Les cités  du  Sumer  et  de  l’Akkad :
Sippar  –  Tutub
 

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  Pour plus de détails voir aussi :   Le Sumer – L’Akkad

 

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Sippar

 


 

Vue du site de Sippar de Shamash

   Sippar (ou Sippir, en Sumérien : Zimbir) est le nom porté par deux villes voisines de Basse-Mésopotamie, actuellement le Sud de l’Irak, sur la rive Est et Ouest de l’Euphrate, situées au Nord-ouest de Babylone, et séparées d’à peine 7 km. sur le site de la moderne Tell Abou Habbah.
 
   Les deux villes portaient plusieurs noms, mais on garde généralement la référence à leur divinité principale pour les différencier. On a ainsi : Sippar de Shamash, l’actuel Abu Habbah, et Sippar Amnanum (ou Yahrurum), l’actuel Tell ed-Dêr. Les niveaux anciens des deux villes ayant porté le nom de Sippar ne sont pas connus, et l’archéologie ne peut confirmer leur ancienneté. Les Sippar sont supposées aussi être l’emplacement de la biblique Sépharvaïm de l’Ancien Testament, qui fait allusion aux deux parties de la ville et à sa double forme.
 
   Les villes de Sippar sont citées comme les plus anciennes de la Mésopotamie dans la Liste royale Sumérienne. Elles auraient été la quatrième ville à exercer la royauté, l’avant-dernière avant le Déluge. Cette dynastie ne comporte qu’un Roi connu, Enmenduranna (ou En-men-dur-ana ou Emmeduranki), qui aurait régné avant 2900. Il est dit avoir régné pendant 43.200 années !. Son nom signifie “Chef des pouvoirs de Dur-an-ki“, tandis que “Dur-an-ki” signifie “le lieu de rencontre du ciel et de la terre” (littéralement “lien de dessus et en dessous“). Un mythe écrit dans une langue Sémitique raconte qu’Enmenduranna, fut enlevé et retenu au ciel par les Dieux Shamash et Adad, qui lui enseignèrent les secrets du ciel et de la terre. Ce personnage est parfois liée au Patriarche Biblique, Hénoch (En Hébreu : חֲנוֹךְănōkh, en Latin : Énoch, en arabe : Idris).
 
   Dans la 29e année du règne de Sumu-la-El (ou Sumulael ou Sumu-la-ilu ou Sumar-La-El ou Sumulad, 1881-1845) de la Ière dynastie Amorrite de Babylone, il est rapporté la construction du mur d’enceinte dans la ville de Sippar. Quelques années plus tard Hammourabi (ou Hammurapi ou Hammurabi ou Hammu-rapi ou Khammurabi, 1792-1750) jeta les fondements d’une nouvelle muraille de la ville. Son successeur à Babylone, Samsu-Iluna (ou Šamšu-iluna ou Samsuiluna ou Samsou-Ilouna ou Shamshu Iluna ou Schamschu-iluna, 1750 à 1712) travailla également sur un mur à Sippar. Les murs de la ville, étant généralement faits de briques de boue, ils demandaient beaucoup d’attention. Plus tard les annales de Nabuchodonosor II (ou Nabucodonosor, en Akkadien : Nabu-kudurri-usur, en Babylonien : Nabium-Kudurru-usur, 605-562), puis celles de Nabonide (ou Nabounaid ou Nabonedo ou Nabû-nā’id, 555-539) mentionnent qu’ils réparèrent le temple de Shamash Ebabbar (ou E-Babbar) .

 

       Sippar de Shamash
 
  Sippar de Shamash (ou Abu Habbah ou Sippar-Yahruru(m) ou Sippar-sati(m) ou Sippar-seri(m)) Est un site, mesurant plus de 1 km², dans le gouvernorat de Babil, à quelque 60 km. au Nord de Babylone et à 30 km. au sud de Bagdad. Comme ce fut souvent le cas en Mésopotamie, elle faisait partie d’une paire de villes, séparées par une rivière ou un fleuve. Sippar de Shamash était sur la rive Est de l’Euphrate, alors que sa ville jumelle, Sippar-Amnanum (ou Tell ed-Dêr), était à l’Ouest. Il fut fouillé (18 mois) par Hormuzd Rassam entre 1880 et 1881 pour le British Museum, qui explora le temple de Shamash. Il en récupéra près de 60.000 fragments de tablettes, dont beaucoup sont issus de fouilles clandestines. La plupart datent de la période néo-Babylonienne (VIe siècle av.J.C.). Malgré le fait de ces milliers de tablettes d’argile, on sait relativement peu de chose sur l’histoire de Sippar. Elles ont terminé leur route au British Museum et à l’Université de Pennsylvanie, et sont toujours à l’étude à ce jour.


 

Cône commémorant l’érection des murs
de Sippar par Hammourabi – mi XVIIIe s.
– Musée du Louvre

Photo avant retouches : wikimedia.org

 
   Malheureusement, comme on le constate fréquemment dans les premiers jours de l’archéologie, les dossiers d’excavation n’ont pas été fait, en particulier qui fut trouvé à quel endroit. Il est donc difficile de dire quelles tablettes ou sceaux viennent de Sippar Amnanum par opposition à Sippar de Shamash. Alors que les découvertes de poterie indiquent que les site de Sippar furent en usage dès la période d’Ourouk, l’occupation substantielle eut lieu seulement dans la période dynastique précoce du IIIe millénaire, dans la période paléo-Babylonienne (XIXe-XVIIe siècles av.J.C.) et dans la période néo-Babylonienne (VIe siècle av.J.C.). Des petit niveaux d’utilisation dateraient de la période Achéménide (549-331), Séleucide (305-64 av.J.C) et de l’Empire Parthes (141 av.J.C-224 ap.J.C).
 
   Cette Sippar, comme son nom l’indique, était un lieu de culte au Dieu soleil (Sumérien Utu, et Akkadien Shamash ou Šamaš). Le temple est mentionné dès la 18e année de règne du Roi de Babylone, Samsu-Iluna (ou Šamšu-iluna ou Samsuiluna ou Samsou-Ilouna ou Shamshu Iluna ou Schamschu-iluna, 1750 à 1712), qui signala la restauration d'”Ebabbar, le temple de Shamas dans Sippar”.  La stèle contenant le code d’Hammourabi fut probablement érigée à Sippar. Shamash était également le Dieu de la justice. À la fin du XIXe siècle av.J.C, Sippar produisit certains des plus beaux sceaux-cylindres Babyloniens.
 
   En 1894, le site fut fouillé brièvement par le père Jean-Vincent Scheil, un Français, les sceaux et tablettes récupérés sont aujourd’hui au Musée Istanbul, puis en 1927 par les Allemands Walter Andrae et Julius Jordan. Il fut ensuite exploré par des archéologues Irakiens, dans les années 1940, puis par une équipe Belge de 1972 à 1973, puis de nouveau par les Irakiens du département des Arts de l’Université de Bagdad, dirigés par Walid al-Jadir. Avec Farouk al-Rawi, ils fouillèrent à Tell Abou Habbah à partir de 1977 et pendant 24 saisons. Après 2000, ils furent rejoints par l’Institut Allemand d’Archéologie.
 
   Le cœur de cette ville était le temple du dieu-Soleil Shamash, l’Ebabbar (ou E-Babbar), protégé par une enceinte intérieure. Une ziggourat avait été construite à côté. D’importants lots de tablettes ont été dégagés dans le quartier sacré, par des fouilleurs clandestins. Une fois remis vaguement en ordre, l’ampleur de la documentation ne facilitant pas les choses, on a pu repérer plusieurs lots d’archives : Des tablettes d’un “cloître” de l’époque paléo-Babylonienne habité par des religieuses consacrées à Shamash, les archives du temple de l’époque néo-Babylonienne. Une bibliothèque de la même époque fut mise au jour plus récemment. Ailleurs sur le site, on a également dégagé des quartiers d’habitation, datant de l’époque paléo-Babylonienne avec là aussi un important groupe d’archives. Sippar était ceinte par un rempart faisant 1.300 mètres de long pour 800 de large.
 

       Sippar Amnanum

 

Ce cylindre découvert dans le temple de
Shamash à Sippar. Il enregistre la
reconstruction par Nabonide (555-539)
des temples de Sin à Harran et de Shamash et
Anunitum à Sippar – British museum

 
   Sippar Amnanum (ou Tell ed-Dêr ou Sippar-Amnānu(m) ou Sippar-Annunitu ou Sippar-dūri(m) ou Sippar-rabū(m) ou Sippar-Yahrurum, se situait sur la rive Ouest de l’Euphrate, alors que sa ville jumelle, Sippar de Shamash était sur la rive Est. Son site fut fouillé plus récemment qu’Abu Habbah, puisque les premiers véritables coups de pioche y furent portés de 1970 à 1985 par des archéologues Belges de l’Université de Gand. Il avait bien avant été un peu étudié par par Hormuzd Rassam au début des années 1880. On sait peu de chose sur son histoire propre. La divinité principale était Annunitum (ou Anunit), divinité guerrière semblable à Ishtar chez les Akkadiens.

 

 
   Moins étudiée, ce site a livré moins de choses que son voisin. La plupart des sceaux et tablettes retrouvés sont aujourd’hui au British Museum. Cependant, comme dit plus haut, les dossiers d’excavation n’ayant pas été faits, il est difficile de dire lequel vient de tel ou tel site de Sippar. De plus, plusieurs sceaux de Tell ed-Der ont été achetés auprès de la population locale par Sir Ernest Alfred Thompson Wallis Budge, alors qu’il était dans la région après de brèves tentatives pour y creuser.
 
   On a également exploré dans les milieu des années 1970 la résidence d’Ur-Utu, un Prêtre-lamentateur du clergé d’Annunitum au XVIIe siècle av.J.C., et on y a découvert un lot d’archives comprenant 2.000 tablettes cunéiformes couvrant plusieurs siècles. La plupart est contemporaine avec des règnes d’Ammi-Ditana (1684-1647) et Ammi-Saduqa (ou Ammisaduqa ou Ammizaduga ou Ammi-aduqa ou Ammi-zaduqa, 1646-1626) de la Ière dynastie de Babylone. La destruction de la maison par le feu a contribué à préserver les tablettes et sceaux. On a également mis au jour des tablettes qui sont des lettres d’un haut fonctionnaire, Ikunpisha, en fonction sous les Rois de Babylone, Sumu-Abum (ou Samou Aboum ou Sûmû-Abûm ou Soumou-Aboum, 1895-1881) et Sumu-la-El (ou Sumulael ou Sumu-la-ilu ou Sumar-La-El ou Sumulad, 1881-1845).
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville et son histoire voir les ouvrages de :
  
Walid al-Jadir :
Sippar : Ville du dieu soleil, pp : 52-54, Dossiers Histoires et Archéologie 103, “La Babylonie”, Édition Faton, Mars 1986.
Farouk N.H.Al-Rawi :
Tablets from the Sippar library I. The “Weidner Chronicle”: A suppositious royal letter concerning a vision, pp : 1–15, Iraq vol 52, 1990.
Tablets from the Sippar library X: A dedication of Zabaya of Larsa, pp : 247–248, Iraq vol 64, 2002.
Farouk N.H.Al-Rawi et Andrew R.George :
Tablets from the Sippar library II. Tablet II of the Babylonian Creation Epic, pp : 149–158, Iraq vol 52, 1990.
Tablets from the Sippar library III. Two Royal Counterfeits, pp : 135–149, Iraq vol 56, 1994.
Tablets from the Sippar library V. An incantation from Mis Pi, pp : 225–228, Iraq vol 57, 1995.
Tablets from the Sippar library VI. Atra-hasis, pp : 147–190, Iraq vol 58, 1996.
Jean Bottéro et Marie-Joseph Stève :
Il était une fois la Mésopotamie, Gallimard, Collection Découvertes, Paris, 1993.
Jean Bottéro et Barthel Hrouda :
L’Orient ancien : Histoire et civilisations, Bordas, Paris, 1991 – En Allemand : Der Alte Orient : Geschichte und Kultur des alten Vorderasien, Orbis-Verl, München, 1991-1998.
Dominique Charpin et Martin Sauvage :
Sipiar, pp : 782-784, Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne, Paris, 2001.
Luc Dekier :
Old Babylonian real estate documents from Sippar in the British Museum, University of Ghent, 1994.
Douglas Frayne :
The royal inscriptions of mesopotamia, Early periods, Old Babylonian period, 2003-1595 B. C v. 4, Royal Inscriptions of Mesopotamia, University of Toronto Press, Décembre 1990.
Hermann Gasche et Caroline Janssen :
Sippar, pp : 47-49, Oxford Encyclopaedia of Archaeology in the Ancient Near East 5, Oxford – New York, Oxford University Press, 1997.
Andrew George et Khalid Salim Ismail :
Tablets from the Sippar library, XI. The Babylonian almanac, pp : 249–258 Iraq 64, 2002.
Jean-Jacques Glassner et Benjamin R.Foster :
Mesopotamian chronicles, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2004.
Rivkah Harris :
Ancient Sippar : A demographic study of an old-Babylonian city, 1894-1595 B.C., Nederlands Historisch-Archaeologisch Instituut, 1975.
Fritz Rudolph Kraus :
Sumerer und Akkader : Ein problem der altmesopotamischen Geschichte, North-Holland Publishing Company, Amsterdam, 1970.
Gwendolyn Leick :
Mesopotamia : The invention of the city, Penguin, London, 2002.
Marc Van de Mieroop :
A history of the ancient near East : ca. 3000-323, Blackwell, Oxford, 2004 – Blackwell, Malden, 2007.

 

 
Tutub

 

   Tutub est identifiée aujourd’hui au site archéologique de Khafadje (ou Khafajeh ou Khafajé ou afāǧī, en arabe : خفاجة Chafadscha ou Chafadschi) dans la province de Diyala en Irak. Khafadje se trouve sur la rivière Diyala (Un affluent du Tigre). Cette ville fut l’une des plus importantes de la vallée de la Diyala à l’époque des dynasties archaïques (IIIe millénaire). Elle était sous contrôle de la cité-État d’Eshnunna. On pense que la ville fut occupée au cours de la période dynastique précoce, lors du règne du Roi d’Akkad Sargon (2334-2279), puis elle passa sous le contrôle de la ville d’Eshnunna après la chute de l’Empire d’Ur III. Elle présente à ce moment une brève dynastie indépendante (Autour de 1895).
 
   Plus tard, Eshnunna fut prise par les Babyloniens, et le fort fut construit sur le site par le Roi Samsu-Iluna (ou Šamšu-iluna ou Samsuiluna ou Samsou-Ilouna ou Shamshu Iluna ou Schamschu-iluna, 1750-1712) de la première dynastie babylonienne, qu’il nomma Dûr-Samsu-Iluna (Fort de Samsu-Iluna). L’histoire de la cité est un peu plus connue en détaille, sur une période de plusieurs décennies, en raison de la découverte de 112 tablettes d’argile dans un des temples de Sin. Elles constituent une partie des archives officielles et comprennent essentiellement des prêts et documents juridiques. L’Institut Oriental de Chicago en détient 57, le reste étant au le Musée de l’Iraq. Après cela, l’endroit fut abandonné pour toujours.

 


 

Tête de femme en calcaire trouvée
à Tutub (v.2700 av.J.C.)
– Musée du Louvre

 Archéologie

 
   Le site se trouve à 11 km. à l’Est de Bagdad et à 19 km. au Sud-ouest d’Eshnunna. Il s’étend sur 40 h., et est réparti sur quatre tells étiquetés A à D. Une enceinte de près de 3 km. de long entoure la zone principale de l’habitat. Il fut fouillé pendant plusieurs saisons dans les années 1930 à 1938 principalement par une équipe de Institut Oriental de Chicago dirigée par Henri Frankfort, Thorkild Jacobsen et Pinhas Delougaz. Pendant deux saisons, le site fut étudié par une équipe conjointe de l’American Schools of Oriental Research et l’Université de Pennsylvanie.
 
Le tell A, situé au Nord du site, est le plus vaste. Il remonterait à la période d’Ourouk. On y trouve trois bâtiments principaux, identifiés comme des temples :
– Le temple dédié au Dieu Sin est bâti sur une terrasse peu élevée et entouré d’une enceinte. Il est organisé autour d’une cour centrale desservant des entrepôts, et ce qui semble être la cella. Au cours de son existence il connut un total de dix reconstructions. Ce qui le rend particulièrement précieux pour les archéologues.
– Le deuxième bâtiment, dédié à la Déesse Sumérienne Nintu, est organisé autour de deux cours, ouvrant sur trois espaces de culte (Deux à l’origine). On y a mis au jour quelques œuvres d’art en bronze, y compris une représentant deux lutteurs.
– Le troisième bâtiment, qui est le principal du Tell A, est le temple ovale. Il a été bâti sur des fondations très solides, qui ont nécessité lors de sa construction le creusement d’une grande fosse, qui a ensuite été remplie de sable. Le nom de ce temple vient du fait qu’il était entouré de deux enceintes ovales, entre lesquels il y avait probablement des résidences ou des bâtiments administratifs ?. Une seule porte permettait d’accéder à l’édifice.
 
   Entre les deux enceintes se trouvaient une maison et une petite chapelle. Le temple proprement dit est dans l’enceinte intérieure. Il se trouvait sur une terrasse de 4 m. de hauteur. Tout autour étaient répartis des pièces aux fonctions diverses : Entrepôts, cuisines, ateliers. Entre le temple ovale et le temple de Sin se trouvait le quartier muré. Il s’agit d’un quartier résidentiel bâti dans une enceinte, où 65 maisons et 12 niveaux professionnels différents ont été trouvés. Les maisons, situées sur des promontoires, ont appartenu à des familles de statut élevé.
 
Le tell B avait pour bâtiment principal une forteresse, Dûr-Samsu-Iluna (Fort de Samsu-Iluna), qui a été comme son nom l’indique bâti sous le règne de ce Roi Babylonien du XVIIIe siècle, fils d’Hammourabi (1792-1750).
 
Le tell C a lui aussi livré une forteresse, qui daterait de la période IsinLarsa (XXe-XIXe siècles).
 
Le tell D comportait un autre temple de Sin, où sceaux d’archives furent trouvés, et des habitations privées.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville et son histoire voir les ouvrages de :
  
Jean Bottéro et Marie-Joseph Stève :
Il était une fois la Mésopotamie, Gallimard, Collection Découvertes, Paris, 1993.
Pinhas Delougaz :
The temple oval at Khafājah, University of Chicago. Oriental Institute, Chicago, 1940.
Douglas Frayne :
The royal inscriptions of mesopotamia, Early periods, Old Babylonian period, 2003-1595 B. C v. 4, Royal Inscriptions of Mesopotamia, University of Toronto Press, Décembre 1990.
Jean-Jacques Glassner et Benjamin R.Foster :
Mesopotamian chronicles, Society of Biblical Literature, Atlanta, 2004.
Rivkah Harris :
The archive of the Sin temple in Khafajah (Tutub), Journal of Cuneiform Studies 9, N°2, American Schools of Oriental Research, New Haven, 1955.
Harold D Hill :
Old Babylonian public buildings in the Diyala region II: Khafajah mounds B, C, and D, Oriental Institute Publications 98, Chicaco University Press, Chicago, 1990.
Fritz Rudolph Kraus :
Sumerer und Akkader : Ein problem der altmesopotamischen Geschichte, North-Holland Publishing Company, Amsterdam, 1970.
Gwendolyn Leick :
Mesopotamia : The invention of the city, Penguin, London, 2002.
Aaron Skaist :
The sale contracts from Khafajah, pp : 255–276, Bar-Ilan Studies in Assyriology dedicated to Pinhas Artzi, Ramat Gan, 1990.
Régis Vallet et Jean-Louis Huot :
– L’urbanisme dans la Mésopotamie ancienne, Université Panthéon-Sorbonne, Paris, 1995.
Marc Van de Mieroop :
A history of the ancient near East : ca. 3000-323, Blackwell, Oxford, 2004 – Blackwell, Malden, 2007.

 

 
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