OBEID Ville de basse Mésopotamie proche d’Ur, elle fut le berceau
de la Ière dynastie d’Ur.
OBODAS ou Ubaidah (En Arabe :
عبيدة) Nom de 3 Rois de Nabata. OBODAS I
Roi de Nabata de 96 à 85 av.J.C. Il fut le fils d’Arétas II à qui il succéda. Il essaya de conforter son
emprise sur les territoires perdus par ses voisins Hasmonéens.
Il repoussa une attaque des Séleucides. Comme son père il entra en lutte contre le Roi Juif
Alexandre I Jannée (103-76) avec des fortunes diverses, une de ses grandes victoires sera sur le
plateau du Golan. Obodas I fut averti qu’Alexandre I Jannée allait l’attaquer, il lui tendit
un guet-apens près de Gadara (ou Umm Qeis) juste à l’Est de la mer de Galilée,
détruisant ainsi l’armée Israélite en 90 av.J.C. Son fils Arétas III lui succéda.(Voir
Syrie/Palestine,
Nabatéens,
Obodas I).
OBODAS II Roi de Nabata de
62 à 60 ou 62 à 58 av.J.C a son existence qui est restée longtemps incertaine jusqu’à la découverte d’une
inscription à l’Est du Canal de Suez. L’essentiel des connaissances actuelles,
qui sont minces, sur sa vie et règne nous vient de cette inscription et de pièces de monnaie. Il fut peut-être
un fils d’Arétas III. Il fut le premier Roi à instaurer une divinisation du souverain. Ce culte fut peut-être à
l’origine de l’édification ultérieure de tombes monumentales destinées aux Rois.
Il se fit enterrer à Oboda, dans le Néguev, comme son "grand-père" dans un mausolée.
Sous son court règne, le royaume Nabatéen subit plusieurs invasions Romaines.
OBODAS III Roi de Nabata de 30 à 9 ou 28 à 9 av.J.C). Il fut
sûrement un fils de Malichos II et lui succéda. Il tenta de se libérer de la tutelle des Judéens
et dut lutter sans succès contre le Roi d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C).
Il laissa le pouvoir à son ministre Syllaios (ou Syllæos ou Syllaeus). En 25, lorsque le Romain Ælius
Gallus entreprit une expédition dans le Sud de l’Arabie, Syllaios lui offrit 1 000
hommes et se proposa d’être son guide dans la région. Cependant il le dirigea
mal, de façon à lui rendre la campagne très dure et il lui fit faire en six mois un trajet qui n’en exigeait
que deux, ce qui fit échouer l’expédition Romaine. En 10, Hérode le grand débuta une nouvelle guerre contre
les Nabatéens, cependant cette action lui provoqua la
disgrâce d’Auguste. Durant le règne d’Obodas III, le royaume Nabatéen connut un important essor culturel. (Voir
Syrie/Palestine,
Nabatéens,
Obodas III).
OCHOZIAS ou Ahaziah ou Ahazias ou Azaria ou Achazia
ou ’A’hazyahu ou ‘Ahazyahu ben Yehoram (En
Hébreu :
אחזיהו בן-יהורם מלך
יהודה, en Grec : ‘Oχοζίας,)
6e Roi de Juda de 843 à 841 ou 842 à 841 Kenneth Anderson Kitchen ou 842 William Foxwell Albright ou
841 Edwin Richard Thiele ). Il fut le fils de Joram et il succéda à son père ses frères ayant été
tués dans un raid des Philistins. Il monta sur le trône à l’âge de 22 ans (Deuxième Livre des Chroniques 22 : 2).
Sous l’influence de sa mère Athalie (ou Athaliah) il poursuivit le culte de Baal qui offensait le Yahvisme.
Il fut l’allié du Roi d’Israël Joram (851-842). Son fils, Joas fut Roi (835-802). (Voir
Syrie/Palestine,
Juda,
Ochozias).
OCHOZIAS 8e Roi d’Israël, voir ACHAZIA.
OCTAR Roi des Huns vers 420 ap.J.C.
OCTAVE Non d’Auguste avant son adoption par Jules César.
OCTAVIA ou Octavie Nom d’1 princesse et d’1 Impératrice
Romaine. OCTAVIA (70-11 av.J.C) Princesse Romaine. Fille de Caius Octavius
Thurinus et de Atia (Fille de Marcus Atius Balbus) et sœur de l’Empereur Auguste.
Elle épousa : Caius Claudius Marcellus (Mort en 41 av.J.C),
puis en 40, Marc Antoine. Ils divorcèrent en 32 av.J.C, lui étant amoureux de
Cléopâtre VII. À la mort de Marc Antoine et de Cléopâtre, elle éleva les enfants
que ces derniers avaient eut ensemble. OCTAVIA
Impératrice Romaine, fille de l’Empereur Claude I et Valéria Messalina. Elle
épousa Lucius Junius Silanus (mort en 49), puis en 53, l’Empereur Néron (54-68)
qui la répudia en 62, l’exila et la contraignit à s’ouvrir les veines.
OCTAVIEN Voir AUGUSTE.
ODÉNATH ou Lucius Septime Odénat ou Odaenathus ou Odénat
(En Araméen :
ܐܕܝܢܬ
Oḏainaṯ, en
Grec :
Οδαίναθος Hodainathos, en Hébreu :
בן נצר
Ben (fils de) Neser, en arabe : أذينة
Udhaynah ou Othayna, en Latin : Odainath) "Roi" de Palmyre de vers 250 à 267 ap.J.C.
Il naquit vers 220 et était issu d’une famille, la
dynastie des Hairainides, qui jouissait de l’estime de ses contemporains et qui
avait reçu la dignité de Sénateur "vir consularis" (Statut d’ancien Consul).
Certains spécialistes prétendent que son nom était d’origine Araméenne, tandis qu’une autre opinion en
fait un nom arabe dérivé du mot arabe “Odaina” qui signifie “petite oreille”. Sa généalogie indique plutôt
une ascendance arabe, il resta d’ailleurs très arabe dans ses traditions.
L’année exacte où il devint Exarque de Palmyre n’est pas connue, mais il y est déjà dans une inscription
datée de 258, indiqué "l’illustre Consul notre Seigneur" (INS N° 126). Il partagea
ses titres avec son fils Hairan (ou Lucius Septimius Hérode) et dans sa seconde femme, la célèbre Zénobie,
il trouva un partisan à la mesure de sa politique. Il était sur le point de départ pour la
Cappadoce pour lutter contre les Goths, lorsqu’il fut assassiné avec Hairan, à Émèse,
selon Jean Zonaras (ou Iôánnês Zônarãs, historien, théologien et canoniste Byzantin, † après 1160)
par son neveu Maeonius. Le fils aîné de sa deuxième femme la Reine Zénobie, Wahballat,
lui succéda en reprenant les mêmes titre, mais le royaume du fait de sa jeunesse fut dirigé par sa mère. (Voir
Syrie/Palestine,
Palmyre,
Odénath).
ODESSOS ou Odessus ou
Varna En Bulgare : Варна Ce fut une ville au Nord-est de
la Bulgarie actuelle. Elle est identifiée aujourd’hui à la cité de Varna, au bord de la mer Noire, près de
la frontière avec la Roumanie. La région d’Odessos fut peuplée par les
Thraces, dès le IIe millénaire av.J.C et avant, par la mystérieuse "Culture Varna", qui date
du Chalcolithique et qui développa la poterie et l’orfèvrerie. Odessos fut fondée, selon certaines sources,
par les Milésiens au VIIe siècle av.J.C, cependant, le plus ancien matériel archéologique Grec retrouvé
est daté entre 600-575 av.J.C. Selon Scymnos de Chio (en Grec : Σκύμνος
ο Χίος, géographe Grec du IIe siècle av.J.C),
elle fut fondée à l’époque du dernier Roi des Mèdes, Astyage (585-550/49 av.J.C). Les Grecs donnèrent à la ville le nom
Odessos qui sera utilisé de l’antiquité jusqu’à l’époque médiévale. Ce nom est attesté par
Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, v.64 av.J.C-v.23 ap.J.C).(Voir
Asie Mineure,
Colonie de Milet,
Odessos).
ODOACRE Roi des Hérules, mort en 490 ap.J.C, il renversa le dernier Empereur Romain
d’Occident Romulus Augustule le 23-08-476 et envoya les insignes impériaux à
l’Empereur Byzantin d’Orient Zénon (474-491). Il fut assassiné à Ravenne par
Théodoric I (Roi des Ostrogoths, 474-526).
ODRYSES Peuple de Thrace qui constitua une dynastie et un royaume au Ve siècle et de 352
à 340 av.J.C ou il fut vassalisé par la Macédoine, puis plus tard, au Ier siècle
av.J.C, il fut incorporé à l’empire Romain. À l’origine, les Odryses habitaient
la partie la plus sauvage de la Thrace.
ŒDIPE Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils
de Laïos, il fut chassé par son père dès sa naissance et élevé par le Roi de
Corinthe, devenu grand il épousa sa mère Jocaste. Il eut quatre enfants dont
Etéocle et Polynice qui furent Rois.
OKKONAPSÈS ou Hyknapses Roi d’Élymaïs usurpateur en 139 av.J.C. Il n’est connu que de quatre pièces de monnaie.
Les légendes et le style des ses pièces sont purement Grec. Il faut noter que la lecture de son nom sur les pièces
est incertaine.
OLBIA ou Olvia En Grec :
Oλβία Ποντική ou Olbia pontique
Olbia pontique) fut une ville sur les berges de l’estuaire du Bug
méridional (ou Hypanis), à l’opposé de l’Île de Berezan. Son port était l’un des plus important
débouché sur la Mer Noire pour l’exportation des céréales, de poissons et d’esclaves vers la
Grèce et pour l’importation
des biens de l’Attique en Scythie.
Borysthènes serait une ancienne cité à part entière qui se réfère généralement
à la Dniepr, mais de temps en temps aussi à Olbia. Elle fut fondée au VIe siècle av.J.C et l’important commerce maritime
de la cité dura pendant un millénaire. (Voir
Asie Mineure,
Colonie de Milet,
Olbia).
OLIGARCHIE Régime politique ou le pouvoir fut aux mains d’une famille
ou d’un petit groupe d’une même classe sociale.
OLIOTÈS Tibérius Julius ou Oliotos ou Oligotos ou
Uhlatos ou Olympios Roi du Bosphore Cimmérien de 307
à 309 ap.J.C. Fils de Thothorsès. Ses frères Sauromatès V (308-312) et
Rhadamsadès (ou Rhadamsadius, 309-318 ou 323) lui succédèrent. Il eut une fille
Nana qui épousa le Roi d’Ibérie Mirian III (284-361) et son fils
Rheskouporis VI, 318-336 ou 309-336) fut le dernier Roi du
Bosphore Cimmérien envahit par les Ostrogoths.
OLYBRIUS FLAVIUS ANICIUS
Empereur d’Occident de 03 à 11-472 ap.J.C (8 mois), il fut placé
sur le trône par le Roi des Vandales Geiséric (428-477) et Ricimer. Il épousa
Galla Placidia la Jeune, fille de l’Empereur d’Occident Valentinien
III (425-455).
OLYMPIAS
Reine d’Arménie de la dynastie Arsacide. Elle épousa le Roi d’Arménie
Arsace II (350-368 ap.J.C) en 351 ap.J.C. Ce fut une Princesse Romaine, fille du Préfet du
prétoire, Flavius Ablavius (ou Flavius Ablabius). Son père fut l’un des plus importants
Sénateurs Romains de Constantinople. Arsace II n’eut pas d’enfants avec elle. Elle mourut
en 361, elle aurait été empoisonnée.
OLYMPIAS (En Grec : ‘Oλυμπιάς)
Nom porté par diverses Reines à l’époque hellénistique. OLYMPIAS ou Myrtale
ou Polyxena d’Épire Reine de Macédoine seule de 317 à 316 av.J.C. Fille du co-Roi d’Épire
Néoptolème I (370-360). Elle fut une des épouses du Roi de Macédoine Philippe II (359-336) et fut la mère
d’Alexandre le Grand et de Cléopâtre (Née en 355). Pendant les campagnes de son fils, elle disputa la régence
à Antipatros (ou Antipater) et ne devint Régente en titre qu’en 319, en s’alliant à Polyperchon. En 317, Eurydice profita
de l’absence de Polyperchon à la lutte contre Cassandre pour s’entendre avec le parti de ce dernier et
prendre le pouvoir en Macédoine. Elle ordonna au nom de son époux Philippe III à Polyperchon et
Antigonos I Monophtalmos de remettre leurs armées à Cassandre, auquel elle confia l’administration du
royaume. Olympias, alors en Épire avec son petit-fils Alexandre IV, mobilisa une armée et marcha sur la
Macédoine. Elle rencontra celle de Philippe III et d’Eurydice à Euia, sur la frontière entre la Macédoine
et la Thessalie. Les soldats de Philippe III refusèrent le combat contre Olympias et désertèrent, il fut
fait prisonnier. En 316, elle fut assassinée après une parodie de procès. (Voir
Grèce,
Reines de Macédoine,
Olympias).
OLYMPIAS Reine d’Épire. Fille de Pyrrhos I (307-272). Elle épousa son
frère le Roi d’Épire Alexandre II (272 à 240).
OLYMPIOS Voir OLIOTÈS.
OLYMPOS (En Grec : ‘Oλυμπος)
Ville de Lycie. Elle était située dans une vallée de la côte Sud de la Lycie, à 90 km au Sud-ouest de la ville
actuelle d’Antalya, à proximité de la ville de Kemer. Après avoir été visitée par l’Empereur Hadrien (117-138),
elle prit le nom d’Andrinople. La ville est mentionnée par Cicéron (ou Marcus Tullius Cicero, homme d’État
et auteur Romain, 106-43) comme une ancienne ville pleine de richesses et d’œuvres d’art. La cité était dédiée
au Dieu Héphaïstos, Dieu du feu et des forgerons. Près Olympos, sur une colline, on faisait brûler une flamme
éternelle appelée la Chimère, qui était visible dans toute la région environnante. Ce phénomène était
causé par les émissions de gaz méthane qui s’infiltrait à travers les roches de la colline. (Voir
Asie Mineure,
Lycie,
Cités Lyciennes,
Olympos).
OMBOS ou Nagada ou Naqada ou Nubt Ce fut
une ville sur la rive Ouest du Nil dans le gouvernorat de Qena. Elle était connu dans l’Égypte ancienne sous le nom de
Nubt et dans l’antiquité classique sous celui d’Ombos, située dans le Nome "des Deux
Divinités (ou Faucons) (Hrwy)", 5e nome de Haute-Égypte. Son nom provient du mot "nub", c’est
à dire l’or, en raison de la proximité des mines d’or dans le désert oriental. Le site est à proximité
d’une nécropole datant de la préhistoire autour de 4400-3000 av.J.C. Ce fut également le site Pré-dynastique de Nagada
où ont été mis au jour de nombreuses tombes et mobiliers funéraires de cette période (v.3500-v.3150) et qui comprend
certains villages tels que : Tukh, Khatara, Danfiq et Zawayda. Il semblerait qu’à cette époque, le Dieu Seth y avait son
principal culte. Nagada a donné son nom à la généralisation de la culture dite de Nagada qui existaient à l’époque à Ombos
et dans d’autres sites, y compris Badari, Gerzeh, Nekhen (Hierakonpolis) et Qau. La grande quantité de vestiges de Nagada
ont permis la datation de l’ensemble de la culture, à travers l’Égypte et ses environs. L’Ombos/Nagada
antique occupait le Sud du site et s’étendait sur une longueur de plus de 500 m. Le site continua à être habité à l’Ancien
Empire (2647-2150), puis semble disparaître de l’histoire pour réapparaître plus au Nord à Nubt. Environ trois kilomètres au
Nord-ouest de Nagada, à la lisière du désert occidental se trouve l’un des premiers tombeau dynastique découvert en 1897.
Il contient des tablettes en ivoire, des vases d’argile et des fragments portant le nom du Roi Horus Aha (v.2995-2974)
et sa mère, Neithhotep. La tombe appartient probablement à un administrateur local de la Ière dynastie (v.3140-v.2850).
À proximité des cimetières a été mis au jour un certain nombre de stèles datant de la fin de l’Ancien Empire (2647-2150)
et de la Première Période Intermédiaire (2140-2022). Le site a aussi livré les vestiges du temple de Seth auquel divers Pharaon
de la XVIIIe dynastie (1549-1295) comme Thoutmôsis I (1504-1492), Thoutmôsis III (1479-1425) et Amenhotep II (1428/27-1401),
ainsi que plusieurs Ramessides ont contribué à son embellissement. L’ensemble a été fouillé par Sir William Matthew Flinders
Petrie et James Edward Quibell à la fin du XIXe siècle. Les ruines remontent pour l’essentiel au Nouvel Empire
(1049/1040-1080). Elle ont permis de révélé que le temple suivait un axe Est-ouest et était entouré d’une enceinte en
briques crues d’une soixantaine de mètres de longueur ouverte à l’Est et à l’Ouest par deux pylônes, également en briques
crues. Le temple occupait le centre de la ville et le site semble avoir été habité jusqu’à la IIIe période intermédiaire
(1080-656). Le Musée du Caire possède un linteau de porte au nom de Thoutmôsis I. Les nécropoles du site s’étalent de la
période prédynastique (v.3500-v.3150) jusqu’à la fin du Nouvel Empire (1049/1040-1080). Lors de l’Ancien Empire (2647-2150)
des mastabas ont été construits pour de riches fonctionnaires, tandis que le Roi, les spécialistes penchent pour le Roi Snéfrou
(2575-2551, IVe dynastie), se fit construire une petite pyramide en pierre connue sous le nom de "pyramide à degrés
d’Ombos" comme il le fit à Seila ou sur l’île d’Éléphantine.
OMBRIE Région du centre de l’Italie, c’est le pays des Ombriens (Ombres) qui furent
confinés dans cette région, par l’avance des Gaulois dans la plaine du Pô et par
celle des Étrusques à l’Ouest. Elle fut conquise par Rome au IIIe siècle av.J.C.
OMPHALE ou Omphalia ou Onfalia (En Grec : Ομφάλη).
Reine légendaire de Lydie de la dynastie des Atyades. Elle fut la fille de Iardano (ou Yardano) et
l’épouse de Manès (ou Tmolos) qui lui laissa le trône après sa mort.
Pendant son règne, elle eut comme esclave Héraclès. Par la suite, Omphale et Héraclès se marièrent. Selon les
sources ils eurent un fils, nommé Lamo (En Grec : Λάμος) et selon d’autres,
Agélaos (En Grec : Αγέλαος, en sous-dialecte Ionien : Αγέλεως)
qui serait l’ancêtre de Crésus.
OMRI ou Amri ou ’Omri (En Hébreu :
עָמְרִי) Il fut le 6e Roi d’Israël de 884 à 873
ou 885 à 874 Edwin Richard Thiele ou 876 à 869 William Foxwell Albright). Son nom signifie "Ma gerbe".
Général de l’armée il soutint le peuple d’Israël révolté contre le Roi Zimri et le vaincu. Il fut reconnu Roi pour ces
actes après la guerre civile. Cependant avant de prendre le trône il dut lutter quatre ans contre un usurpateur Tibni
(ou Thebui), fils de Guinat, qui le lui disputait et réussit à le faire exécuter.
Le royaume d’Israël fut affaibli par la grande instabilité politique qui précéda sa prise de
pouvoir, mais Omri passa son règne à le relever. Il quitta après 6 ans sa résidence de
Tirtza (ou Thirsa ou Thirtsa ou Tirsa ou Tirzah) et déménagea à Samarie, la nouvelle capitale
qu’il fit construire. Il soumit le Roi Moab Mesa (ou Mesha le Dibonite, 850-840). Il s’allia avec le Roi de Tyr et stoppa la
guerre avec le royaume de Juda, à présent affaibli et versant le tribut aux Araméens de Damas. (Voir
Syrie/ Palestine,
Israël,
Omri).
ONIAS Nom de 4 Grands Prêtres des Juifs. ONIAS III Grand Prêtre
des Juifs de 185 à 173 av.J.C, pendant son règne, Hélliodore, général de
Séleucos IV Philopator (187-175), viola le temple de Jérusalem. ONIAS IV
Grand Prêtre des Juifs de 173 à 145 av.J.C. Fils du précédent il fonda une
colonie Juive en Égypte.
ONOU Voir HÉLIOPOLIS.
ORCHOMÈNE de Béotie ou Orkhoménos (En Grec :
‘Oρχομενός) Cité-État de Béotie
sur le fleuve Céphise (ou Kifisos ou Khèphisos ou Mavronero), au Nord de la plaine du lac Copaïs où le cours d’eau débouchait,
qui fut la capitale des Minyens, race légendaire de héros dont la branche principale,
d’après l’Iliade (II, 511), vivait à Orchomène. Elle porta d’abord le nom de Minyée,
comme le dit Pausanias, confirmé par Pline le Jeune (IV, 8) qui la nommait Orchomenus
Minyoeus antea dictus. Orchomène fut le siège d’un culte des Charites, où un temple
leur fut dédié, qui passe pour un des plus anciens de toute la Grèce. C’est encore à
Orchomène que se trouvait la fontaine Acidalie, où venaient se baigner les Charites.
Orchomène est située à l’embouchure d’une rivière dans laquelle finissait l’Hippocrène,
lieu de prédilection des Muses, dans les écrits des poètes. Le site fut peuplé dès le
Néolithique. Elle fait partie de la Ligue Béotienne (ou Confédération Béotienne).
Elle s’opposa toujours à la suprématie de Thèbes en Béotie, mais cette dernière, en 364,
la détruisit et la supplanta sur toute la région. Elle fut reconstruite par le Roi de
Macédoine Philippe II (359-336). (Voir
Grèce,
Orchomène)
ORCHOMÈNE d’Arcadie (En Grec : ‘Oρχομενός)
Cité-État d’Arcadie près de Mantinée.
Elle fut ituée sur une hauteur, près du village moderne de Kalpaki, dans le Péloponnèse près
du lac de Phénée, à l’est du fleuve Ladon, à une altitude de 750 m. Orchomène d’Arcadie est déjà
citée par Homère qui la qualifie de “riche en troupeaux“. Au VIe siècle, elle appartenait
à la ligue du Péloponnèse. Elle est mentionnée, entre autres, par Thucydide, Strabon,
Pausanias et Pline le Jeune. Les fouilles d’Orchomène d’Arcadie ont révélé un mur d’enceinte,
une agora, un temple d’Artémis et un théâtre du IVe siècle. On peut voir aussi, à proximité,
un mur Mycénien. Au IIIe siècle av.J.C., elle fut proche du Royaume de Macédoine, et sous
Antigonos II Gonatas (277-239), elle resta neutre au cours de la guerre Chrémonidéenne (268/261), ce qui
lui permit de poursuivre son expansion en Grèce centrale avec la bénédiction du
Roi d’Égypte Ptolémée II Philadelphe (282-246), qui entendait contrebalancer la puissance des
Antigonides en Grèce continentale. Pisistrate d’Orchomène, Roi de la ville à l’époque de la Guerre du
Péloponnèse, opposé au parti oligarchique fut assassiné lors d’une assemblée, et découpé en morceaux
pour être plus facile à cacher. Le fils du Tyran, Tlésimaque, l’un des conspirateurs, calma la
population en leur racontant une histoire selon laquelle son père lui était apparu, avant de
quitter décéder.
ORELIOS PACORUS ou Aurelios Pocoros ou Orelios Pakoros
Roi d’Arménie de 160 à 163
ou 161 à 163 ou 161 à 164 ou 161 à 165 ap.J.C. On ne sait rien de lui si ce n’est qu’il fut vassal
des Parthes. Il arriva à prendre le contrôle du pays après que le Roi Parthe Vologèse IV ait infligé,
à Elégia (Dans la région d’Erzurum), une cuisante défaite aux troupes Romaines qui étaient
venues défendre le protectorat Romain sur l’Arménie.
ORESTE (En Grec: Ορέστης) Roi de Macédoine de
399 à 397 av.J.C. Fils d’Archélaos I. La mort de ce dernier fut suivie d’une période de troubles
où se succédèrent, pour des règnes éphémères, plusieurs Rois. Le premier fut son fils Oreste qui
fut reconnu Roi après le meurtre d’Archélaos I contre l’assassin de celui-ci, Cratère (ou Kraterós)
qui revendiquait le trône mais ne le garda que 4 jours. Mineur, Oreste
eut comme tuteur Aéropos II (ou Érope, 397 à 395/4) fils d’Arribaios (Fils d’Amyntas).
ORGETORIX Chef des Helvètes, mort en 58 av.J.C, il tenta d’emmener son peuple vers le
Sud-ouest de la Gaule, mais fut battu par César.
ORMELEK ou Ormilk ou Uurumelek
ou Urumilki Nom de 2 Rois de Byblos.
ORMELEK I Roi de Byblos de ? à 701 av.J.C. Il n’est connu qu’à
partir des sources Assyriennes. En 701 l’Empereur Assyrien, Sennachérib (705-681)
la Phénicie et pilla la ville de Byblos. ORMELEK II Roi de Byblos vers
500 à vers 480 av.J.C. Son nom est connu seulement de la stèle d’un de ses successeurs, Yehaoumelek
(ou Yehaumilk ou Yehaoumilk).
ORMIZD Voir HORMIZD.
ORODÈS ou Orode Nom de 5 Rois d’Élymaïs. ORODÈS I
Roi d’Élymaïs vers 30/40 ap.J.C. Il n’est connu que par ses pièces de monnaie. Elles portent une légende en Araméen
(Urud Malka – Le Roi Orodes) et sont dans un style Parthe.
ORODÈS II Roi d’Élymaïs vers 55/60 ap.J.C. Il succéda à Orodès I, sans doute son fils
comme semble le préciser ces pièces de monnaie. Nous ne savons rien de ce souverain suivant.
KAMNASKIRÈS-ORODÈS III Roi d’Élymaïs vers 160
ap.J.C. ORODÈS IV Roi d’Élymaïs de ? à ? ap.J.C.
ORODÈS V Roi d’Élymaïs de ? à ? ap.J.C.
ORODÈS Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade en 35 et de 37 à 42 ap.J.C. En 35,
Mithridate d’Arménie placé sur le trône du pays par les Romains est détrôné par Orodès (35 et 37-42)
un fils du Roi des Parthes Artaban III. Mithridate appela à l’aide son frère le Roi d’Ibérie
Aderk
(ou Pharzman I ou Pharzman ou Farasmanes, 1-58) qui lui envoya des mercenaires Sarmates. La même année Orodès et les
Parthes furent mis en fuite. Mithridate resta maître du royaume, jusqu’à ce que l’Empereur Romain Caligula
(37-41) le déclara déchu en 37 et l’emprisonna. Orodès reprit alors le pouvoir jusqu’en 42 où le nouvel
Empereur Romain Claude (41-54) renvoya Mithridate en Arménie. Ce dernier reconquit le pays avec l’aide
des Ibères. Orodès s’enfuit définitivement auprès de son père en Parthie.
ORODÈS ou Orodes
Nom de 3 Rois Parthes Arsacides. ORODÈS I ou
Arsace X Roi des Parthes Arsacides de 90 à 80 ou de 80 à 75 ou 76 à
80 av.J.C. À la mort de Mithridate II, Gotarzès I
(Arsace IX – 95-90 ou 95-88) s’empara du titre d’Arsace, au détriment d’Orodès I, fils
ou frère (les sources sont incertaines) de ce dernier.
Les deux prétendants au trône eurent à faire face aux attaques du Roi d’Arménie Tigrane II (95-54) qui déposséda
l’Empire Parthe de plusieurs provinces et s’octroya le titre de “Roi des Rois”.
(Voir Perse,
Parthes,
Orodès I).
ORODÈS II ou Arsace
XIV Roi des Parthes Arsacides de 57à 38 ou 54 à 38 av.J.C, il
assassina son père Phraatès III en 57, lors d’un complot avec son frère
Mithridate III. Mais les deux frères ne parvinrent pas à s’entendre pour régner.
En 53, Mithridate III s’enfuit en Syrie et demanda asile au légat Romain
Gabinius. Le Sénat Romain ayant interdit à ce dernier de s’immiscer dans la
querelle dynastique Parthe, Orodès battit son frère et le fit exécuter. Il
rétablit alors un pouvoir fort. Ce fut sous son règne qu’en Juin 53, le Général
Parthe Suren stoppa l’avance du Proconsul Marcus Licinius Crassus (115-53) à la
bataille d’Harrran (ou Carrhesou Carrhae).
Orodès II abdiqua en 38 et fut tué par son 2e fils, Phraatès IV en 36. Orodès II épousa Laodice
(Dont le nom est réfuté par quelques historiens), la fille du Roi de Commagène Antiochos I Théos Dicée
(69-38) et de la Reine Isias, dont il eut trois enfants. (Voir
Perse,
Parthes,
Orodès II)
ORODÈS III ou Arsace XVII Roi des Parthes Arsacides
de 4 à 8 ap.J.C. Fils de Phraatès IV. Placé sur le trône par les dignitaires
Parthes qui avaient renversé son frère Phraatès V et la Reine Thermusa, il fut
assassiné à la chasse en raison de sa cruauté. (Selon Flavius Josèphe, Historien Juif, 37-v.100).
OROITÈS Satrape Perse de Sarde vers 525 av.J.C, il tua le Tyran de Samos Polycrate
(538-522) en le faisant crucifier.
OROLES Roi Dace de la première moitié du IIe siècle av.J.C. Il
s’opposa avec succès aux tribus Bastarnes (ou Germains) qui envahissaient le Nord des Carpates.
Trogue Pompée écrit sur Oroles qu’il punissait ses soldats en les obligeant à dormir aux pieds
de leurs épouses et à faire les tâches ménagères lorsqu’ils n’arrivaient pas à vaincre les
envahisseurs.
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ORONTÈS ou Aroandes ou
Orontes ou Ervand ou Yervand en Arménien :
Երուանդ Ա en
Grec :
Ορόντης, Nom d’2 Satrapes
et de 2 Roi d’Arménie et Sophène. ORONTÈS I Satrape d’Arménie de 401 à 344 av.J.C
sous le Roi Perse Artaxerxès II (404-359) dont il épousa la fille Rhodogune (ou
Rodogune). Pour certains spécialistes
il fut le fondateur de la dynastie des Orontides (ou Ervandouni) qui régna jusqu’en 200 sur l’Arménie,
la Sophène et la Commagène. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Orontès I).
ORONTÈS II Satrape d’Arménie de la dynastie des Orontides
de 336 à 331 av.J.C. Fils d’Orontès I et de Rhodogune (ou Rodogune). Il fut le successeur au
poste de Satrape d’Arménie de Codoman, le futur Darius III, lorsque celui-ci
devint Roi. À la bataille de Gaugamèles, le 1 Octobre 331, il combattit sur le
flanc droit pour le Roi Darius III contre les troupes
d’Alexandre, avec 40.000 fantassins et 7.000 cavaliers sous son commandement,
malheureusement pour lui, il y mourut. Il est considéré par certains comme le
fondateur de la dynastie Orontide plutôt que son père.
Son fils, Mithrénès (ou Mithranes ou Mithranès ou Mithrenes) lui succéda, après,
ironie du sort s’être lui rangé aux côtés d’Alexandre.
ORONTÈS III "Roi" d’Arménie et de Sophène de la dynastie des
Orontides de 317 à vers 300 ou 260. Il voit une polémique sur son origine.
Quelques spécialistes, dont Cyrille Toumanoff, le donnent comme le fils de
Néoptolème, tandis que d’autres voient en lui un fils d’Orontès II ?. Son "règne"
n’est guère plus clair. Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec,
v.90-v.30) évoque en 316 un certain Ardoatès (ou Artaontès) qui,
se recommandant de l’amitié du Général Macédonien Peucestas, fut établi en
Arménie par les diadoques. René Grousset identifie cet Ardoatès à Orontès III. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Orontès III).
ORONTÈS IV Roi d’Arménie de la dynastie des Orontides de 228 à 200 av.J.C.
Il prit comme capitale la ville d’Ervandachat (ou Ervandashat, en Arménien :
Երվանդաշատ)
située sur la rive gauche de l’Araxe et bordée par l’Akhourian. Il fut le dernier Roi de cette
dynastie Orontide. Une inscription en Grec découverte en 1927 à Armavir (ou Argishtikhinili
ou Sardarapat ou Hoktemberyan de nos jours) confirme l’existence de ce Roi et de sa mort,
assassiné des mains de sa propre armée. En 200, le Roi Séleucide, Antiochos III Mégas (223-187)
décida d’envahir l’Arménie et il battit Orontès IV qui était déjà soumis à sa vassalité.
Puis Antiochos III scinda le pays en deux petits royaumes, de chaque coté de l’Euphrate :
La Petite Arménie ou Sophène à l’Ouest le long de la rive droite (Cilicie) et la Grande
Arménie à l’Est sur la rive gauche.
ORONTIDE ou Ervandouni Dynastie qui régna jusqu’en 200 sur l’Arménie, la Sophène
et la Commagène. Elle fut fondée pour beaucoup par Orontès I.
(Voir à
Asie Mineure,
Arménie,
Orontide).
ORRHOENE Voir OSROÈNE.
ORTHAGORAS Tyran de Sicyone de 676 à vers 650 ou vers 655 ou 648 av.J.C.
Il réussit à prendre le pouvoir et fonda la dynastie des Orthagorides. Il vint d’une famille
aristocratique de Sicyone et il gagna la guerre contre la ville voisine Pellène, ce qui lui
amena une bonne réputation parmi ses pairs. Son prestige social élevé était soutenu par la
majorité aristocratique, ce qui lui permit d’avoir une grande influence dans la lutte de
pouvoir pour la cité et d’établir sa tyrannie. Il fut suivit à la tête de la vile par
son fils Myron I.
OSÉE ou Osie 19e et dernier Roi d’Israël de 732 à 722 av.J.C.
L’Empereur d’Assyrie Salmanasar V (727-722) l’assiégea dans sa capitale Samarie
pendant trois ans, mais ce fut Sargon II, successeur de Salmanasar qui le
captura et détruisit son royaume. (Voir
Syrie-Palestine,
Israël).
OSIRIS Grande divinité Égyptienne. Osiris est son nom Grec, son nom Égyptien est Ousir ou
Asir ou Ounen-Néfer "L’éternellement beau" et
Khenty-Imentyou "Celui qui est à la tête des Occidentaux (des défunts)"
(Dieu-chacal d’Abydos). À son origine, Osiris était un Dieu de la fertilité et du renouveau
de la végétation. Il était aussi la personnification de la terre fertile du
Delta et de la disparition et réapparition de l’étoile Sothis. Puis il devient
le Dieu des morts et de la résurrection dans le monde souterrain. Il est le Roi
de ce monde de l’au-delà et est le maître et le protecteur du défunt. Il préside
également le tribunal divin chargé de juger l’âme des défunts. Dans les Textes des Pyramides, le Roi (ou Pharaon) défunt est identifié à Osiris.
(Voir
Égypte,
Osiris).
OSORKON
Nom de 3 Pharaons et 2 Rois. OSORKON l’Ancien Pharaon
de la
XXIe
Dynastie de 984 à 978 av.J.C. OSORKON I Pharaon
de la
XXIIe
Dynastie de 924 à 890 av.J.C. OSORKON II
OUSERMAÂTRÊ
Pharaon de la
XXIIe Dynastie de 874 à 850
av.J.C. OSORKON III
OUSERMAÂTRÊ SETEPENAMON
Roi de Léontopolis sous la
XXIIIe
Dynastie de 787 à 765, puis devint co-Roi de 765 à 759 av.J.C.
OSORKON IV ÂakhÉperrê
SETEPENAMON Roi de Tanis sous la
XXIIe Dynastie de 730
à 715 av.J.C. OSORKON "Prince Osorkon"
Hemnetjer Tepienamon-RÊ
Osorkon
Grand Prêtre d’Amon sous la
XXIIe dynastie de 840 à 835
av.J.C. (Voir
Égypte).
OSROÈNE
ou Osrhoène Région du Sud-est de l’Asie Mineure (Nord-Ouest de
la Mésopotamie), bornée au Nord par les Monts Taurus, au Sud et à l’Est par le
fleuve Chaboras, à l’Ouest par l’Euphrate. Elle avait pour capitale Édesse qui
fut de 132 av.J.C à 216 ap.J.C un petit Royaume indépendant. Il servit de tampon
entre l’Empire Romain et celui des Parthes. Ce fut un État important dès le IIe
millénaire qui est appelé Hourri (grottes) par les Babyloniens, en raison
de nombreuses grottes situées dans la chaîne du Nemrut Dag. La région sera
conquise par l’Empereur Romain Trajan (98-117). Plus tard au IVe siècle, elle
sera comprise dans le diocèse d’Orient. (Voir
Asie Mineure,
Édesse-Osroène).
OSTROGOTHE
Reine des Burgondes, fille du Roi des Ostrogoths
Théodoric le Grand (474-526).
Elle épousa le Roi des Burgondes Sigismond I.
OSTROGOTHS
(Goths brillant) Ancien peuple Germanique, constituant l’une des
deux grandes divisions des Goths. Venu des bords de la mer d’Azov, ils furent
chassés vers le fleuve Dniestr par les Huns en 370 ap.J.C, mais certains
s’établirent en Pannonie, en 380. Ils parcoururent les Balkans et l’Empereur
Zénon (474-491) éloigna le danger qu’ils représentaient en les envoyant, sous le
commandement de leur jeune Roi Théodoric, en 488, en Italie où il fondèrent un
royaume Ostrogoth. Théodoric, sauva tout ce qu’il put des institutions Romaines
et gouverna en véritable Romain. Un problème religieux les séparait des Romains.
Justinien fit attaquer le royaume de Théodat en 535, mais les Ostrogoths et leur
Roi Theias ne furent
écrasé et dispersés qu’en 552-553.
OTHON MARCUS SALVIUS
OTHO (né en 32 ap.J.C) Empereur Romain du
15-1-69 au 16-4-69. Il fut Consul en 68. Fils du Consul (33) Lucius Salvius
Otho. Il fit tuer Galba par les Prétoriens et accéda ainsi au pouvoir, mais
après la victoire de Vitellius, Othon se suicida. Il épousa Poppaea Sabina dont
il divorça en 62.
OUADJ
Voir OUAZA.
OUADJENES Voir Ouneg.
OUADJET
Voir IARET.
OUADJET
Déesse Égyptienne.
Autres noms :
Ouadjyt, Wadjet, Outo,
Ouraios (Nom Grec) "Celle de la couleur du papyrus" ou "la
Verte"
et d’après
Alan Henderson Gardiner, son nom était aussi prononcé Edjo,
est la Déesse protectrice de la Basse-Égypte et la Déesse de la
fertilité des sols et des eaux. A l’origine, elle était la
Déesse cobra de Dep, un des deux quartiers de la ville de Bouto "le
domaine d’Ouadjet", son lieu de culte dans Nord du Delta (6e nome
de Basse-Égypte). Elle était aussi adorée à
Tanis. Elle
est la fille d’Anubis
et l’épouse de Hâpy-Meht. (Voir
Égypte,
Ouadjet).
OUADJKARÊ Pharaon de la
VIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
OUADJMÈS ou Wadjmès ou Wadjmose
ou Ouadjmosé ou Wadj-Messu
– WAD ms Prince
Égyptien de la XVIIIe dynastie. Il fut un des fils du Roi Thoutmôsis I
(1504-1492), mais on ne connait pas avec certitude le nom de sa mère. Soit la
Reine Ahmès, soit la Reine Moutnofret I comme le pensent la grande majorité des
spécialistes aujourd’hui. Il est probablement né quelques années
avant l’accession au trône de son père. Il faut signaler que selon les
égyptologues Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, il serait le frère Amenmès (ou
Amenmosé) et le fils de la Reine Ahmès. À l’inverse Michael
Müller-Höveler, voit en Ouadjmès un fils de la Reine Moutnofret I.
Christian Leblanc prétend qu’avec son frère Amenmès ils furent élevés par les membres
d’une famille de Hierakonpolis, dont la loyauté envers la Cour remontait à l’époque
des Hyksôs. Leurs principaux tuteurs furent Iterouri et Pahéri (ou Pahery),
descendant d’Ahmès fils d’Abana. Pahéri possède une magnifiques tombe à El Kab (EK3).
On sait qu’il mourut avant son père et de ce fait n’accéda jamais au pouvoir. Il est
représenté dans la tombe de Pahéri à El Kab, où on le voit
assis sur les genoux de ce dernier. À Thèbes Ouest il y a une chapelle-reposoir
en brique crue qui lui fut consacrée. Elle a probablement été construite sous le règne de son frère (ou
demi-frère) Thoutmôsis II (1492-1479). On y a retrouvé une statue de la Reine
Moutnofret I, c’est ce qui fait dire à quelques spécialistes que cette dernière
fut sa mère. Toujours selon Dodson et Dyan, on aurait retrouvé un fragment
d’une pierre, où son nom est écrit dans un cartouche, fait extrêmement rare pour un Prince héritier.
À Deir el-Médinet le Prince fut pour les artisans des nécropoles royales, l’objet d’une
véritable piété populaire. Sans doute pour le remercier de sa promotion au grade de Chef d’équipe,
un artisan du nom de Pashed lui consacra une originale stèle qui est aujourd’hui au musée du
Caire. Ouadjmès y est figuré à l’âge adulte, ce qui fait penser à quelques spécialistes,
dont Christian Leblanc, que le Prince ne mourut peut-être pas aussi jeune qu’on
le pense aujourd’hui. Il jouissait d’une attention particulière et bénéficiait de plusieurs précepteurs.
La plupart venait de la région d’El Kab. Autres que Pahéri et Iterouri, on a
connaissance de dénommés : Senimès et probablement aussi d’Imhotep, tuteur des
enfants de a couronne, Maire de Thèbes, Juge et Vizir de Thoutmôsis I, dont la
sépulture, fouillée par Ernesto Schiaparelli se situe dans la vallée des Rois
et fut de nouveau dégagée par Anne Marie Loyrette en 1984. Ouadjmès eut droit
après sa mort à un véritable culte funéraire.
OUÂHIBRÊ ou Iâib ou Ibiaou
Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1694 à 1683 av.J.C. (Voir
Égypte).
OUASET Voir
THÈBES
(Égypte).
OUATET-KHETHOR ou
Seshseshat II ou Sescheschet Ouatetkethor
Princesse d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut la fille du Roi Téti I (2321-2291)
et de la Reine Ipout I (source incertaine).
Elle épousa Mérerouka
qui était le Vizir et chef des prêtres de la pyramide de
son père.
OUAZA ou Ouadj
Pharaon de la
XVIe dynastie. (Voir
Égypte).
OUBENSÉNOU Voir OUEBSENOU.
OUBIENTHIS ou Bienekhes Voir QA’A.
OUBENRÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie en 1693 av.J.C. (Voir
Égypte).
OUDJAHORRESNE
ou
Oudjahorresnet Prêtre de Saïs qui administra la flotte royale sous les deux derniers
Pharaons de la XXVIe dynastie et exerça différentes fonctions administratives.
Parmi les titres qu’il reçu au cours de sa longue carrière, on citera : Grand
Prêtre de Neith à Saïs, Gouverneur de Saïs, Médecin en chef de la Haute et de la
Basse-Égypte, Supérieur des scribes de la Grande Salle, Commandant de la flotte
égyptienne, Commandant des troupes étrangères en Égypte. En 525 av.J.C, il devint chef médecin nommé par le Roi Perse Cambyse. Plus tard
il fut mandaté par Darius I pour restaurer la "maison de vie" (institut
des sciences sacerdotales) de Saïs. On a retrouvé sa tombe au Sud du site
d’Abousir et à Saïs une intéressante statue de lui, aujourd’hui au musée du
Vatican,
OUDJAT L’œil
Oudjat ou Œil de l’intégralité est un croisé d’œil humain et d’œil de faucon. Il
symbolisait la santé et la plénitude (La lumière de l’être). Il incarnait aussi
le cycle du jour et de la nuit. Il était la représentation de l’œil du Dieu
Horus, fils d’Isis et d’Osiris, qui le perdit dans un combat mené contre son
oncle Seth et qui fut guéri par Thot Dieu de la médecine. Seth avait arraché
l’œil gauche d’Horus, l’avait coupé en six morceaux et jeté dans le Nil. À
l’aide d’un filet, Thot récupéra les morceaux, le reconstitua et le rendit à
Horus. Les hommes auraient été créés à partir de l’œil Oudjat, lorsque ce
dernier se séparera d’Horus. Les tentatives des Dieux Chou et Tefnout de s’en
saisir se soldèrent par des combats. L’œil versa alors des larmes qui donnèrent
naissance aux humains. Il existe une autre version du mythe de la création :
l’Oudjat était simplement parti errer. Rê envoya Thot le chercher. À son retour,
l’œil se rendit compte qu’un autre avait pris sa place. Pour apaiser l’œil
furieux, Rê le plaça sous la forme d’un Uræus (Déesse cobra) sur son front, d’où
il pouvait gouverner le monde entier. Les Pharaons portèrent ainsi l’Uræus afin
d’établir leur filiation avec le Dieu solaire. Ce signe était souvent reproduit
sous forme d’amulettes et de bijoux qui ornaient les momies. Les parties
constituantes de l’œil Oudjat déterminaient les différentes valeurs de la
fraction ayant 64 comme dénominateur. Les chiffres obtenus permettaient de
compter les céréales dont l’unité de mesure était le hékat. (Un hékat valait
environ 4,785 litres).
OUEBSENOU ou Oubensénou ou Webensenu ou Ubensenu
Prince d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Il fut le fils du Roi Amenhotep II (ou
Aménophis, 1428/27-1401) et de la Reine Tiâa I. On ne sait pratiquement rien de lui, mais il meurt
semble t-il jeune. Dans la tombe KV35 dans la vallée des Rois, d’Amenhotep II on a
retrouvé des fragments de vase canope au nom d’Ouebsenou qui nous confirment sa filiation avec lui. Sur ceux-ci
il est nommé "Fils royal, aimé de lui, superviseur des chevaux".
Ouebsenou est aussi nommé "Fils royal, aimé de lui" sur la statue (CG638) du
Scribe royal, Superviseur des ouvriers à Karnak et Architecte en chef, Minmès (ou Minmose).
Il est possible que la stèle B du temple d’Amenhotep II à Guizèh ait pu lui appartenir.
OUEDJASHOU ou Udjasju
ou Udjaschu Reine d’Égypte de la XXXe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon
Nectanébo I (380-362). Un fragment d’oushebti lui donne le titre de
Mère du Roi (mwt-nswt).
Certains spécialistes pensent que ce nom de Reine est plus sûrement à attribuer
comme épouse de Tchahapimou (ou Djahépimou). Pour certains égyptologues elle fut la mère de Djedhor
(ou Tachos ou Téos) qui succède à son père.
OUEDJEBTEN ou Oudjebten ou Udjebten
ou Wedjebten Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Pépi II (2246-2152).
Selon certains spécialistes, comme Joyce Anne Tyldesley, elle serait une sœur de Pépi II et pour d’autres elle
n’aurait pas été d’origine royale, mais sa pyramide est tout aussi importante que celle
des deux premières épouses de Pépi II. Le bâtiment a une longueur de côté de 23,90 m et une hauteur initiale de 25,60 m,
mais aujourd’hui elle est presque entièrement détruite. Son complexe pyramidal par contre est lui moins imposant que celui
des autres Reines de Pépi II, mais il fut protégé par un double mur d’enceinte.
Aucun des titres d’Ouedjebten n’indique qu’elle fut une fille de Roi, elle ne peut normalement donc pas avoir été la sœur
Pépi II comme les autres épouses de ce souverain : Neith et Ipout II.
Sa pyramide fut découverte par Gustave Jéquier dans un état si dévastée que même la structure du noyau était à peine perceptible.
Il a seulement trouvé un petit bloc de l’enveloppe sur lequel le pyramidion était posé. Les murs de
la chambre funéraire et peut-être également du couloir, ont été couverts de Textes des Pyramides.
Le temple funéraire fut conçu très simplement.
Les décorations des bas-reliefs, à l’intérieur sur le mur de clôture du temple, nous offrent un aperçu de la
vie des Prêtres consacrés à son service funéraire. Elle eut les titres de :
Princesse héréditaire (iryt -pat) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Suivante d’Horus (xt @r) ;
Intime d’Horus (tist @r) ;
Compagne d’Horus (smrt @r) ;
Épouse aimée du Roi des Men-Ânkh-Djed-Néferkarê (Hmt nswt-mn-ankh-nfr-Ara) ;
Servante d’Horus (kht-@r) ;
Consort qui est aimée des deux Dames (smAyt mry nbTy).
Il est à noté qu’elle n’a jamais porté le titre de Mère du Roi, son fils est peut-être mort sans
avoir pu succéder à son très vieux père.
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
OUÉNÉPHÈS
Voir DJET OUADJI.
OUENEG Voir
OUNEG.
OUERET
Autre nom donné à la Reine d’Égypte de la XIIe dynastie,
Khenemetnéferhedjet
qui fut une des épouses du Roi Sésostris II (1895-1878). Voir
KHENEMETNÉFERHEDJET OURET (L’Ancienne).
OUGAF ou Ouegaf
Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1783 à 1780
av.J.C. (Voir
Égypte).
OUGARIT
Ville de la côte Phénicienne. Ougarit fut un important port de commerce qui
subit l’influence Égyptienne au IIe millénaire av.J.C. La prospérité de la cité
commença à la fin du XIXe siècle pendant une période de paix entre le Mitanni et
l’Égypte, dont elle était officiellement vassale. Elle tira l’essentiel de sa
richesse du commerce du cuivre chypriote et des métaux travaillés. Son apogée
culmina entre le XVe et le XIIIe siècle. La cité fut probablement détruite par
les "Peuples de la mer" vers 1200. (voir
Syrie-Palestine,
Ougarit).
OUIAY ou Ouiai ou Wiai
ou Wiay
Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Psousennès I (1039-991).
La majorité des égyptologues, dont Joyce Anne Tyldesley, avancent qu’elle lui donna
une fille, Isetemkheb II (ou Isiemkheb) qui épousa son oncle le
Grand
Prêtre d’Amon
Menkhéperrê
(1045–992) On ne lui connait pas de titre.
OUMAKISHTAR ou Uvae Kshatra Voir
CYAXARE.
OUMMA
ou Umma
ou Kissa ou kishsha C’est la transcription du
logogramme Gish-Kushuki. Dans la titulature des Rois d’Oumma, le nom est écrit Sâr-Dis. Le site de la ville, aujourd’hui
Tell Djokha s’étend sur une colline
dominant une plaine qui, à l’époque
Sumérienne, possédait un système
d’irrigation
et était cultivée. La ville étant éloignée des deux fleuves, le Tigre et
l’Euphrate, tout un ensemble de canaux avaient été construits, suffisamment
larges pour permettre aux bateaux de venir accoster jusqu’au kārum et échanger
leurs marchandises. (Voir
Mésopotamie,
Sumer/Akkad,
Oumma).
OUMM EL-QAAB ou Umm ElL Qaab ou Oumm el-Qa’ab ou Oumm el-Kab ou Umm el-Qa’ab
ou Umm el Ga’ab En arabe :
أم القعاب
"la mère des cruches",
est ainsi nommée à cause de la grande
quantité de poteries trouvées à cet endroit. Globalement on estime à environ
huit million de poteries qui ont été déposées là en offrande. Ce fut la nécropole royale de la
Période Pré-dynastique
(v.3500-v.3150)
et des premières dynasties. Elle est située à environ 1,5/2 km dans le désert
d’Abydos. Les
archéologues divisent le site en deux parties : Le cimetière B et le cimetière
U. En bordure du village moderne on trouve les "enclos royaux" des premières
dynasties, le plus connu est celui de Shunet ez Zebib. La zone a été un lieu de vénération et de culte
pour les anciens Égyptiens. Selon l’égyptologue
Ian
Shaw, au
Moyen
Empire (2022-1650) une des tombes royales, qui pourrait être celle d’Horus Djer
(2974-2927), fut excavée et reconstruite pour le culte du Dieu Osiris.
D’autres égyptologues datent ce fait de la
XIIIe dynastie
(v.1783-v.1625). Même bien après que le dernier Roi y fut enterré, la nécropole
fut un lieu de pèlerinage, surtout au
Nouvel
Empire (1549-1080). Elle sera également beaucoup visitée à la
Basse
Époque (656-332).
(Voir
Égypte,
Les Nécropoles,
Oumm el-Qaab).
OUNAS
Pharaon de la Ve dynastie de 2356 à 2323 av.J.C. (Voir
Égypte).
OUNEG ou Ouadjenes ou Tlas
ou Oueneg Pharaon de la
IIe
dynastie de vers 2742 à 2735. (Voir
Égypte).
OUNTASH-NAPIRISHA
Voir UNTASH-NAPIRISHA.
OUPOUAOUTEMSAF
NÉFERKHÂOU Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
OUR Voir UR.
OUR-A ou Ur-A ou Ura
Prince de Lagash de vers 2240 à vers 2230 av.J.C qui
fut vassal d’Akkad.
OURARTOU ou Urartu Royaume à l’extrême Est
de l’Asie Mineure (lac de Van) qui devint une civilisation importante à la chute de
l’Empire des Hittites. Le royaume s’étendait de la vallée de l’Araxe à 1’Azerbaïdjan
Iranien et la Turquie orientale. De nombreux pays passèrent sous la tutelle
Ourartéenne : Le Hatti, Sophène et la Syrie au Nord de l’Oronte. Cette situation
permit au royaume de contrôler les voies de communication de l’Assyrie avec les
pays d’Occident et la Méditerranée, d’où une source de conflits entre les deux
puissances. Leur langue fut un dialecte Hourrite, mais à la fin du IXe siècle,
ils utilisèrent la langue et l’écriture Assyrienne. L’Ourartou subit de
nombreuses agressions de la part de l’empire Assyrien, mais la période de crise
que traversa ce dernier de 826 à 746 (voir
Mésopotamie) le favorisa énormément, il prit alors le contrôle des routes
commerciales et des états vassaux dont l’Assyrie dépendait. En 729, l’Empereur
d’Assyrie Téglath-Phalasar III (745-727)puis Sargon II (722-705) réussissent à
le soumettre, mais que partiellement. Après la chute de l’empire Assyrien, le
Roi Mède Cyaxare (633-585) hérita de l’Est de l’Asie Mineure (l’Ouest
appartenant aux Lydiens) et en 610, l’Ourartou fut détruit. Sur le territoire de
l’Ourartou se trouvait une tribu Thraco-Illyrienne, les Haïkans fondateurs du
Haïk, qui se retrouvèrent fixés dans les montagnes par Cyaxare, ce peuple fonda
la nation Arménienne qui resta vassale des Mèdes jusqu’en 549. (voir
Asie Mineure,
Ourartou).
OUR-BAU ou Ur-Baba ou Our-Baba ou Our-Bawa ou
Ur-Ba’u ou Ur-Bau ou Urbaba “Guerrier de la Déesse Bau”. "Roi" de Lagash de
la IIe dynastie de 2157 à 2144 ou v.2155 à 2142 ou 2164 à 2144 ou 2093 à 2080 av.J.C. Il
est un des mieux connu de cette dynastie, déjà parce que l’on sait que sa fille, En-Anne-Pada
(ou Enanepada ou Enanepeda ou En-anne-padda) fut Grande Prêtresse dans le temple du Dieu Lune
Nanna à Ur, ce qui implique que Lagash devait dominer la région, qu’une deuxième de ses filles,
Nin-Hedu (ou Nin-hedu) épousa Nammahani, le dernier Roi de cette dynastie, mais surtout parce
qu’une troisième, Nin-Alla (ou Nin-alla ou Ninalla) fut l’épouse de Goudéa son successeur.
OUR-DUKUGA ou Ur-Dukuga ou Urdukuga ou
Ur-du-Kuga ou dur-du6-ku-ga Roi d’Isin
de 1830 à 1828 ou 1830 à 1827
ou 1767 à 1764av.J.C. On ignore son origine, il succéda à Itêr-Pisha (ou Itêr-piša).
Son pouvoir ne s’étendait que sur une petite région englobant un peu plus que la ville
d’Isin et sa voisine Nippur. Un morceau de brique trouvée à Isin porte sa titulature,
mais l’événement qu’elle commémore n’a pas été conservé. Un cône à son nom commémore
la construction d’un temple dans la ville cultuelle de Dul-Edena, au Nord-est de Nippur.
Enfin, Douglas Frayne nous dit que le creusement du canal Imgur-Ninisin fut célébré
dans une autre année de son règne. Sin-Magir lui succéda.
OUR-ENURTA Voir OUR-NINURTA
|
OURET Voir KHENEMETNÉFERHEDJET OURET (L’Ancienne).
OURETIMTÈS ou Ouretiamtès ou Ourey-Imtès
wrt-hmts – "Grande
(Dame) au sceptre" Reine d’Égypte de la VIe dynastie.
Elle fut peut-être l’une des épouses du Roi Téti I (2321-2291) ou plus certainement,
comme le pensent beaucoup de spécialistes, dont
Joyce Anne Tyldesley, de Pépi I (2289-2255). Elle fut
peut-être la mère d’une fille, Méhaâ si l’épouse de Téti I. Il n’est
pas non plus incertain qu’elle ne fut pas une des Reines de Pépi I connue sous un
autre nom. La seule référence connue à Ouretimtès,
vient de la chapelle funéraire d’un courtisan nommé Ouni (ou Ouna) à Abydos, où
cette "Reine" apparait dans un bref épisode de la longue biographie de ce
personnage. Elle fut impliquée dans un complot de harem visant à renverser Pépi I, mais
apparemment, elle fut démasquée et échoua dans ses projets. Ouni raconte : "Une
affaire vint en jugement dans le harem contre la Grande Épouse Ouretimtès, une
affaire tout a fait secrète…. Jamais personne avant moi n’avait entendu un
secret du harem royal, mais Sa Majesté me le fit entendre….". Le récit
s’interrompt malheureusement avant la fin et bien que l’autobiographie d’Ouni
continue, on ignore les faits exactes reprochés à la Reine, ni le châtiment qui
lui fut infligé. On ne connait même pas son véritable nom, car celui d’Ouretimtès,
donné par Ouni, est plutôt un titre utilisé pour préserver la dignité royale. Elle portait le titre de :
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts).
OUR-GAR ou Ur-Gar Roi de Lagash de la IIe dynastie
de 2118 à 2113 ou 2117 à 2113 ou 2115 à 2114 ou 2053 à 2049 av.J.C.
On ne sait rien de son règne.
OUR-GIGIR ou Ur-Gigir
Roi d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma, de Kish et d’Ur de 2147 à 2141 av.J.C.
Il fut le fils d’Our-Nigin (ou Ur-Nigin). Il eut un enfant Lougal-Melam qui fut Roi.
OUR-HEGAL ou Utuḫengal ou Utukhegal ou
Utu-Hegal ou Utu-kegal ou Utu-hengal
Roi d’Ourouk où il fonde la Ve dynastie, Roi d’Oumma, d’Akkad, de Kish et d’Ur
de 2123 à 2113 ou 2119 à 2112 av.J.C. Il abdiqua. Sa fille épousa le Roi d’Ur Our-Nammou
(2112-2095). Il mourut noyé accidentellement. (Voir
Mésopotamie,
Ourouk,
Our-Hegal.
OURHITECHOUD ou Urhi-Teshub Voir
MOURSIL III.
OUR-INIMGINA ou Urukagina ou Our-Uka-Gena ou
Uruinimgina ou Our-Uinim-Gina ou Uru-inim-Gina, son nom à une lecture indéterminée.
Roi de Lagash 2378 à 2371 ou vers 2350 à vers 2340 av.J.C. Il fut sûrement un usurpateur. Il fut renversé par
le Roi d’Oumma Lougal-Zaggesi (v.2340-2316) et fut le dernier Roi de la dynastie. Il épousa
Sasag (ou Shagshag). (Voir
Mésopotamie,
Lagash,
Our-Inimgina).
OURKAI ou Urkai Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
OUR-LOUMA ou Ur-Luma ou Urluma Roi d’Oumma de
vers 2370 à vers 2360 av.J.C. Il fut le fils d’En-A-Kale à qui il succéda.
Il mentionné dans deux tablettes, une en lapis-lazuli, une autre en argent, à propos
de la construction de temples. Il abdiqua. Sa fille Bara-Irnum (ou Bara’irnum) épousa
son neveu le Roi d’Oumma, Gissa-Kidu.
OUR-NAMMOU ou Urnammu ou Ur-Nammu ou
Namma Ur ou Ur-Namma ou Ur-Engur ou Ur-Gur
"Guerrier de la Déesse Nammu" Roi d’Ur et d’Akkad
de 2113 à 2095 ou 2112 à 2095 ou 2112 à 2085 ou 2048 à 2031 ou 2047 à 2030 av.J.C.
Il fonda la IIIe dynastie d’Ur (vers 2113-2106), cette
dynastie de grands guerriers apporta à la région un siècle de prospérité. Ce fut
un Roi très pieux, il restaura de nombreux temples dans le pays et permit leur
bon fonctionnement par le choix de Grand Prêtres et de Prêtresses dans les
principaux sanctuaires. Sa propre fille devint prêtresse de Nanna à Ourouk. Ur
retrouva avec lui sa splendeur d’antan. A Nippur il reconstruisit le temple
d’Enlil. Il améliora l’économie par le creusement des canaux, des voies
fluviales et améliora l’irrigation. Il souda des alliances diplomatiques en
donnant ses enfants aux Rois des états voisins. Sa fille épousa le gouverneur de
Mari. Lui épousa la fille du Roi d’Ourouk Our-Hegal. Sous son règne la
littérature connue, elle aussi un essor avec de nouveaux genres littéraires,
dont les hymnes royaux. Une stèle en son nom érigée à Ur, retraça l’ensemble de
ses activités. On lui attribua aussi un code de lois. Il fut tué sur le champ de
bataille et son fils Shulgi I lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Ur,
Our-Nammou).
OUR-NANSHE ou Ur-Nanshe ou Urnansche ou Ur-Nina Roi de Lagash
vers 2520 ou 2494 à 2465 ou vers 2490 à vers 2465 ou vers 2480 av.J.C. Il est considéré comme le
fondateur de la dynastie de Lagash. La ville malgré son indépendance, n’occupa jamais une
situation prépondérante sur les autres cités du Sumer. Our-Nanshe fut un grand bâtisseur :
Temples de Nanshé, de Ningirsu (ou Ningirsou) etc.. Sous son règne le commerce prit aussi
de l’expansion en particulier avec Dilmun. Lagash entra vite en conflit avec Ur et surtout
avec la ville d’Oumma. Son fils Akurgal lui succéda. (Voir
Mésopotamie,
Lagash,
Our-Nanshe).
OUR-NIGIN ou Ur-Nigin Roi d’Akkad
et d’Ourouk où Il fonda la IVe dynastie, Roi d’Oumma, de Kish et d’Ur de 2154 à
2147 av.J.C. Il eut deux enfants : Our-Gigir et Our-Utu qui lui succédèrent.
OUR-NIN-GIRSOU ou Ur-Nin-Girsou ou Ur-Ningirsu ou Urningirsu
Roi de Lagash de 2124 à 2119 ou 2122 à 2118 ou 2060 à 2055 av.J.C. Il fut le fils de Goudéa à
qui il succéda. Comme le précise Piotr Steinkeller, il passa dans des conditions non déterminées
sous la coupe des Rois d’Ur. On ne sait pas si ce fut à la suite d’un conflit militaire, lié à des
tensions frontalières, ou si ce fut une annexion pacifique ?. Après lui son fils Pirig-Me (ou Pirigme)
monta sur le trône.
OUR-NIN-GIZZIDA ou Ur-Nin-Gizzida
Roi d’Eshnunna vers 1850 à 1870 av.J.C.
OUR-NINMAR ou Ur-Ninmar
Roi d’Eshnunna vers 1835 à v.1850 av.J.C.
OUR-NINSUNA ou Ur-Ninsuna
Gouverneur de Lagash en 2111 av.J.C, sous la domination de la IIIe dynastie d’Ur.
OUR-NINOURTA ou Ur-Ninurta ou Our-Enurta
ou Urninurta Roi d’Isin, d’Akkad, de Kish, d’Ourouk et d’Oumma de 1924 à
1896 ou 1923 à 1896 ou 1923 à 1895 ou 1859 à 1832. Il serait un usurpateur qui s’empara
du trône à la chute de Lipit-Ishtar. Il fut tué au cours d’un conflit contre le Roi de Larsa,
Abisare (ou Abi-Sare ou Abi-sarê, 1906-1895). Les anciennes cités soumises à Isin se rendirent
indépendantes les unes après les autres, tandis que Larsa devint la nouvelle puissance de la région.
Il eut un fils, Bur-Sin qui lui succéda.
OUR-NINKIMARA ou Ur-Ninkimara Gouverneur de
Lagash vers 2100 av.J.C, sous la domination de la IIIe dynastie d’Ur.
OUR-NUNGAL ou Ur-Nungal ou Ur-lugal ou Urlungal
Roi d’Ourouk de la Ière Dynastie vers 2660 à vers 2630 ou vers 2650 à vers 2630.
Lorsqu’il arriva sur le trône, la cité occupait alors une place prédominante en
Sumer. On ne sait rien de son règne mais selon la Liste Royale Sumérienne
il aurait été 30 ans au pouvoir ?. Il eut un fils, Udul-Kalama, qui lui succéda.
OUROUMOUSH Voir RIMUSH.
OUROUK ou Uruk Ville de basse Mésopotamie sur la rive
gauche de l’Euphrate (auj. Warka). Ce fut un centre important de la civilisation
Sumérienne. Un des Rois les plus célèbre fut Hammourabi (1792-1750). (Voir
Mésopotamie,
Ourouk).
OUR-PABILSAG ou Ur-Pabilsag Roi d’Ur mort vers 2590 av.J.C.
Il eut un fils A-Kalam-Dug qui lui succéda.
OUR-UINIM-GINA ou Ur-Uinim-Gina Voir OUR-INIMGINA.
OUR-UKA-GENA ou Ur-Uka-Gena Voir OUR-INIMGINA.
OUR-UTU ou Ur-Utu Prince de Lagash vers 2180 ? vassal d’Akkad.
OUR-UTU ou Ur-Utu
Roi d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma, de Kish et d’Ur, mort en 2123 av.J.C. Fils
d’Our-Nigin. La Liste des Rois Sumériens indique qu’il fut défait par les barbares Goutis.
OUR-ZABABA ou Ur-Zabana
Roi de Kish de 2370 à 2334 av.J.C, fils de Puzur-Su’en. Il fonda la Ve dynastie
de Kish. Il eut Sargon d’Akkad comme ministre qui le détrôna. (Voir
Mésopotamie,
Kish,
Our-Zababa).
OUR-ZIGURUMASH ou Ur-Zigurumash ou UR-ši-gu-ru-maš ou Urzigurumaš
ou Tazzigurumash Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite de 1654 à 1635 av.J.C. Son fils
Agum II lui succéda et serait aussi le fondateur de la IIIe dynastie de Babylone.
OUSERCHERÈS Voir OUSERKAF.
OUSERKAF ou Ousercherès
ou Horus Irimaât Pharaon de la
Ve
dynastie de 2465 à 2458 av.J.C. (Voir
Égypte).
OUSERKARÊ Pharaon de la
VIe dynastie de 2291 à 2289 av.J.C. (Voir
Égypte).
OUSER-ANAT ou Aper-Anat Pharaon
de la XVIe dynastie (Voir
Égypte).
OUSERMONTOU ou Ousermont Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
OUVAKHSHATRA Voir
CYAXARE.
OXYARTÈS ou Oxyarte ou Oxyartes ou
Oxyathrès ou Oxyathres
(En Grec : Oξυαθρης) Tyran d’Héraclée du
Pont de 306 à 284 av.J.C. Fils de Denys, il régna conjointement avec son frère
Cléarque II sous la tutelle de leur mère Amastris car trop jeune pour prendre le pouvoir.
En 302, Amastris se remaria, avec le Roi de Trace Lysimaque (322-281) après la mort
de sa première épouse Nicée (ou Nicæa ou Nikaia, en Grec : Nίκαια).
Lorsque les fils d’Amastris furent assez vieux, ils voulurent reprendre leur suzeraineté
à Lysimaque et le gouvernement à leur mère et des tensions avec cette dernière éclatèrent.
En 284, Amastris mourut noyée par ses deux fils, certains pensent que ce fut probablement
à l’instigation de Lysimaque, entre-temps devenu Roi de Macédoine (285).
Cet événement donna l’occasion à Lysimaque d’intervenir et de s’emparer de la ville,
qu’il annexa en tant que province, après avoir fait exécuter les deux assassins.
Ainsi prit fin la Tyrannie à Héraclée.
OXYDRAQUES Peuple du Pendjab qui fut
soumit par Alexandre le Grand en 326 av.J.C.
OXYNTÈS (En Grec : Οξύντης) 13e Roi légendaire d’Athènes de la
dynastie des Érechthides de 1150 à 1136 av.J.C. Il fut le fils de Démophon à qui il
succéda et de Phyllis. Il eut deux fils : Aphéidas et Thymétès (ou Thymœtès) qui lui
succédèrent.
OZALCES Roi des Massyles de 207 à 206 av.J.C, fils de Zélalsen,
il succéda à Gaïa, il mourut un an plus tard, son fils Capussa lui succéda.
OZBAAL Roi de Byblos vers 348
av.J.C. Il n’est attesté que sur des monnaies.
OZIAS Voir AZARIAS. |