Son origine
Cambyse II (ou Cambise ou Cambises ou Cambyses ou Kambyses, en Persan :
کمبوجیه Kambūdschīye ou Kambûjiya, en
Hébreu :
כנבוזי השני, en
Grec :
Καμδύσης B’ Kambysês),
Manéthon l’appelle Cambysês,
est le deuxième Roi de la dynastie
Achéménide.
Il est communément admis aujourd’hui qu’il fut le fils de
Cyrus II et de la
Reine Cassandane. Il faut noter qu’Hérodote
(Historien Grec,
v.484-v.425) le donne comme le fils de la Reine Neithiyti (ou Nitètis), une
Princesse d’Égypte, fille du Pharaon
Apriès
(589-570). Cambyse II va comme son père se révéler un grand guerrier et aussitôt
sa prise de pouvoir il commença ses conquêtes. En Octobre 538, à la mort de
Gobryas (ou Ugbaru ou Ugburu), le
Satrape de
Babylonie,
Cyrus II le nomma
Roi de
Babylone.
Le grand Roi Perse avait désigné Cambyse comme son héritier
bien avant sa mort, au détriment de son fils aîné
Bardiya, ce qui
entraîna par la suite une certaine rivalité entre les deux frères.
Après la mort de son père, Cambyse II devint le seul maître de
l’Empire Perse. Des tablettes ont été mises au jour à
Babylone.
Elles couvriraient la période de son règne de Juillet/Août 529 jusqu’à Mars 522.
Hérodote
(Historien Grec,
v.484-v.425) établit lui, son règne avec une durée de sept ans et cinq mois, depuis
l’an 528 jusqu’à l’été 521. (Histoire de l’Égypte, 3. 66).
Son règne
La conquête de l’Égypte
Les préparatifs de guerre en vue de la conquête de
l’Égypte débutèrent à partir de 526 et
furent soigneusement planifiés. Ce fut sûrement dans cet optique que Cambyse II passa secrètement une alliance avec
Polycrate de
Samos,
dont le frère Syloson commandait la flottille de l’île pour
l’Égypte.
Dans un premier temps Cambyse II consolida ses possessions en
Phénicie,
puis il prit
Chypre. Ces deux forces
maritimes permirent à l’armée
Perse de se doter d’une flotte très puissante. Puis il marcha sur
l’Égypte. Le Pharaon
Psammétique III (526-525) attendait
du renfort, mais il fut trahi par ses alliées
Cariens :
Polycrate de
Samos qui rejoignit Cambyse II et
Phanès d’Halicarnasse, un
important mercenaire chef des troupes
Cariennes qui avait
une grande connaissance de l’Égypte,
en particulier de ses voies d’accès.
Cambyse II tenant prisonnier le Pharaon Psammétique III –
Reproduction d’une image sur un cylindre – Oscar Jaeger
|
Cambyse II prit d’abord
Gaza,
aux portes du Delta, qui lui servit par la suite de tête de pont dans toutes ses campagnes
contre l’Égypte.
Puis son armée traversa le Sinaï, avec l’aide des tribus arabes qui
réapprovisionnèrent en eau son armée et, au printemps 525, il écrasa l’armée
Égyptienne à
la
bataille de Péluse.
Il envahit ensuite le Delta, continua sa progression et fit un court siège de
Memphis.
Psammétique III qui s’y était
réfugié subit une nouvelle défaite. Après seulement six mois de règne le Pharaon fut vaincu.
Il fut capturé et capitula entraînant ainsi la soumission de tout le reste du
pays. Cambyse II le déporta à Suse et le fit
mettre à mort avec 2 000 autres captifs. Ce fut la fin
d’un nouvel Empire, celui de l’Égypte
Saïte qui passa sous domination des
Achéménides et devint
une satrapie.
Psammétique III
aurait eut un enfant, Inaros qui, devenu Roi de Cyrène, aurait fomenté en 460 une révolte dans le Delta contre les
Perses.
Cambyse II fonda la XXVIIe dynastie Égyptienne en se faisant
instaurer Pharaon par le clergé de
Saïs,
capitale de la dynastie précédente et adopta une
titulature à la manière de ces prédécesseurs. Cette action inaugura la première domination
Perse sur
l’Égypte qui dura cent vingt ans.
Il convient de noter que tandis que Cambyse II réclamait le contrôle de toute
l’Égypte, d’autres Rois
régionaux ont continué à se présenter en tant que “Rois d’Égypte” même s’ils régnaient seulement sur d’un petit territoire
(Voir Rois locaux à la fin de la
XXVIIe dynastie Égyptienne). Les Rois
Achéménides assumèrent idéologiquement la succession des Rois
Saïtes. Il semble qu’il y eut une bonne entente
entre une partie de l’aristocratie
Égyptienne et les
Perses, bien que
les auteurs Grecs aient une autre version.
L’économie et la culture en Égypte
furent renforcées par les Perses qui encadrèrent strictement les
Grecs,
Phéniciens et
Juifs que les
Saïtes avaient laissé entrer dans le pays.
Les campagnes suivantes
Cambyse II voulut alors poursuivre son expansion territoriale vers
la Libye et la Cyrénaïque à l’Ouest et la Nubie au Sud. La Libye et Cyrène se soumirent sans combattre, mais les troupes
Phéniciennes de
l’armée Perse refusèrent de s’attaquer à Carthage, une ville d’origine
Phénicienne, et l’expansion
de l’Empire Achéménide s’arrêta là. Dans le Sud de
l’Égypte Cambyse II échoua contre
l’oasis d’Amon.
Selon Pierre Briant, il eut au début quelques succès dans le Nord de la Nubie, mais il fut ensuite battu à Siwa,
probablement du fait d’une mauvaise connaissance de la région. Selon Angelo et Alfredo Castiglioni,
dans une inscription de Napata, qui se trouve aujourd’hui au musée de Berlin, le Prince Nubien Nastesen
(Nastasen) décrit sa victoire sur les troupes de Kembasuden et se vante d’avoir pris leurs navires,
le nom serait à identifier à Cambyse.
Pour d’autres spécialistes ces textes ne se rapportent pas à Cambyse II, mais au Roi
Khababach (ou Khabbach ou Chababash,
XXXIe dynastie, 337-335), car Nastesen vécu beaucoup plus tard
(335-315/310), mais celui-ci était fils de la Reine Pelkha, donc il s’agit
peut-être de deux personnages différents. Le Prince avait été envoyé par sa mère Kandake (ou Candace) faire face au Roi
Perse.
Elle lui avait demandé d’attirer une partie des forces
Persanes le plus profondément possible dans le territoire
Nubien avant de les engager. Il l’a si bien fait que l’armée de Cambyse II ne fut jamais en mesure de
récupérer vivante l’avant garde et dut battre en retraite vers
l’Égypte. Cambyse II ne tenta
jamais de reconquérir la Nubie.
Sicle d’argent datant du règne
de Cambyse
|
La fin de son règne
Selon
Hérodote
(Historien Grec,
v.484-v.425) à la suite de ces échecs, le Roi fut frappé de folie. L’esprit troublé, Cambyse II se livra
à de nombreuses violences. Les
Grecs, le présentent comme un homme au bord
de la folie, tyrannique et cruel. Dans les faits qui lui
sont reprochés on trouve : La destruction de beaucoup de temples en
Égypte et statues sacrées, le meurtre
d’un taureau sacré Apis
de ses mains, dont il aurait fait flageller le cadavre, le meurtre de sa sœur Roxane, le massacre d’aristocrates aussi bien des
Égyptiens que des Perses etc….
Par contre, la cruauté de certains châtiments sous son règne sont en fait typiques des mœurs des souverains
Achéménides. Le plus connu d’entre eux
fut le supplice du juge Sisamnès, donné pour avoir abusé de ses pouvoirs. Selon
Hérodote Cambyse II ordonna que l’on découpe
des bandes de peau de Sisamnès et qu’on les dépose sur le siège du juge. Une fois le siège recouvert, Cambyse désigna le fils
de Sisamnès, Otanès pour succéder à son père en lui commandant de se rappeler sur quel siège il était assis lorsqu’il rendrait
la justice.
Sa succession
Le point de vue traditionnel
Le point de vue traditionnel est basé en majorité sur des sources
anciennes, par exemple, l’inscription de Darius I à
Béhistoun (ou Behistun), Hérodote et
Ctésias de
Cnide, bien qu’il existe des différences mineures entre elles. Les seuls éléments dont on
trouve un consensus entre les spécialistes concernent le déroulement de la succession de Cambyse II :
▪ Selon une partie de ces sources, en 525, Cambyse II, avant de
partir pour l’Égypte,
aurait secrètement conspiré pour faire assassiner son frère
Bardiya, ayant peur qu’il
puisse tenter une rébellion pendant son absence, mais il aurait fait garder se meurtre secret. Selon
Hérodote,
qui donne deux récits détaillés,
Bardiya alla en
Égypte avec
Cambyse II, mais celui-ci le renvoya à
Suse par jalousie, parce que
Bardiya
était le seul qui pouvait tirer avec un arc apporté par le Roi Éthiopien.
Hérodote affirme ensuite que
Cambyse II fit un rêve dans lequel il vit son frère
assis sur le trône. Suite à ce rêve Cambyse II envoya des
hommes de confiance à Suse avec l’ordre de tuer
Bardiya.
Déjà à ce stade on trouve des différences d’opinion puisque pour beaucoup de spécialistes
Bardiya ne trouva pas la mort à
cette époque, puisqu’il régna quelques mois lors de l’an 522 ?.
▪ En Mars 522, la mort de
Bardiya n’étant pas connue de la population, un
usurpateur, Gaumata, qui avait une certaine ressemblance avec
Bardiya, prétendit
être ce dernier et se souleva en Perse contre Cambyse II,
alors que celui-ci était encore en
Égypte. Il se serait proclamé Roi sur une montagne près de la ville Perse de Paishiyauvada. C’est
Darius I qui affirma que le vrai nom de l’usurpateur était Gaumata.
Selon Hérodote, le nom du
Mage était Oropastes, mais selon Ctésias de
Cnide
il s’appelait Sphendadates.
Darius I dit aussi que certains temples furent détruits par
Bardiya/Gaumata, qu’il dût plus tard restaurer. Selon
Hérodote,
le règne despotique de Cambyse II, couplé avec sa longue absence en
Égypte, contribua au fait que tous les peuples,
Perses,
Mèdes et ceux des autres nations, reconnurent
l’usurpateur, d’autant plus qu’il bénéficièrent d’une remise d’impôts pendant trois ans (III.68).
▪ Fin du printemps 522, Cambyse II commença à marcher contre lui, mais il mourut en
Syrie, alors qu’il se dirigeait
vers la Perse.
En juillet 522, Bardiya (ou Gaumata) fut déclaré Grand Roi
de l’Empire Perse, mais le règne de
Bardiya (ou Gaumata)
va profondément mécontenter l’aristocratie Perse.
Bardiya (ou Gaumata) est assassiné par une coalition de
sept généraux le 29 Septembre 522, l’un de ceux-ci,
Darius I lui succédant
sur le trône. Bénéficiant de complicités à l’intérieur du palais, ils purent
atteindre les quartiers royaux et après avoir tué les eunuques de la garde
rapprochée du Roi, ils pénétrèrent dans sa chambre et l’assassinèrent dans son lit.
Toujours selon Hérodote, le véritable
Bardiya avait une seule fille, appelée Parmys,
qui épousa Darius I,
pour légitimer ses prétentions au trône. Selon
Hérodote (~79 Ctes. Pers.15), le décès du faux
Bardiya fut célébré
chaque année en Perse par une fête appelée “L’assassinat du Mage” (ou Magiophani) au cours de laquelle aucun Mage était
autorisé à se montrer.
Le point de vue révisé
Les historiens aujourd’hui, comme Albert Ten Eyck Olmstead, Tom Hollande et
Michae Axworthy, sont divisés sur la véracité des affirmations de
Darius I et des auteurs anciens, sur le fait que la royauté de
Bardiya ait été usurpée par Gaumata. Certains pensent
que cette histoire ne serait qu’une pure propagande inventée par Darius I
pour légitimer sa propre usurpation du trône Perse. Selon Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev,
ces interprétations des faits doivent rester hypothétiques. Il y a de toute évidence quelques invraisemblances dans cette
histoire dite officielle.
Par exemple, le fait que l’imposteur ressemblait si exactement au vrai
Bardiya que même son harem de femmes ne vu pas la différence.
En Février 521, une autre personne nommée Vahyazdāta, prétendit aussi être
Bardiya et réclama le trône dans l’Est de la
Perse contre
Darius I. Il rencontra un grand succès, mais il fut vaincu, fait
prisonnier et exécuté par le Roi. Certains pensent qu’il est le même que Maraphis (ou Maraphian), Roi d’une tribu Perse,
qui se présente en tant que successeur dans la liste des Rois
Perses donnée par Eschyle (Pers. 778).
Sa mort
La
mort de Cambyse II (et même la date exacte) reste encore un mystère. Selon
Flavius Josèphe
(ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif de langue
Grecque, 37-v.100 ap.J.C),
Cambyse II mourut à
Damas (Les Antiquités
Judaïques, xi. 2. 2). Selon Ctésias de
Cnide
(Médecin
Grec
d’Artaxerxès II,
historien de la Perse et de l’Inde, mort v.398), le Roi de
Perse mourut à
Babylone, ce qui est pratiquement impossible. Ctésias écrit que Cambyse II, attristé par la perte de membres de
sa famille, se serait poignardé dans la cuisse avec un morceau de bois. Il serait mort onze jours plus tard d’une infection
de la plaie.
Enfin, selon Hérodote,
en Syrie, alors que le Roi rentrait en hâte vers la
Perse,
en montant à cheval, la pointe du fourreau de son épée se brisa et lui transperça la cuisse.
D’après l’historien, Cambyse II mourut au début de l’été 521 de la gangrène (Histoire de l’Égypte, 3. 66),
alors que les historiens sont en grande majorité sur l’an 522 (en Mars ou en Juillet pour les
plus précis) pour la date de son décès. Toujours
Hérodote,
avance qu’il serait mort à Ecbatane (ou Hamath ou Hama), ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie (3.64,
qu’il ne faut pas confondre avec Ecbatane
(Hamadan) en Iran. Certains historiens modernes, dont Marc Van De Mieroop, soupçonnent que Cambyse II fut peut-être été
assassiné, soit par Darius I afin d’usurper le trône, ou
par des partisans de
Bardiya.
Tour-tombeau Achéménide |
Sa sépulture
L’emplacement du tombeau du Roi est incertain et toujours débattu. Certains
spécialistes, dont Maryam Tabeshian, pensent (et ils sont la majorité) qu’il fut enterré à
Pasargades et ils identifient la tour dite “Zendane Sulaiman” (Photo), comme son tombeau. La plate-forme de pierre inachevée (?) connue sous le nom de Takht-e Rustam, près de
Naqsh-e Rostam,
a longtemps été vu par les archéologues comme un emplacement possible pour le tombeau de Cambyse
II. Cette idée repose sur la similitude de son design et de ses dimensions avec ceux de la tombe de
Cyrus II à
Pasargades.
Cependant, parmi les cylindres trouvés dans les fortification de
Persépolis, il y en a un, dont le texte est en
Élamite, qui fait référence à la
“Sumar de Cambyse et Dame Upanduš à Narezzaš” (NN 2174). Wouter Henkelman a fait valoir que Sumar devrait
être traduit par “tombeau”. Narezzaš étant généralement identifiée avec la
ville moderne de Neyriz (ou Neyrīz ou Nīrīz) dans la province
du Fars. Henkelman soutient que le tombeau de Cambyse II devrait être situé dans cette zone. Le
mot Upanduš du texte n’est connu dans aucune autre source, il fait peut-être
référence à une Reine de Cambyse II ?.
Une légende sur le Roi
Selon
Hérodote, Cambyse II envoya une armée menacer
l’oracle d’Amon, à l’Oasis de Siwa.
L’armée de 50 000 hommes est à mi-chemin à travers le désert quand une énorme tempête de sable se déclencha et les enterra
tous. Bien que de nombreux égyptologues considèrent l’histoire comme un mythe, des fouilleurs ont recherché les restes des
soldats pendant de nombreuses années. Ceux-ci inclus le Comte László Almásy (Expédition sur quoi le roman : Le Patient
anglais était basée) et le géologue Tom Brown.
Un roman de Paul Sussman : The Lost Army Of Cambyse, 2002, retrace
l’histoire des expéditions archéologiques rivales dans la région. En Janvier 1933, Orde Wingate chercha sans succès l’armée
perdue de Cambyse II dans le désert occidental d’
Égypte, alors connu sous le nom le désert de Libye. En Février 1977, il y eut des rapports d’archéologues qui auraient trouvé
les restes de l’armée du Roi, mais cette histoire se révéla être un canular.
L’armée perdue de Cambyse II selon une gravure du XIXe siècle.
Photo avant retouche :
Wikipedia.org
|
De Septembre 1983 à Février 1984, des recherches
furent faites par Gary S.Chafetz, expédition commanditée par l’Université de Harvard et la National Geographic Society.
Les fouilles durèrent six mois, réalisées le long de la frontière Égypto-libyenne et sur une distance de 100 km² de
dunes au Sud-ouest de l’oasis de Bahrein, près de Siwa. Si plusieurs choses furent mises au jour rien concernant la fameuse armée.
À l’été 2000, une équipe géologique de l’Université de Helwan, lors d’une prospection de puits de pétrole dans le désert occidental,
a découvert des fragments bien conservés de textiles, cependant le Conseil suprême des antiquités
Égyptiennes n’a pas donné suite.
Enfin, en Novembre 2009, deux archéologues Italiens, Angelo et Alfredo Castiglioni, ont annoncé
la découverte de restes humains, d’outils et d’armes qui datent de l’époque de l’armée
Perse. Ces objets étaient situés près de
l’oasis de Siwa. Toutefois un doute sur cette découverte subsiste, du fait de la non crédibilité des deux Italiens.
Le Secrétaire Général du Conseil suprême des antiquités de l’époque,
Zahi Hawass, avait déclaré dans un communiqué de presse : “Les rapports
des fouilleurs ne sont pas fondés et trompeurs” ….. “Les frères Castiglioni n’ont pas été autorisés par le CSA à fouiller
en Égypte, donc tout ce qu’ils prétendent avoir trouvé, ne doit pas être pris en
considération“.
Sa famille
Cambyse
II eut trois épouses :
• Atossa (ou Atousa), sa sœur (ou demi-sœur).
Elle est également connue sous le nom de Hattuosa ou Hutaosa ou Utauθa ou Hutaosā.
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
• Méroé, sa demi-sœur. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
• Roxane (ou Rôxánê ou Rhôxane ou Roxana ou Roksana ou Raoxshna ou Roshanāk ou Roshaniâ ou Rokhsana ou Roxanne ou
Roxandra {Beauté lumineuse} ou {L’aube} , en
Grec : Ρωξάνη ,
en Persan : رخسانه),
sa sœur que le Roi assassina. Il faut noter
que d’autres sources avancent qu’elle serait morte en 523 en
Égypte d’une fausse couche.
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
Kathleen Mary Tyrer Atkinson-Chrimes :
– The legitimacy of Cambyses ans Darius as King of Egypt, pp. 167-177,
Journal of the American Oriental Society 78, New Haven, 1958.
Pierre Briant :
– Histoire de l’Empire Perse : De Cyrus à Alexandre, Editions Fayard, Paris, 1996 – En Anglais, From Cyrus to
Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
Maria Brosius :
– Women in ancient Persia, 559-331 BC, Clarendon Press, Oxford, 1998.
John Manuel Cook :
– The rise of the Achæmenids and establishment of their Empire, pp : 200-291, Cambridge History of Iran 2, 1985.
Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev :
– A political history of Achaemenid empire, E.J.Brill, Leiden, New York, Köln, 1989.
Karen Engelken :
– Kambyses, pp : 992–999, Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), Band 3, Herzberg, Bautz, 1992.
Wouter Henkelman :
– The šumar of Cambyses and Hystaspes, pp : 101–172, Achaemenid history XIII : A Persian Perspective, Essays in
Memory of Heleen Sancisi-Weerdenburg, Leiden, 2003.
Arthur Lincke :
– Kambyses in der Sage, Litteratur und Kunst des Mittelalters, Wilhelm Engelmann, Leipzig, 1897.
Dominique Lenfant :
– Ctésias de Cnide. La Perse, l’Inde, autres fragments, Les Belles lettres, Paris, 2004.
Cindy Nimchuk :
– The reign of Kambyses : Some areas of controversy, University of Ottawa, 1991.
Albert Ten Eyck Olmstead :
– History of the Persian empire : Achaemenid period, University of Chicago Press, Chicago, 1948.
Christine Palou et Jean Palou :
– La Perse antique, Presses Universitaires de France, Paris, 1962.
Jean Perrot :
– La période achéménide, Iran Bastan Museum, Téhéran, 1972.
Josef A.Pflanz :
– Kambyses, König von Persien : Geschichtliche Erzählung aus dem 6. Jahrh. v. Chr., Rupfer, Stuttgart, 1880.
Justin Václav Prášek :
– Kambyses, J.C. Hinrichs, Leipzig, 1913.
Thomas Preston :
– Cambyses King of Persia, AMS Press, New York, 1970 – Chadwyck-Healey, Cambridge, 1994.
Aḥmad Šawqī :
– Qambīz, al-Maktaba at-Tiǧāriyya, Miṣr, 1968.
Rüdiger Schmitt :
– Achaemenid dynasty, Encyclopaedia Iranica vol.3, Routledge, London, 1983.
Marc Van De Mieroop :
– A history of the ancient near east : Ca. 3000–323 BCE, “Blackwell History of the Ancient World” series, 2003.
Daniel Josef Wiesehöfer :
– Ancient Persia : 550 BC to 650 AD, I.B. Tauris, London, New York, 1996 – 2001.
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