Quelques  Divinités
 du  Panthéon
 

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   DOUAMOUTEF ou ou DwA.mwt⸗f


 

Douamoutef –
Musée du Louvre

 
  Douamoutef (ou Duamutef “l’éloge de sa mère“) est la divinité protectrice de l’estomac des morts. Il est l’un des quatre génies funéraires anthropomorphes, appelés “Les fils d’Horus” (Amset, Douamoutef, Hâpi et Qebehsenouf). Ils avaient pour mission de garder les viscères du corps du défunt.
 
   Il est représenté dans un premier temps avec une tête humaine et le corps enveloppé dans des bandages de momie, puis, au Nouvel Empire (1549-1080), avec une tête de chacal. À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes furent modelés à l’image des divinités qui les protégeaient. Le vase canope qui renfermait l’estomac protégé par Douamoutef, avait un couvercle qui représentait une tête de chacal.
 
   Douamoutef est souvent associé à la ville de Hiérakonpolis. Son culte principal se trouvait dans la ville de Bouto et également à Létopolis (ou Sekhem). Il formait avec Qebehsenouf (ou Kébehsénouf ou Kebechsenuef) à Hiérakonpolis le duo qui gardait les mains d’Horus.
 
   Pour que le pouvoir s’accomplisse et qu’il protège les organes momifiés, ce Génie devait être associé à une Déesse et à un point cardinal. Pour Douamoutef ce fut la Déesse Neith et l’Est. Les Textes des Pyramides mentionnent Douamoutef comme le Dieu des morts qui les assiste dans leur montée au ciel. Douamoutef fut aussi un Dieu étoile.

 

 

   GEB Gb


 

Déesse Nout au dessus de Geb portée par Shou
– Détail du papyrus Greenfield

 
   Geb (ou Keb ou Seb ou Gebeb ou Kebeb) fait partie de la grande Ennéade d’Héliopolis. Il est le Dieu de la terre, de sa fertilité, des plantes et des minéraux. Il symbolise la Terre, ses fruits et son eau, laissant à sa sœur Nout, le royaume de cieux. Il est responsable des nourritures terrestres ainsi que de tout ce que le sol peut contenir, les graines, les minéraux et les animaux qui y vivent. Il est l’un des quatre éléments qui formèrent le monde. Il fut le frère et l’époux de Nout, Déesse du ciel, avec qui il apparaît souvent sur les sarcophages et fut le père d’Osiris, Isis, Nephtys et de Seth. Â l’époque Hellénistique (305-30) il fut identifié avec le Dieu Grec, Cronos.
 
   Il est représenté sous forme humaine avec une barbe et une couronne rouge et une perruque en trois parties sur laquelle est posée une oie (L’idéogramme de son nom). Parfois debout avec un bâton dans sa main gauche et le symbole Ânkh de la vie dans sa main droite. L’oie (L’ouette d’Égypte) est devenue un symbole de prospérité, de sorte que la succession d’un nouveau souverain était annoncés par quatre oies sauvages, libérées, comme une bénédiction d’un règne long et prospère.
 
   Dans beaucoup de ses représentations, on voit Geb généralement couché sur le dos, portant souvent la couronne de la Basse-Égypte, le corps nu de Nout est arqué au-dessus de lui. Sa peau est souvent verte, indication sur son rôle de Dieu de fertilité et la végétation qui l’associe aux collines, aux vallées et aux montagnes. C’est pourquoi il fut parfois représenté avec des plantes et des fruits. Plus tard, il fut également décrit comme un bélier, un taureau ou un crocodile, ce dernier dans un fragment du Livre des Morts (Papyrus de Dame Haroueben (ou Harweben) – Musée Égyptien du Caire).


 

Geb et Nout séparés par Shou – Musée du Louvre

 
   Ses lieux de culte étaient : Héliopolis en Basse-Égypte, où il serait né ; Memphis ; Kom Ombo et le temple de Coptos en Haute-Égypte. Il y a aussi une représentation importante du Dieu dans le temple d’Amon d’Hibis, dans l’oasis de Kharga. Ses attributs furent : La terre, les minéraux, les plantes. Son animal fut l’oie et ses couleurs, le vert et le noir qui représentaient la terre noire fertilisée par le limon des eaux du Nil et le vert de la végétation, et plus généralement, les choses vivantes.
 
   Geb est l’une des plus anciennes divinités, il est le Prince des Dieux, héritier du trône de son père Shou. Geb fut aussi le symbole de la royauté, qu’il aurait enlevée de force à sa mère Tefnout qui se réfugia au sein de l’Ennéade et finit par lui céder le trône. Il devint ainsi le premier Roi mythique de l’Égypte et donna son nom au trône du souverain qu’on appelait le “trône de Geb". La plus ancienne représentation du Dieu, fragmentaire dans un relief, est sous la forme d’un homme barbu, elle est accompagnée de son nom, et date du règne du Roi Djoser (2628-2609) et fut trouvée à Héliopolis.
 
   Les Égyptiens pensaient que les tremblements de terre avaient comme origine les éclats de rire de Geb. Il présidait le tribunal divin et en tant que premier Roi, et fut le modèle de la royauté héréditaire. Geb a aussi fait emprisonner les âmes des morts, les empêchant de passer à la vie d’outre-tombe. La légende raconte que Geb et Nout étaient si proches que rien ne pouvait s’interposer entre eux, mais ils furent séparés par leur père Shou. Grâce à une ruse de Nout, ils réussirent à s’unir et eurent quatre enfants. L’histoire dit que Geb et Nout s’unissaient la nuit en le secret et ils étaient séparés par Shou au petit matin.

 

 

   HÂPI ou ou @pj

Hâpi – Musée
du Louvre

 
   Hâpi (ou Hâpy) est la divinité protectrice des poumons des morts, ainsi qu’au Moyen Empire (2022-1650) de la rate. Il est l’un des quatre génies funéraires anthropomorphes appelés : “Les fils d’Horus” (Amset, Douamoutef, Hâpi et Qebehsenouf). Ils avaient pour mission de garder les viscères du corps du défunt. L’orthographe de son nom comprend un hiéroglyphe qui peut être connecté à un bateau, bien que sa nature exacte ne soit pas connue. Pour cette raison, Hâpi est parfois lié à la navigation.
 
   Il est représenté avec une tête de babouin, mais parfois on le trouve sous l’aspect d’une momie ou encore en train de marcher. À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes furent modelés à l’image des divinités qui les protégeaient. Le vase canope qui renfermait les poumons protégés par Hâpi, avait un couvercle qui représentait une tête de babouin. Il existe également des représentations de lui comme un homme corpulent avec une couronne de lys, ou de papyrus.
 
   Son culte principal se trouvait dans la ville de Bouto.
 
   Pour que le pouvoir s’accomplisse et qu’il protège les organes momifiés, ce Génie devait être associé à une Déesse et à un point cardinal. Pour Hâpi ce fut la Déesse Nephtys et comme l’un des quatre piliers de Shou et l’un des quatre gouvernails du ciel, il fut associé au Nord. Il est spécifiquement référencé comme tel dans le Livre des Morts. Les Textes des Pyramides mentionnent Hâpi comme le Dieu des morts qui les assiste dans leur montée au ciel. Il ne doit pas être confondu avec un autre Dieu du même nom (Voir ci-dessous). Lorsque les pratiques d’embaumement ont changé au cours de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656) et que les organes momifiés restaient placés à l’intérieur du corps, une amulette de Hâpi était insérée dans une cavité du corps.

 

 

   HÂPY Moyen Empire

@apj

Nouvel Empire ou


 

Livre des Morts – XIXe dynastie
British Museum

 
   Hâpy est la personnification de la crue du Nil et non celui de la rivière et le responsable de la fertilité de la terre. Il était ainsi le garant de toute vie. Il fut aussi le génie de l’abondance et de la fécondité. Certains des titres d’Hâpy étaient : Seigneur des poissons et des oiseaux des marais ; Seigneur de la rivière et de la végétation.


 

Hâpy – Temple
de Kom Ombo

 
   Il était représenté de façon humaine, vêtu d’un pagne, les cheveux longs, avec la peau bleue, un ventre proéminent et gras et des énormes seins tombants, symbole de fertilité. À cet égard il fut souvent considéré comme une divinité androgyne et hermaphrodite. Il portait souvent une table d’offrande chargée de nourritures de toutes sortes provenant des différents nomes d’Égypte, ainsi que des fruits et de l’eau.
 
   Sa couronne représentait des papyri (Symbole de la Haute-Égypte) ou des roseaux (Symbole de la Basse-Égypte), qu’il tenait parfois dans ses mains. Dans de nombreuses représentations, sa figure est double : D’une part il a un teint plus foncé et la tête entourée de fleurs de lotus, d’autre part, un teint clair et la tête porte une coiffe de fleurs de papyrus. Enfin, il pouvait aussi être représenté avec une tête d’hippopotame, toujours sous sa forme hermaphrodite.
 
   Hâpy n’avait pas de centres de culte particulier, mais seulement de petits temples rupestres qui servaient de lieux de culte et se trouvaient tout le long de la vallée du Nil, mais plus particulièrement à Éléphantine et au Gebel el-Silsila. Dans ceux-ci il était représenté, dans les bas-reliefs, vêtu d’un pagne de pêcheurs, toujours au service de la divinité à laquelle il offrait les fruits de la terre. Lors de sa fête annuelle le droit de chasser et de manger la chaire des hippopotames était accordé aux Égyptiens, privilège normalement réservé aux Prêtres le reste de l’année. Cette autorisation avait aussi pour but de réguler la population de l’animal.
 
   Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens, car des crues du Nil dépendait leur survie. Vénéré dès les premières dynasties, selon la mythologie, il vivait dans deux lieux cachés “les cavernes de Hâpy“. Le premier se situait sous la première cataracte du Nil, non loin d’Éléphantine. De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux du Nil en Haute-Égypte. L’autre était situé en Basse-Égypte près de Memphis et servait à approvisionner le Delta. Au cours du Moyen Empire (2022-1650), il fut dédié un hymne à la grande importance de l’esprit du Nil, appelé “Hymne à Hâpy“, toutefois il existait déjà dans les anciens Textes des Pyramides. Cet hymne survécut sur de nombreux écrits, sur des papyri et ostraca, beaucoup furent rédigés au cours du Nouvel Empire (1649-1080) et furent étudiés dans les écoles Égyptiennes et les maisons de vie. En raison de sa nature fertile, Hâpy fut parfois considéré comme le “père des Dieux” et fut vénéré comme un père bienveillant qui contribuait à maintenir l’équilibre du cosmos, du monde ou de l’univers considéré comme un ordre, un système harmonieux. Hâpy ne doit pas être confondu avec un autre Dieu du même nom (Voir ci-dessus). 

 

 

   MONTOU ou MnT.w


 

Statuette de Montou –
Musée du Louvre

 

 
   Montou (ou Montu ou Month ou Monthou ou Mentou ou Monthu) est le Dieu de l’antique ville d’Hermonthis (ou Erment ou Ermant, nome de Thèbes), lié à l’origine au culte du soleil et Dieu faucon de Thèbes où il était vénéré en tant que Dieu de la guerre et protecteur des armes. Son nom signifie “nomade“. On en a fait l’époux d’une divinité solaire, Tjenenet (ou Djenenet ou Tyenenet ou Ciernenet), Dame du ciel. Au cours de la période Hellénistique (305-30) il fut associé par les Grecs à Apollon.
 
   Il est représenté comme un homme, armé d’un arc et d’une hache, à tête de faucon coiffé de deux grandes plumes, d’un disque solaire et de deux uræus puis le faucon sera remplacé plus tard, à la Basse Époque (656-332), par la tête d’un taureau, en raison de son association avec le Dieu soleil , de qui il obtint les attributs, en tant Montou-Rê, avec la puissance destructrice de la chaleur du soleil. Il porte aussi souvent un cimeterre courbé. Son animal sacré fut le taureau Boukhis (ou Bujis ou Beja ou Bakh ou Buchis ou Bakha ou Bâkhou) dont il prit quelque fois la forme, se manifestant en un taureau blanc avec une tête noire.


 

Montou – Temple de Médamoud
– Karnak – Deuxième
Période Intermédiaire

  
   Son lieu de culte principal fut la ville d’Hermonthis, mais il s’étendit rapidement à toute la région Thébaine. Il fut vénéré aussi à : Hermonthis signifie la terre de Montou, il y eut pour parèdre la Déesse Tjenenet (ou Djenenet ou Tyenenet ou Ciernenet) ; Tôd où il fut associé en triade avec les Déesses Tjenenet et Râttaoui (ou Raet-Taui) avec qui elle fusionna et Iounyt (ou Iounet ou Iounit ou Iounyt) ; Médamoud où il eut un temple construit par Sésostris III (1878-1843) sur les vestiges d’un temple de l’Ancien Empire (2647-2150) ; Karnak, où il eut un temple près de la cité d’Amon. Il était également vénéré en Nubie. Une fête en son honneur était célébrée le 5e jour du IIe mois de la saison Akhet.
 
   Montou fut surtout très populaire lors des guerres de réunification à la fin de la Première Période Intermédiaire (2140-2022), avant d’être écarté par Amon. Néanmoins, il resta longtemps une divinité importante dans des récits de campagnes militaires, comme le “bulletin de la bataille de Kadesh” où Ramsès II (1279-1213) dit avoir vu l’ennemi et “fait rage sur eux comme Montou, seigneur de Thèbes“. Au cours du Moyen Empire (2022-1650), il fut considéré comme le Dieu de la guerre et celui qui protégeait le Roi lors des batailles. Un de ses titres était “Horus le bras fort“. Lors de la XIe dynastie (2134-1991) les souverains, l’inclurent dans leur titulature (Les Montouhotep “Montou est satisfait“) et se placèrent ainsi directement sous sa protection. À la Basse Époque (656-332) le taureau sacré Boukhis lui fut associé.
 
   Dans la légende il fut le fils adoptif d’Amon et Mout qui n’avait pas d’enfant et essayèrent d’abord d’adopter Montou, mais il fut remplacé par Khonsou. Voyant que son importance diminuait auprès de ses futurs parents, il rejeta la demande d’adoption et se rendit dans la ville d’Hermonthis, dont il devint le protecteur et où il pouvait se maintenir au pouvoir. Son épouse fut Tjenenet (ou Djenenet ou Tyenenet ou Ciernenet), Dame du ciel "Le soleil femelle des Deux terres", remplacée plus tard, à Hermonthis par Râttaouy (ou Raet-Taui) avec qui elle fusionna, puis par Iounyt (ou Iounit ou Iounet) et son fils fut Harparê.

 

 

Bibliographie

 
   Pour plus de détails sur les Dieux et Déesses d’Égypte, voir les ouvrages de :
 
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