Pasargades   et  Naqsh-e Rostam
 

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Pasargades

  
   Pasargades (ou Pasargadae, en Persan : پاسارگاد pāsārgād, en Grec : Πασαργαδών Pasargadốn) est une ville d’Iran, bâtie à 1900 mètres d’altitude dans le Zagros. Elle fut la première des capitales de l’Empire Perse. Le site est situé dans la chaîne montagneuse du Morghab à 87 km au Nord-est de Persépolis, dans l’actuelle province du Fars. Selon une tablette en écriture cunéiforme Élamite, trouvée dans les fortifications de Persépolis, son nom était Batrakataš (ou Batrakatash). Le nom d’usage courant de Pasargades découle d’une translittération Grecque du Perse ancien Pâthragâda "Camp des Perse", mais dont le sens exacte est toujours incertain. Comme Persépolis, Pasargades est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
 


 

Citadelle de Tell-i-Takht (ou Toll-e Takht "Trône colline")

   Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C – Livre XV, 3, 8) la cité fut construite par Cyrus II le Grand (559-529) en 550 à l’emplacement où il gagna la bataille contre le Roi des Mèdes (Son grand-père) Astyage (585-550/49). Cependant, cette interprétation est aujourd’hui sujette à caution car la bataille de Pasargades n’est pas la dernière dans la guerre contre les Mèdes. On trouve d’autres dates pour la création de cette ville selon les sources : 559, 547, 546…
 
   Les indices archéologiques semblent plutôt confirmer ces dernières et indiquent que la fondation de la ville aurait eu lieu après la conquête de Sardes, vers 546. Pour Hérodote (Historien Grec, 484-v.425, I, 125), le choix du site s’explique plutôt parce que Pasargades fut le berceau de l’une des trois tribus Perses, celle dont fut issu le clan des Achéménides.
 
   Pasargades resta la capitale de l’Empire jusqu’au règne de Darius I (522-486) qui construit Persépolis. Artaxerxès II (404-359) se fit couronner à Pasargades. Le rôle de la cité dans l’organisation politico-administrative de l’Empire Achéménide reste assez méconnu. Pasargades fut-elle une seconde capitale, un centre religieux ou bien un deuxième centre administratif. On sait que c’est à Pasargades, qu’au cours du rite d’investiture, le nouveau Roi devait enlever sa robe et revêtir celle de Cyrus II. En fait les spécialistes pensent que la notion de capitale chez les Achéménides s’entendait par, l’endroit où le Roi se trouvait.


 

Vestiges des colonnes de la salle d’audience

 
   Les auteurs Grecs précisent que les souverains Achéménides déplaçaient leur capitale selon la saison : En été à Ecbatane, en automne à Persépolis, en hiver à Suse et le reste de l’année à Babylone. Il faut noter que Pasargades et Persépolis fonctionnaient, semble t-il, plus comme des villes d’apparat que comme un centre administratif de l’Empire. Cette "nomadisation" ce confirmerait dans le nom même de Pasargades : Pâthragâda "Camp des Perses".

 

Le site archéologique

 
   Le site archéologique couvre 1,6 km² et les ruines sont très éparpillées. Le cœur de Pasargades est sa citadelle, qui est connue sous le nom de Tell-i-Takht (ou Toll-e Takht "Trône colline"). Elle donne sur un jardin "Paradis" au Sud et sur le complexe palatial lui même. Ce dernier est constitué de deux petites unités : Le palais résidentiel et un palais salle d’audience. On trouve aussi une porte monumentale et une tour appelée par les gens du pays, Zendan-i Suleiman.
 
   La salle d’audience, ou Apadana, peut être abordée en arrivant par le Sud-est, le visiteur doit d’abord passer une porte, puis traverser un pont sur la rivière Pulvâr. Le palais résidentiel de Cyrus II de 2620 m² possédait : Une salle centrale hypostyle avec cinq rangées de six colonnes, dont les socles étaient alternativement blancs et noirs, quatre terrasses dans quatre directions et deux chambres dans les angles. Enfin l’Est du palais était un grand hall avec huit colonnes.
 
   Le style de l’Apadana appartient à la tradition architecturale des nomades Iraniens qui vivaient dans de grandes tentes. Toutefois, Cyrus II utilisa des éléments d’autres cultures. Ainsi les sculptures de palais Assyriens servirent de modèle. Des travaux furent effectués par des tailleurs de pierre Ioniens et Phéniciens. Probablement, la population de la ville devait avoir un caractère semblable de mixité. Il existe également d’autres ruines dans la région de Pasargades, certaines enregistrées aussi à l’UNESCO. Il s’agit notamment de ruines datant de la dynastie Achéménide (Saravan Village), le Palais Dokhtar (Rastaq Village) datant du IIIe siècle ap.J.C, un palais Sassanide, en restauration (Sarvestan) datant de 420 ap.J.C.


 

Tombe de Cyrus II

 
   Le plus important monument de Pasargades est le petit tombeau de Cyrus II, situé un peu au Sud-ouest de la ville. C’est un petit mausolée carré à six étages menant au sépulcre, recouvert d’un toit à double rampant. La chambre funéraire qui mesure 3,17 m de long sur 2,11 m de large pour une hauteur de 2,11 m possède une étroite entrée. Bien qu’il n’y ait aucune preuve irréfutable d’identifier la tombe comme celle de Cyrus II, les historiens Grecs nous disent qu’elle fut vénérée au long de l’histoire par tous les dirigeants.
 
   En 330, le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323) trouva le tombeau intact, mais quand il y revint en Janvier 324 la sépulture avait été violée. Il ordonna alors des restaurations et la scella pour empêcher de nouvelles profanations. La tombe de Cambyse II (529-522), le fils et successeur de Cyrus II n’a jamais été achevée. La conception du mausolée de Cyrus II qui pourrait être copiée sur le modèle des ziggourats Mésopotamiennes ou Élamites est généralement attribuée aux modèles de tombes Ourartéennes, voire de tombes d’une période antérieure que l’on trouve à l’Ouest de l’Asie Mineure.
 
   En effet, le tombeau à Pasargades a presque exactement les mêmes dimensions que le tombeau d’Alyatte II (610-561), le père du Roi de Lydie Crésus (561-547), mais quelques spécialistes réfutent cette comparaison, (Selon Hérodote, Crésus fut épargné par Cyrus II après sa conquête de la Lydie et devint un membre de la cour Achéménide). Ce tombeau était entouré d’un grand jardin d’agrément sacré, appelé "Paradis", comme on en trouvait déjà chez les Assyriens. Arrien (ou Lucius Flavius Arrianus Xénophon, historien Romain, v.95-v.175) dans un de ses écrits, nous informe qu’Alexandre aurait commandé à Aristobule, un de ses guerriers, de pénétrer dans le monument.
 


 

Ruines du Palais de Cyrus II

   À l’intérieur il aurait trouvé un lit d’or et un cercueil en or orné de pierres précieuses avec une inscription sur le tombeau. Aucune trace d’une telle inscription n’a survécue à aujourd’hui et il existe un désaccord majeur entre les spécialistes quand à la formulation exacte du texte. La principale décoration sur la tombe est une rosette sur le pignon de la porte. Au cours de la conquête islamique de l’Iran, les armées arabes arrivant sur la tombe voulurent la détruire, considérant qu’il s’agissait d’une violation directe des principes qu’ils pensaient être ceux de l’islam.
 
   Les gardiens de la tombe réussirent à convaincre les arabes que le tombeau n’avait pas été construit en l’honneur de Cyrus II, mais qu’il abritait la mère du Roi Soliman le Magnifique (Kanûnî Sultan Süleyman ou Süleyman I), l’épargnant ainsi de la destruction. En contrepartie, l’inscription dans le tombeau fut remplacé par un verset du coran et le tombeau prit le nom de "Qabr-e Madar-e Sulaiman", ou "La tombe de la mère de Soliman". Il est encore largement connu sous ce nom aujourd’hui.
 
   Les dernières recherches structurelles sur Pasargades ont permis de montrer le génie des ingénieurs Achéménides qui ont construit la ville. En effet celle-ci était bâtie pour résister à un grave tremblement de terre qui pourrait être envisager aujourd’hui comme classé 7.0 sur l’échelle de Richter. Les fondations avaient dans leur conception une "base d’isolement", à peu près identique à celle qui est actuellement utilisée dans certains pays pour la construction d’installations tels que les centrales nucléaires qui ont besoin d’isolation contre les effets d’une activité sismique. Le site de Pasargades est une préoccupation croissante car il est menacé par le projet de la construction du barrage Sivand (Du nom de la ville voisine de Sivand). En dépit de planifications qui ont duré plus de dix ans, il semble que l’Iranian Cultural Heritage Organisation n’a pas été au courant de l’ensemble des zones inondables pendant une bonne partie de ce temps.

Reconstitution du Palais

 
     D’après de nombreux archéologues, l’emplacement du barrage entre les deux sites de Persépolis et Pasargades inonderait ces sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les scientifiques ayant contribué à la construction du barrage disent, eux, que ce n’est pas une évidence et que les sites pourraient se trouver au dessus des eaux.
 
  Sur les deux, Pasargades est celui qui est considéré comme le plus menacé. Les experts sont d’avis que la planification des futurs projets du barrage mérite un examen plus attentif afin d’éviter des risques qui porteraient une atteinte grave aux ressources culturelles du pays. La construction du barrage a commencé le 19 avril 2007.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la cité voir les ouvrages de :
 
Rémy Boucharlat :
Iran – La Perse de Cyrus à Alexandre : Suse, Babylone, Ecbatane, Pasargades, Persépolis et ses merveilles, Faton, Dijon, 1997.
Pasargadae, pp : 279-282, Iran 40, 2002.
Peter Calmeyer :
Figuerliche Fragmente aus Pasargadae nach zeichnungen E. Herzfelds, pp : 27–44, Archäologische Mitteilungen aus Iran 14, Berlin, 1981.
Elton L.Daniel :
The history of Iran, CT: Greenwood Press, Westport, 2001-2005.
Aziz Hatami :
Persepolis, Pasargade and Naghsh-e-Rustam, General Dept. of Publications and Broadcasting, Téhéran, 1955.
Ernst Herzfeld :
Pasargadae. Aufnahmen und Untersuchungen zur persischen Archäologie, pp : 1–68, Klio 8, 1908.
Bericht über die Ausgrabungen von Pasargadae 1928, pp : 4–16, Archäologische Mitteilungen aus Iran 1, Berlin, 1929.
Philip Huyse :  
La Perse antique, Éditions Les Belles Lettres, Guide des Civilisations, Paris, 2005.
Pierre Lecuire et Vera Pagava :
Pasargades, Suivi de Une campagne d’Ispahan, Artists Books Collection (Library of Congress), Editions des livres de Pierre Lecuire, Paris, Janvier 1977.
Ali Reza Nazmjoo :
Persepolis : Monuments historiques du Fârs : Pasargades, Naqch-é-Rostam et Naqch-é Radjab Yassavoli, Téhéran, 2004.
Carl Nylander :
Ionians in Pasargadae. Studies in old Persian architecture, Almqvist & Wiksell (distr.), Uppsala, Universitetet, Stockholm, 1970.
Ali Sámi et Ralph Norman Sharp :
Pasargadae : the oldest imperial capital of Iran, Musavi, Shiraz, 1956.
Heleen Sancisi-Weerdenburg :
Persepolis en Pasargadae in wisselend Perspectief : Iraanse oudheden beschreven en getekend door europese reizigers, Universiteitsbibliotheek, Groningen, 1989 – Vooraziatisch-Egyptisch genootschap, Leyden, 1989.
Rüdiger Schmitt :
The old persian inscriptions of Naqsh-i Rustam and Persepolis, School of Oriental and African Studies, London, 2000.
David Stronach :
Pasargadae : A report on the excavations conducted by the British Institute of Persian Studies from 1961 to 1963, British Institute of Persian Studies, Clarendon Press, Oxford, New York, 1978.
Darius at Pasargadae : A Neglected Source for the History of Early Persia, Topoi, 1996.

 

 

Naqsh-e Rostam

 


 

Le site de Naqsh-e Rostam

  Naqsh-e Rostam  (ou Naqsh-e Rustam ou Nakshi Rostam, en Persan : نقش رستم  Nāqš-Rostām e "L’image de Rostamm") est un site archéologique situé à environ 5 km au Nord-ouest de Persépolis, dans la province du Fars en Iran. Naqsh-e Rostam se trouve à quelques centaines de mètres de Naqsh-e Rajab. Le plus ancien bas-relief de Naqsh-e Rostam qui est gravement endommagée date d’environ 1000 av.J.C. Il représente une image d’un homme que les spécialistes pensent être d’origine Élamite. La représentation fait partie d’une plus grande peinture murale, dont la plupart fut enlevé à la demande du Roi Sassanide Bahrâm II (276-293).
 
    Les Perses d’aujourd’hui tirent le nom de Naqsh-e-Rostam des reliefs sous les ouvertures dans la roche, qui datent de la période Sassanide (224-637) et qui sont une représentation du héros mythique Rostam. Sur ce site, s’élève un mur perpendiculaire dans la roche, dans lequel quatre tombes rupestres furent creusées, à une hauteur considérable. Les occupants de ces tombes ont, semble t-il, été des Rois Achéménides. Une de celles-ci est expressément attestée dans une inscription comme étant la sépulture de Darius I (522-486). Tombe au sujet de laquelle Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398) rapporte qu’elle était en face d’un rocher et ne pouvait être atteinte que par l’utilisation de cordes. Les trois autres tombes sont supposée être celle de Xerxès I (486-465), Artaxerxès I (465-424) et Darius II (423-404), mais elles ne portent aucune inscription permettant de les identifier avec certitude.
 


 

Tour carrée, Ka’ba-ye Zartosht

   Une cinquième tombe inachevée pourrait être celle d’Artaxerxès IV/Arsès (338-336) qui régna au plus deux ans, mais il est possible qu’elle est été commencée pour Darius III (336-330), dernier des dynastes Achéménides. Les tombes sont connues localement sous le nom de "Croix Persanes", d’après la forme de leur façade. Le site est connu sous le nom de Salīb en arabe صليب, peut-être une corruption du mot Persan : chalīpā, "croix". Elles furent pillées après la chute de l’Empire Achéménide. L’entrée de chaque tombeaux est au centre de chaque croix, qui s’ouvre sur une petite chambre où le Roi reposait dans un sarcophage. Le faisceau horizontal de chacune des façades du tombeau semble être une copie de l’entrée du palais de Persépolis. Faisant face à la roche se trouve une tour carrée, appelée Ka’ba-ye Zartosht (ou Kaabah-e Zardusht "Cube de Zoroastre"), un monument Zoroastrien.
 
   Les murs sur trois côtés comportent des niches qui ressemblent à des fenêtres. Une porte dans le quatrième côté donnait accès à l’unique pièce de la tour. Contre la façade Nord, un escalier de trente marches donne accès à l’unique salle intérieure carrée. Les murs extérieurs comportent des inscriptions en Grec, Parthe et Pehlevi. Cet édifice est la réplique de la tour de Pasargades. La fonction de l’une comme l’autre demeure inconnue. Était-ce des tombes ou des temples ?. La première des inscriptions, en moyen Persan, est l’une des quatre versions du texte du Prêtre Zoroastre Kartir Hangirpe (ou Karder ou Kirdir), organisateur de "l’Église" Mazdéenne. À l’extrémité du site se trouvent deux petits autels du feu.

 


 

L’investiture d’Ardachêr I

Les reliefs Sassanides

 
   Sept reliefs dans la roche, sous les tombes, représentent des monarques de la période Sassanide (224-637).
 
• Le relief de l’investiture d’Ardachêr I (ou Ardashir, 224-241) :
Il montre celui qui est considéré comme le fondateur de l’Empire Sassanide recevant l’anneau de la royauté par le Dieu Ahura-Mazda. Dans l’inscription, qui porte également le plus ancien témoignage connu de l’utilisation du terme "Iran", il est dit qu’Ardachêr I trahit son engagement au Roi Parthe Artaban V (216-224), les Perses ayant été un état vassal des Parthes Arsacides, mais il légitime son action au motif que ce fut sous la volonté du Dieu Ahura-Mazda.
 
• Le relief de la victoire de Bahrâm II (276-293) :
De chaque côté du Roi, qui est représenté avec une épée surdimensionnée, on trouve des personnages, peut-être membres de la famille royale (Trois ayant des diadèmes, ce qui suggère qu’ils furent d’origine royale). Sur la droite du souverain on voit trois courtisans debout dont un pourrait être le Prêtre Zoroastre Kartir Hangirpe (ou Karder ou Kirdir). Ce relief est à la droite de celui de l’investiture d’Ardachêr I et remplace la partie beaucoup plus ancienne de relief qui donne à Naqsh-e Rostam son nom.
 


 

Le triomphe de Châhpûhr I

• Le triomphe de Châhpûhr I (ou Shapur, 241-272) :
C’est le plus célèbre, le plus grand et le plus luxueux des reliefs Sassanides. Il représente la victoire de Châhpûhr I sur deux Empereurs Romains, Valérien I l’Ancien (253-260) et Philippe I l’arabe (245-247). Une version plus élaborée de ce bas-relief est à Bishapour. Dans ce relief on voit Châhpûhr I monté sur son cheval en pleine gloire et l’Empereur Romain Valérien qui s’agenouille aux pieds du cheval devant lui. Derrière Châhpûhr I on voit une grande inscription en Pahlavi, plus l’image d’un éminent et puissant Prêtre Zoroastrien. L’inscription parle de la biographie historique de Châhpûhr I et il est dit que le Roi mit tout en œuvre pour renforcer les principes de la foi Zoroastrienne.
 
• Le relief équestre d’Hormizd II (ou Ormizd ou Ormuz, 302-310) :
Ce relief est en dessous du tombeau 3 qui fut peut-être celui d’Artaxerxès I (465-424) et représente Hormizd II à cheval entrain d’écraser un ennemi, peut-être le Roi d’Arménie Tiridate II (294-314).
 


 

Combat d’Hormizd II

 

• Les deux reliefs équestre de Bahrâm II (ou Vahram, 276-293) :
Les deux scènes furent séparées par une ligne relativement étroite. Le premier relief équestre, situé immédiatement au-dessous de la quatrième tombe, peut-être celle de Darius II (423-404), représente la lutte de Bahrâm II contre un soldat Romain. La deuxième relief équestre, situé immédiatement au-dessous du tombeau de Darius I (522-486), est divisé en deux registres, un supérieure et un inférieure. Les deux reliefs représentent un ennemi Romain mort sous les sabots du cheval du Roi.
 
• L’investiture de Narsès (ou Narsehr ou Narssi, 294-302) :
Dans ce relief, le Roi est représenté comme recevant l’anneau de la royauté d’une figure féminine qui est souvent supposé être la divinité Aredvi Sura Anāhītā (Nahid en Persan moderne "Immaculée"). Toutefois, le Roi n’est pas représenté dans une pose à laquelle on pourrait s’attendre en présence d’une divinité ce qui fait penser à certains spécialistes qu’il est probable que la femme soit plutôt un parent, peut-être la Reine Shapurdokhtak.
 
• Immédiatement au-dessus du relief d’Hormizd II et au-dessous de la tombe 3, ce trouve un relief gravement endommagé qui semble représenter Châhpûhr II (ou Shapur, 309-379) accompagné par des courtisans. Cette interprétation ne fait pas l’unanimité des spécialistes.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le site voir les ouvrages de :
 
Elton L.Daniel :
The history of Iran, CT: Greenwood Press, Westport, 2001-2005.
Riza Murādī Ghiyāsabādī :
Raṣadʹkhānah-i khvurshīdī-i Naqsh-i Rustam, Intishārāt-i Pizhūhandah, Téhéran, 1999
Aziz Hatami :
Persepolis, Pasargade and Naghsh-e-Rustam, General Dept. of Publications and Broadcasting, Téhéran, 1955.
Georgina Herrmann et Rosalind Howell :
Naqsh-i Rustam 5 and 8 : Sasanian reliefs attributed to Hormuzd II and Narseh, Reimer, Berlin, 1977.
Georgina Herrmann et David Neil MacKenzie :
The Sasanian rock reliefs at Naqsh-i Rustam : Naqsh-i Rustam 6, the triumph of Shapur I : (together with an account of the representations of Kerdir) : description and commentary, Reimer, Berlin, 1989.
Philip Huyse :
Die dreisprachige Inschrift Šabuhrs I. an der Ka’ba-i Zardušt (ŠKZ), 2 Bände, London 1999.
La Perse antique, Éditions Les Belles Lettres, Guide des Civilisations, Paris, 2005.
Ali Reza Nazmjoo :
Persepolis : Monuments historiques du Fârs : Pasargades, Naqch-é-Rostam et Naqch-é Radjab Yassavoli, Téhéran, 2004.
Rüdiger Schmitt :
The old persian inscriptions of Naqsh-i Rustam and Persepolis, School of Oriental and African Studies, London, 2000.

 

 

 
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