Alexandre III le Grand – British Museum
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Alexandre III le Grand
(En Grec : Αλέξανδρος ο Μέγας, 336 à 323),
lorsqu’il accéda au trône n’avait que vingt ans. Il continua l’œuvre expansionniste de son père et son Empire
s’étendit au-delà des limites de ce que les scientifiques de l’époque appelaient, le monde connu. En 334,
Alexandre avec une
armée, de près de 35.000 fantassins et 5.000 cavaliers, franchit les Dardanelles et pénétra en
Asie Mineure.
Il rencontra l’armée Perse sur
le Granique et l’écrasa, puis il libéra les cités Grecques
d’Asie Mineure
et y rétablit des démocraties. En 333, à Issos, il affronta une nouvelle fois l’armée
Perse commandée par le Roi
Darius III (336-330) qu’il battit.
En 332 il pénétra en Égypte où il
fut accueillit comme un libérateur. Il fonda la ville
d’Alexandrie et il fut proclamé Pharaon
par l’oracle d’Amon. Le 01 Octobre 331, dans le Nord de la
Mésopotamie,
à
Gaugamèles, Darius III tenta
une nouvelle fois d’arrêter Alexandre,
mais il fut de nouveau battu. Le Macédonien occupa alors
Babylone,
Suse,
Persépolis, dont il fit incendier
les palais, puis Pasargades et
Ecbatane,
dernières capitales de l’Empire Perse.
En 330, le dernier Roi Perse Achéménide
ayant été assassiné, Alexandre se considéra
comme le successeur légitime et se proclama Roi d’Asie. Il poursuivit sa marche vers l’Est, en conquérant en 329 la
Bactriane, puis la
Sogdiane, où il épousa en 327,
Roxane, la fille de son Roi.
En 326 après avoir franchit l’Indus et conquit le royaume de
Takshashîlâ (ou Taxila),
il battit le puissant Roi Indien de Paurava, Pôros (ou Pûru ou Por). Désormais maître du Pendjab, il projeta de s’avancer jusqu’au Gange, mais ses soldats épuisés refusèrent
d’aller plus loin. Il fit donc demi-tour, en traversant le désert de Gédrosie tandis que son Général Néarque suivit la côte
et remonta le golf Persique. Alexandre rentra à
Babylone en 323 où il contracta la
malaria (Ou fut empoisonné par ses Généraux ?, la question est toujours débattue). Il mourut en quelques jours, le 10 ou le 13
Juin à l’âge de 33 ans. En dix ans Alexandre
fonda un Empire qui s’étendit de l’Indus à la Grèce, mais qui fut déchiré par ses successeurs, les Diadoques.
Les Régents
Perdiccas
(ou Perdíkkas, en Grec : Περδίκκας, Régent de Macédoine 323 à 321),
Général Macédonien, fut un des Lieutenants (ou Diadoques)
d’Alexandre le Grand.
Il fut issu d’une famille Princière de l’Orestide (Région de Haute-Macédoine). En 324, après la mort d’Héphestion (ou Héphaestion
ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324),
Perdiccas
devint second dans la hiérarchie impériale. Il exerça la fonction de Chiliarque (Commandant ou Vizir ou Régent), commandant de
toute la cavalerie des Compagnons. À la mort
d’Alexandre en Juin 323,
il reçut son anneau, ce qui semblait le désigner à la succession. Afin de conserver l’intégrité de l’Empire
d’Alexandre, il
prétendit lui succéder dans l’exercice du pouvoir. En tant que Chiliarque de cet Empire, il exerça alors l’autorité au
nom des deux Rois qui durent succéder à
Alexandre,
Philippe III Arrhidée et
Alexandre IV Aigos,
tous les deux étant dans l’incapacité de gouverner. Il s’opposa rapidement aux autres Diadoques, inquiets de son ambition et
de son autoritarisme.
Ceux-ci vont s’unir contre lui. L’autorité de
Perdiccas fut remise en question dès 323 par
Antigonos (Roi 306-301) qui refusa de mener en
Cappadoce la guerre au profit
d’Eumène de Cardia (ou Eumènès, 362-316), un autre Diadoque
d’Alexandre.
En 322, Perdiccas prit le commandement de l’armée royale en
Cappadoce, il battit le dynaste
Perse de
Cappadoce, Ariarathès I
(330-322) qu’il fit crucifier et installa Eumène de Cardia (ou Eumènès ou Eumenês) à la tête de ce royaume.
Suite à cette victoire, Perdiccas usurpa à
Cratère
(ou Kraterós, v.370-321) le titre de Prostatès (Tuteur) des Rois et il essaya de maintenir à son profit l’unité de l’Empire.
Le conflit éclata avec les diadoques. Afin de lutter contre la coalition naissante contre lui, il laissa Eumène de Cardia en
Asie Mineure avec son frère,
Alcétas, pour aller lutter contre Antipatros (ou
Antipater) Cratère et Antigonos et il rejoignit
l’Égypte pour guerroyer contre
Ptolémée
(Roi 305-282), mais il fut battu. Il fut assassiné en 321, dans sa tente
par un groupe d’officiers révoltés, dont
Séleucos (Roi
Séleucide, 305-280).
Antipatros (ou Antipater, en Grec :
Αντίπατρος, Régent de Macédoine 321 à 319) naquit en 398/7 et il
fut Général sous Philippe II. C’est lui qui mena pour
le Roi les négociations de paix avec Démosthène
d’Athènes, en 346. Lorsque
Alexandre le Grand partit
pour ses campagnes en Asie, ce dernier le nomma Régent de la Macédoine et de la Grèce avec sa mère
Olympias, avec le
titre de Stratège d’Europe. En 331,
Antipatros dut affronter une rébellion
dirigée par Memnon de Thrace, le Gouverneur
Macédonien de la région et mener une guerre contre le Roi de
Sparte,
Agis III (338-331) dont il sortit victorieux. Après la
mort d’Alexandre, il eut à faire face à
une autre rébellion, celle des villes Grecques alliées
d’Athènes. Assiégé en 323 dans Lamia,
lors de ce que l’on appela la Guerre Lamiaque, conflit qui se déclencha en Grèce
qui opposa des cités Grecques révoltées aux Macédoniens (323/322).
Il réussit à s’enfuir et fut victorieux avec l’aide de Léonnatos en 322 à la bataille de Crannon. Il soumit alors les
Athéniens et renforça son contrôle de la Grèce.
Après la mort de Perdiccas,
les forces incarnées par les Diadoques n’eurent alors de cesse de se déchirer pour le partage de l’Empire.
Les accords de Triparadisos en 321 qui eurent lieu au Nord de la Syrie, en vue de réorganiser le commandement et les
satrapies,
marquèrent le renforcement du pouvoir d’Antipatros à la
tête de la régence Macédonienne, il reçut le titre d’Épimélète
(Protecteur) des Rois. Il devint de ce fait à la fois Régent de l’Empire et le tuteur des Rois. Il confia alors de vastes
pouvoirs à Antigonos qui reçut, en plus d’un maintien dans ses
satrapies, le titre de
“Stratège d’Asie”, avec la mission d’écraser Eumène de Cardia (ou Eumènès). Dans l’esprit de garder toutefois un œil sur ses
activités, Antipatros lui adjoint comme second son propre fils
Cassandre, désigné Chiliarque de la cavalerie.
Désormais les deux hommes forts de l’Empire se partageaient l’autorité impériale,
Antipatros en Europe et
Antigonos en Asie.
La régence d’Antipatros fut marquée en Grèce
par la reprise du conflit contre les Étoliens qui, profitèrent de son départ et celui de
Cratère (ou Kraterós,
v.370-321)
pour l’Asie pour envahirent la
Thessalie. Elle fut reconquise par
Polyperchon (Régent 319-317), son second depuis 324,
aidé par une invasion d’Acarnaniens (Région occidentale de la Grèce, délimitée
au Nord par le golfe Ambracique et à l’Ouest et au Sud-ouest par la mer
Ionienne). Au début 319, la menace que représentait désormais
Antigonos en Asie obligea
Antipatros à infléchir sa politique
et à préparer un appel à Eumène de Cardia.
Antipatros mourut à l’âge de 78 ans. Sa succession fut confiée à
Polyperchon, ainé des Généraux, qui fut désigné
Épimélète des Rois avec la lourde tâche de maintenir la Macédoine hors
du giron d’Antigonos et de
Ptolémée. Son fils aîné
Cassandre fut quant à lui confirmé dans ses fonctions de
Chiliarque. Cette nouvelle organisation, relança les conflits. En Macédoine, des factions s’organisèrent autour de chacun des protagonistes,
Olympias prit le parti de
Polyperchon, qui rallia à sa cause Eumène de Cardia,
qu’il désigna Stratège d’Asie au nom des Rois, avec la charge de combattre
Antigonos, tandis que
Cassandre obtint le soutien
d’Antigonos.
On ne connaît pas le nom de son épouse, mais il eut dix enfants. Trois filles :
Eurydice I qui épousa le Roi d’Égypte
Ptolémée I Sôter (305-282) ;
Phila I qui épousa le Roi de Macédoine
Démétrios I Poliorcète
(294-287) et Nicée (ou Nicæa ou Nikaia) qui épousa le Roi de
Thrace
Lysimaque (322-281).
Sept fils : Cassandre ;
Régent de Macédoine de 317 à 306 et Roi de Macédoine de 301 à 297 ; Pleistarchos
(ou Pleístarkhos) ; Philippe ; Nicanor (ou Nikanor) ; Alexarchos (ou Alexarco ou Alexarchus) ;
Triparadeisos et Iolas (ou Iollas ou Iolaus).
Polyperchon
(ou Polyspérkhôn, en Grec : Πολυσπέρχων,
Régent de Macédoine de 319 à 317). Il naquit en 394 et fut le fils de Simmias de Tymphaea (ou Tymphaia) en
Épire. Il fut Général d’abord sous
Philippe II (359-336), puis sous
Alexandre le Grand
(336-323) qu’il accompagna dans tous ses longs voyages. Il seconda
Cratère (ou Kraterós,
v.370-321)
à la tête d’un corps d’armée formé pour l’essentiel de vétérans et il fut chargé avec ce dernier, par
Alexandre, de ramener en Macédoine
10.000 vétérans. Cependant il n’avait seulement atteint que la
Cilicie au moment de
la mort d’Alexandre en 323 ce qui
permit de sauver Antipatros (ou Antipater) alors empêtré à
Lamia. Il devint rapidement un proche d’Antipatros
(ou Antipater). À l’été 319, par le testament de ce denier,
Polyperchon, qui était l’aîné des Généraux Macédoniens, fut nommé
Protecteur (Épimélète) des Rois et Stratège d’Europe. Il devint donc à la fois Régent de Macédoine et tuteur des Rois
Philippe III et
Alexandre IV, avec la lourde tâche de maintenir
la Macédoine hors du giron d’Antigonos (Roi 306-301) et de
Ptolémée (Roi 305-282). Le fils aîné
d’Antipatros,
Cassandre fut quant à lui confirmé dans ses fonctions de
Chiliarque, alors que
Polyperchon aurait préféré voir son fils Alexandros accéder à ce poste.
Cette nouvelle organisation déplaisait à
Cassandre qui se sentait exclu et elle relança les
conflits qui amenèrent la guerre civile qui éclata très vite parmi tous les successeurs
d’Alexandre. En
Macédoine, des factions s’organisèrent autour de chacun des
protagonistes, Olympias prit le parti de
Polyperchon, qui rallia à sa cause Eumène de Cardia (ou Eumènès, 362-316), tandis que
Cassandre obtint le soutien
d’Antigonos et
Ptolémée.
Cassandre, farouchement
hostile à la Reine mère, entra en guerre ouverte contre le nouveau Régent et en 317 il entra en
Macédoine. Il s’entendit avec la Reine Adéa-Eurydice,
épouse de Philippe III Arrhidée
et prit le commandement de leur armée. Il ne pouvait toutefois se proclamer Régent tant que
Polyperchon, qui ne contrôlait plus
que le Péloponnèse, n’était pas déchu de ce titre.
Cassandre marcha sur
Polyperchon qu’il chassa de Macédoine. Ce dernier se sauva
en Épire, où
pour reprendre la Macédoine il forma une alliance avec Olympias,
qui fit venir une armée de Macédoine et avec le Roi d’Épire
Éacide (ou Eacides, 322-317).
Au début cela ce passa assez bien pour cette alliance. Leurs troupes rencontrèrent celles
d’Adéa-Eurydice et
Philippe III à la frontière entre la
Thessalie et la Macédoine.
Philippe III
et son épouse perdirent la bataille et furent fait prisonniers.
Philippe III et
cent de ses partisans (Dont le frère de
Cassandre, Nicanor ou Nikanor)
furent assassinés en Septembre 317 (ou le 25 Décembre 317 selon les sources), sur l’ordre
d’Olympias,
peu de temps après Adéa-Eurydice se suicida.
La réaction de Cassandre fut rapide. Il voulait venger son frère,
Philippe III et
Adéa-Eurydice, il assiégea
Olympias,
Roxane et le jeune Alexandre IV,
dans Pydna. Olympias se rendit contre la promesse d’être épargnée,
mais elle fut livrée par
Cassandre aux parents de
ses victimes. En 316, elle fut assassinée après une parodie de procès.
Cassandre et
Ptolémée chassèrent définitivement
Polyperchon de
Macédoine. En 315, il s’allia à Antigonos
maintenant en lutte contre
Cassandre. Ce dernier engagea la guerre dans le
Péloponnèse contre Alexandros qui fut rapidement anéanti.
Polyperchon, affaibli, choisit
alors de se rallier à la cause de
Cassandre. Après le traité de paix de
311 entre Antigonos et
ses ennemis, lorsque la guerre éclata de nouveau entre les Diadoques,
Polyperchon entra de nouveau en
conflit contre Cassandre. Il lui opposa, Hercule, qu’il fit passer pour le
fils illégitime d’Alexandre et le présenta
comme un successeur potentiel. En 309, il changea de stratégie, il cassa son traité de paix avec
Antigonos et il fit empoisonner le jeune Héraclès et sa mère, Barsine,
pour rentrer dans les bonnes grâces de
Cassandre.
Il se plaça dès lors sous l’égide de ce dernier qui le confirma dans ses possessions, dont
Corinthe et
Sicyone.
Toutefois, il ne joua plus aucun rôle politique jusqu’à sa mort vers 303, à l’âge de plus de 90 ans.
Cassandre
(ou Kassander ou Kássandros, en Grec : Κάσσανδρος,
Régent de Macédoine de 317 à 306/305 et Roi de Macédoine de 301 à 297). Il fut le fils
d’Antipatros (ou Antipater). Fin 324,
Alexandre le Grand (336-323) appela
Antipatros, alors Régent de Macédoine, à
Babylone et voulut le remplacer par
Cratère (ou Kraterós,
v.370-321). Antipatros refusa et envoya
son fils plaider sa cause contre les accusations de ses ennemis (Principalement celles de la Reine mère,
Olympias). Après la mort
Alexandre le Grand,
Cassandre fut mêlé aux luttes pour le pouvoir entre Diadoques.
En 319, il s’allia avec Antigonos (Roi 306-301) et le
Satrape
d’Égypte
Ptolémée (Roi 305-282).
Il battit Polyperchon, Régent de Macédoine depuis la mort de
son père et le chassa de Macédoine. Il devint alors souverain de toute la Grèce et il passa alliance avec
Athènes dont le gouvernement de la cité était depuis peu tenu
par Démétrios de Phalère qui était de son côté. Il passa également alliance avec
Adéa-Eurydice, l’épouse du Roi de Macédoine
Philippe III Arrhidée (Roi 323-317).
Monnaie, cuivre, de Cassandre |
Cependant, en Septembre 317 (ou le 25 décembre 317),
Adéa-Eurydice, Philippe III et le frère de
Cassandre, Nicanor (ou Nikanor), furent exécutés par
Olympias.
Cassandre se vengea rapidement et en 316, il assiégea
Olympias,
Roxane et le jeune
Alexandre IV, dans Pydna.
Olympias se rendit contre la promesse d’être épargnée,
mais elle fut livrée par Cassandre aux parents de ses victimes.
La même année il ordonna sa mort, puis en 310 celle de Roxane et
du fils que celle-ci eut avec Alexandre,
Alexandre IV Aigos.
Antigonos tenta de reconstituer à son profit l’Empire
éclaté d’Alexandre et
Cassandre fut battu aux Thermopyles. Il perdit alors ses possessions
au Sud de la Thessalie.
Ne désarmant pas il s’allia à
Séleucos (Roi Séleucide 305-280),
au Roi de Thrace,
Lysimaque (322-281) et à
Ptolémée et écrasa
Antigonos à la
bataille d’Ipsos en 301. Il devint alors Roi de Macédoine
(Il s’était proclamer Roi [Basileus] dès 305) et obtint une grande partie dans le partage des territoire
d’Antigonos, plus la récupération de ses territoires perdus précédemment.
Cassadre épousa Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké, en Grec :
Θεσσαλονικη), fille de
Philippe II et de la Reine Nicesipolis.
Il fonda la dynastie des Antipatrides qui ne durera
que le temps de ses trois enfants : Philippe IV (Roi 297-296),
Antipatros I (Roi 296-294) et
Alexandre V (Roi 296-294), qui par leurs querelles ne
parvinrent pas à conserver le royaume qu’il avait constitué.
Les Rois après Alexandre
Philippe III Arrhidée
(ou Filippos Arridaios, en Grec : Φίλιππος Γ’
Αρριδαίος, 323 à 317) qui naquit vers 357. Il fut le demi-frère
d’Alexandre le Grand et
lui succéda en Macédoine dès 323. Il fut le fils de Philippe II et de
Philinna. Il était frappé d’une incapacité mentale qui devait normalement l’écarter de la succession royale. Selon certains
spécialistes son problème mental serait du à un poison donné par
Olympias. Cependant à la mort
d’Alexandre, il fut proclamé Roi par la
phalange Macédonienne réunit à Babylone, le
fils posthume d’Alexandre et de
Roxane,
Alexandre IV Aigos
ne naissant que deux mois plus tard. Le haut Conseil accepta le vote, mais sous la condition de placer Philippe III sous la
tutelle du Régent de Macédoine Perdiccas. En 321, Philippe III
épousa Adéa-Eurydice (ou Euridika),
sa nièce âgée de quinze ans. Elle fut la fille d’Amyntas IV
et Cynané (ou Kynane), la fille de Philippe II.
Perdiccas s’opposa au mariage et ordonna à
son frère Alcetas de tuer Cynané.
Cette décision provoqua la colère de l’armée Macédonienne, outrée que l’on vienne d’assassiner
une fille de Philippe II. Les soldats se révoltèrent et
obligèrent Perdiccas à accepter le mariage de la jeune
Adéa-Eurydice. Afin de lutter contre une coalition naissante
contre lui, Perdiccas laissa son frère, Alcétas en
Asie Mineure, pour aller lutter contre
Antipatros (ou Antipater),
Cratère (ou Kraterós,
v.370-321) et
Antigonos et il rejoignit
l’Égypte pour guerroyer contre
Ptolémée (Roi 305-282). Cette campagne fut un fiasco
et il fut assassiné en 321, dans sa tente par un groupe d’officiers révoltés, dont le
Satrape de
Médie, Peithon (ou Pithon, en Grec :
Πείθω, v.355-316) et
Séleucos (Roi
Séleucide, 305-280).
Ce fut Antipatros (ou Antipater) qui lui succéda comme Régent.
Tétradrachme de Philippe III
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Adéa-Eurydice était consciente des incapacités
de son époux et demanda à l’assemblée Macédonienne (le Koinon) d’être considérée comme la représentante du Roi à la place des
Diadoques. Sa demande fut acceptée et Adéa-Eurydice, malgré sa
jeunesse, joua un rôle important dans la guerre civile qui se déroula en Macédoine. À la mort
d’Antipatros (ou Antipater, 321-319),
Olympias s’allia au nouveau Régent de Macédoine,
Polyperchon. Elle espérait par cette
alliance récupérer le trône pour son petit fils
Alexandre IV Aigos,
le fils posthume d’Alexandre et du même
coup la régence puisqu’il n’était âgé que de quatre ans.
Polyperchon entra tout de suite en conflit avec
Cassandre,
le fils d’Antipatros (ou Antipater), qui prétendait à la
succession de son père et reprochait à Polyperchon, entre autres,
d’avoir rendu la liberté aux cités Grecques.
En 317, alors que Polyperchon bataillait avec
Cassandre,
Adéa-Eurydice passa alliance avec le parti de ce dernier.
Elle ordonna au nom de Philippe III à Polyperchon et
Antigonos (Roi 306-301) d’abdiquer et de
remettre leurs armées à Cassandre, à qui elle confia la gestion du
gouvernement. Polyperchon s’enfuit alors en
Épire rejoindre
Olympias,
Roxane et Alexandre IV.
La Reine-mère leva une armée et marcha sur la Macédoine. Ses troupes rencontrèrent celles
d’Adéa-Eurydice et Philippe III à la frontière entre la
Thessalie et la Macédoine.
Statère or de Philippe III Arrhidée
|
Toutefois, les soldats de Philippe III refusèrent le combat contre
Olympias et désertèrent en masse, les époux perdirent la
bataille et furent fait prisonniers. Adéa-Eurydice réussit à
s’enfuir, mais elle fut rattrapée vers Amphipolis. Philippe III et cent de ses partisans, dont le frère de
Cassandre, Nicanor (ou Nikanor) furent assassinés en
Septembre 317 (ou le 25 Décembre 317), sur l’ordre d’Olympias,
peu de temps après Adéa-Eurydice se suicida.
Cassandre vengea rapidement son frère, Philippe III et
Adéa, il assiégea
Olympias dans Pydna.
La Reine se rendit contre
la promesse d’être épargnée, mais Cassandre la livra aux parents de
ses victimes. En 316, elle fut assassinée après une parodie de procès.
Cassandre s’allia au
Satrape
d’Égypte
Ptolémée (Roi 305-282) et ils
chassèrent définitivement Polyperchon de Macédoine.
Ce dernier se réfugia alors en Étolie où il se constitua une principauté qui dura relativement peu de temps, de 316 à 301.
En 1977, à Vergina, une tombe d’un Roi fut découverte qui contenait le squelette d’un homme bien conservé.
Manolis Andronikos identifia le mort comme le Roi
Philippe II,
mais sa proposition est très controversée. Beaucoup de spécialistes tendent à penser qu’il s’agit en fait de Philippe III.
Selon leur théorie, l’architecture de la chambre funéraire est plus adaptée à la période autour de 320, et le
cadavre ne présente pas de trace de coups violant, comme on pourrait s’y attendre chez un soldat.
Sous son règne fut construit un sanctuaire dans le temple
d’Amon à Karnak et le temple hypostyle de
Thot à
Hermopolis Magma.
Alexandre IV Aigos (En Grec :
Aλέξανδρος Aιγός, 317 à 310) fut le fils posthume (Né en Août
323) d’Alexandre le Grand et de
Roxane. Il fut proclamé Roi, alors qu’il ne naquit
que deux mois plus tard, par la phalange Macédonienne et les Généraux
d’Alexandre réunis à
Babylone,
immédiatement après la mort de son père, en Juin 323. Il dut partager le trône avec son oncle,
Philippe III Arrhidée.
En fait l’enfant Roi ne régna jamais. De sa naissance à 317 le pouvoir fut disputé entre
les Régents :
Polyperchon dans le camps de sa grand-mère
Olympias, qui en avait la garde et
Cassandre (Roi de Macédoine, 301-297)
dans celui de son oncle et son épouse Adéa-Eurydice. En
Septembre 317 (ou le 25 décembre 317), Olympias fit
assassiner
Philippe III et Adéa-Eurydice se suicida. En 316,
Cassandre fit assassiner
Olympias et confia l’enfant et sa mère
Roxane à des Diadoques. Ils furent détenus dans la citadelle
d’Amphipolis sous la surveillance de Glaucias.
Il est coutume de faire durer le règne d’Alexandre IV en
Égypte jusqu’à celui de
Ptolémée I Sôter, en 305.
En fait, il ne fut que souverain nominal de ce pays de 310 à 305, puisqu’en 310,
Cassandre commanda à
Glaucias d’assassiner secrètement l’enfant ainsi que sa mère. À la fin de la Deuxième Guerre des Diadoques en 311,
Cassandre avait passé un accord
avec ses homologues qui prévoyait qu’il ne garderait la charge d’Épimélète (Protecteur) que jusqu’à la majorité
d’Alexandre IV, il avait donc tout intérêt à supprimer le jeune Roi et récupérer ainsi le pouvoir. Les spécialistes pensent
qu’Alexandre IV serait enterré à Aïgaï
(ou Aigaé ou Aigéai) dans le tumulus dit “De la Grande Toumba”, dans la sépulture dite
“Tombe du Prince”. Le site fut découvert en 1977 par Manolis Andronikos. Il abrite également la tombe
de son grand-père, Philippe II (359-336).
Il fut fiancé, alors qu’ils étaient de très jeunes enfants, à
Deidameia (ou Déidamie). Elle fut
la fille du Roi d’Épire Éacide (Eacides, 322-317) et de la Reine
Phthie, et la sœur de Pyrrhos I (307-302 et 297-272 ).
Antigonos I Monophtalmos “Le borgne”
(En Grec : Αντίγονος A’, 306 à 301) naquit en 382.
Ses origines ne sont pas très claires, il serait d’origines nobles, fils de Philippe,
le Prince d’Élymiotis (ou Élimaea). Cependant Élien (ou Aelian, Claudius Ælianus, v.175-v.235,
historien et orateur Romain) prétend qu’il fut d’origines modestes. Lieutenant de
Philippe II et
d’Alexandre le Grand. Il commanda au
départ de l’expédition d’Alexandre le
corps de la Ligue de Corinthe (ou Ligue
Hellénistique). En 333, après la victoire du Granique il est nommé
Satrape de
Grande Phrygie. En 323, après le partage de l’Empire
d’Alexandre à
Babylone, où il ne participe pas,
il reçut en plus les
Satrapies de Lycie et de
Pamphylie (Sud de
l’Asie Mineure, entre la
Lycie au Sud, la
Cilicie à l’Est).
Après ce partage, il participe, en 321, à la coalition des Diadoques contre
Perdiccas où il fut chargé,
avec son fils Démétrios I Poliorcète, de la guerre contre Eumène de
Cardia (ou Eumènès, 362-316), maître de la
Cappadoce, qui avait pris le parti de
Perdiccas. La mort de
Perdiccas la même année, lors de sa campagne en
Égypte, entraîna
un nouveau partage de l’ex Empire. Cette réorganisation appelée “accord de Triparadisos” eut lieu dans le
Nord de la Syrie,
Cratère (ou Kraterós,
v.370-321) ayant également été tué, Antigonos
récupéra le commandement de la guerre contre Eumène. En 319, en
Macédoine, Antipatros (ou Antipater) décéda et nomma
Polyperchon comme son successeur au poste de Régent,
au détriment de son fils Cassandre.
Antigonos prit le parti de
Cassandre et refusa de reconnaître l’autorité de
Polyperchon.
Tétradrachme argent d’Antigonos
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Eumène forma une coalition avec les
Satrapes des
provinces orientales et marcha sur Antigonos. Ils s’affrontèrent à
deux reprises, en 317 et 316, aux confins de la
Perse et de la
Médie où par deux fois
Antigonos sortit vainqueur. Il captura
Eumène et le fit mettre à mort. Fort de son succès, il tenta de reconstituer à son profit l’unité de l’Empire.
Il étendit son
autorité sur l’Asie Mineure, la
Syrie et
la plus grande partie de la Grèce dont il réclama de nouveau l’autorité. Il déroba les trésors de
Suse et entra dans
Babylone,
dont Séleucos
(Roi Séleucide 305-280)
était le Satrape.
En 315, ce dernier se réfugia en Égypte
et forma une coalition avec Ptolémée
(Roi 305-282), Lysimaque (322-281)
et Cassandre contre
Antigonos.
Ce dernier envahit alors la Syrie, qui dépendait de
Ptolémée. Il tenta aussi, mais en vain,
de soumettre les Nabatéens en 312.
Mais son fils Démétrios
I fut battu en 312, à la bataille de
Gaza,
par Ptolémée et il perdit la
Babylonie qui revint
à Séleucos.
La paix fut conclue en 311 et un nouveau partage de l’Empire laissa à
Antigonos le
gouvernement de l’Asie Mineure et
de la Syrie. Malheureusement
cette trêve fut de courte durée. Ptolémée, allié à
Cassandre, voulut reprendre possession
de territoires appartenant à Antigonos,
en mer Égée et en Grèce continentale. Antigonos reprit la lutte,
à la fois : Contre Séleucos en
Asie Mineure, contre
Ptolémée en Syrie et contre
Cassandre en mer Égée.
En 310 et 309,
Ptolémée mena une campagne victorieuse contre des
cités côtières d’Asie Mineure et
dans plusieurs îles de la mer Égée. En représailles
Démétrios I attaqua les
possessions Grecques de
Cassandre qui fut vaincu aux Thermopyles. En 306, Antigonos
prit le titre de Roi d’Asie. Sa puissance était une menace
pour Ptolémée, qui arma une flotte pour attaquer la
Syrie. La même année, Démétrios I battit la flotte de
Ptolémée au
large de Salamine
lors de la troisième
bataille de Salamine de Chypre. En 305,
Antigonos confia à
Démétrios I le commandement d’une énorme flotte et lança une expédition
contre l’Égypte de
Ptolémée.
L’invasion se solda par un échec,
Démétrios I ne parvint pas à forcer les défenses
Égyptiennes et dut
renoncer. Il essaya alors d’anéantir
Rhodes qui refusait d’aider son père. Le siège de
Rhodes
s’acheva en 304 par un traité de paix. Antigonos
exigea alors de Cassandre la soumission sans
conditions de la Macédoine et il reconstitua, en 302, la
Ligue de Corinthe.
Une nouvelle coalition se créa alors avec
Ptolémée,
Cassandre,
Lysimaque
et Séleucos,
qui passa à l’offensive. En 301, Antigonos fut battu et
mourut à la
bataille d’Ipsos, en Phrygie,
frappé par un javelot, il avait plus de 81 ans. Son royaume fut partagé, la plus grande partie alla à
Lysimaque
(Toute l’Asie Mineure
jusqu’aux monts Taurus) et à Séleucos
(Toute la Syrie). Il épouse Stratonice (ou Stratoníkē, en Grec : Στρατονίκη),
fille de Corrhaeus et eut deux enfants :
Démétrios I Poliorcète (Roi en
294) et Philippe qui mourut en 306.
Cassandre
(En Grec : Κάσσανδρος, Roi de Macédoine de 301 à 297).
À la mort d’Antigonos I Monophtalmos en 301, son royaume fut partagé
entre : Ptolémée I Sôter (305-282),
le Roi de Thrace
Lysimaque (322-281),
le Roi Séleucide
Séleucos I Nikâtor (305-280),
tandis que Cassandre, pour un temps maintint sa présence en Macédoine et
en Grèce dont il se proclama Roi (Il s’était proclamer Roi [Basileus] dès 305). Voir ci-dessus.
Philippe IV
(En Grec : Φίλιππος Δ’ 297 à 296), fils de
Cassandre et de Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike
ou Thessaloniké). Il succéda à son père à l’âge de 18 ans, en 297, mais il mourut quatre mois après son accession au trône.
Sur son court règne, aucun autre détail n’est connu. Les deux autres fils de
Cassandre,
Antipatros I et
Alexandre V arrivèrent
alors sur le trône sous la régence de leur mère la Reine Thessalonice.
Antipatros I (ou Antipater, en Grec : Αντίπατρος
A’, 296 à 294)
fut le deuxième fils de Cassandre et de la Reine Thessalonice (ou
Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké). Il épousa Eurydice II, la fille
du Roi de Thrace
Lysimaque (322-281) et de
Nicée (ou Nicæa ou Nikaia). Après la mort de son frère Philippe IV,
il arriva sur le trône avec son autre frère Alexandre V (En Grec :
Αλέξανδρος Ε’, 296 à 294), qui
reçut la partie Ouest du royaume (À l’ouest du fleuve Axios, actuel Vardar). Dès sa prise de pouvoir il dut lutter contre les
ambitions de celui-ci. Alexandre V épousa Lysandra I, la fille du Roi
d’Égypte
Ptolémée I Sôter (305-282)
et l’entente entre les deux frères ne dure pas. Antipatros I fit assassiner leur mère sous prétexte qu’elle favorisa Alexandre V
lors du partage du royaume et en 294 désireux de régner seul, il le destitua. Celui-ci face aux visées de son frère appela alors à
l’aide le Roi d’Épire
Pyrrhos I (307-302 et 297-272) et
Démétrios I Poliorcète (Roi en 294).
Pyrrhos I intervint le premier.
Il rétablit la situation au
profit d’Alexandre V avec le partage initial et il fit payer son intervention par d’importantes provinces frontalières de son
royaume qui lui furent cédées (Ambracie, Acarnanie et Amphilochie), puis il quitta la Macédoine. À ce moment arriva
Démétrios I, mais Alexandre V, n’ayant plus besoin de lui, décida de le
faire assassiner lors d’un banquet. Démétrios I eut vent du projet,
qu’il anticipa en faisant tuer Alexandre V à Larissa en
Thessalie en 294. Il renversa Antipatros I
et il devint Roi de Macédoine à leur place. Antipatros I fuit alors avec son épouse chez son beau-père
Lysimaque.
Mais ce dernier mit à mort son beau-fils, parce qu’il se plaignait d’avoir été privé du trône de Macédoine par la trahison de son
beau-père.
Démétrios I Poliorcète “Preneur de ville”
(En Grec : Δημήτριος A’
Πολιορκητής, 294 à 287) naquit en 336,
il fut le fils d’Antigonos I Monophtalmos (306-301).
Il fut élevé selon une stricte discipline militaire et il aida son père dans ses campagnes, celui-ci voulant reconstituer
l’Empire d’Alexandre le Grand.
En 307, à la tête de la flotte, il attaqua
Athènes, alors sous la domination du maître de la
Macédoine Cassandre. Il y chassa Démétrios de Phalère installé par
Cassandre et il y
rétablit la démocratie. Il prit ensuite toute l’Attique, la Béotie et une partie
du Péloponnèse. Son père le sollicite encore une fois pour mener le siège de
Chypre contre
l’Égypte.
En 306, il battit la flotte
Lagides de
Ptolémée I Sôter (305-282) au large de
Salamine lors
de la
troisième bataille de Salamine de
Chypre.
Tétradrachme argent de Démétrios I
|
Cependant lorsque son père décida de l’invasion de
l’Égypte il ne parvint pas à s’imposer.
Pas plus à Rhodes, en 305, où il signa un traité de paix après
un siège d’un an. Une nouvelle campagne contre Cassandre de
304 à 302, le rendit maître de la Grèce en s’emparant entre autres : De
Corinthe, de
Sicyone et
d’Argos. En 301,
Cassandre s’allia avec le Roi
Séleucide
Séleucos I Nikâtor (305-280)
et le Roi de Thrace
Lysimaque (322-281)
et l’écrasa, lui et son père, à la
bataille à Ipsos en
Phrygie.
Antigonos I fut tué, mais
Démétrios I, en fuite put rejoindre sa flotte et petit à petit
reconstitua ses forces et par des alliances ses possessions. À la mort de
Cassandre en 296, il
occupa le Nord et le centre de la Grèce. Il tenta de s’emparer de
Sparte, après avoir battu son Roi Archidamos IV (305-275), mais il dut abandonner ses
projets. Il se rendit maître de la Macédoine, où il fut proclamé Roi en 294. Puis
Séleucos I Nikâtor et
le Roi d’Épire
Pyrrhos I (307-272), son ex allié, envahirent les territoires
de Démétrios I. Celui-ci contre-attaqua et envahit
l’Asie Mineure contrôlée par
Séleucos I.
Il prit l’Ionie, propriété de
Lysimaque, la
Lydie et la
Carie. Mais en
Phrygie, en 286, où ses troupes
furent décimées par la maladie, il fut battu, emprisonné et exilé à
Apamée de Phrygie.
Démétrios I y mourut
trois ans plus tard, en 283, à l’âge de 53 ans. Son urne funéraire portée par son fils
Antigonos II Gonatas
reçut les honneurs de toutes les villes traversées lors de son voyage vers la forteresse de Démétrias en
Thessalie, que son père
avait fondée.
Démétrios I eut six épouses,
cinq selon Plutarque (Philosophe, biographe et
moraliste Grec, 46-v.125) : Phila I, fille
d’Antipatros (ou Antipater) qui fut entres autres la mère
d’Antigonos II Gonatas (Roi 277-239) ; Eurydice ;
Ptolémaïs, fille de Ptolémée I
; Deidameia, fille du Roi d’Épire
Éacide (ou Eacides, 322-317) ; Lamia, qui fut la fille de l’Athénien,
Cléanor ; Lanassa, qui fut la fille du Tyran et Roi de Syracuse Agathoclès
(317-289). Il eut de nombreux enfants, voir la liste sur la page,
La vie de Démétrios I.
Démétrios I Poliorcète battu, il s’en suivit en Macédoine
plusieurs années de domination par des Rois étrangers. D’abord le Roi
d’Épire,
Pyrrhos I (307-272)
qui gouverna le pays de 287 à 285/4. Pendant cette période
Antigonos II Gonatas,
le fils d’Antigonos I essaya de se maintenir un an de 287 à 286.
Pyrrhos I se vit renversé dans ce pays par le Roi de
Thrace,
Lysimaque (322-281),
qui annexa la Macédoine de 285/4 à 281.
Pour plus de détails voir :
La bibliographie complète de la Macédoine
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