Les tombeaux de
la Vallée des Reines
 

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QV55 Propriétaire : Amonherkhepshef, fils de Ramsès III (1184-1153)
Découvert : En 1903 par Ernesto Schiaparelli

 
   Le tombeau fut découvert en 1903 par une Mission archéologique Italienne dirigée par Ernesto Schiaparelli. Bien que complètement pillée cette tombe est remarquablement conservée et offre de beaux reliefs peints et colorés. Elle fut construite pour Amonherkhepshef (ou Amonherkhepeshef), troisième fils de Ramsès III (1184-1153) que lui donna la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis-Ta-Hemdjeret ou Isis-Ta-hemseret).
 
   Le Prince Amonherkhepshef eut les titres de Fils du Roi et Héritier au trône. Le plan de la tombe est simple, avec l’entrée qui se fait par l’intermédiaire d’un escalier qui débouche dans le hall d’entrée carré ou antichambre avec une chambre latérale sur sa droite (Ouest). L’antichambre est suivie d’un couloir, avec aussi une chambre latérale (ou annexe) sur sa droite (Ouest) non finie, qui donne sur la chambre funéraire rectangulaire, également non terminée.


 

Amonherkhepshef dans QV55

 
   Le tombeau est minutieusement décorés avec des illustrations fines, bien découpés sur un fond bleu-gris et des détails superbes qui sont restées en bon état. L’aspect global a une tonalité d’ultramarine qui donne une sensation douce au tombeau du jeune Prince. Les scènes montrent entre autres des extraits du Livre des Portes. Dans l’antichambre le fils de Ramsès III richement habillé est présenté par son père a diverses déités. Dans la chambre funéraire, sont représentées des scènes tirées du Livre des Morts. Le passage menant à la chambre funéraire possède sur son linteau des représentations des Déesses Ouadjet et Nekhbet sous l’apparence de cobras assurant la protection des cartouches royaux.
 
   Une singularité de la tombe est son sarcophage qui a contenu les restes d’un fœtus. Les spécialistes pensent qu’il peut-être l’un des enfants en bas âge mort-né du Prince. Le fœtus était à l’origine enveloppé dans des bandages de toile et placé dans un petit cercueil en bois. Aujourd’hui il est montré dans un coffret en verre dans un coin de la chambre funéraire. Le tombeau d’Amonherkhepshef est actuellement un des rares tombeaux de la vallée des Reines à être ouvert aux visiteurs.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la tombe du Prince voir les ouvrages de :
 
Friedrich Abitz :
Ramses III. in den Gräbern seiner Söhne, Orbis Biblicus et Orientalis 72, Universitätsverlag, Freiburg, 1986.
Edward Russell Ayrton :
The tomb of Rameses Mentuherkhepshef, Constable, London, 1906.
Monique Nelson et Fathy Hassanein :
La tombe du prince Amon-(Ḥer)-Khepchef, Centre d’études et de documentation sur l’ancienne Egypte, Le Caire, 1976.
Monique Nelson, Marcel Kurz et Jacques Livet :
Tombes des princes de la Vallée des reines : Amon-(her)-khepchef; N°55, Khaemouasat; N°44, Seth-her-khepchef; N°43, Paréherounemef; N°42, J.E. Livet Edition, Paris, 2005.

 


 

QV66 Propriétaire : Néfertari, épouse de Ramsès II
Découvert : En février 1904 par Ernesto Schiaparelli

 
   Le tombeau fut découvert en février 1904 par une Mission archéologique Italienne dirigée par Ernesto Schiaparelli. Cette tombe fut construite pour Néfertari, la Grande Épouse Royale de Ramsès II (1279-1213). Elle fut ouverte de nouveau au public en 1995 après une campagne de restauration. Elle est sans aucun doute la plus belle tombe de toute l’Égypte. La qualité de ses peintures aux couleurs vives sur fonds blancs et ses splendides scènes de divinités sont exceptionnelles.
 
   Ernesto Schiaparelli en écrivit :

"La grandeur des figures, la vivacité des couleurs, la magnificence et l’assurance du style qui rappelle ce que l’art Égyptien a produit de plus beau pendant la première période de la XIXe dynastie, font de cette tombe l’un des monuments les plus célèbres de la nécropole Thébaine, en mesure de rivaliser, non pas tant par la taille que par l’harmonie de ses différentes parties et son art exquis, avec les plus belles tombes de la vallée des Rois".

 
   Le plan de la tombe est guère plus complexe que celui des autres tombeaux de la vallée, le couloir d’entrée en escalier (A) se termine sur une porte qui ouvre sur une chambre principale ou antichambre (B). À droite de cette chambre un passage donne sur une petite chambre rectangulaire ou vestibule (C) qui débouche sur une chambre latérale (D). Au fond de la chambre principale (B) une porte ouvre sur un passage en escalier (E) qui oblique légèrement sur la droite (Est) et bute sur une autre porte.

A – Escalier d’accès
B – Antichambre
C – Vestibule
D – Chambre latérale
E – Descenderie
F – Annexe latérale Ouest
G – Annexe latérale Est
H – Chambre funéraire
I  – Cella

 
   Celle-ci ouvre sur la chambre funéraire (H), d’environ 90 m², dont le plafond est soutenu par quatre piliers, avec tout de suite en entrant deux chambres latérales (Chambre latérale Est et Ouest, F et G). À l’origine, le sarcophage de granit rouge de la Reine s’étendait au milieu de cette chambre. Selon les croyances religieuses de l’époque, c’était dans celle-ci, que les Égyptiens appelaient "le hall d’or" que la régénération des défunts avait lieu. Au fond de la chambre funéraire un petit escalier ouvre sur une dernière salle qui est appelée la résidence d’Osiris ou Cella (I).
 
   Néfertari est majestueusement représentée dans la tombe dans diverses scènes aux côtés notamment des Déesses Isis et Hathor habillée d’un voile de lin blanc. Dans la tombe, on trouve des scènes qui illustrent certains chapitres du Livre des Morts, parfois accompagnées d’un texte bref. Dans l’antichambre on trouve sur les murs Ouest et Nord : Des illustrations et le texte du chapitre 17 ; des représentations du Dieu Thot et la Déesse Isis en compagnie de Néfertari et des scènes du Livre des Portes. Le plafond astronomique représente les cieux et est peint en bleu-foncé. Le passage de l’antichambre est flanqué de la représentation d’Osiris à gauche et d’Anubis à droite. La première chambre latérale est décorée de scènes d’offrandes.

 


 

Osiris sur des piliers de la
chambre funéraire

   Dans le vestibule qui suit on trouve des peintures qui dépeignent la Reine étant présentée aux Dieux, qui lui souhaitent la bienvenue. Le couloir descendant menant à la chambre funéraire est décoré de scènes similaires sur ses deux parois. On y voit la Reine faisant une offrande aux Déesses : D’un côté Hathor et de l’autre Isis et Nephtys sous la protection de Maât ailée. La chambre funéraire avec son plafond astronomique est décorée de scènes des chapitres 144 et 146 du Livre des Morts. Les piliers carrés sont ornés de chaque côté de scènes de la Reine avec diverses déités et de belles peintures d’Horus Nedjeftet et d’Osiris avec ses attributs royaux et coiffé de la couronne Atef.


 

Scène d’offrande du couloir d’accès
à la chambre funéraire

 
   Il est à noter l’attention que portait Ramsès II à son épouse, comme c’est largement décrit sur les murs du tombeau. Cela prouve clairement que l’affection évidente pour la Reine était réelle et que ce ne fut pas simplement un mariage de convenance ou un mariage conçu pour accumuler plus de puissance par des alliances.
 
   En outre la poésie écrite par Ramsès II sur son épouse décédée est figurée sur certains des murs de la chambre funéraire: "Mon amour est unique", "personne ne peut la rivaliser, parce qu’elle est femme plus belle que les vivantes".
 
  Malheureusement avant que Ernesto Schiaparelli découvrit le tombeau de Néfertari celui-ci avait déjà été trouvé, vers la fin du Nouvel Empire (1549-1080), par les voleurs de sépulture, qui avaient dérobé tout le trésor funéraire de la Reine, y compris son sarcophage en granit rose dont il ne restait que quelques fragments.
 
   Ernesto Schiaparelli découvrit aussi, des petits fragments de sarcophage en bois recouvert d’or et quelques morceaux de la momie, dans la chambre funéraire, qui furent portés au musée Égyptien de Turin et qui sont aujourd’hui au musée Égyptien du Caire, où on peut les admirer.
 
   Il y avait aussi : 34 oushebtis au nom de Néfertari, des émaux, des fragments de vases d’albâtre, 3 grands vases en morceaux, des morceaux de cassette funéraire et de mobilier funéraire. Ernesto Schiaparelli trouva aussi une fleur de lotus en émail bleu foncé qui dut servir de poignée ou de bouton à un couvercle de coffre au nom d’Aÿ II (1327-1323, XVIIIe dynastie), ce qui posa énormément de question aux égyptologues. Pourquoi le nom de ce Pharaon dans la tombe de la Reine ?, y a t-il un lien de parenté entre eux ?. Enfin, dans une niche creusée dans la pierre du mur du fond de la chambre du sarcophage et recouverte d’une plaque en plâtre afin de la dissimuler, il découvrit une amulette.
 


 

La chambre funéraire présente un décor
qui illustre le monde de l’au-delà

   Le tombeau a été fermé au public en 1950 en raison des divers problèmes qui ont menacé les peintures. Le sel de roche, constitué principalement de chlorure de sodium, est le principal responsable des dommages subis par la tombe. Différentes campagnes furent menées entre 1934 et 1977 par le Service des Antiquités Égyptiennes pour enrayer la dégradation de la tombe, sans résultats appréciables.
 
   En 1986 une opération pour reconstituer toutes peintures dans le tombeau fut lancée par l’organisation des Antiquités Égyptiennes et l’institut de conservation de Getty. En 1987, une équipe étudia les différents problèmes, localisant les zones abîmées, analysant les pigments et couleurs, les crépis, la mise en application géologiques de produit chimique et d’autres méthodes scientifiques de stabilisation. Il fallait aussi assainir la tombe le mieux possible et des études d’hydrographie furent menées.
 
   Les restaurations commencèrent réellement en 1988 avec une équipe internationale de conservateurs experts dirigée par Paolo Mora et prirent fin en avril 1992. En 1995, la tombe fut ouverte de nouveau au public mais pour un nombre limité de visiteurs journaliers, puis fermée encore une fois de 2002 à 2003. Car la tombe ayant une atmosphère et un environnement hydrologique fragiles, les détériorations pouvaient rapidement revenir. Malheureusement aujourd’hui elle est encore d’un accès plus restreint puisque pour la visiter il faut verser un droit d’entrée exorbitant, il faut débourser 20 000 livres, dont l’intégralité va dans une caisse du Conseil suprême des Antiquités Égyptiennes, qui est normalement spécialement dédiée à la restauration et à la conservation des monuments.

 


 
Vue générale de la paroi Est de l’antichambre,
vestibule et accès à la chambre latérale

 
Représentation de la Reine
sur une paroi de son tombeau

 
Néfertari et Harsiésis , fresque
de son tombeau

 

Bibliographie  et  site internet

 
   Pour d’autres détails sur la tombe de la Reine voir les ouvrages de :
 
Martin Almagro Basch et Maria José Almagro Gorbea :La tumba de Nefertari, Museo Arquégico Nacional, Madid, 1978.
Christian Leblanc, Marcel Kurz et Jacques Livet :
Vallée des reines : N° 66 : Néfertari, Corea Editions, Paris, 1997.
Christian Leblanc et Alberto Siliotti :
Nefertari : Ausgrabungen im tal der Königinnen, Bechtermünz, Augsburg, Décembre 1998.
John K.McDonald :
The tomb of Nefertari, house of eternity, Getty Conservation Institute and J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 1996 – Thames And Hudson, London, 1996.
Mohamed Nasr :
The tomb of Nefertari, Casa Editrice Bonechi, Florence, 1999.
Maòhmud Mahir òTaha :
Queen Nefertari : The most beautiful of them, Ministry of culture, Foreign Information Departament, Le Caire, 2001.
Dietrich Wildung
Das grab der Nefertari, Haus der Kunst, München, 1984.
 
Tomb of Queen Nefertari – QV66 (Egypsites WordPress)

 


 

QV68 Propriétaire :  Méritamon, fille et épouse de Ramsès II (1279-1213)
Découvert : ?


 

Méritamon – (La Reine blanche)
Musée Égyptien du Caire

 
   Le tombeau QV68 de la Reine Méritamon (ou Merytamen ou Mérytamon ou Meryt-Amon ou Meritamen ou Meryetamen ou Mérite-Amon ou Merytamun – Mrjt Jmn) est situé entre la tombe de Néfertari (QV66) et celle de Bentanat I (QV71). Il fut pillé comme toutes les sépultures de la vallée des Reine durant l’époque Ramesside. Il fut visité très tôt par les premiers égyptologues lors du XIXe siècle. Cependant la tombe attira surtout l’attention de Jean-François Champollion qui nota quelques observations. Notamment un fauteuil fin et un sarcophage en granit rose, dont le couvercle fut réutilisé par un certain Nay, Écrivain du Roi, Médecin en chef sous le Pharaon Aÿ II (1327-1323), dans sa tombe TT271 à Gournet Mourraï. La tombe fut ensuite décrite par Karl Richard Lepsius qui lui donna le N°5.
 
   Le texte de Lepsius donne les nombreux titres de la Reine y figurant. Une scène intéressante dans la sépulture montre Méritamon, consacrant Osiris et Hathor. On y retrouve l’inscription : Reine comme Osiris, fille du Roi, Grande Épouse Royale, Dame des deux terres, Méritamon peut-elle vivre. Son couvercle de sarcophage se trouve aujourd’hui au musée de Berlin. Les titres de la souveraine y sont donnés deux fois. Elle est décrite : Fille du Roi, la Grande Épouse royale, Dame de deux terres, Méritamon fille du Roi sa bien aimée.
 
   Christian Leblanc donne une description détaillée de la sépulture. Bien que moins spacieuse que la tombe de Bentanat I, celle de Méritamon, en reprend dans les grandes lignes le même ordonnancement. Une descenderie avec une glissière centrale conduit à une antichambre qui communique avec la chambre funéraire, où se trouvait dans une fosse peu profonde, le sarcophage en granit rose de la Reine. Deux petites annexes et une crypte se greffent sur la première pièce, alors que dans la seconde salle, une niche avait été creusée dans le mur du fond. Le décor des parois n’a pas résisté au temps, mais les vestiges qui sont conservés aident toutefois à reconstituer la grande majorité des scènes. Sur la gauche, en entrant dans l’antichambre, plusieurs tableaux présentent la Reine en compagnie des Dieux. Aucune trace n’est plus visible des tableaux qui ornaient la chambre funéraire, sinon sur les montants de la porte, un texte de dédicace dans lequel Osiris remet à la défunte sa demeure d’éternité.

 
   Récupérée à des fins funéraires lors de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656), puis à l’époque Romaine, QV68 connut presque le même sort que QV71, la tombe de la Reine Bentanat I. Durant les deux premiers siècles de l’ère Chrétienne elle servit de gîte. Puis elle subit un incendie qui heureusement épargna une partie des décorations. Avec le temps elle fut envahit par les déblais et les sédiments apportés par les pluies torrentielles. Il fallut attendre 1971/1972 pour qu’elle soit fouillée par une équipe du Service des Antiquités Égyptiennes, qui la nettoya et la restaura. Grâce à ses travaux on put mettre au jour : Quelques vestiges dispersés du mobilier funéraire de la Reine ; Un morceau de vase canope en calcite avec les titres de la souveraine ; Deux oushebtis en bois ; Un fragment de perruque. La momie de la Reine ne fut jamais retrouvée.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la tombe du Prince voir les ouvrages de :
 
Christian Leblanc :
Reines du Nil au Nouvel Empire, Bibliothèque des introuvables, Juillet 2010.
Herbert Eustis Winlock :
– The tomb of Queen Meryetamun, Metropolitan Museum of Art bulletin 33, N°2, New York, 1932-1975.

 


 

QV80 Propriétaire : Mouttouya, épouse de Séthi I
Découvert :  ?


 

Mouttouya, couvercle de vase canope – Musée de Louxor

 
   Mouttouya survécut presque vingt-deux ans à son mari et mourut en 1258, âgée dans les soixante-cinq ans. Elle fut enterrée dans le tombeau QV80 de la vallée des Reines. Elle fut la seconde à connaître ce privilège après la mère de Séthi I, la Grande Épouse Royale Satrê. Christian Leblanc nous précise que son tombeau fut aménagé en bordure d’une large terrasse longeant l’oued principal de la vallée. Pour y accéder aujourd’hui il faut emprunter un escalier à glissière qui débouche sur une antichambre flanquée de deux annexes. À ce niveau, dans l’axe de la tombe, une autre descenderie bordée de hautes banquettes, conduit à une vaste chambre dont le plafond est soutenu par quatre piliers.
 
   C’est à l’intérieur de cette salle qu’un imposant sarcophage en granit rose avait été jadis installé dans une cavité creusée au centre de la pièce. Enfin, deux petites chambres latérales, sûrement destinées au stockage, terminent cette sépulture qui se prolonge au fond par une niche, sorte de fausse-porte, qui permettait à la défunte de pénétrer dans l’au-delà. Comme beaucoup d’autres tombes dans la nécropole Thébaine, celle de Mouttouya fut pillée à l’époque Ramesside, mais elle fut de plus fortement endommagée. Elle fut réutilisée lors de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656), puis à la Période Ptolémaïque (305-30).

 
   Au début du Christianisme elle fut transformée en gite et fut victime d’un incendie et enfin elle fut dévastée par les boues des pluies torrentielles. Quelques scènes de sa décoration ont tout de même subsisté. Les spécialistes pensent que le décor avait été exécuté sur un fin relief d’enduit et devait être de qualité. On peut encore voir sur un des murs la Reine en adoration devant Rê-Horakhty et sur un autre son image en compagnie d’Anubis. Enfin on trouve encore sa représentation sur les embrasures d’une chambre latérale, sous l’apparence d’un Sphinge couché. La tombe bénéficia de fouilles importantes entre 1972 et 1976 qui permirent de mettre au jour un certain nombre d’objets de l’équipement funéraire de
 
   Parmi ceux sauvés il y a : Un couvercle de vase canope. Il représente le visage de la Reine, coiffée d’une lourde perruque (Photo) ; Des fragments de fioles et de pots à parfums ; Un cuilleron à fard en calcite en forme de canard ; Des dizaines d’oushebtis ; Des petites bagues votives au nom de son fils Ramsès II (1279-1213) et des vases en calcite et en pâte de verre. Enfin, plusieurs jarres à vin, dont l’une portait la date de l’an 22 de Ramsès II et des gros morceaux de son sarcophages furent également mis au jour.
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la tombe de la Reine voir l’ouvrage de :
 
Geoffrey Thorndike Martin :
The tomb of Tia and Tia : Royal monument of the Ramesside period in the Memphite necropolis, Excavation Memoir, Egypt Exploration Society, London, Août 1993 – 1997.

 

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