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SAATOUM  ou  Siatum   Prince d’Égypte. Il fut un des fils du Roi Thoutmôsis IV (1401/00-1390) et de la Reine Moutemouia. Son existence est connue par une inscription apposée sur la momie de sa fille Nebetâh (ou Nebetia).

 

SABA  Le royaume de Saba (en Latin) ou de Shéba (version Chamio-sémitique), dont les habitants s’appellent les sabéens, fut un royaume au Sud de l’Arabie (Yémen aujourd’hui). Son authenticité, son histoire et même sa position géographique sont encore de nos jours sujets à grand débat. Il fut évoqué : Dans le Bible, dans le coran et dans les annales Assyriennes et semble avoir réellement existé, mais il est difficile de séparer le mythe de l’histoire. Deux pays actuels en revendiquent l’histoire : L’Éthiopie, dont les habitants aiment à croire que ce royaume correspondait à leur antique pays et les Yéménites qui se réclament également de ce mythe car un royaume de Sabé (ou de Saba) a existé au centre du Yémen. La majorité qui se dégage aujourd’hui opte plus pour une origine Yéménite (avec pourquoi pas la main mise sur une partie de l’Éthiopie de l’autre côté de la mer). Le premier véritable royaume du Yémen dont on ait connaissance aurait été créé vers 1500 av.J.C (on trouve aussi 1300 av.J.C) et fut le royaume Sabéen de Ma’rib (ou Marib), qui est le nom de sa capitale qui deviendra Zufar par la suite. Selon certains spécialistes, l’épisode biblique de la visite de la Reine de Saba, la Reine Makéda, qui alla jusqu’en Israël, à Jérusalem pour voir le Roi Salomon (970-931), tendrait à montrer la puissance de ce royaume Sabéen. Elle eut semble t’il des relations amoureuses avec le Roi Salomon et lui donna un fils, Ménélik (ou Ibn el Hakim), qui se rendit plus tard à Jérusalem pour se faire reconnaître de son père. Ce royaume de Saba fut l’allié de l’Égypte. Toutefois il est à noter que les sources actuelles suggèrent une existence bien postérieure à la période biblique du règne de Salomon. Il convient dont d’être prudent sur ces affirmations car l’identification du Royaume de Sabé à celui du royaume de Saba n’est pas certaine. La première mention réelle du Royaume de Saba provient d’annales Assyriennes datant de vers 720 av.J.C où il est dit que Mukkarib Yâthiamar, Roi de Saba, paya tribut aux Empereurs d’Assyrie Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727) et Sargon II (722-705). Le véritable royaume historique de Saba aurait été créé vers 716 av.J.C, soit plus de trois siècles après le règne de Salomon. Cependant son unité ne dura pas longtemps puisque vers 700 av.J.C, le Roi Karibîl Watar, fils Dhamar’alî, lança deux campagnes avec l’aide des cités d’Haram et de Dekaminahû, contre la ville de Nashan afin de réduire ses velléités d’indépendance. Puis, de 689 à 681 av.J.C, il fonda l’Empire Sabéen, après avoir détruit le royaume d’Awsân. Il s’agit du premier État Yéménite unifié réellement attesté. Ce royaume subit ensuite une attaque de l’Hadramaout (Royaume du Sud de l’Arabie sur le littoral) qui y établit une brève domination au milieu du VI e siècle en mettant deux Rois sur son trône. Dans les années qui suivirent on assista à la pénétration d’une nouvelle tribu étrangère très commerçante, peut-être d’origine arabe ?, la tribu de Ma-In (ou Ma’în). Elle occupa une région et se constitua en royaume mais reconnut la suzeraineté du Royaume de Saba et en devint son vassal. Au Ve siècle av.J.C, le royaume de Saba entra en guerre contre un autre voisin le royaume du Qataban. Dès cette époque, les royaumes : De Saba, de Qataban, Ma-In (ou Ma-în) et d’Hadramaout luttèrent les uns contre les autres pour asseoir leurs dominations sur la région. Finalement, ce fut le Royaume de Qataban qui l’emporta et fondit une hégémonie qui dura de vers 500 à 110 Av.J.C où les autres royaumes lui durent allégeance. Au cours de cette domination, le royaume de Haram fut détruit par l’invasion de plusieurs tribus arabes, notamment celle d’Amîr. Vers 200 av.J.C Saba pût vassaliser cette nouvelle tribu. Le royaume de Qataban s’étiola peu à peu et à partir du IIe siècle av.J.C celui de Saba put reprendre de l’influence sur la région et imposer son autorité. Vers la fin de ce siècle il étendit sa domination sur l’ensemble du Jawf en annexant le royaume voisin de Ma-In. Il bénéficia alors d’un grand essor commercial et s’enrichit avec le commerce des aromates et des épices d’Orient, revendus au monde méditerranéen. Il établit des comptoirs et colonies chez les Nabatéens, en Syrie et en Abyssinie. Dans le même temps, en 110, le royaume de Qataban fut annexé par celui d’Hadramaout ce qui amena une guerre inévitable avec Saba. Celui-ci perdit la guerre et devint vassal d’Hadramaout. Ce n’est que vers 50 av.J.C que l’on assistera à la restauration du Royaume de Saba. Le royaume résista à toutes les invasions, qu’elles furent : Perse, Macédonienne, il tint en échec les Romains de Caius Aetius Gallus. En 25 av.J.C, lors d’un nouveau grand conflit il absorba les états voisins Hadramaout, Qataban, Raidan. Il ne tombera qu’en 525 ap.J.C, ruiné par l’occupation Ethiopienne du Roi Kaleb (524-575), puis il fut envahit en 570, par le Roi Perse Khosrô I (531-579) avant de faire partie du monde islamique et sombrera peu à peu.
 
SABINE  Région située en Italie centrale entre le Latium et l’Ombrie. Le peuple Sabin, des montagnards qui par leur position eurent une relative autonomie. Les Sabiniens jouèrent un rôle important dans les origines de Rome dont ils constituèrent la majeure partie de la population.
 
SABINUS  JULIUS  Empereur Romain de 69 à 70 ap.J.C. Gaulois d’origine, il les entraîna ceux-ci dans une révolte au moment ou Civilis, en 69, soulevait les Bataves, il ne fut suivi que partiellement et fut battu par Cerealis envoyé par l’Empereur Vespasien (69-79), plus tard il fut supplicié.
 
SABIUM  ou  Sabum  ou  Sumuabu   3e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1845 à 1831 av.J.C. Fils de Sumu-la-El (ou Sumulael) En l’an 7, il lutta contre l’armée de la cité de Larsa, sur laquelle il aurait remporté une victoire, puis contre le Roi d’Assur, Ilu-Shuma (ou Ilishuma, v.1945-1906). Le nom de ce dernier Roi n’est pas reconnu par tous les spécialistes les dates de règnes étant difficile à rapprocher ?. Les inscriptions de son règne, qui sont connues, mentionnent des constructions de murailles, de temples et de canaux. Son fils, Apil-Sin (1831-1813) lui succéda.
 
SADALÈS ou Sadalas   Nom de 3 Rois Astéens de Thrace.  SADALÈS  I  Roi Astéens de Thrace de 87 à 79 av.J.C. Il fut le fils et successeur de Cotys V (ou I Roi des Astéens) sur le trône Odryse/Astéen. Il est connu par un discours de l’éminent orateur et politicien Romain Cicéron (106-43) contre Verrès, dans lequel il est fait mention qu’il fut un allié important. Il participa à plusieurs campagnes militaires comme allié de l’Empire Romain, dans les guerres contre le Roi du Pont Mithridate VI Eupator (120-63). Sa cavalerie, dans l’armée du Général et Consul Romain Sylla (ou Lucius Cornelius Sulla Felix, 138-78) joua un rôle important dans la bataille de Chéronée. Après les Guerres Mithridatiques la situation de la dynastie Odryse/Astéenne se compliqua et la plupart des villes le long de la côte acceptèrent le patronage de Rome. Il eut un fils Cotys VI (ou II des Astéens) qui lui succéda.  SADALÈS II  Roi Astéens de Thrace de 48 à 42 av.J.C. Il fut le fils de Cotys VI (ou II des Astéens). Alors qu’il n’était que Prince il fut envoyé en 48 par son père pour aider Pompée (106-48) à lutter contre Jules César (100-44). Après la bataille de Pharsale, gagnée par César, il fut gracié par ce dernier qui le confirma comme successeur de son père (44). Il mourut en 42, laissant son royaume aux Romains qui le dominèrent pendant onze années consécutives.   SADALÈS III  Roi Astéens de Thrace de 42 à 31 ap.J.C. Il fut, en fonction des spécialistes, soit le fils soit le neveu de Sadalès II, le fils de sa sœur Polémocrateia (ou Polemokratiya), à sa mort était trop jeune pour régner. Comme sa mère était décédée ce fut alors Marcus Junius Brutus Caepio (v.85-42, Sénateur Romain) qui monta sur le trône de Sadalès III. Au cours de son pouvoir politique la Thrace Odryse/Astéenne commença à s’affaiblir au détriment de la dynastie des Sapéens. Tribu près de la ville d’Abdère (ou Abdéra ou Ábdēra sur la mer Égée, près de l’embouchure du fleuve Nestos, en face de l’île de Thassos). Son fils Cotys VII (ou III des Astéens) lui succéda.
 
SADEH  "Reine" d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut une des épouses secondaires, voire une concubine, du Roi Montouhotep II (2061-2010/09). Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f ) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr); Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr). On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
SADUCEEN  Membre d’une secte juive qui s’opposait aux Pharisiens et admettait une certaine hellénisation de la Judée, elle apparut sous Jean Hyrcan I (134-104), ils eurent la faveur des procurateurs Romains.
 
SADYATTE  ou  Sadyattès  (ou Sadyatte II si l’on donne ce nom à Candaule, en Grec : Σαδυατης “Père fort“) Roi de Lydie de la dynastie des Mermnades de 637 à 618 ou 629 à 617 ou 625 à 613 ou 625 à 600 ou 624 à 610 ou 623 à 613 ou 629 à 621 ou 621 à 609 ou 615 à 610 av.J.C) Il fut le fils d’Ardys II à qui il succéda. Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425) dit qu’Ardys régna 49 ans et son fils 12 ans et Eusèbe lui donne 37 années, ce qui alimente un peu plus la controverse sur la datation de ces deux derniers Rois. Sadyatte entama une guerre contre Milet, qui durera 12 ans et que son fils (ou frère pour certains spécialistes) finira. Il écrasa par deux fois l’infanterie Milésienne dans les basses plaines du Méandre, mais sans prendre la cité. En ce qui concerne son épouse et sa succession on trouve deux versions en fonction des spécialistes. La première, il épousa sa sœur (Dont le nom n’est pas connu) et son fils Alyatte II lui succéda. La deuxième, il épousa une Princesse de Mysie, et mit ce pays sous domination Lydienne, mais leurs enfants furent évincés du trône par son frère Alyatte II.
 
SAGALASSOS  Une des principales cités de Pisidie. Les premières traces d’occupation humaine remontent à environ 12 000 ans avant notre ère et le site connu une occupation Hittite. Mais la cité fut fondée réellement vers 2000 par des tribus Pisidiennes qui vivaient de l’élevage. La position de la ville, outre la facilité défensive qu’offre le site, lui permit de contrôler un col important du Taurus occidental. En 333, Alexandre le Grand (336-323) s’empara de la ville. Sagalassos connu alors une hellénisation rapide qui se manifesta en particulier par la construction de nombreux monuments tels une agora, un sénat de 220 places, un temple dorique de Zeus et une fontaine. Les habitants de Sagalassos et de sa région, dont la tradition guerrière est réputée, fournissent de nombreux mercenaires aux souverains hellénistiques surtout aux Lagides. Sous la période Romaine Sagalassos devient la véritable capitale de la Pisidie et connaît entre le Ier siècle et le IIIe siècle une prospérité inégalée. Son industrie potière est réputée. Auguste fait construire une route qui relie directement Sagalassos au port de Pergé tandis que sous Tibère une porte monumentale est érigée à l’entrée Sud de la ville. Au IIe siècle un riche citoyen de la ville, Titus Flavius Néon, finance la construction d’une grande bibliothèque à laquelle s’ajoute une superbe mosaïque au IVe siècle. Cette bibliothèque est aujourd’hui partiellement reconstituée par le travail des archéologues. Des thermes Romains sont aussi construit à l’époque sur une surface de plus de 1000 hectares. (Voir Asie Mineure, Pisidie, Sagalassos).
 
SAGDUHT  ou  Sagdukht  ou  Sagdoukh  Reine d’Ibérie de la dynastie Sassanide. Elle fut la fille de Barzabod, Prince de Gardam en Aghbanie (ou Albanie du Caucase, royaume couvrant le territoire actuel de la république d’Azerbaïdjan). Elle fut l’épouse du Roi d’Ibérie Mihrdat V (435-447). Elle lui donna trois enfants : Deux filles : Khwarandzé, qui naquit vers 436 et qui épousa Bacurius II (vers 455), Vitaxe (vice-Roi) de Gogarène (ou Gougark ou Gugark, province d’Arménie) ; Mihrandoukht (ou Mirandoukht) qui naquit vers 441 et qui fut mariée à un Roi Sassanide. Un fils : Vakhtang I (ou Waran-Khosro-Tang), qui succéda à son père, mais seulement âgé de 7 ans Sagduht prit la régence.
 
SAHATHOR  ou  Sahoutor  ou  Sehathor  ou  Menouadjrê  Pharaon de la XIIIe dynastie en 1713 av.J.C. (Voir Égypte).
 
SAHOURÊ  ou  Schourec  ou  Sephrès  ou  Horus  Nebkhâou  Pharaon de la Ve dynastie de 2458 à 2446 av.J.C. (Voir Égypte).

 

SAÏDA  Voir SIDON.

 

SAINTE  CLOTILDE  Voir CLOTILDE.

 

SAINTE  CONSTANCE  Voir FLAVIA Constantia.  

 

SAINTE  HELENE  Voir FLAVIA Julia Hélèna.

 

SAINTE  PULCHERIE  Voir ÆLIA Pulchérie.

 

SAÏS  Ville de Basse-Égypte située dans le Delta. L’ascension politique de la ville fut tardive, elle devint capitale d’un vaste royaume construit au VIIIe siècle av.J.C par les grands chefs Libou, qui unifièrent les nomes du Delta Occidental. Elle donna, la XXIVe Dynastie qui lutta de 727 à 715 pour réunifier l’Égypte en entravant les entreprises des Éthiopiens et en leur disputant Memphis. Puis la XXVIe dynastie, qui de dynastie régionale devint l’unique dynastie du pays de 664 à 525. À cette époque la Déesse Neith, supplanta Amon comme premier Dieu de la monarchie. Saïs fut alors un foyer de civilisation si brillant que l’on a parlé de "Renaissance Saïte".  Puis de 404 à 399 elle abrita l’unique Roi de la XXVIIIe dynastie. Le Prince de Saïs Amyrthée, mena la révolte contre les Perses et fonda la XXVIIIe dynastie en 404. C’est la fondation de la ville d’Alexandrie en 332, qui marqua le déclin de Saïs. (Voir Égypte, Saïs).
 
SAKUME  Roi d’Ebla dont nous ne savons rien. Il serait le premier souverain de la cité vers 3100 av.J.C.
 
SAÏTES  Voir SIAMON.
 
SALAMINE (Aujourd’hui Koulouri) Île de Grèce qui se situe le long de la côte Sud-ouest de l’Attique, dans le golfe Saronique, en face d’Éleusis. Elle est séparée par d’étroits bras de mer des côtes d’Attique et de Mégaride. Elle comprend une large baie intérieure qui la divise en deux presqu’îles. Dans l’antiquité elle était réputée pour son miel, ses volailles et son fromage. Le chef-lieu est le port de Salamine, sur la côte Ouest de l’isthme, qui soude les deux moitiés de l’île. C’est la ville moderne appelée Koulouri. La Salamine antique était sur la côte Sud, puis elle fut transférée sur la côte Est, en face de l’Attique et disparut au IIe siècle ap.J.C. Le nom de Salamine, dérivé de Baal Salam, le Dieu de la paix des Phéniciens, atteste d’une occupation de l’îlet de ceux-ci. Ils furent remplacés par des Grecs d’Égine et d’après l’Iliade, l’île appartenait à l’Éacide Ajax, fils de Télamon. Après de longues luttes contre Mégare et Athènes, elle fut successivement conquise par ces deux cités et à partir de cette époque demeura Athénienne. Elle est très réputée par la victoire décisive qu’y remporta en septembre 480 la flotte de la coalition hellénique, sur celle du Perse Xerxès I (486-465). (Voir les Guerres Médiques). En 348, l’île fut conquise par les Macédoniens. En 232, Aratos (ou Aratus) la rendit aux Athéniens. (Voir Grèce, île de Salamine).
 
SALAMINE  Cité antique de l’île de Chypre sur la côte Est, au bord du Pediaeos. D’origine Phénicienne, elle fut de bonne heure grécisée. Son excellent port lui assura le premier rang dans l’île, que le Roi Evagoras I (410-374), réunit tout entière sous son autorité. En 306, le Roi de Macédoine Démétrios Poliorcète de 294 à 287 y remporta une grande victoire navale sur la flotte Égyptienne. Elle suivit les destinées de l’île de Chypre. Elle fut détruite par les rebelles Juifs en 117 ap.J.C, par des tremblements de terre entre 333 et 342. Elle fut reconstruite par l’Empereur d’Orient (337-361) Constance II sous le nom de Constantia, ruinée par les arabes en 647. Les ruines se voient à Hagios Sergios. Les anciens vantaient surtout son temple de Zeus. (Voir Grèce, Salamine).
 
SALAMPSIO  ou  Shlomzion   Princesse de Judée. Elle fut la fille du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de la Reine Mariamne I. Elle épousa son cousin germain Phasaël, fils de Phasaël Elle lui donna cinq enfants : Antipater, Hérode, Alexander, Alexandra et Cypros, qui épousa son cousin Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilene, 38-44 ap.J.C).
 
SALATIS  ou  Sharek   Roi d’Avaris, puis 1er Pharaon de la XVe dynastie de 1663 à 1649 av.J.C.  (Voir Égypte).
 
SALIM-AHUM  ou  Shalim-Akhe  ou  Šalim-aum  ou  Shalim-akhum  ou  Shalim-ahum   Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 2000 à 1985 ou vers 1960 à vers 1945 ou 1936 à 1921 av.J.C. Il fut le fils de Puzur-Assur I à qui il succéda. Il est cité dans la a a a a a a a a a a a a Chronique des Rois. Les seules données historiques que nous avons de lui, furent trouvées sur un bloc d’albâtre dans les ruines d’Assur, où il est précisé qu’il dédia un temple au Dieu Assur et s’intronisa, Ishshiaku (ou Gouverneur). Son fils Ilu-Shuma (ou Ilishuma) lui succéda.
 
SALLUM  Voir SHALLUM.
 
SALMANASAR  ou  Shalmaneser  ou  Salmanazar  ou  Shoulman-Asharid  ou  Šulmanu-ašared  ou  Šulmānu ašarēd  “Le Dieu Shulmanu est prééminent” Nom de 5 Empereurs d’Assyrie.  SALMANASAR  I  Empereur d’Assyrie de la IVe dynastie de 1275 à 1245 ou 1274 à 1245 ou 1273 à 1244 ou 1265 à 1235 ou 1263 à 1234 ou 1263 à 1233 av.J.C. Fils d’Adad-Nirâri I, il eut un enfant Toukoulti-Ninourta I qui lui succéda. Il étendit son royaume jusqu’à l’Euphrate et l’Ourartou. Il fit trois campagnes dans la région de Diarbékir. Il battit une coalition unissant l’ancien Mitanni, les Hittites et les Ahlamu (ou Ablamu-Arameens). Il imposa sa domination jusqu’à Karkemish. Il déplaça la capitale politique du royaume d’Assur, sur la rive droite du Tigre, à Kalah, sur sa rive gauche. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Salmanasar I).  SALMANASAR  II  “Empereur” d’Assyrie de la VIe dynastie de 1032 à 1020 ou 1031 à 1020 ou 1031 à 1019 ou 1030 à 1019 av.J.C. Il fut le fils d’Assur-Nasirpal I à qui il succéda. Son règne nous est mal connu. De lui, nous avons reçu une seule stèle trouvée à Assur, qui mentionne sa titulature et affiliation, ainsi qu’un sacrifice au Dieu de la ville. Il fut suivi sur le trône par son fils, Assur-Nirâri IV (ou Assur-Nerari ou Ashur-Nirari).   SALMANASAR  III  Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie de 859 à 824 ou 858 à 824 av.J.C. Fils et successeur d’Assur-Nasirpal II. Il entreprit de lever un tribut régulier dans toute la Syrie, il annexa le Bit Adini (royaume Araméen) mais il eut à faire face à une grande coalition ou dominaient le Roi de Damas et le Roi d’Israël Achab (873-852). Il eut aussi à combattre avec son fils cadet Shamshi-Adad V, son fils aîné qui avait soulevé l’Assyrie. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Salmanasar III).   SALMANASAR  IV  Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie de 783 à 772 ou 783 à 773 ou 782 à 773 av.J.C. Il fut le fils d’Adad-Nirâri III. Il y a très peu d’informations à propos de son règne qui ont survécu. Selon le canon éponyme, il dirigea plusieurs campagnes contre l’Ourartou qui prenait de plus en plus d’importance. Son pouvoir fut fortement limitée par l’influence croissante des hauts dignitaires, en particulier celle de Shamshi-ilu (ou Shamshi-t ou Šamši-t ou Samsi-ilu ou Schainschi-ilu ou ilu-Šainši), qui était alors commandant en chef de l’armée et Gouverneur de la province Assyrienne de Bit Adini (ou Beth Eden) dans la vallée de l’Euphrate. Son frère Assur-Dan III (ou Aššurdān ou Assourdan) lui succéda.  SALMANASAR  V  Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie de 727 à 722 av.J.C et Roi de Babylone où il se fit usurper le trône par le Chaldéen Marduk-Apla-Iddina II. Fils et successeur de Téglath-Phalasar III. Il fut connu à Babylone sous le nom d’Ouloulaï. Gouverneur de Phénicie, lorsqu’il rentra en Assyrie pour monter sur le trône, Tyr se révolta. Il assiégea trois ans le Roi d’Israël Osée (732-722) dans sa capitale Samarie, qui se rendit à son frère et successeur Sargon II. Il épousa Yaba. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Salmanasar V).
 
SALMANU  Roi du Moab vers 740 av.J.C. Dans une inscription de l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III (745-727), trouvée à Nimrud, il est cité comme étant tributaire et vassal de l’Assyrie. Sargon II (722-705) mentionna sur un prisme d’argile une révolte dirigée par lui pour le Moab, aidés des royaumes de Juda et d’Édom, mais la rébellion fut matée. Eberhard Schrader théorise qu’il pourrait être le même que “Shalman” (ou Shoulman-Asharid ou Šulmanu-ašared) qui fit la guerre au royaume d’Israël et saccagea Beth-Arbel (Osée 14 x.), bien que généralement tous les chercheurs identifient ce Shalman avec l’Empereurs Assyriens Salmanazar V (727-722).
 
SALOMÉ  Nom de 2 Princesses Juives.  SALOMÉ  I  Princesse Juive (v.60 av.J.C-10 ap.J.C). Fille d’Antipater I et de la Reine Cypros, sœur du Roi de Judée Hérode le Grand. Le nom de Salomé vient du mot Hébreu שלום, shalom, qui signifie "paix". Ce qui ne va pas avec sa personnalité puisqu’elle poussa son frère à tuer sa femme Mariamne I et toute sa famille. Elle joua un rôle de fond dans les intrigues de la cour qui sévirent dans la famille royale, car le Roi Hérode le Grand eut une confiance aveugle envers elle et ce jusqu’à sa mort. Rejetée par les aristocrates de Jérusalem comme la fille d’un roturier, Salomé I avait le même ressentiment de haine que son frère pour la famille et Hasmonéenne. Cette dernière, sans relâche, alimenta des rumeurs sur Salomé I qui la conduisirent finalement à faire exécuter en 35 av.J.C Aristobule III le frère de sa belle sœur Mariamne I, puis Mariamne I elle même en 29 av.J.C et ses deux fils (en 7 av.J.C), même si l’un d’entre eux Aristobule IV était devenu son propre beau-fils. Elle encouragea les faveurs d’Hérode pour son premier fils, Antipater II et même retarda l’exécution de ce dernier. Mais elle désobéit à Hérode qui la commanda d’exécuter d’anciens détenus de Judée. Quand le Romain Auguste divisa le royaume d’Hérode à sa mort en 4 av.J.C, elle reçu les villes côtières de Jabneh, Azotas, Phæsalis et Ascalon. Elle eut trois époux : Joseph, son oncle, avec qui elle eut Joseph et Antipater III qui épousèrent tous les deux des filles d’Hérode le Grand; Costobar (ou Costobarus ou Kostobar) le Gouverneur d’Édom avec qui elle eut Bérénice, qui épousa Aristobule fils d’Hérode le Grand et enfin Alexas dont il n’y a pas d’enfant connu. Elle mourut en 10 ap.J.C.   SALOMÉ  Princesse de Judée, elle mourut en 72 ap.J.C. Le nom de Salomé vient du mot Hébreu שלום, shalom, qui signifie "paix". Fille d’Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos) et d’Hérodiade. Dans la Bible, Salomé est l’héroïne d’un épisode des Évangiles de Matthieu (14:1-12) et Marc (6:14-29) qui a souvent inspiré les peintres, les écrivains et les auteurs lyriques : Fille d’Hérodiade, elle danse devant Hérode Antipas, son beau-père. Charmé, celui-ci lui accorde ce qu’elle veut. Sur le conseil de sa mère, elle réclame alors la tête de Jean-Baptiste, qu’Hérode Antipas lui fait apporter sur un plateau. Elle n’est pas nommée expressément dans les Évangiles où elle est désignée simplement comme "la fille d’Hérodiade" (ou d’Hérodias selon les traductions). C’est Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100), qui parle de "Salomé", fille d’Hérodiade et d’Hérode Philippe I. Salomé avait dix ans quand sa mère quitta son mari Hérode Philippe I pour se marier avec le frère de celui-ci, Hérode Antipas, qui fut Tétrarque de Galilée. Flavius Josèphe évoque un comportement contraire aux lois nationales, sans dire exactement de quoi il s’agit. Il précise la généalogie de Salomé en ces termes : "Quant à Hérodiade leur sœur, elle épousa Hérode Philippe I, qu’Hérode le Grand avait eu de Mariamne II, la fille du grand pontife Simon et ils eurent pour fille Salomé, après la naissance de laquelle Hérodiade, au mépris des lois nationales, épousa, après s’être séparée de son mari encore vivant, Hérode Antipas, frère consanguin de son premier mari qui possédait la Tétrarchie de Galilée. Sa fille Salomé épousa Philippe II, fils d’Hérode le Grand et Cléopâtre, Tétrarque de Trachonitide et comme il mourut sans laisser d’enfants, elle épousa Aristobule I, fils d’Hérode III de Chalcis (ou Qinnasrin), frère d’Agrippa I; elle en eut trois fils : Hérode, Agrippa, Aristobule". D’après les Évangiles, Jean-Baptiste dénonce le remariage d’Hérodiade avec Hérode Antipas et c’est pour cette raison qu’il est emprisonné. Une légende entoure sa fin : Selon un texte apocryphe, la Lettre d’Hérode à Pilate, Salomé mourut en passant sur un lac glacé, la glace se brisa et elle tomba jusqu’au cou dans l’eau. La glace se reforma autour de son cou, laissant apparaître sa tête comme posée sur un plateau d’argent. On situe généralement cette légende au lac de Barbazan (Haute-Garonne), près de Saint-Bertrand de Comminges là ou elle et sa mère et son beau-père furent exilées par l’Empereur Caligula. Selon Flavius Josèphe, Hérode Antipas aurait été exilé à Lugdunum près de l’Espagne, ce qui correspond à l’ancienne Lugdunum Convenarum. Hérodiade elle-même apparaît dans diverses légendes Pyrénéennes comme un personnage maléfique. Elle épousa son grand-oncle Hérode Philippe II, il n’y a pas d’enfant de ces unions, puis son cousin Aristobule I Tétrarque d’Iturée et Roi d’Arménie Mineure, fils d’Hérode III et Mariamne, elle en eut trois fils : Hérode, Agrippa, Aristobule.
 
SALOMÉ  ALEXANDRA  ou  Alexandra Salomé  ou  Shelomit  ou  Alexandra  de Jérusalem (En Hébreu : שלומציון, Shelomtzion ou Shlomtzion ou Shelomit). Reine de Juda (Judée) de 76 à 67 av.J.C. Elle fut la fille de Rabbi Setah et la sœur de Siméon Ben Shetach (ou Shimon ben Shetach, v.120-40 av.J.C) qui fut un érudit et un Pharisien Nāśī (Prince) du Sanhédrin (Assemblée législative traditionnelle du peuple Juif ainsi que son tribunal suprême qui siégea à Jérusalem) pendant le règne d’Alexandre I Jannée et l’homme le plus puissant de la ville d’Ascalon (ou Ashkelon). Les fréquentes visites au palais de ce chef du Parti Pharisien, débutèrent dans les premières années du règne d’Alexandre I, avant que celui-ci n’eut ouvertement rompu avec les Pharisiens. Salomé Alexandra ne sembla pas avoir été en mesure d’empêcher la cruelle persécution de cette secte par son époux. Néanmoins sa vie conjugale n’en souffrira pas et sur son lit de mort Alexandre I confia le gouvernement, non pas à ses fils, mais à son épouse. (Voir Syrie-Palestine, les Hasmonéens, Alexandra Salomé).
 
SALOMÉ  Reine de Colchide de la dynastie Sassanide. Elle fut la fille du Roi d’Arménie fille du Roi Tiridate III (287-330) et l’épouse du Roi de Colchide Rev II (345 à 361 ap.J.C). Elle lui donna deux fils qui furent Roi : Saurmag II (361-363) et Tiridate I (Roi, 394-406).
 
SALOMON  ou  Solomon  ou  Shlomo  ou  Šəlōmō  ou  slomo  ou  Shlemun  ou  Sulaymān  ou  Siliman  ou  Sleman (En Hébreu : שְׁלֹמֹה, en Syriaque : ܫܠܝܡܘܢ, en arabe : سليمان, en Grec : Σολομών) est aussi appelé Jedidiah (En Hébreu : יְדִידְיָהּ), dans le Tanakh (Ancien Testament). Il fut le troisième Roi des Hébreux d’un royaume uni en Terre d’Israël, d’où quelques fois le terme Roi d’Israël, de 971 à 931 selon Kenneth Anderson Kitchen ou 970 à 931 selon Gershon Galil ou 962 à 932 av.J.C selon William Foxwell Albright. Il fut le 4ème fils (on trouve aussi le deuxième ?) fils de David et de Bethsabée. Il assura l’alliance avec Tyr et l’Égypte. Il construisit le premier temple de Jérusalem, des forteresses et favorisa le commerce caravanier. Il lança une flotte de commerce sur la mer Rouge et sa relation avec la Reine de Saba Makéda ne fut pas étrangère à sa politique commerciale. Il fut réputé pour sa sagesse et ses jugements. Il composa certains livres de l’Ancien Testament. Les Prophètes l’accusèrent d’idolâtrie en raison de sa tolérance pour les cultes étrangers. Son faste et ses constructions indisposèrent la population et favorisèrent la scission entre Juda et Israël qui eut lieu après sa mort. Son fils Roboam fut Roi de Juda. (Voir Syrie/Palestine, Hébreux, Salomon).
 
SALONIN  PUBLIUS  LICINIUS  CORNELIUS  SALONINIUS  (né en 242 ap.J.C) Co-Empereur Romain avec son père Gallien (253-268) de 259 à 260. Il fut César de 258 à 259. Il fut exécuté.
 
SALVIANUS  Empereur Romain usurpateur en Égypte en 241ap.J.C.
 
SAMANI  ou  Samanu  Roi d’Assur de la Ière dynastie au XXIIe siècle av.J.C, fils de Hale. Il eut un enfant Hayani qui lui succéda.
 
SAMARA  Roi d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 335 à 322 av.J.C.
 
SAMARIE  Ville et région du centre de la Palestine, entre la Galilée au Nord et la Judée au Sud. Elle fut la capitale du royaume d’Israël à partir de vers 880 av.J.C sous le règne du Roi Omri (884-873). Elle fut prise, malgré son alliance avec l’Égypte, en 721 par l’Empereur d’Assyrie Sargon II, la population fut déportée en partie en Médie et remplacée par des colons d’origine étrangère. Elle fut détruite en 108 par le Grand Prêtre et Ethnarque Hasmonéen Jean Hyrcan I, puis reconstruite par Hérode le Grand (41-4 av.J.C) qui lui donna le nom en 27 av.J.C de Samaria Sebastê. L’Empereur Romain Septime Sévère (193-211) y installa une colonie de vétérans. (Voir Syrie-Palestine, Samarie).
 
SAMARITAINS  ou  Shamerim "les observateurs" ou "ceux qui gardent" (En Hébreu : Shomronim  שומרונים "de Shomron") sont quelques fois appelés "Israélites-Samaritains" et sont également connu sous le nom de Cuthim. C’est un peuple peu nombreux apparenté aux Juifs et vivant dans la région de Samarie. Ils se sont installés là après le début de l’exil des Israélites du royaume d’Israël par les Assyriens. Lorsque l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705) envahit le Nord du royaume d’Israël en 722 av.J.C et qu’il prend Samarie en 721, une partie de la population Juive est déportée en partie en Médie et remplacée par des colons d’origine étrangère venus de Babylonie ou de Syrie et convertis à une religion Hébraïco-païenne. (Voir Syrie-Palestine, Samarie, les Samaritains).

 

SAMAS-MUDAMMIQ  Voir SHAMASH-MUDAMMIQ.
 
SAMAS-SUMA-UKIN  Voir SHAMASH-SHUMA-UKIN.
 
SAMÈS  en Arménien : Շամուշ, en Grec : Σαμωσ  Roi de Sophène d’Arménie de la dynastie Orontide de 260 à 243 ou 260 à 240 av.J.C et Satrape de Commagène de 260 à 243. Il naquit, selon certains spécialistes, en 290. Il profita de la guerre entre les Séleucides et le royaume Ptolémaïque d’Égypte pour prendre son indépendance et devenir Roi de Sophène d’Arménie et Commagène. Il fonda la ville de Samosate (Samsat moderne, au bord de l’Euphrate) mentionnée pour la première fois par Eratosthène (Astronome, géographe, philosophe Grec, v.276-194) en 245 av.J.C. Le Roi de Bithynie, Zélas (ou Ziaelas ou Zielas 254-229) trouva refuge à sa cour à Samosate lorsqu’il fut chassé de son pays par sa belle-mère la Reine Etazèta. Son fils Arsamès I lui succéda. (Voir Asie Mineure, Arménie, Samès)
 
SAMÈS II  ou  Samus  ou  Samos  Theosebes  Dikaïos  ou  Basileos  Sámos  Theosebếs  Díkaios  (En Grec : Σάμος Θεοσεβής Δίκαιος) Roi de Commagène de 130 à 109 ou 130 à 100 av.J.C. Il fut le fils de Ptolémée I de Commagène auquel il succéda. Au cours de son règne, il ordonna la construction de la forteresse de Samosate (Samsat aujourd’hui) qui est maintenant submergée par les eaux du barrage Atatürk Baraji. Pour la majorité des spécialistes Samès II mourut en 109, toutefois il faut signaler que la durée de son règne ne pouvant être fixée avec précision, le seul élément certain est qu’il était mort en 96 lors de la première mention relative à son fils Mithridate I sur le trône, Cyrille Toumanoff le fait disparaitre vers 100 ?. Le nom de son épouse est inconnu, mais certains spécialistes avancent celui de Pythodoris, qui aurait été la fille d’un Roi du Pont ?. Elle lui donna un fils, Mithridate I Kallinikos Philhellène Philoromée (ou Callinicos ou Callinicus), qui lui succéda
 
SAMIRAMIS  ou Semiramis  ou  Sammuramat  ou  Samu-Ramat ou  Shammuramat  Impératrice d’Assyrie et de Babylone. Elle fut l’épouse de l’Empereur d’Assyrie, Shamshi-Adad V (824-810) et fut Régente durant cinq ans pendant la minorité de son fils, Adad-Nirâri III. D’autres spécialistes suggèrent que une chronologies pour sa régence dura de 809 à 792. Shammuramat est généralement considéré comme Samiramis mais cette identification est contestée. On  attribut a Samiramis la construction des jardins suspendus de Babylone. Une légende l’entourant fait de Samiramis (ou Sémiramis) la fille de la Déesse Dercéto, qui l’aurait mise au monde près d’Ascalon (Ashkelon), en Phénicie. Le bébé aurait été nourri par des colombes avant d’être recueilli par un berger. Devenue une jeune fille et d’une grande beauté elle fut remarquée par un conseiller de l’Empereur d’Assyrie et ce dernier subjugué en fit son épouse. Au cours d’une expédition en Bactriane, elle se distingua en prenant la tête d’une troupe, grâce à qui la ville qu’assiégeaient les Assyriens fut enlevée. Samiramis aurait ensuite, à la mort de son époux, prit le pouvoir au nom de son fils, fondé Babylone et serait repartie à la conquête d’autres territoires, fondant un empire qui s’étendait de l’Égypte à l’Inde. Finalement vaincue par un Roi Indien, elle rentra à Ninive. Son fils ayant conspiré contre elle, au lieu de le punir, elle lui remit son Empire et disparut, changée en colombe.
 
SAMIUM  ou  Samiom  Roi de Larsa de 1977 à 1943 ou 1942 ou 1976 à 1942 ou 1941 ou 1912 à 1877 av.J.C. Il guerroya contre le Roi d’Isin Su-Ilisu (1985-1975) pour la possession de la ville d’Ur. Aucune inscriptions n’a été mise au jour dans les ruines de la ville permettant de démontrer son règne, mais il semble qu’il soit cité dans une inscription trouvée à Lagash qui le mentionne en même temps que Larsa. Son fils Zabaia lui succéda.
 
SAMLA  Roi d’Édom. Pour lui comme pour ses prédécesseurs et successeurs on ne connait pas ses dates de règne. Il fut issu de Masréka, qui n’est pas localisée. Il fut succédé (Genèse 36:37) par Saül (ou Shaul).
 
SAMMURAMAT  Voir SAMIRAMIS.
 
SAMNITE  Peuple de montagnard établit dans le Samnium et en Campanie à partir de 343 av.J.C. Ils furent absorbés par Rome, après deux guerres principales qui eurent lieu de 326 à 304 et de 298 à 290.
 
SAMOS  Île de la mer Égée à proximité des côtes de la Turquie auj.. Elle peuplée d’abord par des Cariens puis des Ioniens. Elle fut l’une des douze cités qui formèrent la confédération Ionienne avec : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Érythrée, Lébédos, Milet, Myonte, Phocée, Priène, Téos. Les Samiens se firent connaître grâce à leur habilité en constructions navales, en poterie et par leur artisanat d’art avec les bronzes et les bijoux. Ils atteignirent l’apogée de leur prospérité au VIe siècle grâce à l’oligarchie des Géomores avec les Tyrans Æcès I, Polycrate et Syloson II. L’île fut souvent envahit à l’époque hellénistique par différents royaumes : Les Ptolémée, les Séleucides, le Pont etc… Elle fut annexée à la province Romaine d’Asie en 84 av.J.C et ne fut de nouveau indépendante que sous les Empereurs : Auguste (63-14 ap.J.C) à Vespasien (69-79). (Voir Asie Mineure, Ionie, Samos).
 
SAMOSATE  ou  Samsat  Dont le nom signifierait "Soleil" fut une ancienne cité dont les ruines se situent près de la cité actuelle de Samsat, province d’Adıyaman en Turquie près de l’Euphrate. La cité fut aussi appelée Antioche de Commagène (En Grec : Αντιόχεια η Κομμαγηνή). Elle fut la capitale du petit royaume hellénistique de Commagène (du IIIe siècle av.J.C à 72) puis fit partie de la province Romaine de Syrie. Samosate est connue comme le lieu de naissance de Lucien de Samosate (v.120-v.180) qui était un rhéteur et satiriste de Syrie et de Paul de Samosate au IIIe siècle. On attribue sa création au Satrape Samès (v.290-v.260). (Voir Asie Mineure, Commagène, Samosate).
 
SAMOU-ABOUM  Voir SUMU-ABUM.
 
SAMPSIGERAM   ou  Sampsiceramus  ou  Sampsigeramos  ou  Shams’alkeram   Nom de 3 Rois d’Émèse.  SAMPSIGERAM   I  Roi d’Émèse de 69 à 43  ou 64 à 43 av.J.C. Au cours de la période Séleucide, il fut un allié du Roi Séleucide Antiochos XIII Dionysos Asiaticos “l’Asiatique” (83-64). À ce moment-là, l’Empire Séleucide devenait un État de plus en plus faible. En 64 av.J.C, à la demande du Général Romain Pompée (106-48 av.J.C), Sampsigeram I captura et tua Antiochos XIII l’avant-dernier Roi Séleucide. En remerciement pour son aide Pompée nomma Sampsigeram I : Roi-Prêtre Client de Rome sur Émèse et Aréthuse (ou Arethusa ou Aretusa ou Rastane ou Al-Rastan), une ville à 25 km. au Nord d’Émèse, également le long de la rivière Oronte. Il fut le fondateur d’une longue dynastie connue sous le nom de Sampsigeramide (ou Sampsiceramide). Il prit pour capitale Aréthuse. Lors de son règne les limites du royaume s’étendirent de la vallée de la Bekaa à l’Ouest à la frontière avec Palmyre à l’Est, et de Yabroud (ou Yabrud, à environ 80 km. au Nord de Damas) dans le Sud à Aréthuse (ou Arethusa ou Aretusa ou Rastane ou Al-Rastan) dans le Nord. Au cour de cette période, la culture Hellénistique fut florissante, mais la langue Araméenne prévalut tout le long des régions de l’Est comme la langue des autochtones. Mis à part Antioche, Émèse devint une ville très importante pour les Romains dans cette partie de l’Empire. Cette cité portuaire, prospéra sous la domination Romaine comme vassale. Le royaume de Sampsigeram I, fut le premier royaume arabe Client de Rome sur les franges du désert. Sampsigeram I eut deux fils qui lui succédèrent : Jamblique I (ou Imblichus, 43 à 31 av.J.C) et Alexandre (31 à 29 av.J.C).   SAMPSIGERAM  II  Caius Julius  Roi d’Émèse de 11 à 42 ap.J.C. Il fut le fils de Jamblique II à qui il succéda. En 32 ap.J.C, Baalbek (ou Baalbeck ou Baalback ou Balbeck ou Balback ou Baalbec ou Héliopolis) et la vallée de la Bekaa furent ajoutées à son royaume. Il épousa Jotapé (ou Iotape ou Iotapa) fille du Roi de Commagène Mithridate III Antiochos Épiphane et de la Reine Jotapé (ou Iotape ou Iotapa). Il eut une fille du même nom qui épousa le Prince de Judée Aristobule le Jeune, fils d’Aristobule IV et Bérénice et frère du Roi Hérode Agrippa I. Ce fut son frère aîné Aziz (ou Caius Julius Azizus 42-54) qui lui succéda.  SAMPSIGERAM  III  Caius Julius Fabia Silas ou Gaius Julius   Roi-Prêtre d’Émèse de 79 à 120 ap.J.C. Il fut le fils d’Alexio Caius Julius à qui il succéda. Malgré un règne très long, on sait peu sur sa vie et son règne. Son fils Sohaemus II Longinus Caius Julius lui succéda.
 
SAMSI-ADDU  Voir SHAMSHI-ADAD.
 
SAMSU-DITANA  11e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1625 à 1595 av.J.C, fils de Ammi-Saduqa, il fut le dernier Roi de la Ière dynastie. En 1595, il fut attaqué par le Roi des Hittites Moursil I (v.1620-v.1590) avec l’aide des Rois du Hana et des Kassites. Babylone fut prise et pillée. Moursil I mit un terme à la dynastie Amorrite et fonda la IIe dynastie de Babylone qui ne durera qu’une vingtaine d’année. Il est à noter que des études sont en cours concernant la date exacte de la chute de Babylone, un décalage de soixante-dix ans est envisagé par certains spécialistes. (Voir Mésopotamie, Babylone).
 
SAMSU-ILUNA  ou  Samsou-Ilouna  7e Roi de la Ière dynastie Amorrite de Babylone de 1750 à 1712 av.J.C. Il succéda à son père Hammourabi. Il hérita d’un royaume puissant mais menacé sur ses frontières. Il fit face à d’incessantes révoltes de la Babylonie (Emeute de la ville d’Ourouk). En l’an 9 de son règne, il dut repousser les Kassites à l’Est. L’année suivante, il dut combattre les villes d’Uruk et d’Isin. Ces attaques, dirigées par le Roi de Larsa, le conduisirent à fortifier Kish. Puis ce fut le tour d’Eshnunna de se rebeller, face à laquelle il édifia la forteresse de Dûr-Samsu-Iluna (actuelle Khafadje ou Khafajeh ou Tutub) pour contrôler la région. Les dernières années de son règne sont très mal connues, ce qui est sûr c’est qu’il fut incapable de conserver intacte l’empire créé par son père. Il dut, aussi reconnaître la dynastie dite du "Pays de la Mer" (Pasargades) et fut attaqué et battu par le Roi Élamite Kutir-Nahhunté I (1730-1700). Son activité de bâtisseur durant son règne ne fut pas uniquement que des fortifications. Il reconstruisit  le temple de Shamash à Sippar et refit creuser le canal Durul et Taban. Le royaume continua de connaître une grande activité commerciale et administrative, comme en témoignent les nombreuses tablettes datant de son règne. Il eut un enfant Abi-Eshuh qui lui succéda. (Voir Mésopotamie, Babylone, Samsu-Iluna).
 
SAMSUN   Voir AMISOS.
 
SAMU-EL  Roi de Larsa de 1895 à 1866 av.J.C. Il dut combattre contre le Roi d’Isin Bur-Sin (1896-1874) qui lui reprit Nippur et Ur.
 
SAMUEL  Juge et Prophète des Hébreux au XIIe siècle av.J.C, adversaire des Philistins, il fut le fondateur de la monarchie Israélite en choisissant Saül comme premier Roi. Il sacra secrètement David par la suite. Il eut un enfant, Joël (ou Yoel).
 
SAMUHA  ou  Šamua  Ce fut une ancienne cité Hittite. Elle était située en Anatolie centrale dans la région du Haut-Halys (ou Kizilirmak), dont l’emplacement exact, comme beaucoup de cités Hittites, n’a pas été déterminé par les recherches archéologiques avec certitudes. Les chercheurs sont divisés sur son emplacement. Certains soutiennent qu’elle se trouvait sur les rives de l’Euphrate. D’autres, et ils sont la majorité aujourd’hui, pensent que vraisemblablement elle correspond au site archéologique de Kayalıpınar, à 45 km. en aval de Sivas sur le Halys. La grande majorité des éléments de preuve conduisent vers la localisation de Samuha à cet endroit. (Voir Asie Mineure, Les cités Hittites, Samuha).
 
SANABARES  de  Parthie  Il fut un rival des Roi Parthe de 50 à 65 ap.J.C. Il n’est pas très connu à l’exception de quelques pièces de monnaie témoignant de son règne comme Roi Parthe, avec pour capitale la ville de Merv, durant une quinzaine d’années. Ce que nous connaissons de ses dates provient de certaines de ces pièces. Il fut un rival de Gotarzès II (40-51), Vononès II (51), Vologèse I (51-77/78) et Vardanès II de Parthie (55-58).
 
SANADROUG  ou  Sanatruk  ou  Sanatrik  ou  Sanatrukes ou en Latin  : Sanatruces  ou  Sanatrocès  Nom de deux Rois d’Arménie  SANADROUG  I  (en Arménien : Սանատրուկ) Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 75 à 110 ? ou 72 à 105 ap.J.C. Ce fut un Roi (Si il a régné) qui est très mal, voire inconnu. Il est attesté uniquement par la littérature de l’époque ou par la numismatie qui le donne comme successeur de Tigrane I. Toutefois, par le biais de la collecte de diverses sources classiques Arméniennes, on pense que Sanadroug I est censé avoir régné. Certains spécialistes proposent des dates entre 75 et 110, mais cette hypothèse pour laquelle il n’existe aucun élément de preuve est rejetée par d’autres. La tradition hagiographique (L’écriture de la vie et/ou de l’œuvre des saints) lui reproche le martyre de l’apôtre Saint Thaddée en Arménie. (Voir Asie Mineure, Arménie, Sanadroug I).   SANADROUG  II  Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 185 à 197 ou de 178 à 216 ap.J.C. (Les dates sont incertaines), sous suzeraineté Romaine. Pour certains historiens, il aurait succédé à Sohaemus ?. D’autres, comme Cyrille Toumanoff, ne le retiennent pas dans la liste des Rois d’Arménie.
 
SANAKHT  et/ou  NEBKA Pharaon de la IIIe dynastie de 2647 à 2628 av.J.C. (Voir Égypte).
 
SANATROCÈS  ou  Sinatruces  ou  Sanatruce  ou  Arsace XI  Roi des Parthes Arsacides de 93 à 70 ou de 77 à 70. Les spécialistes ne sont pas d’accord sur son origine, ni sur sa date exacte de sa prise de pouvoir. Il eut un enfant Phraatès III qui lui succéda. C’est durant son règne que l’unité Parthe fut restaurée complètement. (Voir Perse, ParthesSanatrocès).
 
SANATRUK  Roi d’Osroène et d’Édesse de 91 à 109 ap.J.C. Il pourrait y avoir confusion avec Sanadroug I que certains spécialistes, comme Cyrille Toumanoff, donnent comme Roi d’Arménie méridionale vers 114/117 ?
 
SANATRUK  d’Arménie  ou  Sanatrik  Voir SANADROUG.
  
SANBALLÂT  le  Horonite  ou  Sin’uballit  ou  Sânballat en Néo-assyrien Araméen, Sinballidh "Le dieu Sin a vivifié". Ce fut un Samaritain chef de file officiel des Perses de l’Empire Achéménide qui à vécu dans le milieu et à la fin du Ve siècle  av.J.C. Il est surtout connu du Livre de Néhémie, qui le rejette comme l’un des principaux adversaires du Grand-Prêtre Gouverneur Juif Néhémie lors d’efforts de ce dernier pour reconstruire les murs de Jérusalem et l’exercice de ses réformes parmi les Juifs. Il a été appelé "le Horonite" et était associé à Tobie l’Ammonite et Geshem l’Arabe.
 
SANGARA  Roi de Karkemish de 870 à 848 av.J.C. On a retrouvé des textes Assyriens qui nous informent qu’il rendit hommage aux souverains Assyriens, les maîtres de la région, Assur-Nasirpal II (884-859), puis Salmanasar III (859-824).
 
SANIPU  Voir SHANIP.
 
SANTORIN  ou Thera  Archipel Grec de la partie méridionale des Cyclades, il fut habité dès la première moitié du IIe millénaire. Cette île est sujette à discutions entre spécialistes qui débattent sur la date exacte de l’énorme éruption volcanique qui la ravagea et qui fut sûrement à l’origine de nombreux changement climatique à son époque. Les dernières estimations faites au carbone 14, à partir de morceaux de bois retrouvés dans les couches de cendre de l’éruption, donne une fourchette entre 1630 et 1600 av.J.C. (Certains avancent même 1628 !!).
 
SAOSDOUKIN  Voir SHAMASH-SHOUM-OUKIN.
 
SAPINUD  Reine des Perses Sassanides. Elle fut l’épouse du Roi Perse Bahrâm V Ghûr (ou Vahram Gôr ou Gour ou Bahramgur, 420-438). Elle lui donna un fils unique, Yazdgard II Sipahdost qui succéda à son père (438-457).
 
SAPOR  Voir CHAHPUHR.
 
SAPPHO  ou  Sapphô  ou  Sapho  (En Grec : Σαπφώ, en Éolien : Ψάπφω Psappho ou Psapphô ou Psappha) Elle fut une poétesse lyrique (v.630/612-v.570 av.J.C), selon Athénée (Grammairien Grec, v.170-v.225) elle aurait été contemporaine du Roi de Lydie, Alyatte II (610-561). Elle naquit à Mytilène, mais on sait peu de chose sur sa vie. Le personnage de Sappho et la question de sa sexualité ont fait l’objet au cours des siècles de différentes interprétations, souvent liées aux évolutions sociales et culturelles. (Voir Asie Mineure, Lesbos, Sappho).
 
SAPINUWA  ou  Šapinuwa  ou  Şapinuva  ou  Schapinuwa  ou  Sapanuwa  Ancienne cité Hittite qui était située à 75 km. au Nord-est de la capitale, Hattousa. Le site se trouve à proximité (2 km.) de la ville actuelle d’Ortaköy, dans la province de Çorum, à 53 km. au Sud-est du chef-lieu éponyme de la province. Il est ancré entre les plaines d’Amasya à l’Est et Alaca à l’Ouest, près de la rivière Çekerek. Il s’étend près d’un affluent de la rivière sur des terrasses à plat, sur une superficie de 9 km². L’identification du site comme Sapinuwa a immédiatement corrigé un malentendu concernant la géographie des cités Hittites.(Voir Asie Mineure, Les cités Hittites, Sapinuwa).
 
SAPUR  Voir SARDURI.
 
SAQQARAH  ou  Sakkarah  Ville de Basse-Égypte de la province de Guizèh, au Sud du Caire. Elle fut la principale nécropole des Rois et Reines d’Égypte. (Voir Égypte, Pyramides, Saqqarah).
 
SA-RA  Un des cinq noms du Pharaon. Nom de naissance ou nom de fils de Râ, parenté avec le Dieu qui a institué la monarchie sur terre. Le nom est inscrit dans un cartouche. L’épithète de Sa-Ra apparaît avec Djédefrê (2528-2518) à la IVe dynastie. (Voir Égypte, Titulature).
 
SARAH  ou  Saraï  Épouse et demi-sœur d’Abraham, se voyant stérile elle donna une de ses servantes à Abraham, l’Égyptienne Hagar (ou Agar), qui devint la mère d’Ismaël, cependant Dieu lui accorda d’avoir quand même un fils, Isaac. Elle fut enterrée dans le Tombeau des Patriarches.
 
SARAKOS  Voir SIN-SAR-ISKUN.
 
SARDAIGNE  Ile de la mer Méditerranée Occidentale, au Sud de la Corse. Grâce à ses mines la Sardaigne connut une assez grande prospérité. Au VIIe siècle av.J.C, les Phéniciens y établirent leurs premiers comptoirs, puis peu à peu, les Carthaginois s’imposèrent, en s’alliant aux Étrusques pour se débarrasser de l’influence Phocidienne vers 535. Dès 259, les Romains voulurent défaire la domination Carthaginoise, mais l’île ne se soumit que difficilement et fut en 181 secouée par des révoltes. Elle devint province impériale Romaine en 67 ap.J.C et un lieu de déportation des Chrétiens et des malfaiteurs. Plus tard, les Vandales en firent un bastion de leur empire, jusqu’à la prise de l’île par Bélisaire en 537.
 
SARDANAPALE  Dernier Empereur d’Assyrie au début du VIIe siècle av.J.C, fictif selon certains écrivains Grecs. Il se serait enfermé dans Ninive, le Tigre ayant rompu les murs de la ville, Sardanapale aurait péri, avec ses femmes et ses trésors, sur un immense bûcher qu’il aurait fait dresser.
 
SARDES  La cité fut située sur le fleuve Pactole, dans la vallée de l’Herme. Sa création est attribuée au Roi Mélès. Le site archéologique a été fouillé par deux équipes Américaines, de 1910 à 1914 et de 1958 à nos jours. La plus ancienne occupation du site attestée se situe au alentour de 2500 / 2000. La première mention écrite retrouvée de cette ville se trouve dans les Perses d’Eschyle. Il semble qu’on la retrouve aussi dans l’Iliade d’Homère, notée comme la capitale de la Méonie. La cité, qui fit beaucoup d’envieux, subit les assauts en 652, des Cimmériens, puis des Perses Achéménides. À la chute de Crésus, en 546, la citadelle de Sardes fut prise par Cyrus II (559-529) et la ville devint la capitale de la IIIe satrapie de Lydie. Pendant la révolte des cités Ioniennes, la cité fut de nouveau détruite. En 334, elle fut prise par Alexandre le Grand (336-323) et à sa mort elle passa sous la domination des Rois Séleucides et ce jusqu’en 190. Elle devint ensuite la possession du Roi de Pergame Eumène II (ou Eumènès, 197-159). En 133, elle rechangea une dernière fois de main pour être annexée par les Romains. En 17 ap.J.C, elle fut détruite par un tremblement de terre, l’Empereur Romain Tibère (14-37) la fit alors reconstruire et plus tard Hadrien (117-138) l’embellit. À l’époque Chrétienne, elle fut l’une des sept églises citées par le livre de l’Apocalypse. Quand Constantinople devient la capitale de l’Empire Romain d’Orient, la cité périclita. (Voir Asie Mineure, Lydie, Sardes).
 
SARDURI  ou  Sapur  ou  Seduru  ou  Sarduris   Nom de 4 Rois d’Ourartou.  SARDURI  I  (En Arménien : Սարդուրի Ա)  Roi d’Ourartou de 840 à 830 ou 834 à 828 ou 833 à 825 ou 832 à 825 av.J.C. Pour la grande majorité des spécialistes il fut le successeur de son père Lutipris (ou Lutipri). En 832 il transféra sa capitale d’Arzashkun à Tushpa (site de Van Kalesi, sur les bords du lac de Van). Il enregistra sur les murs de la nouvelle ville une inscription, qui le décrit comme : “Roi des Rois, Roi de la terre de Nairi, Puissant Roi, Roi de l’Empire, Courageux dans la bataille, Roi qui soumet les rebelles, Roi qui reçoit l’hommage de tous les Rois“, sur le modèle des souverains de son grand voisin l’Assyrie. Cette inscription est écrite en cunéiforme Akkadien. Il eut lui à combattre l’Empereur d’Assyrie, Salmanazar III (859-824) qui envoya une expédition contre lui vers 832. Pendant son règne l’Ourartou devint un royaume fort et organisé et Sarduri I imposa des tributs très lourds aux pays voisins. Son fils Ishpuhini (ou Ishpuinis ou shpouhini ou Išpuini) lui succéda.  SARDURI  II  (En Arménien : Սարդուրի Բ) Roi d’Ourartou de 766 à 733 ou 764 à 735 ou 763 à 735 ou 760 à 733 ou 756 à 730 ou 753 à 735 av.J.C. Il fut le fils d’Argishti I à qui il succéda. Il profita de l’affaiblissement des Assyriens pour étendre ses territoires vers le Sud et y ajouta le Gurgum et sa capitale Milid (ou Melid ou Arslantepe dans les faubourgs de Malatya aujourd’hui) et le Kummuhu, sur la rive droite de l’Euphrate. Il poursuivit la politique de construction et d’embellissement commencée par son père. En 743, l’Assyrie sortit de sa période sombre et il dut faire face à l’expansionnisme de son Empereur Téglath-Phalasar III (745-727). Ce dernier remporta une victoire sur Sarduri II et ses alliés Syriens et marcha sur la capitale Tushpa qui fut prise en 735 et le royaume fut dévasté. Sarduri II eut un enfant Rousa I qui lui succéda. (Voir Asie Mineure, Ourartou, Sarduri II).   SARDURI  III  (En Arménien : Արգիշտի Գ) Roi d’Ourartou de 645 à 635 ou 639 à 635 av.J.C. Il fut peut-être le fils de Rousa II. ut le dernier Roi de l’Ourartou mentionné par les annales Assyriennes. À partir de son règne, l’Ourartou et l’Assyrie vont cesser de se combattre pour faire face à la nouvelle menace, l’association des Babyloniens et des Mèdes. Les victoires de ce Roi sont inscrites sur un monument érigé à un endroit appelé “la Porte du Trésor” à Tushpa, dans la citadelle de Van Kalesi. Lui suivit un Sarduri IV, pour certains spécialistes son fils.  SARDURI  IV  (En Arménien : Արգիշտի Դ)  Roi d’Ourartou de 635 à 625 ou 615 à 595 av.J.C. Peut-être le fils aîné de Sarduri III dont on ne sait rien. Boris Borisovitch Piotrovskiĭ le donne comme le fils et successeur de Rousa III et frère de Rousa IV. Les capitales Assyriennes, Assur en 614 et Ninive en 612, tombèrent sous les coups des armées du Roi Mède, Cyaxare (633-585).
 
SAREPTA  ou  Sarepte  ou  Serepta  ou  Zarephath  (En Hébreu biblique : צרפת  Tzarfát) On utilise aussi parfois le nom de la ville Libanaise actuelle de Sarafand. Ce fut une ville Phénicienne fortifiée sur la côte Méditerranéenne entre Sidon (Saïda) et Tyr, dont l’emplacement était situé juste au Nord de l’actuelle ville de Sarafand. Le tertre contenant les restes de Sarepta a fait l’objet de fouilles par James B. Pritchard de 1969 à 1974. Le site archéologique de Sarepta n’étant pas habité à l’époque contemporaine, c’est la seule ville située au cœur de l’ancien territoire de la Phénicie qui a pu être fouillée et étudiée complètement. Avant les fouilles de Sarepta, la plupart des objets historiques considérés comme caractéristiques de la culture Phénicienne provenaient de colonies ou de comptoirs situés en-dehors de la Phénicie (Espagne, Sicile, Sardaigne, Tunisie). La découverte majeure sur le site de Sarepta concerne le culte de la Déesse "Tanit/Astarté". Sarepta fut renommée pour son activité de soufflage du verre, activité qui existe encore aujourd’hui à Sarafand. La cité a fait partie du royaume de Tyr jusqu’à la conquête Romaine. Elle a par la suite été le siège d’un évêché latin.
 

SARGARTIEE  Région du Nord-est du golfe Persique sous domination Perse.
 
SARGON  ou  Sargón  ou  Šarru-kīn  ou  Sharru-ken  "le Roi est légitime"  Nom d’1 Roi d’Assur et d’1 Empereur d’Assyrie.  SARGON  I  Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 1920 à 1881 ou 1860 à vers 1850 ou 1859 à 1820 ou 1856 à 1817 av.J.C. Il fut le fils d’Ikunum. Il arriva au pouvoir dans une période de faste pour les Assyriens. Comme nous le précise Mark William Chavalas, le non Sarrru-kin signifie “le Roi est légitime” en Akkadien. Les dates de son règne sont très controversées. Il établit de nouveaux comptoirs en Asie Mineure et il poursuivit les bonnes relations commerciales dans cette région, notamment avec la ville de Kanesh (ou Kültepe). Il fit des travaux de construction et rénovation sur les murs de la cité à Assur et sur le temple d’Ishtar. Son fils Puzur-Assur II (ou Puzzur-Assur ou Puzur-Ashur) lui succéda.   SARGON  II  Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie de 722 à 705 ou 721 à 705 et Roi de Babylone de 710 à 705 av.J.C. Il succéda à son frère Salmanasar V, dont il fut le généralissime. Il triompha successivement de Samarie en 724 et des Égyptiens. Il mena trois campagnes contre l’Ourartou, dans la 2e une épidémie décima son armée. Le Roi Phrygien Midas III (738-695), vers 717, s’allia au Roi Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717) de Karkemish pour contenir la poussée de Sargon II. Mais Karkemish fut prise par les Assyriens et vers 707, Midas III paya tribut à Sargon II. Il prit ensuite Chypre dont il déporta les habitants, reconquit la Babylonie, écrasa les révoltes de Cilicie et de Commagène (Kummuhu). Il fit bâtir sa ville royale de Dûr-Sharrukîn (Khorsabad) mais en profitera très peu car il fut tué dans un combat en Anatolie, en 705. Il épousa Taliya et son fils Sennachérib lui succéda. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Sargon II).
 
SARGON d’Akkad  ou  l’Ancien  ou  le Grand  ou  Sargón  ou  Šarru-kīn  ou  Sharru-ken  Roi d’Akkad, de Kish de 2356 à 2300 ou 2335 à 2279 ou 2334 à 2279 ou 2292 à 2236 ou 2270 à 2215, d’Ur, d’Ourouk, de Lagash et d’Oumma de 2316 à 2279 av.J.C, fondateur de la dynastie d’Akkad vers 2330. Il fut le grand fondateur de ce qu’on appela l’empire d’Akkad. Son nom de règne, Sarru-kin ou Sharrum-kin, signifie "Roi légitime". Ses origines sont entourées de légendes il serait devenu Roi grâce à l’aide de la Déesse Inanna. Il commença Une fois au pouvoir commença ses campagnes militaires et s’empara très rapidement des principales cités Sumériennes, Kish et Ourouk. Dans cette dernière, il y combattit le Roi d’Oumma Lougal-Zaggesi, qui régnait depuis la cité. Il prit ensuite Lagash et Ur et devint ainsi maître de toute la Basse Mésopotamie. Il continua sa progression et soumit au Sud : l’Élam, le Zagros et Anshan. Au Nord, il conquit Mari et Ebla, l’Amanus (Entre la Cilicie et la Syrie), la Syrie et franchit le mont Taurus. Dans sa capitale Akkad il fit élargir le port pour y accueillir des plus gros navires. Son empire fut trop étendu pour les moyens de l’époque et ses successeurs vont vivre dans l’insécurité. Sargon n’a qu’une épouse connue : Tashlutum (ou Tašlultum ou Tashloutoum ou Tashlultum ou Ashlutum ou Ašlultum). Elle lui aurait donné cinq enfants. Quatre fils : Rimush qui succéda à son père, Manishtusu qui succéda à son frère, Ibarum (ou Ibaroum ou Shu-Enlil) et Abaish-Takal (ou Ilaba’is-Takal). Une fille : En-Hedou-Ana (ou Enkheduanna ou Énhéduanna ou Enheduanna “Vraie femme d’Inanna” ou “La parure de la grande Prêtresse du Dieu”) qui fut Prêtresse de Nanna (Le Dieu-lune) dans son temple d’Ur. Voir Mésopotamie, Akkad, Sargon).
 
SAR-KALI-SARRI  ou  Shar-Kali-Sharri  ou  Sarkalisarri  Roi d’Akkad, de Kish, d’Ur, d’Ourouk et d’Oumma de 2218 à 2195 av.J.C. Fils de Naram-Sin d’Akkad, il lui succéda bien qu’il ait eu un frère aîné, Bin-kali-sharri. Dans sa titulature, "Fils bien-aimé d’Enlil le fort, Roi d’Akkad et des sujets d’Enlil(Roi de tous les Rois)", il abandonna le titre de "Dieu" inauguré par son père. Cette titulature ne fut  pas le reflet de ses années de règne où il perdit une grande partie son territoire. Il passa sa vie en luttes permanentes contre les envahisseurs étrangers. L’empire fut considérablement affaibli par les attaques des peuples du Zagros, les Loulloubis (ou Lullubi ou Lulubi, aujourd’hui le Sharazor dans les plaines du Zagros Iranien) et les Goutis. Sar-Kali-Sarri conduisit deux campagnes contre ces derniers, qui pillaient les plaines du Tigre. Il réussit à capturer leur Roi mettant temporairement un terme à leurs saccages. À l’Ouest, les Amorrites, contenus par les conquêtes de Naram-Sin, se révoltèrent. Sar-Kali-Sarri les repoussa. De nombreuses régions profitèrent de cette faiblesse et prirent leur indépendance. Les Élamites mirent le siège devant Akshak (ou Aksak ou Akashak, Mésopotamie du Nord), au Nord d’Akkad. Ils furent repoussés par Sar-Kali-Sarri mais cela n’empêcha pas Puzur-Inshushinak (ou Kutik-In-Shushinak), qui était Gouverneur de Suse, de se déclarer "Puissant Roi d’Awan" et "Maître des Quatre Régions", qui était le titre que s’était attribué Naram-Sin. Sar-Kali-Sarri fut incapable d’empêcher la chute de l’Empire et sa mort marqua sa fin. Le pays, dans l’anarchie, tomba aux mains des Goutis. Après lui d’autres Rois montèrent sur le trône d’Akkad, mais leur pouvoir fut très faible, ils durent composer avec les souverains des autres états de Basse Mésopotamie qui avaient repris leur indépendance, comme à Ourouk ou Lagash. (Voir Mésopotamie, Akkad, Sar-Kali-Sarri).

 

SARLAGAB  ou  Zarlagab  ou  Sarlag   Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2198 à 2195 ou 2198 à v.2193 ou 2195 à 2192 av.J.C. Ce fut juste à la fin de son règne ou au début de celui de son successeur que les Goutis envahirent l’Akkad des Roi Sar-Kali-Sarri (2218-2195) et Irgigi (2195-v.2193).
 
SARMA-ADAD  Voir SHARMA-ADAD.
 
SARMATE  Peuple nomade de Sarmatie, région des plaines qui bordent au Nord de la mer Noire et de la mer d’Azov. Ils vinrent de l’Asie centrale au IIIe siècle av.J.C et envahirent la région occupée par les Scythes. Divisés en tribus (Lazyges, Alains etc.), les Sarmates atteignirent le Danube au début de l’ère Chrétienne. Peu à peu ils se mêlèrent aux envahisseurs, Goths, Huns, Vandales. Ils ont laissé des riches tombes.
 
SARRA-EL  Roi d’Alep et du Yamkhad au XVIe siècle av.J.C. Dans la période très mal connue qui va de v.1595 à v.1450, un nouveau royaume s’affirma à Alep et un Prince du Yamkhad semble avoir retrouvé le trône après la mort du Roi Hittite, maître de la région, Moursil I vers 1590. Ce “souverain”, du nom de Sarra-El, est connu par le sceau de son fils, Abba-El II, utilisé plus tard par Niqmepa (ou Niqmepuh, v.1430- ?), Roi d’Alalah, comme sceau dynastique. Le sceau décrit Abba-El II comme “le bien-aimé d’Hadad”, titre utilisé par les Rois du Yamkhad. Niqmepa était le fils d’Idrimi (V.1490-v.1450) qui était un descendant des anciens Rois du Yamkhad. Beaucoup de spécialistes pensent que le père d’Idrimi, Ilim-Ilimma I (Roi d’Alalah et Roi du Yamkhad, v.1530-v.1490) était en fait le fils d’Abba-El II ?. Ces faits confirmeraient donc que Sarra-El était un Prince du Yamkhad. Son nom est également mentionné dans deux sceaux, retrouvés à Alalah (Alt 79 et Alt 95). Dans ces inscriptions, son nom vient après le nom de la Princesse Bintikidiya et d’un Prince Hammourabi, l’héritier d’Alalah, indiquant l’état royal de Sarra-El. Michael C.Astour avance que Sarra-EL est le fils probable de Yarim-Lim III ?. À cette période, Alep fut reconstruite et devint de nouveau la capitale, mais le nom Yamkhad sortit de l’utilisation courante. Le titre des monarques devint Roi d’Halab. Moursil I mourut autour de 1590, la restauration ne se serait pas passée très longtemps après sa mort, ce qui pour les spécialistes met le “règne” de Sarra-El (s’il fut Roi) dans le premier quart du XVIe siècle.
 
SARRU-KIN  Voir SARGON d’Akkad.
 
SASAG  ou  Shagshag  Reine de Lagash, elle fut l’épouse du Roi de Lagash Our-Inimgina (ou Urukagina, v.2350-v2340 av.J.C).
 
SASSAN  Il fut le Grand Prêtre du temple d’Anahita. Il eut un fils, Palik (Papag ou Pāpağ ou Papak ou Babak ou Babek, v.210-223), qui fut à l’origine de la dynastie Sassanide dont le nom est tiré de Sassan. (Voir Perse, Sassanides).
 
SASSANIDE  Dynastie Perse originaire du Fars, qui édifia autour du plateau d’Iran un Empire du même nom de 226 à 651 ap.J.C. En 224, le dernier Roi Parthe Artaban V (216-224) fut vaincu par Ardachêr I (224-241) qui fut le fondateur de la dynastie qui régna pendant quatre cents ans. La dynastie Sassanide fut anéantie après la chute de son dernier Roi Yazdgard III en 651 devant les envahisseurs arabes qui prirent la capitale, Ctésiphon. (voir Perse, Sassanides).

 

SASSANIDE  Dynastie qui régna sur l’Ibérie de 265 à 446 ap.J.C. Mirian III (284-361) en fut le premier Roi.

 

SATAMON  Voir  SITAMON.

  

SATDJÉHOUTI  ou  Sathedjhotep  ou  Sit-Djehuti  ou  Sitdjehuti  ou  Satdjehutisatibu  ou  Sitdjehutisitibu S3t ©Hwty – "Fille de Thot") Princesse et Reine d’Égypte, Elle fut l’épouse du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) dont elle serait peut-être la sœur ou la demi-sœur, fille de Sénakhtenrê (ou Taâ I) et de la Reine Tétishery. Sa momie fut découverte vers 1820, avec son cercueil, le masque d’or, un scarabée de cœur et un drap donné par sa nièce la Reine Ahmès-Néfertari. Le linge était inscrit avec le texte : "Donné à la faveur de l’Épouse du Dieu, Épouse du Roi et Mère du Roi Ahmès Néfertari peut-elle vivre". Son couvercle de cercueil est aujourd’hui au Musée de Munich, tandis que son masque funéraire se trouve au British Museum. Sur son sarcophage, elle se dit être la fille de Tétishery. Elle est mentionnée sur le linceul de la momie de sa fille, Ahmose (ou Ahmosis), qui a été trouvé dans la vallée des Reines (Tombe QV47). Ahmosis y est appelée Fille du Roi et de la Sœur du Roi. Ces dénominations stipulent qu’elle était bien la fille du Séqénenrê et Satdjéhouti. Satdjéhouti portait les titres : Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Fille du Roi (s3t-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt). Elle donna un ou deux enfants à Séqénenrê, deux filles : Ahmose (ou Ahmosis) qui fut enterrée dans la tombe QV47 de la vallée des Reines ; Ahmès-Hénoutemipet (ou Ahmosé-Henutemipet) dont la momie se trouvait dans la tombe DB320 de Deir el-Bahari et est aujourd’hui au musée Égyptien au Caire. Elle fut examinée par Grafton Elliot Smith en Juin 1909. Hénoutemipet est morte sûrement âgée car elle avait les cheveux gris et les dents usées. Elle portait les titres : Fille du Roi (s3T-nswt) et Sœur du Roi (snt-nswt). Sa momie est très endommagée, probablement du fait des pilleurs de tombe.

 

SATENIK  Reine d’Arménie. Elle fut la fille du Roi des Alains, elle fut l’épouse du Roi Artaxias I (ou Artašēs ou Artaxes ou Artashes, 190/189-160). Elle lui donna six fils : Artavazde I (ou Artavasdes), Vruyr, Mazhan, Zariadres (ou Zareh), Tiran et Tigrane (ou Tigran).

 

SATHATOR  YOUNET   Voir SITHATHOR-IOUNET

 

SATHINIES   Reine d’Arménie, elle épousa le Roi d’Arménie Ardaschès II (88-120).

 

SATIÂH  ou  Sitiah  ou  Sitioh  ou  Sit-Aoh  ou  Sit-Iah  ou  Sat-Iah  – sAt JaH "Fille de la Lune"  Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Thoutmôsis III (1479-1425). Certains spécialistes avancent qu’elle eut le titre de Grande Épouse Royale, ce que réfutent d’autres dont Christian Leblanc. Elle fut la fille d’Ipou (ou Ipu) qui occupait le poste de nourrice royale et il est possible que son père fut l’important fonctionnaire Ahmose Pennekhbet. Satiâh mourut pendant le règne de Thoutmôsis III, selon certains égyptologues vers l’an 23 ou 24 de son règne (environ vers 1456 av.J.C) alors qu’il semble que la Grande Épouse Royale fut Méritrê-Hatchepsout. Il n’y a pas d’enfant connu de son union avec Thoutmôsis III, toutefois, selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, il est possible qu’elle fut la mère du Prince d’Amenemhat (ou Aménémès), qui serait décédé avant son père. Satiâh eut les titres suivants : Épouse du Roi (Hmt-nswt) , Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) et Épouse du Dieu (Hmt-ntr). (Voir Égypte, Les Reines, Satiâh).

 

SATIBARZANE  ou  Satibarzanes  (En Grec : Σατιβαρζανης) Mort en 330. Satrape d’Arie, il fut l’un des trois principaux responsables Perse à l’Est de l’Empire, avec le Satrape de Bactriane Bessos (ou Bessus ou Artaxerxès V, † été 329) et celui d’Arachosie Barsaentès (ou Barsaentes) sous le règne de Darius III (336-330). Lorsqu’Alexandre le Grand (336-323) marcha à travers l’Arie vers l’Hyrcanie et les Parthes, il fut accueilli dans une ville nommée Susia par Satibarzane, qui fit semblant de se soumettre au Roi Macédonien, mais qui par la suite se révolta. (Voir Perse, Arie, Satibarzane).

 

SATKAMÈS  Voir AHMÈS-SATKAMOSÉ.

  

SATIRA  Voir STATEIRA.

 

SATRAPE   Gouverneur dans la Perse Achéménide et Séleucide d’une province appelée satrapie. Il possédait des grands domaines. Le Satrape  "protecteur du pays" était nommé par le Roi et généralement issu d’une famille noble Perse et il disposait d’une force armée. Il était chargé de faire régner l’ordre, d’assurer la sécurité des routes, de protéger l’agriculture et de récolter les impôts. En échange de sa fidélité au Roi, le Satrape recevait des gratifications (dons, domaines) et exceptionnellement une fille du Roi en mariage. Il n’était soumis pour la perception des impôts à aucun contrôle, d’où les nombreuses extorsions tout au long de l’histoire Perse. (Voir Perse, Satrape).

 

SATRAPIE  Les Rois Achéménides créèrent une organisation de l’Etat particulièrement efficace. Le "Shahinshah", le Roi des Rois, déteint le pouvoir central et était assisté par le "Conseil des Nobles". L’empire était ensuite divisé en provinces ou satrapies qui dans certain cas regroupaient plusieurs peuples. Chacune d’entre elles était dirigée par un gouverneur de province, appelé Satrape qui avait une très grande autonomie. Le Satrape était secondé par un secrétaire ou chancelier, chargé en réalité de l’espionner et d’informer le Roi de ses agissements. Le bon fonctionnement de ces Satrapies reposait sur : Un grand nombre de fonctionnaires, un excellent réseau routier qui facilitait les communications et les échanges commerciaux et contribuait aussi à la mobilité militaire. Les contacts avec la cour étaient assurés par des courriers qui empruntaient ce réseau routier, dont l’axe le plus célèbre était la route royale qui reliait toutes les satrapies. (Voir Perse, satrapie)

 

SATRÊ  ou  Sitrê  ou  Tia-Sitrê S3t Ra"Fille de Rê" Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Ramsès I (1295-1294)Elle eut le titre de Grande Épouse Royale. Il ya un certain débat autour de l’identité de l’épouse Ramsès I et la mère de Séthi I. Sur une stèle qui se trouve à Tanis datant du règne de son petit fils Ramsès II (1279-1213), Sethi I est décrit comme le fils de Pa-Ramassou (Le nom de Ramsès I avant qu’il soit devenu Pharaon) et de Tia. (Voir Égypte, les Reines, Satrê).

 

SATRÊ TAMÉRI  "Reine" d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut une des épouses présumée du Pharaon Sethnakht (1186-1184). Cette union est contestée car ce nom n’apparaît que partiellement dans le tombeau de Sethnakht (KV 14) et peut se lire Satrê Taméri. Le tombeau ayant aussi été utilisé pour la Reine Taousert Setepenmout (ou Ta-Usert ou Twosret ou Tausret ou Tausert ou Tawosret), certains spécialistes pensent qu’il s’agit là peut-être d’une lecture erronée de Satrê Méritamon, le nom de Roi de cette Reine. On ne lui connait d’ailleurs aucun titre.
 
SATYROS  Nom de 2 Rois du Bosphore Cimmérien.  SATYROS  I  (en Grec : Σάτυρος A’) Co-Roi du Bosphore Cimmérien de 433 à 389 ou 433 à 387 ou 433/2 à 389/8 av.J.C. Fils de Spartokos I (ou Spartocus), il régna conjointement avec son frère Séleucos (433-393). Son fils Leucon I (389-348) lui succéda. (Voir Asie Mineure, Bosphore Cimmérien, Satyros I).  SATYROS  II  (en Grec : Σάτυρος B’) Co-Roi du Bosphore Cimmérien de 311/10 à 310/09 ou 311 à 310 ou 310 à 309 av.J.C. Il fut le fils de Pairisadès I et régna conjointement avec son frère Prytanis (310). Son règne est rapporté de manière détaillée par Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30). À la mort de Pairisadès I les quatre frères entrèrent en lutte pour le pouvoir. (Voir Asie Mineure, Bosphore Cimmérien, Satyros II).
 
SAÜL ou  Sha’ul  ou  Shaul  ou  Šā’ûl  (En Hébreu : שאול  "Désiré") Il fut le premier Roi des Hébreux d’un royaume uni en Terre d’Israël, d’où quelques fois le terme Roi d’Israël, de 1030 à 1010 ou de 1047 à 1007 av.J.C. Il fut le premier Roi à la fois, sacré et politique. Il régna de Gibeah. Il fut couronné "Roi" (melech) à Guilgal (Premier Livre de Samuel 11:14-12:2). Plusieurs versions sont connues de sa "prise de pouvoir". Une (Premier Livre de Samuel 10:17-24 et 12:1-5) présente les Hébreux désireux d’être comme les autres nations et un mouvement populaire voulut établir une monarchie centralisée. Samuel assembla le peuple à Mitspa (ou Masepha, ville dans les monts de la tribu de Benjamin à quelques kilomètres au Nord de Jérusalem) et en dépit de fortes réserves, qu’il ne chercha pas à cacher, il permit la nomination d’un Roi. Ce fut Saül qui fut choisi et publiquement sacré. Une autre version (Premier Livre de Samuel 11:1-11 et 11:15) nous indique que les Ammonites, dirigée par leur Roi Nahash, assiégèrent Jabès (ou Jabesh ou Yabesh en Galaad), qui fut contrainte de se rendre. Aux termes de la reddition, les occupants de la ville furent réduits en esclavage et eurent leurs droits supprimés. La ville envoya alors une lettre aux autres tribus d’Israël pour les informer de leurs malheurs. Les tribus à l’Ouest du Jourdain rassemblèrent une armée sous la direction de Saül. Celui-ci conduisit l’armée à la victoire contre les Ammonites et en guise de reconnaissance et de ses compétences militaires, le peuple se rassembla à Guilgal et acclama Saül comme Roi. Saül eut une épouse et une concubine : Achinoam (ou Ahinoam), son épouse lui donna six enfants (Premier Livre de Samuel 14:49), quatre fils : Jonathan (ou Yehonatan ou Yonatan), Abinadab, Malkishua (ou Malki-Shua ou Malkischua), Ishboshet (ou Ishbaal ou Ish-Bosheth) qui lui succéda et deux filles : Merab et Mikhal (ou Michal ou Michol ou Mical). Ritspa (ou Rizpah ou Rispah), sa concubine lui donna deux fils : Armoni et Mephibosheth (ou Mephiboscheth). (Voir Syrie/Palestine, Hébreux, Saül).
 
SAÜL ou  Sha’ul  ou  Shaul  ou  Šā’ûl  (En Hébreu : שאול "Désiré")  Roi d’Édom. Pour lui comme pour ses prédécesseurs et successeurs on ne connait pas ses dates de règne. Il est décrit comme étant de “Rehoboth sur le fleuve” (ou Rehovot, en Hébreu : רְחוֹבוֹת) dont l’emplacement fait encore débat. Peut-être la rivière Zered (ou Ouadi al-Hasa). Ce fut peut-être lui le Roi d’Édom qui refusa de permettre aux enfants d’Israël de traverser ses terres sur le chemin de Canaan. Il créa ainsi le premier conflit entre les deux nations, cependant il n’attaqua pas les Israélites, mais il se prépara à résister à une agression de leur part. Il fut succédé (Genèse 36:38) par Baal-Hanan ben Acbor.
 
SA-UMU  Roi de Mari de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
SAURMAG  ou  Sauromaces  ou  Sayurmak  ou  Saourmag  Nom de 2 Rois d’Ibérie.  SAURMAG  I  (En Géorgien : საურმაგი) Roi d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 237 à 162 ou 234 à 159 av.J.C. Il prit le pouvoir à la mort de son père, Pharnavaz I, mais il y a aujourd’hui discutions sur les dates de son règne, qui semble peu plausibles, car la durée de règne paraît longue pour l’époque. Selon les annales Géorgiennes, les nobles du royaume s’unirent pour tuer le Roi, Saurmag prit la fuite et trouva refuge auprès des Dzurdzuks, la patrie de sa mère, dans les montagnes de Caucase. Aidé par ceux-ci, il écrasa la révolte et permit à une partie de ces montagnards de s’installer dans les régions frontalières de l’Ibérie. Comme son père, il modifia le panthéon en ajoutant deux nouvelles Déesses, Ainina et Danina. Il mourut sans laisser de descendance, Mirian I son fils adoptif lui succéda.  SAURMAG  II  (En Géorgien : საურმაგ II)  Roi d’Ibérie de la dynastie Sassanide de 361 à 363, puis Diarche d’Ibérie de 370 à 378 ap.J.C. Il est ignoré par la tradition historique Géorgienne, mais il est mentionné par l’historien Ammien Marcellin (ou Ammianus Marcellinus, v.330-v.395). Il fut le premier fils de Rev II et de Salomé et le frère de Tiridate I (Roi, 394-406). (Voir Asie-Mineure, Colchide, Ibérie, Saurmag II).
 
SAUROMATÈS  ou  Sauromates  Nom de 4 Rois du Bosphore Cimmérien.   SAUROMATÈS  I  ou  Tiberius  Julius  Sauromates  Philocaesar  Philoromaios  Eusebes  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος Σαυροματης Α ‘Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής, Roi du Bosphore Cimmérien de 90 à 123 ou 93 à 124 ou 93/94 à 123/124 ap.J.C.) Il succéda à son père Rheskouporis I. Sauromatès I continua la politique de son père pour la reconstruction du Bosphore Cimmérien. Il est mentionné dans deux lettres adressées au Sénateur Romain Pline le Jeune (61-v/113). Vers 103, celui-ci fut le Gouverneur Romain de Bithynie. Pour beaucoup de spécialistes ce fut lui et non pas son père qui transféra la capitale à Phanagoria. La ville devint la capitale en raison de la popularité croissante de la Déesse de la ville, Aphrodite, et de son culte. En 110, il fit ériger un temple dédié à Aphrodite à Gorgippia (ou Sindike ou Sindos ou Anapa). Dans une inscription honorifique dédiée à Sauromatès I, trouvée à Nicée, il eut le titre de Ktistes (ou fondateur). Il reçut ce titre en raison de sa bonté, de sa générosité et de ses contributions à travers le Bosphore et l’Anatolie. On ne connait pas le nom de son épouse, mais elle lui donna un fils appelé Cotys II qui lui succéda.  SAUROMATÈS  II  ou  Sauromates  ou  Tiberius  Julius  Sauromates  Philocaesar  Philoromaios  Eusebes  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος Σαυρομάτης Β ‘Φιλοκαίσαρ Φιλορωμαίος Eυσεβής)  Roi du Bosphore Cimmérien de 174 à 210 ou 175 à 211 ou 174/175 à 210/211 ap.J.C. Il fut le fils (ou le frère ?) de Rhœmétalcès I à qui il succéda. Comme pour son prédécesseur malgré un règne assez long on ne sait rien de sa vie. Il fut un contemporain du Empereurs Romains : Marc Aurèle (161-180), Commode (177-192), Pertinax (193), Didius Julianus (193), Septime Sévère (193-211) et Caracalla (198-217). En 193, Sauromatès II s’engagea dans une campagne militaire contre les Scythes et les tribus Sirachi avec succès. Ces victoires sont connues d’une inscription trouvée à Tanaïs (Ville dans le delta du Don). Selon sa monnaie, il semble avoir été une personne religieuse qui fut impliqué dans le culte de la Déesse Aphrodite. Il mourut peu après une victoire sur une coalition de Sarmates, Siraces et Scythes. On ne connait pas le nom de son épouse, mais de ce mariage il eut deux fils Rheskouporis II et Cotys III qui lui succédèrent.  SAUROMATÈS  III  ou  Sauromates  ou  Tiberius  Julius  Sauromates  Philocaesar  Philoromaios  Eusebes  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος Σαυροματης Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής)  co-Roi du Bosphore Cimmérien de 228 à 232 ou 229 à 232 ou 229/230 à 231/232 ap.J.C. Il fut le fils aîné de Cotys III avec qui il régna conjointement. On ne sait rien de sa vie ni comment il mourut. Il est uniquement connu par sa monnaie datée de 231, qui porte la légende : ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΣΑΥΡΟΜΑΤΟΥ “Roi Sauromatès”. Toujours en co-règne avec son père il fut suivit par son frère, Rheskouporis IV Tibérius Julius.   SAUROMATÈS  IV  co-Roi du Bosphore Cimmérien de 275 à 276 ap.J.C et peut-être de 280 et 311. Fils de Rheskouporis V. Il régna conjointement avec son frère Teiranès (ou Teinarès, 262-278) à qui il avait tenté de ravir le trône. Lors du règne du Roi suivant Thothorsès Tibérius Julius (279-308), un certain Sauromatès, fils de Kriskoronos (ou Criscorones), leva une armée avec l’aide des Sarmates qui vivaient près de la mer d’Azov. Il dévasta le pays des Lazes (ou Tchanes, peuple Caucasien dans le Nord-est de la Turquie et dans l’Ouest de la Géorgie), puis attaqua le royaume du Pont, en 291, puis le Bosphore et sa capitale. L’Empereur Romain Dioclétien envoya pour le combattre Constance Chlore qui arrêta sa progression sur le fleuve Halys et l’empêcha d’avancer plus loin en Asie Mineure. Thothorsès le repoussa aussi de son côté et Sauromatès fut obligé, en 292, de signer la paix. Il faut noter l’hypothèse qui a été avancée et acceptée par beaucoup de spécialistes aujourd’hui, que si l’on accepte d’identifier le nom attribué à son père “Kriskoronos” avec une altération de celui de “Rheskouporis V”, ce Sauromatès serait le même que Sauromatès IV, concurrent de Thothorsès, qui, après avoir été écarté du trône, aurait tenté de le reprendre entre 280 et 311 ap.J.C.   SAUROMATÈS  V  du  Bosphore  (En Grec : Σαυροματης E’) Roi du Bosphore Cimmérien de 341 à v.370 ap.J.C. Il est proposé par certains spécialistes. Selon Constantin Porphyrogénète (905-959), Sauromatès V fut le petit-fils de Sauromatès fils de Kriskoronos (Sauromatès IV ?), contemporain du règne de l’Empereur Dioclétien (284-305). Sur la base de l’alternance des noms royaux Rheskouporis / Sauromatès dans la dynastie des Rois du Bosphore, l’hypothèse a été avancée qu’il fut le fils du Roi Rheskouporis VI. Les seules informations connues sur lui proviennent de Constantin Porphyrogénète, qui écrit que, sous le règne de Constantin I (305-337), à l’époque où Byscus, fils de Supolichus, était Protevon et Stéphanophoros (C’est-à-dire premier Magistrat et porte-couronne) de Chersonèse, Sauromatès (V), petit-fils de Sauromatès fils de Kriskoronos, déclara la guerre aux Chersonites pour venger les injures que son grand-père avait reçues dans la Lazique. Byscus conduisit les Chersonites contre Sauromatès V et le défit totalement à Théodosie et la paix fut restaurée. Sauromatès V retourna dans le royaume du Bosphore et les Chersonites chez eux.
 
SAUSATATAR  Voir SHAUSHTATAR.
 
SAYURMAK  Voir Saurmag I.
 
SCAURUS  AEMILIUS  Voir AEMILIUS SCAURUS.
 
SCHAHRYAR  Voir SCHAHR BARÂZ.
 
SCHAVARSCH  Nom de 2 Rois d’Arménie.  SCHAVARSCH  I  Roi d’Arménie vers 1330 av.J.C.  SCHAVARSCH  II  Roi d’Arménie vers 1180 av.J.C.
 
SCHAHR  BARÂZ  ou  Farrukhan Schahr Barâz  ou  Shahrbaraz  ou  Schahryar "Sanglier de l’Empire" Il fut général  commandant en chef des armées du Roi Perse Sassanide Khosrô II. Après la mort de Kavadh II, Schahr Barâz se proclama Roi avec l’assentiment de l’Empereur byzantin Héraclius I après avoir déposé et tué son prédécesseur, le jeune Ardachêr III. Il signa la paix avec Héraclius I et lui renvoya une relique qui fut acceptée comme la Vraie Croix. En avril 630, il ne fit pas face à l’invasion de l’Arménie par le Khazar Chorpan Tarkhanun. Il fut lui même déposé et exécuté après un mois et demi de règne par une conspiration des grands de l’Empire le 9 Juin 630. (Voir Perse, Sassanides, Farrukhan Schahr Barâz).
  

SCIPION  Nom de 4 Consuls Romains.  SCIPION  l’Africain   PUBLIUS  CORNELIUS  SCIPIO  (235-183 av.J.C) Consul Romain en 205. En 211, il fut désigné comme proconsul en Espagne. Il prit Carthagène et réussit à rallier les chefs Ibères à la cause Romaine. Il fit la conquête de l’Espagne méridionale. Il passa en Afrique et en 202 remporta une victoire sur les Carthaginois à Zama. Il se heurta à la de ses adversaires et décida de se retirer dans son domaine de Liternum.  SCIPION  l’Asiatique  LUCIUS  CORNELIUS  SCIPIO  Consul Romain en 190 av.J.C. Frère de Scipion l’Africain, qu’il accompagna dans ses campagnes. Il lutta contre le Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187).  SCIPION  Emilien  PUBLIUS  CORNELIUS  SCIPIO  AEMILIANUS  (185-129 av.J.C) Consul Romain en 147 et 134. Fils du Consul Lucius Aemilius Paullus Macedonicus (ou Paul Émile le Macédonique, Général et homme d’État, v.230-160), en 149, il fut au siège de Carthage et le Roi de Numidie Masinissa (206-148) le chargea du partage de son royaume entre ses fils. Il mit fin à la dernière guerre Punique par la prise de Carthage.   SCIPION  Nasica  PUBLIUS  CORNELIUS  SCIPIO  NASICA   Consul  Romain en 138  av.J.C, il mourut à Pergame en 133.
 
SCORPION  Nom de 2 Pharaons.  SCORPION  I  Pharaon de la Période Pré-dynastique.  SCORPION  II  Pharaon de la Période Pré-dynastique.  (Voir Égypte).
 
SCRIBONIA   Princesse  Romaine, fille de Lucius Scribonius Libo. Elle fut une des épouses en 39 av.J.C du futur Empereur Auguste (27 av.J.C à 14 ap.J.C) dont elle divorça en 38. Elle fut la mère de Julia I (seul enfant naturel d’Auguste) qui épousa l’Empereur Tibère I.
 
SCRIBONIUS  ou  Skribonios  ou  Escribonio  Roi usurpateur du Bosphore Cimmérien de 17 à 16 ou 16 à 15 av.J.C). Il attaqua Asandros pour s’emparer du trône. Ce dernier qui était déjà un homme très très âgé se laissa mourir de faim de désespoir quand il vit ses troupes l’abandonner pour l’usurpateur. Scribonius, fit semblant d’être un parent de l’épouse d’Asandros Dynamis, afin de légitimer sa prise de pouvoir et celle-ci fut contrainte de l’épouser. Le Romain Agrippa (ou Marcus Vipsanius Agrippa, 64/63–12) découvrit la supercherie et intervint. En 16, il débouta Scribonius et nomma Roi du Bosphore, Polémon I du Pont, 16-8 av.J.C). Scribonius fut tué par les habitants du Bosphore avant l’arrivée de Polémon I, qui en se proclamant Roi, élimina ceux qui s’opposaient à lui.
 
SCYTHE  La Scythie est la région du Nord-est de l’Europe, située au Nord de la mer Noire. Les Scythes étaient des tribus venues de Sibérie qui ignoraient l’écriture. Au Ier millénaire, les hordes Scythes furent d’abords des nomades, parcourant les plaines d’Asie centrale puis se fixèrent. Ce fut sûrement la pression démographique qui les conduisit à quitter leur région. Au IXe siècle, les Hiung-Nu (Huns) furent repoussés par les Chinois et se retournèrent vers leurs voisins de l’Ouest qui eux-mêmes repoussèrent leurs voisins Occidentaux selon un mouvement de vagues successives. Les Massagètes s’attaquèrent ainsi aux Scythes, établis au Turkestan et en Sibérie Occidentale, qui eux-mêmes alliés des Assyriens, se retournèrent contre les Cimmériens. Il arrivèrent sur les rives de la mer Noire au VIIIe siècle. Ils éliminèrent les Cimmériens dans le Pont vers 638 sous le règne de leur "Roi"  Partatua et contribuèrent à l’anéantissement de l’Ourartou. Vers 628, son fils, Madyes répondit à l’appel de l’Assyrie, envahie par les Mèdes. Il descendit entre la mer Noire et la mer Caspienne et il prit Ninive. Il s’empara de la Médie, de la Syrie et de la Palestine. Maîtres de toute l’Asie, les Scythes s’avancèrent vers l’Égypte. Ils s’apprêtaient à l’envahir, mais le Pharaon, Psammétique I (664-610) évita la guerre en leur versant un lourd tribut. Il furent de terrifiants guerriers, mais désorganisés en dehors des combats, ils ne possédaient pas d’une administration suffisante pour diriger toute l’Asie. Après quelques décennies d’occupation, les Mèdes les repoussèrent au Nord de la mer Noir et de la Caspienne. Certains Scythes se retournèrent alors contre l’Ourartou, d’autres s’installèrent au Sud-est de la mer Caspienne où ils se mélangèrent avec les Dahes de la même race qu’eux, une petite quantité atteignit même les Indes. La plus grande partie de la population Scythe continua son chemin puis se fixa et exploita les riches terres bordant le Don, la Volga et la Crimée. Plusieurs royaumes Scythes coexistèrent, chacun formé d’une union de tribus. Ils furent au nombre de trois à la fin VIe siècle. Les Perses Achéménides se heurtèrent aux cavaliers Scythes. Vers 514 le Roi Perses Darius I (522-486), voulu faire cesser les incursions périodiques des Scythes sur son territoire, il lança contre eux une formidable armée de 700 000 hommes qu’il commanda en personne. Découragé par la stratégie Scythe qui consistait à refuser la bataille frontale, Darius I renonça à les vaincre. Les Scythes tentèrent une contre-offensive en demandant l’alliance du Roi de Sparte, Cléomène I (520-490). Darius I ayant pris Abydos, colonie de Sparte, l’alliance échoua, ils durent se contenter de piller la Thrace en 494 et de chasser le Tyran Miltiade (523-489) de la cité de Chersonèse. Au IVe siècle, des tribus Scythes s’avancèrent sur les territoires de l’actuelle Roumanie-Hongrie. Il furent battu par le Roi de Macédoine Philippe II (359-336) mais en ayant infligé une défaite à la phalange Macédonienne commandée par le gouverneur de Thrace Zépyrion. Ils furent repoussés par une nouvelle vague nomade, celle de leurs voisins Sarmates venus de l’Est, de ce fait ils se replièrent sur la Crimée jusqu’à leur destruction totale par les Goths vers 200 ap.J.C. Les Rois Scythes les plus connu furent : Partatua, Madyes, Marmares, Zarine, Skiluros.

 

SCYTHOPOLIS  ou  Beït-Shéan   (En Hébreu :  בית שאןBet šeān ou Beït-Shéan ou Beit She’an, en Latin : Scythopolis, en Grec : Σκυθόπολις, en arabe : بيسان Baysān ou Beesān ou Baysan) C’est une ville du Nord-est du pays de Canaan au Nord d’Israël qui joua un rôle historiquement important en raison de sa situation géographique à la jonction de la vallée du Jourdain et la vallée de Jezreel. Outre le fait de la position stratégique du lieu, celui-ci était aussi favorable au peuplement. Au Nord du site se déverse le cours d’eau de Nahal Harod, dont l’eau est utilisée par les habitants et dont le lit profond forme une douve naturelle protégeant la population d’attaques venues du Nord. La partie Sud-est est délimitée par un autre cours d’eau, Nahal Sahné, qui rejoint le Nahal Harod pour se jeter enfin dans le Jourdain. En découle un environnement adéquat au travail de la terre. Scythopolis est la seule ville membre de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine, sur le côté Ouest du Jourdain. Elle aurait fait office de capitale de la "ligue". Beït-Shéan se trouvait au carrefour de nombreuses routes, dont la plus fréquentée est celle reliant la vallée de Beït-Shéan avec les vallées Galiléennes. Son nom semble dériver du Cananéen qui signifiait "maison de la tranquillité". (Voir Syrie/Palestine, la Décapole, Scythopolis).

 

SEÂNKHENRÊ  SOUADJTEOU  ou  Seouadjteou  Pharaon de la XIIIe Dynastie de 1655 à 1652 av.J.C. (Voir Égypte).

 

SEÂNKHIBRÊ   Roi d’Avaris sou la XIVe dynastie.  (Voir Égypte).
 
SEÂNKHPTAH   ou   Sehekaenrê   Pharaon de la XIIIe dynastie. > (Voir Égypte).
 
SEB  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1752 à 1751 av.J.C.(Voir Égypte).
 
SEBEKEMSAF  Voir SOBEKEMSAF.
 
SEBEKHOTEP  Voir SOBEKHOTEP.
 
SEBENNYTOS   Ville de Basse-Égypte, située sur la branche centrale du Delta. La cité n’entra dans l’histoire qu’à l’époque Libyenne, ce fut une succursale religieuse de This. Elle fut le siège d’une principauté vers 730 av.J.C et compta parmi les cités importantes du Delta Septentrional. Elle fut la résidence de la XXXe dynastie (380-342), qui fut la dernière dynastie indigène du pays.  (Voir Égypte, Sebennytos).
 
SEBERCHÉRÈS   Voir SHEPSESKAF. 
 
SEDED  Voir HEB-SED ou FÊTE SED.
 
SÉDÉCIAS  ou  Zedecias  ou  Zedekiah  ou  Zedekias  ou  Mattanyahu  ou  Mattanya  ou  Mattanyahu  ou  Şidhqiyyāhû  ou  Şidqiyyā  ou  Tsidkiyyahu  ou Tzidqiyahu ben Yo’shiyahu  (En Hébreu : צדקיהו בן-יהויכין מלך יהודה, en Grec : ζεδεκιας, en arabe : صدقيا) Il fut Gouverneur "Roi" de Juda de 597 à 586 av.J.C Edwin Richard Thiele et Kenneth Anderson Kitchen ou 597 à 587 William Foxwell Albright). Son nom veut dire : "YHWH [Dieu est] ma justice" ou “Mon droit [est] YHWH". Bien que certains le comptent comme Roi il ne fut plus en fait que Gouverneur de Jérusalem, vassal du Roi de Babylone Nabuchodonosor II (605-562). Il est rapporté que Sédécias était âgé de 21 ans lorsqu’il monta sur le trône. Il fut le fils de Josias. Après la conquête de la Palestine et la prise de Jérusalem en 597 par Nabuchodonosor II il fut nommé Gouverneur de la ville. Sa politique anti-babylonienne, attisée par les Égyptiens, amena une nouvelle prise de Jérusalem et une nouvelle déportation des Juifs en Babylonie. En 586, Sédécias qui s’était enfui fut rattrapé par Nabuchodonosor II qui le condamna à avoir les yeux crevés après avoir vu ses enfants massacrés. Il mourut en captivité à Babylone. (Voir Syrie/Palestine, Juda, Sédécias).
 
SEDJES  HOUDJEFA  II  Pharaon de la IIIe dynastie au XXVIIe siècle av.J.C. (Voir Égypte).
 
SEGERIC  Voir SIGERIC.
 
SÉGERSÉNI  Souverain local sous la XIe dynastie. (Voir Égypte).
 
SÉHEBRÊ  Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie de 1703 à 1699 av.J.C. (Voir Égypte).
 
SEHOTEPIBRÊ  ou Sehetephibrê  Nom de 3 Pharaons. SEHOTEPIBRÊ  I  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1772 à 1768 av.J.C.  SEHOTEPIBRÊ  II   ou  Hetepibrê    Pharaon de la XIIIe dynastie de 1763 à 1760 av.J.C.  SEHOTEPIBRÊ  III  ou  Hor-Nedjheritef  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1783 à 1781 av.J.C.  (Voir Égypte).
 
SEHON  Roi des Amorrites de Canaan vers 1100 av.J.C. Il conquerra la région d’Amman (Jordanie).

 

SEJAN  (20 av.J.C-31 ap.J.C) Ministre de Tibère (14-37). Ambitieux, il prit diverses dispositions dans l’espoir de succéder à Tibère, mais ce dernier le fit mettre à mort.

 

SÉKEMKARÊ   Pharaon de la VIIIe dynastie (Voir Égypte).

 

SEKET  Pharaon de la XIVe dynastie.  (Voir Égypte).

 

SEKHAENRÊ  ou  Yakebm  ou  Yakobaam   Pharaon de la XIVe ou XVIe dynastie (Voir Égypte).

 

SEKHÉPERENRÊ   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie en 1688 av.J.C.  (Voir Égypte).

 

SEKHEMKHET   Voir  DJOSER-TÉTI.

 

SEKHEMIB  PÉRIBSEN   Pharaon de la IIe dynastie de 2694/92 à 2674 av.J.C.  (Voir Égypte).

 

SEKHEMRÊ  KHOUITAOUIRÊ   Pharaon de la XIIIe dynastie de 1777 à 1776.  (Voir Égypte).

 

SEKHEM  Voir LÉTOPOLIS.

 

SEKHEN  Voir HORUS  KA.

 

SEKHMET  Elle fut la Déesse Égyptienne des batailles, son nom signifie "La Puissante". Elle est l’instrument de la vengeance de Rê, contre la rébellion des hommes. Elle était la Déesse destructrice du désert et l’ennemie de tous ceux qui menaçaient le Pharaon. Elle apportait aussi des épidémies, mais certains de ses pouvoirs éloignaient les maladies et c’est pourquoi elle était la patronne des médecins et des magiciens. (Voir Égypte, Sekhmet).
 
SÉLEUCIE  de  l’EUPHRATE  ou  Séleucie  sur  l’Euphrate  Voir ZEUGMA.
 
SÉLEUCIE  de  Pamphylie  ou  Lyrbe ? (En Grec : Σελεύκεια) Ville de Pamphylie dont le site a été identifié à environ 23 km. au Nord de l’actuelle côte, cependant, des recherches récentes suggèrent que ce seraient plutôt les ruines de la ville de Lybre (en Grec : Λύρβη) et non pas celles de Séleucie, qui pourrait se situer 15 km. à l’Ouest de Sidé. Sans plus amples preuves le débat reste ouvert.
 
SÉLEUCIE  de  Piérie  ou  Suedia  (En Grec : Σελεύκεια Πιερία) Ce fut un port de Syrie. Le nom moderne est Çevlik, c’est un village près de Samandağ dans la province de Hatay en Turquie. Séleucie faisait partie de la "Tétrapolis Syrienne" (Quatre villes Syriennes), les trois autres villes étaient : Antioche, Apamée et Laodicée. Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160) dit que quand Séleucos I fut sur le point de construire la ville "un coup de tonnerre précéda la fondation" et ce fut la raison pour laquelle il consacra le Dieu tonnerre comme une divinité de l’endroit. La ville fut construite, un peu au Nord de l’estuaire de l’Oronte, entre les petits cours d’eau sur les versants Ouest du Coryphée (Coryphaeus), l’un des sommets du Sud de la montagne Amanus. Les Macédoniens appelaient ce paysage Pieria, d’après un district dans leur pays d’origine qui est également entre la mer et une chaîne de montagnes (Olympus). (Voir Syrie/Palestine, Les Séleucie, Séleucie de Piérie).
 
SÉLEUCIE  du  TIGRE  ou  Séleucie  sur  le  Tigre  (En Grec : Σελεύκεια) Cité qui est située aujourd’hui en Irak à 35 km environ de Bagdad et 60 au nord de Babylone. Ses ruines ont été identifiées à la moderne Tell Umar sur la rive Ouest du Tigre. Elle fut l’une des plus grandes cités de Mésopotamie à la fin de l’Antiquité, s’inscrivant dans l’histoire entre Babylone et Bagdad. La ville fut peuplée par des Macédoniens, des Grecs, des Syriens et des Juifs. La cité fut explicitement désignée comme la capitale de l’Empire Séleucide : Al šarrūti dans les sources en écriture cunéiforme "la ville de la royauté". (Voir Syrie/Palestine, Les Séleucie, Séleucie du Tigre).
 
SÉLEUCIDE  Dynastie hellénistique qui régna sur la Mésopotamie, la Syrie et une partie de l’Asie Mineure pendant près de 150 ans. Elle fut fondée après la mort d’Alexandre le Grand, par le Macédonien, Séleucos I (futur Séleucos I Nikâtor, 305-280), Satrape de Babylonie en 321, puis Roi en 305. Les Séleucides gouvernaient comme les anciens Rois Achéménides, au moyen de "gouverneurs provinciaux" : Les satrapes. Séleucos I étendit sa domination de l’Inde à la Méditerranée. Les Séleucides guerroyèrent fréquemment contre l’Égypte des Lagides qui lui disputait les territoires de Syrie du Sud et de Palestine, ils perdirent ces derniers définitivement en 200. Ils durent souvent montrer leur puissance pour empêcher les Dynastes locaux de se rendre indépendants, comme la Bactriane, l’Arménie, la Bithynie et le Pont. Un de ces Dynastes, en Asie mineure Attalos  I (241-197) fut le créateur de la dynastie des Attalides, il transforma la forteresse séleucide de Pergame en capitale d’un nouveau royaume. Les Attalides, aidés des Romains devinrent un des plus puissants royaumes hellénistiques (voir Pergame). La force de l’état Séleucide résidait surtout dans la Syrie, d’où le nom de "royaume de Syrie".  En Parthie, en 247, un autre dynaste Arsace I, se détacha de l’empire Séleucide et fonda la dynastie des Arsacides, cette dynastie allait peu à peu conquérir l’Empire Séleucide. À partir de 192, l’intervention d’Antiochos III Mégas, en Grèce provoqua une réaction Romaine, dès lors Rome ne cessa d’attaquer les Séleucides. En 188, le traité d’Apamée restreignit vers l’Occident le royaume Séleucide, en 129 il se limita en Orient à l’Euphrate. Les Juifs révoltés contre les mesures d’hellénisation se rendirent indépendants de 167 à 142 puis de 103 à 76. En 64, Pompée déposa deux prétendants Séleucides, fit assassiner Antiochos XIII et la Syrie devint province Romaine. (voir Syrie-Palestine, Séleucides).
 
SÉLEUCOS  Co-Roi du Bosphore Cimmérien de 433 à 393 ou 433 à 391 ou 433/2 ou 393/2 av.J.C. Fils de Spartokos I (ou Spartocus) il régna conjointement avec son frère Satyros I (433-389).
 
SÉLEUCOS  Nom de 6 Rois Séleucides.  SÉLEUCOS  I  Nikatôr  ou Séleucus (En Grec : Σέλευκος A’ Νικάτωρ, Seleukos Nikatôr "Le vainqueur", en Hébreux : סלאוקוס הראשון Slaokos I Nikator, en Arménien : Սելևկոս I Նիկատոր)  Roi Séleucide 305 à 281 ou 305 à 280 av.J.C. Général Macédonien, satrape de Babylonie de 321 à 316 et 312 à 305, il fut le fondateur de la dynastie Séleucide. Lieutenant d’Alexandre le Grand, il ne reçut une satrapie que très tard après la mort de ce dernier. Il contribua à la victoire de l’Égypte de Ptolémée I Sôter (305-282) sur le Macédonien, Démétrios I Poliorcète (294-287) à Gaza en 312. Après avoir repoussé les attaques de Démétrios I Poliorcète et d’Antigonos I Monophtalmos en 310-308, il entreprit une expédition jusqu’en Inde. Il établit sa capitale à Antioche. Les conflits intérieurs entre princes macédoniens lui permirent de prendre la Cilicie, puis la partie méridionale de l’Asie mineure. Il fut assassiné alors qu’il projetait de conquérir la Thrace et la Macédoine par Ptolémée Kéraunos. Il eut deux épouses : Apama I, qui fut la fille de Spatamenès (ou Spitaménès) Satrape de Bactriane. Elle lui donna quatre enfants : Deux filles, Apama II qui épouse le Roi de Cyrène Magas (275-250) et Laodice (ou Laodiké ou Laodicé). Deux garçons, Antiochos I, né en 325, qui lui succède et Achaïos (ou Achaeus). Sa deuxième épouse est Stratonice I, fille du Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète. Elle lui donna deux filles, Phila II qui épousa le Roi de Macédoine Antigonos II Gonatas (277-239) et Stratonice II qui épouse le Roi de Macédoine Démétrios II l’Étolique (239-229). Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Séleucos I).   SÉLEUCOS II  Kallinikos  ou  Callinicus  ou  Kallémies  ou  Kallinikos "Le victorieux" ou  Pogonos  ou Pogon "barbu", (En Grec : Σέλευκος Β΄ò Καλλίνικος ò Πώγων, en Persan : سلوکوس دوم  Séleucus)  Roi Séleucide de 246 à 226 ou 246 à 225 ou 246 à 224 av.J.C. Il fut le fils d’Antiochos II Théos à qui il succéda. Il gagna son surnom de "Kallinikos" en luttant contre le Roi d’Égypte Ptolémée III Évergète I (246-222), venu défendre les intérêts de sa sœur lors de la Troisième Guerre Syrienne (246-241). La guerre ne lui fut pas très favorable, son frère Antiochos Hiérax, aidé du Roi du Pont Mithridate II (250-220) se rendit maître de l’Asie Mineure et Séleucos II ne parvint à s’en débarrasser qu’à la veille de sa mort. C’est seulement en 232/231 que Séleucos II se décida à mater la rébellion Parthe menée par Arsace I. Son armée s’avança jusqu’au Jaxartes (Syr-Daria). Puis ayant subi de lourdes pertes, Séleucos II fit la paix avec Arsace I qui reconnut sa suzeraineté. Il épousa Laodice II, fille d’Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos, fils d’Achaïos I) et eut trois (ou quatre enfants). (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Séleucos II).  SÉLEUCOS  III  Sôter  “Sauveurou Kéraunos  ou  CeraunusTonnerre” (En Grec : Σέλευκος Γ ò Σωτńρ ou Σέλευκος Γ ò Κεραυνός) Roi Séleucide de 226 à 223 ou 225 à 223 av.J.C, de son nom de naissance Alexandre, qui en 243, arriva au pouvoir. Nous ne connaissons que peu de choses de son court règne, si ce n’est qu’il fut dominé par la guerre en Asie Mineure contre le Roi de Pergame Attalos I Sôter (ou Attale, 241-197). Séleucos III essaya de récupérer à ce dernier les parties de l’Asie Mineure qui avaient été perdues, par son père Séleucos II et son oncle Antiochos Hiérax, mais avec des succès mitigés. En Avril-Juin 223 (Quelques spécialistes disent 222 ?), Séleucos III fut assassiné (empoisonné) par deux de ses officiers, nommés Nicanor et Apaturios, lors d’une campagne contre Attalos I.  SÉLEUCOS  IV  Philopator  "Qui aime son père", (En Grec : Σέλευκος Δ΄ Φιλοπάτωρ, en Hébreu : סלאוקוס הרביעי פילופאטור Seleucos IV Filofator) Roi Séleucide de 187 à 175 av.J.C. Second fils d’ Antiochos III, il fut associé au pouvoir dès 196. Rome exigea de lui, la remise en otage de son plus jeune fils, Démétrios. Il chargea son ministre, Hélliodore de s’emparer du trésor du temple de Jérusalem, celui-ci échoua et assassina le souverain en retour. Il épousa Laodice  IV, fille du Roi de Macédoine Philippe V (221-179) et eut trois enfants, dont sa fille Laodice V qui fut Reine de Macédoine, épouse de Persée (179-168). (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Séleucos IV).   SÉLEUCOS  V  Philométor "Qui aime sa mère" (En Grec: Σέλευκος Ε΄ Φιλομήτωρ) Roi de Syrie Séleucide en 125 av.J.C. Il fut le fils aîné de Démétrios II Nikatôr et de la Reine Cléopâtre Théa et naquit selon les sources entre 146 et 140. L’épithète Philométor "Qui aime sa mère" dans le monde hellénistique fut en général indiquée lorsque la mère a agi comme Corégent. En mars 125, lorsque Démétrios II voulut s’enfuir par mer, dans sa lutte contre un prétendant au trône Alexandre II Zabinas, Cléopâtre Théa le fit tuer à bord de son navire, près de Tyr. Cependant, maintenant qu’elle avait pris le pouvoir elle dut composer avec les autres courtisans et prendre une décision sur le prochain Roi.. Il y avait trois candidats : Séleucos V qui allait bientôt être majeur, Antiochos VIII Gryphos (2e fils de Cléopâtre et Démétrios II) et Antiochos IX Cyzique (le fils de Cléopâtre et Antiochos VII). Pratiquement l’unanimité alla sur Séleucos V. Cependant ce n’était pas le choix de sa mère et elle le fit assassiner peu après son avènement pour mettre sur le trône son second fils, Antiochos VIII Gryphos. Deux motifs sont donnés comme raisons à cet acte : Selon une version, Séleucos V, juste majeur, aurait tenté de revendiquer le trône sans l’accord de Cléopâtre, l’autre version, Cléopâtre avait peur qu’il puisse venger l’assassinat de son père.   SÉLEUCOS   VI  Épiphane  Nikatôr  "L’Illustre, le vainqueur" (En Grec :Σέλευκος Στ’ Επιφανής Νικάτωρ) Roi de Syrie Séleucide de 96 à 94/93 av.J.C. il fut le fils d’Antiochos VIII et de Cléopâtre Tryphaena. À la mort de son père à l’été 96, il lui succéda à la tête de la branche Sud des Séleucides. Sitôt sa prise de pouvoir il prit le Nord de la Syrie à son "demi-oncle" Antiochos IX. Fin 96, les frères de Séleucos VI : Démétrios III Eukairos (ou Eucaerus, 95-88) et Philippe I Épiphane, soutenus par Ptolémée IX, prirent Damas, pour leur propre comte. Ils voulurent s’emparer ensuite du Royaume des Nabatéens mais furent repoussés par leur Roi Obodas I (96-85). En 95, finalement Séleucos VI l’emporta provisoirement et il parvint à reconstituer l’unité du royaume, à l’exception du royaume de Démétrios III, en tuant Antiochos IX dans une bataille. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Séleucos VI).  SÉLEUCOS   VII  Philométor  ou Kybiosaktes ou Cybiosactes (En Grec: Σέλευκος Ζ΄ Φιλομήτωρ Κυβιοσάκτης). Il fut sûrement un fils d’Antiochos X et de la Reine Cléopâtre V Sélène I. Séleucos était inconnu jusqu’à récemment et c’est à partir de pièces de monnaie émises par lui et sa mère qu’il est présumé fils d’Antiochos X et un frère du Roi Antiochos XIII. Certains spécialistes avancent donc qu’il "régna" (Ils donnent même des dates, 83 à 69), étant celui qui succéda à Antiochos XII ?, pendant l’occupation de la Syrie par le Roi d’Arménie Tigrane II (95-54). En réalité, seules quelques villes sont restées fidèles aux Séleucides pendant cette période. D’autres qu’il aurait régné peut-être après Philippe II. Enfin il est aussi identifier par d’autres sources avec Séleucos Kybiosaktes (Cybiosactes, le Poissard), qui épousa Bérénice IV Cléopâtre Épiphane, qui fut assassiné en 56, peut-être sur l’ordre de son épouse. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Séleucos VII).

 

 

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