Q – R
 

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Q
 
QA’A   ou   Qebeh  ou  Bienekhes  Dernier Pharaon de la Ière dynastie vers 2985 à v.2850.(Voir Égypte).
 
QADESH  Voir KADESH.
 
QAINETH  ou  Qai-Neth  ou  Qa-Neith  ou  Qaneith  ou  Neith-Qaïda   K3j nj.t“Chargée par la Déesse Neith”  Reine d’Égypte de la Ière dynastie. Elle fut une des épouses d’Horus Den (2914-2867), on ne connait pas d’enfant de cette union. Elle avait été capturée par Horus Den lors d’une de ses campagnes, puis il l’épousa. Son nom apparait sur une stèle de calcaire, mais l’interprétation de l’inscription est difficile, d’où diverses propositions pour son écriture. Sur cette pierre tombale elle porte les titres, Seqer-Semtj “Prisonnière de Semti" et Djefa-Heru “Nourrice (?) d’Horus". Le premier titre pourrait suggérer que les prisonniers de guerre sont arrivés à la cour royale. La signification et la traduction du deuxième titre, cependant, est controversée. Qaineith fut enterrée avec le Roi à Oumm el-Qaab dans une tombe royale adjacente dans la nécropole U.

 

QANAWAT  Voir CANATHA.

 

QANTIR  Voir PI-RAMSÈS.

 

QATABAN   Royaume au Sud de l’Arabie (Yémen auj.). Au Ve siècle av.J.C il fut en guerre contre le royaume de Saba qu’il réussit à asservir. Dès cette époque, les royaumes : De Saba, de Qataban, Ma-In (ou Ma-în) et Hadramaout luttèrent les uns contre les autres pour asseoir leurs dominations sur la région. Finalement, ce fut le Royaume Qataban qui l’emporta et fondit une hégémonie qui dura de vers 500 à 110 Av.J.C. Cette période fut celle de l’apogée artistique pour le Yémen. Une nouvelle monnaie fut fabriquée au milieu du IVe siècle av.J.C. Cela tend à montrer la vitalité des échanges commerciaux caravaniers entre le Yémen et l’ensemble de la péninsule arabique. Vers 200 av.J.C, le royaume de Haram est détruit par l’invasion de plusieurs tribus arabes, notamment celle d’Amîr. Ces tribus, qui seront rapidement soumises sous la tutelle Sabéenne, imposent de nouveaux cultes comme le montre le temple principal de Haram dans lequel le culte de Matabnatiyân est remplacé par celui de Halfân, divinité des nouveaux venus. Le royaume de Qataban s’étiola peu à peu et au début du Ier siècle av.J.C, il fut absorbé par le royaume de Saba. Puis ce sera l’Hadramaout qui établira sa domination sur la région. En 175, l’Hadramaout détruira définitivement les vestige du Qataban.

 

QATNA  Cité située en Syrie à 200 km au Nord de Damas, identifiée aujourd’hui au site de Tell Mishrife. C’était la capitale d’un royaume qui a été l’un des plus importants de la région dans la première moitié du IIe millénaire et avait encore une certaine importance dans sa seconde moitié. Les vestiges actuellement visibles et qui ont fait l’objet de fouilles récentes constituent un tell d’une superficie d’environ 1 km². Le tell se situe au bord du plateau calcaire qui délimite le désert Syrien et domine la plaine fertile d’Émèse (ou Homs). La cité qui s’est développée depuis le début du IIe millénaire était un point important de passage sur les routes de commerce de la région. Plusieurs dynasties de Rois s’y sont succédé pendant presque mille ans, développant une culture raffinée, un artisanat et utilisant l’écriture cunéiforme. (Voir Syrie-Palestine, Qatna).
 
QEBEH  ou  Qebehu   Voir QA’A.
 
QEBEHSENOUF  ou  Kébehsénouf. Ce fut la divinité Égyptienne protectrice des intestins des morts. Elle est représentée avec une tête de faucon. Il est l’un des quatre génies funéraires anthropomorphes, appelés "Les fils d’Horus. Ils avaient pour mission de garder les viscères du corps du défunt. À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes sont modelés à l’image des Divinités qui les protègent.(Voir Égypte, Qebehsenouf).
 
QIFT  Voir COPTOS.
 
QIS  voir CUSAE.
 
QÔSGABAR  Voir KAUS-GABRI.
 
QÔSMALKA  Voir KAUS-MALAKA.
 
QOUR   Voir KHAOUSERRÊ.
 
QUADE  Peuple Germanique qui s’établit dans l’actuelle Moravie et qui lutta contre les Romains, sous les règnes des Empereurs Marc Aurèle (161-180) et Commode (180-192).
 
QUIETUS  TITUS  FLAVIUS  JUNIUS  Empereur Romain usurpateur en Orient de 260 à 261 ap.J.C avec Ballista. L’Empereur Romain Gallien (253-268) chargea le Roi de Palmyre Odénath (v.250-267) de la défense de l’Orient, les deux usurpateurs : Ballista et Quietus, s’étant proclamés Empereurs et ayant été reconnus par l’Égypte, Odenath les fit assassiner à Émèse.
 
QUINTILLUS  ou  Quintille  Marcus  Aurelius  Claudius  Quitillius  Empereur Romain de 06-9-269 au 23-11-269 ap.J.C, il fut proclamé Empereur à la mort de son frère Claude II et se suicida. Il eut deux enfants.
 
QUISH  Voir KISH.
 
QÛS  C’est une ville sur sa rive droite du Nil en Haute-Égypte dans le gouvernorat de Qena entre Qena au Nord et Louxor au Sud. Qûs est son nom arabe actuel qui est dérivé de son nom Copte, Kôs Birbir qui veut dire "Kôs brulante" pour la distinguer de villes homonymes situées plus au Nord dans des régions moins chaudes, le mot Kôs évoquant l’idée de tristesse ou de tombeau. Elle fut aussi appelée Apollinopolis "La ville d’Apollon" ou plus précisément Apollinopolis Parva "La petite ville d’Apollon" pour la distinguer de la ville située plus au Sud appelée Apollinopolis Magna "La grande ville d’Apollon", l’actuelle Edfou. Plus tardivement elle prendra le nom de Diocletianopolis (ou Dioclecianopolis) et sera un évêché suffragant de la région de Thèbes.

 

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RA  Voir . 

 

RABBATH-AMMON  ou  Amman  ou  Rabbathammana  ou  Philadelphia  (En arabe : عمان `Ammân), C’est aujourd’hui la capitale de la Jordanie (Depuis 1921). À l’époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparait dans la Bible sous le nom de Rhabbat-Ammon. La cité se trouve dans une zone vallonnée au Nord-ouest de la Jordanie. La ville fut à l’origine bâtie sur sept collines, ce qui lui a valu le surnom de Rome du Moyen-Orient, mais elle s’étend maintenant sur 19 collines (Chacune connue sous le nom jabel ou "montagne"). Les principaux quartiers d’Amman tirent leurs noms des collines sur les pentes desquelles ils s’adossent. À travers l’histoire, Rabbath-Ammon a abrité plusieurs civilisations. Au XIIIe siècle av.J.C, la cité fut la capitale des Ammonites (Royaume d’Ammon). Elle fut ensuite envahie par les Assyriens, puis par les Perses Achéménides, puis les Macédoniens avec Alexandre le Grand (336-323). Le Roi d’Égypte Ptolémée II Philadelphe, la renomma Philadelphia. La ville fit ensuite partie du royaume Nabatéen jusqu’en 106 ap.J.C où Philadelphia rentra sous la domination de l’Empire Romain. En 324 ap.J.C, le Christianisme devint la religion de l’Empire et Philadelphia le siège d’un évêché pendant le début de l’ère Byzantine. Une des églises de cette période peut d’ailleurs être visitée à la citadelle. (Voir Syrie Palestine, la Décapole, Philadelphia).
 
RABBEL  ou  Rabel  Nom de 2 Rois de Nabata.  RABBEL  I  Roi de Nabata de vers 120 à vers 110 av.J.C. Il fut probablement un fils d’Arétas I, les spécialistes ne sont pas unanimes sur la succession de ce dernier. La date exacte de sa prise de pouvoir est donc incertaine, certains font débuter le règne en 140 ?. On a retrouvé sa statue (Tsalmâ’) il y a quelques années près du Mahramatâ’, Temple de Dushara’, le Dieu local (Appelé Dieu de Rabbel, sur l’inscription d’Imtam près de Bosra) au Qasr bint Far’un de Pétra.  RABBEL  II Sôter  Roi de Nabata de 70 à 106 ap.J.C. Surnommé "Celui qui fait vivre" et "Sauveur du peuple", titre qu’il se donnera lui même. Il fut le fils de Malichos III et était jeune lorsque son père décéda. Ce fut sa mère Shaqilat II (ou Shaqilath) qui assura la Régence de 70 à 76. Son épitropos (Tuteur) ‘Inayshu, semble avoir été son oncle maternel. Il fut le dernier Roi de l’Empire Nabatéen. Il transféra sa capitale pour des raisons économique de Pétra à Bosra (ou Bostra). Après sa mort, en 106, l’Empereur Romain Trajan (98-117) donna l’ordre au Gouverneur de Syrie Cornelius Palma de prendre possession de la région. Confronté pratiquement à aucune résistance, apparemment pas de combat, il conquit le royaume Nabatéen. Le 22 Mars 106, Nabata fut intégré à la nouvelle province Romaine d’Arabie (Provencia Arabia). (Voir Syrie Palestine, Nabatéens, Rabbel II).
 
RACHEL  ou  Rakhel  ou  Rahel  ou  Rahil  Fille de Laban, elle fut la 2e épouse de Jacob dont elle eut deux fils : Benjamin (ou Biniamine) et Joseph (ou Yosef). Elle mourut en mettant au monde ce dernier.
 
RAGNAHILD   Reine des Wisigoths, elle épousa le Roi des Wisigoths Euric (466-484).
  
RAHOTEP   Roi de Thèbes (Égypte), sous la XVIIe dynastie de 1622 à 1619 av.J.C.  (Voir Égypte).
 
RAIDAN  Un des cinq royaumes au Sud de l’Arabie, en bordure de la mer Rouge (Yémen auj.) absorbé par celui de Saba au Ier siècle ap.J.C.
 
RAIZDOS  ou  Roigos  ou  Raízdos  ou  Rhaezdus  (En Grec : Ραίζος ou Ροίγος) Roi Odryse de Thrace de 290 à 250 ou 280 à ? ou v.280 à 261 av.J.C dont on ne sait rien. Il succéda à Cotys II et fut peut-être son fils.
 
RAMESSEUM  Temple funéraire Égyptien de Ramsès II, situé sur la rive gauche du Nil, à Thèbes.
 
RAMOSÉ – (Ra ms) Prince Égyptien sous la XVIIIe dynastie. Il fut un fils du Roi Thoutmôsis I (1504-1492) et probablement de la Reine Moutnofret I. Il fut à l’époque Ramesside associé au culte d’Ouadjmès, son frère (ou demi-frère). C’est du moins ce que l’on pense d’une stèle fragmentaire, contemporaine du règne de Ramsès II (1279-1213), retrouvée dans sa chapelle et faisant état du nom et de la stature de ce personnage. Christian Leblanc nous dit qu’il est attesté dans la tombe (TT2) à Deir el-Médineh, de Khâbekhnet, “Serviteur dans la place de vérité” lors du règne du Pharaon Ramsès II, parmi les membres de la famille royale de la XVIIIe dynastie. Il est également connu d’une statue inventoriée dans la collection de l’Université de Liverpool, qui lui fut dédiée par un Prêtre funéraire au nom de Kaheri. L’opinion de divers spécialistes, dont George Daressy, qu’il fut un frère d’Ouadjmès et d’Amenmès ne peut définitivement être écartée car celle avancée par Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan selon laquelle il serait un fils d’Ahmès I ou d’Amenhotep I ne repose sur rien. Claire Lalouette, nous dit qu’il mourut avant son père.
 
RAMSÈS Nom de 11 Pharaons.  RAMSÈS I  MENPEHTYRÊ   Pharaon de la XIXe dynastie de 1295 à 1294 av.J.C.  RAMSÈS  II  OUSERMAÂTRÊ SETEPENRÊ   Pharaon de la XIXe dynastie de 1279 à 1213 av.J.C.  RAMSÈS  III OUSERMAÂTRÊ  MÉRIAMON   Pharaon de la XXe dynastie de 1184 à 1153 av.J.C.  RAMSÈS  IV  OUSERMAÂTRÊ  ou HEQAMAÂTRÊ  Pharaon de la XXe dynastie de 1153 à 1147 av.J.C.  RAMSÈS  V  OUSERMAÂTRÊ   SEKHÉPERENRÊ   Pharaon de la XXe dynastie de 1147 à 1143 av.J.C.  RAMSÈS VI  NEBMAÂTRÊ  MÉRIAMON  Pharaon de la XXe dynastie de 1143 à 1136 av.J.C.  RAMSÈS  VII  OUSERMAÂTRÊ  SETEPENRÊ  MÉRIAMON  Pharaon de la XXe dynastie de 1136 à 1129  av.J.C.  RAMSÈS  VIII  OUSERMAÂTRÊ  AKHENAMON  Pharaon de la XXe dynastie de 1128 à 1126 av.J.C.  RAMSÈS  IX  NÉFERKARÊ  SETEPENRÊ  Pharaon de la XXe dynastie de 1126 à 1108 av.J.C.  RAMSÈS  X  KHÉPERMAÂTRÊ  SETEPENRÊ MÉRIAMON Pharaon de la XXe dynastie de 1108 à 1099 av.J.C.  RAMSÈS  XI  MENMAÂTRÊ  SETEPENRÊ   Pharaon de la XXe dynastie de 1099 à 1069 av.J.C.  (Voir Égypte).
 
RAMSÈS le Jeune   Prince d’Égypte de la XIXe dynastie. Il fut le 2e fils de Ramsès II et le premier fils de la Reine Isis-Nofret I (ou Iset-Nofret I). Christian Leblanc nous dit qu’il fut l’ainé des enfants du couple, c’est la raison pour laquelle il fut parfois mentionné dans les textes comme étant Le Premier de sa Majesté ou Le Premier engendré par Lui. Il est parfois appelé le Jeune pour éviter la confusion avec son père. Il succède à son frère Amonherkhepshef comme Prince Héritier, pour certains spécialistes vers l’en 30 de Ramsès II. Il porta les titres de Scribe royal et de Porte éventail à la droite du Roi, mais le Prince Ramsès fit surtout une carrière militaire, qu’il débuta très jeune comme ses frères ou demi-frères. (Voir Égypte, Fils de Ramsès, Ramsès le Jeune).
 
RAMSÈS-MÉRIAMON  ou  Ramses-MeryamonRams sw Mri-imn"Ramsès Bien aimé d’Amon"  Prince Égyptien de la XXe dynastie. Il fut le fils de Ramsès III (1184-1153), par contre on ne connait pas sa mère avec certitude peut-être la Reine Tiyi (ou Tiye ou Tiy ou Tiji). Christian Leblanc, le donnent comme le fils cadet de la Reine Tyti. Toujours Leblanc, nous dit que d’après certains monuments, ayant conservé le souvenir de son existence, il portait les titres de "Porte éventail à la droite du Roi" et "Scribe royal". Ce fut au sein de l’armée qu’il se fit reconnaitre et obtint le titre de "Général". On ne connait rien de sa vie à la cour. Il dut mourir à la fin du règne de Ramsès III. Il fut enterré dans la tombe QV53 de la vallée des Reines. Les recherches effectuées dans cette sépulture entre 1984 et 1986 permirent à Monique Nelson et Fathy Hassanein d’exhumer plusieurs pièces du mobilier funéraire du Prince. Les découvertes les plus importantes de la tombe sont les restes d’une perruque et des fragments d’une statue du Prince en granit. Les décorations murales sont tout juste perceptibles, juste quelques fragments demeurent, ce qui entrava l’identification de la tombe pendant une longue période.
 
RAMSÈS-MÉRIATOUM  ou  Ramses-MeryatounRams sw Mrj-(J)tm"Ramsès Bien aimé d’Atoum"  Prince Égyptien de la XXe dynastie. Il fut le fils de Ramsès III (1184-1153), par contre pour sa mère les avis des spécialistes sont très partagés. La majorité, dont Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton, Dietrich Raue et Pierre Grandet, le donnent comme le fils de la Reine Iset-Tahemdjeret (ou Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret ou Iset Ta Habasillat). Son nom est mentionné dans le Papyrus Wilbour, un document administratif. Il apparaît dans une liste de Princes qui se trouve dans le temple de Médinet Habou, à la septième place, les spécialistes en déduisent donc qu’il fut le septième fils du souverain. Ramsès-Mériatoum fut Grand-prêtre d’Héliopolis. On n’en sait pas davantage sur sa vie. Quelques égyptologues avancent qu’il mourut dans la 4e année du règne de Ramsès V (1147-1143).
 
RAPHANA  ou Abila ou Capitolias (En Latin : Rhaphana, en Grec : Καπιτωλιάς, en Arabe : بيت راس: Bayt rās ou Bayt Ras) "Qui s’avancent vers l’Arabie" se situe en Jordanie, à environ 13 km au Nord-nord-est d’Irbid, au Nord de Gadara (ou Umm Qeis), à proximité de la rivière Hieromax. Le site est occupé par le village de Hartha. Il possède des constructions moins raffinées que celle de Jerash et Gadara. Raphana est membre de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine. Abila fut aussi appelée Abila Dekapoleos – Abila dans la Décapole ou Abila (En Grec : Aβιλα ou Séleucie en Grec : Σελεύχεια, transcrites aussi Seleuceia ou Seleukeia ou Seleukheia). (Voir Syrie/Palestine, la Décapole, Raphana).
 
RAPHIA ou Raja auj. ou Rafah (En Arabe : رفح, en Hébreu : רפיח)  Ville de Palestine, au Sud de Gaza. En 720 av.J.C, l’Empereur d’Assyrie, Sargon II (722-705) y remporta une victoire sur les Égyptiens et le Roi de Gaza. Plus tard en 217 av.J.C, le Roi d’Égypte Ptolémée IV Philopator (222-204), fit de même sur le Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187).
 
RAPIH-ILI  ou  Ilirabih  Prétendant au trône de Byblos vers 1355 ou vers 1335 av.J.C. Il détrôna son frère le Roi Rib-Addi (ou Rib Hadda ou Ribaddi ou Rib-Addu, v.1375-v.1335), mais fut a son tour détrôné par le Roi d’Amourrou Azirou (ou Aziru, v.1344-v.1315).
 
RASCOUPORIS   Voir RHESKOUPORIS.
 
RAS SHAMRA   Voir OUGARIT.
 
RATHURÈS   Voir NIOUSERRÊ.
 
RAVENNE  Ville d’Italie, port militaire sous l’Empire Romain, elle devint en 402 ap.J.C la capitale de l’Empire Romain d’Occident. Après un long siège, elle tomba en 493 aux mains du Roi des Ostrogoths Théodoric (474-526) qui en fit à son tour sa capitale. Elle fut reprise en 540 pour le compte de Byzance, par Bélisaire et elle devint la capitale de la préfecture d’Italie.
 
RAZIN  ou  Retsin  ou  Retsin  ou  Resin  ou  Rézôn II  ou  Raçon (En Hébreu : רְצִין, en Latin : Rasin, en Araméen : Ra’yan, en Phénicien : RZIN / RSYN, en Assyrien : Rachianu / Raqianu)  Roi de Damas ou Aram-Damas de 792 à 733/2 ou 766 à 733/2 ou 735 à 733). Il fut le fils de Ben-Hadad III (ou Hadad VII) à qui il succéda et il monta sur le trône à une période difficile pour son royaume vassal de l’Assyrie. Il fut le dernier Roi d’Aram-Damas. Certains spécialistes donnent un Roi avant lui, Hadianu (773 à 735). Razin affronta l’Empereur Assyrie Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727) qui le captura et détruisit la ville en 732 av.J.C, Il rançonna ensuite le royaume de Damas et ravagea Israël auquel il imposa un très lourd tribut selon l’Ancien Testament. Damas perdit son indépendance pour des centaines d’années. Selon la Bible, le sac de Damas se termina en l’exécution de Razin (Deuxième Livre des Rois 16 : 7-9). Toutefois, cette exécution n’est ni confirmée, ni infirmée, par une autre source.
 
RÊ  ou  RA  Il fut le Dieu Égyptien du soleil. C’est sous l’Ancien Empire qu’il devient une divinité principale. On le considère comme le Dieu créateur de l’univers, le Dieu de l’État et de la justice. Il est représenté comme un homme, souvent à tête de faucon et parfois à tête de bélier, coiffé du disque solaire et protégé par le cobra dressé. Son lieu de culte principal est Héliopolis, en Basse-Égypte. Le Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492) futt le premier à inclure le nom de Sa-Ra (ou Sa-Rê) "Le fils de Rê" dans sa titulature, qui précède le nom de naissance du Roi et est inscrit dans un cartouche. (Voir Égypte, ).
 
RÉBECCA  ou  Rebekah  ou  Rivka  ou  Riqā  ou  Ribqa  ou  ribhqeh  Épouse d’Isaac. Elle fu la fille de Bethouel (ou Béthuel), originaire de Mésopotamie. Elle fut la mère de deux fils jumeaux : Ésaü (ou Esav ou’Ēśāw ou Hēsau), dit "le Roux" (ou Édom), qui fut le préféré d’Isaac et Jacob, (ou ya`aqov) dont le nom provient de ce qu’il sortit du ventre de sa mère en tenant Ésaü par le talon, et favorisa la transmission du droit d’aînesse à ce dernier par un subterfuge.
 
RECCARED  Nom de 2 Rois des Wisigoths.  RECCARED  I  Co-Roi des Wisigoths de 573 à 586 ap.J.C avec son père Léovigild, puis Roi des Wisigoths de 586 à 601. Il abandonna l’Arianisme en 587, pour le Catholicisme ce qui entraîna aussi la conversion de son peuple. Il épousa : Bauda, puis Chlodoswinthe fille de Sigebert I Roi d’Austrasie. Il eut un enfant du 1er mariage, Liuva II qui lui succéda.  RECCARED  II  Roi des Wisigoths en 621 ap.J.C. Fils du Roi Sisebut (612-621).
 
RECHIAIRE  ou  Rechiar  Roi des Suèves de 448 à 456, il fut tué. Fils de Rechila. Il épousa la fille du Roi des Wisigoths Théodoric I (418-451) et eut un enfant, Remismond (Roi 460-469). 
 
RECHILA  Roi des Suèves de 441 à 448 ap.J.C. Fils de Hermeric. Son fils Rechiaire lui succéda.

 

RECHIMOND   Voir REMISMOND.

 

REDJEDEF  Voir DJÉDEFRÊ.

 

REGAISE   Voir ASCARICUS.     

 

REKHETRÊ  ou  Rechetre  ou  Rekhet-Rê   Rx.t Ra“Connaissance de Rê”  Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472). Du fait de la position de sa sépulture quelques spécialistes pensent qu’elle est peut-être la même que la Rekhetrê, fille du Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492), mais dans ce cas on ne connait pas le nom de sa mère. Son tombeau (G 8530) est une fosse rocheuse sur le terrain central de Guizèh. Il fut découvert et étudié de 1934-1935 par Selim Hassan. Aujourd’hui, la tombe est inaccessible. Elle se compose de deux structures : Le mastaba construit en calcaire, qui est à peu près parallèle à la chaussée de la pyramide de Khafrê et la tombe par elle même. Elle s’ouvre depuis un petit vestibule où sur le côté Sud se trouve son entrée. De là, un long couloir qui prend un virage à 90 degrés mène à l’intérieur. Il est séparé par une porte simple donnant sur une petite antichambre. Sur le côté Ouest de l’antichambre, l’entrée de la chambre funéraire. Sur la porte le nom et les titres du propriétaire son rappelés. Au-delà de l’entrée on trouve trois grandes salles. Sur le mur Sud de la salle A fut creusée une niche, inachevée, qui était probablement destinée comme emplacement pour une statue de la Reine. Le sarcophage fut retrouvé vide, cependant autour étaient éparpillés des os qui peuvent avoir appartenu à la souveraine ?. Plusieurs articles furent mis au jour dans les débris de l’étage de la chambre funéraire, dont ceux de plusieurs petits vases en albâtre, un couvercle d’un vase canope et un fragment d’albâtre contenant l’image d’une femme assise sur une chaise. Plusieurs fragments de vases canopes ont été trouvés dans la région de la chapelle et du parvis de la tombe. On ne connaît pas d’enfant de cette union mais quelques spécialistes la pensent qu’elle fut peut-être la mère de Shepseskaf et Khentkaous I. Ses titres étaient : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Fille du Roi (sAT-nswt) ; Fille du Roi de son corps (sAT nswt nt Xt.f).

 

REMISMOND  ou  Rechimond   Roi des Suèves de 460 à 469 ap.J.C. Fils du Roi Rechiaire.
 
RENEB    Voir NEBRÊ.
 
RÊNEBSEN   Voir NEBSENRÊ.
 
RENISENEB   Pharaon de la XIIIe dynastie en 1757 av.J.C. (Voir Égypte).
 
REHOBOAM  Voir ROBOAM.
 
RÉOU  ou  Reu  ou  Ragau  ou  Re’u  (En Hébreu : רְעוּ) dans la Genèse (11:20) il mourut à l’âge de 239, selon le texte Massorétique. Il fut le fils de Péleg à qui il succéda. La Septante lui donne 339 ans. Le Livre des Jubilés nome sa mère, Lomna de Schinar (Genèse 10:28 ) et sa femme, Ora (Genèse 11: 1). Il est dit être contemporain de l’époque du début de la construction de la Tour de Babel. Son fils (Genèse 11:23-23) Serug (ou Śərū ou Seroh) lui succéda.
 
RÊPOUT-NEB  ou  Repytnebou  ou  Repouet Nebeou  ou  Reputnebu   ou  Repoutnebou  ou  Rêpoutnoub  ou  Reptynub   < Reine d’Égypte de la Ve dynastie. Elle épousa le Roi Niouserrê Ini (2430-2399). Cette union est confirmée à partir d’un fragment d’une statue trouvé dans le temple de la vallée de Niouserrê Ini. Sur le site d’Abousir deux pyramides de Reines, pour le moment anonymes, sont contemporaines des règnes de Niouserrê Ini et de Néferefrê (2431-2430), son frère qui le précéda sur le trône. Des égyptologues Tchèques qui fouillent le site supposent que l’une d’elles, la Pyramide N°24 de Karl Richard Lepsius, appartiendrait à Rêpout-Neb. Cette idée est reprise par Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki. Toujours selon Grajetzki, des fragments d’une statue supposée représenter la Reine ont été mis au jour dans le tombeau du Vizir et Grand Prêtre de Ptah de Memphis, Ptahshepsès et de son épouse, Khamerernebty III, bien qu’aucun nom n’a été trouvé sur les fragments. Rêpout-Neb donne deux ou trois enfants selon les spécialistes à Niouserrê Ini : Deux filles : Rêpout-Nebty (ou Reputnebty) qui selon Miroslav Verner serait mentionnée sur un fragment retrouvé dans le complexe pyramidal de sa grand-mère Khentkaous II, et Khamerernebty III qui épousera le Vizir et Grand Prêtre de Ptah de Memphis, Ptahshepsès et aura un enfant du même nom. (Voir à Khamerernebty III). Un garçon : Il est possible que Rêpout-Neb soit également la mère de Menkaouhor qui succède à Niouserrê, mais aucune preuve de ce lien de parenté n’a été découverte pour le moment permettant de confirmer cette Hypothèse.
 
RÊPOUT-NEBTY  ou  Reputnebty   Princesse d’Égypte de la Ve dynastie. Selon certains spécialistes elle fut la fille du Roi Niouserrê Ini (2430-2399) et de la Reine Rêpout-Neb. Selon Miroslav Verner elle serait mentionnée sur un fragment retrouvé dans le complexe pyramidal de sa grand-mère Khentkaous II. On ne lui connait ni époux, ni enfant, ni titre.

 

REPYTNEBOU  Voir RÊPOUT-NEB.
 
RÉTJÉNOU (RTnw) ou  Réténou (Rtnw)   Ce fut le nom en Égyptien ancien décrivant une région englobant la Syrie et la Palestine. Le Rétjénou méridionale, couvrait la région depuis le Néguev jusqu’au Nord de l’Oronte. Il fut aussi appelé Kharou en référence aux Hourrites qui peuplaient autrefois la région. Sa partie Sud correspondait au pays de Canaan et était appelée Djahy. Les Égyptiens faisaient également référence au Rétjénou supérieur pour décrire les contrées montagneuses de la Syrie, entre la vallée de l’Oronte et l’Euphrate.
 
RETSIN  Voir RAZIN.
 
REV  ou  Rew   Nom de 2 Rois d’Ibérie/Géorgie.  REV  I  le Juste  ou   Rev Mart’ali  (En Géorgien : რევ I მართალი)  Roi d’Ibérie de la dynastie Arsacide de 189 à 216 ap.J.C. Il fut porté au pouvoir sur le trône d’Ibérie, après la défaite de son oncle Amazap II, par son père le Roi d’Arménie, Vologèse II (180-191, futur Vologèse V des Parthes) à la demande des nobles Ibères. Il n’est connu exclusivement que des Chroniques Médiévales Géorgiennes. Il inaugura la dynastie Arsacide d’Ibérie. Il aurait épousé une Princesse Grecque, Sephelia (ou Sepelia), qui est dit avoir apporté une idole d’Aphrodite en Ibérie, qu’elle fit ériger dans la capitale Mtskheta, mais on a retrouvé à aujourd’hui aucune indication d’un culte local de cette Déesse Grecque. Selon la tradition Rev I, quoique païen, était favorable à la doctrine de la Chrétienté et aurait interdit les sacrifices humains en Ibérie, d’où son surnom de “Juste“. Son fils Vatché I (ou Vač’e ou Vache ou Vach’e ou Watche) lui succéda. Selon certains spécialistes il aurait été vaincu et tué lors d’une révolte de ses sujets.  REV  II  Co-Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 345 à 361 ap.J.C avec son frère Bakar I. Il épousa Salomé, Princesse d’Arménie fille de Tiridate III. Il eut un enfant Tiridate I.
 
REZON  ou  HADAD II  ou  Reson  Roi de Damas vers 960 av.J.C. Il succéda à Adrazar (ou Hadad I). Il est mentionné dans la Bible comme ennemi du Roi Salomon (970-931 – Premier Livre des Rois). Il fut fils d’Eliada. Il avait fui son maître, le Roi Hadadézer de Soba (ou Tsoba). Après la mort de ce dernier, Rezon rassembla des gens dont il devint le chef et devint Roi de Damas. L’archéologie n’a pas confirmé son identité. Une idée populaire à la fin du XIXe siècle identifiait Rezon comme le nom de trône de Hezjon, son successeur.
 
RHADAMISTE  ou  Rhadameste  ou  Radamisto  Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 51 à 53 et en 54 ap.J.C. Il fut le fils du Roi d’Ibérie Aderk (ou Pharasman I ou Pharzman) et l’époux de Zénobie, la fille de Mithridate d’Arménie (Donc sa cousine). Il détrôna son beau-père et le fit assassiner pour trahison et s’empara du trône. (Voir Asie Mineure, Arménie, Rhadamiste).
 
RHADAMISTE  I  ou  Hradamiste  ou  Radamisto  ou  Radamist  ou  Adam  ou  Ghadam  (En Géorgien : ღადამი Roi d’Ibérie de la dynastie de 129 à 132 ou 132 à 135 ap.J.C. Fils de Pharasman II. Les Chroniques Médiévales Géorgiennes (Il n’est d’ailleurs attesté nulle part ailleurs), nous informent que le fils d’Adam (comme elles le nomment), Pharasman-Kouel, n’était âgé que d’un an lorsque son père mourut. Jusqu’à ce que celui-ci fût en âge de régner, sa mère nommée Ghadana assura la régence. Cette proposition n’est pas retenue par les spécialistes aujourd’hui. Marie-Félicité Brosset et Cyrille Toumanoff identifient ce fils anonyme du Roi Adam né vers 131/134 au futur Pharasman III d’Ibérie.
 
RHADAMSADÈS  Tiberius  Julius  ou  Rhadamsadius  ou  Rhadamsadios  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος Ραδαμσαδης)  co-Roi du Bosphore Cimmérien de 308 à 322 ou 308 à 323 ou 309/310–322/323 ap.J.C. avec son frère Rheskouporis VI Tiberius Julius. Il fut le fils de Thothorsès. Rhadamsadès est mentionné dans deux inscriptions trouvées à Kertch en 1829 et 1832, mais leur état de conservation ne permet pas de les exploiter. Selon quelques spécialistes il ne serait pas de la dynastie légitime des Rois du Bosphore. Il porte un nom Iranien et utilise une écriture Sarmate sur sa monnaie.
 
RHAGAE  ou  Rhages  (En Grec : ‘Pάγαι Rhagai, en Latin : Rhagae ou Rhaganae), à la périphérie de Shahr Rey, au Sud-est de Téhéran.
 
RHASSANIDE  Dynastie de Princes originaires du Sud de l’Arabie, qui gouverna les tribus arabes de Palmyre et de la Palestine du IIIe siècle à 636 ap.J.C. Il furent les vassaux de Byzance, ils avaient adopté le Christianisme.
 
RHEMAXOS  Roi Dace IIe/Ier siècle av.J.C. Vers 100, Rhemaxos, qui résidait sur la rive gauche du Danube, fut un protecteur des cités Grecques de la Dobroudja. Il est connu par une inscription trouvée à Histria (ou Istros) en l’honneur d’Agathoclès fils d’Antiphilos qui raconte son intervention contre Zoltès un chef Thrace vivant au Sud du Danube. L’appartenance ethnique de Rhemaxos est discutée, pour certains spécialistes, comme Ion I.Russu, il fut un souverain Scythe.
 
RHESKOUPORIS  ou  Rascouporis  ou  Rhescuporis  ou  Rascos  (En Grec : Ραισκούπορις)  Nom de 4 Rois de Thrace.  RHESKOUPORIS  I Roi Odryse de Thrace de v.250 à 211 ou 240 à 215 av.J.C. Il fut le fils de Kotys III à qui il succéda. Son fils Seuthès IV lui succéda. RHESKOUPORIS  II  Roi Astéens de Thrace de 18 à 11 av.J.C. Il fut le fils de Cotys VII (ou III des Astéens). Trop jeune pour régner à la mort de son père il reçut comme Régent le Roi Sapéen Rhœmétalcès I Caius Julius (ou Rhémétalcès ou Rhoémétalcès, 15 av.J.C à 12 ap.J.C). Rheskouporis II fut vaincu et tué par le chef-Prêtre des Besses Vologèse (ou Vologase ou Wologaisosa) lors d’une bataille lorsque ceux-ci envahirent la Thrace. Il fut le dernier Roi Astéen Rhœmétalcès I lui succéda.   RHESKOUPORIS  III  (ou  I  des  Sapéens)  Roi Sapéen de Thrace de 48 à 41 ou 48 à 42 av.J.C. Il fut le fils de Cotys IX (ou I des Sapéens). Son fils Cotys X (ou II des Sapéens) lui succéda.  RHESKOUPORIS  IV (ou II des Sapéens)  Roi Sapéen de Thrace de 12 à 19 ap.J.C. Il fut le frère de Rhœmétalcès I. Lorsque ce dernier mourut en 12 ap.J.C, ses états, alliés de Rome, furent divisés en deux parties, qui furent réparties entre son fils, Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens, 12-19) et Rheskouporis IV. Cotys XI reçut la région proche de la côte avec les terres cultivées et des colonies Grecques. Rheskouporis IV, celle sauvage et inculte de l’intérieur, exposée à des attaques hostiles des peuples voisins sur ses frontières. Il fut bien sûr insatisfait de ce partage et le conflit devint inévitable avec son neveu. En 19, l’Empereur Tibère (14-37), dans une tentative d’empêcher une guerre, envoya des émissaires aux deux Rois afin de trouver un accord de paix. Cotys XI congédia ses troupes et Rheskouporis IV fit semblant de suivre son exemple. Il proposa une entrevue à son neveu, qui s’y rendit sans défiance. Au milieu d’un festin, Rheskouporis IV le fit emprisonner et décida de s’accaparer ses terres, puis il l’accusa de trahison. Tibère convoqua le Roi à Rome pour qu’il justifie l’arrestation de Cotys XI. Le Thrace refusa et fit assassiner son neveu faisant un affront à l’Empereur. Certaines sources avancent que Cotys XI se serait suicidé. Sa femme Antonia Tryphaena et ses enfants fuirent alors la Thrace à Cyzique, en Mysie, pour échapper Rheskouporis IV. Tibère envoya alors à la cour de Rheskouporis IV le Gouverneur de Mésie, le Sénateur Lucius Pomponius Flaccus († en 35) pour le convaincre d’aller à Rome et le Thrace fut obligé de se soumettre. Rheskouporis IV fut accusé par Antonia Tryphaena, la veuve de Cotys XI. Il fut reconnu coupable et condamné par le Sénat à une peine de confinement pour le meurtre de ce dernier et fut envoyé à Alexandrie. Peu après, il y fut mis à mort pour avoir tenté de s’échapper. Une autre version de sa mort nous dit que ce fut sur le chemin de l’Égypte qu’il tenta de s’échapper et fut tué par des soldats Romains ?. Le royaume de Thrace fut de nouveau divisé entre : Rhœmétalcès II son fils, qui s’était ouvertement opposé aux plans de son père, et les très jeunes enfants de Cotys XI et Antonia Tryphaena : Cotys XII (ou IV des Sapéens) et Rhœmétalcès III Caius Julius.
 
RHESKOUPORIS  ou  Rhescuporis  ou  Rascouporis  ou  Rescuporis  ou  Rescupore  Nom de 6 Rois du Bosphore Cimmérien. RHESKOUPORIS  I  ou  Tiberius  Julius  Rhescuporis  Philocaesar  Philoromaios  Eusebes  (En Grec : Τι βέριος ‘Iούλιος ‘Pησκούπορις Α ‘Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής) Roi du Bosphore Cimmérien de 68 à 92 ou 68/9 à 93/4 ap.J.C. Il fut le fils de Cotys I et de la Reine Eunice (ou Eunike). Il fut mis sur le trône du Bosphore par l’Empereur Romain Galba (68-69). Rheskouporis I tenta avec succès d’avoir un royaume relativement stable et semi-indépendant tout en restant fidèle à l’Empereur Galba. Au moins lors de la première année de son règne, sa mère fut corégente avec lui. Le Bosphore fut à cette époque en mesure de poursuivre le commerce avec toute l’Anatolie. Il fut contemporain des Empereurs Romains Trajan (98-117) et Hadrien (117-138). On ne connait pas le nom de son épouse (Certains spécialistes la nomment Eunice) mais de ce mariage il eut un fils appelé Sauromatès I qui lui succéda.  RHESKOUPORIS  II  Tibérius Julius  ou  Tiberius  Julius  Rhescuporis  Philocaesar  Philoromaios  Eusebes  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος ‘Pησκούπορις Β ‘Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής)  Roi du Bosphore de 210 à 227 ou 211 à 227 ou 211/212 à 226/227 ap.J.C. Il fut le fils aîné de Sauromatès II à qui il succéda. On sait peu de chose de son règne. Pendant celui-ci il co-gouverna avec son fils Rheskouporis III né d’une d’une épouse dont on ne connait pas le nom. Il fut un contemporain des règnes des Empereurs Romains : Caracalla (198-217), Macrin (217-218), Élagabal (218-222) et Sévère Alexandre (222-235). Dans la même année où il mourut son fils décéda aussi, ce fut donc son frère Cotys III qui monta sur le trône.  RHESKOUPORIS  III  Tibérius Julius  co-Roi du Bosphore Cimmérien de 211 à 227 ap.J.C. Fils de Rheskouporis III, il régna conjointement avec lui et mourut le même année.  RHESKOUPORIS  IV  Tibérius  Julius  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος ‘Pησκούπορις Δ’)  Co-Roi du Bosphore Cimmérien de 233 à 234 ou 233 à 235 ou 233/234 à 234/235 ap.J.C. Après son frère Sauromatès III il régna conjointement avec leur père Cotys III. Comme pour son frère il eut le titre de Roi sur ses monnaies. Certains spécialistes le donnent comme le fils de Sauromatès III. On ne sait rien de sa vie. Certains spécialistes avancent qu’il mourut avant son père. Il fut remplacé en 235 par son autre frère Ininthimeus Tibérius Julius.   RHESKOUPORIS  V  Tibérius  Julius  ou  Tiberius  Julius  Rhescuporis  Philocaesar  Philoromaios  Eusebes  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος ‘Pησκούπορις Ε ‘Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής, Roi du Bosphore Cimmérien de 240 à 262 ou 240 à 276 ou 242/243 ou 275/276 ap.J.C. Fils d’Ininthimeus, il arriva au pouvoir dans une période difficile pour le royaume attaqué par les hordes barbares. Il fut contemporain des règnes des Empereurs Romains : Gordien III (238-244), Philippe l’Arabe (244-249) et Decius (249-251). Il dut se plier aux commandements des Boranes et des Goths, qui envahirent le royaume et leur laisser l’usage des ports, d’où leurs flottes partirent pour des raids de piraterie en Asie Mineure. Rheskouporis V co-gouverna avec ses trois fils nés d’une d’une épouse dont on ne connait pas le nom : Pharsanzès, Syngès et Teiranès. Ce dernier le remplaça lorsqu’il mourut en 276. Il faut noter que pour les deux premiers certains spécialistes ne les comptent pas comme fils de Rheskouporis V, mais comme des usurpateurs Sarmates ?.   RHESKOUPORIS  VI  Tibérius  Julius   (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος ‘Pησκούπορις Στ’) Roi du Bosphore Cimmérien de 303 à 342 ou 304 à 341 ou 314/315 à 341/343 ap.J.C. Il fut d’abords co-Roi avec son père Thothorsès de 304 à 308, puis avec son frère Rhadamsadès. Après sa mort, Rheskouporis VI fut le seul souverain du Bosphore. Selon quelques spécialistes ces deux derniers Rois ne seraient pas de la dynastie légitime des Rois du Bosphore. Ils portent un nom Iranien et utilisent une écriture Sarmate sur leur monnaie. On sait peu de chose sur le règne de Rheskouporis VI. En 335, le Roi des Goths, Hermanaric (Ermanaric, † v.376) attaqua le royaume du Bosphore qu’il soumit. Rheskouporis VI fut tué en 341 en le défendant. Il fut enterré dans une tombe royale dans la capitale Panticapée avec divers objets qui comprenait entre autres un masque d’or et des plaques d’ornement, aujourd’hui exposés au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Rheskouporis VI est le dernier souverain de ce royaume dont l’existence est confirmée par des découvertes archéologiques.

 

RHETIE  Région des Alpes centrales (Tyrol aujourd’hui), elle fut conquise par les Romains sous les Empereurs Auguste (63-14) et Tibère (14-37).
 
RHODES  ou  Ródos  (En Grec : Ρόδος) est proche de l’Asie Mineure (17,7 km) à l’Est de la Crête, en face de la Turquie d’aujourd’hui, mais fait partie de la Grèce. Elle est la plus grande île des douze plus importantes du Dodécanèse. La principale ville de l’île porte également le nom de Rhodes. Elle est située à l’extrémité Nord de l’île. Dans la mythologie, le Dieu Apollon est le premier à voir l’île sortir des eaux. Il la trouve si belle, qu’il décide de la prendre sous sa protection. Plus tard, il aura d’une nymphe locale trois fils : Ialissos (Lalysos), Camiros (ou Kamiros) et Lindos qui créèrent les trois premières cités de l’île. Toutes les trois sont mentionnées par Homère (Poète, fin du VIIIe siècle) dans le Catalogue des vaisseaux (Iliade, II, 653–656). (Voir Grèce, Rhodes).
  
RHODOGUNE  ou  Rodogune  ou  Rhodogyne  ou  Rodogyni  (En Grec : Ροδογύνη ou Ροδογύνη της Παρθίας Rodogyni des Parthes, en Persan : روزگون Rvzgvn) Reine Séleucide. Elle fut la fille du Roi des Parthes Mithridate I (171-138). Elle fut, en 138, une des épouses du Roi Démétrios II Nikatôr (145-140 et 129-125) retenu en captivité par son père entre 140 et 129 av.J.C. Ce dernier avait précédemment épousé Cléopâtre Théa, fille du Roi d’Égypte Ptolémée V Épiphane (196-180) et Cléopâtre I Syra. Ce second mariage excita la jalousie de Cléopâtre et fut l’occasion de violents démêlés, qui ont fourni à Corneille le sujet de sa tragédie Rodogune. Elle fut vraisemblablement abandonnée en 131/130 lorsque Démétrios II, après de nombreuses tentatives infructueuses pour échapper aux Parthes, fut libéré et retourna à Antioche pour récupérer son trône. Au cours de leur mariage, elle fut temporairement un otage à la cour des Parthes écartée après une de ces tentatives malheureuses. Polyen (Orateur et écrivain militaire Grec, IIe s. ap.J.C) nous dit que Rhodogune, informée d’une révolte alors qu’elle se préparait pour un bain, jura de ne pas se baigner ou se brosser les cheveux jusqu’à ce que la révolte soit neutralisée. Elle se rendit immédiatement à la bataille, à cheval à la tête de son armée. Elle dirigea avec succès la bataille, et fut représentée par la suite sur les sceaux des Rois Perses avec de longs cheveux ébouriffés à cause de son vœu. Cet incident est également mentionné dans l’écrit anonyme Tractatus De Mulieribus, qui la décrit dans l’histoire, comme étant représentée par une statue en or montrant ses cheveux mi-tressés. Selon les sources, Rhodogune eut plusieurs enfants avec Démétrios II, mais nous n’en connaissons pas les noms.
 
RHODOGUNE  ou  Rodogune  ou  Rhodogyne  ou  Rodogyni  (En Grec : Ροδογύνη, en Persan : روزگون Rvzgvn)  Princesse Perse Achéménide, fille du Roi Artaxerxès II (404-401). Elle épousa Aroandes I (ou Orontes) le Satrape d’Arménie (401-344) et de Mysie (360) à qui elle donna trois enfants : Aroandes II (ou Orontes) Roi d’Arménie, Abhaya I Roi de Pancanada (Le Pendjab occidental) et Abhisara Roi de Takshashîlâ (ou Taxila).
 
RHŒMÉTALCÈS  ou  Rhoémétalcès  ou  Roimitalcès  ou  Rhoimetalkes  ou  Rhoemetalces  ou  Roemetalces (On peut trouver encore d’autres écritures de ce nom)   (En Grec : Ροιμητάλκης)  Nom de 3 Rois Sapéens de Thrace.  RHŒMÉTALCÈS  I  Roi Sapéens de Thrace de 31 ou 15 av.J.C à 12 ap.J.C. Il fut le fils du Roi Sapéen Cotys X (ou II des Sapéens). Il fut nommé Régent pour son neveu le Roi Astéen Rheskouporis II (18 à 11 av.J.C) trop jeune pour régner. Lors de la guerre civile Romaine suite au second triumvirat, Rhœmétalcès I avait prit le parti de Marc Antoine (83-30) contre Octave (Futur Empereur Auguste, 27 av.J.C-19 ap.J.C), mais après la bataille d’Actium, en 31, il passa du côté du vainqueur. Les Besses, peuple de Thrace, restés indépendants de Rome, attaquèrent les provinces Thraces alliées de l’Empire Romain. Ils furent repoussés par une armée Romaine aidée de leurs alliés Thraces. Dans les années 13 à 11 av.J.C, Rheskouporis II et son oncle Rhœmétalcès I furent à nouveau attaqués par les Besses. Cette attaque fut plus importante que la précédente et Rheskouporis II fut vaincu et tué par le chef-Prêtre des Besses Vologèse (ou Vologase ou Wologaisosa). Rhœmétalcès I fut aussi mis en déroute, mais il parvint avec sa famille à prendre la fuite et se réfugia en Chersonèse. (Voir Grèce, Thrace, RhÅ“métalcès I).  RHŒMÉTALCÈS  II  Rois Sapéen de Thrace de 19 à 26 ou 19 à 37 ou 19 à 38 ap.J.C. Après la condamnation à mort et l’exécution de Rheskouporis IV (ou II des Sapéens), en 19 ap.J.C, le royaume de Thrace fut de nouveau divisé entre : Rhœmétalcès II, fils de Rheskouporis IV qui s’était ouvertement opposé aux plans de son père, et les très jeunes enfants de Cotys XI (ou III des Sapéens) et Antonia Tryphaena : Cotys XII (ou IV des Sapéens) qui céda son trône à son frère Rhœmétalcès III Caius Julius. Du fait de leur jeune âge, selon Tacite (ou Publius Cornelius Tacitus, historien et Sénateur Romain, 56/57-v.120), le Propréteur Titus Trebellenus Rufus fut nommé Régent avec leur mère Antonia Tryphaena. Sous leur règne éclatèrent plusieurs révoltes dans la partie de la Thrace qui était soumise aux Romains et dans les états alliés. Le nom de Rhœmétalcès II, disparut de l’histoire à cette époque, son règne s’arrêtant en 26 ou 37 ou 38 selon les sources. Beaucoup de spécialistes pensent qu’il mourut en 38 ce qui fut la raison du remaniement des États Thraces. On ne sait donc que peu de chose de lui si ce n’est qu’il fut l’époux de Pythodoris II, fille d’Antonia Tryphaena et Cotys XI.   RHŒMÉTALCÈS  III  Caius  Julius   Rois Sapéen de Thrace de 38 à 46 ap.J.C. Il fut le fils de Cotys XI (ou III des Sapéens) et Antonia Tryphaena. Il succéda à son frère Cotys XII (ou IV des Sapéens). Il fut le dernier Roi de Thrace qui devint après lui province Romaine. (Voir Grèce, Thrace, RhÅ“métalcès III).
 
RHŒMÉTALCÈS  I  Tibérius  Julius  ou  Rhoémétalcès  ou  Roimitalcès  ou  Rhoimetalkes  ou  Rhoemetalces  ou  Roemetalces, (On peut trouver encore d’autres écritures de ce nom) ou Tiberius Julius Rhoemetalces Philocaesar Philoromaios Eusebes (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος Ροιμητάλκης Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής) Roi du Bosphore Cimmérien de 131/132 à 153/154 ou 132 à 153 ou 132 à 154 ap.J.C. Fils de Cotys II, il arriva sur le trône en 132. Il fut un contemporain des règnes des Empereurs, Hadrien (117-138) et Antonin le Pieux (138-161). Sur sa monnaie son titre royal est en Grec. Comme son grand-père paternel Sauromatès I, Rhœmétalcès I semble avoir été une personne religieuse très impliqué dans le culte de la Déesse Aphrodite. Cela est confirmé par une inscription trouvée sur une base de statue à Phanagoria. Selon l’Histoire Auguste (ou Historia Augusta), à une date inconnue, sous le règne d’Antonin le Pieux, Rhœmétalcès I se rendit à Rome pour une audience concernant un différend entre lui et le commissaire impérial. La nature et les causes menant à ce litige sont inconnus. Après l’audience l’Empereur donna semble t-il raison au Roi puisqu’il renvoya Rhœmétalcès I vers le Bosphore. On ne connait pas non plus le nom de son épouse mais il eut deux fils Eupator et Sauromatès II (Roi, 174-210) qui lui succédèrent. Il faut noter que Christian Settipani considère Eupator comme son frère plutôt que comme son fils aîné ?.
 
RHOLES  ou  Role  (En Grec : ‘Pώλης)  Roi Dace au Ier siècle av.J.C. Il contrôlait l’actuelle Dobroudja. Il est mentionné par Dion Cassius (ou Cassius Dio Cocceianus, historien Romain, v.155-v.235). Selon l’historien il aida le Général et Proconsul Romain Marcus Licinius Crassus (115-53) à vaincre les Bastarnes (Tribu de Germains), et lorsqu’il se rendit à Rome il fut traité comme un ami et allié pour son soutien aux Romains.
 
RHOXANE  Voir ROXANE.
 
RIB-ADDI  ou  Ribaddi  ou  Rib-Hadda  ou  Rib-Adda  ou  Rib-Addu  Roi de Byblos de vers 1375 à vers 1355 ou v.1375 à v.1335 av.J.C. Sous protectorat Égyptien il fut menacé par le Roi d’Amourrou Abdi-Ashirta (v.1385-v.1344), puis par son fils Azirou (ou Aziru, v.1344-v.1315) et en dépit de l’aide Égyptienne il dut quitter la ville et fut tué. (Voir Syrie/Palestine, Byblos, Rib-Addi).
 
RICIMER  Général Romain d’origine Suève mort en 472 ap.J.C, consul en 459, il fut le maître pendant un temps de l’Italie ce qui lui permit de porter successivement au pouvoir, Majorien en 456, Sévère III en 461, Anthemius en 467 et Olybrius en 472. Il épousa Alypia, fille de l’Empereur d’Occident Anthemius (467-472).  
 
RIKINU  Reine des Parthes Arsacides, elle épousa le Roi Parthe Mithridate I le Grand (171-138). Elle lui donna deux enfants :  Rhodogune (ou Rodogune ou Rhodogyne) qui épousa en 138 le Roi Séleucide Démétrios II Nikatôr (145-138 et 129-125) pendant sa captivité en Parthie. Il semble, selon les sources, qu’elle eût plusieurs enfants avec lui, mais nous n’en connaissons pas les noms; et Phraatès II (ou Arsace VI, 138-127) qui succéda à son père et qui épousa Laodice VIII la fille de Démétrios II Nikatôr et Cléopâtre Théa.  
 
RIM-ANUM  ou  Rîm-Anum  Roi d’Ourouk de la Ve dynastie, Roi d’Akkad, d’Oumma et de Kish de 1818 à ? ou de 1810 à 1806 av.J.C. Il succéda à Irdanene. Il est connu par quelques tablettes datées de son règne qui sont des textes économiques.
  
RIM-SIN  ou  Rîm-Sin  ou  Rim-Sîn  Nom de 2 Roi de Larsa.  RIM-SIN   I  Roi de Larsa de 1822 à 1763, d’Ur de la IIIe Dynastie, d’Ourouk, d’Akkad et d’Isin de 1793 à 1787 av.J.C. Fils ou frère, selon certains spécialistes de Warad-Sin. En 1799, il fut confronté à une coalition menée par le Roi de Babylone Sin-Muballit (1813-1793). Il reprit Ur, puis Ourouk et Isin. Mais il fut incapable d’exploiter sa victoire. En 1787, il ne put résister à l’invasion du nouveau Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750), qui lui reprit ses possessions. En 1763, Rim-Sin I fut une deuxième fois vaincu par la coalition du Roi de Mari Zimri-Lim (1775-1761/60) et d’Hammourabi qui se rendit maître de Larsa. La cité ne fut plus désormais que la ville sainte du Dieu Shamash. Sous le règne de Rim-Sin I les arts, particulièrement les vieilles écoles sumériennes de scribes, furent encouragés. (Voir Mésopotamie, Larsa, Rim-Sin I).  RIM-SIN  II  Roi de Larsa de 1741 à 1736 ou 1738 à 1737 ou 1678 à 1674). Les spécialistes pensent que probablement ce ne fut pas son vrai nom, mais qu’il se fit appeler comme le dernier Roi de la ville pour légitimer sa prise de pouvoir. Rim-Sin II profita de la faiblesse du Roi de Babylone, Samsu-Iluna (ou Samsou-Ilouna, 1750-1712) dont il était le vassal, pour provoquer une rébellion à Larsa, qui servit d’exemples pour des soulèvements dans d’autres villes comme Eshnunna, Isin, Ourouk et Ur. Il fut vaincu devant Kish et mourut dans son palais. Le Roi d’Eshnunna, qui l’avait aidé dans sa rébellion fut capturé, emmené à Babylone et assassiné. Suite à cet affrontement, Samsu-Iluna, afin de prévenir toutes nouvelles rébellions, pilla et incendia la ville d’Ur, puis il fit abattre ses murailles et ses temples. Il fit de même avec la ville d’Ourouk.
 
RIMUSH  ou  Rimus  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1730 à 1727 ou de vers 1720 à vers 1710 av.J.C. Son nom est incomplet sur une liste des Rois et de ce fait nous ne sommes pas certains de sa traduction. Il n’est pas mentionné dans la liste traditionnelle ce qui donne à penser que son règne fut relativement court. Certains spécialistes pensent qu’il fut un petit-fils de Shamshi-Adad I, peut-être le fils de Mut-Assur. Il est possible que Rimush mort après un bref règne ce fut son frère, Asinum qui lui succéda.
 
RIMUSH  ou  Rimuš  ou  Ouroumoush  ou  Alu-Usharsid  ou  Urumush   Roi d’Akkad, de Kish, d’Ur, d’Ourouk, de Lagash et d’Oumma de 2283 à 2274 ou 2279 à 2270 ou 2279 à 2269 ou 2278 à 2270 ou 2219 à 2210 av.J.C. Il fut fils de Sargon le Grand et Tashlutum (ou Tašlultum ou Tashloutoum ou Tashlultum ou Ashlutum ou Ašlultum). Il se trouvait aux côtés de son père lorsque, à la suite d’une rébellion, ce dernier fut assiégé dans sa propre capitale d’Akkad. Il lui succéda au trône au détriment de son frère Manishtusu, qui était son aîné. Il hérita du trône dans une situation politique insurrectionnelle qu’il réprima avec violence. Les inscriptions le concernant, rapportent la répression sur les villes du Sumer, d’abord Ur, dont il captura le Roi. Il ravagea Ur et Oumma et tua plus de 8.000 hommes. Il combattit aussi contre Lagash, Girsou et Adab. Puis il poursuivit sa campagne jusqu’à la mer Inférieure (le golfe Persique), au cours de laquelle il fit 5700 prisonniers. La troisième année de son règne, il conduisit une campagne en Élam, d’où il rapporta un important butin. Il semblerait que Rimush ait poussé son incursion jusque dans l’actuel Kermân. Il fut assassiné par ses serviteurs. (Voir Mésopotamie, Akkad, Rimush).
 
RITSPA  ou  Rizpah  ou  Rispah  ou  Riz’-pa  “Charbon” ou “Pierre chaude”  Elle fut la concubine la fille d’Ajja (ou Ajah) et la concubine du Roi des hébreux Saül (1030-1010). Elle lui donna deux enfants : Deux fils : Armoni et Mephibosheth (ou Mephiboscheth), dont on ne sait rien et qui périrent à Gibeon (ou Gabaa ou Gabaon) après qu’ils eurent été donnés par David à ses habitants. Ritspa monta la garde sur leur corps pendant cinq mois avant d’être autorisée à les enterrer (Deuxième Livre de Samuel 21: 8-9).
 
ROBOAM  ou Rehoboham  (En Hébreu : רחבעם  Rehav’am) 1er Roi de Juda de 931 à 914 ou 931 à 913 E.R.Thiele ou 922 à 915 av.J.C. W.F.Albright). Il fut le fils de Salomon à qui il succéda. Son grand-père fut David. Sa mère Naamah fut une Ammonite. Son nom signifie "qu’il élargit le peuple". Sa Tyrannie provoqua la révolte des dix tribus du Nord, qui fondèrent le royaume d’Israël. Il épousa, entre autres, Mahalat, qui lui donna un fils Abijam (ou Abiyyam ou Abijah ou Abiam,) lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Juda, Roboam).
 
RODOGUNE  Voir RHODOGUNE. 
 
ROHOB   ou   Arach  Roi de Soba et Aram-Damas vers 1020 av.J.C. Il eut un enfant Adrazar (ou Hadad  I Ezer) qui lui succéda.
 
ROIMITALCÈS  Voir RHŒMÉTALCÈS.
 
ROMULUS  Co-Roi de Rome de 753 à 748 av.J.C avec le Roi des Sabins Titus Tatius, puis 1er Roi de Rome 748 à 715. Il épousa : Hostius Hostilius, puis Hersilia et eut deux enfants. Selon la tradition la ville fut crée par ce Prince Latin en 753.
 
ROMULUS AUGUSTULE  (né en 460 ap.J.C) Empereur d’Occident de 10-475 à 08-476, dernier Empereur d’Occident, il fut déposé par Odoacre, Roi des Hérules qui envoya les insignes impériaux à l’Empereur Byzantin d’Orient Zénon (474-491).
 
RONAS  ou   Rugulus  ou  Ruga  Roi des Huns jusqu’à 433 ap.J.C. Il fut assassiné.
 
ROSTAM  FARROKHZAD  (En Perse : رستم فرّخزاد) Il fut le Ērān Spāhbod (Commandant en chef) des forces armées de l’Empire Sassanide pendant le règne de Yazdgard III (631-651). Originaire d’Arménie, son frère et lui servirent loyalement et efficacement l’armée. Yazdgard envoya lui-même Rostam à la tête d’une force Perse pour se confronter à l’armée arabo-musulmane qui envahissait lentement l’Empire par le Sud-ouest. Bien que Rostam ait eu des doutes sur le succès de sa mission (Certaines sources citent des rêves prémonitoires), il accepta l’ordre de Yazdgard III et se confronta à l’armée d’invasion musulmane près des rives de l’Euphrate, dans la plaine d’al-Qâdisiyya. Au cours de la bataille de trois jours qui suivit, un guerrier réussit à capturer et à tuer Rostam lui-même, ce qui entraîna une déroute terrible dans les rangs Perses. Le poète Perse Ferdowsi (Abū-l-Qāsim Mansūr Ibn Hasan al-Tūsī, écrivain et poète Perse, v.940-v.1020)
conte les exploits de Rostam et sa dernière bataille tragique dans le poème épique appelé Shâh Nâmâ. Ferdowsi conclut sa fresque épique nationaliste par cette bataille et le meurtre de Rostam, qui marque le début de la conquête islamique de l’Iran. Selon Tabari (Abi Ja’far Muhammad ibn Jarir al-Tabari, historien et théologien Perse, 838-923), lors du règne de la Reine Azarmedûkht qui a duré quelques mois de décembre 630 à mars 631. Celle-ci ne pouvant refuser le mariage avec le général Farrûkh-Hormizd (ou Farrukh Azarmidokht) de Rey, le fait assassiner. Le fils de ce dernier, le général Rostam Farrokhzad, décide alors de venger son père. Il s’empare de la capitale Ctésiphon, détrône Azarmedûkht, lui crève les yeux et la tue. Toujours selon Tabari, il est ce même Rostam qui un peu plus tard, général de Yazdgard III, perdra la grande bataille contre les arabes.
 
ROUDAMON   ou  Amonroud  Roi de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie de 757 à 754 av.J.C. (Voir Égypte).
 
ROUSA  ou  Rusa  Nom de 4 Rois de l’Ourartou. (En Arménien : ՐւսաROUSA  I  Roi de l’Ourartou de 735 à 714 ou 733 à 714 ou 730 à 714 av.J.C. Il fut le fils de Sarduri II à qui il succéda. Il hérita d’un royaume à reconstruire, il s’y attela pendant une période de relative paix avec les Assyriens, le nouvel Empereur  Salmanasar V devant affronter des querelles de succession. Les combats reprirent encore plus sévèrement avec l’Empereur Assyrien suivant, Sargon II (722-705). La première campagne contre l’Ourartou de Sargon II, en 719, ruina tous les efforts de Rousa  I à néant. La guerre culmina avec la fameuse "huitième campagne" de 714, dont on possède le récit détaillé dans une lettre adressée par l’Empereur au Dieu Assur. Malgré tout ce ne fut pas une victoire totale pour Sargon II qui ne parvint pas à s’emparer des citadelles Ourartéennes. C’est pourquoi quand Rousa I mourut, ni la dynastie, ni l’Ourartou ne cessent d’exister. Il eut un enfant Argishti II, qui lui succéda. (Voir Asie Mineure, Ourartou, Rousa I).  ROUSA  II   Roi de l’Ourartou de 685 à 645 ou 680 à 650 ou 680 à 645 ou 680 à 639 ou 678 à 645 ou 678 à 640 av.J.C. Il fut le fils d’Argishti II à qui il succéda. Il reconstitua son territoire et construisit une nouvelle capitale à Toprakkale (ou Rusahinili “ville de Rousa"). Il développa l’élevage et l’agriculture. Pendant son règne, l’Ourartou fut une des grandes puissances de l’époque. Il bâtit d’impressionnantes forteresses : Ayanis, Teishebani (ou Teshebani ou Teishebaini ou Teišeba ou Karmir Blur) et Bastam, sites qui sont aujourd’hui nos principales sources de connaissance de la culture des Ourartéens. Il eut un enfant Sarduri III, qui lui succéda. Il faut souligner que sa succession est loin de faire l’unanimité. (Voir Asie Mineure, Ourartou, Rousa II).  ROUSA  III  ou  Rusa  Erimenai "Rousa fils d’Erimena”  Roi de l’Ourartou de 629 à 615 ou 629 à 590 ou 605 à 590 ou 605 à 585 av.J.C. Il fut le fils d’Érimena. Il fut battu et la capitale, Toprakkale (ou Rusahinili) fut détruite par le Roi des Mèdes, Cyaxare allié aux Scythes. On ne sait pratiquement rien de son règne, son nom fut inscrit à Argishtikhinili (ou Armavir) et sur une série de boucliers en bronze du temple de Haldi trouvé à Toprakkale (ou Rusahinili), actuellement au British Museum.   ROUSA  IV  ou  Rusa  Rusai  “Rousa, fils de Rousa”  Roi de l’Ourartou de 595 à 585 ou 590 à 585 av.J.C. Fils de Rousa  III dernier Roi de l’Ourartou. En 585, Tushpa fut prise et Rousa IV vit son royaume envahit complètement par les Mèdes. De son règne les seules traces que nous avons sont des objets trouvés à Bastam et une tablette d’argile à Teishebani (ou Karmir Blur) mise au jour en 1955, son nom fut aussi trouvé à Toprakkale (ou Rusahinili).
 
ROXANE  ou  Rôxánê  ou  Rhôxane  ou  Roxana  ou  Roksana  ou  Raoxshna  ou  Roshanāk  ou  Roshaniâ  ou  Rokhsana  ou  Roxanne  ou  Roxandra  {Beauté lumineuse} ou {L’aube}  (En Grec : Ρωξάνη , En Persan : رخسانه)  Reine des Perses Achéménides. Elle fut l’épouse et la sœur du Roi Perse Cambyse II (529-522) qui l’assassinat. Il faut noter que d’autres sources avancent qu’elle serait morte en 523 en Égypte d’une fausse couche.
 
ROXANE  ou  Rôxánê  ou  Rhôxane  ou  Roxana  ou  Roksana  ou  Raoxshna  ou  Roshanāk  ou  Roshaniâ  ou  Rokhsana  ou  Roxanne  ou  Roxandra  {Beauté lumineuse} ou {L’aube}  (En Grec : Ρωξάνη , En Persan : رخسانه)  Reine de Macédoine née vers 341, la date précise demeure incertaine. Elle fut la fille du "Roi" de Sogdiane, Oxyartès (ou Oxyarte ou Oxyartes), sans doute le Satrape de la province sous l’Empire des Achéménides. Lorsque le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323) envahit son royaume, en 327, il la fit prisonnière et la même année, il l’épousa selon le rite Perse. Ce mariage put paraître une tentative de réconcilier la Sogdiane et la Bactriane, qui était le bout de l’Empire, avec les autres satrapies d’Alexandre, mais les sources antiques décrivent l’amour immense qu’avait Alexandre pour Roxane. Elle lui donna un fils (Posthume) en 323, Alexandre IV Aigos. Elle fut capturée par Cassandre en 316 et mise à mort en 310.(Voir Grèce, Reines de Macédoine, Roxane).
 
RUBEN  L’aîné des douze fils de Jacob, il tenta de sauver Joseph menacé par ses frères. Son père le priva par la suite de son droit d’aînesse. La tribu d’Israël qui portait son nom, s’établit à l’Est du Jourdain. Il eut quatre enfants : Henok, Pallu, Hecron et Karmi.
 
RUBOBOSTES  Roi Dace du IIe siècle av.J.C. Il est mentionné par Trogue Pompée (ou Cneius Pompeius Trogus, historien Romain, Ier siècle av.J.C) qui écrit que, pendant son règne, la puissance des Daces augmenta et qu’ils défirent les Celtes qui avaient auparavant le pouvoir dans la région. Trogue Pompée et Justin mentionnent une hausse de l’autorité Dace sous le règne du Roi Rubobostes (avant 168) qui suggère probablement la fin de la domination Celte en Transylvanie, chassés de Dacie par la montée en puissance d’une dynastie indigène.
 
RUGA  Voir RONAS.
 
RUGULUS  Voir RONAS.
 
RUHUBI  Roi d’Ammon de v.870 à vers 860 ou v.850 av.J.C. Encore aujourd’hui nous n’avons pas de certitude s’il fut bien Roi car aucune inscription Ammonite de son règne n’a été découverte et il n’est pas mentionné dans les sources Assyriennes. Sur le Monolithe Kurkh d’Ammon, il est inscrit Bit-Ruhubi "Maison de Ruhubi". Son fils Ba’sa (ou Baasa) lui succéda.
 
RUSA  Voir ROUSA.
 
RUSAHINILI  Voir TOPRAKKALE.

 

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