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ARIARATHÈS  ou  Ariarathes  ou  Ariaráthēs  ou  Ariarates  (en Grec : ‘Aριαράθης) Nom de d’1 Satrape et 9 Rois de Cappadoce. ARIARATHÈS  I  Satrape de Cappadoce de 350 à 322 ou 334 à 321 ou 330 à 322 av.J.C. Il fut le fils d’Ariamnès I à qui il succéda. Il naquit selon certains spécialistes en 405. Lors de l’invasion Macédonienne de l’Empire Perse, Ariarathès I combattu avec Darius III (336-330) à la bataille de Gaugamèles le 1 Octobre 331, puis il défendit la Cappadoce contre les attaques d’Antigonos I Monophtalmos (Roi 306-301) en 330, ce qui lui valut d’acquérir une certaine liberté. À cette date, il se fit proclamer Roi et rendit la Cappadoce indépendante et, d’après Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), il ne semble pas avoir payé de tribut à Alexandre le Grand (336-323) à qui pourtant il reconnaissait sûrement la suzeraineté. Ariarathès I était connu pour l’amour qu’il éprouvait pour son frère Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne), pour cette raison il fut surnommé Philadelphe (En Grec : Φιλάδελφος). En 323, après la mort d’Alexandre, Perdiccas (Régent de Macédoine 323-321) nomma Eumène de Cardia (ou Eumènès ou Eumenês, en Grec : Ευμένης, 362-316), Gouverneur de Cappadoce, mais Ariarathès I refusa de se soumettre et leva une armée. Perdiccas lui fit alors la guerre au profit d’Eumène. Ariarathès I fut vaincu, fait prisonnier et crucifié à l’âge de 82 ans. Eumène obtint alors possession de la Cappadoce qu’il garda jusqu’à sa mort en 316. N’ayant pas eut de fils Ariarathès I avait adopté le fils de son frère Orophernès qui lui succéda.   ARIARATHÈS  II  Satrape de Cappadoce de 322 à 301 et Roi de 301 à 280 av.J.C. Il fut le fils adoptif de son oncle Ariarathès I à qui il succéda. Lorsqu’il hérita du pouvoir il vit donc toute la Cappadoce sous la domination de la Macédoine et n’eut qu’un pouvoir relatif puisque sous le contrôle d’Eumène de Cardia. Après la mort de ce dernier en 316, Ariarathès II profita que les anciens Diadoques d’Alexandre, Antigonos I Monophtalmos et Séleucos I (305-280) soient occupés à se combattre pour le contrôle de l’Anatolie. Il obtint l’aide Roi d’Arménie, Orontès III (ou Ardoatès, 317-v.300), qui lui confia une armée pour reconquérir ses territoires perdus. Ariarathès tua le Général Gouverneur Macédonien Amyntas, chassa ces derniers du pays, et en 301 il prit le titre de Roi de Cappadoce. Cependant, il ne fut pas possible pour lui d’établir un royaume totalement indépendant car il dut reconnaitre la suzeraineté de l’Empire Séleucide. Ce fut toutefois un Roi très actif qui eut la volonté d’agrandir son territoire. Certains spécialistes avancent qu’il fut tué au combat contre les Macédoniens ?. L’aîné de ses trois fils, Ariamnès II (ou Ariamnes) lui succéda.  ARIARATHÈS  III  Roi de Cappadoce en corégence de 262 ou 255 jusqu’à 230 ou 225 et seul de 230 à 220. Il arriva au pouvoir en 262 en corégence avec son père. Pour beaucoup de spécialistes il fut le premier souverain de Cappadoce à prendre le titre de Basileus (Roi). Il consolida un peu plus ses positions en épousant Stratonice III, la fille du Roi Séleucide, Antiochos II (261-246) et de la Reine Laodice I (ou Laodiké), mais à la mort du Roi il prit position dans la lutte de succession pour Antiochos Hiérax contre le prétendant légitime Séleucos II Kallinikos (246-225). Antiochos Hiérax, après sa tentative de prise de pouvoir sur son frère entra en conflit avec le Roi de Pergame, Attalos I Sôter (ou Attale, 241-197), qui s’empara de la plupart de ses possessions en 228. Il dut s’enfuir et périt dans sa fuite en Thrace en 227 (ou 226). Selon Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) Ariarathès III élargit son royaume en ajoutant la Cataonie (ou Kataonie) à ses possessions. Il eut trois fils avec Stratonice III, l’aîné Ariarathès IV Eusèbe lui succéda.   ARIARATHÈS  IV  Eusèbe  (En Grec : ‘Aριαράθης Εσεϐής Ariaráthēs Eusebs) Roi de Cappadoce de 220 à 163 av.J.C. Il fut le fils d’Ariarathès III. Il succéda à son père alors qu’il n’était un peu plus qu’un enfant. Sous son règne eurent lieu les premiers contacts avec les Romains. Il apporta son soutient à Antiochos III Mégas (223-187) dans sa guerre contre ces derniers, mais ils furent vainqueur et devinrent les grands maîtres de l’Asie Mineure. Selon Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C), après la défaite d’Antiochos III, il sollicita la paix et acheta le Proconsul Cneius Manlius Vulso, chef du corps expéditionnaire Romain, pour 300 talents. Il obtint ainsi une paix favorable de Rome et fut admis in amicitiam “dans l’amitié” du peuple Romain, mais devint de ce fait leur vassal. Les Romains furent les arbitres dans les luttes qui opposaient les différents royaumes qui la composaient. Ariarathès IV épousa Antiochis III, la fille d’Antiochos III Mégas et de la Reine Laodice III. Selon Diodore de Sicile (v.90-v.30), Antiochis III aurait été stérile et, désespérant d’avoir des fils, elle aurait fait passer pour les siens au Roi deux enfants, Ariarathès et Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne), avant de devenir la mère de deux filles et d’un fils, Mithridate. Après les aveux de la Reine, Ariarathès IV envoya son fils aîné à Rome et le second en Ionie pour qu’ils y soient élevés à la manière des Romains et désigna Mithridate comme son successeur sous le nom d’Ariarathès V avant de mourir peu après. Une de ses filles, Stratonice IV, fut l’épouse des Rois de Pergame, Eumène II (ou Eumènès, 197-159) et Attalos II Philadelphe (ou Attale, 159-138) dans le cadre d’un traité de paix entre les deux royaumes.  ARIARATHÈS  V  Eusèbe  Philopator  (En Grec : ‘Aριαράθης Εσεβής Φιλοπάτωρ Ariaráthēs Eusebs Philopátōr) Roi de Cappadoce de 163 à 158 ou 163 à 159 et 157 à 130 ou 156 à 130 av.J.C, fils d’Ariarathès IV. Il épousa Nysa. Il fut détrôné et chassé de son royaume en 158 par son frère et concurrent Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne), soutenu par le Roi Séleucide, Démétrios I Sôter (162-150). Le Roi de Pergame Attalos II (ou Attale, 159-138) l’aida à reprendre son trône. Il eut un enfant Ariarathès VI Épiphane Philopator qui lui succéda.  (Voir Asie Mineure, La Cappadoce, Ariarathès V).  ARIARATHÈS  VI  Épiphane Philopator (En Grec : ‘Aριαράθης ‘Eπιφανής Φιλοπάτωρ Ariaráthēs Epiphans Philopátōr) Roi de Cappadoce de 130 à 116 ou 130 à 111 ou 126 à 111 av.J.C. Il fut le fils d’Ariarathès V Eusèbe Philopator à qui il succéda. Au cours de son règne, il fit reconstruire l’agora de Priène dévastée lors de l’attaque de la ville par son père et y fit rajouter des statues de marbre et de bronze. Selon Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), le Roi du Pont, Mithridate V Évergète (156-123 ou 120) profita de la confusion lors de la mort d’Ariarathès V Eusèbe pour occuper, en raison d’un héritage présumé, la Cappadoce. Cette tentative échoua, probablement du fait de l’intervention des Romains. Il décida alors de donner sa fille Laodice (ou Laodice C ou Laodiké ou Laodicée) en mariage à Ariarathès VI. Ariarathès VI fut assassiné par Gordias (ou Gordius), un noble de Cappadoce, sur l’ordre de son beau-frère, le Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Laodice prit alors le pouvoir comme Régente pour leur jeune fils Ariarathès VII. Cependant, craignant pour sa vie et celle de ses enfants elle épousa le Roi de Bithynie Nicomède III Évergète (127-94), allié de son frère, qui venait d’envahir son royaume.  ARIARATHÈS  VII  Philométor  (En Grec : ‘Aριαράθης Φιλομήτωρ  Ariaráthēs Philomtōr)  Roi de Cappadoce de 116 à 101 ou 111 à 100 av.J.C. Il fut le fils d’Ariarathès VI Épiphane Philopator et Laodice (ou Laodice C ou Laodiké ou Laodicée). Après l’assassinat de son époux, Laodice prit le pouvoir comme Régente pour leur jeune fils Ariarathès VII Philométor. Cependant, craignant pour sa vie et celle de ses enfants elle épousa le Roi de Bithynie Nicomède III Évergète (127-94), allié de son frère Mithridate VI (120-63), qui venait d’envahir son royaume. En 100, Mithridate VI refusa d’accepter le rapprochement des deux États voisins du royaume du Pont. Il annula son alliance avec Nicomède III, envahit la Cappadoce et chassa sa sœur ainsi que Nicomède III du pays. Ariarathès VII demeura seul Roi mais il refusa d’accepter le retour de Gordias (ou Gordius), l’assassin de son père, que Mithridate VI voulait lui imposer. La relation entre les deux souverains devint alors explosive et Mithridate VI assassina lui-même Ariarathès VII lors d’une rencontre.  ARIARATHÈS  VIII  Épiphane  (En Grec : ‘Aριαράθης Eπιφανής  Ariaráthēs Epiphans)  Roi de Cappadoce de 101 à 96 ou 100 à 95 av.J.C. Il fut le 2e fils d’Ariarathès VI Épiphane Philopator et Laodice (ou Laodice C ou Laodiké ou Laodicée). Il monta sur le trône de Cappadoce à la mort de son frère assassiné, proclamé Roi par la noblesse Cappadocienne en opposition à Ariarathès IX Eusèbe Philopator (100 puis 95 à 87), le fils du Roi du Pont, Mithridate VI (120-63), installé sur le trône de Cappadoce à l’âge de huit ans par son père, qui était en fait le véritable souverain. Il fut rapidement chassé du royaume par Mithridate VI et mourut peu de temps après de mort naturelle. Mithridate VI restaura sur le trône son fils Ariarathès IX.  ARIARATHÈS  IX Eusèbe  Philopator  (En Grec : ‘Aριαράθης Εσεϐής Φιλοπάτωρ Ariaráthēs Eusebs Philopátōr) Roi de Cappadoce en 100 puis de 95 à 88 ou 87 av.J.C. Il fut le fils du Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Installé sur le trône de Cappadoce à l’âge de huit ans, par son père, qui fut le véritable souverain de Cappadoce. Il fut chassé, puis rétablit plusieurs fois sur ce trône. En 95, le Sénat Romain ordonna de déposer Ariarathès IX. Après une courte période de domination Pontique directe, le Sénat obligea Mithridate VI d’évacuer la Cappadoce. Ariarathès IX ne fut chassé définitivement du pays qu’en 87 av.J.C. Il mourut en combattant pour son père en Thessalie ou peut-être empoisonné par lui ?. ARIARATHÈS  X Roi de Cappadoce de 42 à 36 av.J.C, fils cadet d’Ariobarzane II Philopator et le frère d’Ariobarzane III Eusèbe Philoromaios (51-42). Il succéda à son frère en 42, après la bataille de Philippes. Il fut intronisé par Marc Antoine, mais fut destitué et mis à mort six ans plus tard et remplacé par Archélaos (ou Archælaus).
 
ARIAZATE-AUTOMA  Reine des Parthes Arsacides, fille de Tigrane II (95-54) Roi d’Arménie, elle fut en 88 av.J.C une des épouses du Roi Parthe Mithridate II (124-88).
 
ARIBAL  Voir ABIBAAL.
 
ARIE ou Aria  Fut le nom de l’une des satrapies de l’Empire des Achéménides. Elle fut située au Nord de la Drangiane et au Sud-est de la Parthie. Elle correspondait à la partie orientale du Khurāsān Iranien et à la région de Hérat dans l’Afghanistan actuel. Cette satrapie fut conquise par Alexandre le Grand (336-323) en 330 qui y fonda la ville d’Alexandrie d’Arie qui correspond à Hérat. Satibarzane, le Satrape d’Arie se révolta après avoir fait semblant de se soumettre. Alexandre le Grand dut envoyer deux corps d’armée, dont l’un fut vaincu, pour venir à bout de sa résistance. (Voir Perse, Arie).
 
ARIK-DEN-ILI  ou  Arik-den-ili  ou  Arik-den-ilu  ou  Ārik-dēn-ili  “Empereur” d’Assyrie de la IVe dynastie de 1320 à 1308 ou 1319 à 1308 ou 1317 à 1306 ou 1315 à 1300 ou 1311 à 1301 ou 1307 à 1296 av.J.C. Il fut le fils d’Enlil-Narâri. Comme ses aïeux, il dut se battre contre Babylone. Notamment contre son Roi Nazimarrutash II (1324-1298) contre qui il se disputa les frontières. Il eut aussi à affronter avec succès diverses tributs nomades. Son fils Adad-Nirâri I lui succéda. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Arik-Den-Ili).
 
ARINNA  Ce fut un important centre de culte Hittite dédié à la Déesse du soleil d’Arinna, la Déesse principale du panthéon Hittite. L’emplacement exact de la ville est inconnu, mais les spécialistes pensent qu’il doit être assez proche de la capitale Hattousa. Il est proposé Eskiyapar, au Nord d’Hattousa, ou Alacahöyük (ou Alaca Höyük). On sait que lors des festivals le Roi prenait part dans la même journée à des festivités dans la capitale et à Arinna. Le temps nécessaire pour le voyage devait donc être au maximum de quelques heures, d’où l’idée d’une certaine proximité entre les deux cités. (Voir Asie Mineure, les cités Hittites, Arinna).
 
ARIOBARZANE d’Atropatène  ou  Ariobarzane de Médie  ou  Ariobarzane d’Arménie  ou  Ariobarzane II Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade de 2 à 4 ou 1 à 4 ap.J.C. En 1 ap.J.C, les Romains envoyèrent en Arménie Caius César Vipsanio pour mettre fin à la guerre civile, mais avant son arrivée Tigrane IV, le Roi en poste avec sa sœur Érato, fut assassiné au cours d’une émeute (On trouve aussi tué au cours d’une expédition contre les barbares ?) et le trône Arménien fut donné à Ariobarzane d’Atropatène, un Mède d’origine. Il naquit en 40. Selon Marie-Louise Chaumont il fut le fils d’Artavazde I d’Atropatène qui régna également sur la Sophène de 30 à 20. Selon Cyrille Toumanoff, la dynastie à laquelle il appartint descendait du dynaste de Médie Atropatène, Mithridate I (100-66), époux d’une fille de Tigrane II d’Arménie ?. Ariobarzane fut tué dans un accident, selon certains spécialistes le 26 Juin 4 ap.J.C. L’Empereur Auguste nomma alors Roi le fils de ce dernier, Artavazde V Ariobarzane. Il eut un autre fils du nom de Caius Julius Ariobarzane (ou Gaius Julius), mais on ne connait pas le nom de son épouse.
 
ARIOBARZANE  ou  Ariobarzanês  Nom de 3 Rois de Cappadoce.  ARIOBARZANE  I  Philoromaios  ou  Ariobarzánēs  Philormaios  (En Grec : ‘Aριοϐαρζάνης Φιλορώμαιος, “l’ami des Romains”  Roi de Cappadoce de 95 à 63 ou 95 à 62 av.J.C. Rome ne pouvait accepter la conquête du pays par le Roi du pont Mithridate VI (120-63). Les Romains lui ordonnèrent d’évacuer la Cappadoce et la Paphlagonie ce qu’il fît rapidement. La Cappadoce reçut alors pour Roi un Seigneur Perse, Ariobarzane I Philoromaios. Il fut plusieurs fois détrôné par Mithridate VI et son allié le Roi d’Arménie Tigrane II et remis sur le trône par les Romains. Il épousa Athénaïs Philostorgos I. Il abdiqua en faveur de son fil Ariobarzane II, qui lui succéda.  (Voir Asie Mineure, La Cappadoce, Ariobarzane I).  ARIOBARZANE  II  Philopator ou Ariobarzánēs Philopátōr (En Grec : ‘Aριοϐαρζάνης Φιλοπάτωρ)  Roi de Cappadoce de 63 à 51 ou 62 à 51 av.J.C. Il fut le fils d’Ariobarzane I à qui il succéda et d’Athénaïs Philostorgos I. La Cappadoce fut complètement libérée par Pompée et le royaume devint un protectorat Romain en 63, juste avant son avènement. Ce fut un admirateur de la culture Grecque, il fit restaurer l’Odeon d’Athènes qui avait été brûlé au cours du siège de la ville en 87 par le Général et Consul Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78). Son règne est assez mal connu. On sait qu’il fut un dirigeant inefficace et qu’il requit l’aide du Général Romain Aulus Gabinius (v.100-47) en 57 pour contrer ses ennemis. Selon Cicéron (ou Marcus Tullius Cicero, Philosophe, homme d’État, avocat, orateur, théoricien politique et Consul, 106-43) il fut une victime d’une conspiration et fut tué. Il épousa Athénaïs Philostorgos II, fille du Roi du Pont, Mithridate VI. Ses deux fils, Ariobarzane III et Ariarathès X lui succédèrent.   ARIOBARZANE  III  Eusèbe  Philoromaios  ou  Ariobarzánēs  Eusebs  Philormaios  (En Grec : ‘Aριοϐαρζάνης Εσεϐής Φιλορώμαιος, "L’ami des Romains") Roi de Cappadoce de 51 à 42 av.J.C. Il fut le fils aîné d’Ariobarzane II à qui il succéda. Après l’assassinat de son père, le Sénat Romain convenu qu’il devait être le successeur de celui-ci, mais Cicéron, à ce moment Proconsul de Cilicie, attira l’attention sur les nombreux ennemis d’Ariobarzane III dont il était entouré, n’excluant pas sa mère. Il l’aida notamment à déjouer une conspiration destinée à mettre sur le trône son frère Ariarathès X, soutenu par Archélaos II (ou Archélaus) de Comana (ou Kommana ou Kommanae), Grand-Prêtre du temple de Bellone à Comana. Initialement fervent partisan de Pompée (ou Cnaeus Pompeius Magnus, 106-48), il fut toutefois maintenu à son poste même après que Jules César (100-44) ait gagné la guerre civile Romaine, obtenant même l’élargissement de son territoire avec l’annexion de la Petite Arménie (ou Sophène) de (47 à 44). Brutus (ou Marcus Junius Brutus Caepio, v.85-42) et Cassius (ou Caius Cassius Longinus, 87/86-42), les conspirateurs de César, le déclarèrent traître en 42, en raison de son opposition à de nouvelles interventions Romaines dans son royaume. Il fut condamné à mort et exécuté par Cassius.
 
ARIOBARZANE de  Kios  ou  Ariobarzanês  (En Grec : ‘Aριoβαρζάνης) Nom de 2 Satrapes d’Axaïna (ou satrapie de Cappadoce [Katpatuka]).  ARIOBARZANE  I  de  Kios  Satrape et dynaste de Kios de 405 à 402 av.J.C. Kios (ou Keios, en Grec : Kίος ou Kείος, en Latin : Cius, ou Prusa ou Prusias) fut une ville Grecque, au bord de la Propontide, sur le golfe de Mudanya d’où seront issus les Rois du Pont. Ariobarzane est très certainement à assimiler avec un homonyme qui a accompagné en 405 les Ambassadeurs Athéniens détenus depuis trois ans par Cyrus le Jeune (424-401) dans sa ville côtière de Kios (ou Cius). Son fils Mithridate I de Kios lui succéda.   ARIOBARZANE  II  de  Kios  Satrape et Dynaste de Kios de 363 à 337 ou 362 à 337 av.J.C. Il succéda à son père Mithridate I de Kios comme dynaste de la ville Grecque de Kios (ou Cius), pour le compte de l’Empire Perse. Il semble avoir occupé une charge importante à la cour Perse cinq ans avant la mort de son père, puisqu’on le trouve, apparemment au nom du Roi, en Ambassadeur auprès des Grecs en 368. Il est souvent confondu avec Ariobarzane II de Phrygie (407-362) qui se révolta entre 365 et 362 contre le Roi Perse, Artaxerxès II (404-359). Il fut probablement un parent et se révolta lui en 360. Dix ans plus tard, Démosthène (384-322) l’évoque avec ses trois fils comme ayant reçu récemment la citoyenneté Athénienne. Il le mentionne de nouveau en 351 en précisant que les Athéniens envoyèrent Timothée (Stratège et homme politique Athénien du IVe siècle av.J.C) le secourir, mais que ce dernier, voyant Ariobarzane II en rébellion ouverte contre le Roi, refusa de lui porter secours.
 
ARIOBARZANE  de  Perse  ou  Ariobarzanês  ou  Ario Barzan  ou  Aryo Barzan (“exalter les Aryens")  (En Persan : آریوبرزن, en Grec : ‘Aριoβαρζάνης) Il est aussi connu sous le nom d’Ariobarzane le Brave. Il naquit en 368 et mourut le 20 Janvier 330. Ce fut un Satrape Perse, Commandant militaire qui mena une dernière résistance sur une position de l’armée Perse à la bataille dite des Portes Persiques (Près de Persépolis) contre Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323) dans l’hiver de 330 av.J.C. Ariobarzane fut fait Satrape de Persis (ou Pārs, la province méridionale du Fars dans l’actuel Iran) en 335 par le Roi Darius III. Les historiens se demandent toujours pourquoi le Roi nomma un Satrape pour Persépolis et Persis. Il semble qu’avant lui, ce poste n’existait pas. Ariobarzane commanda aussi une partie de l’armée Perse contre les Macédoniens à la bataille de Gaugamèles en 331. Après la défaite Perse à cette dernière, Darius III se rendit compte qu’il ne pouvait pas défendre sa capitale Persépolis et partit à l’Est pour tenter de reconstruire ses armées, laissant les commandes à Ariobarzane. Pendant ce temps, Alexandre le Grand divisa son armée et en mena une partie vers la capitale Perse via les Portes Persique. Ariobarzane tendit une embuscade avec succès à l’armée d’Alexandre, infligeant de lourdes pertes aux Macédoniens. Toutefois, son succès aux Portes Persiques fut de courte durée car après avoir tenu pendant 30 jours, Alexandre déborda sa position et écrasa les défenseurs. Ariobarzane lui-même fut tué, soit pendant la bataille ou pendant la retraite vers Persépolis. Certaines sources indiquent que les Perses furent trahis par un chef de tribu capturé par Alexandre qui montra aux Macédoniens un autre chemin qui leur permis de déborder Ariobarzane.
 
ARIOBARZANE  de  Phrygie  ou  Ariobarzanês  (En Grec : ‘Aριoβαρζάνης) Satrape de Phrygie de 407 à 362 av.J.C. Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) le qualifie de Satrape de Phrygie, et Cornélius Népos (Écrivain latin, 100-29 ou 25) de Lydie et d’Ionie. Il se révolta entre 365 et 362 contre le Roi Perse Artaxerxès II (404-359) et une armée Perse fut envoyée contre lui, il fut capturé et crucifié.
 
ARIOBARZANE  du  Pont  ou  Ariobarzanês  (En Grec : ‘Aριoβαρζάνης) Roi du pont de 266 à 258 ou 266 à 256 ou 266 à 250 av.J.C. Il fut le fils de Mithridate I Ktistès et lui succéda. Il arriva au pouvoir dans ce jeune royaume créé par son père et à cette période les frontières du Pont sont encore imprécises, elles changeaient souvent, de même que les noms des royaumes limitrophes. La seule véritable frontière, qui de plus était vitale pour le royaume, fut celle qui bordait la mer Noire. L’unité territoriale du pays reposait uniquement sur le sentiment de solidarité entre les habitants et la fidélité qu’ils portaient aux Rois. Nous avons très peu de renseignements sur le relativement court règne d’Ariobarzane. Lorsqu’il mourut en 250 (ou 258 ou 256), il était en conflit avec les Galates. Son fils Mithridate II lui succéda.
 
ARIOU  Voir ARYU.
 
ARIOVISTE  Chef de la tribu Germaine des Suèves, il fut vaincu après une campagne difficile, par César dans la plaine d’Alsace en 58 av.J.C, alors qu’il tentait d’envahir la Gaule.
 
ARIPHRON  Archonte perpétuel d’Athènes de 844 à 824 av.J.C.  
 
ARISTAGORAS  Tyran de Milet en 494 av.J.C. Il souleva la Ionie contre le Roi Perse, Darius I (522-486). Les Ioniens cherchèrent des alliés sur le continent. Seules Athènes et Érétrie y répondirent favorablement. Ce fait fut à l’origine de la Première Guerre Médique. Les Milésiens assez isolés dans cette offensive, furent écrasés à la bataille navale de Ladé (Du nom de l’île située face à Milet). La ville fut assiégée, puis en 494, prise d’assaut et rasée par les Perses qui déportèrent ses habitants à Suse. (Voir Asie Mineure, Ionie, Milet, Aristagoras).
 
ARISTIDE  le  Juste  ou  Aristeidês  ou  Aristidès (En Grec : ‘Aριστείδης). Archonte annuel d’Athènes en 489 av.J.C et homme d’état (540 à 468). Il fut le créateur de la confédération maritime de Délos (ligue de Délos) point de départ de l’empire colonial Athénien en 476.
 
ARISTOBULE  ou  Aristobulus  Nom de divers Princes et souverains Juifs.  ARISTOBULE  I  ou  Judas  Aristobule (En Hébreu : יהודה, en Grec : ‘Aριστόβουλος, dit Philhellène "Ami des Grecs". Roi de Juda (Judée) et Grand Prêtre des Juifs de 104 à 103 av.J.C. Il fut le premier des fils de Jean Hyrcan I à lui succéder. À la mort de son père, le "royaume" avait été réparti entre les héritiers, Aristobule I devait lui succéder en tant que Grand Prêtre et sa mère comme "Reine régnante". Cependant Aristobule I eut rapidement la volonté de puissance et il prit le titre de Roi (Il fut le premier de la dynastie à le faire). Au début de son court règne, il soumit une partie de l’Iturée. Dans le même temps il ordonna que de sa mère, qui lui disputait le pouvoir et à qui Jean Hyrcan I avait tout légué par testament et ses frères soient emprisonnés (Sauf Antigonos qu’il épargna un temps). Il poussa la cruauté jusqu’à la faire mourir de faim dans sa prison. Plus tard il mit à mort sur de faux soupçons Antigonos (ou Antigone), à qui il devait la conquête de l’Iturée. Cet événement semble marquer le début du déclin de la dynastie Hasmonéenne, en un peu plus de quatre décennies, ils seront écartés du pouvoir par la république Romaine et aucun des successeurs de Jean Hyrcan I n’approchera le niveau de pouvoir ou de prestige qu’il pût avoir. Aristobule I fut hostile aux Pharisiens qu’il persécuta avec acharnement. Il mourut d’une grave maladie un an après sa prise de pouvoir. Sa veuve, Salomé Alexandra, libéra ses beaux-frères séquestrés et épousa un d’entre eux Alexandre I Jannée. (Voir Syrie-Palestine, les Hasmonéens, Aristobule I).  ARISTOBULE I  Tétrarque d’Iturée, puis Roi d’Arménie mineure. Il fut le fils d’Hérode III Roi de Chalcis (ou Qinnasrin, 41-48 ap.J.C) et de Mariamne. Il épousa Salomé la fille d’Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos) et d’Hérodiade, il en eut trois fils : Hérode, Agrippa, Aristobule.   ARISTOBULE II  Roi de Juda (Judée) et Grand Prêtre des Juifs, après avoir renversé son frère Hyrcan II, de 66 à 63 av.J.C. Il fut le fils d’Alexandre I Jannée. Il eut des pouvoirs limités, il ne gouvernait que la Judée, Samarie, Pérée (Transjordanie) et la Galilée. Il fut emprisonné à Rome puis il fut assassiné par les partisans de Pompée en 49 av.J.C. Il eut trois enfants. (Voir Syrie-Palestine, les Hasmonéens, Aristobule II).  ARISTOBULE  III  de Judée  (Né en 53, mort en 35 av.J.C) Grand Prêtre des Juifs, en36/35 av.J.C, fut le dernier descendant de la maison royale Hasmonéenne. Il fut le petit-fils d’Hyrcan II, le fils de Jonathan Alexandre II Prince de Judée et d’Alexandra l’Hasmonéenne et le frère de Mariamne I, l’épouse d’Hérode le Grand. Il fut très apprécié par la population en raison de son ascendance noble et sa belle présence. De ce fait il devint un objet de crainte pour Hérode le Grand, qui chercha d’abord à l’ignorer tout à fait, puis par lui interdire le haut sacerdoce. Mais sa mère Alexandra l’Hasmonéenne (63-28), par l’intercession de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30 av.J.C) et du Romain Marc Antoine (83-30 av.J.C), contraint Hérode le Grand à retirer Hérode Hananel de la fonction de Grand Prêtre et de nommer Aristobule III à sa place. Pour s’assurer contre le danger que pouvait représenter Aristobule III, Hérode le Grand mit en place un réseau d’espionnage contre Aristobule III et sa mère. Cette surveillance fut si lourde que la mère et le fils cherchèrent à obtenir leur liberté en se réfugiant près Cléopâtre. Leur plan fut déjoué et sa divulgation eut pour effet d’accroître les soupçons d’Hérode contre son beau-frère. Comme il n’osa pas recourir directement à la violence, Hérode le Grand fit noyer Aristobule III lors d’une baignade à Jéricho. (Voir Syrie-Palestine, les Hasmonéens, Aristobule II). ARISTOBULE  IV  Né en 31, Prince de Judée, mort en 7 av.J.C, fils d’Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de Mariamne I. Il épousa sa cousine Bérénice, fille de Costobar (ou Costobarus ou Kostobar) et Salomé I de Judée. Elle lui donna quatre enfants: Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C); Hérodiade (ou Hérodias) née en 7 av.J.C, qui mourut en 39 ap.J.C et qui épousa ses oncles : Hérode Philippe I et Hérode Antipas; Hérode qui sera Roi de Chalcis (ou Qinnasrin, 41-38), Hérode de Chalcis (ou Qinnasrin) et Aristobule le Jeune qui épousa Jotapé (ou Iotape ou Iotapa), fille du Roi d’Émèse Sampsigeram II (ou Sampsiceramus, 11-42) et la Reine Jotapé. Aristobule IV vécu la plus grande partie de sa vie en dehors de Judée, ayant été envoyé à l’âge de 12 ans, en 20 av.J.C, avec son frère Alexandre à Rome pour être éduqués à la cour Impériale, dans la maison même de l’Empereur Auguste. À partir de 13, il fut un temps avec son frère Aristobule IV mieux placé dans le testament de leur père derrière leur demi-frère Antipater III héritier du royaume. Lorsque les jeunes frères retournèrent à Jérusalem en 12 av.J.C, la population les reçus avec enthousiasme. Leurs manières impérieuses et le fait d’avoir vécu une grande partie de leur vie au cœur même de la puissance impériale Romaine avaient souvent offensé Hérode. Ils ont également attiré la jalousie de leur demi-frère plus âgé, Antipater III, qui a habilement incité le Roi, avec des rumeurs défavorables à ses fils. Après de nombreuses tentatives infructueuses de réconciliation entre le Roi et ses héritiers et surtout après avoir conspirés contre Hérode, ils furent jugés et exécutés en 7 av.J.C.   ARISTOBULE   le Jeune ou  Mineur Prince de Judée, fils d’Aristobule IV et frère du Roi Hérode Agrippa I, mort après 44 ap.J.C. Il fut le plus jeune fils né d’Aristobule IV et de la Princesse de Judée Bérénice. Lors de sa croissance, il étudia avec ses frères aînés, Agrippa I et Hérode de Chalcis
(ou Qinnasrin) à Rome au cours du règne de l’Empereur Claude. Ce dernier et Aristobule devinrent amis et il obtint de grandes faveurs de la part du futur Empereur. Aristobule épousa Jotapé (ou Iotape ou Iotapa), une Princesse Syrienne de la famille Royale d’Emèse, fille du Roi Sampsigeram II (ou Sampsiceramus, 11-42) et la Reine Jotapé. Ce mariage d’Aristobule fut un mariage prometteur en termes dynastique. Jotapé et Aristobule n’auront qu’un enfant, une fille appelée également Jotapé, qui fut sourde et muette. Sous le règne de l’Empereur Caligula (37-41), Aristobule s’opposa à l’Empereur qui voulait mettre en place des statues à son effigie dans le temple de Jérusalem.
 
ARISTOCRATES ou Aristacratos ou Aristocrate ou Aristocratès (En Grec : Aristocratos  Nom de 2 Rois d’Orchomène d’Arcadie.  ARISTOCRATES  I  Roi d’Orchomène et d’Arcadie vers 720 av.J.C. Il fut le fils d’Aechmis (ou Æchmis ou Échmis) à qui il succéda. Il fut lapidé à mort par le peuple pour avoir violé la vierge Prêtresse d’Artémis d’Hymnia. Son fils Hicétas lui succéda.  ARISTOCRATES  II  Roi d’Orchomène et d’Arcadie de v.680 à vers 670 av.J.C. Il fut le fils d’Hicétas à qui il succéda. Au cours de la Deuxième Guerre de Messénie (685-668 ou 670-657 ou v.650-620) il trahit les Messéniens, lors de la bataille bataille dite “du Grand Fossé“, au profit des Spartiates. Vers 670, il fut, comme son grand-père, lapidé. Il semble avoir été le dernier Roi d’Orchomène, qui régna sur l’Arcadie, la royauté sur toute la région étant sûrement supprimée, mais sa famille ne fut pas privée du royaume d’Orchomène, puisque comme il est indiqué dans certaines sources, nous trouvons son fils Aristodème présenté comme Roi de la ville.
 
ARISTODÈME  ou  Aristodemos  ou  Aristódêmos (En Grec : ‘Aριστόδημος, de αριστος aristos “meilleur” et δημος dêmos "peuple")  Nom porté par divers souverains.  ARISTODÈME  Roi de Corinthe de la dynastie des Bacchiades de 834 à 799 av.J.C. Il succéda Eudemos.  ARISTODÈME  Roi d’Orchomène d’Arcadie au VIIe siècle av.J.C. Il fut le fils d’Aristocratès II, mais ne régna que sur Orchomène, la royauté sur toute l’Arcadie ayant été abolie à la mort de son père.  ARISTODÈME  Roi d’Orchomène de vers 670 à vers 650 av.J.C. Il fut le fils d’Aristocratès II à qui il succéda mais seulement sur le trône d’Orchomène d’Arcadie, car dans le reste de l’Arcadie la royauté fut abolie. (Pausanias. Livre VIII. 5; Polybe. Livre IV. 3; Héraclide du Pont. Lc).  ARISTODÈME  Tyran de Cumes (en Campanie, mort en 492 av.J.C. ARISTODÈME  Roi de Messénie de 744 à 724 ou 736 à 716 ou 714 av.J.C. Il fut le héros de la Première Guerre de Messénie en tenant vingt ans la résistance contre Sparte, mais il fut vaincu et les Messéniens furent réduits à l’état d’Hilotes, il se suicida. (Voir Grèce, Messénie, Aristodème).  ARISTODÈME Roi de Sparte vers 950 av.J.C. Il fut le fils d’Aristomachos (ou Aristomaque) à qui il succéda. Comme ses aïeuls ce fut un Héraclides. Il épousa Argia II (ou Argie ou Argeía, en Grec : ‘Aργεία), fille du Roi de Thèbes, Antésion et il eut deux enfants (jumeaux ?) Eurysthène (ou Eurysthènes, en Grec : Εuρυσθένης) et Proclès (ou Prokles, en Grec : Προκλς). Il mourut foudroyé et ses fils, suite à un oracle de la Pythie, fondèrent les deux branches familiales qui régnèrent sur Sparte, les Eurypontides (ou Proclides ou Branche de Proclès) et les Agiades (ou Eurysthènides ou Branche d’Eurystène). Il y a des incertitudes sur l’origine et l’existence de ces deux dynasties. Certains spécialistes pensent qu’il y avait au début trois Rois, chacun commandant l’une des trois tribus attestées au début de la Première Guerres de Messénie. L’un des trois Rois aurait ensuite disparu. Une autre hypothèse fait des Agiades les Rois des anciens Achéens, Cléomène I (520-490)se déclarera Achéens et non Dorien à Athènes, les Eurypontides étant les envahisseurs Doriens. Enfin, une dernière version se fonde sur la localisation des tombeaux royaux, qui fait des Agiades les représentants d’une partie de la Laconie, Pitana et Mésoa et les Eurypontides, ceux d’une autre, Limai et Konooura ?.
 
ARISTOGITON  Athénien, meurtrier du Tyran Hipparque en 514 av.J.C.
 
ARISTOMAQUE  Épouse du Tyran de Syracuse Denys I l’ancien (405-367).
 
ARISTON  (En Grec : ‘Aρίστων) Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 550 à vers 515 av.J.C. Il régna conjointement avec son collègue Agiade, Anaxandridas II (ou Anaxandride, v.560-520). Sous leur règne Sparte restructura son système politique et militaire et n’eut qu’un seul objectif, former la meilleure armée de toute la Grèce. Elle soumit toutes les cités Arcadiennes et en 545, à la "bataille des Champions" elle défit Argos. Anaxandridas II mena conjointement avec Ariston, la guerre contre Tégée. Ils consultèrent l’oracle de Delphes et reçurent la réponse qu’ils allaient gagner la guerre, lorsque les restes d’Oreste seraient apportés à Sparte. Mais personne ne savait où sa tombe se trouvait. Ils consultèrent l’oracle une deuxième fois et le cadavre fut rapporté à Sparte. Les Spartiates pouvaient maintenant vaincre Tégée. Au-delà de cette légende, dès lors Sparte eut l’hégémonie sur l’ensemble du Péloponnèse, qu’elle conserva jusqu’aux Guerres Médiques (499-490 et 480-479). Ariston eut deux premières épouses qui ne lui donnèrent pas d’héritier. Ce fut la troisième qui lui donna un fils, Démarate qui lui succéda.
 
ARISTONICOS  ou  Aristonikos  Tyran de Mytilène de 334 à 333 av.J.C. Il fut installé à la tête de la cité par Memnon de Rhodes (v.380-333) favorable aux Perses Achéménides et hostile à Alexandre le Grand (336-323). Il fut fait prisonnier à Chios.
 
ARISTONICOS  ou  Aristonikos  ou  Eumenês  III  Roi de Pergame de 133 à 129 av.J.C. Demi-frère d’Attalos III (ou Attale), il n’était pas issu d’un mariage légitime, mais né d’une concubine originaire d’Éphèse, fille d’un cithariste. A la mort d’Attalos III, il n’accepta pas que Rome devient propriétaire de Pergame. Il déclencha une révolte et afin de grossir les rangs de ses partisans, il promit aux esclaves la liberté. Certaines villes se rallièrent à la révolte, mais d’autres par peur des Romains, ne voulurent pas apporter leur assistance. Aristonicos considérant qu’il était désormais le Roi légitime enleva de force ces résistantes. Mais sa flotte fut anéantie à Kymé par celle d’Éphèse qui avait pris le parti des Romains. En dépit de cette défaite, la révolte continua de se répandre parmi les cités de la côte égéenne. En 131, Rome assigna l’Asie au Consul Licinius Crassus Mucianus avec une armée, pour contrecarré la rébellion. Licinius était plus intéressé par le trésor des Attalides que par la guerre elle même. Il engagea le combat à la fin de l’année, mais son armée était désorganisée et il fut vaincu. Il fut fait prisonnier et paya de son sang le prix de sa cupidité. En 130, Rome envoya le Consul Perperna (ou Perpenna) avec une seconde armée pour le remplacer. en 129, Perperna engagea le combat contre Aristonicos qui fut écrasé. Il fit transporter par bateau à Rome les trésors des Attalides et Aristonicos pour y être exécuté. Asie Mineure, Royaumes Hellénistiques, Pergame).
 
ARISTONYMOS  ou  Aristonimos  (En Grec : ‘Aριστώνυμος) Tyran de Sicyone de la dynastie des Orthagorides de vers 630 à 601 av.J.C. On ne sait rien de lui. Il succéda à Myron I et fut succédé entre autres par son fils Clisthène après que ses frères furent évincés.
 
ARISTOTE  (ouAristotélês, en Grec : Aristotélês ou Aριστοτέλης) Philosophe Grec qui naquit à Stagire (aujourd’hui Stavros) en Macédoine (d’où le surnom de "Stagirite", Σταγειρίτης) en 384, Stagire se trouvait près de l’actuelle Stavro, proche du mont Athos. Il mourut à Chalcis, en Eubée, en 322 av.J.C. Il fut le fils de Nicomaque, médecin du Roi de Macédoine Amyntas II (394 av.J.C). Sa mère, Phaéstis, était une sage-femme originaire de l’île d’Eubée. Il perdit son père à l’âge de 11 ans, puis sa mère et fut élevé par son beau-frère, Proxène d’Atarnée, à Atarnée, en Mysie où il se lia d’amitié avec Hermias d’Atarnée, futur Tyran de Mysie. Aristote est donc Grec et non Macédonien. Cependant les avis sont partagés. Avide de connaissance, il se rendit à Athènes où il commença par suivre les cours d’Isocrate (436-338, un des dix orateurs attiques). Vers 367, il décida de rentrer à l’Académie de Platon (427-346). Il resta 20 ans à l’Académie, jusqu’à la mort de Platon. Sa première période de production se place donc à l’Académie (366/346). En 343 il fut appelé par le Roi, Philippe II (359-336), pour devenir le précepteur d’Alexandre le Grand (336-323). En 335, Aristote revient à Athènes, il fonde alors sa troisième école, le Lycée.  En 322, à Chalcis, ville de sa mère, dans l’île d’Eubée, Aristote mourut, à l’âge de 63 ans. Son corps fut ramené à Stagire. Théophraste, son condisciple et meilleur ami, succéda à Aristote à la tête du Lycée qui subsistera jusqu’en 529 ap.J.C lorsque l’Empereur Romain Justinien I voulut mettre fin à la philosophie "païenne".
(Voir Dictionnaire, les grands auteurs, Aristote).
 
ARISTRATOS  Dynastie qui régna sur Sicyone (Citée état du Péloponnèse) dont Cléon fut le fondateur.
 
ARI-TESHUB  ou  Ari-Teshup  ou  Ari-Teššup  Roi d’Amourrou de vers 1315 à 1313 av.J.C. Il succéda à Azirou dont il fut peut-être le frère. On ne sait pas si c’est à la fin du règne de son père ou au début du sien, mais il mena des opérations sur le terrain à l’appui de renforts Hittite pour réprimer la rébellion du Roi Tette du Nuhashshe (ou Nukhashshe ou Nuhasse ou Nuhašša ou Nuhašše, petit royaume au Sud d’Alep) et d’Etakkama (ou Aitakama, v.1355-1312) de Kadesh.
 
ARMAIS  Roi d’Arménie vers 2020 av.J.C. Fils de Aramaneag. Il eut un enfant Armasia qui lui succéda.
 
ARMASIA  Roi d’Arménie vers 2010 av.J.C. Fils d’Armais. Il eut un enfant Giegham qui lui succéda.
 
ARMAVIR  ou  Sardarapat  ou  Sardarapat  ou  Hoktemberyan de nos jours (en Arménien : Արմավիր) est une ville d’Arménie située dans la région du même nom au centre Ouest du pays. Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours de l’histoire de l’Arménie. Les fouilles ont révélé que le site d’Armavir fut occupé dès les Ve et VIe millénaires av.J.C. On y a mis au jour : Des outils divers, des poteries, des objets en bronze. (voir Asie Mineure, Les capitales Arméniennes, Armavir). .
 
ARMÉNIE  Région du lac de Van, entre la mer Noire et la mer Caspienne, qui forma un premier royaume dès 2050 av.J.C. En 610 parmi les vassaux de l’empire Mède, sur le territoire de l’Ourartou, se trouva une tribu Thraco-Illyrienne, les Haïkans (fondateur mythique : Haïk). Le Roi des Mèdes Cyaxare (633-585) détruisit l’Ourartou et fixa la tribu dans les montagnes. Ils adoptèrent la civilisation locale et fondèrent la nation Arménienne. Jusqu’en 549, l’Arménie fut sous l’occupation des Mèdes, puis de 549 à 334 av.J.C devint une satrapie Perse. Vers 330 l’Arménie fut une nation libre, que ce soit dans l’empire d’Alexandre le Grand ou dans celui des Séleucides. Il s’y créa de 321 à 200 la dynastie des Orontides avec Orontès I. Puis le Général Grec Artaxias proclama l’indépendance de l’Arménie, appelé Artaxata (haut bassin de l’Araxe) et fonda la dynastie Artaxiade, qui dura jusqu’en 35 ap.J.C. Vers 80, Tigrane II le Grand (Roi de 95 à 54) descendan d’Artaxias, conquit les rives de la mer Caspienne, la Syrie, la Mésopotamie et prit le titre de Roi des Rois avec pour capitale Tigranocerta. Puis en 66, l’Arménie devint vassale de Rome. En 35 ap.J.C, Arsace I, fils du Roi des Parthes Vononès I, fonda la dynastie Arsacide qui durera jusqu’en 428. De 114 à 117, l’Arménie devint province Romaine avec pour capitale Artaxata. Vers 135, l’Empereur Hadrien rétablit l’autonomie. Au 3e siècle, une partie de l’Arménie fut envahit par les Sassanides. Le Roi Tiridate II passa alliance avec les Romains pour combattre les Sassanides et leur fit reconnaître son indépendance. Vers 385 l’Arménie fut coupée en deux, l’Ouest resta Arsacide et l’Est fut annexé par les Sassanides avec comme nouvelle capitale, Dwin. De 428 à 631 l’Arménie fut dirigée par des Mazpans (Gouverneurs) puis de 631 à 884 par des Patriciens. En 654 l’Arménie choisit le protectorat Arabe plutôt que celui de Byzance. (voir Asie Mineure, Arménie).
 
ARMINIUS  Chef des Chérusques, il vainquit les légions romaines en 9 ap.J.C, mais fut battu en 16 par Germanicus.

 

ARNOUWANDA   ou  Arnuwanda  ou  Arnuanda   Nom de 3 Empereurs des Hittites.  ARNOUWANDA  I  Empereur des Hittites de vers 1420 à vers 1400 ou 1410 à 1386 ou vers 1400 à vers 1385 ou vers 1400 à vers 1375 av.J.C.). Gendre et fils adoptif de Tudhaliya I, qui faisait déjà office de Régent et qui lui succéda. Il vit malheureusement sous son règne, les Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) atteindre le centre de son Empire, pillant et détruisant toutes les villes sur leur passage. Il adressa une prière aux Dieux à Nerik pour sauver son Empire et il y mentionne les villes de Kammama et Zalpa (ou Zalpuwa, qui n’est pas localisée avec certitude mais qui devrait se situer sur la côte Sud de la mer Noire, près de l’embouchure du Halys), maintenant sous la domination Gasgas. Il essaya de freiner leur invasion et pillages par le paiement d’une rançon importante. Dans le même temps le Mitanni de l’Empereur Shaushtatar I (v.1440-v.1410) lui reprit le Kizzuwatna et l’Arzawa. À sa mort ce fut son fils qui monta sur le trône. Il épousa Asmunikal (ou Ašmu-nikal ou Ašmunikal).  ARNOUWANDA  II  Empereur des Hittites de 1342 à 1341 ou 1323 à 1322 ou 1322 à 1321 ou 1320 à 1318 av.J.C. Il fut le fils ainé de Souppilouliouma I à qui il succéda. À peine arrivé sur le trône se retrouva confronté à deux problèmes importants. Le premier, des querelles entre Hatti, les Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske) et l’Arzawa. À cette occasion il donna l’asile à Manapa-Tarhunta, le descendant légitime du Roi défunt de la région de la rivière Seha (ou Bakırçay), qui avait été renversé par un coup d’État. Ce qui lui permit de se rétablir dans son autorité sur la Seha et récupérer son trône. Plus tard, il dénoncera l’alliance avec les Hittites. Son deuxième problème fut cette nouvelle puissance qu’était l’Assyrie et le Mitanni qui avait été divisé en deux par les querelles de successions. L’Ouest, qu’il soutenait, était tenu par l’Empereur Shattiwaza et l’Est était encore tenu par Assur-Uballit I. Celui-ci, véritable maître de ce pays, profita de la mort prématurée d’Arnouwanda II de la peste comme son père, pour soumettre définitivement le Mitanni qui survécu après la mort d’Assur-Uballit I encore une soixantaine d’année, mais sous la tutelle Assyrienne.  ARNOUWANDA  III  Empereur des Hittites 1220 à 1200 ou 1215 à 1214 av.J.C. Il fut le fils de Tudhaliya IV. Il fut l’avant dernier Empereur des Hittites. Son règne fut très court car il semble qu’il mourut jeune, son frère Souppilouliouma II lui succéda.
 
ARPU-RIM  Voir ARWI’UM.
 
ARRAPHA (ou Arrapkha, en Syriaque :  ܐ ܪ ܦ ܗ ܐ, en Grec : Arrapaxitis, en arabe : أررابخا, عرفة) Ce fut, à son apogée, le siège d’une importante province Assyrienne qui exista à l’emplacement de ce qui est aujourd’hui la ville de Kirkouk, en Irak. C’est grâce au archive de la ville proche de Nuzi que nous connaissons le fonctionnement de son économie car du fait du contexte politique de la région elle n’a jamais été fouillée. Arrapha tira son nom du mot Assyrien Arabkha qui fut changé plus tard en Arrapha. La cité fut fondée vers 2000 av.J.C. Lors de la période de domination de la région par la dynastie Amorite de Babylone, la cité fournissait des esclaves aux nomades de Suti (Peuple du Nord et l’Est de la Babylonie). Ce fut le Roi de Babylone, Samsu-Iluna (ou Samsou-Ilouna, 1750-1712) qui en interdit le trafic, ce qui priva les Suti d’une importante ressource d’argent. Au XIVe siècle elle fut le siège d’un petit état Vassal du Mitanni. Vers 1240, la cité fut conquise par l’Empereur d’Assyrie Toukoulti-Ninourta I (1245-1208) lorsque les Assyriens devinrent les véritables maîtres de la région. Sous leur domination Arrapha connue une période prospère et devint un centre important. Elle se trouvait sur la route qu’empruntaient les armées Assyriennes pour aller conquérir le Nord de l’Empire et combattre l’Ourartou et elle jouait un rôle commercial d’intermédiaire avec le plateau Iranien à l’Est. Il s’y développa un commerce de tisseur avec le harem des Empereurs Assyriens à Ninive. La ville resta sous la domination Assyrienne jusqu’en 615 av.J.C, où ces derniers étant occupée par les attaques des Néo-Babyloniens, le Roi des Mèdes Cyaxare (633-585) réussit à l’envahir. Ce fut, avec cette prise de la ville, un des derniers bastions de l’Empire Néo-Assyrien qui tomba. La cité comme le reste de la région passa ensuite sous la domination des Perses Achéménides et suivit son histoire. Les souverains de la cité les plus connus sont : Kipi-Teššup, son fils Ithi-Teshub (ou Ithier-Teššup), Ithier-Tilla, Mušteja, Sar-Teshup (ou Sar-Teššup), Tarmi-Teššup et Arshali (ou Aršali). Pour les deux derniers les sources sont incertaines. Aucun de ces dirigeants ne peut être daté avec certitude. En 1948, le nom Arrapha est devenu le nom de la zone résidentielle de la ville de Kirkouk, qui a été construite par la Compagnie pétrolière du Nord, au titre de règlement pour ses ouvriers.
 
ARRECINA  Tertulla   Impératrice Romaine, elle fut la 1ère épouse de l’Empereur Titus (79-81).
 
ARRHIDAIOS  ou  ARRHIDÉE   Voir PHILIPPE III de Macédoine.
 
ARSACE  ou  Arshak  ou  Archak  ou  Arsakes  ou  Aršak   Nom de 4 Rois d’Arménie.  ARSACE  I  (en Arménien : Արշակ Ա)  Roi d’Arménie en 34/35 ap.J.C, Il fonda la dynastie Arsacide. Il fut le fils du Roi des Parthes Artaban III (10-38 ou 12-38/40). Il fut empoisonné par les partisans pro-Romain de la cour.  ARSACE  II  en Arménien : Արշակ Բ, Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 350 à 367 ou 350 à 368 ap.J.C. Il fut le fils de Tigrane VII. Dans les premières années de son règne il fut courtisé par les Empires de Rome et de Perse, chacun essayant de gagner l’Arménie de leur côté en vue des prochains conflits. Il eut trois épouses, dont Olympias, fille du Consul Flavius Ablavius et Pharantzem (ou Parandzem). Olympias lui donna un fils, Pap (ou Bab ou Papas ou Papes) qui lui succéda.  (Voir Asie Mineure, Arménie, Arsace II).  ARSACE  III (en Arménien : Արշակ Գ), Co-Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 384 à 386 ap.J.C avec son frère Valarsace (ou Valarchak) et seul jusu’en 389. Il fut le fils aîné de Pap et de la Reine Zarmandoukht (ou Zarmandukht), il fut renversé par le Roi Perse, Châhpûhr II (ou Shapur, 309-379) qui mit sur le trône Khosrô IV. Il épousa Vardandought (ou Vardandukht), la fille du Régent Manouel Mamikonian (ou Emmanuel Mamikonian).(Voir Asie Mineure, Arménie, Arsace III).
 
ARSACE  Nom de 32 Rois des Parthes Arsacides que l’on classe généralement par leur 2e nom sauf :  ARSACE  I   le Grand  ou  le Brave  (ou Arschag, en Parthe : ršk Aršak, en Grec : Αρσακης. 250-247 ou 211 ou 246-211) est le Chef des nomades (Dahan) et de la tribu des Parmi. Sous la pression de la Bactriane, les Parni cherchèrent refuge en Parthie et ils occupèrent le district de Tejen. Arsace I avec l’aide de son frère Tiridate I se rendit ensuite maître de la Parthyène et établit sa capitale à Hécatompyles (ou Hecatompolis), près de Dâmghân. Avec l’aide d’une autre tribu, les Aparniens, il renversa et tua Andragoras et se rendit aussi indépendant des Séleucides et en 238 s’autoproclama Roi. Il donna son nom à la dynastie des Rois Parthes et son portrait, représenté assis sur son trône, figura sur les monnaies. (Voir Perse, les Parthes, Arsace I). À partir de d’Arsace XV les numéros d’Arsace sont incertains.  ARSACE  II  Voir ARTABAN   ARSACE  III  Voir PHRIAPETIUS.  ARSACE  IV  Voir PHRAATÈS  ARSACE  V  Voir MITHRIDATE  I.  ARSACE  VI  Voir PHRAATÈS II.  ARSACE  VII  Voir ARTABAN II.  ARSACE  VIII  Voir MITHRIDATE II.  ARSACE  IX  Voir GOTARZÈS I.  ARSACE  X  Voir ORODÈS  I.  ARSACE  XI  Voir SANATROCÈS.  ARSACE  XII  Voir PHRAATÈS  III.  ARSACE  XIII  Voir MITHRIDATE  III.  ARSACE  XIV  Voir ORODÈS II.  ARSACE  XV  Voir PHRAATÈS  IV.  ARSACE  XVI  Voir PHRAATÈS  V.  ARSACE  XVII  Voir ORODÈS III.  ARSACE  XVIII  Voir VONONÈS I.  ARSACE  XIX  Voir ARTABAN  III.  ARSACE  XX  Voir VARDANÈS.  ARSACE  XXI  Voir GOTARZÈS.  ARSACE  XXII  Voir VONONÈS II  ARSACE  XXIII  Voir VOLOGÈSE I.  ARSACE  XXIV  Voir PACORUS  II.  Après les numéro sont trop incertains. (Voir Perse, les Parthes Arsacides).
 
ARSACIDE  Dynastie qui régna sur L’Arménie de 35 à 428 ap.J.C. Elle fut fondée par Arsace I, fils du Roi des Parthes Vononès I.
 
ARSACIDE  Dynastie qui régna sur l’Ibérie de 93 av.J.C à 284ap.J.C. Fondée par Aeshak I (Artaxia I, 93-81), elle fut indépendante des Parthes Arsacides. (Voir Asie Mineure, Ibérie).
 
ARSACIDE  Dynastie Parthe qui régna sur la Perse de 250 av.J.C à 224 ap.J.C. Elle fut fondée par Arsace I qui profita de l’affaiblissement des Séleucides, elle compta 32 Rois. (voir Perse, Parthes).
 
ARSAMÈS  (En Perse ancien : Aršāma "Celui qui a une puissance héroïque", en Perse moderne :ارشام, en Grec : Aρσάμης) lui succéda et fut Roi de Parsumash (ou Parsamash ou Parsumaš). Il eut un règne assez long et ne mourut qu’au début de la dynastie Achéménide. Arsamès vécut assez vieux pour voir, Darius I (522-486) devenir Roi de la Grande Perse et des Mèdes et mourut au cours de son règne, vers 520. Au cours de son règne, il n’eut qu’un rôle restreint dans la région, qui était alors dominée par les Mèdes et les Assyriens. Il abdiqua en faveur de Cyrus II (Roi des Perses d’Anshan, 559-549), surement en 549 lorsque celui-ci se proclama Roi de tous les Perses. Après cela, il se retira probablement dans sa propriété familiale dans le cœur de la Perse, où il vécut le reste de ses longues années. Certains spécialistes pensent qu’il put avoir exercé des fonctions importantes sous l’autorité de Cyrus II ?. Dans une inscription trouvée à Hamadan (Ancienne Ecbatane) il est appelé "Roi de Perse", mais certains chercheurs pensent qu’il s’agit d’un faux (Soit moderne ou ancien). Une autre attestation de son règne est l’inscription de Béhistoun (ou Behistun) où son petit-fils Darius I stipule qu’il faut compter Arsamès comme Roi. Il eut un fils, Hystaspe, qui fut Satrape de Parthie.
 
ARSAMÈS  I  ou  Arsames  en Arménien : Արշամ  Roi d’Arménie de Sophène et de Commagène de la dynastie des Orontides de 243 à 228 ou 240 à 226 av.J.C. Il fut le fils de Samès. Arsamès I construisit la ville d’Arsamosata (ou Aršamašat ou Chimchât, en Arménien : Արշամշատ) en Sophène, située sur la rive Sud du Haut-Euphrate, mais son emplacement exact n’est pas connu, et en 235, la ville d’Arsameia (aujourd’hui Siverek, près de la ville d’Eski Kahta dans la province Turque d’Adiyaman) en Commagène. Son fils aîné Xerxès lui succéda. (Voir Asie Mineure, Arménie, Arsamès I).
 
ARSÈS  ou  Artaxerxès IV    Roi des Perses et Pharaon de la XXXIe dynastie de 338 à 336 av.J.C. Fils d’Artaxerxès III (342-338) et de la Reine Atossa. Il fut assassiné par Bogoas. (Voir Perse, Achéménides et Égypte).
 
ARSINOÉ  Nom de 4 Reines d’Égypte. ARSINOÉ  I  Reine d’Égypte et co-Reine de Thrace (281-278) avec< Ptolémée Kéraunos (281-279). Elle fut la fille du Roi de Thrace Lysimaque (322-281) et de sa première épouse Nicée (ou Nicæa ou Nikaia), une des filles d’Antipatros (ou Antipater Régent de Macédoine, 321-319). Elle serait née en 305 (on trouve aussi 308). Afin de sceller l’alliance entre la Thrace et l’Égypte contre le Roi Séleucide Séleucos I Nikatôr (305-280), elle épousa vers 281 (ou 284), Ptolémée II Philadelphe (282-246). Accusée de complot, par sa belle-sœur Arsinoé II Philadelphe, contre son mari, elle fut répudiée par celui-ci en 278 (On trouve aussi 274/273 ou 270). (Voir Égypte, les Reines, Arsinoé I).  ARSINOÉ  II  Philadelphe  Reine de Thrace et Reine d’Égypte, fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). Née vers 316, elle épousa vers 300 le Roi de Thrace Lysimaque (322-281), puis en 281 son demi-frère Ptolémée Kéraunos (281-279) Roi de Trace et de Macédoine, puis en 278 son autre frère le Roi d’Égypte Ptolémée II Philadelphe (282-246). Elle mourut en 270. (Voir Égypte, les Ptolémée, Arsinoé II).   ARSINOÉ  III  Théo  Philopator  Reine d’Égypte, elle est née entre novembre 246 et juin 245. Elle fut la fille du Roi d’Égypte Ptolémée III Évergète (246-222) et Bérénice II de Cyrène. Elle eut pour précepteur Ératosthène. Elle épousa en 220, dans le 4ème mois de la saison Akhet, soit entre le 17 octobre au 15 novembre, son frère Ptolémée IV Philopator (222-204). Celui-ci, un an avant en 221, avait fait massacrer toute sa famille, dont sa mère Bérénice II de Cyrène, mais il avait épargné Arsinoé II. (Voir Égypte, les Reines, Arsinoé III). ARSINOÉ  IV  Reine d’Égypte en 44. Sœur de Cléopâtre VII. Elle fut la plus jeune fille de Ptolémée XII Néo Dionysos et Cléopâtre V Tryphaena. Elle est née probablement en juillet 68. Elle fut Corégente avec son frère Ptolémée XIII Philopator de 50 à octobre 48. À cette date, Arsinoé IV, avec l’aide d’un des Régents, Achillas, qui fut un partisan de son frère Ptolémée XIII, chassa sa sœur aînée Cléopâtre VII Théa Philopator se fit couronner Reine. Cléopâtre VII prit alors contact avec le Romain Jules César (100-44), qui joua un rôle d’arbitre entre le frère et les sœurs pour que Cléopâtre VII reprenne son trône. Afin d’assurer la paix il fit d’Arsinoé IV la Reine de Chypre avec son frère Ptolémée XIV Philopator II<, mais le calme sera de courte duré. (Voir Égypte, les Ptolémée, Arsinoé IV).
 
ARSLANTEPE  Voir MILID.
 
ÁRTA  Ville de Grèce en Épire près du golfe d’Arta. Colonie de Corinthe, elle fut la capitale du Roi d’Épire, Pyrrhos I vers 295 av.J.C.
 
ARTABAN  Nom de 5 Rois des Parthes Arsacides.  Il est à noter que quelques spécialistes ne comptant pas Artaban I (217-191) sous ce nom, mais sous celui d’Arsace II, les numéro des Artaban se trouvent donc ainsi décalés.   ARTABAN   I  le Grand  ou  ARSACE  II  Roi des Parthes de 217 à 191 ou 211 à 191. Il a son nom Grec "Arsaces" qui apparaît comme "Artaban" dans les sources Latines et les deux formes apparaissent dans les livres d’histoire. En raison d’une confusion de noms, la ligne de succession est également peu claire. Selon certains auteurs il est le fils d’Arsace I et selon d’autre il est son neveu, le fils de Tiridate I. Idem pour la succession, soit il suit Tiridate I, soit il suit Arsace I. (Voir Perse, Parthes, Artaban I). ARTABAN   II  (ou I)  ou   ARSACE  VII  Roi des Parthes de 127 à 124 av.J.C. Il fut le 3e fils de Phriapetius. Il dut combattre lui aussi les Scythes (ou Sakas ou Saces), qu’il réussit à chasser provisoirement de son royaume. Par contre, il perdit la Babylonie au profit du royaume de Characène constitué par Hyspaosinès (209-124), un ancien Satrape d’Antiochos IV Épiphane (175-164). Ce fut en combattant les hordes de Tokhariens Yue-Tche en Bactriane, un nom communément identifié aux Yuezhi des sources Chinoises, qu’il reçut la blessure dont il mourut en 124. Son fils lui succéda. Il est à noter que quelques spécialistes ne comptant pas Artaban I sous ce nom, mais sous celui d’Arsace II, attribuent alors le numéro I à Artaban II.  ARTABAN  III  (ou II)   ou   ARSACE  XIX  Roi des Parthes de 10 ou 12 à 38/40 ap.J.C. Fils de Vononès I, il eut un enfant Vardanès I. Soutenu par les nobles, il renversa son père. Il entretint d’abord des relations d’amitié avec l’Empire Romain, mais une fois qu’il eut agrandit son empire, il n’hésita pas à braver Rome en tentant d’installer sur le trône d’Arménie, son propre fils. Il nomma à la tête des États vassaux des Princes issus de sa propre famille. Puis il tenta une nouvelle fois de placer son fils sur le trône d’Arménie, l’Empereur Romain Tibère, en représailles, encouragea les efforts de prétendants rivaux au trône de l’Arménie et de la Parthiène. Il dut fuir en Hyrcanie. Il consentit, au cours d’une entrevue sur l’Euphrate avec Lucius Vitellius, à un règlement de la question Arménienne au profit de Rome en échange de la reconnaissance Romaine de ses droits au trône des Parthes. Une révolution fomentée par la noblesse Parthe le contraignit à un nouvel exil, cependant il reconquit son trône mais mourut peut après. (Voir Perse, Parthes, Artaban III).  ARTABAN  IV  (ou III)   Roi des Parthes de 80 à 90, il fut un rival pour la couronne de l’Empire Parthe, sous le règne de Pacorus II, contre lequel il se révolta. Son propre règne dura d’environ 80 à 90. Son origine est inconnue, mais quelques spécialistes pensent qu’il fut un fils d’Artaban III. Sur une pièce de monnaie de 80, il se qualifia lui-même "Arsaces Artaban". Il fut suffisamment fort en Mésopotamie pour soutenir Terentius Maximus, un usurpateur à l’Empire Romain en l’Asie Mineure qui prétendait être l’Empereur Néron, mais qui ne put en fin de compte se maintenir.   ARTABAN  V  (ou IV)  Roi des Parthes de 216 à 224 ap.J.C, fils cadet de Vologèse V, se révolta contre son frère et devint maître de la plus grande partie de l’Empire. Le nouvel Empereur Romain Caracalla (211-217), qui souhaitait profiter de cette guerre civile chez les Arsacides, prépara une conquête de l’Est et en 216 attaqua les Parthes. Il traversa le Tigre, détruisit les villes et envahit l’Adiabène (Royaume en Assyrie avec pour capitale à Arbela, Arbil aujourd’hui en Irak), mais lorsque Artaban V avança à la tête d’une armée, il se retira à Harran (ou Carrhae). Là, il fut assassiné par le préfet du prétoire Macrin (217-218) qui se proclama Empereur le 8 avril 217. Ce dernier fut battu par les Parthes à Nisibe (ou Nisibis ou Nusaybin ou Nisibia ou Nisibin, ville dans la province de Mardin, au Sud-est de la Turquie) et conclu un accord de paix avec Artaban V, dans lequel il renonçait à toutes les conquêtes Romaines, restaurait le butin volé et payait un lourd tribut aux Parthes. À ce moment là, le Perse Sassanide Ardachêr I (ou Ardeshir Babigan ou Artaxerxès I, 224-241), qui avait déjà commencé ses conquêtes en Perse, attaqua les territoires Parthes.  (Voir Perse, Parthes, Artaban V).
 
ARTABAZE  Nom de 2 Généraux Perses.  ARTABAZE  Général du Roi Perse Xerxès I qui dirigea la retraite des Perses à Platées en 479 av.J.C.  ARTABAZE  Général du Roi Perse Darius III (336-330), il fut nommé par Alexandre le Grand (336-323) vers 330 av.J.C, satrape de Bactriane. Sa fille Atacama épousa le futur Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282).
 
ARTACAMA Princesse Perse, fille d’Artabaze, elle épousa en 324 le futur Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). Nous ne connaissons pas d’enfants de cette union.
 
ARTAG  voir ARTOCÈS.
 
ARTAPHERNE  ou  Artaphernês   (En Grec : Artaphernês). Ce fut un Général Perse du début du Ve siècle av.J.C. Il fut le neveu du Roi Perse Darius I (522-486), fils d’Artapherne, le Satrape de Lydie, qui avait participé à la répression suite à la révolte du Tyran Histiée de Milet. Il dirigea l’armée Perse lors de l’expédition de 490 contre la Grèce lors de la Première Guerre Médique conjointement avec Datis qui dirigeait la flotte. Il participa à la prise d’Érétrie qui fut entièrement détruite et dont la population fut déportée en Perse. Cependant il fut battu peu après par Miltiade à la bataille de Marathon et dut rebrousser chemin. Il participa en 480 à l’expédition menée par son cousin Xerxès I (486-465), mais à un rang visiblement subalterne.
 
ARTASHUMARA  ou  Artaššumara  ou  Artassumara  ou  Artashshumara  ou  Artassumas  Empereur du Mitanni vers 1385 à vers 1380 ou vers 1380 ou vers 1375 à vers 1370 ou 1357 à 1354 av.J.C. Il fut le fils aîné de Shuttarna II à qui il succéda. Il entrera semble t-il en conflit pour le pouvoir avec son frère. Il fut assassiné par un certain Ud-Hi (ou Oud-Hi ou Uthi). Quels étaient les objectifs de cette conspiration ?, nous n’avons à ce jour aucune information exacte, mais nous savons qu’Ud-Hi plaça sur le trône le frère d’Artashumara, Tushratta. Il est possible que le nouveau souverain ne fût en réalité qu’un enfant, utilisé comme prête-nom, mais ce n’est qu’une hypothèse. Ainsi que l’est celle avancée par certains spécialistes, d’une implication de la cour Égyptienne d’Amenhotep III (1390-1353), qui aurait été liée au complot. Certain historiens ne comptent pas ce souverain au règne éphémère, voire peut-être inexistant ?.
 
ARTATÂMA  ou  Artatama  Nom de 2 Empereurs du Mitanni.  ARTATÂMA  I  Empereur du Mitanni vers 1410 à vers 1400 ou vers 1400 à vers 1375 av.J.C. Il fut le fils de Shaushtatar à qui il succéda. N’ayant pas l’étoffe d’un guerrier ou simplement conscient de son infériorité il passa une alliance avec les Égyptiens. Il eut deux enfants : Shuttarna II et une fille, Moutemouia qui épousa le Roi Thoutmôsis IV (1401-1390). (Voir Asie Mineure, Mitanni, Artatâma I).  ARTATÂMA  II  Empereur du Mitanni vers 1350 av.J.C. Il fut peut-être un des fils de Shuttarna II. Il guerroya contre Tushratta pour le trône du Mitanni et prit le pouvoir avec son fils Shuttarna III (v.1350 à v.1345), à Wassouganni. Certains spécialistes avancent qu’Artatâma II ne serait pas un fils de Shuttarna II et qu’il serait d’une lignée rivale, peut-être même pas de la famille royale. Son règne fut éphémère, car dès sa prise de fonction il dut faire face au souverain Assyrien, Assur-Uballit I (1366-1330) et celui des Hittites, Souppilouliouma I (1355-1322). Artatâma II et les Rois de Syrie/Palestine sollicitèrent de l’aide auprès de leur allier l’Égypte et son Pharaon Amenhotep IV (ou Akhénaton, 1353/52-1338). Cependant ce dernier plus en proie à régler des problèmes religieux intérieurs, envoya aucune aide. La correspondance entre les Rois de Kadesh et de l’Amourrou avec l’Égypte conservée dans les “lettres d’Amarna” nous informent sur les relations diplomatiques à cette période.
 
ARTAVAZDE  ou  Artavasdes  ou  Artavaside  Nom de 5 ou 6 Rois d’Arménie.   ARTAVAZDE  I  (En Arménien : Արտավազդ Առաջին) Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade de 160 à 149 ou 160 à 123 ou 160 à 115 av.J.C. Il fut le fils ainé d’Artaxias I et de la Reine Satenik. Il récupéra un royaume important qu’il chercha à consolider plutôt qu’à agrandir. Son règne ne fut ni aussi bref ni aussi tragique que le décrit Moïse de Khorène (ou Movsès Khorenatsi ou Movsēs Xorenac‘i, historien Arménien, 410-v.490) dans son histoire de l’Arménie. Il repoussa plusieurs tentatives des Parthes d’envahir l’Arménie, mais finalement, il fut vaincu par le Roi Mithridate I (171-138), qui annexa une partie de l’Est de l’Arménie et prit son fils, le futur Tigrane II le Grand en otage. Pour beaucoup de spécialistes il eut comme successeur son frère Tigrane I, mais selon Cyrille Toumanoff son règne s’acheva seulement en 123 et il fut le père de Tigrane I. Toujours selon Toumanoff, Artavazde I peux être identifié par le Roi Arménien qui, selon les interprétations modernes de la Chronique Géorgienne, a interféré dans la péninsule Ibérique à la demande de la noblesse locale et installé son fils, Artaxias (ou Arsace ou Arschak, 93-81), sur le trône d’Ibérie, inaugurant ainsi la dynastie Ibérique Artaxiade.   ARTAVAZDE  (II) (en Arménien : Արտավազդ Բ)  Roi d’Arménie de 123 à 95. Son règne est très contesté. Tigrane I (149 à 123 ou 123 à 95 ou 115 à 95) prit le pouvoir à la mort de son frère Artavazde I, celui-ci n’ayant pas laissé d’héritier, son fils étant en otage chez les Parthes. Son règne est assez mal connu et sa succession est sujette à discussion. Certains spécialistes, comme Vahan Kurkjian, Édouard Will et René Grousset, pensent qu’il régna de 149 à 123 et qu’il fut suivi par un certain Artavazde (II) qui serait son fils et ce serait lui le père du futur Tigrane II. La version serait la suivante, vers la fin du règne d’Artavazde II, les Parthes attaquèrent l’Arménie et furent vraisemblablement victorieux car ils prirent comme otage le Prince héritier, le futur Tigrane II le Grand. D’autres historiens, comme Nina Garsoïan, Marie-Louise Chaumont, Giusto Traina et Cyrille Toumanoff, contestent l’existence même de ce Roi et font de Tigrane I le père et prédécesseur de Tigrane II, s’appuyant peut-être sur la proposition d’Appien (ou Appien d’Alexandrie ou Appianus, historien Grec de l’époque Romaine, 90-v.160), et Édouard Will fait de Tigrane I le frère de Tigrane II ?. Enfin il faut signaler que l’historien Arménien Krikor Jacob Basmadjian adoptait déjà un point de vue similaire au début du XXe siècle en l’insérant comme quatrième Roi de la dynastie, entre Tigrane I et Tigrane II, sans se prononcer sur les liens de parentés d’ailleurs, avec un règne de 123 à 94.  ARTAVAZDE III  ou  II  Roi d’Arménie 54 à 34 av.J.C. (En Arménien : Ար տ ա վ ազդ Երկրոր). Il fut le fils de Tigrane II et lui succéda. Artavazde fut un allié de Rome, mais quand le Roi des Parthes Orodès II (54-38) envahit l’Arménie à la suite de sa victoire sur le Général et Proconsul Romain Marcus Licinius Crassus (115-53) à la Bataille d’Harran (ou Carrhae ou Haran) en Mai (ou Juin) 53, il fut contraint de rejoindre les Parthes et il donna sa sœur en mariage au fils d’Orodès II, Pacorus. En 36, le Général Romain Marc Antoine (83-30) envahit l’Arménie à nouveau et Artavazde se retrouva encore une fois prit entre deux feux. En 34, il fut la cause du désastre de l’expédition Romaine de Marc Antoine contre les Parthes. Marc Antoine, en châtiment, l’envoya prisonnier en Égypte et déclara à cette date le fils qu’il eut avec Cléopâtre VII, Alexandre Hélios, Roi d’Arménie. Artavazde refusa d’accepter Cléopâtre VII (51-30) comme souveraine, en 31, il fut alors mis à mort, décapité, par cette dernière. Il eut 4 enfants, Artaxias II, Tigrane III, Alexandre et une fille Jotapé (ou Iotape) qui épouse Alexandre Hélios. (Voir Asie Mineure, Arménie, Artavazde III).  ARTAVAZDE  IV  ou  III  Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade de 5 à 4 ou 5 à 2 av.J.C. À la mort de son père Tigrane III, l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) avait envoyé Tibère en Arménie pour mettre sur le trône Artavazde III qui était un cousin des souverains légitimes, Tigrane IV et Erato.  ARTAVAZDE  V  ou  IV  ou Artavasdes d’Atropatène  ou  Artavasdes de Médie Atropatène  Roi d’Arménie de 4 à 6 ap.J.C. Il fut le fils Ariobarzane d’Atropatène. Il fut nommé Roi d’Arménie par l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C). Mécontente de cette nomination d’un Roi étranger, la population Arménienne intensifia sa révolte dans tout le pays et Auguste fut obligé de réviser sa politique. Il nomma cependant un autre Roi étranger à la dynastie en donnant le trône à Tigrane V Hérode (6-11/12), sans affiliation avec les Artaxiades.  ARTAVAZDE  VI  ou  V  ou  Hormizd-Ardaschir   Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 252 à 270 ou 252 à 271 ou 252 à 287 ap.J.C. Après l’assassinat de Tiridate II, les enfants de ce dernier, Tiridate III d’Arménie et Khosrô II d’Arménie, se réfugièrent auprès des Romains. Les Perses de Châhpûhr I (ou Shapur, 241-272) occupèrent le pays et le Roi installa sur le trône d’Arménie Artavazde VI. Les Romains vinrent en aide aux Arméniens occupés, mais l’Empereur Valérien (253-260) fut capturé, en 260 à Edesse, par Châhpûhr I qui le mit à mort. La période qui suivit est très confuse et les sources se contredisent sur la chronologie et le nom des Rois. En général on admet qu’à la mort de Tiridate II, Artavazde VI lui succéda comme vassal des Perses Sassanides. Cyrille Toumanoff identifie ce Roi Artavazde avec le personnage de l’inscription, connue des historiens occidentaux sous le nom de “Res gestae divi Saporis”, que le Roi Châhpûhr I nomme : “Immédiatement après notre fille la Reine des Reines Adour-Anâhîd, notre fils Hormizd-Ardaschir, grand Roi d’Arménie“. Il s’agirait dans ce cas du fils aîné et Prince héritier de Châhpûhr I, le futur Roi Hormizd I (ou Ormizd ou Ormuz, 272-273) à qui l’Arménie aurait été donnée en apanage.
 
ARTAXATA  ou  Artashat  ou  Ardachat  ou  Artasat  ou  Artaxiasata  ou  Artašat, en Arménien : Արտաշատ, en Grec : Aρτάξατα Artaxata, en Latin : Artogerassa) Autre nom de l’Arménie et ville sur la rivière Araxe (ou Araks) dans la vallée d’Ararat à environ 25 Km. au Sud de la ville actuelle d’Erevan et à moins de 15 km au Nord du monastère de Khor-Virap, un des rares vestiges de la cité antique. Elle fut une des douze anciennes capitales d’Arménie. La ville contemporaine, bâtie plus au Nord-est, est située à une altitude de 830 m et est aujourd’hui la capitale provinciale de la province d’Ararat en Arménie. C’est une des plus anciennes villes du pays. Elle fut fondée par Artaxias I (ou Artašēs ou Artaxes ou Artashes, en Arménien : Արտաշես Առաջին, 190/189-160). Le nom de la ville est dérivé de la langue Iranienne et signifie “joie d’Artaxias”. Elle devint la capitale de l’Arménie à partir du règne d’Artaxias I et le resta jusqu’au Ve siècle ap.J.C. (Voir Asie Mineure, Les capitales Arméniennes, Artaxata).
 
ARTAXERXÈS  Nom de 4 Pharaons et Rois des Perses Achéménides.   ARTAXERXÈS  I  Makrocheir Roi des Perses et Pharaon de la XXVIIe dynastie de 465 à 424 av.J.C, fils de Xerxès I. Makrocheir "longue main" Au début de son règne il fit assassiner ses frères pour s’assurer le pouvoir. Il accueillit l’Athénien Thémistocle exilé et autorisa les Juifs à rentrer à Jérusalem. Battu par l’Athénien Cimon, il fut contraint de signer la paix avec les Grecs (449-448) : Paix de Callias qui mit fin aux Guerres Médiques. Il épousa Damaspia. Il eut quatre enfants : Xerxès II, Sogdianos et Darius II qui vont lui succéder et une fille Parysatis qui épousa son frère Darius II.  (Voir Perse, Achéménides, Artaxerxès I).  ARTAXERXÈS  II   Mnémon  Pharaon de la XXVIIe dynastie de 404 à 401 et Roi des Perses jusqu’en 359 av.J.C. Mnemon  "Qui à de la mémoire"  fut le fils de Darius II, Il épousa sa sœur Amastris (ou Amestris) puis Stateira, le début de son règne fut marqué par l’échec d’une expédition en Égypte et la perte d’une partie de Chypre, de la Phénicie et de la Syrie. Son jeune frère Cyrus III s’étant révolté avec l’aide des mercenaires Grecs, il le battit et le tua à Cunaxa en 401. Il s’imposa comme arbitre entre Athènes et Sparte, il dicta la paix "d’Antalcidas" ou "paix du Roi". L’Égypte avec à sa tête Amyrthée se révolta à partir du Delta et progressivement le chassa du pays. Son fils Artaxerxès III lui succéda en Perse en 358. (Voir Perse, Achéménides, Artaxerxès II).   ARTAXERXÈS  III  Ochos  Roi des Perses de 358 à 338 et Pharaon de la XXXIe dynastie de 342 à 338 av.J.C. Fils d’Artaxerxès II, il prit le pouvoir après des lutes internes. Il ré instaura son autorité sur tout l’empire et partit avec ses armées à la conquête de la Syrie et de la Palestine où il soumit les grands ports de Phénicie (Sidon). Il porta des attaques en Égypte dès 351 et pénétra dans le Delta en 343, il prit alors le total contrôle du pays. A cette date il se proclama Pharaon et fonda la XXXIe dynastie, onze ans d’oppression suivirent. Il mourut empoisonné par l’eunuque Bogoas. Il épousa : Une fille de son oncle Ocha avec qui il n’eut pas d’enfant connu, puis Atossa qui lui donna un fils, Arsès (Oarsès ou Artaxerxès IV) qui lui succéda et une fille Parysatis. (Voir Égypte ou Perse, Achéménides, Artaxerxès III)   ARTAXERXÈS  IV  Voir ARSÈS.   ARTAXERXÈS  V   Voir BESSOS. (Voir Perse, Achéménides).

 

ARTAXERXÈS  2e Nom de 3 Rois des Perses Sassanides.   ARTAXERXÈS  I  Voir ARDACHÊR I.   ARTAXERXÈS  II    le Bienfaiteur Voir ARDACHÊR II.   ARTAXERXÈS  III  Voir ARDACHÊR III.
 
ARTAXIADE  Dynastie fondée par Artaxias qui régna sur l’Arménie de 200 av.J.C à 35 ap.J.C.  
 
ARTAXIAS  ou  Artašēs  ou  Artaxes  ou  Artashes  Nom de 4 Rois d’Arménie.  ARTAXIAS  I  (en Arménien :
Արտաշես Առաջին) Roi d’Arménie de 190/189 à 160 ou 190 à 159 av.J.C. Il fonda la dynastie Artaxiade. Ce était un Général Arménien d’origine noble, sûrement Orontide, bien qu’il n’y ait aucune preuve de ses liens avec cette famille si ce n’est des inscriptions en Araméen découvertes dans la région de Syunik (ou Siunik ou Siwnik ou Syunig ou Siounie) qui le disent fils d’un Zariadrès de la dynastie Orontide. Il s’était mis au service du Roi Séleucide, Antiochos III Mégas (223-187). Il eut sept fils dont Artavazde I qui lui succéda. (Voir Asie-Mineure, Arménie, Artaxias I).  ARTAXIAS  II  (En Arménien : Արտաշես Երկրորդ) Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade de 34 à 20 av.J.C ou 30 à 20 av.J.C. Il fut le fils aîné de Artavazde III (ou II) il lui succéda. Il monta sur le trône lorsque son père fut fait prisonnier et exécuté par Marc Antoine (83-30) et Cléopâtre VII et fut obligé de fuir en Parthie. Toutefois, avec le soutien des Parthes, il retourna en l’Arménie et fit la guerre avec succès contre les ennemis de son père. Il fit également exécuter tous les Romains qui se trouvaient au sein de ses frontières. Il envoya des émissaires à Rome pour tenter d’obtenir la libération de sa famille prise en captivité, mais Auguste (Empereur 27 av.J.C-14 ap.J.C) lui refusa. En 20 av.J.C, les Arméniens envoyèrent des messagers à Auguste pour lui dire qu’ils ne voulaient plus d’Artaxias comme leur souverain et demandaient que son frère Tigrane III (À l’époque en otage à Rome) soit installé à sa place. Auguste accepta facilement et envoya une grande armée sous le commandement de Tibère (Tiberius Julius Caesar Augustus, 14-37) déposer Artaxias II. Cependant, avant leur arrivée, Artaxias fut assassiné par d’autres membres de la famille et les Romains mirent Tigrane III sur le trône sans opposition.  ARTAXIAS  III  Zénon  (En Grec : ο Άρταξίας, en Arménien : Արտաշես Երրորդ)  Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade de 18 à 34/35 ap.J.C. Artaxias naquit avec le nom de Zénon (En Grec : ο Ζηνων) en hommage à son grand-père paternel, Zénon, un éminent orateur et aristocrate, qui était allié du Romain Marc Antoine (83-30). Ses grands-parents maternels furent de riches Grecs et ami de Pompée. Il fut le fils ainé du Roi du Pont (Royaume du Pont Polémoniaque) Polémon I (37-8 av.J.C) et de la Reine Pythodoris de Trallès (8 av.J.C-38 ap.J.C), fille de l’Ethnarque Pythodoris de Trallès et d’Antonia de Smyrne, une fille illégitime de Marc Antoine. (Voir Asie-Mineure, Arménie, Artaxias III).  ARTAXIAS  IV  (En Arménien : Արտաշես Դ), Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 423 à 428 ou 423 à 428 ap.J.C. Il fut le fils de Vram Shâhpouh. Il fut porté au pouvoir, âgé de 18 ans, par le Roi Perse, Bahram V Ghûr (ou Vahram Gûr ou Gour, 420-440) après le gouvernement de Gouverneurs indépendants mis en place par Châhpûhr IV. Prenant prétexte des mœurs dissolues du jeune Roi, notamment son goût pour les femmes, les nobles Arméniens décidèrent de se défaire de lui. Les Nakhararks obtinrent en 428 de Bahram V l’abolition de la monarchie. La suppression de la dynastie nationale Arménienne et la déposition de la famille patriarcale à laquelle l’église Arménienne devait sa fondation marquent la fin de l’Arménie antique. On ne connaît pas le sort d’Artaxias IV. Le Patriarche Arménien Sahak s’opposa vivement à cette annexion par la Perse. Il estimait qu’un gouvernement Chrétien était meilleur pour le pays qu’un non Chrétien. Malgré ses vives protestations, l’Arménie fut placée par Bahram V sous la responsabilité d’un Gouverneur, le Mazpan (ou Marzbân ou Margrave).
 
ARTAXIAS  ou  Arsaces  ou  Aeshak  ou  Arshak  ou  Arschak  Nom de 2 Rois d’Ibérie.  ARTAXIAS  I  (En Géorgien : არშაკი)  Roi d’Ibérie de la dynastie Arsacide de 93 à 81 ou 90 à 78 av.J.C. Son origine est incertaine, la tradition le donne comme le fils du Roi d’Arménie, Arsace (150-114), mais selon Cyrille Toumanoff, d’après les interprétations modernes de la Chronique Géorgienne, son père serait le Roi d’Arménie Artavazde I (160-149 ou 160-123) qui aurait interféré dans la péninsule Ibérique à la demande de la noblesse locale et installé son fils, Artaxias sur le trône d’Ibérie. Il renversa et tua le Roi Pharnadjom et fut le fondateur de la dynastie Arsacide d’Ibérie. Cette dynastie Arsacide d’Ibérie fut indépendante des dynasties Arsacides Parthe ou Arménienne. Il fut le fils du Roi d’Arménie Arsace (150-114), d’autres sources le donne comme le fils du Roi précédent d’Arménie Artavazde I (160-149 ou 160-123). Pendant son règne il cédera à l’Arménie certaines des provinces occidentales de l’ancienne Colchide et il fortifia la ville de Tsounda en Djavakhétie (Aujourd’hui Samtskhé-Djavakhétie). Son fils Artocès (ou Artag) lui succéda.  ARTAXIAS  II  (En Géorgien : არშაკ)  Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 23 à 1 ou 20 à 1 ap.J.C. Il fut le fils de Mirian II. Artaxias II est considéré par les Chroniques Géorgiennes comme un souverain rénovateur d’un pays ayant récemment acquis son indépendance vis-à-vis de Rome. Elles lui attribuent un embellissement de la ville de Nencar (ou Necressi), en Kakheti et la fortification d’Ouplistsikhe. Le règne d’Artaxias II est toutefois bouleversé par une guerre entre le Roi et l’héritier de la dynastie des Artaxiades d’Ibérie. En 1 ap.J.C, le Prince Aderk (ou Aderki ou Aderki ou Pharsman I ou Parsman I), décida de récupérer le trône. Il avait été élevé en Arménie et s’était illustré dans la guerre entre l’Arménie et la Syrie. À la tête des troupes Arméniennes, il attaqua Artaxias II dans le pays de Treghk (ou T’reghk). Celui-ci choisit de se défendre et réunit toutes les troupes du royaume, auxquelles il ajouta des renforts Parthes. Selon Marie-Félicité Brosset, les deux Généraux des armées décidèrent de s’affronter dans un combat singulier sans voir pourtant de vainqueur. Mais le lendemain, Artaxias II fut battu et tué dans un combat à l’arc. Aderk se proclama alors Roi d’Ibérie, vassal du royaume d’Arménie et de Rome.
 
ARTCHIL  I  ou  Archil  ou  Artschil  (En Géorgien : არჩილი I) Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 411 à 435 ap.J.C. Il succéda à son père Pharasman IV. Les deux principales versions des Chroniques Médiévales Géorgiennes (La conversion de Kartli et La Vie de Kartli) comportent des versions contradictoires du règne de Artchil. Une raconte sa rébellion réussie contre les Perses et la récupération des provinces de Ran et de Mowaca (ou Mowacan), perdues sous les règnes précédents. Artchil I épousa Marie, une Grecque qui serait de la famille de l’Empereur Jovien (363-364), toutefois fois ce fait n’est pas avéré aujourd’hui. Elle lui donna un fils qui fut son successeur, Mihrdat V. (Voir Asie Mineure, Colchide, Ibérie, Artchil I).
 
ARTÉMISE  Nom de 2 Reines d’Halicarnasse.  ARTÉMISE  I  ou  Artemisia de Carie (en Grec : ‘Aρτεμισία, en Persan : آرتمیس) Reine Halicarnasse de vers 480 à vers 475 av.J.C. Fille du Tyrans Lydamis I (ou Lygdamos I). Elle gouverna sous la suzeraineté des Perses Achéménides. En 480, elle aida Xerxès I dans l’expédition contre la Grèce, mais ils subirent une défaite cuisante à Salamine. Lors de cette bataille Artémise I se serait fait remarquée par sa bravoure. Elle aurait repêché le corps d’Ariabignès, l’un des frères de Xerxès I et l’aurait rapporté au Roi, Xerxès se serait alors écrié : "Mes hommes sont devenus des femmes, et mes femmes des hommes". Une autre "légende" est rattachée à cette Reine, elle serait tombée amoureuse d’un certain Dardanos d’Abydos qui refusait de lui rendre son amour. Furieuse, elle lui fit crever les yeux dans son sommeil et se jeta dans la mer du haut d’un cap rocheux de l’île de Leucade. Ce geste est connu sous le nom de "saut de Leucade". (Voir Asie Mineure, Halicarnasse, Artémise I).  ARTÉMISE  II  Reine d’Halicarnasse de 353 à 351 av.J.C. Fille d’Hécatomnos (ou Hécatomnus), Roi (ou Satrape) de Carie, elle épousa son frère le Roi Mausole (377-353). À sa mort, en 353 elle lui fit élever un magnifique tombeau dit "le Mausolée", l’une des sept merveilles du monde. Elle organisa également un grand concours, décernant un magnifique prix à l’orateur qui ferait l’éloge le plus éloquent de son époux. Selon Aulu-Gelle, y participent, Isocrate et Théopompe, lequel remporta le concours. Une légende dit qu’elle aimait tellement son mari, qu’elle alla jusqu’à mêler journellement dans sa boisson les cendres du défunt. Elle combattit et envahit Rhodes qui s’était révoltée et que soutenait Démosthène et s’empara de certaines cités Grecques d’Ionie. Son frère Idrieos lui succéda. (Voir Asie Mineure, Halicarnasse, Artémise II).
 
ARTI  Reine d’Égypte et de Napata, elle épousa le Pharaon et Roi de Napata Chabataka (707/6-690). On lui connait les titres de : Fille du Roi (s3T-nswt) et Épouse du Roi (hmt-nswt). Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union. Pour quelques spécialistes elle est la sœur (ou demi-sœur) de Chabataka. Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée à El-Kourrou (pyramide KU6).
 
ARTOCÈS  ou  Artoce  ou  Artaces ou  Artog  ou  Artag  ou Aderk (En Géorgien : არტაგ) Roi d’Ibérie de la dynastie Arsacide de 81 à 66 ou 81 à 65 ou 81 à 63 ou 78 à 63 av.J.C. Il succéda à son père Aeshak I. En 66 av.J.C, le Romain Pompée (106-48), gagna la guerre contre le Roi du Pont, Mithridate VI (120-63) qui s’était emparé de la Colchide et s’était aussi proclamé Roi d’Arménie. Soucieux de la progression des Romains, Artocès prétendit signer un pacte d’alliance avec eux, mais en secret il leva une armée pour les attaquer dans le Caucase. Pompée fut informé du stratagème et au printemps 65 av.J.C, il prit les forteresses Ibériennes d’Harmozica (ou Armazi, à 2 km au Nord-ouest de Mtskheta) et de Seusamora (ou Tsumar ou Tsitsamuri, petit village en dehors de Mtskheta). Artocès fut surpris par l’ennemi et s’enfuit en brûlant le pont au-dessus du fleuve Kura pour freiner les Romains. Pompée poursuivit Artocès par un autre passage du fleuve espérant le soumettre définitivement. Mais Artocès se retira encore plus loin dans l’arrière pays et stoppa sur la rivière Pélorus. Les archers Ibériens résistèrent pendant un moment aux légions Romaines, mais quand Artocès vit les Romains franchir le Pélorus, il se rendit et envoya ses enfants comme otages. 9.000 Géorgiens moururent dans cette bataille, où les femmes combattirent aux côtés des hommes et 10.000 furent faits prisonniers. Pompée vainqueur, installa sur le trône un nommé Aristarque. Les Romains confièrent ensuite le pays à Polémon I (37-8 Av.J.C), Roi du Pont Polémoniaque, puis à sa veuve, Pythodoris de Trallès (ou Pythadoris, 8 av.J.C-38 ap.J.C). Le fils d’Artocès, Bartom I lui succéda en 63, sous le nom de Pharnavaz II.
 
ARTYSTONÈ  ou  Artystone  ou  Artistona   (En Grec : Aρгνσгωη Artystōnē, en Élamite : Ir-taš-du-na ou Ir-da-iš-du-na, en Perse Artastūnā آرتیستونPilier d’Arta, la “vérité déifiée“) Reine des Perses Achéménides. Elle fut la fille de Cyrus II (559-529) et de la Princesse d’Égypte Neithiyti qui fut la fille du Pharaon Apriès (589-570) Elle épousa Darius I le Grand (522-486). Dans Persépolis furent mis au jour des documents administratifs en Élamite qui portent son sceau. Ces témoignages nous informent que la Reine et ses enfants possédaient de grands domaines et des palais en Perse que la souveraine gérait personnellement. Selon Hérodote, elle fut l’épouse préférée du Roi qui lui montra son dévouement en lui laissant une statue en or. Elle lui donna trois enfants : Arsamès (ou Arsame ou Arschames) ; Gobryas (ou Ugbaru ou Ugburu) qui mourut vers 480 et Artazostre (ou Artozastra) qui épousa le Général Mardonios (ou Mardonius ou Mardoniye‎‎, en Grec : Μαρδόνιος) qui mourut au début de la Première Guerres Médique à la bataille de Platées (479), dans laquelle il était à la tête des troupes Perses.
 
ARVERNE  Peuple de la Gaule qui occupait l’Auvergne actuelle. Son chef Vercassivellaunus commandait l’armée gauloise de secours pendant la bataille d’Alésia, il fut battu et capturé par les Romains en 52 av.J.C.
 
ARWAD  ou  Arouad  ou  Aradus  ou  Arados  ou  Arvad  ou  Arpad  ou  Antioche en Pieria  (en Arabe : أرواد, en Grec : Άραδο ou Άραδος ou Αντιόχεια της Πιερίας), fut aussi appelée l’île Ruad. Le royaume/île est situé en mer Méditerranée à 3 km. de Tartous (anciennement Tortosa), deuxième plus grand port de la Syrie. C’est la seule île habitée de la Syrie. La ville d’Arwad elle même prend toute l’île. Aujourd’hui, c’est surtout une ville de pêche. Le nom “Arvad” est noté dans la Bible comme l’ancêtre des Arvadiens, un peuple de Canaan. L’île fut un royaume au début du IIe millénaire conquit par les Phéniciens. Sous leur contrôle, il devint toutefois un royaume indépendant appelé Arvad ou Jazirat (ce dernier terme signifiant “île”). (Voir Syrie/Palestine, Arwad).
 
ARWILUKPI  Roi de Warahshe de vers 2045 à vers 2035. Il eut à combattre le Roi d’Ur Amar-Sin (2046-2038).
 
ARWI’UM  ou  Arpu-Rim  ou  Arwium  12 e Roi de Kish selon la Liste Royale Sumérienne, de la Ière dynastie, vers 2750 av.J.C. Il fut le fils de Mashda auquel il succéda.
 
ARYANDÈS  Satrape de la sixième satrapie de l’Empire Achéménide, qui comprenait l’Égypte, Cyrène, Barca et la Basse Nubie. De 522 à 520 un "Roitelet" local du Delta, Pétoubastis III (522-520) se révolta contre le Satrape. La rébellion matée, Darius I (522-486) fit éliminer Aryandès qui se comportait en souverain indépendant et avait même frappé sa propre monnaie. Il nomma à la tête du pays un nouveau Satrape du nom de Phérendatès.
 
ARYEN  ou  Arya  Peuple du bassin oriental de la méditerranée qui envahit le Nord de l’Inde.
 
ARYMBAS  ou  Arybbas  ou  Arybas  ou  Arribas  ou  Arym-bas  (En Grec : ‘Aρύββας)  Co-Roi d’Épire de 370 à 360 av.J.C, puis devint Roi d’Épire de 360 à 342 et de 323 à 322. Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30- Bibliothèque Historique, Livre XIX. 88) et Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180 – Livre I 11. § 3) l’appellent Arybilus. À la mort de son frère en 360 (ou 357) il écarta de la succession son jeune neveu Alexandre I pour régner seul et épousa Troas l’une de ses deux nièces dont il eut deux enfants : Éacide et Alcétas II qui furent Roi. (voir Grèce, Épire, Arymbas).
 
ARYU  ou  Ariou  Roi d’Osroène et d’Édesse de 132 à 127 av.J.C. Il s’affranchit des Séleucides qui gouvernaient la ville et fonda un royaume (ou principauté) indépendant avec Édesse pour capitale.
 
ARZASHKUN  Ville d’Ourartou qui fut la capitale du début du royaume d’Ourartou autour du IXe siècle av.J.C, avant que le Roi Sarduri I (833-825) ne la déménage à Tushpa en 832 av. Arzashkun avait des murs doubles et des tours, mais fut tout de même prise par l’Empereur Assyrien, Salmanazar III (859-824) vers 840. Cette ville est située différemment en fonction des spécialistes, soit : Dans la région de lac Ourmia ; dans celle du lac de Van à Malazgirt, ou à Bostankaya entre Malazgirt et Patnos, ou encore à l’Ouest ou au Nord du lac de Van. Selon Robert H.Hewsen, Arzashkun se trouvait sur la rive Nord du lac de Van, probablement près de l’emplacement de l’ancienne Arjesh, aujourd’hui inondée par les eaux du lac.
 
ARZAWA  ou  Arzawiya  Royaume et région à l’Ouest de l’Asie Mineure, mais sa localisation exacte n’est pas bien définie, probablement comme le pensent beaucoup de chercheurs une région de l’Anatolie occidentale située entre l’Ionie et la Carie. Ces derniers pensent qu’Éphèse fut fondée sur le site d’Apasa, la capitale de l’Arzawa, à l’Âge de Bronze ?. D’autres le situent aux pieds des monts Taurus (Au Sud de la Turquie aujourd’hui), entouré à l’Ouest par la Lycie et la Pamphylie, au Nord par les monts Taurus, à l’Est par la Kizzuwatna et au Sud par la Méditerranée. La capitale du royaume était Apasa (ou Abasa ou Amasa). (Voir Asie Mineure, Arzawa).
 
ARZEN-DOKT  Reine des Perses Sassanides en 632 ap.J.C. Fille de Khosrô II Purveez.
 
ASA  ou  Abia  ou  Assa  ou  ʾĀsāʾ  ou  ‘Asa ben ‘Aviyam  (En Hébreu : אסא בן-אבים מלך יהודה, en Grec : ᾿Ασ)  3e Roi de Juda de 911 à 870 ou 913 à 973 William Foxwell Albright ou 912 à 871 Kenneth Anderson Kitchen ou 911 à 870 Edwin Richard Thiele. Il fut le fils d’Abijam (ou Abiyyam, 914-911) à qui il succéda. Le Second Livre des Chroniques décrit son règne d’une manière favorable et lui attribue 41 ans de règne. Azariah (ou Azaria), le fils Oded, un Prophète exhorta Asa à son arrivée au pouvoir à renforcer le respect national du Judaïsme. Le Roi tint compte de sa remarque, il entama une purge du pays des anciens cultes religieux et proscrit le culte des idoles. Il fut vainqueur lors du conflit qui l’opposa au Roi d’Israël Jéroboam I (931-909). Il épousa Azuba (ou Azubah ou Azouba ou Azuwbah, en Hébreu : עזובה – עֲזוּבָהAbandonné, désolation“), fille de Shilhi (ou Schilchi) (Premier Livre des Rois 22 : 42, Deuxième Livre des Chroniques 20 : 31), lui donna un fils Josaphat qui lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Juda, Asa).
 
ASALKA  ou  [A]Salka   Reine d’Égypte et de Napata. Elle fut une des épouses du Pharaon et Roi de Napata Tanoutamon (664-656). Cette union est contestée par certains spécialistes qui voient plutôt en elle une épouse de Taharqa. D’autres, au contraire, la donnent comme la mère d’Atlanarsa avec Tanoutamon.
 
ASANDROS  Lieutenant (Diadoque) d’Alexandre le Grand (336-323), Satrape de Lydie et de Carie. Fils d’Agathon et le frère de Parménion, qui fut le compagnons (hétères) d’Alexandre le Grand, il participa à toutes les conquêtes du Roi. En 334 av.J.C, il fut nommé Satrape de Lydie avec pour deuxième mission de protéger la Carie dont la Reine, Ada avait fait d’Alexandre son successeur. Il dut partager le pouvoir avec Pausanias, qui dirigea la forteresse de Sardes. Lors partage de Babylone qui suivit la mort d’Alexandre le Grand en 323, il devint Satrape de Carie et en 316, il participa à la coalition contre Antigonos I Monophtalmos. Il fut vaincu et il dut, en 313, conclure un accord avec celui-ci et se placer sous son autorité.
 
ASANDROS  ou  Assandre  ou  Asender  (En Grec : Άσανδρος ou Philocaesar Philoromaios Άσανδρoς Φιλοκαισαρ Φιλορώμαίος  Roi du Bosphore Cimmérien de 47 et 45 à 17 ou 47 à 16 ou 45 à 14 av.J.C. Il fut le gendre de Pharnace II, époux de sa fille Dynamis. Il attaqua et tua son beau-père pour prendre le trône, mais il fut détrôné par César qui nomma à sa place un de ses fidèle, Mithridate de Pergame. Puis, à la mort de ce dernier il fut rétablit sur le trône du Bosphore par Auguste (63-14). Son fils Aspurgos fut Roi de 8 av.J.C à 38 ap.J.C. (Voir Asie Mineure, Bosphore Cimmérien, Asandros).
 
ASARED-APIL-EKUR  ou  Asharid-Apal-Ekur  ou Ašared-apil-ekur  ou  Ašarēd-apil-Ekur  ou  Aschared-apil-Ekur  ou  Asared-apil-EkurL’héritier d’Ekur est avant tout” "Empereur" d’Assyrie de la Ve dynastie de 1076 à 1074 ou 1075 à 1074 av.J.C. Il fut le fils aîné de Téglath-Phalasar I et lui succéda pour un court règne. Il n’y a pas d’inscriptions royales connues de son règne. Son frère, Assur-Bel-Kala I (1074 à 1056) lui succéda.
 
ASCALON  ou  Ashkelon   (En Hébreu : אַשְׁקְלוֹן, en arabe : ٲشكلون ou عسقلان Asqalān, en Akkadien : Isqalluna) C’est une ville côtière dans le Sud de l’Israël. L’ancien port de mer d’Ashkelon remonte à l’âge de bronze. Au cours de son histoire, la cité a été gérée par les Cananéens, les Philistins, les Babyloniens, les Phéniciens, les Romains, les musulmans et plus tard parles Croisés. La ville moderne Israélienne d’Ashkelon (Population : 117000 Hab.) a été fondée en 1950. (Voir Syrie/Palestine, Ascalon).
 
ASCARICUS  ou  Merogaisus  ou  Regaise  (né en 270 ap.J.C) Roi des Francs Ripuaires de 289 à 307 ap.J.C.  
 
ASCH  ou  Ach  ou  Sha   C’est une divinité Égyptienne d’origine Libyenne berbère, Dieu du désert Libyen du Sahara. Il fut par la suite appelé Sha. C Il est connu en tant que "seigneur de la Libye". Il est représenté sous forme humaine, parfois avec une tête de faucon, ou encore, en de rares occasions, avec la tête du Dieu Seth. Il fut le protecteur des routes où passaient les caravanes. En sa qualité de Dieu de désert, il a été identifié avec le Dieu Seth au début de l’époque dynastique, notamment sous le règne du Roi Péribsen/Sekhemib (2694/92-2674) empruntant à Seth son aspect iconographique et lui étant complètement fusionné. Ash, durant les premiers temps de l’histoire pharaonique, ne possédait pas de connotations négatives, il le deviendra lorsqu’il sera identifié avec Seth et en pénétrant dans le mythe Osirien.
 
ASCHAIT  Voir ASHAYET.
 
ASHDOD  ou  Asdod (En hébreu : אַשְׁדּוֹד, en arabe إسدود ‘Isdūd) C’est la cinquième plus grande ville et le second port d’Israël . Elle est située sur la plaine du littoral à mi-chemin entre Tel Aviv et Gaza. Elle est à 5 km d’Ascalon (ou Ashkelon) et à 70 km de Jérusalem et Be’er-Sheva (ou Beer Sheva). La cité fut l’une des cinq villes fondées par les Philistins dans l’antiquité et fut le centre du culte du Dieu Dagon. Selon la Bible, ce fut à Ashdod que les Philistins emmenèrent l’Arche d’alliance comme un trophée en l’honneur de Dagon, après une victoire à Antipatris (ou Tell Afek ou Aphek au Nord de la plaine du Sharon dans le centre d’Israël) contre les Hébreux vers 1050 av.J.C. Le récit mentionne de grands désastres à Ashdod dus à la présence de l’Arche qui fut alors transférée à Gath, puis rendue aux tribus d’Israël. Au Xe siècle avant notre ère, Ashdod et la Philistine furent un moment une province vassale du royaume du Roi Hébreu David, mais continuèrent ensuite leurs hostilités contre les Royaumes de Judée et d’Israël après le schisme, jusqu’à la conquête de la ville au VIIIe siècle par l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727). En 711, Ashdod s’allia à la Judée, à l’Égypte, à Moab et Édom dans une rébellion contre l’Assyrie jusqu’à l’écrasement de la révolte par les troupes d’un autre Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705) qui fit d’Ashdod une province Assyrienne. ll semble que les Philistins avaient temporairement repris le contrôle d’Ashdod quand la Judée fut démantelée en 587 av.J.C. La cité fut rebaptisée Azotos sous les Grecs (Azotus en latin) après la conquête d’Alexandre le Grand (336-323) puis la ville passa sous le contrôle des Ptolémée de 323 à 199. Enfin, durant la révolte des Macchabées en Judée, le temple de Dagon fut détruit par Judas Maccabée (Grand Prêtre des Juifs, 165-160 av.J.C) avant que la ville ne soit intégrée au nouveau royaume Hasmonéens (ou Asmonéens) puis à l’Empire Romain au premier siècle avant notre ère. En 1956, la ville moderne d’Ashdod fut construite sur les ruines de l’ancienne ville Philistine et du village de Isdud, détruit au cours de la Guerre d’indépendance de 1948. (Voir Syrie/Palestine, Philistins)
 
ASER  Voir ASHER.
 
ASFAGUR  Voir ASPAGOUR.
 
ASHAYET  ou  Âashyt  ou  Aschait  "Reine" d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut une des épouses secondaires, voire une concubine, du Roi Montouhotep II (2061-2010/09), mais qui aux vues de ses titres elle semble avoir été d’une plus grande importance que d’autres épouses de son rang. Ces derniers étaient : Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt meryt.f ) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr) ; Prêtresse d’Hathor, Grande dans son âme et avant tout en ce lieu ([kAw] hmt-ntr-hwt-hr-wrT-m-.-s-m-khntit swt.s) ; Prêtresse d’Hathor, Dame [Souveraine] de Dendérah, Grande dans son âme et avant tout en ce lieu (HmT-ntr-hwt-hr-nbT-iwnt-wrt-m-kAw.s-khntit-m-swt.s). Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
ASHKELON  Voir ASCALON.
 
ASHER  ou  Aser  8e fils de Jacob, qu’il eut avec Zilpa. Il fut le chef de l’une des douze tribus d’Israël à qui il donna son nom. Il eut deux enfants : Yimma et Beria.
 
ASHKEN  ou  Ashkhen  ou  Achken  (en Arménien : Աշխեն)  Reine d’Arménie de la dynastie Arsacide. Elle fut la fille du Roi des Alains Achadar. Elle épousa en 297 ap.J.C le Roi d’Arménie Tiridate III (287-330). Elle lui donna trois enfants : Un fils appelé Khosrô III le Petit (ou Chosroes ou Khosrov III Godag, Roi 330-339) qui succéda à son père, une fille nommée Salomé et une fille au nom inconnu qui épousa St. Husik I, l’un des Catholicos de l’Eglise apostolique Arménienne.
 
ASHOKA  ou  Ashoka le Grand  ou  Ashoka Vardhana  ou Asoka ou Açoka ou Açôka ou Ashokavardhāna, en Devanāgarī : अशोक Aśokah. Empereur des Mauryas, il fut le petit-fils de Chandragupta. Il naquit à Pataliputra (ou Patna) en 304. Il régna de 274 (On trouve aussi 272 ou 268) à 232. Il fut l’un des plus grands dirigeants Indiens. Il régna sur la majeure partie du sous-continent Indien, de l’actuel Afghanistan jusqu’au Bengale et aussi loin vers le Sud que l’actuelle Mysore. Les inscriptions existantes se référant généralement à lui donnent son titre impérial en Prâkrit : Devanampiya Piyadassi (देवानांप्रिय प्रियदर्शी, en Sanskrit Devānāmpriya Priyadarśi “Aimé des Dieux” et “Doux regard“).
 
ASHUSIKIDINGIRA  Reine d’Ur, elle épousa le Roi d’Ur, A-Kalam-Dug (Vers 2590-v.2570).
 
ASIE MINEURE  ou  Anatolie  Péninsule de l’Asie occidentale, appelée aussi Anatolie. Elle est bordée par les mers : Égée, Marmara, la mer Noire et la Méditerranée. Les principaux Royaumes et régions étaient : Sur la côte Nord la Bithynie, la Paphlagonie et le Pont. Sur la côte Ouest la Mysie, la Lydie et la Carie et à l’intérieur la Phrygie, la Galatie, le Cappadoce, la Lycaonie et la Pisidie (région de Turquie) (Voir Asie Mineure).
 
ASINÉ  ou  Arsine (En Grec : ‘Aσίνη) Ville de Messénie qui abrite une acropole, sur un promontoire au bord du golfe Argolique. Elle est mentionnée par Homère (Poète Grec, fin du VIIIe siècle) dans l’Iliade (II, 560). Les vestiges de l’établissement Mycénien ont été fouillés par une mission archéologique Suédoise en 1922.
 
ASINUM  “Empereur” d’Assyrie en 1726 ou de vers 1710 à 1706 av.J.C. Il fut un petit-fils de Shamshi-Adad I, mais on ignore le nom de son père. Il régnait depuis Assur et pendant une période d’anarchie totale du pays. Après son règne sept Rois se succédèrent en six ans. Cela peut suggérer une fragmentation du petit royaume Assyrien, avec des prétentions rivales au trône. Le Premier fut Puzur-Sin (ou Puzzur-Sin ou Puzur-Sîn), fils de Assur-bel-shame qui expulsa Asinum du trône et détruisit le palais Shamshi-Adad I.
 
ASMADU  Roi de Babylone de la Ière dynastie vers 2000 av.J.C.  
 
ASMUNIKAL  ou  Ašmu-nikal  ou  Ašmunikal  Impératrice des Hittites. Elle fut la fille de Tudhaliya I et de la Reine Nikalmati (ou Nikal-mati). Elle épousa l’Empereur Arnouwanda I (v.1420-v.1400).
 
ASMON  ou  Hasmon  Prince de Juda, il eut un enfant Siméon l’Hasmonéen (ou Asmonéen) qui fut le père de Jean (ou Yohannan) dont le fils Mattathias fut le père de la lignée des Maccabées.  
 
ASMONÉEN  Voir HASMONÉEN.    
 
ASNAT  Épouse du Patriarche Joseph vers 1700 av.J.C, avec qui elle eut deux enfants.  
 
ASPAGOUR  ou  Aspagur  ou  Asfagur  ou  Asphagur  ou  Asp’agur  ou  Aspacures  ou  Aspacoures  Nom de deux Rois d’Ibérie/Géorgie. ASPAGOUR  I  (En Géorgien : ასფაგურ I)   Roi de Géorgie de la dynastie Arsacide de 265 à 284 ap.J.C. Il fut le fils de Mihrdat II à qui il succéda. Avec les Arméniens, il résista à l’expansion des Sassanides dans le Caucase. Son règne probablement coïncida avec la réaffirmation temporaire des Romains et leur contrôle sur la région sous les Empereurs Aurélien (269-275) et Carus Marcus Aurelius (282-283). Aspagour aurait été battu par une invasion Iranienne et serait mort en exil chez les Alains. Selon les Chroniques Médiévales Géorgiennes, il fut dernier Roi Arsacide dans la ligné, mais sa fille, Abeshura (ou Abechoura), est prétendu avoir épousé Mirian III, qui lui succéda sur le trône.  ASPAGOUR  II  Voir VARAZ-BAKOUR I.
 
ASPASIE  ou  Aspasia  (En Grec : ‘Aσπασία "la bienvenue") Elle naquit à Milet en Asie Mineure en 495 et serait  morte vers 429 av.J.C. Elle fut la 2e épouse du Stratège et homme d’État Athénien, Périclès (v.495-429). Il est difficile de savoir quelle fut la nature exacte de leur relation. Selon certains auteurs, Aspasie est la concubine de Périclès, selon Diodore le Périégète (Écrivain Grec, IVe siècle av.J.C), elle fut sa femme légitime. Ce fut une femme brillante qui s’attira le respect de la plupart des grands hommes de son temps, dont le plus célèbre fut Socrate (Philosophe Grec, 469-399 av.J.C). Les sources la concernant sont assez tardives ou proviennent de documents dont l’authenticité est difficile à évaluer car soit il s’agit d’adversaires politiques de Périclès, soit d’auteurs comiques. On la sait fille d’un dénommé Axiochos. Alors qu’elle vécu sa jeunesse à Milet, elle décida, sans que l’on sache pourquoi, de s’installer à Athènes. Elle y devint une Hétaïre (Courtisane de haut rang) très recherchée, autant pour ses talents intellectuels que pour son physique. Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste, 46-v.125 ap.J.C) écrivit qu’elle tint une maison close où elle formait de jeunes courtisanes au métier et attirait chez elle, grâce à sa grande culture, des hommes politiques et des philosophes. Son nom Aspásia "la bienvenue" serait donc un nom professionnel. Elle enseigna l’art oratoire et politique à certaines femmes et quelques hommes faisaient partie de son auditoire tels que Sophocle (Tragédien Grec, 496-406) ou Phidias (Sculpteur Grec, v.490-v.430). Plutarque la compare à la courtisane Ionienne Thargélia et dit d’elle : "Elle est très belle, gracieuse et fort habile en même temps". Socrate et ses disciples fréquentaient sa "maison" et ces admirateurs amenèrent même leurs épouses légitimes, contrairement à la tradition Athénienne selon lesquelles les femmes de la haute société ne devaient pas sortir de chez elles. Vers 445, Périclès étant divorcé depuis cinq ans, s’éprit d’elle et en fit sa maîtresse. Aspasie lui donna un enfant un enfant, un fils, Périclès le Jeune, né en 447 et qui fut exécuté en 406, que Périclès fit inscrire comme citoyen, malgré ses propres lois restreignant la citoyenneté aux enfants de deux citoyens. L’influence d’Aspasie sur Périclès fut semble t-il très importante et est attestée à la fois par les auteurs comiques et par Platon. Ce dernier, dans son Ménéxène (§ 235 sq.), fait même de la courtisane le véritable auteur du Discours sur les morts du Péloponnèse. Son influence semble même avoir été politique. On lui attribua, à l’époque, la responsabilité de la guerre contre Samos, déclarée en 440 pour aider Milet. Aristophane (Poète comique Grec, v.450-v.385), dans ses Acharniens, lui fait endosser la responsabilité de la Guerre du Péloponnèse. Aspasie représenta une cible facile pour les auteurs comiques qui cherchèrent à nuire à Périclès. Elle fut surnommée : Déjanire, Omphale ou Héra. Plutarque rapporta des vers de Cratinos (Poète Grec, v.520-v.423) nettement insultants à son égard. On l’accusa également de procurer des jeunes filles à Périclès. Sans doute en réponse à ces attaques, Plutarque insista au contraire sur l’amour qui unissait l’aristocrate à la courtisane. Après les premiers revers de Périclès durant la guerre, ses ennemis espèrent l’atteindre par le biais d’Aspasie en attaquant cette dernière pour impiété. Périclès dut user de toute son influence pour la faire acquitter. En 429, à la mort de Périclès, elle prit pour protecteur le marchand de moutons Lysiclès, qui parvint, semble-t-il, à jouer un rôle politique à Athènes, grâce à elle. Elle serait morte peu après.
 
ASPASINÈS  Voir  HYSPAOSINÈS.
 
ASPENDOS ou Aspende ou Primoupolis (en Grec : σπενδος) Ce fut une ville de Pamphylie sur la côte Sud de l’actuelle Turquie, près du village Balkesu (ou Belkıs), à 46 km à l’Est d’Antaa sur la route à Alanya. Son grand théâtre de l’époque Romaine est l’un des mieux conservé de l’Antiquité. Il est encore utilisé pour des représentations. Tous les bâtiments imposants datent du IIe et IIIe siècle ap.J.C, lorsque la cité était un centre important du commerce de la Pamphylie. (Voir Asie Mineure, Pamphylie, Aspendos).
 
ASPURGOS  ou  Aspurgus  ou  Tiberius  Julius  Aspurgus  Philoromaios  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος ‘Aσποũργoς Φιλορώμαιος,  Roi du Bosphore Cimmérien de 8 av.J.C à 38 ap.J.C. Il fut le fils d’Asandros et de la Reine Dynamis. Le Roi en poste, Polémon I qui avait répudié sa mère, fut attiré dans un piège et tué par les Aspurgiani, partisans de la famille d’Asandros. Aspurgos monta alors sur le trône du Bosphore. Dès sa prise de pouvoir, il chercha de nouveaux alliés et se tourna vers la Thrace, dont il épousa Gepaepyris, la fille du Roi Cotys XI (ou III des Sapéens, 12-19) et d’Antonia Tryphaena. Il signa aussi, en 14, un premier traité d’amitié avec l’Empereur Romain Tibère (14-37), puis un deuxième peu de temps après (Selon l’Historien Natwoka). Ces traités engageaient les Rois du Bosphore à reconnaître comme leurs souverains les Empereurs Romains. Aspurgos adopta les noms Romains de Tiberius Julius, car il a reçu la citoyenneté Romaine et jouissait de la protection de Tibère. Les successeurs d’Aspurgos portèrent également le nom de Tibère Julius pour montrer leur connexion et l’ascendance avec lui. Ses deux fils Mithridate et Cotys I vont lui succéder, Gepaepyris étant Régente avec le premier en 38 et 39.
 
ASSARHADDON  ou  Esarhaddon  ou  Asarhaddon  ou en Akkadien : Aššur-aḫḫe-iddina  ou  Aššur-Ahhe-Iddina  ou  Ashur-akh-iddina  "Assur m’a donné un frère")  Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie et Roi de Babylone de 681 à 669 ou 680 à 669 av.J.C. Il gagna la guerre civile qui suivit l’assassinat de son père Sennachérib. Il lutta tout son règne pour défendre ses frontières au Nord, contre les Scythes, au Sud-ouest, contre les arabes. Il reconstruisit Babylone passa un traité avec les Mèdes pour combattre l’Élam, il fit la conquête de la Basse-Égypte en 675 / 674 et s’empara de Memphis en 671. Il rénova et construit plusieurs temples et palais à Ninive, Assur, Babylone. Il épousa Esarhemet, il divisa l’empire entre ses deux fils : La Babylonie revenant à l’aîné, Shamash-Shuma-Ukin (Roi de Babylone, 668-648) et Assurbanipal (669-631 ou 626). (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assarhaddon).
 
ASSASSIF  Voir EL-ASSASIF.
 
ASSIOUT  ou  Lycopolis  Saouty  ou  Zawty  Ville de Haute-Égypte. Elle fut fut une ville importante de Haute-Égypte. Elle se situait à 250 Km au Nord de Thèbes, à mi-chemin entre Le Caire et Louxor. Sa situation au centre d’une vaste plaine très fertile, la fit le point de départ des routes conduisant aux oasis. Son Dieu Oupaout (ou Oupouaout), est représenté sous la forme d’un chien sauvage, d’ou son nom Grec : Lycopolis "ville du loup". Assiout joua un rôle important dans les guerres entre Thèbes et Héracléopolis lors de la Première Période Intermédiaire. Lors de la Troisième Période Intermédiaire elle se constitua en royaume de 747 à 715 avec pour Roi Padimenti. Sa nécropole était située sur les collines occidentales, elle est composée de grottes funéraires. Dans l’une d’elle on a retrouvé le tombeau de Hapidjéfaï, qui était gouverneur de la province d’Assiout pendant le règne de Sésostris I (1962-1928, XIIe dynastie). La tombe a livré une magnifique statue en bois d’acacia du gouverneur qui est aujourd’hui au musée du Louvre. (Voir Égypte, Assiout).

 

ASSOUAN  ou  Syène  C’est une ville de Haute-Égypte sur la rive droite du Nil, située près de la première cataracte. Elle se trouve à environ 845 km du Caire. Assouan étant la cité la plus au Sud de l’Égypte elle a été longtemps une plaque tournante pour le commerce avec la Nubie et l’Afrique, d’ou son nom Copte : Souan (négoce). L’ancienne ville, Syène, et ses temples, occupaient l’île d’Éléphantine qui était célèbre pour ses carrières de granit gris et rose (En face à l’emplacement de la ville moderne d’Assouan) d’où étaient extraits par exemple les obélisques. (Voir Égypte, Assouan).
 
ASSOURDAN  Voir ASSUR-DAN.
 
ASSUÉRUS  En Hébreu : אֲחַשְׁוֵרֹושׁ ăhašwērôš ou Axashverosh.  Nom biblique du Roi Perse, Xerxès I.
 
ASSUR Dieu suprême chez les Assyriens. Dieu guerrier mais aussi dieu bien veillant, il donna son nom à la première capitale d’Assyrie et rentre dans la composition du nom de plusieurs de ses Rois et Empereurs.
 
ASSUR  ou  Ashour  ou  Assour   Ville de Mésopotamie au Sud de Mossoul (environ 100 Km) auj. Qat’at Chergat. Ce fut la plus ancienne capitale de l’Assyrie, ses Rois furent à l’origine du grand empire Assyrien. Elle fut remplacée vers le Xe siècle par Ninive. Prise par les Mèdes elle survécut jusqu’aux Sassanides. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assur).
 
ASSUR-APLA-IDI  ou Ashur-apla-idi ou Aššur-apla-iddina  “Empereur” d’Assyrie usurpateur de la Ière dynastie. Il fut un des sept usurpateurs du trône pendant la période 1706 à 1700 av.J.C.
 
ASSUR-AH-IDDIN  Voir ASSARHADDON.
 
ASSUR-BANAPLI  Voir ASSURBANIPAL.
 
ASSURBANIPAL  ou  Asurbanipal  ou  Ashurbanipal  ou  Assur-Banapliou  ou  Assourbanipal  ou  Sardanapale,  en Akkadien : Aššur-Bāni-Apli ou Aschschur-bani-apli ou Assur-bani-apli "Le Dieu Assour a fait un [autre] fils" ou “Assur est le créateur d’un héritier"  Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie de 669 à 631 ou 669 à 630 ou 669 à 627 ou 669 à 626 ou 668 à 631 ou 668 à 627 son père Assarhaddon ayant donné en 668 la Babylonie à son frère Shamash-Shuma-Ukin. Dès son arrivée au pouvoir, il dut réprimer une rébellion en Égypte, menée par le Pharaon Taharqa. Thèbes fut libérée des Assyriens, mais Assurbanipal reprit la ville et la Basse-Égypte (Thèbes en 663). Il dirigera ensuite une expédition contre Tyr et la Phénicie, puis contre les Mannéens et Shamash-Shuma-Ukin, à Babylone, se révolta allié aux Arabes et aux Élamites. Assurbanipal, en 650, détruisit Babylone En 648 une alliance des Mèdes et des Babyloniens allait mettre fin à la Tyrannie Assyrienne. Il se fit représenter en train de chasser le lion sur les parois de ses palais, il construisit de nombreux temples et laissa une importante bibliothèque. Il eut deux enfants, dont Assur-Etil-Ilani qui lui succéda. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assurbanipal).
 
ASSUR-BEL-KALA  I  ou  Ashur-bel-kala  ou  Aššur-Bel-kala  ou  Assur-bel-kala  “Assur Dieu est le Seigneur de toutes choses”  “Empereur” d’Assyrie de la Ve dynastie de 1074 à 1056 ou 1073 à 1056 av.J.C. Il fut le deuxième fils de Téglath-Phalasar I à qui il succéda. Il fut marié à une fille du Roi de Babylone, Adad-Apla-Iddina (1068-1046). Il mourut prématurément après 18 ans de règne et fut enterré dans la ville d’Assur. Il laissa la place à son fils, Eriba-Adad II (1056 à 1054).
 
ASSUR-BEL-NISHESU  ou  Assur-Bel-Nisheshu  ou  Aššur-bel-nišešu  ou  Assur-bel-nisesu  ou  Aššur-bēl-nišēšu  ou  Aschschur-bel-nischeschu(le Dieu) Assur (est) Seigneur de son peuple”  "Empereur" d’Assyrie de la Ière dynastie de 1420 à 1411 ou 1419 à 1411 ou 1417 à 1409 ou 1409 à 1402 ou 1407 à 1399 ou 1407 à 1398 av.J.C. Il fut le fils aîné d’Assur-Nirâri II. Selon la Chronique Synchronisée, il signa un accord avec le Roi de Babylone, Karaindash (? -1401) par lequel fut fixé les frontières des royaumes respectifs. Des inscriptions de ce souverain nous sont parvenues, relatives à la construction de murs à Assur. mais également des documents juridiques détaillant des ventes contemporaines de terrains, maisons et d’esclaves. Il fut succédé par son fils Ashur-Rim-Nishesu (ou Ashur-Rim-Nisheshu), peut-être par un coup d’État.
 
ASSUR-DAN  ou  Aššurdān  ou  Assourdan  ou  Ashur-dan  ou  Ashurdan  “Assur est puissant”  Nom de 3 Empereurs d’Assyrie.  ASSUR-DAN  I  “Empereur” d’Assyrie de la Ve dynastie de 1180 à 1134 ou 1179 à 1134 ou 1179 à 1133 ou 1178 à 1133 ou 1177 à 1133 ou 1169 à 1134 ou 1168 à 1133 av.J.C. Il fut le fils de Ninourta-Apil-Ekur à qui il succéda. Il eut un des règnes les plus longs de tous les souverains Assyriens. Au cours de celui-ci il laissa entrer les Mosques (Mushki, ou Moushkis) et les Kaska dans la région du Tigre supérieur. Il aida les Élamites à essayer de chasser les Rois Kassites de Babylone. Vers 1160, il engagea une campagne contre Enlil-Nadin-Ahhe (ou Enlil-Nâdin-Ahi, 1160-1153) de Babylone. Pui en 1156 contre le Roi suivant, Zabuba-Shuma-Iddina (ou Zababa-šuma-iddina, 1161-1160), Assur-Dan I conquit les villes de Zaban, Irriya, Ugarsallu (ou Ugar-sallu, au Sud du petit Zab) et ramena un riche butin en Assyrie (Histoire Synchronistique II 9-12)Une tablette d’argile fragmentaire (K. 2667) généralement attribuée à Assur-Dan I énumère ses conquêtes militaires. Au-delà de ces faits on sait peu de choses de son long règne. À sa mort une crise de succession fragilisa l’Assyrie. En un an trois souverains se succédèrent : D’abord le fils aîné d’Assur-Dan I, Ninourta-Toukoulti-Assur (ou Ninurta-Tukulti-Assur ou Ninurta-Tukulti-Achour, 1133), mais il fut très vite détrôné par son frère Mutakkil-Nusku (1133) et ce dernier le contraint à l’exil en Babylonie, avec laquelle il avait maintenu des relations amicales bien avant son accession au trône. Mais il décéda peu après sa prise de pouvoir laissant la place à son fils.   ASSUR-DAN  III  Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie de 935 à 912 av.J.C. Fils de Téglath-Phalasar II. Il eut un enfant Adad-Nirâri II qui lui succéda.  ASSUR-DAN  III  "Empereur" d’Assyrie de la VIe dynastie de 773 à 755 ou 772 à 755 av.J.C. Il fut le frère et successeur de Salmanasar IV. Il régna à une période difficile pour la monarchie Assyrienne. Il dut lui aussi subir l’influence grandissante des nobles dont celle de Shamshi-Ilu (ou Shamshi-t ou Šamši-t ou Samsi-ilu ou Schainschi-ilu ou ilu-Šainši), qui était alors commandant en chef de l’armée et Gouverneur de la province Assyrienne de Bit Adini (ou Beth Eden) dans la vallée de l’Euphrate. Selon Georges Roux, Assur-Dn III aurait mené des campagnes dans le centre de la Syrie et de la Babylonie mais qui échouèrent. Selon le canon éponyme, en 765, son royaume fut frappé par une épidémie de peste. En 763 une révolte éclata à Arrapha, à Assur et Guzana (ou Tell Halaf), qui dura jusqu’en 759, date à laquelle le pays dut subir un tremblement de terre. Son frère Assur-Nirâri V lui succéda.
 
ASSUR-DUGUL  ou  Assurdugul  ou  Aššur-dugul  ou  mAS-SUR-du-Gulregarder vers (le Dieu) Aššur”  "Empereur" d’Assyrie usurpateur de la Ière dynastie de 1735 à 1730 ou vers 1705. Il fut un des sept usurpateurs du trône pendant la période 1706 à 1700 av.J.C. Dans les listes royales il apparaît avec l’indication “fils de personne” ce qui fait dire qu’il n’appartenait pas à une famille royale et était donc un usurpateur. Selon la liste des Rois de Dur-Sharrukin (ou Khorsabad ou Khorshabad) il fut le premier et celui qui eut le plus long règne des sept usurpateurs qui gouvernèrent pendant six ans. Ses successeurs régnèrent sans doute que quelques mois, peut-être seulement quelques jours.
 
ASSUR-ETIL-ILANI  ou  Aššur-etil-ilani  ou  Ashuretililani  ou  Assuretililâni  ou  Assur-etil-ilani  ou  Assur-etil-ilâni  “Assur est le souverain des Dieux”  Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie de 631 à 627 ou 630 à 627 ou 627 à 626 ou 627 à 625 ou 626 à 623 av.J.C et Roi de Babylone en 627. Fils d’Assurbanipal, il ne put venir à bout des révoltes Babyloniennes. Il mourut aux environs de Nippur en tentant de reprendre la ville. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assur-Etil-Ilani).
 
ASSUR-NADIN-AHHE  ou  Aššur-nādin-ahhē  ou  Assur-Nadin-akhkhe   Nom de 2 “Empereurs” d’Assyrie. Ce nom signifie "Le Dieu Assur a donné un frère" dans la langue Akkadienne.  ASSUR-NADIN-AHHE  I  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1452 à 1432 ou 1450 à 1431 ou 1441 à 1421 ou 1436 à 1423 ou 1435 à 1420 ou 1434 à 1421 av.J.C. Il fut le fils d’Assur-Rabi I à qui il succéda. Au début de son règne il se vit contraint par l’Empereur du Mitanni Shaushtatar I (v.1440-v.1410) de devenir son vassal. Après 15 ans règne, il fut renversé par son frère Enlil-Nasir II (1420 à 1414) aidé de Shaushtatar I.   ASSUR-NADIN-AHHE  II  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1403 à 1393 ou 1402 à 1393 ou 1401 à 1391 ou 1400 à 1391 ou 1393 à 1384 ou 1390 à 1381 ou 1390 à 1380 av.J.C. Il fut le fils d’Assur-Rem-Nishesu à qui il succéda. Il est considéré comme le dernier dernier “Empereur” de l’Ancien Empire Assyrien. On ne sait pratiquement rien de ce souverain, mais il est mentionné dans l’une des lettres de Tell el-Amarna. Dans cette lettre, d’Assur-Uballit I (1366-1330) pour le Pharaon d’Égypte (Numérotée EA 16), Assur-Nadin-Ahhe II est désigné comme son ancêtre qui écrivit à l’Égypte et reçut de l’or en retour. Cela impliquerait un précédent mariage et une alliance diplomatique entre l’Assyrie et l’Égypte au cours de son règne. Le nom Assur-Nadin-Ahhe mentionné dans la lettre (EA 16) a récemment été contestée comme une mauvaise écriture de Assur-Nadin-Apli (1207-1204) un autre souverains Assyrien. Assur-Nadin-Ahhe fut remplacé par son frère Eriba-Adad I, qui inaugura le Premier Empire.
 
ASSUR-NADIN-APLI  ou  Aššur-nadin-apli  "Empereur" d’Assyrie de la IVe dynastie de 1208 à 1204 ou 1207 à 1204 ou 1206 à 1203 ou 1205 à 1203 ou 1204 à 1201 ou 1196 à 1194 ou 1196 à 1193 av.J.C. Fils aîné de Toukoulti-Ninourta I dont le nom signifiait "le Dieu Assur a donné un fils" dans la langue Akkadienne. L’Assyrie perdit beaucoup de sa puissance au cours de son règne. Son fils (ou neveu ?) Assur-Nirâri III qui lui succéda.
 
ASSUR-NADIN-SHUMI  ou  Assur-Nadin-Sumi  ou  Assur-Nadin-Šumi  ou  Assur-Nadin-Schumi  ou  Aššur-nadin-šumi  Roi de Babylone de 700 à 693 ou 699 à 694 av.J.C. Fils de l’Empereur d’Assyrie Sennachérib (705-681) qui le plaça sur le trône de Babylone. Il ne tint que sept ans. Dès son arrivé au pouvoir, il dut faire face aux menaces du nouveau Roi d’Élam, Khallutush-Inshushinak II (699-693). Celui-ci avança en Babylonie, conquit la ville de Sippar et attint rapidement la capitale. Assur-Nadin-Shumi fut renversé en 693 par les Babyloniens qui le livrèrent au Roi d’Élam, qui l’emmena dans son pays et le fit exécuter.
 
ASSUR-NASIRPAL  ou  Asurnasirpal  ou  Ashur-Nasir-Pal  ou  Ashurnasirpal  ou  Assur-Nâsi-Apli  ou  Aššur-nâir-apli   “Assur protège son fils” ou “Assur est le protecteur de l’héritier”  Nom de 2 Empereurs d’Assyrie.  ASSUR-NASIRPAL I   “Empereur” d’Assyrie de la VIe dynastie de 1051 à 1032 ou 1050 à 1032 ou 1050 à 1031 ou 1049 à 1031 av.J.C. Il fut le fils de Shamshi-Adad IV à qui il succéda. Il n’a laissé que peu de traces de son règne au cours de cette période troublée de l’histoire Assyrienne, qui fut marquée par la famine et la guerre avec les nomades du désert à l’Ouest, comme nous le révèle une prière adressée à la Déesse Ishtar, qui raconte les malheurs du peuple et un bas-relief (aujourd’hui au British Museum), avec ses actes, militaires, religieux et de chasse. Il fut le fondateur de la VIe dynastie. Il eut deux fils qui lui succédèrent, le premier fut, Salmanasar II (ou Shalmaneser ou Salmanazar ou Shoulman-Asharid, 1031-1019) et qui fut suivi par son fils, Assur-Nirâri IV (ou Assur-Nerari ou Ashur-Nirari, 1019-1013), puis Assur-Rabi II (1013-972) prit le pouvoir en renversant son neveu.   ASSUR-NASIRPAL  II  Empereur d’Assyrie de la Vie dynastie de 884 à 859 av.J.C. Fils de Toukoulti-Ninourta II. Il passe pour un souverain sanguinaire et fut célèbre pour les supplices et mises a mort qu’il infligeait aux populations vaincues. Grâce à ses conquêtes, il ajouta de nouveaux territoires à l’empire. Il dirigea des campagnes victorieuses contre les Araméens du Nord de la Syrie, jusqu’en Phénicie et soumit les Mosques (ou Mushki) du Taurus. Il força le passage de l’Euphrate et rançonna les riches cités néo-Hittites, Araméennes et Phéniciennes Il transférera la capitale d’Assur à Kalhû. Il épousa Milisu et eut un enfant Salmanasar III qui lui succéda. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assur-Nasirpal II).
 
ASSUR-NIRÂRI  ou  Assur-nirari  ou  Assur-Nerari  ou  Ashur-Nirari  ou  Aššur-nirari  “Assur est mon aide”  Nom de 5 Empereurs d’Assyrie.  ASSUR-NIRÂRI  I "Empereur" d’Assyrie de la Ière dynastie de 1548 à 1522 ou 1547 à 1522 ou 1534 à 1509 ou 1529 à 1503 ou 1528 à 1503 ou 1523 à 1499 av.J.C. Il fut le fils d’Isme-Dagan II. Nous ne connaissons rien des événements de son règne, si ce n’est qu’il pratiqua la restauration de divers temples de la ville d’Assur. Il eut un enfant Puzur-Assur III qui lui succéda.  ASSUR-NIRÂRI  II  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1534 à 1509 ou 1523 à 1499 ou 1424 à 1418 ou 1414 à 1408 ou 1414 à 1407 av.J.C. Il nous est connu que par les généalogies de certains de ses successeurs. Certains auteurs lui attribuent un règne de 28 ans, mais il est plus communément accepté seulement sept ans de règne. Il fut remplacé sur le trône par son fils Assur-Bel-Nishesu (ou Assur-Bel-Nisheshu ou Aššur-bel-nišešu).  ASSUR-NIRÂRI III  "Empereur" d’Assyrie de la IVe dynastie de 1204 à 1198 ou 1203 à 1198 ou 1202 à 1197 ou 1200 à 1195 ou 1193 à 1188 ou 1193 à 1187 ou 1192 à 1187 av.J.C. Il fut le fils (ou le neveu ?) d’Assur-Nadin-Apli. Certains spécialistes pensent qu’il était peut-être un usurpateur qui profita du chao qui suivit la mort de Toukoulti-Ninourta I.   ASSUR-NIRÂRI  IV  "Empereur" d’Assyrie de la VIe dynastie de 1020 à 1016 ou 1020 à 1014 ou 1019 à 1013 ou 1018 à 1013 av.J.C. Il fut le fils de Salmanasar II à qui il succéda. Son règne nous est assez confus compte tenu de notre manque d’inscriptions contemporaines. Son oncle Assur-Rabi II (1013 à 972) prit le pouvoir semble t-il en le renversant. Ceci dit, les circonstances de la succession sont inconnues et la Liste Royale Assyrienne ne donne aucune indication.   ASSUR-NIRÂRI  V  Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie de 755 à 745 ou 754 à 745 ou 753 à 746 av.J.C. Il fut le frère et successeur d’Assur-Dan III. Il hérita de la situation difficile de son prédécesseur. Selon le canon éponyme, il fut obligé de rester quatre ans de suite “dans la terre” (Dans son pays). Il était d’usage pour un souverain Assyrien que chaque année il effectua une campagne. Cette indication pourrait signifier que la royauté avait été sérieusement affaiblie. Cependant, fin de l’an 4 et début de l’an 5 de son règne il aurait fait une expédition contre le pays Namri (Situé à l’Est de la province de Diyala, au Nord-est de Bagdad) et une contre Arpad (Ville au Nord-ouest d’Alep appelée actuellement Tell Rifat) en Syrie qui aboutit à un traité d’alliance. En 746 une révolte éclata à nouveau et l’année suivante Téglath-Phalasar III fut porté sur le trône.
 
ASSUR-RABI  ou  Ashur-rabi  ou  Aššur-rabi  “Assur est formidable"  Nom de 2 "Empereurs" d’Assyrie. ASSUR-RABI  I  Empereur d’Assyrie de 1453 à 1435 av.J.C. Deuxième fils de Enlil-Nasir I. Il s’empara du trône après la réussite d’un coup d’État sur son neveu Assur-Sadun I, qui fut de ce fait seulement Roi un mois.  Il eut trois enfants, Assur-Nadin-Ahhe I, Enlil-Nasir II qui renversa le précédent et Assur-Nirâri II qui lui succédèrent.  ASSUR–RABI II  "Empereur" d’Assyrie de la VIe dynastie de 1016 à 973 ou 1014 à 973 ou 1013 à 972 ou 1012 à 972 av.J.C. Il fut le 3e fils d’Assur-Nasirpal I et il prit le pouvoir semble t-il en renversant son neveu. Ceci dit, les circonstances de la succession sont inconnues et la Liste Royale Assyrienne ne donne aucune indication. Malgré son long règne (41 ans) on ne sait également que peu de choses de lui, seulement quelques archives ont survécue. Certaines colonies Assyriennes sur le Moyen-Euphrate furent perdus aux Araméens qui furent en mesure de traverser le fleuve et établir un réseau de colonies autonomes et interdépendantes qui commencèrent à empiéter sur le cœur du territoire Assyrien. Une grave crise de famine est enregistrée dans le milieu du règne d’Assur-Rabi II, ce qui fut peut-être un des points de la cause de la migration Araméenne. Son fils Assur-Resa-Isi II (ou Assur-Resh-Ishi) lui succéda.
 
ASSUR-REM-NISHESU  ou  Assur-Rem-Nisesu  ou  Ashur-Rim-Nisheshu  ou  Aššur-rim-nišešu   “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1411 à 1403 ou 1410 à 1403 ou 1409 à 1401 ou 1408 à 1401 ou 1401 à 1394 ou 1398 à 1391 ou 1398 à 1390 av.J.C. Il fut le frère d’Assur-Bel-Nishesu à qui il succéda peut-être par un coup d’État. Il est surtout connu pour sa reconstruction du mur d’enceinte de la ville intérieure d’Assur. Son fils Assur-Nadin-Ahhe II lui succéda.
 
ASSUR-RESA-ISI  ou Assur-Resh-Ishi  ou  Assur-Resa-Isil  ou  Aššur-reš-iši  ou  Aschschur-resch-ischi  ou  Assur-res-isi Assur a levé ma tête”  Nom de 2 “Empereurs” d’Assyrie.  ASSUR-RESA-ISI  I  “Empereur” d’Assyrie de la Ve dynastie de 1134 à 1116 ou 1133 à 1116 ou 1132 à 1115 av.J.C, petit-fils d’Assur-Dan I. Il eut un enfant Téglath-Phalasar I qui lui succéda. Il fut un souverain guerrier notamment contre les Babyloniens et les tribus du Zagros. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assur-Resa-Isi I).   ASSUR-RESA-ISI  II  "Empereur" d’Assyrie de la VIe dynastie de 973 à 968 ou 973 à 967 ou 972 à 967 ou 971 à 967 av.J.C. Il fut le fils d’Assur–Rabi II. On ne sait rien de son règne. Il eut un fils, Téglath-Phalasar II, qui lui succéda.
 
ASSUR-SADUN  I  ou  Assur-Shadun  ou  Assur-shaduni  ou  Ashur-shaduni  ou  Ashur šaduni  ou  Aššur-šaduni  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie pour un mois seulement en 1473 ou 1471 ou 1454 ou 1450 av.J.C. Il fut le fils de Nur-Ili à qui il succéda, mais il fut renversé par un coup d’État mené par son oncle Assur-Rabi I et il abdiqua.
 
ASSUR-UBALLIT  ou  Ashur-Uballit ou Aššur uballi ou Aschschur-uballit ou Assur-uballit  “Assur fait vivre” Nom de 2 Empereurs d’Assyrie. ASSUR-UBALLIT  I  "Empereur" d’Assyrie de la Ière dynastie de 1366 à 1330 ou 1365 à 1330 ou 1363 à 1328 ou 1362 à 1327 ou 1356 à 1322 ou 1353 à 1338 ou 1353 à 1318 av.J.C, fils d’Eriba-Adad I. Il se libéra définitivement la tutelle du Mitanni et fini même par le soumettre, puis commença l’ascension Assyrienne. Il eut un enfant Enlil-Narari qui lui succéda.  (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assur-Uballit I). ASSUR-UBALLIT  II  Dernier Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie de 612 à 609 ou 611 à 610 ou 611 à 609 av.J.C. Général proclamé Empereur, il ne régnait plus que sur Harran où il s’était réfugié devant l’invasion des néo-Babyloniens de Nabopolassar et où il mourut en 609. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Assur-Uballit II).
 
ASSYRIE  Empire dont les capitales furent Assur puis Ninive. Les Assyriens au début de leur histoire subirent la domination des Sumers. Ils devinrent indépendants v.2000 av.J.C à la chute de la 3eme dynastie d’Our. L’Amorrite, Shamshi-Adad I devint Empereur d’Assyrie en 1796 et établit sa domination sur presque la totalité de la Mésopotamie septentrionale. Mais Hammourabi (1792-1750) Roi de Babylone réussit à éclipser les Assyriens, ces derniers affaiblit par ces luttes, subirent pendant plusieurs siècles des invasions étrangères, les Hourrites, les Kassites, les Hittites, ils devinrent vassales du Mitanni jusqu’au XVe siècle Assur-Uballit I (1366-1330) rejeta définitivement la tutelle du Mitanni et le soumit, puis commença l’ascension Assyrienne. Toukoulti-Ninourta I (1245-1208) occupa Babylone et Téglath-Phalasar I (1116-1077) étendit ses possessions jusqu’à la Méditerranée et la mer Noire. Assur-Nasirpal I (1051-1032) ajouta de nouveaux territoires à l’empire. Salmanasar III (859-824) atteignit l’Euphrate. La période de crise qui suivit de 826 à 746 arrêta la progression des Assyriens au profit de l’Ourartou, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Téglath-Phalasar III (745-727) qui étendit l’empire jusqu’en basse Mésopotamie et sur la Syrie. Il prit Babylone en 729 et s’en proclama Roi. Puis il s’attaqua à l’Ourartou qui ne tomba que sous les coups de Sargon II (722-705). Sous le règne de Sennachérib (705-681) les Assyriens entrèrent en Palestine et firent reculer l’Égypte, ils renversèrent le royaume de Juda et assiégèrent Jérusalem. La Babylonie connaissant de nouveaux troubles, Sennachérib marcha sur elle et la détruisit. Assarhaddon (681-669) reconstruit Babylone et traita avec les Mèdes qui devinrent l’allié contre l’Élam, l’ennemi héréditaire de Babylone. Puis en 675, il s’attaqua à l’Égypte du Pharaon Taharqa (690-664), il s’empara de Memphis et se proclama Roi. Assurbanipal (669-631 ou 626) poursuivit l’action d’ Assarhaddon en Égypte et occupa Thèbes. L’empire Assyrien atteignit alors son apogée territoriale, mais il fut soumis à des tensions aussi bien intérieures qu’extérieures et face à l’alliance des Mèdes et des Babyloniens (royaume néo-Babylonien de Nabopolassar) il se retrouva trop faible pour faire face aux attaques. La ville d’Assur fut prise en 614, puis Ninive en 612, enfin Harran, refuge du dernier Empereur assyrien, Assur-Uballit II, tomba en 609, ce qui mit fin à l’empire et à la Tyrannie assyrienne. (Voir Mésopotamie, Assyrie).
 
ASTARTÉ  ou   Astarte  ou  Astarymus   Nom d’1 Roi et d’1 Reine de Tyr.  ASTARTE   Roi de Tyr de 906 à 897 av.J.C.  ASTARTE  Reine de Tyr, elle épousa le Roi de Tyr Pygmalion (820-774).
 
ASTARTÉ  Déesse Phénicienne au caractère belliqueux, on la retrouva dans la mythologie Égyptienne lors de la période Ramesside (XIXe et XXe dynastie). Sur son cheval, elle accompagnait et protégeait le souverain, dans ce cas elle devint la fille de Rê ou de Ptah, et une des compagnes de Seth. Elle est Assimilée à la Déesse Ishtar chez les Assyriens et les Babyloniens, à Inanna chez les Sumériens, à Aphrodite chez les Grecs, à Shaushka (ou Shaushga) chez les Hourrites, à Tanit chez les Carthaginois, à Vénus à Rome et quelques fois à Isis chez les Égyptien. Elle se nomme Athtart à Ougarit. Tanit était une Déesse d’origine Phénicienne de la fertilité, présidant aux naissances et à la croissance. Elle était la Déesse tutélaire de la ville de Sarepta et son culte prit de l’ampleur à Carthage où elle était nommée Oum. Elle forme un couple avec Baal. Elle est la protectrice du souverain et de sa dynastie, elle protège également les marins, mais son culte est lié à la fertilité et à la fécondité.
 
ASTARYMOS  ou  ‘Ashtar-rom  ou Aserymus  ou  Astarymus  Roi de Tyr de 906 à 897 ou 897 à 889 ou 888 à 880 av.J.C. Il aurait vécu 58 ans et régné 9 ans. Il fut tué par son frère Phelles qui lui succéda.
 
ASTYAGE  Dernier Roi des Mèdes de 585 à 550 ou 549 av.J.C. Astyage est la forme Grecque de "Arshtivaïga", "celui qui brandit la lance". Fils de Cyaxare. Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), il aurait épousé une Princesse Lydienne dont il aurait eu une fille, Mandane, qui épousa le Roi des Perses Achéménides Cambyse I et fut la mère de Cyrus II qui le renversa en 549. (Voir Perse, Mèdes, Astyage).
 
ATAKHEBASKEN  Reine d’Égypte et de Napata sous la XXVe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi de Napata et Pharaon Taharqa (690-664). Il lui est attesté le titre de Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt). Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée dans une pyramide (36) à Nuri, en face du Gebel Barkal. Les découvertes dans la tombe comprennent : un oushebti, et des vases canope qui sont aujourd’hui au musée de Boston et un autel aujourd’hui au musée Méroé à Khartoum. Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union, par contre on connaît au Roi quatre enfants dont nous ne savons pas qui sont les (ou la) mère, Atakhebasken est peut-être l’une de celles-ci.
 
ATHALARIC  Roi des Ostrogoths et Roi d’Italie de 526 à 534 ap.J.C. Fils du premier mariage de la Reine Amalasonthe.
 
ATHALIE  ou  ʿAthalyāh  ou  Gotholia  ou  Athalia  ou  ‘Atalyah bat ‘Omri  (En Hébreu : עתליה בת-עמרי מלכת יהודה, en Grec : Γοθολία)  "Dieu est élevé ou exalté" Reine de Juda de 841 à 835 Edwin Richard Thiele et Kenneth Anderson Kitchen ou 842 à 837 av.J.C William Foxwell Albright). Elle fut la fille de Jézabel et du Roi d’Israël Achab (873-852). Elle épousa le Roi de Juda Joram (851-843). Elle instaura le culte du Dieu Phénicien Baal. À la mort de son fils Ochozias (ou Ahaziah) en 841, elle fit égorger tous ceux qui pouvaient prétendre à la couronne, sauf Joas (ou Jehoash ou Yehoash), son petit-fils, qui fut sauvé par sa tante Josheba (ou Josabeth ou Jehoshéba ou Jehoshebeath ou Yehosheba ou Josaba), femme du Grand Prêtre Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad) et élevé en secret dans le Temple. En 835, Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad) fit proclamer Roi Joas, alors qu’il n’avait que sept ans et Athalie fut massacrée par le peuple. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Athalie).
 
ATHANAGILD  Nom de 2 Rois des Wisigoths.  ATHANAGILD  I  Roi des Wisigoths d’Espagne de 554 à 567 ap.J.C. Il assura son pouvoir avec l’aide des Byzantins, mais dut leur céder l’Andalousie. Il fut assassiné. Il épousa Goswinthe et eut deux filles : Galswinthe qui fut Reine de Neustrie, et Brunehaut qui fut Reine d’Austrasie.  ATHANAGILD  II  Prétendant au trône des Wisigoths (741 à 743 ap.J.C).

 

ATHANARIC  Roi des Wisigoths de 380 à 396 ap.J.C, il fut l’allié de l’Empereur Théodose (379-395). Il eut un enfant Alaric I qui lui succéda.
 
ATHAULF  ou  Athaulphe  Roi des Wisigoths de 410 à 415 ap.J.C, beau-père et successeur d’Alaric I. Il s’installa dans la région de Toulouse (Gaule du Sud). Il épousa en 414, Galla Placidia, la fille de l’Empereur d’Orient Théodose I et eut un enfant qui mourut en 415.Il fut assassiné.
 
ATHÉNAÏS  Philostorgos  Non de 2 Reines de Cappadoce.  ATHÉNAÏS  Philostorgos I  Reine de Cappadoce, fille d’un noble Grec d’origines obscures. Elle épousa le Roi de Cappadoce Ariobarzane I Philoromaios (95-62). Elle lui donna deux enfants, un fils : Ariobarzane II Philopator, qui succéda à son père et une fille : Isias Philostorgue (ou Philostorgus, en Grec : η Ισίας Φιλόστοργος “Isias l’aimer”) qui épousa le Roi de Commagène, Antiochos I Théos Dicée Épiphane Philoromée Philhellène (69-40). Il faut noter que pour certains spécialistes elle fut également la sœur de ce dernier et non pas la fille d’Ariobarzane I et Athénaïs ?.   ATHÉNAÏS  Philostorgos II  Reine de Cappadoce, fille du Roi du Pont, Mithridate VI (ou VII, 120-63), elle épousa le Roi de Cappadoce Ariobarzane II Philopator (62-51).
 
ATHÈNES  Cité-état, Athènes limitée au rocher escarpé de l’Acropole, réalisa avec Thésée l’unification de l’Attique. La démocratie naquit à Athènes avec les réformes de l’Archonte Solon en 594 av.J.C, elles furent cependant combattues et de 560 à 527, la cité-État fut soumise au Tyran, Pisistrate (560-527) puis à ses fils qui lui succédèrent jusqu’en en 510. A partir de cette époque un Archonte, Clisthène dota alors la ville d’une vraie démocratie. Athènes prospéra rapidement grâce au commerce et à ses mines d’argent. Un conflit avec les Perses commença en 499, quand les cités grecques d’Asie Mineure demandèrent de l’aide à Athènes pour lutter contre les Perses (Guerres Médiques). Après sa victoire dans les Guerres Médiques, Athènes porta secours aux cités de Ionie toujours sous le joug des Perses. Elle prit alors la tète des Grecs de l’Est et forma une alliance en 477, appelée : La ligue de Délos. En 449, le conflit Perso-Grec s’acheva par la signature du traité de paix de Callias. L’apogée d’Athènes fut marquée par la construction, commencé en 448 du Parthénon, temple dédié à Athéna, achevé en 437. La puissance et les ambitions d’Athènes inquiétèrent de nombreuses cités grecques, Sparte en particulier. Le conflit devenu inévitable amena à la Guerre du Péloponnèse, qui dura de 431 à 404. En 404 sa flotte complètement détruite et décimée par la famine, Athènes capitula devant Sparte. Une Oligarchie (les 30 Tyrans) favorable à Sparte, dirigée Critias (Homme politique et Sophiste Athénien, v.455-403), imposa alors la terreur aux Athéniens jusqu’en 403. À cette date, Thrasybule, proscrit par "les Trente" revint à Athènes à la tête des bannis et prit Le Pirée, puis entra dans Athènes. Il restaura la démocratie et proclama une amnistie. Ayant reconstruit sa puissance maritime, il reconstitua une nouvelle confédération, qui en 375 compta soixante-dix membres. Certains membres voulurent quitter la confédération et Athènes les réprima trop sévèrement ce qui provoqua la colère des autres alliés et un conflit éclata. Athènes allait encore une fois perdre cette guerre. La ville dut faire face aussi au Roi de Macédoine Philippe II (359-336) elle fut battu à Chéronée en 338 et dut subir la tutelle Macédonienne. Le rôle politique d’Athènes fut terminée, elle subit ensuite la domination Romaine et son alliance avec Mithridate du Pont lui valut d’être prise d’assaut par Sylla (ou Lucius Cornélius Sulla, 138-78) en 86 av.J.C. (Voir Grèce, Athènes).
 
ATHRIBIS  Ville d’Égypte. Elle fut également connue des Grecs sous le nom de Triphieion (ou Tripheionse) et des anciens Égyptiens sous le nom d’Hout-Repyt. Elle se situait dans le nome Panopolite (ou nome Athribite), le IXe nome de Haute-Égypte, le nome de Min (ou le foudre de Min – mnw). Le site se trouve sur le village moderne de Ouannina, à environ 10 km au Sud de la ville de la ville d’Akhmîm, sur la rive Ouest du Nil. Il comporte un temple construit pour la Déesse Repyt (Triphis) juste à la fin de la période Ptolémaïque (305-30) et le début des Empereurs Romains. Au Sud de ce temple se trouvait un ancien temple datant de Ptolémée IX Sôter II Lathiros (116-107 et 89-81). Le nome Athribite et la ville tirent leur nom de la Déesse Triphis, une Déesse locale vénérée dans la ville proche d’Akhmîm sous le nom d’Aprit-Isis. Elle y était adorée en tant que souveraine de Panopolis (Akhmîm) et mère d’Horus l’Enfant. Triphis était associée dans le culte avec Amon Khem, mais nous n’avons pas encore trouvé de représentation d’elle. John Gardner Wilkinson suppose que la Déesse avait une tête de Lionne.
 
ATHRIBIS   Ville d’Égypte. Elle fut également connue des anciens Égyptiens sous le nom de Hout-Hérib (ou Het-ta-hérieb ou Het-ta-héri-ib ou Hout-héry-ib). Elle était localisée se situait dans le Xe nome de Basse-Égypte, le nome du Taureau noir (kA km), dont elle fut la capitale. Le site est connu aujourd’hui sous le nom arabe de Tell-Athrib ou Kom el-Athrib (On trouve aussi le nom de Kom Sidi Youssef) à proximité du village de Benha (ou Beha). Athribis se situait dans le petit Delta, sur la rive droite du bras du Nil nommé Athribitique, la branche Tanitique, aujourd’hui ensablée. Ce bras séparait le grand Delta d’avec le petit et tombait dans la Méditerranée sous Tamiathis par la bouche Phatmétique. Selon l’historien Ammien Marcellin, Athribis était parmi les villes les plus importantes du Delta du Nil, au IVe siècle ap.J.C. Elle semble, en effet, avoir été d’une importance suffisante pour donner le nom d’Athribiticus fluvius à la partie supérieure du bras Tanitique du Nil. (Voir Égyptee, Ville, Athribis).
  
ATLANARSA  Roi de Napata de 656 à 643 (ou 640) av.J.C, il ne régna pas sur l’Égypte. Pour certains spécialistes il fut le fils de Taharqa, pour d’autre celui de Tanoutamon ?. Son cousin Tanoutamon perdit Thèbes contre l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal (669-631 ou 626), puis le pays face à l’expansion de Psammétique I (664-610), qui devint Pharaon. Ce fut la fin des "Pharaons Noirs". Atlanarsa fut probablement le Roi de Kouch qu’a décrit l’historien Grec Hérodote. Selon l’histoire, à l’époque de Psammétique I, le Roi de Kouch encouragea les soldats Égyptiens postés à Éléphantine à déserter pour rejoindre Kouch et combattre avec les nubiens dans le Sud de l’Égypte, en leur promettant de leur donner des terres pour s’y installer. Atlanarsa est connu inscriptions dans le temple du Gebel Barkal et de fragments d’un obélisque de Dongola. Il fut enterré dans la pyramide N°20 dans la nécropole de Nuri. Il est probablement décédé subitement, puisque ses constructions au Gebel Barkal et sa tombe à Nuri furent laissés inachevés à sa mort Il épousa sa sœur Ietourou.
  
ATON  Dieu Égyptien du disque solaire. Il est représenté comme un disque duquel descendent des rayons se terminant par des petites mains qui offrent au Pharaon et à sa famille le symbole de la vie (Croix Ankh). Il est surtout connu comme le Dieu suprême sous le règne du Pharaon Amenhotep IV (ou Akhénaton, XXVIIIe dynastie), qui lui donna ce statut par la réforme religieuse entreprise à la période Amarnienne (Akhétaton). Cependant son origine est bien plus ancienne en tant que principe du Dieu Atoum-Rê, comme le décrivent les Textes des pyramides de la fin de l’Ancien Empire qui le présentent sous sa forme physique de disque solaire, originaire d’Héliopolis. (Voir Égypte, Aton).
 
ATOSSA  Nom de 2 Reines des Perses Achéménides. ATOSSA  Reine des Perses Achéménides. Elle fut la fille de Cyrus II (559-529) et de la Princesse d’Égypte Neithiyti qui fut la fille du Pharaon Apriès. Elle naquit en 550. Elle épousa successivement son frère Cambyse II (529-522), le mage Smerdis et enfin, en 522, Darius I le Grand (522-486). Elle lui donna quatre enfants.  ATOSSA Reine des Perses Achéménides. Elle fut l’épouse du Roi Artaxerxès III (342-338) et lui donna un fils, Arsès (Oarsès ou Artaxerxès IV) qui succéda à son père et une fille Parysatis. (Voir Perse, Achéménides, Atossa).
 
ATOUM  Fut une importante divinité dans la Mythologie Égyptienne. Dans la genèse des Dieux Égyptiens, Atoum occupa la place du créateur. C’est lui qui de sa semence créa le premier couple divin, Shou et Tefnout, d’où descendront les principaux Dieux de l’Égypte antique. Son nom Tm(w) est alternativement orthographié Tem, Temu, Tum ou Atem. Il semble être dérivé de temm le mot qui signifie "à compléter" ou "à finir". C’est ainsi qu’il fut interprété comme étant le finisseur du monde. En tant que créateur, il fut considéré comme la substance sous-jacente du monde, les Dieux et toutes choses étant fait de sa chair ou pouvant être choisi parmi ses ka. (Voir Égypte, Divinité, Atoum).
 
ATRÉE  Nom d’un Roi Légendaire de Mycènes. Il fut le fils de Pélops et Hippodamie et eut pour frères Thyeste, Alcathoos, Astydamie, Trézène, Épidaure, Phithé, Nicippé, Lysidicé et Sicyon. il éprouvera une haine farouche à l’égard de son frère Thyeste. Son grand-père paternel, Tantale, attirera la malédiction sur ses descendants par sa cruauté. L’histoire nous est racontée par Eschyle dans sa trilogie, "L’Orestie" et par Sénèque dans la tragédie de "Thyeste". Il fut le père d’Agamemnon.
 
ATRIDES  Descendants d’Atrée (mythologie). Nom d’une famille qui régna sur Mycènes (Agamemnon).
 
ATTAKHUSHU   ou  Atta-Hushu  Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti vers 1830 à 1792 av.J.C.
 
ATTALEE  Voir ATTALOS.
 
ATTALIA  ou  Antalya  ou  Attaleia  ou  Attalia  ou  Sattalia (en Turc : Antalya, en Grec : Αττάλεια) ) est une ville du Sud de l’Asie Mineure, aujourd’hui en Turquie sous le nom d’Antalya. Elle est la préfecture de la province Turque du même nom au pied des monts Taurus. L’ancienne ville d’Attalia se situait au flanc d’une falaise abrupte en contrebas de laquelle s’abritait port. Lorsque les Ottomans occupèrent la ville, elle fut nommée Adalya (ou Adalia), puis au Moyen-âge en Europe elle eut le nom de Satalieh (ou Satalia). (Voir Asie Mineuree, la Pamphylie, Attalia).
 
ATTALIDE  Dynastie hellénistique des Rois de Pergame, fondée par Philetairos (Fils d’Attalos) qui détourna le trésor qui lui avait été confié par le Roi de Thrace Lysimaque (322-281), afin de créer un état autour de Pergame. Ses descendants, Attalos I  (ou Attale, 241-197), Eumène II (ou Eumènès, 197-159) et Attalos II (ou Attale, 159-138) agrandirent le royaume et exercèrent une hégémonie sur les cités Grecques. (Voir   Asie Mineure, Royaumes Hellénistiques, Pergame).
 
ATTALOS  ou  Attale  ou  Attalus,  Nom de 3 Rois de Pergame.  ATTALOS   I Sôter  (En Grec : ‘Aτταλος Σωτρ “Le Sauveur”) Dynaste de Pergame de 241 à 238, puis devint Roi de Pergame de 238 à 197. Il hérita d’un royaume riche, disposant d’une puissante armée et d’un vaste territoire qu’il agrandit encore. Sa première action fut de se débarrasser de l’emprise des Galates. Grâce à ces victoires, la renommée d’Attalos I grandit, il prit le titre de Roi et ce fut en son honneur que la dynastie prit le nom d’Attalides. Les Séleucides étant sous le coup de querelles de succession entre Séleucos II (246-225) et son frère Antiochos Hiérax. Attalos I en profita pour étendre les frontières de son royaume jusqu’aux monts Taurus. Le royaume englobait alors la Mysie, la Lydie, la Carie, la Pamphylie et la Phrygie. Il remporta plusieurs victoires qui lui permirent de récupérer sous la tutelle de Pergame, Égine et Andros. Il mourut peu après la fin de ce conflit et ses deux fils Eumène II (ou Eumènès) et Attalos II lui succédèrent. (Voir Asie Mineure, Royaumes Hellénistiques, Pergame, Attalos I).  ATTALOS  II  Philadelphe  Roi de Pergame de 159 à 138 av.J.C. Fils d’Attalos I. Attalos II n’était pas un novice dans la gestion de l’état, car il assurait la régence lorsqu’ Eumène II (ou Eumènès) ne se trouvait pas à Pergame. Du vivant de son frère, lorsque les Romains lui proposèrent le trône, il le refusa et lui resta fidèle, ce fut pour cette raison qu’il fut surnommé par le peuple "Attalos Philadelphe" (Qui aime son frère). Rome apportant son soutien au Roi de Bithynie, en 158, Attalos II aida Ariarathès V (163-130) à reprendre son trône de Cappadoce contre son frère Orophernès (ou Oropherne ou Holopherne), soutenu par Rome. Le règne d’Attalos II fut marqué par les luttes contre la Bithynie, qui n’avait pas vraiment accepter la répartition des territoires de la paix d’Apamée. Il fait désensabler le port d’Éphèse afin d’y accueillir de plus gros navires et d’accéder jusqu’à la ville. Il meurt à 82 ans, peut être empoisonné par son neveu par Attale III Philométor qui lui succède. (Voir Asie Mineure, Royaumes Hellénistiques, Pergame, Attalos II).  ATTALOS  III  Philométor  Roi de Pergame de 138 à 133 av.J.C. fils d’Eumène II arriva au pouvoir, semble t-il dans la terreur. Selon certains spécialistes il fit empoisonner son oncle et il aurait fait éliminer tous les ministres et conseillers de ses prédécesseurs. Mis à part un bref conflit avec la Bithynie, son règne ne fut marqué par aucun événement. En fait la tradition le présente comme un homme qui s’intéressa peu aux affaires de l’État et délégua à des hommes de confiance. Il se passionna pour l’agriculture, le jardinage, les sciences naturelles, la zoologie, les poisons et contrepoisons et les plantes vénéneuses. Sans héritier, à sa mort, Attalos III légua son royaume à la République Romaine, ou plus exactement, il ne légua à Rome que ses biens privés. Les mobiles qui le conduisirent à agir ainsi restent encore aujourd’hui mystérieux. Quelques hypothèses sont avancées par des spécialistes, comme Édouard Will : Attalos III n’ayant pas d’enfant ne voulait pas voir tomber le royaume aux mains d’un usurpateur, Aristonicos n’est que son demi-frère. Sa fidélité à Rome était si grande quelle aurait justifié un tel geste ; Rétablir l’ordre dans le royaume où la situation sociale était tendue…? Quoi qui l’en fut les Romains interprétèrent le testament de manière extensive en considérant que les biens du Roi signifiaient tout le royaume. Hors ce testament précisait bien : Le royaume de Pergame à l’exception de la ville même de Pergame et de son territoire civique. Certains spécialistes avancent qu’il fut marié à une dénommée Bérénice ?. Le couple aurait eu une fille, qui fut la mère de Bérénice (?), mariée au Roi de Galatie, Déiotaros (ou Déjotarus ou Deiotaros I Philoromaios). Il faut noter que des historiens, tel que Théodore Reinach, avancent le nom de Stratonice comme épouse de ce Roi ?.
 
ATTA-MERA-HALKI  Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1700 à vers 1698 av.J.C.
 
ATTAR-KITTAH  ou  Attar-Kittakh  Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de 1375 à 1365 av.J.C.
 
ATTIQUEE  Région au centre de la Grèce (voir Grèce).
 
ATTILA  "Le Fléau de Dieu" Co-Roi des Huns de 433 à 434 ap.J.C avec Bleda, puis Roi des Huns de 434 à 453. Il eut quatre enfants : Ellac (Roi 453-455), Tuldila (Roi v.457), Dengizich et Hernach (Roi 469). En 442, il signa un traité de paix avec l’Empereur Romain Théodose II (402-450) à Odessos.
 
ATYADES  ou  Tantalides  Les Atyades sont une dynastie de Lydie qui régna de vers 1580 à 1292 dont le premier Roi fut Manès (ou Moeon) et le dernier en fonction des sources fut : Lydos (ou Lido ou Broteas) ou Tantale II (ou Tantale ou Tantalos) ou Pylémène (ou Pylæménés). Elle fut détrônée par Argon (1292–1219) de la dynastie des Héraclides.
 
ATYS  ou  Atis  ou  Atyllus  ou  Áttis (En Grec : ‘Aττις) ou  Tantale  ou  Tantalos (En Grec : Τάνταλος, en Latin : Tentalus). Roi légendaire de Lydie de la dynastie des Atyades qui succéda à Omphale. Certaines légendes en font un fils de Zeus et Pluton et un beau-fils de Manès/Tmolus. D’autres auteurs, comme Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), en font un fils de Manès/Tmolus et Pluton. Il aurait sacrifié son fils Pélops et l’aurait offert aux Dieux lors d’un banquet. Hérodote dit que sous son règne il y eut une grande pénurie de nourriture. Ce serait à ce moment que se serait produite la guerre de Troie. Il épousa Dioné (En Grec: Διώνη), la fille de l’Atlas, qui lui donna trois enfants : Lydos (ou Broteas), Pélops et Niobé.
 
AUDOLFLEDEE  Reine des Ostrogoths et Reine d’Italie. Elle fut la fille du Roi des Francs Saliens Childéric I. Elle épousa en 491 ap.J.C, le Roi des Ostrogoths Théodoric le Grand (474-526). Elle mourut en 534.
 
AUDATA  (En Grec : Αδάτη) Reine de Macédoine. Elle épousa vers 359/358, le Roi de Macédoine Philippe II (359-336). Elle fut la fille (on trouve aussi la nièce ?) du Roi d’Illyrie, Bardylis I (393-358). Elle lui donna une fille : Cynané (ou Cynane, en Grec : Kυνάνη ou Kynane ou Kyna, en Grec : Κύνα) qui naquit vers 357 et qui épousa le Roi de Macédoine Amyntas IV. Elle fut tuée en 323. De cette union naquit une fille, Adéa-Eurydice (ou Euridika) qui épousa Philippe III Arrhidée (Roi 323-317), un fils de Philippe II et de la Reine Philinna.
 
AUGUSTE CAIUS  JULIUS  CAESAR  OCTAVIUS  AUGUSTUS   ou  Octave   Empereur Romain (Auguste, titre décerné par le Sénat) du 16-01-27 av.J.C au 19-08-14 ap.J.C (né en 63). Fils de Caius Octavius Thurinus et de Atia fille de Marcus Atius Balbus et frère d’Octavia. Il forma avec Marc Antoine et Lepidus le 2e triumvirat, il les écarta ensuite du pouvoir. Sans héritier il adopta Tibère. À sa mort il fut divinisé par le sénat. Il épousa : en 43 av.J.C, Claudia fille de Publius Claudius Pulcher, dont il divorça, puis en 39, Scribonia fille de Lucius Scribonius Libo dont il divorça, puis en 38, Livia Drusilla fille de Marcus Livius Drusus Claudianus (morte en 29). Il eut un enfant du deuxième mariage, Julia I qui après deux mariages, épousa l’Empereur Tibère I et quatre fils adoptés: les deux fils de sa 3e épouse : Tibère I et Drusus I et les deux fils de sa fille.

 

AURANITIDE  ou  Hauran  C’est une région de la Syrie méridionale, dans les gouvernorats de Quneitra, As-Suwayda et Dera. Son nom moderne de Hauran provient de son nom antique, l’Auranitide (en Latin Auranitis, d’après la ville d’Auran) et signifie " région caverneuse". Elle est limitée par le Mont Hermon au Nord et par la Jordanie au Sud. C’est une des régions les plus fertiles de Syrie, particulièrement réputée pour ses vignobles. À la différence des autres régions fertiles de Syrie, telles que les vallées de l’Oronte ou de l’Euphrate, l’Auranitide ne possède pas de cours d’eau et son hydrologie repose sur les précipitations et des sources. Elle fut mentionnée dans la Bible (Ézéchiel 47:16-18). Elle joua le rôle, dans l’Antiquité, de frontière traditionnelle de la Syrie Romaine. Elle est aussi surnommée Djébel el-Druze "montagne des Druzes". L’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) la donna au Roi de Judée et Roi d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). En 4 av.J.C, à la mort d’Hérode le Grand, son royaume fut divisé entre ses fils. Hérode Archélaos reçut la Judée, Samarie et l’Édom (ou Idumée) avec le titre d’Ethnarque, Hérode Antipas reçut la Galilée et la Pérée et Hérode Philippe II les districts de : Gaulanitide (ou Gaulanitis ou Golan), Batanée (ou Batanaea, maintenant Ard el-Bathanyeh), Trachonitide (ou Trachonitis, en Hébreu : Argob) et Auranitide (ou Hauran).
 
AURÉLIENN  LUCIUS   DOMITIUS  AURELIANUS   (Né en 214 ap.J.C)  Empereur Romain du 23-11-269 au 23-3-275. Il fut proclamé Empereur par l’armée à la mort de Quintillis. Il rétablit la sécurité aux frontières face aux attaques incessantes des Vandales et des Sarmates en 272 et 274. Cette même année il détrôna la Reine Zénobie (267-272/3) de Palmyre. Il épousa Ulpia Sévérina fille d’Ulpius Crinitus. Il fut assassiné.
 
AUTESION  Voir ANTESION.
 
AUTOMÉNÈS   Roi de Corinthe de la dynastie des Bacchiades en 747 av.J.C. Pour beaucoup il n’aurait pas régné, Télestès (758-747) étant le dernier Roi ?.
 
AUTOPHRADATÈS  ou  Autophradate  (En GRec : Aυτoφραδάτης) Satrape de Lydie † 332. Il est probable que cet Autophradatès soit le Satrape qui avait participé à la révolte du Satrape de Cappadoce, Datamès (ou Datames ou Datame, 385-362) avant de se rallier à Artaxerxès II. Puis sous le règne de son successeur il participa à la répression de la révolte du Satrape Artabaze, en 354. Au début de 333, il succéda à Memnon de Rhodes à la tête des troupes et surtout de la flotte, en lutte contre la Macédoine en mer Égée conjointement avec Pharnabaze, le Satrape de Phrygie et de l’Hellespont, bien que celui-ci semble avoir eut la primauté. Ils s’emparèrent de Mytilène après négociation avec les habitants et y rétablirent un Tyran, Diogène, assisté d’une garnison commandée par un Rhodien, Lycomède. Puis Ténédos, alliée d’Alexandre le Grand fut prise tandis que s’ouvrit des négociations avec le Roi de Sparte Agis III pour un éventuel soutien en cas de révolte de la Grèce. Agis III reçut de la part des deux Satrapes de larges sommes d’argent et cadeaux. Chios fut soumise et Autophradatès, s’installa provisoirement à Halicarnasse et se prépara à débarquer dans le Péloponnèse quand survint la nouvelle de la bataille d’Issos. Progressivement la flotte Perse, surtout composée de Phéniciens, se délita au fur et à mesure qu’Alexandre le Grand s’empara de la côte Phénicienne. Chios se révolta et Pharnabaze y fut fait prisonnier. Les Tyrans installés par les deux Satrapes furent renversés. Il semble qu’Autophradatès, comme beaucoup de notables Perses, se soit rallié à Alexandre le Grand car Arrien le mentionne comme Satrape lors de l’expédition du Roi en Asie centrale.
 
AVANDIDAS  Voir ABANTIDAS.
 
AVARIS  ou  Hout-Ouâret  "Le château du terrain en pente"  Ce fut une ville de Basse-Égypte, sur le site de Tell el-Dabâ. Elle fut la capitale des dynasties Hyksôs (XIVe et XVe dynastie). Du fait de sa position géographique, à la fois stratégique et commerciale, la ville contrôla les voies de passage vers l’Asie et en particulier, celle vers Byblos et la côte Phénicienne. La ville déjà à forte population étrangère, fut envahie au milieu du XVIIe siècle av.J.C par un nouvel arrivage d’Asiatiques, les Hyksôs. Ceux-ci envahirent progressivement l’Égypte et après la prise de Memphis, ils imposèrent leur domination sur tout le pays à partir d’Avaris. Elle fut pillée lors de la libération du pays par Ahmès I (1549-1525). Ramsès II édifia sa nouvelle capitale, Pi-Ramsès, sur son emplacement. (voir Égypte, Avaris).
 
AVARS  Peuple originaire d’Asie centrale, ils se fixèrent et formèrent un royaume dans les steppes de haute Asie de 407 à 553 ap.J.C.
 
AVIA  Voir ABIA (Ville de Messénie).
 
AVITUS  MARCUS  MAECILLUS  Empereur d’Occident du 09-7-455 au 18-10-456 ap.J.C, de noblesse Averne, il fut porté sur le trône d’Occident par les Wisigoths. Il abdiqua, puis devint Évêque de Plaisance, il mourut en 456. Il eut un enfant.
 
AWAN  Ville de Perse (Awan n’est pas localisée précisément) supposée se trouver aux Nord-est de Suse. Elle est la première cité Élamite à être apparu à l’époque antique. Elle a d’ailleurs livré la première liste royale Élamite. Cette ville fut au départ une cité-état (On parle aussi de principauté, du fait de sa taille plus importante que les cités-États) et elle a sans doute exercé grâce à sa puissance militaire, l’hégémonie sur les autres villes de la région, bien qu’il soit peu évident qu’elle les ait incorporé à ses territoires. (Voir Perse, Élam, dynastie d’Awan).
 
AWEL-MARDOUK   Voir AMEL-MARDUK.
 
AXIDARÈS  ou  Axidares  ou  Ashkhadar  ou  Exedares  ou  Exedates  Roi d’Arménie de 73 à 113 ou 110 à ? ou 110 à 112 ou 110 à 113 ap.J.C. Il fut le neveu de Tiridate I et un des trois fils du Roi Parthe, Pacorus II (78-105). En 110, le Roi Parthe, Khosrô I (ou Chosroès ou Osroes, 109-129) envahit l’Arménie et il plaça sur le trône Axidarès sans le consentement Romain. Peut-être en 113, le Parthe afin d’éviter une guerre avec l’Empereur Romain Trajan (98-117) décida de le remplacer par un autre fils de Pacorus II, Parthamasieris (ou Parthamasiris ou Partamasir ou Parthomasiris).
 
AY  Nom de 2 Pharaons.  AY  I  ou  Aya  Mernéferrê   Pharaon de la XIIIe dynastie de 1683 à 1659 av.J.C.   AY  II  KHÉPERKHEPEROURÊ Pharaon de la XVIIIe dynastie de 1327 à 1323 av.J.C. (Voir Égypte).
 
AYA  Reine d’Égypte. Elle fut l’épouse du Roi Sobekhotep II (1746-1743). Son existence et son mariage sont confirmée par le Papyrus Boulaq 18 (ou Bulak 18), un document administratif du palais de Thèbes.
 
AYANIS  Ville d’Ourartou qui fut une forteresse construite sous le règne du Roi Rousa II (ou Rusa, 680-645). Elle était située près du village d’Aÿartÿ, à 38 km. au Nord de Tushpa et à 300 m. des rives du lac de Van. La forteresse, bâtie sur une colline rocheuse était entourée de murs fortifiés qui délimitaient une surface de 400 × 150 m. Des fouilles archéologiques y sont menées depuis 1989 par le département de protohistoire et archéologie du Proche-Orient de la Ege Üniversitesi d’Izmir.
 
AYINEL   Roi de Byblos vers 333 av.J.C. Il n’est attesté que sur des monnaies.
 
AZARMEDÛKHT  Reine des Perses Sassanides de 630 à 631 ou 631 à 632. Depuis la mort de Khosrô II l’anarchie se propagea dans l’Empire Sassanide. Les souverains successifs ne restèrent que peu de temps sur le trône et pour beaucoup nous ne savons pas grand chose hormis leur nom. En outre la tradition est peu fiable et les textes sont parfois contradictoires de sorte que le règne de la Reine Azarmedûkht n’est pas précisément daté. D’autant que la succession d’une femme dans l’Empire Perse n’était pas prévu, elle pourrait également avoir agi comme Régente après la mort de sa sœur Bûrândûkht. L’époux de cette dernière, Shah Shenendih (632 ?) est parfois donné comme Roi. Selon Tabari (Abi Ja’far Muhammad ibn Jarir al-Tabari, historien et théologien Perse, 838-923), le règne d’Azarmedûkht a duré quelques mois de décembre 630 à mars 631. Bien que contredite il y a aussi l’idée que sa sœur ne soit pas morte avant 631. Dans ce cas Azarmedûkht aurait régnée probablement dans la période 631/632. Tabari signale en outre que la Reine ne pouvant refuser le mariage avec le Général Farrûkh-Hormizd (ou Farrukh Azarmidokht) de Rey, le fait assassiner. Le fils de ce dernier, le général Rostam Farrokhzad, décida alors de venger son père. Il s’empara de la capitale Ctésiphon, détrôna Azarmedûkht, lui creva les yeux et la tua. Toujours selon Tabari, il est ce même Rostam qui un peu plus tard, général de Yazdgard III, perdra la bataille contre les arabes.
 
AZARAH  16e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
AZARIAS  ou  Ozias  ou  Uzziah  ou  Azaryahu  ou  ʿAzaryāhû  ou  Azaria ben ‘Amatzyah  (En Grec : ᾿Αζαρίας, en Hébreu : אמציה מלך יהודה) “Le Seigneur a aidé” 10e Roi de Juda de [788] 776 à 746 ou 783 à 742 William Foxwell Albright ou 776 à 736 Kenneth Anderson Kitchen ou 767 à 740 Edwin Richard Thiele) fut le 10e Roi de Juda. Il est appelé Ozias (ou Osias, en Hébreu : עֻזִּיָּה ʿUziyāh) ou עֻזִּיָּהוּ ʿUziyāhû “Le Seigneur est ma force“, en Grec : ᾿Οζίας Ozias) dans le Deuxième livre des Chroniques, dans les divers livres prophétiques qui le mentionnent à des fins chronologiques et dans la généalogie de Jésus selon l’Evangile de Matthieu. Il fut le fils d’Amasias et est l’un des Rois mentionnés dans la généalogie de Jésus dans l’Evangile de Matthieu. Selon la tradition biblique, Azarias prit le trône à l’âge de seize ans (Deuxième Livre des Rois 14:21). Son long règne de près de cinquante-deux ans fut le plus prospère du royaume à l’exception de celui de Josaphat depuis l’époque de Salomon (970-931). Bien qu’il fût vassal du royaume d’Israël d’Israël de Jéroboam II (790-750) Azarias procéda au redressement économique et militaire du pays. il eut un enfant Joatham qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Azarias).
 
AZEMILCOS  ou  Azemilkos  ou  Azemilcus  ou  Ozmilk  (En Grec : ‘Aζέμιλκος)  Roi de Tyr de 349 à 332 av.J.C. Roi à la solde des Perses Achéménides, il résista à l’avancée des Macédoniens. Alexandre Le Grand (336-323) lui demanda a possibilité d’entrer dans Tyr pour y sacrifier au Dieu Melqart mais le Roi, qui craignait cet acte de soumission, refusa. En Janvier 332 Alexandre, assiégea la ville, siège qui dura pendant 7 mois. Face à des murailles qui résistèrent Alexandre décida de construire une jetée reliant le continent à l’île, par cette idée de génie il conquit la ville. Azemilcos et d’autres notables, y compris les envoyés de Carthage, prirent refuge dans le temple de Melkart. Selon Arrien (ou Lucius Flavius Arrianus Xénophon ou Arrien de Nicomédie, historien Grec et philosophe de l’époque Romaine, v.85-v.145), Alexandre épargna la vie de tous ceux qui avaient fui dans le temple tout en massacrant la population masculine de la ville et en prenant en esclavage les femmes et les enfants. Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) rapporte qu’Alexandre, qui appelait Azemilcos, Straton, le déposa et le remplaça par un certain Abdolonymos (ou Abdolonyme ou Abdalonymus).
 
AZIBAAL  ou  Azi-Ba’al  ou  Azbaal  “Baal est fort”  Roi d’Arwad vers 640 av.J.C. Il fut porté au pouvoir par l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal (669-631) qui avait contraint son père le Roi Yakinlu (ou Yakin-el), qui s’était soulevé contre son autorité, à se soumettre.
 
AZIBAAL  ou  Azi-Ba’al  ou  Azbaal  “Baal est fort”  Roi ed Cition de 449 à 425 av.J.C. Il fut succédé par Baalmelek II (ou Ba’al-melek ou Baalmilkon).
 
AZIROU  ou  Aziru  Roi d’Amourrou et de Byblos de vers 1344 à vers 1315 ou 1340 à 1315 av.J.C. Fils aîné d’Abdi-Ashirta. Il est mentionné dans les Lettres d’Amarna. Il fut certainement le plus important souverain de la région. À peine au pouvoir, avec ses frères il commença une campagne visant à rétablir l’autorité de leur père sur la région d’Amourrou. Tout en étant un vassal de l’Égypte, il essaya d’étendre son royaume vers la côte méditerranéenne et prit la ville de Sumur (Simyrra). Il prit ensuite le contrôle des ports Phéniciens et de la région de Damas. Ses conquêtes inquiétèrent ses proches voisins en particulier le Roi de Byblos Rib-Addi (ou Rib Hadda ou Ribaddi, v.1375 à v.1335) à l’origine de la mort de son père. (Voir Syrie/Palestine, Amourrou, Azirou).
 
AZIZ  ou  Caius Julius Azizus  Roi d’Émèse de 42 à 54 ap.J.C, fils aîné de Sampsigeram II à qui il succéda. En 53, il épousa Drusilla, sœur d’Hérode Agrippa II (Roi des Juifs de Judée de 54-92 ap.J.C) à la condition posée par celui-ci, qu’il se fasse circoncire. Toutefois, après environ un an de mariage, elle le quitta pour Antonius Felix, alors Procurateur Romain de Judée (52-60). Aziz mourut en 54, et son frère cadet Sohaemus lui succéda.
 
AZON  Roi d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 322 à 302 av.J.C.
 
AZUBA  Reine de Juda, elle épousa le Roi de Juda Abia (911-867).

 

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