Il avance l’idée qu’Ahmès serait morte autour de l’an 5 de Thoutmôsis III (1479-1425) et que dans cette représentation Thoutmôsis II aurait voulu honorer à titre posthume la mère de sa Grande Épouse Royale en l’associant à son effigie.
 
   Dès leur plus jeune âge, les enfants d’Ahmès furent confiés à des éducateurs. Hatchepsout fut remise aux mains de la nourrice et première éducatrice, Satrê (ou Sitrê-In ou Sat-Rê ou Sit-Rê, dite aussi Inet), une fidèle servante de la famille royale, connue par une statue aujourd’hui au musée du Caire, où la petite Princesse est figurée assise sur ces genoux. Christian Leblanc affirme que plus tard son instruction fut assurée par un fonctionnaire du nom d’ Ahmès-Pennekhbet (ou Ahmose Penneckbet), originaire d’El Kab, qui possède une magnifique tombe (EK2) dans la cité, et que ce fut sous la férule de ce précepteur que l’adolescente fut formée à son futur métier de Reine.
 
   Aucun indice archéologique ne permet de dire encore aujourd’hui où se trouve la tombe d’Ahmès.
 

Sa famille

 
   Ahmès donne de 2 à 4 enfants à Thoutmôsis I, les spécialistes sont très partagés sur les filiations, surtout pour les deux garçons qui sont par beaucoup attestés à Moutnofret I :
  Deux filles :

Hatchepsout qui épouse son demi-frère Thoutmôsis II et qui à sa mort prendra le pouvoir de 1479 à 1457.
 
Néferoubity (ou Akhbetnéférou ou Nofrubiti ou Neferubity – nfrw bity). Elle est représentée nue, enfant, avec un doigt dans la bouche, coiffée d’un diadème décoré de rosettes, aux côtés de ses parents, sur les murs du temple de sa sœur, à Deir el-Bahari. Selon Joyce Anne Tyldesley, elle mourut jeune, à la fin du règne de Thoutmôsis I, ou plus vraisemblablement au tout début de celui de son demi-frère Thoutmôsis II.

 
  Deux fils pour qui les sources sont très incertaines :

Amenmès (ou Amenmosé ou Imenmès – Jmn ms – "Né d’Amon"), qui est aussi donné par beaucoup de spécialistes comme le fils de la Reine Moutnofret I. Selon une grande majorité d’égyptologues, dont Christian Leblanc, Aidan Marc Dodson, Hilton Dyan et Claire Lalouette, il ne parvint pas au pouvoir car il décéda avant son père Thoutmôsis I. Un naos provenant de Guizèh et aujourd’hui au musée du Louvre, nous en garde un souvenir. Il serait mort au cours de l’an 12 de Thoutmôsis I. Il est représenté dans la tombe de son tuteur, Pahéri (EK3), à El-Kab, avec son frère (ou demi-frère) Ouadjmès.
 
Ouadjmès (ou Ouadjmosé ou Wadjmose ou Wadjmès ou Wadj-Messu – WAD ms), qui est aussi donné par plusieurs spécialistes, dont Michael Höveler-Müller, comme le fils de la Reine Moutnofret I. Selon beaucoup d’égyptologues, dont Christian Leblanc, Aidan Marc Dodson, Hilton Dyan et Claire Lalouette, il ne parvint pas au pouvoir car il décéda aussi avant son père.
 

Bibliographie

 
   Pour plus de détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Janet R.Buttles :
The queens of Egypt, A. Constable, London, 1908.
Christiane Desroches Noblecourt :
La Reine mystérieuse Hatchepsout, Pygmalion, Paris, Mars 2002 – Flammarion, collection : J’ai lu, Août 2008.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Michel Gitton :
Les divines épouses de la XVIIIe dynastie, Centre de recherches d’histoire ancienne, Annales littéraires de l’université de Besançon, Les Belles-Lettres, Paris, 1984 et 1989.
Jean-Claude Goyon et Mohamed A.El-Bialy :
Les Reines et Princesses de la XVIIIe dynastie a Thèbes-Ouest, Atelier national de reproduction des thèses, Lille, 2005.
Christian Leblanc :
Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.
Gay Robins :
Women in ancient Egypt, Harvard University Press, Cambridge, Mass., 1993.
Kurt Heinrich Sethe :
Urkunden des ägyptischen Altertums, vol. IV : Urkunden der 18. Dynastie, Hindrich’sche Buchhandlung, Leipzig, 1932 (posthume) 1961.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the Queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008.

 

 

Moutnofret I

 

Sommaire
 

Ses titres
Son origine
Son histoire et ses représentations
Sa famille
Bibliographie

 
 
  {Mout la Belle}

 

Ses titres

 
Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Mère du Roi (mwT-nswt) ; Fille du Roi (s3T-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt).
Christian Leblanc avance qu’elle porta aussi le titre de Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt).
 

 


 

Haut d’une statue de
Moutnofret, provenant de
Thèbes Ouest – Musée du Caire

Son origine

 
   Moutnofret I (ou Moutneferet ou Mutnofret ou Moutnéfert – Mwt nfrt) est une Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. On ignore exactement ses origines. Il a jadis été prétendu qu’elle fut une fille d’Amenhotep I (1525/24-1504), cependant aucun témoignage ne vient confirmer cette proposition. Aujourd’hui beaucoup de spécialistes se rangent sur la proposition d’Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Les égyptologues, sur la base de ses titres : Fille du Roi (s3T-nswt), Sœur du Roi (snt-nswt), découvert sur une inscription à Karnak, avancent qu’elle est susceptible d’avoir été une fille du Roi Ahmès I (ou Ahmosis, 1549-1525/24), mais on ignore le nom de sa mère.  Elle ne porta jamais le titre de Grande Épouse Royale.
 

Son histoire et ses représentations

 
   Elle fut la 2e épouse du Roi Thoutmôsis I (1504-1492), pour certains le première. Christian Leblanc nous précise que ce mariage dut avoir lieu aux environs de l’an 10 du Roi. D’autres égyptologues pensent qu’elle n’était qu’une concubine; ou une épouse mineure, dans tous les cas certainement pas d’origine royale et qu’elle prit principalement de l’importance parce qu’elle donna au Roi quatre fils.
 
   Son existence est connue exclusivement d’après quelques monuments et objets de provenance des environs de Thèbes. Elle fut représentée, notamment :
– Sur un bas relief en grès dans le temple de Thoutmôsis III. Il fut mis au jour durant l’hiver 1961/1962 par Jadwiga Lipinska;
– Dans l’une des chambres Sud de la terrasse supérieure du temple de Deir el-Bahari, consacrée à la famille royale, elle apparait aux côtés de deux de ses enfants, mais les noms sont perdus;
– Sur une stèle privée, fragmentaire, retrouvée au Ramesseum, sur laquelle elle figurait en compagnie de son fils Thoutmôsis II. Tout deux semble visiblement divinisés;
– Sur un colosse représentant Thoutmôsis II;
– Dans la chapelle funéraire de son époux, à Thèbes, une chambre latérale fut réservée au culte de divers membres de la famille, y compris pour Moutnofret I. Elle y apparait avec une couronne de vautour surmontée d’un uræus et son nom est inscrit dans un cartouche;
– Une statue d’elle, la représentant assise les deux mains posées à plat sur les cuisses, porte une dédicace de la part de son fils Thoutmôsis II, ce qui tendrait à confirmer qu’elle était toujours en vie sous son règne. Cette statue fut découverte en 1887 lors des fouilles menées dans la chapelle du Prince Ouadjmès;
– Dans la tombe (TT8) de Kha et Mérit, son épouse, "Chef d’équipe de la Place de Vérité, Responsable des travaux de la nécropole et architecte du Roi" à Deir el-Médineh, Ernesto Schiaparelli mit au jour une situle (Récipient généralement muni d’une anse, souvent en bronze), aujourd’hui au musée de Turin. Un texte sur celle-ci mentionne la Reine et nous dit qu’elle bénéficia d’un culte populaire et que le fils du Scribe Saou, un certain, Ouserhat, exerçait les fonctions de “Prêtre purificateur de la Mère du Roi, Moutnofret” et de “Prêtre funéraire de la statue de la Princesse Satamon"
– Des objets mis au jour à Karnak la décrivent aussi clairement comme la mère de Thoutmôsis II.
 
   Christian Leblanc avance que le cintre d’une stèle, aujourd’hui au musée de Berlin, représente Rê-Horakhty faisant face à Thoutmôsis II qui est suivit par la Reine Ahmès et son épouse Hatchepsout ce qui signifie peut-être que Moutnofret I mourut avant la Grande Épouse Royale Ahmès. Si l’on souscrit à l’opinion qu’Ahmès disparut autour de l’an 5 de Thoutmôsis III (1479-1425), Moutnofret I serait donc décédée avant cette date ?. Toujours Leblanc prétend que deux des fils de Moutnofret I, Amenmès (ou Amenmosé) et Ouadjmès (ou Ouadjmosé ou Wadjmès) furent élevés par les membres d’une famille de Hierakonpolis, dont la loyauté envers la Cour remontait à l’époque des Hyksôs. Leurs principaux tuteurs furent Iterouri et Pahéri (ou Pahery), descendant d’ Ahmès fils d’Abana. Pahéri possède une magnifiques tombe à El Kab (EK3).

 


 

Ouadjmès assis sur les genoux de
Pahéri – Tombe (EK3) d’El Kab

Sa famille

 
   Moutnofret I donne quatre ou cinq enfants à Thoutmôsis I, mais qui ne sont cependant pas attestés avec certitude puisque que quelques égyptologues les donnent comme enfants de la Reine Ahmès.
 

Amenmès (ou Amenmosé ou Imenmès – Jmn ms – “Né d’Amon“) qui est l’ainé. La Grande Épouse Royale Ahmès est aussi donnée comme une mère probable. Selon beaucoup d’égyptologues, dont Christian Leblanc, Aidan Marc Dodson, Hilton Dyan et Claire Lalouette, il ne parvint pas au pouvoir car il décéda avant son père Thoutmôsis I. Un fragment de naos provenant de Guizèh et aujourd’hui au musée du Louvre, nous en garde un souvenir. Il est apparemment né bien avant le couronnement de celui-ci. Il peut être vu sur une stèle du Roi datant de l’an 4 du règne, trouvée près de Memphis. Il devient Général des armées de Thoutmôsis I quelques temps avant sa mort, qui selon Alan Henderson Gardiner, eut lieu plus tard au cour de l’an 12 du règne de son père.
 
Ouadjmès (ou Ouadjmosé ou Wadjmose ou Wadjmès ou Wadj-Messu – WAD ms), qui est probablement né quelques années avant l’accession au trône de son père. Il faut signaler que selon les égyptologues Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, il serait le fils de la Reine Ahmès. À l’inverse beaucoup d’autres spécialistes, dont Michael Höveler-Müller, voit en Ouadjmès un fils de Moutnofret I. Selon Christian Leblanc, Aidan Marc Dodson, Hilton Dyan et Claire Lalouette, entre autres, il ne parvint pas au pouvoir car il décéda aussi avant son père. Il est représenté dans la tombe (EK3) de son tuteur, Pahéri à El-Kab, où on le voit assis sur les genoux de ce dernier.
 
Ramosé (Ra ms), qui fut à l’époque Ramesside associé au culte d’Ouadjmès. C’est du moins ce que l’on pense d’une stèle fragmentaire, contemporaine du règne de Ramsès II (1279-1213), retrouvée dans sa chapelle et faisant état du nom et de la stature de ce personnage. Christian Leblanc nous dit qu’il est attesté dans la tombe (TT2) à Deir el-Médineh, de Khâbekhnet, “Serviteur dans la place de vérité” lors du règne du Pharaon Ramsès II, parmi les membres de la famille royale de la XVIIIe dynastie. Il est également connu d’une statue inventoriée dans la collection de l’Université de Liverpool, qui lui fut dédiée par un Prêtre funéraire au nom de Kaheri. L’opinion de divers spécialistes, dont George Daressy, qu’il fut un frère d’Ouadjmès et d’Amenmès ne peut définitivement être écartée car celle avancée par Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan selon laquelle il serait un fils d’Ahmès I ou d’Amenhotep I ne repose sur rien. Claire Lalouette, nous dit qu’il mourut avant son père.
 
Thoutmôsis II qui fut Roi (1491-1479), et qui épousa sa demi-sœur Hatchepsout. Selon une étude récente de l’ADN de Thoutmôsis II, celui-ci ne serait peut-être pas lié paternellement à la lignée principale de la XVIIIe dynastie au pouvoir depuis 1549 ?, idée qui est loin de faire l’unanimité.
 
Selon certains spécialistes, dont Christian Leblanc, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton etc.., Moutnofret I aurait aussi donné au Roi une fille au nom également de Moutnofret (ou Moutnéfert) ?. Leblanc précise que si l’existence de cette Moutnofret (II) est incontestable, en revanche son ascendance aussi bien paternelle que maternelle reste controversée. Elle nous est connue par une statue colossale de Thoutmôsis II, restaurée par Thoutmôsis III (1479-1425), et découverte par Auguste Edouard Mariette devant le 8e pylône de Karnak. Sur celle-ci une inscription de cette Princesse fut remaniée. En se fondant sur de récentes recherches faites à son sujet beaucoup de spécialistes y on vu une fille de Thoutmôsis I et Moutnofret. Cependant d’autres préfèrent admettre que c’est sa mère qui fut représentée avant d’y substituer plus tard l’image d’une Princesse homonyme, issue de Thoutmôsis II et d’une concubine. Enfin d’autres encore y voient là une des épouses (ou peut-être qu’une concubine) de Thoutmôsis II ?. Le débat reste ouvert.

 
Bibliographie

 
    Pour d’autres détails sur la Reine voir les ouvrages de :
 
Olga Bialostoka :
Was Mutnofret depicted in Dscheser-dscheseru ?, pp : 7-10, GM 203, Göttingen, 2004.
Janet R.Buttles :
The queens of Egypt, A. Constable, London, 1908.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Wolfram Grajetzki :
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Christian Leblanc :
Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.
Gay Robins :
Women in ancient Egypt, Harvard University Press, Cambridge, Mass., 1993.
Kurt Heinrich Sethe :
Urkunden des ägyptischen Altertums, vol. IV : Urkunden der 18. Dynastie, Hindrich’sche Buchhandlung, Leipzig, 1932 (posthume) 1961.
Joyce Anne Tyldesley, Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
Chronicle of the Queens of Egypt : From early dynastic times to the death of Cleopatra, Thames & Hudson Ltd, Octobre 2006 et Janvier 2007 – En Français, Chronique des Reines d’Egypte : Des origines à la mort de Cléopâtre, Éditions : Actes Sud, Collection : Essais Sciences, Juillet 2008.

 

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