Les Guerres Médiques
de  499  à  479
 

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  Pour plus de détails voir aussi : La bataille de Marathon La bataille des Thermopyles,

La Bataille de Salamine   et  Athènes

 

Première Guerre Médique   499-490

 
   L’origine du conflit en 499, réside dans la révolte des cités d’Ionie et de Carie (Asie Mineure) contre l’envahisseur Perse. La révolte d’Ionie représente un épisode décisif de la confrontation entre les Grecs et les Perses. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), cette révolte fut due au Tyran de Milet, Aristagoras (494-?). Lorsque que le beau-père et oncle d’Aristagoras, Histiée (ou Hitiaios, 499-494), fut retenu à Suse, des nobles de Naxos, furent chassés de leur île par une révolte. Ils sollicitèrent alors l’aide d’Aristagoras pour reprendre le pouvoir. Ce dernier persuada le Roi Perse, Darius I (522-486) d’intervenir pour reprendre Naxos, mais l’expédition (en 499) se solda par une défaite et Aristagoras se brouilla avec le Général Perse commandant l’expédition. Un autre version nous raconte une ruse d’Histiée. Ce dernier aurait ordonné à Aristagoras de soulever les cités d’Ionie contre les Perses afin de pouvoir renter à Milet (Voir à Histiée). En fait, quelque fut le motif, il faut ajouter à l’implication des Perses, la volonté de Darius I de contrôler les sources d’approvisionnement en blé et en bois de construction navale.
(Voir l’article : Le siège de Naxos)

 
Soldats Perses

 
   L’Ionie, qui était sous la domination Perse depuis vers 540, avait dû mal à prospérer et supportait avec difficulté cette domination. Chaque cité conservait ses institutions, mais devait entretenir les Perses en place. La région était constituée de 12 cités Grecques dont les principales étaient : Éphèse, Milet, Phocée, Priène, Samos et des cités de l’Éolide, (Nord-ouest de l’Ionie), dont Smyrne (ou Izmir). Seule Milet avait gardé une relative autonomie, car elle avait signé un traité avec l’envahisseur. Il semble pourtant qu’Hérodote ait raison. Malgré cette autonomie, ce fut probablement à Milet que se trouva l’origine du soulèvement, en 499.
 
   Depuis 512, la Thrace était devenue une satrapie Perse, or, avant cela, Milet pouvait s’y fournir en blé, et en toutes sortes de matières premières. Il faut ajouter à cette énorme restriction pour la ville que les Perses favorisaient les villes Phéniciennes, rivales de Milet, comme : Sidon et Tyr, et avaient pris Byzance, ce qui fermait à Milet les détroits et le commerce vers le Pont-Euxin (ou mer Noire). Beaucoup de raisons donc qui pouvaient amener à l’insurrection.
 
   Aristagoras, afin de retrouver une totale indépendance et pour se prémunir des représailles de Darius I, appela les cités de toute l’Asie Mineure à la révolte. Celles-ci ayant une volonté d’émancipation pour se libérer du joug des Achéménides acceptèrent rapidement, pensant que leurs forces cumulées pourraient les rendre invincible et représentaient une menace pour les Perses. Sous la bannière de la libération, l’objectif était dans un premier temps de reprendre Byzance et Chypre aux Perses. Aristagoras s’empara de plusieurs navires Achéménides et Phéniciens et il proclama ensuite l’égalité des cités Ioniennes. Mais cette alliance manquait toutefois de moyen et de stratège militaire. Les cités demandèrent alors de l’aide aux Grecs du continent.
 
   Sparte, qui était divisée par la rivalité de ses deux Rois Cléomène I (ou Cléomènes, 520-490) et Démarate (v.515-491) refusa. Seules Athènes avec 20 bateaux et Érétrie (Citée sur la côte occidentale de l’île d’Eubée) avec 5 bateaux acceptèrent. Cette coalition Ionienne, malgré son faible effectif, on pense qu’elle n’avait pas plus de 2.000 hommes, tint tête aux Perses et les premiers combats lui furent même favorables. Était-ce la chance qui était avec elle ?, en 498, cette flotte Grecque anéantit celle des Phéniciens, alliés des Perses, lors d’un premier combat sur les côtes de Pamphylie. Sur terre, les Perses se préparaient à assiéger Milet, chef de file de la révolte, lorsque le frère d’Aristagoras, Charopinos, avec l’aide des Athéniens, s’empara de Sardes, la capitale Lydienne, en plein Empire Perse. Il brûla la ville et se replia sur Éphèse, mais au retour le Satrape Perse Artapherne, qui assiégeait Milet, l’intercepta sur les hauteurs d’Éphèse et au printemps 498, Charopinos fut battu. S’ajoutant à leur malheur, à la fin de l’été 498, le corps expéditionnaire Grec se désista et rentra sur Athènes. Pendant un temps, cette défection n’empêcha pas la révolte de gagner de l’ampleur, gagnant Chypre, les cités de la Carie, de la Propontide (ou Mer de Marmara) et de l’Hellespont jusqu’à Byzance. En réaction, début 497, Darius I leva trois armées et une nouvelle flotte.

 

 
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   En 497, la révolte fut d’abord matée à Chypre, puis dans les cités de l’Hellespont. Puis vint le tour des Cariens, qui furent vaincus sur le fleuve Marsyas en Octobre 497 et à Labranda (ou Labraunda) à l’été 496. Aristagoras s’enfuit alors en Thrace, où il mourut peu après. Après un sursaut des Cariens, qui écrasèrent les Perses à la bataille de Pédassos, à l’automne 496, ils déposèrent les armes début 494. Milet se retrouva alors sans défense et les Perses massèrent leurs armées contre la cité. Durant l’été 494, la bataille de Ladé (Du nom de l’île située face de Milet) opposa environ 350 navires Grecs, à 600 navires Phéniciens, Égyptiens et Chypriotes. La flotte Grecque fut anéantie, Milet fut mise à sac et ses habitants furent déportés en Mésopotamie.
 
   En 493 les Perses soumirent les dernières villes rebelles, dont Chios et Lesbos. Après ces victoires, Darius I décida de se venger d’Athènes et d’Érétrie pour leur soutient à la révolte et il prépara une expédition punitive contre les cités. Cependant, pour se faire, il lui fallait d’abord reprendre la Thrace et la Macédoine. Il débuta une campagne au printemps 492, menée par (Son gendre ?)  le Général Perse Mardonios (ou Mardonius ou Mardoniye‎‎, en Grec : Μαρδόνιος, † 479) qui franchit l’Hellespont et envahit les deux royaumes. Puis sa flotte suivit la côte Macédonienne jusqu’à Acanthos. (Port de Chalcidique, au Nord du mont Athos). Les Perses furent alors confrontés à une violente tempête et Mardonios perdit la moitié de ses navires et dut faire demi-tour. En 491, Darius I remonta une armée et exigea la soumission des cités Grecques. Certaines obéirent, mais pas Athènes et Sparte qui firent mettre à mort (Selon Hérodote) les Ambassadeurs Perses venus demander la vassalité.
 
   En 490, l’armée Perse, dirigée par les Généraux : Artapherne, pour l’armée de terre et Datis pour la flotte, traversa la mer Égée et se dirigea sur l’Attique avec 600 navires et entre 25.000 et 50.000 soldats. Les Achéménides atteignirent la pointe Sud d’Eubée, ravagèrent Érétrie et déportèrent la population près de Suse. En Septembre 490, cette armée débarqua, sur la plage qui borde la plaine de Marathon, à environ quarante kilomètres d’Athènes qui se retrouvait à affronter seule l’envahisseur. Toutefois, contre toutes attentes, la ville sortit vainqueur de la confrontation (Voir le détail de la bataille). Cette seule victoire fut décisive, les Achéménides s’en retournèrent et elle suffit à mettre fin à la Première Guerre Médique.

 

Deuxième Guerre Médique   480-479

 
   En Perse, après la mort de Darius I, en 485, son fils Xerxès I (486-465) arriva au pouvoir. Ce dernier sitôt sur le trône n’eut qu’une idée en tête, venger la défaite de son père face aux Grecs. Il est certain que pour le souverain Achéménide la bataille perdue de Marathon était un motif supplémentaire pour en finir avec Athènes. Le Roi mit alors en place pour parvenir à ses fins de formidables moyens. Pour cette expédition les préparatifs furent très longs. À partir de 484/483, Xerxès I planifia soigneusement l’invasion de la Grèce. C’est ainsi qu’il encouragea Carthage à s’attaquer aux Grecs de Sicile et d’Italie, afin de priver la Grèce continentale de leur aide éventuelle. La combinaison des deux expéditions qui eurent lieu en 480, celle de Xerxès I et celle des Carthaginois sur Agrigente et Syracuse, releva d’un plan savamment mis au point. Bien que les Carthaginois furent vaincus sur terre et sur mer, à Himère par le Tyran Gélon (491-485) de Syracuse, aucune aide ne parvint en Grèce pour faire face à Xerxès I.
 
   Afin de conforter leur avantage, les Perses passèrent des alliances avec, certaines cités en Grèce continentale, comme en Thessalie et en Béotie avec l’aristocratie de Thèbes, mais aussi avec les Ioniens, redevenus vassaux. Le projet d’invasion, qui fut monté par Mardonios (ou Mardonius ou Mardoniye‎‎), consistait en une armée passant par les terres, par la Thrace et la côte Macédonienne, soutenu par une flotte amenant le ravitaillement et chargée d’éviter les contre-attaques de la flotte Grecque. Afin de faire passer l’Hellespont à l’immense armée, les Phéniciens et les Égyptiens furent chargés de construire un double pont de bateaux depuis Abydos jusqu’au promontoire situé près de Sestos. Le premier pont était composé de 360 navires et le deuxième de 314. Toutes ces barges furent ancrées et liées entre elles par des cordes, puis recouvertes de planches et de terre. Le ravitaillement de l’armée tout au long de sa route était prévu par des villes sélectionnées pour devenir des magasins (Leukè Actè, Tyrodiza, Doriscos, Eïon et Thessalonique [Therma]).


 

Buste de Thémistocle
Musée archéologique d’Ostie

 
   Il y a un grand débat entre les historiens sur l’effectif réel de cette armée, ceux de l’époque étant très larges sur les chiffres. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), fin 482, les Perses comptaient plus 1,7 millions hommes, avec environ 80.000 cavaliers et 1.200 bateaux pour leurs transports. Les historiens contemporains ne sont pas plus précis que leurs ancêtres puisque que l’on trouve des estimations qui varient assez fortement. L’effectif des Perses selon l’historien Hans Delbrück fut de 75.000 hommes, alors que pour Victor Davis Hanson il était de 300.000 hommes et de 20.000 cavaliers, divisés en 6 corps d’armée. La flotte possédait bien, semble t-il, environ 1.200 trières fournies par les Phéniciens, les Égyptiens et les Ioniens.
 
   Face à cet ennemi titanesque, les cités Grecques se divisaient en deux camps. Comme cité plus haut, la Grèce du Nord et du Centre prête à accepter l’invasion et la domination Perse. Les Athéniens, quand à eux, refusaient l’envahisseur. Ils étaient confiants dans leur flotte, que leur stratège Thémistocle (v.525-460/459) avait fait construire, grâce aux revenus tirés des mines d’argent du Laurion. Celui-ci avait aussi fait construire les remparts d’Athènes et fortifier le port du Pirée. À l’été 481, Athènes s’unit avec trente autres cités au sein du conseil de l’isthme à Corinthe.
 


 

Léonidas I

   Ils envoyèrent des Ambassadeurs auprès des cités ennemies pour qu’elles changent d’avis et marchent avec elle contre les Perses. Tout le Péloponnèse, sauf Argos, ralliée à Sparte, entra dans le camp d’Athènes contre Xerxès I. Là aussi les estimations sur les effectifs Grecs sont fortement divergentes et vont de 7.000 fantassins à 35.000 hoplites, auquel il conviendrait d’ajouter 40.000 valets d’armes. Par contre les Grecs ne possédaient pas de cavalerie et leur flotte ne disposait guère plus de 360/380 bateaux, dont 200 fournit par Athènes.
 

  Au printemps 480, l’immense armée Perse prit le départ. Les troupes à pied depuis leur base hivernale de Sardes, en Lydie, et la flotte depuis Phocée (Voir carte Ionie). L’armée de terre passa par Abydos pour franchir les ponts de bateaux installés sur l’Hellespont. Au total, selon la tradition, ce passage dura sept jours et sept nuits. Ensuite l’armée se dirigea vers Sestos (En Chersonèse de Thrace, située à l’endroit le plus étroit des Dardanelles), puis Doriscos (Située aux débouchés des vallées fertiles de l’Hèbre [La Maritsa]), où s’opéra la jonction avec la flotte.
 
   Côté Grec, ce fut le Roi de Sparte Léonidas I (490-480), qui prit le commandement de la coalition et la même année, il décida d’occuper le défilé des Thermopyles avec 7.000 hommes (Voir le détail de la bataille), pour faire face aux Perses. Malgré un sacrifice héroïque des Spartiates, les Grecs furent écrasés. Léonidas I décida alors de se sacrifier avec 300 hoplites, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies (ou Thespiai), pour laisser aux Grecs le temps d’organiser leur défense et à l’armée de se retirer en bon ordre.
 
   La défaite des Thermopyles rendit la position de la flotte Grecque intenable. Elle recula jusqu’au golfe Sardonique. Cette retraite profita aux Perses qui se rendirent maître un moment de toute la Grèce centrale. Ils ravagèrent la Phocide et se présentèrent devant Athènes. La cité ne possédant pas un système de défense assez puissant, Thémistocle décida d’évacuer la population vers Égine, Trézène et Salamine. La ville fut ainsi abandonnée à l’exception de quelques centaines d’hommes qui souhaitaient défendre l’Acropole et qui le payèrent de leur vie.
 
   Les Perses prirent sans problème la ville, puis l’Acropole et mirent la cité à sac. Cependant, la flotte des Athéniens était toujours intacte, et à la demande de Thémistocle elle s’installa à Salamine. Le plan du Stratège était de tenir l’Isthme de Corinthe et le golfe de Salamine en abandonnant totalement l’Attique et de combattre dans la rade étroite de ce dernier. Le 29 Septembre 480, les navires Grecs écrasèrent la flotte Perse (Pour plus de détails voir : la bataille de Salamine). 250 navires Perses furent coulés, mais la situation après cette défaite ne fut pas pour autant désespérée pour les Perses. La Grèce centrale était toujours aux mains de l’armée commandée par Mardonios (ou Mardonius ou Mardoniye‎‎) et restait intacte.
 

 

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Phalange Athénienne

   À ce moment l’attitude de Xerxès I pose de nombreuses interrogations aux historiens. Celui-ci décida de laisser le commandement à Mardonios (ou Mardonius ou Mardoniye), abandonna ses troupes et retourna vers sa capitale Suse. Sur les conseils de Mardonios et de la Reine d’Halicarnasse, Artémise I (v.480-v.454) il laissa sur place une importante armée (Hérodote donne le chiffre de 300.000 hommes), qui hiverna en Grèce continentale, pour attaquer le Péloponnèse au printemps. Xerxès I repassa l’Hellespont fin 480, en subissant des attaques des Thraces, qui s’étaient révoltés. Au printemps Mardonios (ou Mardonius ou Mardoniye) envahit de nouveau l’Attique, occupa de nouveau Athènes et s’installe en Béotie.
 
   Une coalition des forces du Péloponnèse se créa au printemps 479 et fut dirigée par le Sparte Pausanias I (Neveu de Léonidas I). Après avoir construit un mur de défense sur l’isthme, 10.000 hoplites Spartiates rejoignirent les Athéniens à Éleusis (En Attique, à 20 kilomètres environ au Nord-ouest d’Athènes, sur le golfe de Salamine). Les Grecs regroupèrent environ 110.000 soldats (10.000 hoplites, 30.000 supplétifs, 8.000 Athéniens et quelques milliers d’hommes venant d’autres cités de Grèce, dont Chalcis, Corinthe, Égine, Épidaure, Mégare, Platées, etc..). Ils franchirent l’Isthme de Corinthe, arrivèrent près d’Éleusis afin de passer en Béotie.
 
   Mardonios
(ou Mardonius ou Mardoniye‎‎) choisit un emplacement, au Sud de Thèbes, près de Platées, qui devait favoriser sa cavalerie. Ce fut à cet endroit que les deux armées se rencontrèrent. Les Spartiates tinrent l’aile droite et les Athéniens l’aile gauche. Les Grecs anéantirent l’armée Perse. Dans le même temps, en Août (ou Septembre) 479, les alliés achevèrent à la bataille du cap Mycale (L’actuel cap Sainte-Marie en Turquie, sur la côte Ionienne), les restes de la flotte Perse. Cette victoire est traditionnellement considérée par les historiens comme la fin de la Deuxième Guerre Médique et la libération de la Grèce. En réalité à partir du printemps 478, les Grecs, en particulier les Athéniens conduits par le stratège Cimon, se lancèrent à la conquête des différentes positions Perses en Chersonèse, sur l’Hellespont et dans les îles de la mer Égée.
 

  Pour d’autres de détails voir : La bataille de Platées  et  la bataille du cap Mycale

 
Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur les guerres voir les ouvrages de :
 
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
Le Monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Emma Bridges, Edith Hall et Peter John Rhodes :
Cultural responses to the Persian wars : Antiquity to the third millennium, Oxford University Press, Oxford, New York, 2007.
Jean-Nicolas Corvisier :
Guerre et société dans les mondes grecs (490-322 av.J.C), Armand Colin, Paris, 1999.
Paul Devaux :
Mémoire sur les Guerres Médiques, Hayez, Bruxelles, 1876.
James Allan Stewart Evans :
The beginnings of history : Herodotus and the Persian Wars – En Français, Les débuts de l’Histoire Hérodote et les guerres Médiques, Edgar Kent, Campbellville, University of Toronto Press, Tonawanda, 2006.
Éric Glatre :
Salamine et les guerres Médiques, Collection : Les grandes batailles de l’Histoire, Socomer, Paris, 1990.
Peter Green :
The Greco-Persian wars, University of California Press, Berkeley, 1996.
Peter Green et Denis-Armand Canal :
Les Guerres Médiques, Tallandier, Paris, 2008.
Raoul Lonis :
Les usages de la guerre entre Grecs et barbares : Des Guerres médiques au milieu du IVe S. av.J.C, Les Belles Lettres, Paris, 1969.
Olivier Picard :
Les Grecs devant la menace Perse, Société d’édition d’enseignement supérieur, Paris, 1980.
Henri Pigaillem :
Salamine et les Guerres Médiques, Economica, Paris, 2004.
François Vannier :
Le Ve siècle Grec : Textes et documents, Colin, Paris, 1999.
Herman Tammo Wallinga :
Xerxes, Greek adventure : The naval perspective, E.J. Brill, Leiden, 2005.

 

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