XXIXe  DYNASTIE
 
399   à  380

 
Mendésienne  ( Mendès )
 

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   La dynastie est fondée par Néphéritès I qui renversa l’unique Roi de la XXVIIIe dynastie, Amyrthée, sans que l’on en connaisse d’ailleurs les raisons et les conditions. À sa mort, deux factions rivales se disputèrent le pouvoir. Le fils de Néphéritès I, Hernebkha régna quelques mois, mais son autorité fut contestée par Psammouthis, qui sortit vainqueur, mais ne garda le trône qu’une année. Il fut chassé par Achôris, qui se prétendait petit-fils de Néphéritès I. La capitale du Nord du Delta fut déplacée de Saïs à Mendès qui avait une situation plus centrale, d’où le nom de Mendésienne souvent donné à cette dynastie. Les Souverains ont maintenu le culte du taureau sacré d’Apis à Memphis et sont enregistrés dans les inscriptions du Serapeum. Néphéritès I et ses successeurs réussirent à maintenir leur position face aux tentatives du Roi Perse Achéménide, Artaxerxés II (404-359) de regagner le contrôle de l’Égypte. En particulier Achôris qui s’allia avec Athènes et avec le Roi de Salamine (de Chypre), Évagoras I (410-374). Les dernières années de la dynastie furent troublées par des révoltes et Néphéritès II fut incapable de maintenir l’unité du pays. Il fut le dernier Roi de la dynastie. Nectanébo I (380-362), un Général issue de Sebennytos renversa, et probablement tua, Néphéritès II et fonda la XXXe dynasties.
 
   Les noms des Rois de cette dynastie nous sont confirmés par différentes sources, comme la chronique sur le papyrus en démotique du musée de Brooklyn retraçant les chroniques Araméennes de la communauté Juive d’Éléphantine, un texte écrit sous Ptolémée IV Philopator (222-204), ou Ptolémée V Épiphane (196-180), qui mentionne l’ordre de succession des souverains, deux versions nous sont connues. Claude Traunecker fait remarquer que l’on peut facilement confirmer l’ordre de succession des Rois de cette époque grâce à l’étude des inscriptions de la chapelle reposoir de Karnak. Il faut noter que les sources Manéthoniennes mentionnent un Roi, Mouthis (ou Hernebkha) qui reste complètement absent des sources Égyptiennes. Certains égyptologues comme Hans Wolfgang Helck pensent que Mouthis n’a jamais existé.

 

  Liste des Rois de la XXIXe dynastie :
Néphéritès I  ou  Néfaaroud I
Hernebkha  ou  Mouthis
Psammouthis  ou  Psammethis
Achôris
Néphéritès II  ou  Néfaaroud II
399-393
   393
   393
393-380
   380

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la dynastie voir les ouvrages de :
 
Jürgen Von Beckerath : 
Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der Vorzeit bis 332 v. Chr., Münchener Universitäts schriften, MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Robert Steven Bianchi :
Nepherites, Lexikon der Ägyptologie IV, N°3, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1980.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson, London, Septembre 2004 et 15 Février 2010.
Hans Wolfgang Helck :
Geschichte des Alten Ägypten, E.J. Brill, Leiden 1968 et 1981.
Werner Huss :
Ägypten dans hellenistischer Zeit. V 332-30. Chr, CH Beck, Munich, 2001.
John D.Ray :
Psammuthis and Hakoris, pp : 149-158, JEA 72, Londres, 1986.
Egypt: Dependence and independence (425-343 B.C.), pp.79-95, Achaemenid History 1, Leiden, 1987.
Donald Bruce Redford :
– Excavations at Mendes : Royal necropolis, Culture and History of the Ancient Near East, E.J. Brill publisher, Leiden, Boston, Köln, Janvier 2004 et Juillet 2004.
Eduard Sachau :
Un vieux papyrus araméen sous le roi égyptien Amyrtaeus, Imprimerie nationale, Paris, 1909.
Thomas Schneider :
Lexikon der Pharaonen, Artemis, Zuürich, 1994 – Avec Arne Eggebrecht, Deutscher Taschenbuch, München, 1996 – Artemis & Winkler, Düsseldorf, 1997 – Albatros, Düsseldorf, 2002.
Claude Traunecker :
Essai sur l’histoire de la XXIXe dynastie, pp : 395-436, BIFAO 79, IFAO, Le Caire, Janvier 1979.
Claude Traunecker, Françoise Le Saout et Olivier Masson :
La chapelle d’Achôris à Karnak, Recherche sur les grandes civilisations 5, ADPF (CULTURESFRANCE), Paris, 1981 et 1991.

 

 

   Néphéritès I  ou  Néfaaroud  ou  Nefaarud

          DATES  de  RÈGNE
           399-393
  P.A.Clayton, N.Grimal, J.Kinnaer,
S.Quirke, T.Schneider, D.Sitek,
J.von Beckerath

  • Hr aA-ib
  • ………………
  • bik nbw stp-nTrw
  • bA-n-ra mri-nTrw
  • nAi.f-aAw-rwD (w) , naii-f-aa rwd

  •  
    Nepheritês   (Manéthon)
   TITULATURE
Nom d’Horus Horus Âaib
(Horus, Grand de cœur)
Hr aA-ib
Nom d’Horus d’or Bik Nebou Setepennetjerou
(Le faucon d’or, Élu des Dieux)
bik nbw stp-nTrw
Nom de Roi Baenrê Mérinetjerou
(Le Ba [l’âme] de Rê, Aimé des Dieux)
bA-n-ra mri-nTrw
Noms de naissance Néfareoudjeou  ou  Neiaraouroudjeou  ou 
Nayefaaroud  ou  Néfaaroud

(Les grands sont les premiers à prospérer)
nAi.f-aAw-rwD (w) ,  naii-f-aa rwd

 


 

Néphéritès I –
Musée de Boston

   Manéthon l’appelle Nepheritês et lui compte 6 ans de règne (Africanus, Eusebius). Il est le plus connu des Pharaons de cette dynastie, il fut Prince de Mendès à l’Est du Delta. Il fonda la dynastie en renversant l’unique Roi de XXVIIIe dynastie, Amyrthée, sans que l’on en connaisse d’ailleurs les raisons et les conditions. Le papyrus 13 du musée de Brooklyn, retraçant les chroniques Araméennes de la communauté Juive d’Éléphantine, indique qu’il prit le pouvoir en Octobre 399, après l’emprisonnement et l’exécution d’Amyrthée à Memphis, mais rien ne laisse supposer qu’il y est eu d’autres luttes lors de cette prise de pouvoir. Néphéritès I, bien qu’originaire de Mendès se fit couronner à Memphis ou à Saïs, en fonction des sources. Il continua la libération et la réunification de l’Égypte et la débarrassa de la domination des Perses, aidé par Sparte avec qui il a passa une alliance.

 
    Des documents ont été retrouvés qui détaillent l’offrande que Néphéritès I fit au Roi Agésilas II (398-360) de Sparte pour son aide : 500 000 boisseaux de maïs et tout un équipement pour 100 navires. Malheureusement toutes ces marchandises furent perdues par la flotte Égyptienne au large de Rhodes qui était alliée aux Perses. À cette époque Socrate (Philosophe Grec, 469-399) fut condamné à mort à Athènes. Sous le règne de Néphéritès I la capitale et la résidence royale devinrent Mendès qui avait une situation plus centrale.
 
   De l’activité de bâtisseur du Roi on retient des constructions à Bouto, à Karnak Nord où il fit édifier la chapelle reposoir qui se tient devant le premier pylône, à Memphis et à Saïs. Des fragments architecturaux ornés de ses cartouches subsistent à Akhmîm, Mendès, Saqqarah et Sohag. Les principaux monuments dont on a gardé la trace montrent l’importance que le Roi accorda à l’architecture sur une période aussi courte avec, par exemple, une plaque de fondation à son nom retrouvée à Saqqarah.
 
   À la mort de Néphéritès I, au cours de l’hiver 394/393, deux factions rivales se disputèrent le pouvoir. Le fils de Néphéritès I, Hernebkha (filiation incertaines) régna quelques mois, mais son autorité fut contestée par Psammouthis, qui sortit vainqueur, mais ne garda le trône qu’une année. Le sarcophage de granit noir de Néphéritès I fut retrouvé dans sa tombe, mise au jour à Mendès en 1992 par une équipe d’égyptologues de l’Université de Toronto et de Washington. Il y avait également du mobilier funéraire et plusieurs pièces sculptées à son nom qui se trouvent aujourd’hui au musée du Louvre, comme : Un sphinx en basalte, des stèles et des oushebtis. Les fouilles permirent aussi de confirmer que la sépulture fut saccagée lors de l’occupation Perse.

 

 

   Hernebkha  ou  Hernebja  ou  Mouthis  ou  Muthis

DATES  de  RÈGNE
        393
393-392  T.Schneider
393-391  D.Sitek

  • Aucune titulature n’est connue pour ce Roi.

   Manéthon le nomme Muthis et lui compte un an de règne (Eusebius). Dans la version Arménienne de l’œuvre de Manéthon, Hernebkha Mouthis est le quatrième Roi de la dynastie, et se situe entre Psammouthis et Néphéritès II, avec le nom de Sourdinès. Il fut peut-être le fils de Néphéritès I. Les égyptologues pensent unanimement que deux Rois ont rempli l’espace entre le premier Roi de la dynastie, Néphéritès I et Achôris. On sait que l’usurpateur Psammouthis prit le pouvoir pour une année (ou deux selon certains), Hernebkha Mouthis pourrait avoir régné quelques mois avec Psammouthis, mais il ne semble pas que ce soit jusqu’au règne d’Achôris.
 
   Indépendamment de Manéthon ce Roi est également mentionné par le papyrus en démotique du musée de Brooklyn, retraçant les chroniques Araméennes de la communauté Juive d’Éléphantine, dont deux versions nous sont connues. Selon celles-ci, Mouthis aurait succédé pour une brève période, environ un an, à Psammouthis ou à Néphéritès II. Les hypothèses sont diverses, peut-être s’agit-il du fils de Néphéritès I qui serait entré en conflit avec Psammouthis. Certains égyptologues, comme Hans Wolfgang Helck, pensent que Mouthis n’a jamais existé et que son nom est tout simplement une incorrection d’écriture de celui de Psammouthis.  

 

 

   Psammouthis  ou  Psammethis  ou  Psammuthes  ou  Psammuthis      DATES  de  RÈGNE
           393
  A.M.Dodson
393-392  J.von Beckerath
392-391  T.Schneider
392-390  D.Sitek
  • Hr aA-pHti ~~(mar-spw ?)
  • ………………
  • ………………
  • wsr-ra ~stp.n-ptH
  • pA-Sri(-n)-mwt

  •  
    Psammuthis   (Manéthon)
   TITULATURE
Nom d’Horus Horus Âapekti
(Grand de vigueur)
Hr aA-pHti ~~(mar-spw ?)
Nom de Roi Ouserrê Setepenptah
(La puissance de Rê, l’élu de Ptah)
wsr-ra ~~stp.n-ptH
Noms de naissance Pasheryenmout
(L’enfant de la Déesse Mout)
pA-Sri(-n)-mwt

 
   Manéthon l’appelle Psammuthis et lui compte1 an de règne (Africanus, Eusebius). Psammouthis est la transcription Grecque de son nom de naissance. Il fut Régent des territoires de Haute-Égypte et se disputa le trône d‘abords avec Hernebkha Mouthis, avec qui il va régner semble t-il quelques temps, puis avec Achôris. Après avoir détrôné Hernebkha Mouthis, Psammouthis n’aurait pas régné plus d’un an. Selon John D.Ray ce serait Achôris qui aurait été renversé par Psammouthis, avant qu’il ne renverse à son tour l’usurpateur grâce à une alliance passée avec les Athéniens et les Chypriotes.
 
   Il est connu par des décorations à Karnak et par un graffito en démotique dans la tombe de la mère de l’Apis à Saqqarah, ainsi que de quelques ostraca qui sont justement des dédicaces à la mère de l’Apis, témoignant de l’activité qu’il mena. Malgré ce court règne il laissa des traces à Karnak où il s’occupa du décor de la chapelle reposoir qui se tient devant le premier pylône, construite par son prédécesseur.

 

 

   Achôris  ou  Hakor  ou  Akhoris  ou  Hachoris

              DATES  de  RÈGNE
              393-380
P.A.Clayton, A.Eggebrecht, A.M.Dodson, J.Kinnaer, S.Quirke, J.von Beckerath
392-380  D.Sitek
391-379  T.Schneider

  • Hr aA-ib~~mri-tAwi
  • nbti qnw
  • bik nbw sHtp-nTrw
  • Xnm-mAat-ra , stp.n-Xnmw , stp.n-inHr
  • hkr , hgr , hqr
     
    Achôris   (Manéthon)
   TITULATURE
Nom d’Horus Horus Aaib Méritaoui
(Horus grand de cœur, L’aimé des Deux Terres)
Hr aA-ib mri-tAwi
Nom de Nebty Nebty Kenou
(Nebty Le brave)
nbti qnw
Nom d’Horus d’or Bik Nebou Sehetepnetjerou
(Le Faucon d’or, qui satisfait [apaise] les Dieux)
bik nbw sHtp-nTrw

Noms de Roi

Khenemmaâtrê
(Celui qui s’unit à la justice de Rê) ou
(La justice est le cœur de Rê)

Xnm-mAat-ra

Noms de naissance

  ou

Heker  ou  Hakor
(Bédouin, le nomade ?)
hkr , hqr

 

 

Statue fragmentaire en
granite d’Achôris –
Museum of Fine Arts
– Boston

    Manéthon l’appelle Achôris et lui compte 13 ans de règne (Africanus, Eusebius). Quelques spécialistes comptent Achôris en tant que deuxième Roi de la dynastie, ignorant les règnes de Hernebkha et Psammouthis. Pour Herman De Meulenaere il fut un usurpateur entre Néphéritès I et Nectanébo I (380-362) du nom de Setechirdis, Chef de l’oasis de Siwa, qui se proclama “Roi de la Haute et la Basse-Égypte“. Il se prétendit petit-fils de Néphéritès I (Cette opinion est soutenue par la majorité des égyptologues) et se disputa le trône avec Psammouthis. Il se proclama “Élu du bélier, seigneur du Mendès” et aurait été reconnu Roi en Avril 392 à Memphis. Selon John D.Ray ce serait Achôris qui aurait été renversé par Psammouthis, avant qu’il ne renverse à son tour l’usurpateur grâce à une alliance passée avec les Athéniens et les Chypriotes.
 
   Il mena une politique étrangère tendant à préserver le pays d’une reconquête des Perses qui préfigure celle de la dynastie suivante. En 390 il s’allia avec le Roi de Salamine (de Chypre), Évagoras I (410-374), qui se désistera en 386. Il passa également des accords avec des cités Grecques d’Asie Mineure. Achôris engagea à son service, en 385, le Général Athénien Chabrias (Mort en 357), Sparte et la Perse faisant à nouveau la paix. Le Roi réorganisa l’armée qui devint puissante, partiellement composée des militaires de carrière Athéniens qui avaient déserté et et il ordonna la construction d’une flotte de guerre. Il fortifia le Delta, plus particulièrement la branche pélusiaque du Nil.

 
   Grâce à cela Achôris put repousser de 385 à 383 toutes les attaques du Roi Perse Artaxerxés II (404-359), menées par le Satrape Pharnabaze et même reprendre quelques villes au Proche-Orient. Le Roi affirma ainsi sa légitimité et le royaume redevint prospère. À cette époque les premières pièces de monnaie furent frappées en Égypte afin de payer des mercenaires. En 380, profitant de la mort d’Achôris, les Perses tentèrent à nouveau une incursion.  
 
   Sous le règne d’Achôris les grands travaux reprirent dans les temples à Louxor, Karnak etc… Il construisit le temple Hypostyle de Nekhbet dans l’oasis El Kab (ou Nekheb) ; à Karnak il acheva la décoration de la chapelle reposoir devant le premier pylône et se l’appropriant ainsi que celui du magasin des offrandes ; il fit ériger un kiosque à Médinet Habou et d’autres monuments à Éléphantine ; Létopolis (ou Sekhem) où l’on a retrouvé divers fragments de linteaux portant son nom ; à Mendès ; à Saqqarah et à Tôd. On a retrouvé des statues de lui jusqu’en en Phénicie qui indiquent que l’activité internationale avait dû reprendre sous son règne. D’autres pièces lui sont attribuées comme : Un sphinx en basalte aujourd’hui au musée du Louvre, une base d’autel en granit noir au musée de Berlin, une tête royale en granit, provenant d’El Kab, au musée du Caire etc.. Par ailleurs quelques papyri en démotique et des stèles de donation le mentionnent aussi  
 
   Achôris eut un enfant Néphéritès II qui lui succéda, mais on ignore le nom de son épouse.  

 

 

   Néphéritès II  ou  Néfaaroud  DATES  de  RÈGNE
       380
  D.Sitek
379  T.Schneider
379-378
  • ………………
  • ………………
  • ………………
  • ………………
  • nAi.f-aAw-rwDw , naii-f-aa rwd
     
    Nepheritês   (Manéthon)
   TITULATURE
Noms de
naissance
Néfareoudjeou  ou  Neiaraouroudjeou  ou 
Nayefaaroud  ou  Néfaaroud

(Les grands sont les premiers à prospérer)
nAi.f-aAw-rwD(w) , naii-f-aa rwd

 
   Manéthon l’appelle Nepheritês et lui compte q4 mois de règne (Africanus, Eusebius). Il fut le fils d’Achôris. Il est seulement connu par Manéthon et le papyrus en démotique du musée de Brooklyn retraçant les chroniques Araméennes de la communauté Juive d’Éléphantine. Aucun monument avec son nom n’a été découvert jusqu’ici. Les spécialistes sont assez unanime pour confirmer les propos de Manéthon sur un règne de quelques mois de Juin/Juillet à fin Septembre/Octobre 380, puis il fut renversé, et probablement tué, par le Général Nectanébo I de Sebennytos (Branche centrale du Delta), qui se proclama Roi.
 
   Ce dernier depuis quelques années fomentait des émeutes et des troubles dans le Delta. Athènes s’associa aux Perses pour marcher sur l’Égypte qui parvint malgré tout à repousser les envahisseurs. Le pays échappa à une nouvelle invasion et s’assura d’une paix durable puisque les Perses ne reviendront que trente ans plus tard pour se rendre maître du Pays. Ce calme relatif règnera en Égypte jusqu’à la "Paix d’Antalcidas" ou "Paix du Roi" accord où les Grecs renoncèrent à combattre Artaxerxès II (404-359).

 

 
 
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