Quelques Rois Achéménides importants :
Cambyse  II
529 – 522
 

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….Retour à la dynastie Achéménide

 

Sommaire
 

Sa titulature de Pharaon
Son origine
Son règne  
     La conquête de l’Égypte
     Les campagnes suivantes
     La fin de son règne
Sa succession
Sa mort
Sa sépulture
Une légende sur le Roi
Sa famille
Bibliographie


 
Cambyse II –
Détail de fresque
DATES  de  RÈGNE  Roi  de  PERSE
            529-522
K.Ziegler, W.Sontheimer (entre autres)
Août 530-522 
529-521  Hérodote
528-521 
 
DATES  de  RÈGNE  PHARAON
            525-522
P.A.Clayton, J.Kinnaer, D.Sitek,
P.Vernus, J.Yoyotte
525-521 

 

Sa titulature de Pharaon
  • Hr smA-tAwi
  • ………………
  • ………………
  • mstiw-ra
  • kmbt , kmbD
    En Perse : Kambûjiya , Kambūdschiye
    En Grec : Cambysês , Kambysês

 

Nom d’Horus Horus Sémataoui
(Celui qui unit le double pays)
Hr smA-tAwi
Nom de Roi Mesoutirê
(Descendant de Rê)
mstiw-ra

Noms de naissance

Kembetjet  ou Cambyse
kmbt , kmbD , gmwD

 

Son origine

 
   Cambyse II (ou Cambise ou Cambises ou Cambyses ou Kambyses, en Persan : ‏کمبوجیه‎  Kambūdschīye ou  Kambûjiya, en Hébreu : כנבוזי השני, en Grec : Καμδύσης B’ Kambysês), Manéthon l’appelle Cambysês, est le deuxième Roi de la dynastie Achéménide. Il est communément admis aujourd’hui qu’il fut le fils de Cyrus II et de la Reine Cassandane. Il faut noter qu’Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425) le donne comme le fils de la Reine Neithiyti (ou Nitètis), une Princesse d’Égypte, fille du Pharaon Apriès (589-570). Cambyse II va comme son père se révéler un grand guerrier et aussitôt sa prise de pouvoir il commença ses conquêtes. En Octobre 538, à la mort de Gobryas (ou Ugbaru ou Ugburu), le Satrape de Babylonie, Cyrus II le nomma Roi de Babylone.
 
   Le grand Roi Perse avait désigné Cambyse comme son héritier bien avant sa mort, au détriment de son fils aîné Bardiya, ce qui entraîna par la suite une certaine rivalité entre les deux frères. Après la mort de son père, Cambyse II devint le seul maître de l’Empire Perse. Des tablettes ont été mises au jour à Babylone. Elles couvriraient la période de son règne de Juillet/Août 529 jusqu’à Mars 522. Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425) établit lui, son règne avec une durée de sept ans et cinq mois, depuis l’an 528 jusqu’à l’été 521. (Histoire de l’Égypte, 3. 66).

 

Son règne

 
       La conquête de l’Égypte
 
   Les préparatifs de guerre en vue de la conquête de l’Égypte débutèrent à partir de 526 et furent soigneusement planifiés. Ce fut sûrement dans cet optique que Cambyse II passa secrètement une alliance avec Polycrate de Samos, dont le frère Syloson commandait la flottille de l’île pour l’Égypte. Dans un premier temps Cambyse II consolida ses possessions en Phénicie, puis il prit Chypre. Ces deux forces maritimes permirent à l’armée Perse de se doter d’une flotte très puissante. Puis il marcha sur l’Égypte. Le Pharaon Psammétique III (526-525) attendait du renfort, mais il fut trahi par ses alliées Cariens : Polycrate de Samos qui rejoignit Cambyse II et Phanès d’Halicarnasse, un important mercenaire chef des troupes Cariennes qui avait une grande connaissance de l’Égypte, en particulier de ses voies d’accès.


 

Cambyse II tenant prisonnier le Pharaon
Psammétique III – Reproduction d’une image
sur un cylindre – Oscar Jaeger

 
   Cambyse II prit d’abord Gaza, aux portes du Delta, qui lui servit par la suite de tête de pont dans toutes ses campagnes contre l’Égypte. Puis son armée traversa le Sinaï, avec l’aide des tribus arabes qui réapprovisionnèrent en eau son armée et, au printemps 525, il écrasa l’armée Égyptienne à la bataille de Péluse. Il envahit ensuite le Delta, continua sa progression et fit un court siège de Memphis. Psammétique III qui s’y était réfugié subit une nouvelle défaite. Après seulement six mois de règne le Pharaon fut vaincu.
 
   Il fut capturé et capitula entraînant ainsi la soumission de tout le reste du pays. Cambyse II le déporta à Suse et le fit mettre à mort avec 2 000 autres captifs. Ce fut la fin d’un nouvel Empire, celui de l’Égypte Saïte qui passa sous domination des Achéménides et devint une satrapie. Psammétique III aurait eut un enfant, Inaros qui, devenu Roi de Cyrène, aurait fomenté en 460 une révolte dans le Delta contre les Perses. Cambyse II fonda la XXVIIe dynastie Égyptienne en se faisant instaurer Pharaon par le clergé de Saïs, capitale de la dynastie précédente et adopta une titulature à la manière de ces prédécesseurs. Cette action inaugura la première domination Perse sur l’Égypte qui dura cent vingt ans.
 
   Il convient de noter que tandis que Cambyse II réclamait le contrôle de toute l’Égypte, d’autres Rois régionaux ont continué à se présenter en tant que “Rois d’Égypte” même s’ils régnaient seulement sur d’un petit territoire (Voir Rois locaux à la fin de la XXVIIe dynastie Égyptienne). Les Rois Achéménides assumèrent idéologiquement la succession des Rois Saïtes. Il semble qu’il y eut une bonne entente entre une partie de l’aristocratie Égyptienne et les Perses, bien que les auteurs Grecs aient une autre version. L’économie et la culture en Égypte furent renforcées par les Perses qui encadrèrent strictement les Grecs, Phéniciens et Juifs que les Saïtes avaient laissé entrer dans le pays.
 

Pour plus de détails voir : La bataille de Péluse

 
       Les campagnes suivantes
 
   Cambyse II voulut alors poursuivre son expansion territoriale vers la Libye et la Cyrénaïque à l’Ouest et la Nubie au Sud. La Libye et Cyrène se soumirent sans combattre, mais les troupes Phéniciennes de l’armée Perse refusèrent de s’attaquer à Carthage, une ville d’origine Phénicienne, et l’expansion de l’Empire Achéménide s’arrêta là. Dans le Sud de l’Égypte Cambyse II échoua contre l’oasis d’Amon. Selon Pierre Briant, il eut au début quelques succès dans le Nord de la Nubie, mais il fut ensuite battu à Siwa, probablement du fait d’une mauvaise connaissance de la région. Selon Angelo et Alfredo Castiglioni, dans une inscription de Napata, qui se trouve aujourd’hui au musée de Berlin, le Prince Nubien Nastesen (Nastasen) décrit sa victoire sur les troupes de Kembasuden et se vante d’avoir pris leurs navires, le nom serait à identifier à Cambyse.
 
   Pour d’autres spécialistes ces textes ne se rapportent pas à Cambyse II, mais au Roi Khababach (ou Khabbach ou Chababash, XXXIe dynastie, 337-335), car Nastesen vécu beaucoup plus tard (335-315/310), mais celui-ci était fils de la Reine Pelkha, donc il s’agit peut-être de deux personnages différents. Le Prince avait été envoyé par sa mère Kandake (ou Candace) faire face au Roi Perse. Elle lui avait demandé d’attirer une partie des forces Persanes le plus profondément possible dans le territoire Nubien avant de les engager. Il l’a si bien fait que l’armée de Cambyse II ne fut jamais en mesure de récupérer vivante l’avant garde et dut battre en retraite vers l’Égypte. Cambyse II ne tenta jamais de reconquérir la Nubie.

 

Sicle d’argent datant du
règne de Cambyse

 

       La fin de son règne
 
   Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425) à la suite de ces échecs, le Roi fut frappé de folie. L’esprit troublé, Cambyse II se livra à de nombreuses violences. Les Grecs, le présentent comme un homme au bord de la folie, tyrannique et cruel. Dans les faits qui lui sont reprochés on trouve : La destruction de beaucoup de temples en Égypte et statues sacrées, le meurtre d’un taureau sacré Apis de ses mains, dont il aurait fait flageller le cadavre, le meurtre de sa sœur Roxane, le massacre d’aristocrates aussi bien des Égyptiens que des Perses etc….
 
   Par contre, la cruauté de certains châtiments sous son règne sont en fait typiques des mœurs des souverains Achéménides. Le plus connu d’entre eux fut le supplice du juge Sisamnès, donné pour avoir abusé de ses pouvoirs. Selon Hérodote Cambyse II ordonna que l’on découpe des bandes de peau de Sisamnès et qu’on les dépose sur le siège du juge. Une fois le siège recouvert, Cambyse désigna le fils de Sisamnès, Otanès pour succéder à son père en lui commandant de se rappeler sur quel siège il était assis lorsqu’il rendrait la justice.

 

Sa succession

 
      Le point de vue traditionnel
 
   Le point de vue traditionnel est basé en majorité sur des sources anciennes, par exemple, l’inscription de Darius I à Béhistoun (ou Behistun), Hérodote et Ctésias de Cnide, bien qu’il existe des différences mineures entre elles. Les seuls éléments dont on trouve un consensus entre les spécialistes concernent le déroulement de la succession de Cambyse II :
Selon une partie de ces sources, en 525, Cambyse II, avant de partir pour l’Égypte, aurait secrètement conspiré pour faire assassiner son frère Bardiya, ayant peur qu’il puisse tenter une rébellion pendant son absence, mais il aurait fait garder se meurtre secret. Selon Hérodote, qui donne deux récits détaillés, Bardiya alla en Égypte avec Cambyse II, mais celui-ci le renvoya à Suse par jalousie, parce que Bardiya était le seul qui pouvait tirer avec un arc apporté par le Roi Éthiopien. Hérodote affirme ensuite que Cambyse II fit un rêve dans lequel il vit son frère assis sur le trône. Suite à ce rêve Cambyse II envoya des hommes de confiance à Suse avec l’ordre de tuer Bardiya. Déjà à ce stade on trouve des différences d’opinion puisque pour beaucoup de spécialistes Bardiya ne trouva pas la mort à cette époque, puisqu’il régna quelques mois lors de l’an 522 ?.


En Mars 522, la mort de Bardiya n’étant pas connue de la population, un usurpateur, Gaumata, qui avait une certaine ressemblance avec Bardiya, prétendit être ce dernier et se souleva en Perse contre Cambyse II, alors que celui-ci était encore en Égypte. Il se serait proclamé Roi sur une montagne près de la ville Perse de Paishiyauvada. C’est Darius I qui affirma que le vrai nom de l’usurpateur était Gaumata.
 
   Selon Hérodote, le nom du Mage était Oropastes, mais selon Ctésias de Cnide il s’appelait Sphendadates. Darius I dit aussi que certains temples furent détruits par Bardiya/Gaumata, qu’il dût plus tard restaurer. Selon Hérodote, le règne despotique de Cambyse II, couplé avec sa longue absence en Égypte, contribua au fait que tous les peuples, Perses, Mèdes et ceux des autres nations, reconnurent l’usurpateur, d’autant plus qu’il bénéficièrent d’une remise d’impôts pendant trois ans (III.68).
 
Fin du printemps 522, Cambyse II commença à marcher contre lui, mais il mourut en Syrie, alors qu’il se dirigeait vers la Perse. En juillet 522, Bardiya (ou Gaumata) fut déclaré Grand Roi de l’Empire Perse, mais le règne de Bardiya (ou Gaumata) va profondément mécontenter l’aristocratie Perse. Bardiya (ou Gaumata) est assassiné par une coalition de sept généraux le 29 Septembre 522, l’un de ceux-ci, Darius I lui succédant sur le trône. Bénéficiant de complicités à l’intérieur du palais, ils purent atteindre les quartiers royaux et après avoir tué les eunuques de la garde rapprochée du Roi, ils pénétrèrent dans sa chambre et l’assassinèrent dans son lit.
 
   Toujours selon Hérodote, le véritable Bardiya avait une seule fille, appelée Parmys, qui épousa Darius I, pour légitimer ses prétentions au trône. Selon Hérodote (~79 Ctes. Pers.15), le décès du faux Bardiya fut célébré chaque année en Perse par une fête appelée “L’assassinat du Mage” (ou Magiophani) au cours de laquelle aucun Mage était autorisé à se montrer.
 
    Le point de vue révisé
 
   Les historiens aujourd’hui, comme Albert Ten Eyck Olmstead, Tom Hollande et Michae Axworthy, sont divisés sur la véracité des affirmations de Darius I et des auteurs anciens, sur le fait que la royauté de Bardiya ait été usurpée par Gaumata. Certains pensent que cette histoire ne serait qu’une pure propagande inventée par Darius I pour légitimer sa propre usurpation du trône Perse. Selon Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev, ces interprétations des faits doivent rester hypothétiques. Il y a de toute évidence quelques invraisemblances dans cette histoire dite officielle.
 
   Par exemple, le fait que l’imposteur ressemblait si exactement au vrai Bardiya que même son harem de femmes ne vu pas la différence. En Février 521, une autre personne nommée Vahyazdāta, prétendit aussi être Bardiya et réclama le trône dans l’Est de la Perse contre Darius I. Il rencontra un grand succès, mais il fut vaincu, fait prisonnier et exécuté par le Roi. Certains pensent qu’il est le même que Maraphis (ou Maraphian), Roi d’une tribu Perse, qui se présente en tant que successeur dans la liste des Rois Perses donnée par Eschyle (Pers. 778).

 

Sa mort

 
   La mort de Cambyse II (et même la date exacte) reste encore un mystère. Selon Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif de langue Grecque, 37-v.100 ap.J.C), Cambyse II mourut à Damas (Les Antiquités Judaïques, xi. 2. 2). Selon Ctésias de Cnide (Médecin Grec d’Artaxerxès II, historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398), le Roi de Perse mourut à Babylone, ce qui est pratiquement impossible. Ctésias écrit que Cambyse II, attristé par la perte de membres de sa famille, se serait poignardé dans la cuisse avec un morceau de bois. Il serait mort onze jours plus tard d’une infection de la plaie.
 
   Enfin, selon Hérodote, en Syrie, alors que le Roi rentrait en hâte vers la Perse, en montant à cheval, la pointe du fourreau de son épée se brisa et lui transperça la cuisse. D’après l’historien, Cambyse II mourut au début de l’été 521 de la gangrène (Histoire de l’Égypte, 3. 66), alors que les historiens sont en grande majorité sur l’an 522 (en Mars ou en Juillet pour les plus précis) pour la date de son décès. Toujours Hérodote, avance qu’il serait mort à Ecbatane (ou Hamath ou Hama), ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie (3.64, qu’il ne faut pas confondre avec Ecbatane (Hamadan) en Iran. Certains historiens modernes, dont Marc Van De Mieroop, soupçonnent que Cambyse II fut peut-être été assassiné, soit par Darius I afin d’usurper le trône, ou par des partisans de Bardiya.

 


 

Tour-tombeau Achéménide

Sa sépulture

 
   L’emplacement du tombeau du Roi est incertain et toujours débattu. Certains spécialistes, dont Maryam Tabeshian, pensent (et ils sont la majorité) qu’il fut enterré à Pasargades et ils identifient la tour dite “Zendane Sulaiman” (Photo), comme son tombeau. La plate-forme de pierre inachevée (?) connue sous le nom de Takht-e Rustam, près de Naqsh-e Rostam, a longtemps été vu par les archéologues comme un emplacement possible pour le tombeau de Cambyse II. Cette idée repose sur la similitude de son design et de ses dimensions avec ceux de la tombe de Cyrus II à Pasargades.
 
   Cependant, parmi les cylindres trouvés dans les fortification de Persépolis, il y en a un, dont le texte est en Élamite, qui fait référence à la “Sumar de Cambyse et Dame Upanduš à Narezzaš” (NN 2174). Wouter Henkelman a fait valoir que Sumar devrait être traduit par “tombeau”. Narezzaš étant généralement identifiée avec la ville moderne de Neyriz (ou Neyrīz ou Nīrīz) dans la province du Fars. Henkelman soutient que le tombeau de Cambyse II devrait être situé dans cette zone. Le mot Upanduš du texte n’est connu dans aucune autre source, il fait peut-être référence à une Reine de Cambyse II ?.

 

Une légende sur le Roi

 
   Selon Hérodote, Cambyse II envoya une armée menacer l’oracle d’Amon, à l’Oasis de Siwa. L’armée de 50 000 hommes est à mi-chemin à travers le désert quand une énorme tempête de sable se déclencha et les enterra tous. Bien que de nombreux égyptologues considèrent l’histoire comme un mythe, des fouilleurs ont recherché les restes des soldats pendant de nombreuses années. Ceux-ci inclus le Comte László Almásy (Expédition sur quoi le roman : Le Patient anglais était basée) et le géologue Tom Brown.
 
   Un roman de Paul Sussman : The Lost Army Of Cambyse, 2002, retrace l’histoire des expéditions archéologiques rivales dans la région. En Janvier 1933, Orde Wingate chercha sans succès l’armée perdue de Cambyse II dans le désert occidental d’ Égypte, alors connu sous le nom le désert de Libye. En Février 1977, il y eut des rapports d’archéologues qui auraient trouvé les restes de l’armée du Roi, mais cette histoire se révéla être un canular.
 


 

L’armée perdue de Cambyse II
selon une gravure du XIXe siècle.

Photo avant retouche : Wikipedia.org

   De Septembre 1983 à Février 1984, des recherches furent faites par Gary S.Chafetz, expédition commanditée par l’Université de Harvard et la National Geographic Society. Les fouilles durèrent six mois, réalisées le long de la frontière Égypto-libyenne et sur une distance de 100 km² de dunes au Sud-ouest de l’oasis de Bahrein, près de Siwa. Si plusieurs choses furent mises au jour rien concernant la fameuse armée. À l’été 2000, une équipe géologique de l’Université de Helwan, lors d’une prospection de puits de pétrole dans le désert occidental, a découvert des fragments bien conservés de textiles, cependant le Conseil suprême des antiquités Égyptiennes n’a pas donné suite.
 
   Enfin, en Novembre 2009, deux archéologues Italiens, Angelo et Alfredo Castiglioni, ont annoncé la découverte de restes humains, d’outils et d’armes qui datent de l’époque de l’armée Perse. Ces objets étaient situés près de l’oasis de Siwa. Toutefois un doute sur cette découverte subsiste, du fait de la non crédibilité des deux Italiens. Le Secrétaire Général du Conseil suprême des antiquités de l’époque, Zahi Hawass, avait déclaré dans un communiqué de presse : “Les rapports des fouilleurs ne sont pas fondés et trompeurs” ….. “Les frères Castiglioni n’ont pas été autorisés par le CSA à fouiller en Égypte, donc tout ce qu’ils prétendent avoir trouvé, ne doit pas être pris en considération“.

 

Sa famille

 
   Cambyse II eut trois épouses :
 
Atossa (ou Atousa), sa sœur (ou demi-sœur). Elle est également connue sous le nom de Hattuosa ou Hutaosa ou Utauθa ou Hutaosā. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
 
• Méroé, sa demi-sœur. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
 
• Roxane (ou Rôxánê ou Rhôxane ou Roxana ou Roksana ou Raoxshna ou Roshanāk ou Roshaniâ ou Rokhsana ou Roxanne ou Roxandra  {Beauté lumineuse} ou {L’aube} , en Grec : Ρωξάνη , en Persan : رخسانه), sa sœur que le Roi assassina. Il faut noter que d’autres sources avancent qu’elle serait morte en 523 en Égypte d’une fausse couche. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.

 

 Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
  
Kathleen Mary Tyrer Atkinson-Chrimes :
The legitimacy of Cambyses ans Darius as King of Egypt, pp. 167-177, Journal of the American Oriental Society 78, New Haven, 1958. 
Pierre Briant :
Histoire de l’Empire Perse : De Cyrus à Alexandre, Editions Fayard, Paris, 1996 – En Anglais, From Cyrus to Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
Maria Brosius :  
Women in ancient Persia, 559-331 BC, Clarendon Press, Oxford, 1998.
John Manuel Cook :
The rise of the Achæmenids and establishment of their Empire, pp : 200-291, Cambridge History of Iran 2, 1985.
Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev :
A political history of Achaemenid empire, E.J.Brill, Leiden, New York, Köln, 1989.
Karen Engelken :
Kambyses, pp : 992–999, Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), Band 3, Herzberg, Bautz, 1992.
Wouter Henkelman :
The šumar of Cambyses and Hystaspes, pp : 101–172, Achaemenid history XIII : A Persian Perspective, Essays in Memory of Heleen Sancisi-Weerdenburg, Leiden, 2003.
Arthur Lincke :
Kambyses in der Sage, Litteratur und Kunst des Mittelalters, Wilhelm Engelmann, Leipzig, 1897.
Dominique Lenfant :
Ctésias de Cnide. La Perse, l’Inde, autres fragments, Les Belles lettres, Paris, 2004.
Cindy Nimchuk :
The reign of Kambyses : Some areas of controversy, University of Ottawa, 1991.
Albert Ten Eyck Olmstead :
History of the Persian empire : Achaemenid period, University of Chicago Press, Chicago, 1948.
Christine Palou et Jean Palou :
La Perse antique, Presses Universitaires de France, Paris, 1962.
Jean Perrot :
La période achéménide, Iran Bastan Museum, Téhéran, 1972.
Josef A.Pflanz :
Kambyses, König von Persien : Geschichtliche Erzählung aus dem 6. Jahrh. v. Chr., Rupfer, Stuttgart, 1880.
Justin Václav Prášek :
– Kambyses, J.C. Hinrichs, Leipzig, 1913.
Thomas Preston :
Cambyses King of Persia, AMS Press, New York, 1970 – Chadwyck-Healey, Cambridge, 1994.
Aḥmad Šawqī :
Qambīz, al-Maktaba at-Tiǧāriyya, Miṣr, 1968.
Rüdiger Schmitt :
Achaemenid dynasty, Encyclopaedia Iranica vol.3, Routledge, London, 1983.
Marc Van De Mieroop :
A history of the ancient near east : Ca. 3000–323 BCE, “Blackwell History of the Ancient World” series, 2003.
Daniel Josef Wiesehöfer :
Ancient Persia : 550 BC to 650 AD, I.B. Tauris, London, New York, 1996 – 2001.

 

….Retour à la dynastie Achéménide

 

 

 
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