Les villes de la Décapole :
Pella, Philadelphia, Raphana |
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Pella |
Pella (ou Pihilum, en Latin : Pella, en
Grec : Πέλλα,
en arabe : طبقة فحل
Tabaqat Fahil ou Tell al-Hosn "Riche en eaux"), se situe dans le Nord-ouest de la
Jordanie dans la province d’Irbid à 25 km. de la capitale provinciale Irbid et à 5 km. à l’Est du Jourdain. Magnifiquement
située au pied des collines qui s’élèvent de la vallée du Jourdain, à 78 km. au Nord d’Amman, Pella est connue en arabe
sous le nom de Tabaqat Fahil. Elle était membre de la Décapole,
fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine
Romaine. Le site, qui comprend une terrasse de 400 m. de long et est l’un des plus anciens en Jordanie.
Il est le site préféré des archéologues, car il est exceptionnellement riche en antiquités. Le bon emplacement géographique
de la cité fut encore amélioré par une source qui se jetait dans une petite rivière, l’oued Jirm, qui n’est jamais
à sec. À bien des points de vue, Pella réunit les différents facteurs permettant une occupation humaine : Le climat, les
communications, la présence de terres arables, de l’eau en permanence, des forêts proches qui pouvaient fournir du gibier.
L’histoire…….
Ce fut lors de la division de
l’Empire d’Alexandre le Grand (336-323)
à sa mort, que le nom de la ville changea en Pella, soit en l’honneur
d’Alexandre, son lieu de naissance, ou
comme une hellénisation de Pihilum, ou peut-être les deux. La ville changea de mains souvent entre les
Ptolémée
d’Égypte et les
Séleucides qui se disputèrent la région. Puis elle fut
la possession du Roi Hasmonéen
Alexandre I Jannée
(103-76). Lors de ses campagnes pour la possession de la
Judée et de la Palestine,
il prit la ville en 78 av.J.C. Il la détruisit ensuite parce que les habitants refusaient d’adopter les coutumes religieuses
Juives. En 64/63 av.J.C, le Général Romain Pompée (106-48 av.J.C) prit la Cœlé-Syrie et la
Judée qui
devinrent province Romaine et il libéra Pella de l’emprise des
Hasmonéens.
Bibliographie
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L’histoire…….
Le Roi
d’Égypte
Ptolémée II Philadelphe (282-246) la
renomma Philadelphia et en fit une grande et forte ville, située de part et d’autre de la rivière Jabbok, avec une acropole
aujourd’hui connue sous le nom de Nahr Amman "la rivière d’Ammon" (D’où sa désignation "ville des
eaux"). Plus tard, il faut noter deux Tyrans
Ammonites de Philadelphia :
Zoilus Cotylas (v.120 à v.110) et plus tard, Theodoros (v.100-v.85). Elle devint alors membre de la
Décapole. La ville fit ensuite partie du royaume
Nabatéen, conquise par
Arétas III Philhellène (85-62).
Vers 85, le Roi Séleucide
Antiochos XII Dionysos Philopator
(87-84 ou 83/82) attaqua ces derniers, décidé à reprendre le territoire perdu à
leur profit, mais ils résistèrent à son avance. Pour empirer les choses,
leur Roi riposta et prit le Sud de la Syrie et
Ammon. En 63 av.J.C.
la région fut conquise par le Général et Consul Romain Pompée (106-48 av.J.C) et devint une province Romaine.
Bibliographie
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Raphana |
Raphana (ou Abila ou Capitolias, en Latin : Rhaphana, en Grec : Καπιτωλιάς, en arabe : بيت راس : Bayt rās ou Bayt Ras "Qui s’avancent vers l’Arabie") se situe en Jordanie, à environ 13 km. au Nord-nord-est d’Irbid, au Nord de Gadara (ou Umm Qeis), à proximité de la rivière Hieromax. Le site est occupé par le village de Hartha. Il possède des constructions moins raffinées que celle de Jerash et Gadara. Raphana fut membre de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine. Abila est aussi appelée Abila Dekapoleos – Abila dans la Décapole ou Abila (en Grec : Aβιλα ou Séleucie en Grec : Σελεύχεια, transcrites aussi Seleuceia ou Seleukeia ou Seleukheia). Le site a fait l’objet de fouilles depuis 1980. Elles indiquent une occupation il y a plus de 4000 ans, au début de l’âge du bronze et il semble avoir été continuellement utilisé par l’homme depuis lors.
Bibliographie
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