Quelques  Divinités
du  Panthéon
 

Nous avons besoin de vous

  

   APOPHIS a3 pp


 

Le chat Rê tuant Apophis – Tombe de
 Nekhtamon – XIXe dynastie

 
   Apophis (en Grec : Άπωφις ou Άποφις, ou Apopis ou Apofis, en Égyptien : Apep ou Apepi ou Aapep ou Aapef "géant" ou "serpent géant) est un Dieu des forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal, de l’obscurité, cherchant à anéantir la création divine.
 
   Apophis est représenté comme un grand serpent, le plus souvent avec une taille gigantesque surnaturelle ou parfois d’une tortue. Dans la plupart des représentations il est soumis, battu ou tué, pour représenter le triomphe du bien. Une des représentations les plus courantes est celle que l’on peu trouver dans le Livre des Morts. Le chat de , personnification de la Déesse Bastet, aussi appelé chat d’Héliopolis, tue et mutile le serpent avec un couteau. Dans certaines scènes dans des temples, le Roi ou le Pharaon lors de bataille est représenté avec un objet rond qui symbolise l’œil d’Apophis.
 
   Apophis, parce qu’il était un symbole du mal, ne fut pas adorer dans un culte officiel. Des phénomènes naturels tels que les tempêtes et les tremblements de terre lui étaient associés. Il représentait une menace permanente pour la stabilité cosmique, alors les Égyptiens anciens essayaient de l’apaiser avec des rituels magiques. Le Livre d’Apophis, sur le papyrus Rhind-Bremmer, datant du Nouvel Empire (1549-1080), évoque ces rituels et représente les textes les plus complets découverts à ce jour. Il se trouve aujourd’hui au British Museum. Les croyances sur le Dieu nous disent qu’il s’attaque quotidiennement à la barque de voguant sur le Noun (L’océan primordial) au cours de son voyage à travers le Douât (Monde souterrain), afin de mettre fin au processus de la création, mais il est chaque fois vaincu. Chaque lever du soleil marquait ainsi la victoire de sur Apophis. Dans des rites destinés à repousser Apophis et les autres puissances nuisibles, des petites figurines sur lesquelles était gravé le non d’Apophis étaient jetées au feu.


 

Partie d’une scène du Livre des portes –
Tombe de Ramsès IV

Photo avant retouches : Wikimedia.org

 
   On trouve fréquemment des images d’Apophis ligoté et transpercé de flèches. Dans le grand temple d’Amon à Karnak, des Prêtres, à l’aide du Livre d’Apophis, pratiquaient un rituel spécial, répété plusieurs fois par jour, pour aider le Dieu du soleil à résister aux attaques d’Apophis. Les chapitres décrivaient un processus progressif de démantèlement et d’élimination : Cracher sur Apep ; Profaner Apep avec le pied gauche ; Prendre une lance pour frapper Apep ; Entraver Apep ; Prendre un couteau pour frapper Apep ; Incendier Apep. En plus des recommandations, il y avait dans ce guide des instructions pour faire en cire, ou en dessins, des petits serpents, qui seraient mutilés et brûlés ou sur lesquels on crachait, tandis que l’on récitait les sorts. Les Égyptiens craignaient que même l’image d’Apophis pouvait donner le pouvoir au démon. Comme Apophis était sensé vivre dans le monde souterrain, il fut parfois considéré comme un mangeur d’âmes. Dans la cosmogonie de Latopolis (ou Esna) Apophis fut considéré comme une création de Neith, qui, dans cette cosmogonie joua le rôle de démiurge.
 
   Selon la légende, était aidé pour repousser Apophis par d’autres divinités : Seth était désigné par pour défendre la barque divine à l’aide d’un harpon. Isis à l’avant de la barque, utilisait ses pouvoirs pour priver Apophis de ses sens dans le but de le désorienter, ce qui permettait au chat de , personnification de la Déesse Bastet, de décapiter le serpent. Selon la mythologie, après avoir été apprivoisé par les forces du bien, Apophis était enchaîné et transpercé avec un couteau. C’était le sang qui coulait de ses blessures qui donnait au ciel le matin ses teintes rouges.

 

 

   ATOUM Ancien Empire Moyen Empire J(t)tm
  Nouvel Empire Basse Epoque tmA

 
   Atoum (ou Atum) est une importante divinité dans la Mythologie Égyptienne. Dans la genèse des Dieux Égyptiens, il occupa la place du créateur. C’est lui qui de sa semence créa le premier couple divin, Shou et Tefnout, d’où descendront les principaux Dieux de l’Égypte antique. Son nom J(t)tm ou Tm(w) ou TmA fut alternativement orthographié Atem, Tem, Temu, Tumou ou Tema. Il semble être dérivé de tem le mot qui signifie “à compléter” ou “à finir“. C’est ainsi qu’il fut interprété comme étant le finisseur du monde.


 

Atoum naviguant sur sa barque solaire
et protégé par le serpent Méhen


   Dans l’iconographie Atoum est dépeint comme un homme barbu, assis sur le trône, ou parfois debout, et généralement portant la double couronne blanche et rouge de Haute et Basse-Égypte, tenant dans les mains le sceptre Ouas et la croix Ânkh, mais aussi avec un arc et une flèche, renforçant ainsi ses liens avec la royauté. À l’origine il fut parfois représenté par une anguille ou un serpent, selon les sources, la forme qu’il reprend à la fin du cycle de la création fut aussi occasionnellement comme une mangouste, un lion, lézard ou un singe. Enfin, comme Dieu solaire, il prend une tête de bélier ou de homard ou de phœnix ou bien encore être représenté en scarabée.
 
   Ses symboles furent le sceptre Ouas et la croix Ânkh et ses animaux sacrés : le faucon, l’anguille, le serpent, le singe cercopithèque et le lion. Son culte était principalement centré sur la ville d’Héliopolis, où il avait un temple connu sous le nom de Hout-Benben (xwt bnbn), mais il fut également vénéré à : Bubastis ; Edfou ; Héracléopolis ; Létopolis ; Meidoum ; Per-Atoum (ou Tjéhou) dans la région Pithom dans le 8e nome de Basse-Égypte et dans l’oasis de Kharga au cours de la période tardive.
 
   Dans l’Ancien Empire (2647-2150) les Égyptiens croyaient qu’Atoum élevait l’âme du Roi défunt de sa pyramide vers le ciel étoilé. Dans le monde divin, il est celui qui tient le compte des années de règne de chaque souverain. À l’origine, Atoum est le Dieu soleil, mais au Nouvel Empire (1549-1080) son mythe va fusionner dans le Panthéon Égyptien avec celui de , qui était également le créateur et un Dieu solaire. Sous le nom d’Atoum-Rê, sous l’aspect d’un vieillard courbé, il incarna alors le soleil couchant, tandis que le Dieu Khépri, représentait le soleil renaissant. Le taureau sacré Mnévis (Mr-wr), choisi par les Prêtres selon des critères très stricts, était l’incarnation terrestre d’Atoum. Le taureau sacré était gardé dans le temple d’Héliopolis et à sa mort, comme pour le taureau sacré Apis, il était enterré avec tous les honneurs.
 
   En tant que créateur, Atoum était considéré comme la substance sous-jacente du monde, les Dieux et toutes choses étant fait de sa chair ou pouvant être choisi parmi ses ka. Atoum fut l’une des divinités les plus importantes et les plus fréquemment mentionnées dès la plus haute antiquité, comme en témoigne les Textes des Pyramides où il est représenté à la fois comme un créateur et père du Roi. Dans le mythe Héliopolitain de la création établi à la VIe dynastie (2321-2150), il est considéré comme le premier Dieu, après s’être créé lui-même, né de Noun (L’océan primordial). L’explication de la création du premier couple divin, Shou et Tefnout par Atoum varie selon les traditions :


 

Représentation d’Iousaaset

 
Une première croyance fait que ces derniers furent créés par Atoum suite à des relations sexuelles avec une Déesse, appelée Iousaaset (ou Juesaes ou Ausaas ou Iusas ou Jusas, en Grec : Saosis), ce qui signifie “la grande, celui qui en sort“. Elle est décrite comme son ombre ou sa main. Par conséquent, Iousaaset était considérée comme la mère et grand-mère des Dieux. Sa force, sa rusticité, ses propriétés médicales et sa comestibilité, ont conduit l’Acacia à être considéré comme l’arbre de vie, ainsi, en tant que mère et grand-mère, des divinités, Iousaaset a été dit posséder cet arbre.  
 
Une autre croyance fait qu’Atoum, n’ayant aucun partenaire pour procréer, se masturba et ce fut de son sperme que naquirent Shou et Tefnout
 
Selon une troisième légende, c’est à travers son crachat qu’il leur donna naissance.  
 
Enfin, une dernière légende dit qu’il engendra ses enfants de sa simple parole, en les nommant, ce qui peut faire penser à la création du monde selon la Bible, où Dieu créa la matière simplement en la nommant. Une autre légende dit qu’ensuite ce sont des larmes d’Atoum, pleurant suite à l’éloignement de ses enfants, que seraient nés les hommes.

  

 

  BÉHÉDET   {Le  Béhédétite} @rw Bxdtj

   Le Béhédétite, c’est le nom donné au Dieu Horus d’Edfou. Il provient de l’ancien nom de la cité Béhédet (ou Behedit ou Behedet ou Béhédéty). Voir à Horus Béhédet.

 

 

   BÈS ou Bs


 

Bas-relief de Bès –
Temple de Dendérah


   Bès (ou Bisu) est le Dieu du foyer. Il fut vénéré comme une sorte de génie du foyer, de divinité domestique et de Dieu de la fertilité, du mariage et de la grossesse. Il protégeait les femmes en couches, les nouveau-nés et les enfants ayant besoin de soins. Il protégeait également contre les morsures de reptiles venimeux, des insectes et des scorpions. Il fut aussi associé aux divertissements et était le patron des danseuses qui se faisaient tatouer sa représentation sur leurs cuisses.
 
   Il était présent aussi lors de la toilette journalière et son effigie était sculptée sur les miroirs et les objets qui y étaient nécessaires, comme des vases à cosmétiques. Malgré son aspect peu avenant, c’était un Dieu bienfaisant qui devait, justement par sa laideur, faire peur aux esprits néfastes et au malheur. Durant le sommeil, Bès éloignait les esprits maléfiques et mettait en déroute les démons. Il portait le titre de “Seigneur de Pount” ou “Seigneur de Nubie“.


 

Statue de Bès –
Musée du Louvre


   Bès est représenté en gnome robuste aux cheveux longs et barbu à l’air bestial, avec un visage léonin à la langue pendante, des jambes arquées et des oreilles et une queue de lion. Il a certains aspects en commun avec la Déesse Taouret. Il porte des instruments de musique (Tambours) pour faire du bruit et ainsi mieux effaroucher les démons. À l’époque Gréco-romaine, il portait un bouclier, des épées et des couteaux. Il fut au début représenté nu puis vêtu, à partir du Nouvel Empire (1549-1080), d’une peau de panthère, ou de lion, dont la queue lui retombe entre les jambes. Il était souvent coiffé de plumes d’autruche.
 
   Au cours du Nouvel Empire et jusqu’au règne d’Amenhotep IV (ou Akhénaton, 1353/52-1338) il était représenté ailé, ou en portant sur ses épaules le Dieu Harmakhis. Par contraste avec les autres divinités Égyptiennes, qui sont, d’habitude représentées de profil, Bès est toujours représenté de face. Quelques spécialistes, comme James R.Romano ont démontré qu’aux commencements, Bès était une représentation d’un lion dressé sur ses pattes de derrière. Après la Troisième Période Intermédiaire (1080-656), il fut plus souvent perçu comme juste une tête ou un visage et souvent portés sur des amulettes.
 
   Il ne disposait, semble t-il, d’aucun lieu de culte, mais une récente découverte, mise au jour dans un temple dans l’oasis de Bahariya, fait supposer que celui-ci pourrait lui être dédié. En tant que divinité secondaire, il était aussi présent dans les temples d’autres Dieux et dans des petits sanctuaires où il était vénéré pour ses talents de guérisseur. Le temple funéraire de Séthi I (1294-1279), à Abydos, avait un emplacement aménagé en son honneur.


 

Statue de Bès mise au jour
à Chypre – Copie Romaine
– Musée archéologique
d’Istanbul

 
   Les débuts de son culte sont encore disputés. Alors que des études antérieures identifiaient Bès avec pour origine la Nubie, voire la région des grands lacs d’Afrique, venant du peuple Twa (des pygmées) au Congo ou au Rwanda et qu’il aurait été introduit dans le pays au cours de la XIIe dynastie (1991-1783), des recherches plus récentes indiquent qu’il était présent en Égypte depuis la Période Thinite (v.3150-2647). Des mentions de Bès peuvent même être attribuées à la période pré-Dynastique à des cultures de la vallée du Nil, mais son culte ne se serait répandu qu’au début du Nouvel Empire (1549-1080). Il fut vénéré bien après l’époque pharaonique, même lorsque le Christianisme s’implanta dans le pays.
 
   Il fut à l’origine la divinité protectrice de la maison royale d’Égypte, mais devint un Dieu populaire dont le culte fut largement diffusé. Il était présent dans tous les foyers du pays. Souvent à la tête, ou aux pieds des lits, ou sous forme de quantité d’amulettes, ou parmi les figurines présentes dans l’autel réservé au culte domestique. Les divertissements, la danse et la musique furent des composantes essentielles de son culte. Dans la dernière période, il fut surtout vénéré à Saqqarah et à l’époque Gréco-romaine à Antinoë et Abydos. Un oracle de Bès se trouvait encore dans la ville, même à l’époque de l’Empereur Constantin (305-337).
 
   Par ailleurs des amulettes retrouvées avec ses images montrent qu’un culte de ce Dieu était à l’époque Romaine pratiqué dans toute la Méditerranée. Comme de nombreux Dieux Égyptiens, le culte de Bès fut exporté à l’étranger. Il s’est révélé en particulier très populaire chez les Phéniciens et les Chypriotes. Selon Fabio Arduino, le culte de Saint Bessus dans le Nord de l’Italie peut représenter la Christianisation du culte de Bès.
 
   Saint Bessus fut également invoqué pour la fertilité et Bessus et Bès sont tous deux associés à une plume autruche dans leur iconographie. L’île des Baléares, Ibiza, tire son nom actuel de ce Dieu, apporté par les premiers colons Phéniciens en 654 av.J.C. Ces colons, surpris par l’absence de toute sorte de créatures venimeuses dans l’île pensèrent que c’était l’île de Bès. Plus tard, les Romains l’appelèrent, Ebusus.

 

 

Bibliographie

 
   Pour plus de détails sur les Dieux et Déesses d’Égypte, voir les ouvrages de :
 
Mary Barnett et Michael Dixon :
Gods and myths of ancient Egypt, Smithmark, New York, 1996 – En Allemand, Götter und Mythen des alten Ägypten, Verlag Gondrom, 1998 – En Français, Les dieux et les mythes de l’Egypte ancienne, Thames & Hudson Editeur, 1998.
Hans Bonnet :
Lexikon der Ägyptischen religionsgeschichte, Nikol-Verlag, Hamburg, 2000 et 2005.
Jacques-Joseph Champollion-Figeac, Léon Jean-Joseph Dubois et David Roberts :
Panthéon égyptien, J. de Bonnot imprimerie, Paris, 2006.
Rolf Felde :
Ägyptische gottheiten, Rolf Felde, Wiesbaden, 1988 et 1995.
Lucia Gahlin, Olivier Fleuraud et Isabelle Fleuraud :
L’Egypte : Dieux, mythes et religion : Un voyage dans le monde fascinant des mythes et de la religion de l’ancienne Egypte, EDDL, Paris, Janvier 2001.
Lucia Gahlin et Lorna Oakes :
The mysteries of ancient Egypt : An illustrated reference to the myths, religions, pyramids and temples of the land of the pharaohs, Lorenz, London, 2003.
Roland Harari et Gilles Lambert :
Dictionnaire des dieux et des mythes égyptiens, Le grand livre du mois, 2002.
Geraldine Harris :
Gods & Pharaohs from Egyptian Mythology, Eurobook Limited, London, 1981.
George Hart :
A Dictionary of Egyptian Gods and Goddesses, Routledge & Kegan Paul Inc, London, 1986.
Erik Hornung :
Der eine und die vielen : Agyptische Gottesvorstellungen, Wiss. Buchges, Darmstadt, 1971 – Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1971-2008.
Manfred Lurker et Patrick Jauffrineau :
Dictionnaire des Dieux et des symboles des anciens Égyptiens : Le monde magique et mystique de l’Egypte, Pardès, Puiseaux, 1994 – En Allemand, Lexikon der Götter und Symbole der alten Ägypter, Scherz Verlag, 1998.
Karol Mysliwiec :
Les problèmes des recherches sur l’iconographie du dieu Atoum, Editions scientifiques de Pologne, Varsovie, 1976.
Quelques aspects de la zoomorphie du dieu Atoum : Trois anguilles “anormales” du dieu Atoum au Musée de Leyde, Universytet /Warsawski, Studium Afrycanistyczne, Waeszawa, 1982.
Donald Bruce Redford :
The ancient gods speak : A guide to Egyptian religion, Oxford University Press, Oxford, New York, Juin 2002.
Emily Teeter :
Religion and ritual in ancient Egypt, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 2011.
Christophe Thiers :
Ptolémée Philadelphe et les prêtres d’Atoum de Tjékou : Nouvelle édition commentée de la stèle de Pithom (CGC 22183), Collection : Orientalia Monspeliensia, Presses Universitaires de la Méditerranée (PULM), Juin 2007.
Mario Tosi :
Dizionario enciclopedico delle Divinità dell’Antico Egitto, Ananke, Torino, 2004-2006.
Claude Traunecker :
Les Dieux de l’Égypte, PUF, 1970, 1991, 1992, 1993, 1996, 2001 et Mai 2005 – En Anglais, Avec David Lorton, The gods of Egypt, Cornell University Press, 2001.
Pascal Vernus et Erich Lessing :
– Les Dieux de l’Égypte, Imprimerie Nationale, Paris, Octobre 1998 – En Anglais, Traduction Jane M. Todd, The gods of ancient Egypt, George Braziller, 1998.
Richard H.Wilkinson
The complete gods and goddesses of ancient egypt, Thames and Hudson, New York, Mars 2003 et Septembre 2005 – En Espagnol, Todos los dioses del Antiguo Egipto, Oberön, Madrid, 2003 et Juin 2004 – En Allemand, Die welt der götter im alten Ägypten : Glaube, macht, mythologie, Theiss, cop. Stuttgart, Septembre 2003 – En Français, Dictionnaire illustré des Dieux et Déesses de l’Égypte ancienne, Gollion, Infolio, Novembre 2006.

 

 
 
Pour voir correctement les translittérations des titulatures des Dieux et Déesses,
vous pouvez télécharger et installer la police de caractère jointe.
  Copyright © Antikforever.com