La Thessalie (ou Thessaly, ou Thessalia, en Grec :
Θεσσαλία ou Thessalía ou Petthalía, en Grec :
Πετθαλία ou Aeolia, en Grec :
Αἰολία)
est une région de la Grèce septentrionale sur la mer Égée au Sud de la
Macédoine. Selon certains spécialistes le nom
de Thessalie vient de celui des envahisseurs Doriens, les "Thessaloi", pour d’autres des Thesprôtes,
habitants d’Épire.
Elle est formée de deux grandes plaines séparées par des collines. La région est
limitée au Nord par une chaîne de montagnes qui culmine à l’Est avec le mont Olympe et à l’Ouest avec le mont Pinde.
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Durant l’antiquité cette région eut pour beaucoup
de peuples une importance stratégique car elle était située
sur la route de la Macédoine et de
l’Hellespont. Elle possédait un important port à Pagases (ou Pagasas ou Págasas ou Pagasae ou Pagasai, en Grec :
Παγασαί) contrôlé par la ville de
Phères. Grâce à l’étendue de ses plaines, le blé et le bétail
furent les principales richesses de la région et une ressource commerciale vitale.
La Thessalie fut aussi l’une des rares
régions de Grèce où l’on pouvait pratiquer l’élevage des chevaux, d’où l’importante cavalerie dont disposaient les
Thessaliens. Les villes principales de Thessalie furent : Crannon (ou Krannon ou Krannonas), Larissa (au bord du fleuve Pénée),
Pharsale et Phères.
Elles furent d’importance presque équivalente et de ce fait, aucune d’entre-elle
au cours de l’histoire ne put prétendre à l’hégémonie, sauf Phères
dont les tyrans furent de grands conquérants. L’aristocratie était seule propriétaire de la terre et possédait de vastes domaines
où elle ne pratiquait que l’élevage des chevaux. L’agriculture était confiée à des serfs, les Pénestes, qui payaient au
propriétaire un impôt et pouvaient garder le surplus de la récolte.
Ils avaient un rang intermédiaire entre les esclaves et les
hommes libres. Ils ne pouvaient ni être vendus, ni mis à mort. Ils étaient aussi employés dans l’armée, soit dans la marine, soit
dans la cavalerie. Dans la mythologie Grecque, la Thessalie fut le
royaume des Centaures et des Lapithes, ainsi que le point de départ de
l’expédition des Argonautes, Pélias et Éson étant Rois d’Iolcos (Site actuel de
Volos). Elle était considérée comme le pays des magiciens.
L’histoire…….
La Thessalie fut occupée depuis le néolithique et le chalcolithique autour de
6000 à 2500 par des populations uniquement pastorales, probablement les Pélasges, qui furent remplacés par les
Achéens vers le milieu du IIe millénaire
qui étaient originaires des régions plus septentrionales et arrivèrent par
l’Ouest où ils s’étaient installés en Épire.
Au XIIe siècle, la
région fut envahie par des tribus Doriennes du Nord et du Nord-Ouest qui migraient vers le Sud, mais, selon
Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425), ce fut les
Thessaliens de Thesprôtie qui conquirent la région. Les Thesprôtes furent, avec les
Molosses une des principales tribus
d’Épire. Ils réduisirent la population indigène à l’état de serfs. Des
traces de colonies Mycéniennes ont également été
découvertes en Thessalie, une forteresse et un palais à Volos (aujourd’hui préfecture du nome de Magnésie) et des sceaux portant
des inscriptions écrites en linéaire B. Ensuite, les Thessaliens se répartirent sur les autres parties de la région et prirent
possession des terres les plus fertiles et les peuples voisins se soumirent à leur autorité et leur rendirent hommage.
Quelques familles nobles, dont celle des Aleuades à Larissa, des Scopades à Crannon (ou Krannon ou Krannonas),
s’imposèrent chacune dans un "canton". Des spécialistes pensent que quelques temps après la conquête, la Thessalie
a pu être gouvernée par des Rois descendant des Héraclides,
qui peuvent cependant n’avoir été que les chefs des grandes familles aristocratiques, investi du pouvoir suprême pendant un
certain temps. Elles parvinrent à constituer une Ligue : La
Ligue Thessalienne (ou Confédération Thessalienne). Au VIIe siècle, la
Ligue Thessalienne fut puissante
en Grèce du Nord et étendit son pouvoir sur les montagnards voisins. La Thessalie,
majoritaire au Conseil Amphictyonique de
Delphes en profita pour étendre son influence en Grèce centrale. Elle imposa sa suprématie en Phocide et chercha
même à soumettre la Béotie.
À la fin du VIe siècle, sous l’un de ces “Princes/Rois”, nommé Aleuas (ou Alevas, en Grec :
‘Aλεύας) fondateur de la dynastie des Aleuades de Larissa, le pays fut divisé en quatre
"districts" ou "canton" (Les Tétrades ou Tétrarchies) : La Phthiotide (ou Phthiotis, en Grec :
Φθιώτιδα) ; La Thessaliotide (ou Thessaliotis) ; La Pélasgiotide (ou Pelasgiotis, en Grec :
Πελασγιῶτις)
et l’Hestiaotide.
Cette division continua tout au long de l’histoire de la Thessalie. On en a donc conclu que ce ne fut pas seulement un nom donné
à des régions mais bien des entités politiques. Chaque “district” régissait peut-être ses affaires par une sorte de conseil
provincial, mais nous sommes pratiquement sans aucune connaissance concernant le gouvernement interne de ces entités.
Cavalier Thessalien sur un sarcophage,
époque d’Alexandre – Bataille d’Issos Musée archéologique d’Istanbul
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Lorsque l’occasion l’exigea, un Magistrat fut élu, issu de la noblesse qui
était le représentant de l’autorité fédérale, qui portait le nom de Tage (ou Tagos, en Grec :
τᾱγός ou τάγης au pluriel Tagoi),
dont les ordres étaient respectés par les quatre "districts". Ce nom fut donné par la suite comme titre
pour un chef ou un Général, en particulier le chef militaire de la
Ligue de Thessalienne. Le Tage fut parfois
appelé Roi (Basileus) ou Archonte dans d’autres régions de Grèce. Selon
Xénophon (Philosophe,
historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355), il levait les soldats des États dans chaque “district”, et semble avoir fixé le
montant du tribut à payer par les alliés.
Par exemple, lorsque
Jason de Phères (v.390-370) fut Tage de la
Ligue de Thessalienne, il eut une armée de plus de 8.000
cavaliers et pas moins de 20.000 fantassins (hoplites). Lorsque la Thessalie ne fut plus unie sous le gouvernement d’un Tage,
les villes possédèrent une plus grande indépendance. Cependant, la Thessalie ne fut pratiquement jamais unie sous un
gouvernement. Les différentes villes administraient leurs propres affaires indépendamment les unes des autre et les petites
villes semblent avoir souvent été sous l’influence des plus importantes, voire d’une seule, comme par exemple lorsque
Phères domina la région.
Dans presque toutes les villes, les formes de gouvernement était aristocratique, avec des règnes dynastiques
plutôt qu’isonomique (Égalité citoyenne ou politique) et dans les mains de quelques grandes familles, qui descendaient des
anciens Rois. Ainsi, comme dit plus haut, Larissa fut soumise aux Aleuades,
qu’Hérodote (Historien
Grec, 484-v.425) appelle les “Rois de la Thessalie“; Crannon (ou Krannon ou Krannonas) aux Scopades, et Pharsale aux Créondes.
Ces nobles avaient de vastes domaines cultivés par les Pénestes. Selon
Xénophon ils étaient célèbres pour leur hospitalité
et vivaient d’une manière princière. Ils attirèrent dans leur palais un grand nombre des poètes et d’artistes du Sud de la Grèce.
Toutefois, la Thessalie n’a pas présentée que la domination exclusive de la noblesse. Une compétition entre deux classes
semble avoir surgit, qui mena à l’élection d’un Tyran.
À Larissa, les Aleuades firent quelques concessions au parti populaire.
Aristote (Philosophe Grec, 384-322) nous dit, même si
nous ne savons pas à quelle période il se réfère, que certains Magistrats à Larissa, portaient le nom de Politophylakes et
exerçait une surveillance sur l’admission des hommes libres. Il y eut aussi d’autres Magistrats à Larissa, d’un type
démocratique, appelés Larissopoioi. Outre les compétitions entre les parties oligarchiques et démocratiques, il y eut aussi
des querelles entre les Oligarques eux-mêmes surtout à Larissa sous le gouvernement des Aleuades deux générations avant les
Guerres Médiques (499-479).
Durant l’été 480, les Perses envahirent la
Thessalie. À partir de cette période, la puissance Thessalienne ne s’étala plus sur un longue période.
Pendant les Guerres Médiques
(499-478), ils furent d’abord soumis aux
Perses lorsque les Grecs décidèrent d’abandonner la défense de la vallée de Tempé (Gorge creusée par le Pénée)
pour se replier sur les
Thermopyles avant que
l’ennemi n’arrive. La famille des Aleuades rejoignit alors les
Perses. Lors de l’invasion du Roi
Perse,
Xerxès I (486-465) les Thessaliens demandèrent
de l’aide à Sparte.
Au début de la Guerre du Péloponnèse
(431-404), vers 431 /430, la Thessalie s’allia avec Athènes.
Le pouvoir des familles aristocratiques semble avoir continué mais il déclina peu à peu
jusqu’à vers la fin de Guerre du Péloponnèse où les mouvements démocratiques commencèrent à apparaître. À Pharsale, à cette période, l’État fut déchiré par des luttes
intestines et, dans un souci de calme et de sécurité, les citoyens confièrent l’acropole et toute l’orientation du gouvernement à
Polydamas de Pharsale, qui gouverna avec la plus stricte intégrité. Les Aleuades à Larissa et les Scopades à Crannon (ou Krannon
ou Krannonas) perdirent beaucoup de leur ancienne influence. Pharsale et
Phères devinrent alors les deux principaux États de Thessalie.
Dans cette dernière une tyrannie, probablement résultante d’une démocratie, fut créée par
Lycophron (406-v.390), qui opposa les grandes familles aristocratiques et
visa à la domination de la Thessalie. Ce dernier but fut atteint par
Jason de Phères (v.390-370), le successeur de
Lycophron, qui effectua une alliance avec Polydamas de Pharsale et se fit
élire Tage en 374.
Sa tentative pour réaliser l’unité de la région provoqua les
interventions des Thébains et des
Macédoniens
ses anciens alliés. Sous son règne l’ensemble de la Thessalie fut unie comme un seul pouvoir politique, mais, après son assassinat
en 370, sa famille fut déchirée par les discordes intestines et ne put maintenir sa domination très longtemps.
Ses successeurs renforcèrent leur tyrannie jusqu’à ce qu’enfin, les vieilles familles aristocratiques appellent à l’aide
le Roi de Macédoine,
Philippe II (359-336), qui priva
Lycophron II (355-352) de son pouvoir en 352, et rétablit les anciens gouvernements dans toutes les villes de Thessalie.
Les Thessaliens éliront alors Philippe II Tage
(ou Tagos) à vie de la Ligue Thessalienne.
Quelques années plus tard en 344,
il rétablit les Tétrades (ou Tétrarchies), avec l’installation de Gouverneurs qui lui étaient complètement dévoués et qui étaient
probablement membres des anciennes familles nobles. La cavalerie Thessalienne devint également une partie de l’armée Macédonienne et de nombreux Thessaliens prirent part
aux campagnes d’Alexandre le Grand (336-323).
La Thessalie, fut rattachée à l’Empire Macédonien
jusqu’à ce que ce dernier tombe dans les mains de l’Empire Romain à la fin des Guerres de Macédoniennes.
Rome lui redonna son indépendance en 197/196, puis, en 148, la Thessalie et
l’Épire furent incorporées à la province Romaine de
Macédoine.
La Ligue Thessalienne
ou Confédération Thessalienne
La Ligue Thessalienne (ou Confédération Thessalienne) était organisée,
sur le plan de la Ligue Achéenne,
avec Larissa pour capitale et le sanctuaire d’Athéna Itonia comme centre religieux. À l’origine
les cités étaient dirigées par des clans aristocratiques : Les Aleuades à Larissa, les Scopades à Crannon (ou Krannon ou
Krannonas), les Créondes Pharsale etc… Cette aristocratie, d’Héraclides, prétendant descendre d’Héraclès, parvint
quand même à constituer une Ligue. L’assemblée fédérale traitait de la politique étrangère et
frappa de 196 à 146 sa propre monnaie d’argent, avec les figures d’Apollon, d’Athéna Itonia, de Déméter et de Zeus Éleuthérios.
Le chef de la Confédération fut un Stratège éponyme, annuel, rééligible trois fois, issu de la noblesse.
Il commandait effectivement l’armée et signait les monnaies. En temps de guerre, la confédération était dirigée par un “Magistrat”
élu, qui était le représentant de l’autorité fédérale, qui portait le nom de Tage (ou Tagos, en Grec :
τᾱγός ou τάγης au pluriel Tagoi). Il était
assisté des quatre Polémarques (ou Polemarchos, en Grec : πολέμαρχος).
Toutefois, à l’intérieur de la Ligue les cités gardaient une très grande autonomie sur leur politique intérieure.
Les villes étaient administrées par des collèges de Sages locaux.
Drachme argent de la Ligue Thessalienne
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Il y avait aussi un Hipparque fédéral (En Grec :
‘Iππαρχος) nom donné au Général commandant une hipparchie (Division de cavalerie de 500
cavaliers). Le Conseil Fédéral avait un secrétaire. L’assemblée générale des Thessaliens (ou Ilium Thessalorum) se tenait à
Larissa où les stèles où étaient copiés des décrets étaient exposées dans le sanctuaire de Zeus Éleuthérios. Au VIIe siècle, la
Ligue Thessalienne fut très puissante en Grèce du Nord et étendit son pouvoir sur les montagnards voisins qui lui payaient un
tribut et qui lui fournissaient des contingents militaires.
La Ligue Thessalienne intervint dans la guerre entre
Chalcis et
Érétrie, vers 710 à 650, pour la possession des plaines fertile de l’île d’Eubée. Puis elle participa à la
Première Guerre Sacrée, pour venir au secours de
Delphes, qui naquît d’une querelle entre cette dernière et Crissa (ou Kirrha
ou Crisa ou Cirrha), deux villes voisines. Elle se déroula de 600 à 590.
Elle imposa ensuite sa suprématie à la Phocide et chercha même à soumettre la Béotie.
Cette puissance Thessalienne fut de courte durée. Au début du Ve siècle, les Thessaliens furent battus par les Béotiens et
repoussés par les Phocidiens dans leur pays. À la fin du Ve siècle, des régimes Tyranniques remplacèrent les
oligarchies et Jason de
Phères s’empara du titre de Tage (ou Tagos).
Deux de ses descendants, Lycophron II (ou Lykophron, 355-352) et Peitholaos (ou Peitholaus,
355-352) afin de retrouver leur pouvoir sur l’ensemble de la Thessalie et de se
libérer de la tutelle du Roi de Macédoine,
Philippe II (359-336), passèrent une alliance
avec les Phocidiens. Ceux-ci venaient juste d’entrer dans la
Troisième Guerre Sacrée (357
ou 356-346)
contre les Thébains.
En 354 ou 353,
Philippe II, à l’appel de
Thèbes et de la Ligue Thessalienne, qui
luttait contre les deux Tyrans, fut impliqué et intervint dans la
Guerre Sacrée et il lança
alors une campagne en Thessalie contre
Lycophron II. Cependant il fut battu à deux reprises par ce dernier et le Stratège Phocidien,
Onomarque de Phocide (ou Onomarchus ou Onomarchos).
L’été suivant, en 353 ou 352, avec cette fois avec une armée 20.000 soldats d’infanterie et 3.000 cavaliers
(Comprenant aussi les troupes de la Ligue Thessalienne) il investit de nouveau la Thessalie.
Les Phocidiens, continuèrent de lui résister dans un premier temps, mais ils furent vaincus près de
Phères.
Philippe II défit 6.000 (on trouve aussi 7.000 ?) Phocidiens, sous le
commandement d’Onomarque (ou Onomarchus ou Onomarchos), à la
bataille du
Champ de Crocus. Il fit jeter à la mer plus de 3.000 prisonniers et il fit crucifier le cadavre d’Onomarque. La perte
de ses seuls alliés mit fin à la tyrannie à Phères, car poursuivant sa lancée,
le Macédonien s’empara de la ville où Lycophron II et
Peitholaos abdiquèrent et il se fit élire à la tête de la Ligue Thessalienne, Tage (ou Tagos) à vie.
Maintenant sous contrôle
Macédonien, en 224,
la Ligue Thessalienne s’associa
de fait à la Troisième Ligue de Corinthe, créée,
par l’alliance de la Ligue Achéenne
avec le Roi de Macédoine,
Antigonos III Dôson (229-221),
lors de la guerre contre le Roi de Sparte,
Cléomène III (ou Cléomènes,
235-219). La Troisième Ligue de Corinthe,
outre tous les Grecs sous contrôle Macédonien
(La Ligue Thessalienne et les
Eubéens), comptait aussi parmi ces rangs :
L’Épire,
la Phocide,
la Béotie dont Thèbes et l’Acarnanie
(Région occidentale de la Grèce, délimitée au Nord par le golfe Ambracique et à
l’Ouest et au Sud-ouest par la mer Ionienne).
Pendant l’été 146, lors des campagnes de Rome contre la
Ligue Achéenne, son ancienne alliée,
Corinthe fut assiégée, prise et mise à sac, par Lucius Mummius Achaicus
(Général Romain, Consul en 146). Ses habitants furent massacrés ou réduits en esclavage. Cette victoire marqua aussi la fin de
l’Empire Macédonien. Les territoires de la Ligue
Thessalienne, qui fut dissoute, furent annexés à la
Macédoine comme province Romaine. La Ligue Thessalienne revécut après la bataille de Pharsale en 48, grâce à Jules César
(100-44). Elle garda un semblant d’autonomie jusqu’en 27 av.J.C. À cette date, Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) la convertit
en assemblée provinciale, placée sous le contrôle du Gouverneur des deux Mésie, de
Macédoine et
d’Achaïe.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur la
Thessalie ou Phères voir les ouvrages de :
Marie Claire Amouretti et François Ruzé :
– Le monde grec antique, Hachette université, Paris, 1978.
Hans Beck :
– Polis und Koinon. Untersuchungen zur geschichte und struktur der griechischen bundesstaaten im 4. jahrhundert v. Chr.,
Historia Einzelschriften N° 114, Franz Steiner, Stuttgart, 1997.
Yves Béquignon :
– Recherches archéologiques à Phères de Thessalie, Société d’édition Les Belles lettres, Paris, 1937.
Jean-Nicolas Corvisier :
– Aux origines du miracle Grec : Peuplement et population en Grèce du Nord,
Presses Universitaires de France, Paris, 1991.
Jean-Claude Decourt :
– Inscriptions de Thessalie, École Française d’Athènes, Athènes, 1995.
Bryan Avery Feuer :
– The northern Mycenaean border in Thessaly, B.A.R., Oxford, 1983.
Christian Habicht :
– The Hellenistic monarchies : Selected papers, University of Michigan, Ann Arbor, 2006.
Hazel Dorothy Hansen :
– Early civilization in Thessaly, AMS Press, New York, 1971.
Roswitha Hunold :
– Thessalische namenstudien : Linguistische und sozialhistorische forschungen von der klassischen bis
in die römische epoche, Lit, cop., Münster, 2009.
Bruno Helly :
– L’État Thessalien : Aleuas Le Roux, les Trétrades et les Tagoi, Maison de l’Orient méditerranéen, Lyon, 1995.
Wilhelm Kroog :
– De foederis Thessalorum praetoribus, Max Niemeyer, Halis Saxonum, 1908.
Paul Monceaux :
– Fastes éponymiques de la ligue Thessalienne, Leroux, Paris, 1889.
Paula Philippson :
– Thessalische mythologie, Rhein, Zürich, 1944.
Marie Pyrgaki :
– L’habitat au cours de la préhistoire : D’après les trouvailles
effectuées à Sesklo et à Dimini en Thessalie,
Université Nationale d’Athènes, Faculté des Lettres, Athènes, 1987 – Lichnos graphic arts, Athènes, 1987 –
Diffusion de Boccard, Paris, 1987.
Slawomir Sprawski :
– Jason of Pherae : A study on history of Thessaly in years 431-370 BC, Jagiellonian University Press,
Kraków, 1999.
– Were Lycophron and Jason Tyrans of Pherae?, Xenophon on a history of Thessaly, ppp :437-452,
Historia Einzelschriften N° 172, Franz Steiner, Stuttgart, 2004.
– The End of the Pheraean Tyranny, pp : 181–189, ΥΠΕΡΕΙΑ. Band 5, 2010.
Henry Dickinson Westlake :
– Thessaly in the fourth century B.C., Bouma’s Boekhuis, Groningen, 1969.
Hans Volkmann :
– Teisiphonos, p : 560, Der Kleine Pauly (KIP) 5, Stuttgart, 1975.
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