Quelques Rois Importants :
Pépi II
2246 – 2152
 

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Sommaire
 


▪  Sa titulature
▪  Sa durée de règne
▪  Son origine
▪  Son règne
▪  Sa succession
▪  Ses représentations
▪  Sa sépulture
▪  Sa famille
▪  Bibliographie

 

Pépi II enfant
Musée Égyptien
du Caire
        DATES  de  RÈGNE
        2246-2152
  J.P.Allen, J.Kinnaer, O.Vendel
2355-2261  P.A.Piccione
2300-2206  D.B.Redford
2278-2184  P.A.Clayton, I.Shaw 
2254-2194  J.von Beckerath
2249-2185  D.Sitek
2248-2157  P.Vernus, J.Yoyotte
2245-2180  D.Franke, T.Schneider
2236-2143  J.Malek
2221-2157  A.Eggebrecht

 

 

Sa titulature
  • Hr nTr-xa.w
  • nTri-xaw nbti
  • sxm bik nbw
  • nfrkA-ra
  • ppy , sA-ra ppy

  •  
  • Phiôps    (Manéthon)
Nom d’Horus Horus Netjerikhaou
(Horus divin d’apparition)
Hr nTr-xa.w
Nom de Nebty Nebty Netjerikhaou
(Les deux Dames divines d’apparition)
nTri-xaw nbti
Nom d’Horus d’or Sekhem Bik Nebou
(Le faucon d’or est puissant)
sxm bik nbw
Nom de Roi
(Prenomen)

Abydos 38
Saqqarah 36
Néferkarê
(Parfait est le ka de Rê)
nfrkA-ra
Noms de naissance
(Nomen)
Pépi
ppy
Sarê Pépi
(Pépi fils de Rê)
sA-ra ppy

 

Sa durée de règne

 
   Pépi II est un Roi de la VIe dynastie. Il est appelé par Manéthon, Phiôps et il lui compte 94 ans de règne (Africanus). Le Papyrus de Turin (4.5) a une lacune et lui en compte 90 ans. Comme pour le reste des Rois de cette dynastie nous sommes loin d’un consensus entre les historiens, en ce qui concerne sa durée de règne. Il a de toute évidence un règne très long, 90 ou 64 ans ?. Quelques égyptologues, dont Jürgen von Beckerath et Jean Vercoutter pensent que ce chiffre est probablement exagéré. Les estimations des spécialistes vont de 93/94 ans pour James Peter Allen, Jacques Kinnaer, Donald Bruce Redford, Ian Shaw et Jaromir Malek, à 64/65 ans pour Detlef Franke, Hans Goedicke, Michel Baud et Thomas Schneider, voire 60 pour Jürgen von Beckerath et Jean Vercoutter.
 
   Il est vrai que la date la plus lointaine trouvée relative à son règne est celle concernant le 31e enregistrement d’un recensement national du bétail aux fins de la collecte des impôts, le 20e jour du 1er mois (Pakhon) de la saison Shemou. Normalement ces recensements avaient lieu tous les deux ans, cependant à une certaine période (que l’on ignore) ils furent fait tous les ans !. Donc, comme le précise Anthony John Spalinger, la durée maximum du règne de Pépi II ne devrait pas dépasser 61/62 ans ?.
 
   Toutefois on pense généralement que Pépi II est mort à l’âge de cent ans. Hans Goedicke présente une suggestion intéressante, il prétend avoir détecté la trace de la mention d’un 33e enregistrement d’un recensement du bétail dans un décret royal pour le culte funéraire de la Reine Ouedjebten (ou Udjebten ou Wedjebten). Il en déduit que cela implique fortement que ce Roi mourut peu de temps après un règne de près de 64 ans.

 

Son origine

 
   Pépi II est traditionnellement considéré comme le deuxième fils de Pépi I que celui-ci aurait eu avec sa deuxième épouse, la Reine Ânkhesenpépi II. Cependant, la découverte récente de sceaux de la VIe dynastie montrent que la Reine Ânkhesenpépi II a bien épousé Mérenrê I après la mort de Pépi I et devint la première épouse du Roi. De ce fait, beaucoup d’égyptologues pensent que Pépi II était en fait le propre fils de Mérenrê I. Quoi qu’il en soit, il monte sur le trône encore enfant (Six ou dix ans), prenant la succession de son père ou demi-frère Mérenrê I, mort prématurément, et qui dans le cas ou il serait bien son demi-frère n’a pas d’héritier légitime. Du fait de son jeune âge, c’est sa mère Ânkhesenpépi II qui assure la fonction de Régente, épaulée par son oncle le Vizir Djaou.
 


 

Décret de Pépi II pour l’octroi d’une
immunité fiscale au temple de Min –
Metropolitan Museum

Son règne

 
   Au-cours de son très long règne Pépi II va développer l’administration en lui apportant une certaine "décentralisation" ce qui va lui faire perdre progressivement le contrôle du pays. La première partie de ce règne se déroule dans une relative tranquillité, mais la deuxième partie est marquée par l’affaiblissement du pouvoir central. Les Princes conspirent contre le Roi et les Nomarques, Gouverneurs des provinces (Nomes), transmettent leur charge à leurs fils. Ils forment ainsi des dynasties de dignitaires très bien implantées que le Roi ne peut plus congédier et avec qui il doit composer. Ces Nomarques prennent de plus en plus d’autonomie en s’attribuant des titres comme "Directeur de Haute-Égypte" ou "Vizir".
 
   La charge de Vizir ayant été dédoublée par Pépi II de façon à diriger séparément la Haute et la Basse-Égypte. Autant de phénomènes qui expliquent les troubles sociaux et les infiltrations de nomades, qui profitent du désordre et envahissent le pays. Cette période d’anarchie est connue par un papyrus, le Papyrus Leyde 1344, publié en 1909 par Alan Henderson Gardiner. Cependant, la date du texte n’est pas certaine et quelques égyptologues pensent qu’il pourrait tout aussi bien se rapporter à la Première Période Intermédiaire.
 
   Ce que l’on peut affirmer, c’est que sous le règne de Pépi II, la politique de colonisation de la Nubie s’intensifie avec plusieurs expéditions. Certaines sont menées par le haut dignitaire Herkhouf (ou Harchouf), le Gouverneur d’Éléphantine, déjà en poste sous Mérenrê I, dont le souci majeur est d’assurer la sécurité des routes. C’est peut-être sous Pépi II et non pas sous Mérenrê I qu’Herkhouf atteint la région de la troisième cataracte du Nil, le pays de Yam et obtient la soumission des chefs tribaux locaux. Les expéditions ne sont pas sans danger, les Nubiens exploités et peut-être maltraités (?) par les Égyptiens se révoltent parfois. Dirigés par des "chefs" de la ville de Karma, ils opposent de vives résistances. Les bateaux navigants vers le pays de Pount sont attaqués par des arabes nomades. Cependant cela n’empêche pas les échanges commerciaux de se développer considérablement. Il est également connu que vers la fin du règne de Pépi II, les relations avec certaines contrées étrangères furent complètement rompues, un signe supplémentaire de la désintégration de l’autorité centrale. Quelques expéditions aux carrières d’albâtre à Hat-Nub (ou Hatnub) sont enregistrées en l’an 14 et 31, dans le Sinaï et à des fin d’exploitation minière pour le cuivre et la turquoise à l’Ouâdi Maghara. Au Nord, les relations commerciales entre Byblos et l’Égypte sont maintenues.

 


 

Piliers de la cour du
temple funéraire de la
pyramide de Pépi II

Sa succession

 
   Il ya peu de registres officiels contemporains avec des inscriptions mentionnant des successeurs immédiats à Pépi II. C’est pour cette raison que, dans de nombreux livres, le Roi est généralement crédité comme étant le dernier souverain vérifiable de la VIe dynastie et, de ce fait, de l’Ancien Empire. Ce qui est sûr c’est qu’à la mort du Roi le pays traverse une période très troublée où le pouvoir central est affaibli, au milieu des complots et des querelles de successions. Selon Christian Jacq, s’ajoute à cela : Des mauvaises crues, une invasion de tribus bédouines de plus en plus importante, la montée en puissance de chefs de nome. Tous ces faits annonçant la Première Période Intermédiaire.
 
   Toutefois, selon Manéthon et le Papyrus de Turin, son fils Mérenrê II, lui aurait succédé pour un règne d’un peu plus d’un an. Ce dernier étant remplacé pour certain spécialistes par un Roi au nom de Netjerkarê Siptah (1er Roi de Roi de la VIIe dynastie), qui est nommé aussi sur la Liste Abydos. Cependant, selon la tradition populaire, qui s’appuie sur les écrits de Manéthon, ce serait la Reine Nitocris qui prit le pouvoir et termina cette dynastie à la mort de son époux Mérenrê II. Elle fut la première femme officiellement considérée par une majorité d’égyptologues comme "Pharaon" (Roi de Haute et de Basse-Égypte) régnant.
 
   Ils confortent leur théorie par la lecture du fragment où figure le nom de Neit-Iqereti ou Nitiqreti  nt-iqrty Nitocris, qui appartient à la VIe dynastie, ce qui semble être aussi confirmer, et Manéthon et Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425) qui avance la même idée. Il y a néanmoins un doute considérable sur le fait qu’elle n’ait jamais existée, étant donné l’absence de preuves matérielles contemporaines attestant de sa nomination. De plus, si elle exista d’où venait elle ?, était-elle une fille de Pépi II ?, de Mérenrê I ?.

 

Ses représentations

 
   Seules deux statues identifiées comme représentant Pépi II existent, ce qui est curieux pour un des monarques ayant régné le plus longtemps sur l’Égypte ancienne. Encore plus étrange, ces deux portraits représentent Pépi II sous l’aspect d’un jeune enfant. La première d’entre elles, est aujourd’hui au Brooklyn Museum. Elle le représente avec la Reine Ânkhesenpépi III (ou Ânkhesenmérirê III ou Mériré-Ankhémes III), le jeune Pépi II étant assis sur ces genoux. L’enfant porte le Némès, coiffure significative de la royauté. La seconde, une petite statue, est aujourd’hui au musée Égyptien du Caire. Elle montre Pépi II sous l’aspect d’un enfant nu, accroupi les jambes écartées, avec sa main droite (aujourd’hui disparu) en contact avec sa bouche (un geste symbolique de l’enfance pour le Dieu Horus). Aucune autre statue du Roi n’est connue, seuls des portraits de lui représenté en homme adulte, apparaissent comme sculptures des bas-reliefs de son complexe funéraire.
 

Sa sépulture


 

Pyramide de Pépi II

 

   Pépi II choisit la région Sud du plateau de Saqqarah pour son monument funéraire. Environ 120 mètres plus loin au Nord-ouest du tombeau-mastaba du Roi Shepseskaf (2472-2467, IVe dynastie). C’est le complexe funéraire le plus au Sud de la nécropole à une distance importante du complexe funéraire de Pépi I. On ne connaît pas la raison pour laquelle le Roi choisit cet emplacement aussi loin au Sud de son père. Le nom que le Roi a préféré pour son complexe funéraire était, mn-anx-nfr-kA-ra "Néferkarê vivant et endurant".
 
   Il se compose de tous éléments devenus maintenantstandards au cours la VIe dynastie : Une pyramide principale avec à son entrée au Nord une chapelle, à l’Est sont localisés un temple funéraire et une petite pyramide satellite. Une longue chaussée d’environ 400 m reliait le temple funéraire (ou temple Haut) au temple de vallée (ou temple d’accueil ou temple bas) au Sud-est de la pyramide, dont des restes furent dégagés. Le site fut minutieusement étudié par l’égyptologue Gustave Jéquier qui put reconstituer l’ensemble du complexe ainsi que les textes figurant sur les parois de la chambre funéraire.
 
   Vers la fin des années 80, trois pyramides de Reines, avec leurs propres temples funéraires, furent mises au jour aux Sud et au Nord-ouest du complexe du Roi. Elles ont été attribuées à la Reine Ipout II, la Reine Neith et la Reine Ouedjebten (ou Oudjebten ou Wedjebten). La pyramide de Pépi II mesurait 78,50 m de base, pour une pente de 53° 07′ 48" et une hauteur originelle de 52,50 m, soit les dimensions conforment aux normes pour les pyramides royales de la VIe dynastie.

 

Sa famille

 
   Pépi II eut cinq ou six épouses attestées :
 
Neith (ou Neit – Nt), sa demi-sœur, qui selon quelques égyptologues, dont Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, serait la mère de Mérenrê II et selon Joyce Anne Tyldesley de Nitocris, en fonction des théories, soit avec Mérenrê I, soit avec Pépi II. Pépi II est plus sûrement, que Mérenrê I le père de Mérenrê II. Ce dernier lui succèdera mais ne règnera qu’un an, soit comme le propose Manéthon parce qu’il fut assassiné, soit parce que compte tenu de la durée de règne de Pépi II, il arriva au pouvoir à un âge avancé. Il n’y a pas d’autre enfant connu de cette union. Sa sépulture est située au Nord-Ouest de la pyramide de Pépi II. (Voir à Neith pour ses titres).
 
• Ipout II (ou Iput), qui est peut-être sa sœur (ou demi-sœur). Son origine n’est pas certaine pour certains spécialistes elle est une fille de Pépi I, et pour d’autres celle du Roi Mérenrê I, dans les deux cas on ne connaît pas la mère. La sépulture d’Ipout II est une pyramide à faces lisses située à l’Ouest de celle de Pépi II près de la pyramide de la Reine Neith. Le bâtiment a une longueur de côté de 22 m et une hauteur originelle de 15,80 m, mais elle est maintenant presque entièrement détruite. Elle fut découverte par Gustave Jéquier vers le début du XXe siècle. Son complexe funéraire comprenait aussi un petit temple de culte et une pyramide satellite. On y a découvert une version en parfait état des Textes des Pyramides et dans le magasin Ouest du complexe pyramidal un sarcophage de granit mentionnant le nom d’Ânkhesenpépi IV.
 
   Sur le couvercle de ce sarcophage se trouvait aussi des inscriptions qui jusqu’a récemment n’avaient pu être déchiffrées. Les techniques modernes de photographie ont permis de découvrir qu’il s’agissait des annales de la famille royale de la VIe dynastie. Celle liste royale est appelée aujourd’hui Annale de la Pierre de Saqqarah Sud. (Voir à Listes Royales). Elle eut les titres de : Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Fille du Roi (sAT-nswt) ; Fille du Roi l’ainée de son corps sa bien-aimée (sAT-nswt Xt.f mrt.f) ; Princesse héréditaire (iryt -pảt). On ne connaît pas d’enfant de cette union.
 
• Ânkhesenpépi III (ou Ânkhesenmérirê ou Mérirê-Ankhémes ou Ankhnespepy – anx n=s ppj – "Elle vit pour Pépi") qui selon certains égyptologues est la fille de Mérenrê I, mais on ignore la mère, peut-être la Reine Neith ?. Elle fut enterrée entre les pyramides des Reines Neith et Ipout II à Saqqarah, mais pas sous une pyramide. Ceci pourrait peut-être indiquer qu’elle était de rang inférieur aux autres Reines de Pépi II. Sa chambre funéraire comportait une ligne de hiéroglyphes inscrite tout autour sur les murs du caveau. Gustave Jéquier a découvert le sarcophage de granit de la Reine et sur le couvercle de basalte de celui-ci restaient des inscriptions, sûrement écrites pendant le règne de Pépi II. Elle donna un fils à Pépi II, Néferkarê III Nebi, qui sera un des Rois éphémères de la VIIe dynastie. Elle eut les titres de : Épouse du Roi (hmt-nswt) et Fille du Roi (sAt-nswt).
 
• Ânkhesenpépi IV (ou Ânkhesenmérirê ou Mérirê-Ankhémes ou Ankhnespepy – anx n=s ppj"Elle vit pour Pépi") dont on ignore l’origine. Selon certains égyptologues, dont Joyce Anne Tyldesley, c’est elle qui serait la mère de Néferkarê III Nebi. D’après certains spécialistes après la mort du Roi elle se remaria avec un nommé Iounou. Un texte gravé sur le couvercle de son sarcophage, mis au jour dans le magasin Ouest du complexe pyramidal de Ipout II, fait état de l’histoire de la monarchie Égyptienne, mais il est malheureusement très endommagé. Ce morceau de basalte mesure 2,43 m x 0,92 m et 20 centimètres d’épaisseur. Il est inscrit sur les deux côtés, mais une grande partie de l’inscription est effacée et illisible. Les techniques modernes de photographie ont permis de découvrir qu’il s’agissait des annales de la famille royale de la VIe dynastie.
 
   Outre la chronologie des Rois, il contient également beaucoup d’informations intéressantes sur les évènements des règnes de chaque souverain, notamment ceux qui mirent fin au règne de Téti I. Celle liste royale est appelée aujourd’hui : Annale de la Pierre de Saqqarah Sud. (Voir à Listes Royales). Ânkhesenpépi IV eut les titres de : Mère du Roi Ânkh-Djed-Néferkarê (mwt-nswt-ankh-djd-nfr-k3ra) ; Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti Xwfw) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ; Épouse du Roi des hommes Ânkh-Djed-Néferkarê (Hmt-nswt-mn-ankh-nfr-k3ra) ; Fille du Dieu (z3t-nrt-tw) ; Enfant de Ouadjet (sdjtit-w3djt). Il n’y a pas d’autre enfant connu de cette union.
 
Ouedjebten (ou Udjebten ou Wedjebten) qui selon certains spécialistes, comme Joyce Anne Tyldesley, serait une sœur de Pépi II et pour d’autres elle n’aurait pas été d’origine royale, mais son complexe funéraire est tout aussi important que celui des premières épouses de Pépi II. Aucun de ses titres n’indique qu’elle était une fille de Roi, elle ne peut normalement donc pas avoir été la sœur Pépi II comme ses autres épouses Neith et Ipout II. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. (Voir à Ouedjebten pour ses titres).
 
• Méritâtès (IV) (ou Mérititès ou Meryetiotes – Mrj.t-jt = s – "La bien aimé de son père"). Cette union est contestée. Elle fut peut-être une filles de Pépi I où plus vraisemblablement plutôt une de ses épouses, car il fit construire pour elle, sur une colline naturelle, une petite pyramide au Sud de la sienne à Saqqarah. Elle fut découverte en 1995 par des archéologues Français. Méritâtès (IV) eut les titres : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Fille du Roi de son corps Pepi-men-nefer (sAT-nswt-kht.f-ppa-mn-nfr) ; Compagne d’Horus (smrt-@r). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
 
Peter A.Clayton :
Chronicle of the Pharaohs : The reign-by-reign record of the rulers and dynasties of ancient Egypt, Thames and Hudson, New York, 1994, 1996, Novembre 2006 et janvier 2007 – American University in Cairo Press, Le Caire, 2006 – En Français, Avec Florence Maruéjol, Chronique des pharaons : L’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne, Casterman, Paris, 1994 et Mai 1995.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et Février 2010.
Hans Goedicke :
The Death of Pepi II-Neferkare, pp : 111-121, SAK 15, Hambourg, 1988.
The Pepi II decree from Dakhleh, pp : 203-212, BIFAO 89, le Caire, Janvier 1989.
Wolfram Grajetzki : 
Ancient Egyptian Queens : A hieroglyphic dictionary, Golden House Publications, London, 2005.
Hans Wolfgang Helck :
Geschichte des Alten Ägypten, Brill, Leiden 1968 et 1981.
Christine Hobson :
Exploring the world of the pharaohs, Thames and Hudson, London, 1987.
Gustave Jéquier :
Le monument funéraire de Pépi II, volume 1, Le tombeau royal, Fouilles à Saqqarah, IFAO Le Caire, 1936.
Le monument funéraire de Pépi II, volume 2, Le temple, Fouilles à Saqqarah, IFAO Le Caire, 1938.
Le monument funéraire de Pépi II, volume 3, Les approches du temple, Fouilles à Saqqarah, IFAO Le Caire, 1940.
Audran Labrousse et Marc Albouy :
Les pyramides des Reines : Une nouvelle nécropole à Saqqarah, Hazan, Paris, 1999.
Laure Pantalacci :
Un décret de Pépi II en faveur des gouverneurs de l’oasis de Dakhla, pp : 245-254, BIFAO 85, Le Caire, Janvier 1985.
Rosanna Perelli :
Statuette of Pepi II, p. 89, Francesca Tiradriti (editor), The Treasures of the Egyptian Museum, American University in Cairo Press, 1999.
Silke Roth :
Die Königsmütter des Alten Ägypten von der Frühzeit bis zum Ende der 12. Dynastie, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 2001.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Wilfried Seipel :
Les études sur les reines égyptiennes de la période de début et de l’Ancien Empire (Untersuchungen zu den ägyptischen Königinnen der Frühzeit und des Alten Reiches), Éditeur inconnu, 1980.
Anthony John Spalinger :
Dated Texts of the Old Kingdom, p : 303, SAK 21, Hambourg, 1994.
Miroslav Verner :
Die Pyramiden, Rowohlt TB, Reinbek, 1997 – Décembre 1999 et 2001.
Jürgen Von Beckerath :
Handbuch der ägyptischen königsnamen, MÄS 20, Deutscher Kunstverlag, München, Janvier 1984 – MÄS 49, Philipp von Zabern Mainz, Janvier 1999.
Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Mü;nchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Toby Alexander Howard Wilkinson :
Early dynastic Egypt,Routledge, London, New York, Mars 1999 et Juin 2001.

 

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