Son origine
Jonathan "Maccabée" (ou
Jonathas, surnommé Aphous "le rusé" ou
"Le diplomate", en Hébreu :
יְהוֹנָתָן ou
יוֹנָתָן “celui que Dieu a donné“, en
Grec :
‘Iωνάθαν ‘Aπφοῦς) fut Grand Prêtre des Juifs de 160 à 143.
Il fut un fils de Mattathias.
Son père, dès 167 avait lancé la révolte des Juifs contre l’Empire Séleucide
alors maître de la
Judée afin d’obtenir la liberté de culte pour son peuple. Après deux ans de
combat victorieux Mattathias
tomba malade et avant de mourir il demanda à ses fils de poursuivre la lutte.
Judas reprit en
166 le commandement de la révolte comme l’avait souhaité son père. Jonathan servit sous son frère et prit une part
active dans les combats contre les forces Séleucides et à
la mort de son frère Judas il devint le chef des Juifs révoltés.
Sa réputation de courage fut moindre que celle de Judas, mais n’est
pas discutable. Il faut signaler que quelques spécialistes (rares) affirment qu’il ne faut pas
lui donner le nom de Maccabée qui n’était celui que de son frère ?.
La guerre contre les Séleucides
Jonathan Maccabée – Portait d’une collection de biographies – Promptuarii Iconum Insigniorum –
Guillaume Rouille (1518-1589)
Photo avant retouches :
wikipedia.org
|
Le Gouverneur
Séleucide,
Bacchidès (ou Bacchides) contrôlait à ce moment la Judée
qui était frappée par la famine. Fort de sa victoire en Avril/Mai 160 à la bataille d’Elasa (ou Éleasa, près de l’actuelle
Ramallah) contre les Maccabées, Bacchidès pourchassa les derniers partisans de ces derniers et il rétablit à la tête du pays des notables
pro-hellénistes. Il fortifia la plupart des villes : Bethsour, Gezer (ou Guézer ou Tel Guezer ou Tell el-Jezer) et Acra (ou Hakra) la citadelle de
Jérusalem.
Cependant, les révoltés se réorganisèrent et se rassemblèrent autour Jonathan et ses frères. Ils se réfugièrent dans
le désert de Judée, à l’Est de Tékoé et du Jourdain.
Mais Bacchidès les suivit et les attaqua pendant un jour de Shabbat (ou chabbat). Jonathan
mit alors tous ce qu’il possédait de combattant entre les mains de son frère Jean (ou Yohannan), surnommé Gaddi
"Fourrageur". Celui-ci ne prit qu’une petite force et se dirigea vers des
Nabatéens alliés afin d’obtenir leur aide,
mais le "fils de Jambri de Madaba" (Ville au bord de la route des Rois qui mène à Kerak et à
Pétra), une tribu hostile, lui tendit une
embuscade au cours du voyage. Lui et ses compagnons furent tués et leur cargaison fut pillée.
Jonathan allait se venger de la mort de son frère. Il fut informé que l’un des fils de la maison Jambri allait épouser
une noble en grande pompe à Madaba. Les frères Maccabées procédèrent à une embuscade de la procession nuptiale. Ils tuèrent tout le monde
(Soit près de 300 personnes) et saisirent tous les trésors (Premier Livre des Maccabées – 9,37 à 49).
Puis Jonathan et ses condisciples furent contraints de s’engager dans la bataille contre Bacchidès au bord du Jourdain.
Les Juifs furent vaincus et s’enfuirent à la nage par le Jourdain sur la rive orientale.
Au cours de cette première rencontre Bacchidès perdit entre 1.000 et 2.000 hommes et il ne fit pas de tentative pour traverser la rivière.
Pensant le pays pacifié, il retourna à Antioche.
Au mois de Mai suivant, le Grand Prêtre de
Jérusalem Alcime (ou Alcimus ou Jakim ou Alkimos), marionnette qui avait été remis à son poste par
Démétrios I Sôter
(162-150), mourut après avoir commencé à démolir l’enceinte du Temple marquant le lieu Saint interdit aux étrangers. Jonathan,
bien que très affaibli militairement, ne resta pas inactif. Il poursuit ses activités de lutte contre les Juifs influencés par la civilisation
Hellénistique.
En 157, deux ans après le départ de la Judée de Bacchidès et
devant la recrudescence de la révolte des Maccabée, les pro-hellénistes et la ville
d’Acre (ou Akko ou Ptolémaïs), qui se sentaient très
menacés, contactèrent le Roi Séleucide
Démétrios I Sôter et lui demandèrent le retour de
Bacchidès sur leur territoire.
Jonathan avait désormais de l’expérience dans la guérilla, la principale tactique utilisée par les forces Maccabéennes et
il était constamment sur ses gardes pour éviter les affrontements directs avec les forces de l’ennemi, tout en
continuant les opérations hostiles. Bacchidès frustré de ne pas venir à bout des Maccabées lors d’une colère sur les Hellénistes aurait
tué une cinquantaine de leurs chefs. Avec son frère
Simon, Jonathan fortifia
une retraite dans le désert, un endroit appelé Beth-Hogla (ou Bethbasi), que certains identifient à Bet Bosem (ou Bet Bassim,
près de Jéricho.
Bacchidès, reprit le combat, mais en 157, après plusieurs jours de siège, il échoua devant la forteresse où s’étaient retranchés les
révoltés. Il accepta la trêve offerte par Jonathan et l’échange de prisonniers de guerre et même consentit volontiers au serment de ne
plus jamais faire la guerre à Jonathan et il retourna à Antioche,
libérant la Judée.
Statuette d’Alexandre I Balas – Musée du Louvre
|
L’alliance avec Alexandre I Balas
Profitant de cette trêve, Jonathan
s’installa à Makhmas (ou Michmash), à 12 Km. au Nord-ouest de
Jérusalem, d’où il reprit peu à peu le contrôle de la
Judée. Il dut utiliser cette paisible période à bon escient,
car il fut rapidement en possession d’une grande puissance. C’est alors qu’un important événement extérieur se produisit,
Démétrios I Sôter vit ses relations avec le Roi
de Pergame
Attalos II Philadelphe (159-138) et
celui d’Égypte
Ptolémée VI Philométor (180-145), se détériorer.
Ces deux puissances répondirent favorablement à la demande d’aide d’un rival au trône
Séleucide du nom
d’Alexandre I Balas (150-145) qui prétendait être
le fils d’Antiochos IV Épiphane et un cousin germain de
Démétrios I.
Celui-ci fut forcé de rappeler ses garnisons de la Judée, à
l’exception de celles de la ville d’Acre
et de Beth-Zur (ou Bethsura, dans la région de Hébron). Afin de
ne pas avoir à combattre sur plusieurs fronts, il fit également une offre à Jonathan pour obtenir sa fidélité et il lui permit de recruter
une armée et de garder les otages conservés dans la Ville d’Acre.
Jonathan accepta volontiers ces conditions et en 153, il prit résidence à Jérusalem et
commença de suite la fortification de la ville.
En Octobre 152, Alexandre I Balas
contacta également Jonathan et lui proposa une offre encore plus intéressante que celle de
Démétrios I, y compris sa nomination officielle
en tant que Grand Prêtre de Jérusalem, en échange du retrait de son soutien à
Démétrios I et de son allégeance. Jonathan fut ainsi
le premier membre de sa dynastie à atteindre cette nomination en tant que Souverain Sacrificateur. Le
titre n’était pas seulement symbolique. Il devint le chef officiel de son peuple et la partie
Grecque des Juifs ne pouvait plus attaquer sans
conséquences graves. Ce fut lors de la fête des Tabernacles de 153, que Jonathan mit pour la première fois le vêtement
officiel de Grand Prêtre.
Jonathan préféra soutenir Alexandre
I Balas, ne faisant pas confiance à Démétrios I, qui,
dans une deuxième lettre lui fit des promesses qu’il lui était presque impossible de tenir (Premier Livre des Maccabées – x. 1-46).
Ces évènements firent que Démétrios I
perdit et son trône et la vie en 150 et qu’Alexandre
I Balas devint le nouveau maître de l’Empire Séleucide.
Il confirma alors Jonathan dans son titre de Grand Prêtre et l’institua Gouverneur civil et militaire (Stratégos et Méridarque) de
Judée.
Alexandre I Balas eut aussi l’honneur du mariage avec
Cléopâtre Théa,
âgée de 14 ans, la fille de ses alliés Ptolémée VI
et de la Reine Cléopâtre II Philométor Soteira.
Le mariage fut célébré à Acre
(ou Akko ou Ptolémaïs) en présence de Ptolémée VI.
Jonathan fut invité, mais arriva après la cérémonie de mariage alors que les célébrations se poursuivaient. À cette occasion il apparut avec
des cadeaux pour les deux Rois et il fut autorisé à s’asseoir entre les souverains invités comme leur égal.
Alexandre I Balas lui-même lui accorda grand honneur.
Jonathan Maccabée détruit le temple
de Dagan – Illustration Gustave Doré (1832-1883) |
Jonathan va prouver sa reconnaissance à Alexandre
I Balas. En 147,
Démétrios II Nikatôr,
(145-138 et 129-125), un fils de Démétrios I Sôter,
commença à revendiquer le trône contre Alexandre I
avec l’appui d’Apollonios (ou Apollonius Taos), Gouverneur de Cœlé-Syrie. Apollonios profita de sa situation et se retourna contre Jonathan.
Celui-ci et Simon dirigèrent une force de 10.000 hommes vers
Jaffa (ou Joppa) où les forces d’Apollonios étaient basées. Le Gouverneur ne
s’attendait pas à une attaque en ce tout début des hostilités, Jaffa n’était
pas prête pour un siège. Les habitants de la ville ouvrirent grand les portes aux Juifs et s’enfuirent de peur.
Mais la victoire n’était pas encore certaine. Apollonios reçut des renforts
d’Ashdod (ou Azôt ou Azotus, située sur le
littoral à mi-chemin entre Tel Aviv et Gaza),
et contre-attaqua dans la plaine entre Jaffa et
Ashdod avec 3.000 hommes.
L’armée de Jonathan était nettement plus nombreuse que celle d’Apollonios, mais celui-ci s’appuya sur sa cavalerie très supérieure
et força Jonathan à s’engager dans la bataille. Jonathan agressé, prit, pilla et brûla
Ashdod, son temple de
Dagan (ou Dagôn) et les villages
environnants. Enfin il reçut la soumission
d’Ascalon (ou Ashkelon).
Pour le récompenser de cette victoire,
Alexandre I Balas lui céda Ekron (ou Eqrôn ou Accron,
aujourd’hui Tel Miqneh en Israël) et son territoire.
Le peuple d’Ashdod (ou Azôt ou Azotus) se plaignit, en vain, au Roi
Ptolémée VI qui était venu faire la guerre à son ex beau-fils
Alexandre I, que Jonathan avait détruit leur ville et le temple.
Jonathan rencontra pacifiquement Ptolémée VI à
Jaffa et
maintint la paix avec le Roi
d’Égypte en dépit de leur soutien pour les différents
prétendants au trône Séleucide, puis il retourna à
Jérusalem (Premier Livre des Maccabées – x. 67-89).
Limites du territoire sous Jonathan et Simon Maccabée |
Cliquez sur un nom de ville ou de région |
L’alliance avec Démétrios II Nikatôr
Malgré le soutien des Juifs, en 145, la bataille
d’Antioche,
au fleuve Oinoparas, aboutit à la défaite finale d’Alexandre
I Balas, qui s’enfuit devant les forces de
Démétrios II et de
Ptolémée VI,
il sera tué en Août de la même année par les Nabatéens.
Cependant dans cette bataille Ptolémée VI fut parmi
les victimes et décéda juste après de ses blessures, en Juillet 145.
Démétrios II Nikatôr devint Roi de l’Empire
Séleucide
le 8 Septembre de la même année et le deuxième mari de
Cléopâtre Théa.
Jonathan ne devait
aucune allégeance au nouveau Roi
Démétrios II et il
saisit cette occasion pour, toujours en 145, mettre le siège devant la forteresse
d’Acre (ou Akko ou Ptolémaïs) qui
était le symbole du contrôle des Séleucides sur la
Judée.
Vite informé de l’attaque,
Démétrios II, arriva
avec une armée à Acre
et ordonna à Jonathan de se présenter devant lui. Le Grand Prêtre n’hésita pas à le rencontrer dans la ville, sans toutefois lever le siège.
De quels moyens usa-t-il ? on ne sait pas, mais non seulement il se fit confirmer comme Grand Prêtre, mais il se vit rattacher
à la Judée les nomes
Samaritains, d’Apharama (le mont d’Ephraïm),
Lydda (ou Lod ou al-Ludd) et Ramathaïm-Tsophim (ou Ramathaim-Zophim ou Ramathayim ou Rama, aujourd’hui Nevi Shmuel).
Le territoire de la Judée avait alors presque doublé.
En contrepartie d’un présent de 300 talents, il obtint même que l’ensemble du pays soit exempté d’impôt, l’exonération fut confirmée
par écrit. Jonathan en retour leva le siège d’Acre et
laissa la ville aux mains des Séleucides.
L’alliance avec Diodote Tryphon
Mais bientôt, un nouveau prétendant au trône
Séleucide apparut en la personne du fils
d’Alexandre I Balas et
Cléopâtre Théa, le jeune
Antiochos VI Épiphane Dionysos (145-142).
L’enfant, qui n’avait que deux ans, était épaulé par le Général Diodote Tryphon (ou Diodotus Tryphon,
142-138) qui avait ses propres dessins sur le trône.
En face de ce nouvel ennemi,
Démétrios II non seulement
retira sa garnison de Jérusalem, mais aussi appela Jonathan son allié et lui demanda
d’envoyer des troupes. Jonathan, avec 3.000 hommes, réprima l’insurrection des partisans
d’Antiochos VI dans sa capitale,
Antioche.
Cependant, quelques temps plus tard, Tryphon mit la main sur l’enfant et réussit quand même à
le faire couronner et entra dans
Antioche révoltée.
Jonathan pensa alors qu’il était préférable pour lui de soutenir le nouveau Roi, d’autant que Diodote Tryphon confirmait
tous ses droits dans sa charge de Grand Prêtre et dans la possession des nomes promis par
Démétrios II et, en plus, nomma son
frère Simon, Stratège (ou Stratégos) de la côte
Phénico–philistine,
soit de Tyr à la frontière avec
l’Égypte.
Monnaie de Démétrios II Nikatôr |
Jonathan et
Simon avaient maintenant le droit de faire des conquêtes. À la tête des troupes
Séleucides de Cœlé-Syrie, Jonathan prit
Ascalon,
qui se soumit facilement et Gaza
où par contre il rencontra une vive résistance. Puis il défit en Galilée, dans la plaine de Hazor (ou
Hatzor ou Tell Hazor ou Tell el-Qedah, située dans le Nord de la Galilée,
au Nord du lac de Tibériade), une armée Syrienne soutenant
Démétrios II et la repoussa sur le fleuve Eleuthère (ou Nahr al-Kabir ou Eleutherus).
Il marcha ensuite vers le pays d’Hamath (ou Hama, ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie)
et battit les arabes qui contrôlaient Damas.
Dans le même temps, son frère
Simon installa une garnison
Juive à Jaffa (ou Joppa), prit la forteresse de Beth-Zur (ou
Bethsura, dans la région de Hébron) et fortifia
Jérusalem et plusieurs villes de
Judée.
La fin de sa vie
Les sources indiquent qu’à cette époque, Jonathan chercha des alliances avec les peuples étrangers.
Il envoya des Ambassadeurs pour s’assurer des appuis extérieurs, à
Sparte et à Rome où il renouvela le traité avec la République
passé par son frère. Toutefois il convient de noter que les documents se référant à ces événements diplomatiques
sont d’une authenticité douteuse, en effet pourquoi les Romains qui étaient loin d’être en bon terme avec les
Séleucides auraient-ils passé des accords avec un de leurs alliés ?.
Diodote Tryphon qui craignait de perdre le contrôle de la Cœlé-Syrie, en 143 arriva avec une armée en
Judée et invita Jonathan à
Scythopolis (ou Beït Shéan ou Bethshan
ou Beth-Shan ou Beth-Shéan, ville du Nord d’Israël) pour une
conférence amicale. Il le convainc de se séparer de son armée de 40.000 hommes et de se rendre
à Acre
(ou Akko ou Ptolémaïs), qu’il promit de lui remettre avec d’autres forteresses, pour continuer les pourparlers. À
Acre,
Jonathan tomba dans un piège, Tryphon le fit arrêter et il fit massacrer les 1.000 hommes de sa garde (Premier Livre des
Maccabées – 12,33 à 38, 41 à 53). Tryphon était sur le point d’entrer en
Judée, mais il fut confronté à
Simon qui apprenant la nouvelle,
s’était fait alors désigner comme le nouveau dirigeant Juif, chef
de Jérusalem. Il était prêt pour la bataille et l’attendait dans la plaine,
à Adida (ou Hadida). Tryphon, voulant éviter un engagement, exigea une centaine de talents et les deux fils de Jonathan comme otages,
en échange de quoi il promit de le libérer.
Bien que Simon ne fasse pas
confiance à Tryphon, il respecta la demande afin qu’il ne soit pas dit qu’il puisse être la cause de la mort de son frère. Mais Tryphon
ne libéra pas son prisonnier. En colère,
Simon bloqua
sa route et toutes entrées en Judée. En 143, Tryphon contourna la
Judée et tenta d’atteindre
Jérusalem par le Sud, mais la
présence de Simon et le mauvais temps lui firent abandonner ce projet.
Il repartit vers Antioche, mais assassina Jonathan à Baskama
dans l’Est de la Jordanie (Premier Livre des Maccabées – 13,12 à 30). Jonathan fut enterré par
Simon à Modiin.
On ne sait rien de ses deux fils en captivité. Une de ses filles fut l’ancêtre de
Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias,
37-v.100), historien Juif de langue Grecque
(Selon l’auteur).
Bibliographie
Pour
d’autres détails sur Jonathan et les Hasmonéens voir les ouvrages de :
John R.Bartlett :
– 1 Maccabees, Sheffield Academic Press, Sheffield, 1998.
Klaus Bringmann :
– Geschichte der Juden im altertum : Vom babylonischen exil bis zur arabischen eroberung,
Klett-Cotta, Stuttgart, 2005. Edward Da̜browa :
– The Hasmoneans and their state : A study in history, ideology, and the institutions,
Jagiellonian University Press, Kraków, 2010.
Hanan Eshel :
– Jonathan (Hasmonean), pp : 422-423, Encyclopedia of the Dead Sea Scrolls 1, Oxford University Press, New York, 2000.
– The dead sea scrolls and the Hashmonean state, Yad Ben-Zvi Press, Jerusalem, 2008.
Thomas Fischer :
– Hasmoneans and Seleucids : Aspects of war and policy in the Second and First Centuries B.C., Bochum, 1985.
Richard Gottheil et Samuel Krauss :
– Mattathias, Jewish Encyclopedia, Funk et Wagnalls, New York, 1901-1906.
Heinrich Graetz :
– From the earliest period to the death of Simon the Maccabee (135 B.C.E.), Jewish Publ, Philadelphia, 1891.
Maurice H.Harris :
– A thousand years of Jewish history, from the days of Alexander the Great to the Moslem conquest of Spain,
Bloch Pub. Co., New York, 1927.
Katie Magnus, Lady M.Friedländer et Solomon Grayzel :
– Outlines of Jewish history, from B.C.E. 586 to C.E., The Jewish Publication Society of America, Philadelphia, 1929.
Harold U.Ribalow :
– Fighting heroes of Israel, Signet Books, New York, 1967.
Christiane Saulnier :
– Histoire d’Israël de la conquête d’Alexandre à la destruction du Temple, Paris, 1985.
Samuel Schafler :
– The Hasmoneans in Jewish historiography, Diss, DHL, Jewish Theological Seminary, New York, 1973.
Joseph Sievers :
– The Hasmoneans and their supporters : From Mattathias to the death of John Hyrcanus I,
Scholars Press, Atlanta, 1990.
Claude Tassin :
– Histoire d’Israël, 4e partie, Des Maccabées à Hérode le Grand, Service biblique catholique
évangile et vie, Éditions du Cerf, Paris, 2006.
Victor Tcherikover :
– Hellenistic civilization and the Jews, Philadelphie, 1956.
|