Bibliographie de quelques grands auteurs antiques :
Socrate

ÉGYPTEASIE MINEUREGRÈCEMÉSOPOTAMIEPERSESYRIE/PALESTINE

Nous avons besoin de vous

 

    Autres articles :
Aristote
Diodore de Sicile
Flavius Josèphe
Hérodote
Manéthon
Pausanias
Platon

Plutarque
Polybe
Socrate
Strabon
Tacite
Thucydide
Xénophon

 

 

Socrate – Marbre, œuvre Romaine –

Ier siècle – peut-être une copie

d’un bronze perdu – Réalisée

par Lysippe – Musée du Louvre

   Socrate (ou Socrates ou Sokrates, en Grec : Σωκράτης) est un philosophe Grec classique. Il est crédité comme l’un des fondateurs de la philosophie occidentale et l’un des inventeurs de la philosophie morale. Il est une figure énigmatique, connu seulement par les récits classiques de ses élèves. Il n’a laissé aucune œuvre écrite. Sa philosophie s’est transmise par l’intermédiaire de témoignages indirects en particulier par les dialogues de son disciple, Platon (Philosophe et mathématicien Grec, 427-346 av.J.C) qui sont les comptes les plus complets de Socrate qui ont survécu de l’antiquité.
 
   Grâce à sa représentation dans les dialogues de Platon, Socrate est devenu célèbre pour sa contribution au domaine de l’éthique et c’est ce Socrate platonicien qui prête également son nom aux concepts de l’ironie Socratique et la méthode Socratique (ou Elenchos). Celui-ci demeure un outil communément utilisé dans un large éventail de discussions et est un type de pédagogie dans lequel une série de questions sont posées pour tirer les réponses individuelles. C’est Socrate qui a également apporté des contributions importantes et durables dans les domaines de l’épistémologie (Branche de la philosophie des sciences qui étudie de manière critique la méthode scientifique, les formes logiques et modes d’inférence utilisés en science) et de la logique. L’influence de ses idées et son approche reste forte et établissent un fondement de la philosophie occidentale, beaucoup de disciples l’ont suivi.

 

 

Biographie

 

   Socrate n’écrivait pas de texte philosophique. La connaissance de l’homme, sa vie et sa philosophie sont basés sur les écrits de ses étudiants et de ses contemporains. Au premier rang de ceux-ci on trouve, Platon, toutefois, des œuvres de Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.426-v.355 av.J.C), Aristote (Philosophe Grec, 384-322) et Aristophane (Poète comique Grec, v.450-v.385) ont également fourni des indications précieuses. La difficulté de trouver le "Socrate" réel se pose parce que ces textes sont souvent des œuvres philosophiques ou dramatiques plutôt que des histoires simples.

 

  Les historiens sont donc confrontés au défi de concilier les divers textes qui viennent de ces hommes et de créer un compte rendu exact et cohérent de la vie de Socrate et de son travail. En général, Platon est considéré comme la source la plus fiable sur la vie de Socrate et sa philosophie. Il faut toutefois garder en mémoire que Platon a très bien pu "enjoliver", voire inventer, l’histoire de son maître. Les témoignages de Xénophon et Aristote, aux côtés des travaux d’Aristophane doivent impérativement être utilisés afin d’étoffer notre perception de Socrate au-delà de l’œuvre de Platon.

 

Socrate – British Museum

 

   Selon ces auteurs, Socrate nait près d’Athènes, dans le dème d’Alopèce, en 469 av.J.C, la troisième année de la 77e olympiade (on trouve aussi 470), à la fin des Guerres Médiques (499-479). Quelques spécialistes disent plus précisément, le 6 Mai (6 du mois Thargélion), et il meurt en 399. Son père, Sophronisque, était sculpteur ou tailleur de pierres et sa mère, Phénarète (ou Phaenarete), était sage-femme (Comme celle d’Aristote). Socrate a un demi-frère, Patroclès, fils du premier mari de sa mère. Peu de choses sur sa jeunesse sont connues. 

 

   Il reçoit sans doute l’éducation classique que la loi Athénienne obligeait à un père de donner à son fils : Musique, chant, danse, gymnastique, jouer d’un instrument (surement de la lyre) et la grammaire. Diogène Laërce (Poète et doxographe Grec, début du IIIe siècle ap.J.C) cite le début d’un Péan (Chant d’action de grâces en l’honneur du Dieu du même nom) et d’une fable attribués à Socrate. Socrate va ensuite vouloir poursuivre son instruction et d’après Maxime de Tyr (ou Cassius Maximus Tyrius, philosophe et rhéteur Grec, v.125-v.185) il s’adresse à toutes sortes de maîtres dès sa jeunesse, dont certaines femmes. Vers 440, Diotime de Mantinée (Philosophe, prophétesse et prêtresse, IVe siècle av.J.C) lui enseigne la science de l’amour, mais il se peut que cette femme ait été inventée par Platon, les autres auteurs n’y faisant pas référence.

 

   Puis de 441 à 429, Socrate fréquente Aspasie, la compagne de Périclès (Stratège et homme d’État Athénien, v.495-429), célèbre tant par sa beauté que par son esprit. Il est peut-être aussi le disciple de Prodicos de Céos (ou Kéa, Philosophe et sophiste Grec, v.460-v.399), tout dépend de la manière dont on interprète ses écrits et à Samos du physicien Archélaos de Milet (Philosophe Grec, Ve siècle av.J.C, disciple d’Anaxagore). Ce qui est sûr c’est qu’il fréquenta les Sophistes comme, Hippias d’Élis (v.465-v-396) ou Protagoras (v.485-v.420). Il aurait appris la musique auprès de Connus ou de Damon, la poésie avec Evénus et la géométrie avec Théodore. Ces renseignements doivent cependant être considérés avec prudence, car les témoignages, sur ces points comme sur d’autres, ne concordent pas toujours entre les auteurs.

 

Buste de  Socrate – IIe siècle –

Copie Romaine  – Museo archeologico regionale di Palermo –

   

   On ne sait pas vraiment comment Socrate gagnait sa vie. Selon plusieurs témoignages il est possible qu’il ait exercé d’abord le métier de sculpteur. Une tradition dans l’antiquité, non créditée par l’érudition moderne, lui attribue une statue des Trois Grâces qui se trouvait devant l’Acropole. D’autres indiquent qu’il aurait été banquier (?). Selon Timon de Phlionte (Écrivain Grec de poèmes satiriques, v.320-v.230) et des sources plus tardives, Socrate avait repris la profession de "maçonnerie" de son père. Cependant des textes anciens semblent indiquer qu’il ne travaillait pas. Dans le Banquet de Xénophon, Socrate aurait déclaré qu’il se consacrait uniquement à ce qu’il considérait comme l’art le plus important, la philosophie. Aristophane nous dit qu’il acceptait une rémunération pour l’enseignement et la direction d’une école avec le Sophiste Chaerephon d’Athènes (v.470-v.403), tandis que dans l’Apologie de Platon et dans les comptes de Xénophon, Socrate refuse explicitement d’accepter un paiement pour l’enseignement. 

 

  Plus précisément pour Platon, Socrate cite sa pauvreté comme preuve qu’il n’est pas un enseignant. Ce point est également confirmé par les surnoms que les auteurs comiques donnent à Socrate : "le gueux", "le mendiant", "le va-nu-pieds". Il a également été représenté comme un clochard, sale, se faisant battre par des individus exaspérés par sa manie de la discussion. Selon Démétrios de Byzance (Philosophe aristotélicien, Ier siècle av.J.C) c’est son ami et disciple, Criton d’Athènes (ou Criton d’Alopèce) qui lui permettait de vivre dans une certaine oisiveté pour se consacrer uniquement à la philosophie.

 

Xanthippe vide le pot de chambre

sur la tête de Socrate par *

Othon Vænius – 1607

 

   Vers 435 av.J.C, il commence à enseigner, dans la rue, dans les gymnases, les stades, les échoppes. Il parcourait les rues d’Athènes vêtu très simplement et sans chaussures, cherchant à rendre les gens plus sages par la reconnaissance de leur ignorance. Il prétend avoir reçu pour mission d’éduquer ses contemporains. Cette mission faisait de lui, à ses yeux, le seul citoyen véritable. Plusieurs des dialogues de Platon, se réfèrent au service militaire de Socrate. Il a servi dans l’armée Athénienne au cours de trois campagnes, à Potidée en Chalcidique (en 432), lors d’une bataille entre Athènes et une armée coalisée de Corinthe et Potidée, à Amphipolis (Bataille d’Amphipolis, 422), pendant la Guerre du Péloponnèse, lors d’une bataille entre Athènes et Sparte et à la bataille de Délion (en Novembre 424), entre les Athéniens et les Béotiens, où il sauvera la vie de Xénophon. Des écrits confirmeraient ces dires puisque l’on sait qu’en 430, il est hoplite (Fantassin) à Samos. Alcibiade (Homme d’État Athénien, 450-404) dans le Symposium décrit la bravoure de Socrate dans les batailles de Potidée et Délion, racontant comment, à Potidée, Socrate lui sauve la vie.

    

   Bien que caractérisé comme peu attrayants de part son apparence physique et de petite taille, en 416, alors âgé, Socrate se marie avec Xanthippe, qui était beaucoup plus jeune que lui. Elle passe pour une femme particulièrement acariâtre. On prétendait que le philosophe l’avait épousée pour s’exercer à la patience. Elle lui donne trois fils : Lamproclès, Sophronisque et Ménexène. Son ami Criton d’Athènes (ou Criton d’Alopèce) lui reprochera de les abandonner lorsqu’il va essayer de s’échapper avant son exécution. Il fait peut-être un second mariage, avec Myrtho, la fille d’Aristide le Juste (Homme d’État Athénien, v.550-467), qui lui aurait aussi donné des fils. Selon Aristote (Philosophe Grec, 384-322), les descendants de Socrate dans l’ensemble se sont avérés être "banales, stupides et ennuyeux".

 

Antisthène

Pushkin museum

 

   En 406, Socrate devient membre de la Boulé et président du Conseil des Cinq-cents. En 405, un de ses disciples, Euclide de Mégare (Philosophe Grec, v.450-v.380), fonde la première école des Petits socratiques, "l’école de Mégare" : Le Mégarisme. En 404, sous la tyrannie des Trente, qui dura huit mois, Socrate est interdit d’enseigner. Les Tyrans cherchent à s’assurer la loyauté de ceux qui s’opposent à eux en les rendant complices de leurs activités. Socrate et quatre de ses collègues reçoivent l’ordre de procéder à l’arrestation à son domicile d’un citoyen, Léon de Salamine.

 

   Mais il considérait cet homme comme innocent et refuse de se soumettre à cet ordre. Il échappera par chance aux purges des Trente. Les dix dernières années de la vie de Socrate sont presque totalement inconnues. En 400 av.J.C (on trouve aussi vers 390), un autre de ses disciples, Antisthène (Philosophe Grec, v.444-365) fonde la deuxième école des Petits socratiques : Le Cynisme. L’année suivante, Aristippe de Cyrène (Philosophe Grec, 435-356) fonde la troisième école : Le Cyrénaïsme. (D’après l’article de Wikipédia : Socrate).

 

Son procès et sa mort

 

   Le procès de Socrate ne peut se comprendre qu’en fonction du contexte historique. Il a vécu au moment de la transition entre la grandeur de l’hégémonie Athénienne et son déclin et de sa défaite face à Sparte et ses alliés dans la Guerre du Péloponnèse qui imposèrent le régime des Trente. À une époque où Athènes cherchait à se stabiliser et à se remettre de cette défaite humiliante et où le peuple Athénien était empli de doutes concernant les bienfaits de la démocratie comme une forme efficace de gouvernement.

 

 

Mort de Socrate – Jacques Louis David – 1787 –

Metropolitan Museum of Art

   Socrate semble avoir été un critique virulent de cette démocratie et certains universitaires interprètent son procès comme une expression de querelles politiques intestines. Il fait l’éloge de loge de Sparte, grande rivale d’Athènes, directement et indirectement dans ses divers dialogues. Après 404 et la chute du régime des Trente, plusieurs membres de la classe dirigeante Athénienne voyaient en lui un esprit pervertissant les valeurs morales traditionnelles et le déclaraient également coupable de corrompre les esprits de la jeunesse d’Athènes et donc un danger pour l’ordre social. En avril 399 av.J.C, Socrate et deux de ses amis, Lycon et Anytos se voit accuser par Mélétos des crimes suivants :

  

   "De ne pas reconnaître les Dieux que reconnaît la cité". Selon ses accusateurs, Socrate nie les Dieux. "D’introduire des divinités nouvelles". Socrate croyait en un démon personnel, une voix ou un signe qui le prévenait. "De corrompre les jeunes gens d’Athènes". Cette accusation est renforcée par le fait que certains de ses disciples ont été de mauvais citoyens, comme Alcibiade (Homme d’État Athénien, 450-404) et Critias (Homme politique et Sophiste Athénien, v.455-403). Outre les trahisons de ses disciples, beaucoup attribuèrent la défaite Athénienne et ses conséquences à une prétendue perte des valeurs traditionnelles. Dans cette perspective, on trouva rapidement des boucs émissaires, les Sophistes. On brûla, par exemple, une partie des œuvres de Protagoras (v.485-v.420). Socrate fut assimilé à l’un d’entre eux et c’est dans cette ambiance de "chasse aux sorcières" que s’engagea son procès. Il se déroula en deux temps.   

 

Socrate – Musée

archéologique d’Éphèse

    

   Dans un premier temps, 501 jurés furent réunis pour son jugement. Socrate refusa de lire un discours de défense qui avait été écrit à son attention par Lysias (Un des dix orateurs attiques, 440-v.380). Il aurait dit à Lysias à ce propos : "C’est comme une belle paire de chaussures qui ne m’irait pas". D’après Platon, Socrate préféra alors raconter sa vie aux jurés. Cette attitude lui valut d’être jugé coupable avec 281 voix contre lui. Dans un second temps, il fut question de choisir la peine encourue par Socrate reconnu coupable, ou la mort ou payer une amende. Socrate se dit alors d’accord pour payer une amende de 25 drachmes, autrement dit presque rien. Il faisait ici preuve de moquerie pendant son propre procès et il osa même demander plus que cette amende dérisoire, selon Platon, il prétendit "qu’avec ce qu’il avait fait pour la cité, il méritait d’être hébergé et nourri au Prytanée pour le reste de ses jours".

 

   Cette attitude finit par exaspérer les juges et Socrate fut condamné à mort avec 60 voix de plus. Il dut alors boire un poison mortel, la ciguë. Il mourut en mai ou juin 399, comme le rapporte Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.426-v.355 av.J.C), dans les Mémorables : "Je me suis souvent demandé par quels arguments les accusateurs de Socrate ont persuadé les Athéniens qu’il méritait la mort comme criminel d’État". Il avait passé les jours qui précédèrent sa mort à dialoguer avec ses amis. Son dernier jour est raconté dans le Phédon. Il s’agit d’un dialogue sur l’immortalité de l’âme, dont la morale est que le sage doit espérer en un séjour divin après la mort.

 

 Pour plus de détail voir : Le procès de Socrate – (Wikipédia.fr)

 

Bibliographie

 

 Socrate n’a laissé aucune œuvre écrite. Sa philosophie s’est transmise par l’intermédiaire de témoignages indirects en particulier par les dialogues de son disciple, Platon (Philosophe et mathématicien Grec, 427-346 av.J.C) qui sont les comptes les plus complets de Socrate qui ont survécu de l’antiquité.

 

Différentes sources sur sa vie par ordre historique sont :

• Aristoxène de Tarente (Philosophe Grec péripatéticien et un théoricien de la musique et du rythme, IVe siècle av.J.C) : Il est le premier à avoir écrit "une vie" de Socrate dont il reste quelques fragments. Il y eut bon nombre de biographies de Socrate, mais aucune n’est parvenue intégralement.

• Aristophane (Poète comique Grec, v.450-v.385) : Les Nuées.

Platon : Ses dialogues jeune, dans sa période Socratique (399/390) : Hippias mineur (sur le faux), Ion (sur l’ ‘Iliade’), Lachès (sur le courage) Charmide (sur la sagesse morale), Protagoras (sur les sophistes), Euthyphron (sur la piété).

 

Buste de Socrate –

Musée du Vatican

 

                                                       Lors du procès de Socrate :

Théétète : Dialogue de Platon dans lequel Socrate discute avec le jeune Théétète d’Athènes, mathématicien contemporain de Platon et disciple de Théodore de Cyrène. Socrate, à la fin du dialogue, doit se rendre au portique de l’Archonte-Roi qui juge les affaires de religion.

Euthyphron : Dialogue de Platon qui appartient à la série dite des "Premiers Dialogues", composés à l’époque où l’auteur était encore jeune et qui ont en général la vertu pour objet. Dialogue près du Portique royal, juste avant le passage de Socrate devant l’Archonte-Roi.

Apologie de Socrate : Le procès, discours et condamnation de Socrate. Platon rapporte les plaidoyers de Socrate en trois parties, ayant toutes un lien direct avec la mort. Socrate se défend devant les juges mais aussi devant toute la cité d’Athènes. Il répond aux accusations de corruptions de la jeunesse, d’impiété et d’introduction de nouvelles divinités dans la cité.

Criton : Dialogue de Platon, Criton est un personnage dialoguant avec Socrate. Il essaie de le convaincre de se sauver pour éviter la mort. Socrate, en prison, refuse de s’évader pour rester conforme à l’idée de justice.

Phédon : Exécution de Socrate. Dialogue de Platon qui raconte la mort de Socrate et ses dernières paroles. Le dialogue a dû être composé vers 383.

 

• Lettre VII de Platon : Son authenticité n’est pas unanimement admise.

Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.426-v.355 av.J.C) : Apologie de Socrate (Aπολογία Σωκράτους).

Xénophon : Mémorables (Aπομνημονευμάτων). Il s’agit d’un mélange entre le traité philosophique et un livre de souvenirs.

Aristote (Philosophe Grec, 384-322) : Métaphysique, I, 6 et XIII, 4. Ensemble de quatorze livres écrits réunis uniquement après sa mort, dont certains ont une authenticité douteuse.

Aristote : Éthique à Nicomaque, VI, 3. nθικà Νικομάχεια, ēthiká Nikomácheia. C’est un ouvrage dont l’un des trois principaux livres expose la philosophie morale d’Aristote.

• Cicéron (Homme d’État et auteur Romain, 03/01/106-07/12/43 av.J.C) : À Atticus, XIV, 9, I.

• Diogène Laërce (ou Diogenes Laërtius ou Diogénes Laértios, poète et doxographe Grec, IIIe siècle ap.J.C) : Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres (Titre parfois abrégé en Vies des philosophes) Livre II.
 

Les différentes études par ordre chronologique sont :

 
• Nietzsche : La naissance de la tragédie, 1872, et Le Crépuscule des idoles, Le problème de Socrate, 1888.
• Émile Boutroux : Socrate, fondateur de la science morale, 1913.
• Emile Bréhier : Histoire de la philosophie, tome I, Paris, F.Alcan, 1926-1927.
• Jacques Maritain : Introduction to philosophy, Christian Classics, Inc., Westminster, MD, 1930 – 1991.
• W.D.Ross : Le problème de Socrate, Proceedings of the Classical Association 30, pp : 7-34, 1933.
• André Jean Festugière : Socrate, Paris, Flammarion, 1934.
• Ralph Robinson : Plato’s earlier dialectic, Oxford, Clarendon Press, 1953.
• Jean-Marcel Humbert : Socrate et les petits socratiques, Paris, PUF, 1967.
• Soren Kierkegaard : The concept of irony : with Constant Reference to Socrates, Bloomington, Indiana University Press, 1968.
• François Châtelet : Histoire de la philosophie, 1, La philosophie païenne, Hachette, 1972.
• Jean Brun : Socrate, PUF, pp : 39–40, 1978.
• Claude Mossé, Le procès de Socrate, Bruxelles, Complexe, 1987.
• Donald Kagan : The fall of the Athenian Empire, First, Ithaca, New York, Cornell University Press, 1987.
• Gregory Vlastos : Socrates, Ironist and Moral Philosopher, Ithaca, Cornell University Press, 1991.
• J.V.Luce : An introduction to Greek philosophy, Thames & Hudson, NY, 1992.
• Gregory Vlastos : Socrates, Ironist and moral philosopher, Cambridge : Cambridge University Press 1991 et Paris, Aubier, 1994.
• Olivier Postel-Vinay : Le taon dans la cité – Actualité de Socrate, Descartes & Cie, 1994.
• Christopher Bruell : On Plato’s political philosophy, Review of Politics 56, pp : 261-82, 1994.
• Kieran Egan : The educated mind : how cognitive tools shape our understanding, University of Chicago Press, Chicago. pp : 137-144, 1997.
• C.C.W.Taylor : Greek philosophers — Socrates, Plato, and Aristotle, Oxford University Press, NY, 1998.
• Christopher Bruell : On the Socratic education : An introduction to the shorter platonic dialogues, Lanham, MD : Rowman & Littlefield, 1999.
• Hope May : On Socrates, Belmont, CA : Wadsworth, 2000.
• Victor Davis Hanson : Socrates Dies at Delium, 424 B.C., What If ? 2, Robert Cowley, editor, G.P, Putnam’s Sons, NY, 2001.
• C.C.W.Taylor : Socrates : A very short introduction. Oxford: Oxford University Press, NY, 2001.
• Georges Maximilian Antony Grube : Plato, Five Dialogues, Hackett Publishing Company, Inc, 2002.
• Walter Ong : Orality and literacy, New York, Routledge, 2002.
• Richard Bernas : Socrate, By Erik Satie, LTM/Boutique, 2006.
• Paul Levinson : The Plot to Save Socrates, New York, Tor Books, 2007.

 

 
Pour voir correctement les traductions des noms en Grec ancien,
vous pouvez télécharger et installer la police de caractère jointe.
  Copyright © Antikforever.com