Les  villes  de  Macédoine :
Pella  et  Aïgaï
 

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Pella

 


 

Vue aérienne du site

Localisation

 
   P
ella (En Grec : Πέλλα) fut la capitale du royaume de Macédoine. Elle se situait dans la plaine centrale de Macédoine entre le Loudias et l’Axios. D’après Titus Livius (59 av.J.C-17 ap.J.C, historien Romain, XLIV, 45) qui nous donne la seule description de la ville connue aujourd’hui, Pella était bâtie sur une hauteur. La cité était entourée de marais formés par l’écoulement des lacs et d’une profondeur qui les rendaient impraticables l’été comme l’hiver. Au milieu du marais le plus près de la ville, s’élevait, comme une île, une citadelle construite sur une digue, assez solide pour soutenir les murailles. De loin, la citadelle paraissait contiguë aux murs de la ville, mais elle en était séparée par un canal sur lequel un pont avait été construit.
  

L’histoire …

 
  
La tradition retient que la ville aurait été fondée par Archélaos I (413-399). Toutefois, ses origines sont vagues et l’on ne sait toujours pas aujourd’hui à partir de quand elle fit partie du royaume de Macédoine. Ce qui est sûr c’est qu’elle devint la capitale de ce royaume, remplaçant le palais-ville plus ancien d’Aïgaï (ou Aigaé ou Aigéai ou Vergina) et garda ce rôle jusqu’à l’époque Hellénistique, avec la dynastie des Antigonides où elle atteignit son apogée sous Antigonos II Gonatas (277-239).
 
   Les premières mentions de la cité sont données par Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425 – Histoires, VII) lorsqu’il développa la campagne du Roi Perse Xerxès I (486-465). Puis par Thucydide (Homme politique et historien Athénien, v.460-v.395) au sujet de l’expansion Macédonienne. Il semble qu’elle existait bien avant Archélaos I, puisqu’elle aurait été conquise, vers 510, par les Rois Téménides, mais elle garda une certaine autonomie jusqu’au milieu du Ve siècle, comme ce fut probablement le cas pour sa voisine Ichnai, qui continua de frapper sa propre monnaie jusque vers 480.  L’épigraphie locale suggère que Pella fut au Ve siècle un établissement mixte Gréco-barbare comme il en exista plusieurs dans la plaine de Macédoine centrale autour du Golfe Thermaïque.
 
   Lorsqu’Archélaos I en fit sa capitale, la cité connut un grand essor démographique, avec l’installation de colons Macédoniens. Il fut le premier à y accueillir à sa cour de nombreux artistes Grecs : Poètes, musiciens, tragédiens, y compris Euripide (480-406, tragédien Grec) et peintres, dont Zeuxis (464-398, le peintre le plus célébré de son temps). Certains spécialistes situent plutôt ces faits sous Amyntas III (393-370/369). Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355 – Les Helléniques, V, 2, 13) nous dit qu’au début du IVe siècle, elle fut la plus grande ville de Macédoine.


 

Atrium avec une mosaïque de galets
à décor géométrique, dégagé
dans une grande demeure.

 
   Ce fut sous Philippe II (359-336) que la cité se dota d’un nouveau palais et qu’elle commença à atteindre une certaine importance démographique. Sous le règne de son fils Alexandre le Grand (336-323), Pella devint le plus grand centre artistique et intellectuel de Macédoine, très dynamique et riche, témoignant de la prospérité du royaume. Le règne d’Antigonos II Gonatas (277-239) représente probablement l’apogée de la ville, celle à laquelle appartiennent la plupart des vestiges mis au jour.
 
   Elle fut mentionnée ensuite à de nombreuses reprises par Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C) en tant que capitale du Roi Philippe V (221-179) et de son fils Persée (179-168), lorsqu’il évoqua les Guerres Macédoniennes. La dernière mention littéraire du site fut le Synekdémos d’Hiérocles (VIe siècle ap.J.C, grammairien Byzantin). On trouve chez Tite-Live (ou Titus Livius, historien Romain, 59 av.J.C-17 ap.J.C) la seule description de la ville qui nous soit parvenue, à propos du séjour du Général et Consul, Lucius Aemilius Paulus (ou Paul Émile), vainqueur de Persée à la bataille de Pydna, sous les murs de la ville le 22 Juin 168.
 
   La cité fut mise à sac par les Romains en 168 av.J.C pendant la Troisième Guerre de Macédoine (171-168). Ceux-ci dans leur réorganisation du pays la désignèrent ensuite comme la capitale du troisième district (ou Méris) et le siège du Gouverneur Romain. La cité fut traversée par la Via Egnatia (Voie Romaine qui traversait les Balkans). Elle fut alors une ville importante sur le chemin entre Épidamne (ou Dyrrachium, Durrës aujourd’hui près de Tirana) en Illyrie, sur la côte de la mer Adriatique et Thessalonique (Golfe Thermaïque en Chalcidique). Cicéron (106-43 av.J.C) y séjourna en 58, mais le siège de la province fut transféré avant cette époque à Thessalonique qui la dépassa rapidement en importance.
 
   À la fin du Ier siècle av.J.C elle entra dans une période de long déclin sans que l’on en connaisse la raison (Certains spécialistes avancent un séisme ?). Elle fut plus ou moins reconstruite, plus à l’Ouest de l’antique cité, entre 45 et 30, date à laquelle, selon Dion Cassius (ou Lucius Cassius Dio, historien Romain, v.155-235), l’Empereur Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) y installa des paysans Italiques dont il avait confisqué les terres en Italie pour y établir ses vétérans. Mais contrairement aux autres colonies Macédoniennes, elle n’obtint le titre de cité de droit Romain (ou ius Italicum).
 
   Le déclin de la ville, malgré la refondation coloniale, fut rapide. Lucien de Samosate (ou Lucian ou Lucianus Samosatensis, Rhéteur et satiriste de Commagène, v.120- † après 180 ap.J.C) témoigna de la ruine de l’ancienne capitale Macédonienne. En fait, la ville Romaine se situant plus à l’Ouest, et distincte de la capitale Macédonienne, cela explique que ces témoignages soient partiellement contredits par la numismatique et l’épigraphie. La ville fut ensuite détruite par les Slaves à la fin du VIe siècle. À l’époque Byzantine, le site fut occupé par un habitat fortifié.

 

L’archéologie
 

  Des premières fouilles, sur le site, furent menées en 1914 et 1915 par Georgios P.Oikonomos, mais elles furent très succinctes. L’exploration systématique ne commença qu’en 1953, 1957 et 1963 sous la direction de Photios M.Petsas. Les fouilles reprirent en 1976 et se poursuivent encore régulièrement sur le secteur de l’agora. Les inscriptions trouvées au cours de ces fouilles ont permis de trancher dans le débat sur la nature de la langue Macédonienne en faveur de la thèse d’un dialecte grec. Les fouilles ont révélé une ville organisée selon un plan hippodamien centré sur une vaste agora, dont les nombreux sanctuaires et les grandes demeures ornées de mosaïques témoignent de la prospérité. Au centre de la ville, l’agora était carrée avec des portiques qui la bordaient de chaque côté. Pella fut aussi le siège du principal trésor du royaume. On y a mis au jour un atelier de frappe monétaire datant de l’époque Antigonide.
 


 

Boutiques tout le long de
la bordure Est de l’agora

   La cité fut le lieu de résidence du Roi, où se trouvait son palais et celui des réunions du conseil (Le synédrion) qui se tennait dans le sanctuaire d’Héraclès. À l’intérieur des remparts de briques crues, élevés au-dessus de fondations en pierres, trois collines occupent le côté Nord et le palais était situé sur la colline centrale. Il occupait une surface de près de 60.000 m2. Son plan, encore mal connu s’insérait dans le plan géométrique de la ville. Le palais de Pella était constitué de plusieurs grands ensembles architecturaux juxtaposés, ordonnés sur deux rangées, chacun comportant une série de pièces ordonnées autour d’une grande cour carrée, généralement à portiques.
 
   Les archéologues y ont notamment identifié une palestre, des bains. La façade Sud du palais, vers la ville, était occupée sur toute sa longueur par un portique monumental, construit sur un soubassement de 2 m. Les bains dateraient du règne de Cassandre (301-297). La taille de l’ensemble montre que, contrairement au palais d’Aïgaï, il ne s’agit pas seulement d’une résidence royale, mais également d’un lieu de gouvernement qui devait abriter une partie de l’administration du royaume.
 
   Bien sur plusieurs sanctuaires urbains occupaient la capitale :
Le sanctuaire d’Aphrodite Cybèle (Mère des Dieux), occupait toute la largeur d’un îlot au Nord de l’agora. Il fut construit au IVe siècle et fut abandonné au Ier siècle ap.J.C. Il comprenait un vaste espace dégagé avec deux petits temples au Sud et au Nord, des ateliers et des entrepôts et une citerne souterraine. Le culte de la Déesse est identifié par des statuettes et des figurines d’argile dont certaines ont été mises au jour dans les boutiques de l’agora.
Le Thesmophorion, se trouvait à l’extrémité Nord-ouest de la ville. C’était le sanctuaire de Déméter (Déesse de l´agriculture) Thesmophore (ou Thesmophoros, d’où son nom). C’était un petit péribole de 10 m. de diamètre, avec un autel au centre. On y a retrouvé de très nombreuses figurines d’argiles et des ossements d’animaux (Porcs et ovins) qui attestent des sacrifices faits à l’occasion de la fête des Thesmophories (Fêtes organisées en l’honneur de la Déesse), la fête des semences célébrée à l’automne.
Le sanctuaire d’un Dieu guérisseur dont on a retrouvé une inscription datant du IIe siècle av.J.C, qui l’identifie à Darron. L’inscription de Pella est la première attestation épigraphique de son culte. Il se situait au Sud-ouest de la cité, à côté de la route monumentale qui menait au port.

  

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville voir les ouvrages de :
 
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
Le Monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Nancy Jean Moore :
The lifetime and early posthumus coinage of Alexander the Great from Pella, Princeton University, Princeton, 1984.
Mairē Karamanōlē-Siganidou et Maria Lilimpakē-Akamatē :
Pella : capital of Macedonians, Ministry of Culture, Archaeological Receipts Fund, Athènes, 1996.
Ch. J. Makaronas :
Pella : Capital of Ancient Macedonia, pp : 59-65, Scientific American, Special Issue, “Ancient Cities”, 1994.
Photios M.Petsas et Alexander Magnus :
Pella. Alexander the Great’s Capital, Institute for Balkan Studies, Thessaloniki, 1977-1978.
Photios M.Petsas
Mosaics from Pella, Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique, Paris, 1963.
Martin Robertson :
Review of Pella, Alexander the Great’s Capital, p : 269, Journal of Hellenic Studies 100, 1980.

 

 

Aïgaï
 

Localisation

 
  
Aïgaï (ou Aigaí ou Aegae ou Aigéai ou Aigaé, en Grec : Αγαί) ou Vergina aujourd’hui, en Grec : Βεργίνα) fut une petite ville du Nord de la Grèce. Elle est située dans la préfecture d’Imathia en Macédoine centrale à environ de 80km. au Sud-ouest de Thessalonique. La cité devint internationalement célèbre en 1977, lorsque l’archéologue Grec Manólis Andrónikos annonça que le site était l’emplacement où furent enterrés les Rois de Macédoine dans le tumulus dit "De la Grande Toumba", y compris le tombeau de Philippe II (359-336), père d’Alexandre le Grand (336-323) et le fils de celui-ci Alexandre IV dans la sépulture dite "Tombe du Prince".
 
   Le site est classé depuis au patrimoine mondial par l’Unesco. Elle fut la première capitale du royaume de Macédoine, avant d’être supplantée par Pella. Il y a en fait deux villages, Vergina et Palatitsia. Ils définissent les frontières du secteur de l’ancienne cité d’Aïgaï, qui fut découverte au XIXe siècle et qui était la première capitale royale de la Macédoine antique, gouvernée par la dynastie des Argéades, dès environ 650.

 


 

L’entrée du musée au grand tumulus

L’histoire …

 
   Lors des VIIIe et VIIe siècles av.J.C la région fut gouvernée par des tribus Illyriennes, qui établirent une base stratégique à l’emplacement d’Égée. Lorsqu’au début du VIIe siècle des tribus de Thraces et de Péoniens locales se révoltèrent, les Illyriens furent chassés. Vers 650 av.J.C, les Argéades, une ancienne maison royale Grecque dirigée par Perdiccas I (729-678), fuirent Argos et établirent leur capitale à Égée, instituant ainsi également le royaume de Macédoine.
 
   Il est dit qu’Aïgaï signifie “ville de chèvres” (αξ est le mot Grec pour la chèvre). La capitale des Rois Macédonien fut appelée ainsi après Perdiccas I, qui fut conseillé par la Pythie de construire la capitale de son royaume où les chèvres l’avaient amené (Voir les légendes sur Perdiccas I dans Macédoine). D’Aïgaï ils se propagèrent dans la partie centrale de la Macédoine. La zone de la Vergina moderne resta donc inhabitée jusqu’au milieu du VIe siècle av.J.C.
 
   Après 550, une population Macédonienne s’installa dans la région. Au cours du Ve siècle, le Roi Archélaos I (ou Archélaüs, 413-399) déplaça la capitale Macédonienne à Pella sur la plaine centrale. Aïgaï resta un important centre cérémonial mais perdit un festival en l’honneur de Zeus au profit de Dion. Elle continua toutefois à prospérer, même après les raids du IIIe siècle av.J.C et de nouvelles fouilles prouvent qu’elle était encore habitée au cours du Ier siècle de notre ère.

 

L’archéologie

 
  Les premières fouilles furent réalisées en 1861 par l’archéologue Français Léon Heuzey, puis de 1938 à aujourd’hui par le service archéologique de l’université de Thessaloniki. Elles permirent de découvrir : Le palais monumental avec sa somptueuse décoration de mosaïques et stucs peints, une section de la ville antique et ses fortifications, un théâtre, un temple d’Eukleia, le sanctuaire consacré à Aphrodite Cybèle (Mère des Dieux) et la nécropole, renfermant plus de trois cents tumulus.


 

Cnémides en bronze trouvées dans le tombeau de Philippe II

 
   Cet endroit est appelé "Les tombeaux royaux". Certain de ces tombeaux exceptionnels, remontent au XIe siècle av.J.C. Dans le Nord de la ville ont été excavés d’autres tumuli, ne dépassant pas 5 mètres de hauteur, faisant partie d’un cimetière préhistorique et d’un autre plus récent datant du IVe siècle av.J.C. Le site est répertorié en deux catégories. La première comporte 47 pierres tombales brisées qui recouvrait les tombes.
 
   Ces stèles de la seconde moitié du IVe siècle av.J.C étaient des éléments décoratifs des tombes de citoyens hommes et femmes ordinaires. La plupart présente des inscriptions mentionnant les noms des personnes décédées. Soixante quinze furent identifiés comme appartenant à des Grecs. La seconde catégorie comporte les trois tombeaux situés à l’intérieur du grand tumulus dont : La tombe "de Perséphone", celle de Philippe II et celle d’Alexandre IV.


Le tombeau de Philippe II, avec ces deux pièces, était intact lors de sa découverte. Il est couvert d’une voûte en berceau. La façade, uniquement décorative, possède un ordre dorique d’applique qui comporte une frise de triglyphes et métopes peints en bleu et blanc. Il fait 5,30 m. de long. C’est le plus long tombeau de tous ceux connus en Macédoine. Les os du Roi étaient enveloppés d’une étoffe d’or et de pourpre. Ils furent découverts dans une urne funéraire d’or (ou Larnax).
 
   Ce coffre a une étoile gravée sur le couvercle (L’étoile à 12 branches Macédonienne, Voir Photo à Philippe II). Le Larnax était conservé dans un sarcophage de marbre. À l’intérieur le crâne présente une blessure similaire à celle que Philippe II reçut à l’arcade en 354 lors du siège de Méthone. La première chambre du tombeau contenait également : Un superbe bouclier d’or et d’ivoire, les armes du Roi, sa cuirasse de fer décorée d’or, son casque, des cnémides en bronze, son épée, une couronne d’or, posée sur les os calcinés du Roi. Elle est composée de 318 feuilles et 68 glands.
 
   La seconde chambre funéraire, dans l’autre pièce du tombeau, contient : Beaucoup d’armes, une couronne de myrte doré, des figurines en ivoire sculptées, un diadème qui compte parmi les plus beaux bijoux de l’antiquité et des ossements féminins. Ces os sont également conservés dans un Larnax d’or à l’intérieur d’un sarcophage de marbre. La décoration de cette tombe, datée de 336, serait une œuvre de Philoxénos d’Érétrie (Peintre Grec, IVe siècle av.J.C). Le tombeau d’Alexandre IV dit "le tombeau du Prince" est lui aussi intact. Il contient : Une hydrie funéraire en argent, décorée de manière assez complexe et agrémentée d’une couronne, comportant les cendres d’un jeune homme d’environ 16 ans et de la vaisselle d’argent nombreuse et variée. C’est la nature unique des objets et leur exceptionnelle qualité qui ont conduit les spécialistes à identifier ce tombeau royal au jeune Roi.
 


 

Œnochoé en argent

La tombe dite de "Perséphone" est une tombe à ciste mesurant 3,5 m. x 3 m. x 2 m. Elle doit son nom à la fresque, représentant l’enlèvement de Perséphone par Hadès, qui orne un des grands côtés. Elle est d’un style tout à fait différent des deux autres, de part la variété des effets picturaux. La décoration de cette tombe, serait aussi une œuvre de Philoxénos d’Érétrie. La richesse des tombes ne laisse aucun doute sur le caractère exceptionnel du site, que les fouilles ont mis au jour, surtout depuis 1977. Les découvertes faites dans la nécropole, notamment dans la tombe de Philippe II, fournissent un important point de repère chronologique pour l’histoire de l’art Grec.
 
   Tous les arts sont représentés : Architecture, orfèvrerie, peinture, ébénisterie etc… Ces tombes montrent que la cour de Macédoine fut, depuis le règne de Philippe II, un centre majeur de l’art Grec. Ce que l’on a découvert dans les tombeaux est capital. Une étude précise de ces objets permet d’avoir une image claire de la vie et de la culture des Macédoniens à cette époque et aussi de mieux appréhender les traditions sépulcrales. Le musée de Vergina qui abrite les fouilles de ces tombeaux est unique aussi car il est construit à l’endroit même où étaient les tombeaux, à l’intérieur du grand tumulus.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la ville voir les ouvrages de :
 
Manolis Andronikos
Vergina, the prehistoric necropolis and the Hellenistic, C. Bloms boktryckeri, Lund, 1964.
Manolis Andronikos et Louise Turner :
Les musées Grecs, Ekdotike Athenon, Athènes, 1979.
Vergina, the royal tombs, Ekdotike Athenon, Athènes, 1984.
Hansjörg Bloesch :
Erinnerungen an Aigeai, Münzkabinett Winterthur, Winterthur, 1989.
Kostas Buraselis :
Das hellenistische Makedonien und die Ägäis : Forschungen zur politik des Kassandros und der 3 ersten Antigoniden … im Ägäischen meer und in wWestkleinasien, Beck, München, 1982.
Stella Drougou :
Aïgaï ancienne capitale du royaume de Macédoine, pp : 10-13, Les Dossiers d’archéologie 347, Septembre-Octobre 2011.
Stella Drougou et Chrysoula Saatsoglou-Paliadelē :
Vergina : Wandering through the archaeological site, Archaeological Receipts Fund, Direction of Publications, Athènes, 1999.
Vergina : The land and its history, Ephesus Publishing, Militos, Athènes, 2006.
The ancient city of Aigai, pp : 243-256, Brill’s Companion to Ancient Macedon, Studies in the Archaelogy and History of Macedon, 650 BC-300 AD, Leiden, 2011.
Ioannis Galanakis et Declan Mc Carthy :
Heracles to Alexander the Great : Treasures from the royal capital of Macedon, a Hellenic kingdom in the age of democracy, Ephoreia Proïstorikōn kai Klasikōn Archaiotētōn, Ashmolean Museum, Oxford, 2011.
René Ginouvès :
La Macédoine : De Philippe II à la conquête Romaine, CNRS Éditions, Paris, 1993.
Chrysula Saatsoglu-Paliadelē :
Vergina o taphos tu Philippu, hē toichographia me to kynēgi, Athēnai Hē en Athēnais Archaiologikē Hētaireia, 2004.
Ioannis Touratsoglou :
Makedonien – Geschichte, monumente und museen, Ekdotike Athenon, Athènes, 1995-1997.
Julia Vokotopoulou :
Führer durch das archäologische museum Thessaloniki, pp : 149–178, Editionen Kapon, Athènes, 1996.

 

 
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