Quelques Rois Achéménides importants :
Darius  III
336 – 330
 

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….Retour à la dynastie Achéménide

 

Sommaire
 

Sa titulature de Pharaon
Son origine
Son règne
     Le début de son règne
     La guerre contre Alexandre le Grand
     La fin de son règne
Sa famille
Bibliographie

DATES  de  RÈGNE  ROI  de  PERSE
            336-330
 
    DATES  de  RÈGNE PHARAON
            336-332
P.A.Clayton, J.Kinnaer, S.Quirke,
D.Sitek

 

   Sa titulature de Pharaon
  • ………………
  • ………………
  • ………………
  • ………………
  • dr(i)wS

  • En Perse : Dāriūš , Dārayavahusch , Dārayavausch

Nom de naissance

Darius
dr(i)wS

 

Monnaie de Darius III

Son origine

 
   Darius III Codoman (ou Dario ou Dareios ou Codomanos, en Grec : Δαρεïος Γ’ Dareiôs, en Persan : داریوش  Dāriūš ou Dāriyūsch ou Dārayavahusch ou Dārayavausch, en Hébreu : דריווש השלישי), fut le douzième souverain de la dynastie Achéménide ou le treizième s’il l’on compte Bardiya, de l’été 336 (on trouve aussi Mai 336) à Juillet 330. Manéthon l’appelle Darius et lui compte 4 ans de règne (Africanus) ou 6 ans (Eusebius de Cesarea). Il est issu d’une branche latérale des Achéménides. Il fut l’arrière petit-fils de Darius II, petit-fils d’Ostanes et fils d’Arsamès (ou Astamès) et de Sisygambis (ou Sisygambes), la fille d’Artaxerxès II (404-359) et naquit probablement vers 380.
 
   Après que l’ambitieux Ministre Bagoas ait assassiné Artaxerxès III Okhos en 338, puis son fils Arsès en 336, ce dernier chercha à installer un nouveau monarque sur le trône qui serait plus facile à contrôler. Il choisit alors Codoman, un parent éloigné de la maison royale, qui s’était distingué au combat lors d’une guerre contre les Cadusii (Un peuple vivant dans le Nord-ouest de l’Iran) et, selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125, "La vie d’Alexandre 18.7-8"), avait servi comme un messager royal.
 
   Il semble que l’épithète Codoman fut l’adaptation Grecque de son nom Perse d’origine, et le nom de Darius lui fut apposé au moment de sa prise de pouvoir, probablement dans le but de lui fournir une plus grande légitimité. Darius fut en effet le nom d’un des souverains les plus importants de l’histoire Achéménide avec, Darius I le Grand, sous le règne duquel la dynastie connue son apogée. Selon Ernst Badian, qui se base sur des sources Babyloniennes, il se nommait à l’origine Artashata (ou Artašata) et prit, après sa prise de pouvoir le nom de trône de Darius.

 


 

Darique or de Darius III

Son règne

 
          Le début de son règne
 
   Codoman prit le nom de règne de Darius III et semble avoir été appuyé par une grande partie de l’aristocratie et de l’armée et rapidement il démontra son indépendance à l’égard de son assassin bienfaiteur. Selon Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30 – Bibliothèque Historique, Livre XVII.5.6) Bagoas tenta alors d’empoisonner Darius III, mais celui-ci fut averti et contraint Bagoas à boire le poison lui-même. Selon Plutarque, une tradition en vigueur chez les Macédoniens, prétendrait que Darius III aurait été l’un des esclaves de Bagoas.
 
   À son arrivé au pouvoir, Darius III, bien qu’auparavant Satrape d’Arménie, avait encore peu d’expérience politique, de plus, le nouveau Roi se retrouva à régner dans un Empire instable, dont de vastes territoires étaient dirigés par des Satrapes jaloux et habités par des sujets mécontents et rebelles, comme en Phénicie qui après de rudes combats sera intégrée dans la 5e satrapie, ou en ÉgypteKhababach (337-335) se proclama Roi.
 


 

La bataille d’Issos par Jan Brueghel
l’Ancien (1568-1625) – Musée du Louvre

  En 336, le Roi de Macédoine Philippe II (359-336) fut autorisé par la Ligue de Corinthe, dont il fut le Chef, à lancer une guerre sacrée afin de se venger des Perses qui avaient profané et brûlé les temples Athéniens lors de la Seconde Guerre Médique (480-479). Il envoya une force d’avant garde en Asie Mineure sous le commandement de ses Généraux Parménion et Attalos pour libérer les Grecs vivant sous l’oppression des Perses. Alors qu’ils avaient déjà pris les villes Grecques d’Asie Mineure depuis la cité de Troie jusqu’au fleuve Méandre, Philippe II fut assassiné et sa campagne fut suspendue.
 
          La guerre contre Alexandre le Grand
 
   Après la mort de Philippe II Darius III ne fut pas sauvé pour autant car il dut lutter contre le successeur de ce dernier, son fils Alexandre le Grand (336-323). En Avril 334, celui-ci fut confirmé comme nouveau chef de la Ligue de Corinthe. Il décida alors de reprendre la campagne militaire commencée par son père. Il traversa l’Hellespont à la tête d’une immense armée de près de 35.000 fantassins et 5.000 cavaliers et débarqua en Troade. Darius III, n’intervint pas durant la traversée. Son armée, menée par Memnon de Rhodes, elle, forte de 20.000 cavaliers et 18.000 fantassins, tenta d’arrêter les Macédoniens sur les rives du Granique, au mois de Mai 334. Cette bataille du Granique se solda par la victoire écrasante des Macédoniens sur les Satrapes d’Asie Mineure. Les Perses prirent la fuite, mais l’armée Macédonienne les affronta de nouveau le 1 (ou 5 ou 12) Novembre 333 alors que ceux-ci s’étaient concentrées dans la plaine d’Issos (Entre les monts Taurus et la mer).


 

La tente, le trône et les magnifiques meubles
de Darius III récupérés par Alexandre après
sa victoire

 
   Cette fois Darius III dirigea lui-même son armée. Alexandre l’écrasa une nouvelle fois, malgré les efforts du souverain Perse pour résister à l’assaut de la cavalerie lourde Macédonienne. Il s’enfuit au-delà de l’Euphrate, laissant son char et ses attributs royaux (Son arc, son bouclier et son manteau) et aussi laissant sa famille avec sa mère Sisygambis (ou Sisygambes), son épouse Stateira I, son fils de cinq ans Ochus et ses filles Stateira II et Drypteis, qui furent capturées par Alexandre, ainsi qu’un immense butin. Cette scène est illustrée sur une mosaïque retrouvée à Pompéi, dans la maison du Faune où l’on voit le Roi Perse prendre la fuite.
 

Pour plus de détails voir l’article sur : La bataille d’Issos

 
   Alexandre le Grand bien que vainqueur traita avec déférence la Reine et sa famille. Stateira I conserva son statut royale et le Macédonien épousera Stateira II lors des Noces de Suse en 324 et Drypteis épousera Héphestion (ou Héphaestion ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324), un Général d’Alexandre. Selon Wilhelm Bernhard Kaiser, le Roi Perse envoya alors à son adversaire une lettre dans laquelle il lui offrit un traité d’amitié et lui demanda la libération de sa famille. Alexandre, qui avait pourtant renoncé à la poursuite immédiate de Darius III refusa cette demande.
 


 

Darius III, détail de la mosaïque Romaine
de Pompéi, représentant la bataille d’Issos –
Musée National Archéologique de Naples

   Darius III ne put empêcher le Roi Macédonien de conquérir la Phénicie, dont difficilement la ville de Tyr qui ne tomba en 332 qu’après un siège de 7 mois, puis l’Égypte, dont il prit possession sans combattre et où il fut accueilli comme un libérateur par le peuple, heureux de s’être débarrassé de l’oppression des Perses. Darius III pendant ce temps reforma une nouvelle armée en intégrant cette fois-ci un grand nombre de contingents des satrapies orientales (Dont quelques éléphants de guerre). Il prit soin aussi de choisir un terrain favorable à son innombrable cavalerie et à ses chars à faux.
 
   Alexandre se remit en marche en Mai/Juin 331 vers la Mésopotamie où il franchit en Juillet l’Euphrate sur un pont de bateaux, puis le Tigre en Septembre, sans rencontrer de résistance. Puis, il apprit que l’armée Perse, de presque un million d’hommes selon certaines sources et 250.000 selon d’autres, l’attendait à Gaugamèles. L’affrontement intervint au matin du 01 Octobre 331.
 
   Les troupes Perses avaient un front qui s’étirait sur près de 4 km et les Grecs étaient au minimum quatre fois moins nombreux, mais malgré cela, grâce à une stratégie encore jamais utilisée sur un champ de bataille, Darius III connut encore une fois la défaite. Ce succès ouvrit la route de Babylone à Alexandre. La cité se rendit suite à des négociations, après trois semaines de bataille, fin Octobre 331. Le Macédonien y séjourna un mois.


 

Darius III à la bataille de Gaugamèles – Relief en
ivoire inspiré d’une peinture de Charles Le Brun
– Museo Arqueológico Nacional – Madrid

Photo avant retouche : wikipedia.org

 
          La fin de son règne
 
   Darius III, prit une nouvelle fois la fuite et se réfugia à Ecbatane. Il tenta de réunir une nouvelle armée royale dans les hautes satrapies de Parthie, mais il ne réussit pas à lever une force comparable à celle qui avait combattu à la bataille de Gaugamèles, en partie parce que la défaite avait porté atteinte à son autorité, et aussi parce que la politique libérale d’Alexandre, par exemple en Babylonie et en Perside (Région du Far), offrait une alternative acceptable à la domination Perse. Lorsqu’à Ecbatane, Darius III apprit l’approche de l’armée d’Alexandre, il décida de se retirer en Bactriane où il pourrait mieux utiliser sa cavalerie et ses forces de mercenaires sur ces plaines d’Asie.
 
   Il mena son armée à travers les Portes de la mer Caspienne, la route principale à travers les montagnes, mais cela épuisa et ralentit considérablement ses troupes. De plus, les forces Perses étaient de plus en plus démoralisées avec la menace constante d’une attaque surprise du Macédonien, ce qui conduisit à de nombreuses désertions.
 
   Alexandre de son côté prit la direction de Suse, laquelle se rendit à son tour en Janvier 330, puis il franchit l’Araxe et parvint dans la ville la plus symbolique du pouvoir Perse, Persépolis qu’il fit incendier. Trois des officiers de Darius III, Satibarzane (Nabarzane ou Nabarzanes), Barsaentès (ou Barsaentes) et Bessos (ou Bessus ou Artaxerxès V, en Persan : اردشیر پنجم Ardeshir V, Grec : Βήσσος, † été 329), le Satrape de Bactriane, lui proposèrent de regrouper l’armée sous le commandement de Bessos (ou Bessus) et que le pouvoir lui serait rendu lorsqu’Alexandre serait défait. Darius III évidemment n’accepta pas ce plan et ses complices, devenus soucieux après ses échecs successifs contre Alexandre, commencèrent à penser à le destituer.

 

La famille de Darius III aux pieds d’Alexandre –
Francesco Trevisani v.1737 – Musée du Louvre

 
   Un chef des mercenaires Grecs, encouragea alors Darius III à accepter un garde du corps Grecs plutôt que de sa garde habituelle pour le protéger des trois Satrapes, mais le Roi n’accepta pas pour des raisons politiques. Ce fut une mauvaise décision, en Juillet 330 (on trouve aussi selon les sources Juin 330), Darius III, toujours en fuite et de plus en plus seul, fut poignardé par les rebelles et Bessos (ou Bessus) se proclama Roi sous le nom d’Artaxerxès V le même mois. Il sera ensuite capturé par Alexandre, torturé et exécuté. Un autre version raconte que les Satrapes jetèrent Darius III dans une charrette à bœufs, après avoir blessé le Roi avec leurs javelots alors qu’il ordonnait aux forces Perses de continuer et le laissèrent mourir.
 
  L’histoire nous dit que lorsqu’Alexandre trouva le corps de Darius III, il le couvrit avec son manteau et prit la chevalière au doigt du Roi défunt. Ensuite, il envoya le corps du souverain à Persépolis où il le fit enterrer dans la nécropole royale et lui donna des funérailles grandioses avec les honneurs dus à son rang. Le tombeau du Roi ne fut jamais terminé, il est aujourd’hui en cours de restauration. Le Roi Macédonien se considéra alors comme son légitime successeur.

 


 

Sisygambis, Héphestion et Alexandre
le Grand, après la défaite Perse à Issos
– Francesco de Mura (1696-1782)

Sa famille

 
   Darius III n’a qu’une épouse attestée :
 
Stateira I (ou Statira, en Grec : Στατείρα A’ {Création des étoiles}, en Persan : استاتیرای ), sa sœur (ou demi sœur). À la bataille d’Issos, le 1 (ou 5 ou 12) Novembre 333, face à Alexandre le Grand (336-323), son époux fut vaincu et il fut obligé de battre en retraite. Il laissa sur place ses insignes royaux (manteau, arc, char etc..), mais aussi sa famille avec sa mère Sisygambis (ou Sisygambes) ainsi que Stateira I, son fils de cinq ans Ochus et ses filles Stateira II et Drypteis. Elle donna entre trois et cinq enfants à Darius III (en fonction des sources).

 


  Deux filles :

Stateira II (ou Barsine, en Grec : Στατείρα B’ {Création des étoiles}, en Persan : استاتیرای) dont la date de naissance exacte est inconnue. Elle naquit probablement entre 350 et 345. Elle épousa lors des Noces de Suze en Février 324, Alexandre le Grand, celui-ci prenant de ce fait logiquement la suite de Darius III dans les chroniques impériales Perses. Alexandre dans un premier temps aurait refusé sa main en prétextant que Stateira II était déjà promise à un Général Perse du nom de Mazaeus. Juste après la mort d’Alexandre, en Juin 323, Stateira II, sa sœur et leurs familles furent assassinées sur l’ordre de la première épouse d’Alexandre, Roxane, qui cherchait à veiller à ce que son fils fut le seul prétendant au trône.


 

Les mariages de Stateira II avec
Alexandre et de Drypteis avec Héphestion
à Suse en 324 – Gravure du XIXe siècle


Drypteis
(En Persan : دری‌په‌تیس Drypetis, en Grec : Δρυπτις Drypêtis) qui épousa Héphestion (ou Héphaestion) un Général d’Alexandre, lors des Noces de Suze en Février 324. Elle naquit probablement entre 350 et 345. Beaucoup d’historiens acceptent le récit de Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125) qui nous dit que Drypteis fut tuée en 323 en même temps que sa sœur Stateira II.

 
  Trois fils :

Okhos (ou Ochus ou Ochos) qui naquit en 339/338.
Un dont le nom n’est pas connu, mais qui épousa une fille de Mithridate.
Ariobarzane (ou Ario Barzan ou Aryo Barzan ou Ariobarzanês “exalter les Aryens“, en Persan : آریوبرزن, en Grec : ‘Aριoβαρζάνης) qui est donné par Alexander Demandt.

 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
  
Ernst Badian :
Darius III, pp : 241–267, Harvard Studies in Classical Philology 100, Cambridge, 2000 – pp. 51–54, Encyclopædia Iranica 7, Routledge & Kegan Paul, London, Boston, 1996.
Pierre Briant : 
Histoire de l’Empire Perse : De Cyrus à Alexandre, Editions Fayard, Paris, 1996 – En Anglais, From Cyrus to Alexander : A history of the Persian empire, Eisenbraun, Winona Lake, 2002.
Darius dans l’ombre d’Alexandre, Fayard, Paris, 2003.
Maria Brosius :  
Women in ancient Persia, 559-331 BC, en Français, Les femmes dans la Perse antique, 559-331 av.J.C, Clarendon Press, Oxford, 1996-1998.
The Persians. An introduction, Routledge, London, 2006.
Muhammed Abdulkadyrovič Dandamaev :
A political history of Achaemenid empire, E.J.Brill, Leiden, New York, Köln, 1989.
Paul K.Davis :
100 decisive battles : From ancient times to the present, Oxford University Press, New York, 2001.
Alexander Demandt :
Alexander der Große : Leben und legende, C.H. Beck, München, 2009.
Bruno Jacobs :
Die satrapienverwaltung im Perserreich zur zeit Darius III, L. Reichert, Wiesbaden, 1994.
Wilhelm Bernhard Kaiser :
Der brief Alexanders des grossen an Dareios nach der schlacht bei Issos, Mainz, 1957.
Heidemarie Koch :
Achämeniden-Studien, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1993.
Amélie Kuhrt :
The Persian Empire : A corpus of sources from the Achaemenid period, Routledge, New York, 2010.
Eric William Marsden :
The campaign of Gaugamela, Liverpool University Press, 1964.
Albert Ten Eyck Olmstead :
History of the Persian empire : Achaemenid period, University of Chicago Press, Chicago, 1948.
Christine Palou et Jean Palou :
La Perse antique, Presses Universitaires de France, Paris, 1962.
Jean Perrot :
La période Achéménide, Iran Bastan Museum, Téhéran, 1972.
John Prevas :
Envy of the Gods : Alexander the Great’s Ill-fated journey across Asia, Da Capo Press, Cambridge, 2004 – Perseus Running, London, 2004.
Robert Rollinger :
“Panik” im heer – Dareios III., Die schlacht von Gaugamela und die mondfinsternis vom 20. September 331 v. Chr, pp : 101-115, Iranica Antiqua 47, 2012.
Rüdiger Schmitt :
Achaemenid dynasty, Encyclopaedia Iranica vol.3, Routledge & Kegan Paul, London, 1983.
Rosemary B.Stevenson :
Fourth century Greek historical writing about Persia in the period between the accession of Artaxerxes II Mnemon and that of Darius III (404-336 B.C.), University of Oxford, 1985.
Heinrich Swoboda :
Dareios 3, pp. 2205–2211, Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft IV, 2, Stuttgart, 1901.
Marc Van De Mieroop :
A history of the ancient near east : Ca. 3000–323 BCE, Blackwell History of the Ancient World series, 2003.
Willem J.Vogelsang :
The rise and organisation of the Achaemenid Empire : The eastern Iranian evidence, E.J. Brill, Leiden, 1992.
Daniel Josef Wiesehöfer :
Dekadenz, Krise oder überraschendes Ende ? Überlegungen zum zusammenbruch der Perserherrschaft, pp : 39–64, Das Ende von Großreichen, Palm und Enke, Erlangen / Jena, 1996.
Ancient Persia : 550 BC to 650 AD, I.B. Tauris, London, New York, 1996 – 2001.

 

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