Étymologie
Le
nom des Philistins dans leur propre langue est inconnu, ils sont appelés : En
Égyptien : Prst / Pw-rst
Pelestet ou Peleset ou Péléset ou Parusata ouPelischti, en Allemand : Philister, en Anglais : Philistine,
en Hébreu :
פְּלִשְׁתִּים
Pelištīm,
en Grec :
Φιλισταίοι Philistinoi (Dans les écrits de Philon) ou Phylistiim (Dans la Septante),
en Latin tardif : Philistinus (Que l’on trouve dans les écrits de Josèphe),
en arabe : فلسطينيون
Filastīnīun,
en Assyrien : Palastu ou Pilistu ou Pilistou,
en Akkadien : Palastu,
en Persan : فلسطینیهای
باستان Flstynyh ou Palestiniens anciens,
en Araméen : ܦܠܫܬ.
Ce peuple n’est connu que par différentes sources textuelles :
Assyriennes,
Égyptiennes et
Hébraïques, ou archéologiques. Dans les textes
Égyptiens, les Philistins apparaissent fin XIIIe et
début XIIe siècle av.J.C. Ils sont présentés comme des ennemis venus du Nord, avec d’autres populations connues dans les anciens textes
Égyptiens sous le nom de
Peuples de la mer. Une inscription du deuxième pylône de
Médinet Habou précise : "Parmi eux se trouvaient comme alliés
les Peleset…". Dans les textes anciens, comme la Bible, les Philistins se disaient des gens de Kaptor (Keftiu
en Hébreu :
כפתור), lieu qui est localisé soit dans l’Égée, en
Crète, soit en
Asie Mineure, en
Cilicie.
Les spécialistes de la Bible tracent souvent l’origine du mot Philistin de la racine
Sémitique : p-l-š (en Hébreu :
פלש), qui signifie : se diviser, passer par,
s’enrouler dans ou envahir, avec un sens possible comme migrant ou envahisseur.
Une autre théorie, proposée par quelques spécialistes, comme Hermann Jacobsohn, est que le nom dériverait de la localité
Illyrienne de Palaeste, dont les habitants furent appelés
Palaestīnī selon Giuliano Bonfante. Enfin, un autre historien, Allen H.Jones, suggère que le nom Philistin soit une corruption
du Grec : phyle
histia "Tribu de l’âtre",
avec l’orthographe Ionienne pour Hestia.
Il poursuit en suggérant que les Philistins seraient responsables de la sédentarisation au Levant.
Cette suggestion est appuyée par des preuves archéologiques de l’utilisation des foyers dans des sites Philistins.
Le nom de Palestine remonte aux Philistins. Les Romains réorganisèrent après la révolte de Bar
Kokhba (132-135 ap.J.C) cette partie de leur Empire. Ils relièrent les provinces de Syrie et de
Judée à la province de Syrie Palestine. En 193/194 cette province
fut divisée à nouveau, la province de “Palestine” venait d’être créée. Ce nom devint celui de la région avec l’Empire Byzantin
et le resta sous celui des arabes et de l’Empire ottoman. Aujourd’hui, les Palestiniens sont nommés d’après cette région.
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Localisation
Les Peleset sont
très vraisemblablement les Philistins de la Bible. Il semble qu’une partie des
Peuples de la mer se répartirent le long du littoral
par tribus. Les Philistins sur la côte méridionale de la Palestine (À laquelle ils donnèrent leur nom), à
Ascalon (Ashkelon),
Ashdod (ou Asdod), Ekron (ou Éqrôn ou Tel Mikne ou Tél Miqne),
Gath et Gaza. Leurs cités dominèrent le territoire jusqu’en 732, date à laquelle
l’Empereur d’Assyrie
Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727)
conquit la région.
Ils furent par la suite soumis aux différents Empires qui se succédèrent dans la contrée et semblent
progressivement s’y assimiler. Les Philistins voyageaient sur des bateaux à proue et poupe en forme de tête d’oiseau. Les traits du visage,
notamment la coiffure et le gros nez à bout rond que l’on retrouve sur un poids en forme de tête d’homme provenant
d’Ougarit, pourraient confirmer une origine Égéenne.
Origine
L’origine
de ce peuple est encore aujourd’hui mal identifiée. La civilisation des Philistins est essentiellement connue par leurs céramiques peintes, qui présente
certaines affinités avec la céramique Mycénienne. C’est de ce
constat que certains spécialistes ont étayé la théorie d’une origine Égéenne des Philistins, origine qui demeure fortement controversée.
Disque de Phaistos |
La plupart
des spécialistes conviennent que les Philistins ne sont pas des autochtones des régions Israël / Palestine que la Bible décrit. Celle-ci contient environ 250
références à la Philistia ou Philistins et se réfère à plusieurs reprises à la différence des peuples sémitiques, comme les
Cananéens, que la Bible fait rencontrer les Israélites suite à l’Exode.
(Voir, par exemple, Premier Livre de Samuel 17 : 26, 17:36, Deuxième Livre de Samuel 1 : 20; Livre des Juges 14 : 3). Il a été suggéré que les Philistins
font partie de la grande confédération navale des Peuples de
la mer, qui déferla vers 1200 av.J.C, venant de Crète, des îles de
la mer Égée et des rives de la Méditerranée et qui attaqua à maintes reprises
l’Égypte.
Même s’ils furent finalement repoussés par le Pharaon
Ramsès III (1184-1153), ils réinstallèrent, selon la théorie, dans les villes côtières
de Canaan qu’ils reconstruisirent. Israël Finkelstein suggère qu’il fallut
une période de 25-50 ans entre la libération des villes et leur réoccupation par les Philistins. Le Livre d’Amos (Livre de la Bible Hébraïque, rédigé
vers 800 av.J.C) qui est un texte biblique fondé sur une des sources les plus anciennes fait venir les Philistins de "Caphtor".
En admettant que ce texte soit bien un des plus précoces de la Bible, il se situe cependant environs 350 ans après l’installation des Philistins
dans le Sud-ouest de Canaan. Sa fiabilité concernant
des évènements du XIIIe siècle est donc relative. Il y a de plus un autre problème, c’est que la localisation de Caphtor est inconnue. Il a été proposé,
mais sans preuve, que le terme soit l’équivalent de l’Égyptien
Keftiu, qui désignait un pays imprécis dans le Nord (Chypre,
la Crète ou
Cilicie en
Asie Mineure). Le sujet reste donc débattu, mais qu’ils furent un des
Peuples de la mer et plus
particulièrement les Peleset est pratiquement admis par tous, mais d’où venait ce peuple ?.
Samson capturé par les Philistins – Carracci, Reni,
Guercino – Metropolitan Museum of Art
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Il y a guère de documents mentionnant ce peuple qui aient survécu. Un début de preuve d’une origine
Crétoise nous vient d’un pictogramme trouvé sur le Disque de Phaistos (Disque
d’argile cuite, qui est l’une des trouvailles les plus importantes datant de l’âge du bronze de l’île). Il date probablement du XVIIe Siècle av.J.C.
Il y apparaît plusieurs fois des similitudes avec la coiffe des Peleset un des
Peuples de la mer représentés
sur le reliefs du temple funéraire de Ramsès III à
Médinet Habou. Cependant certains chercheurs pensent que la coiffe
serait d’origine
Carienne ?.
En 2007, les professeurs, Frank Moore Cross et Lawrence E.Stager ont découvert des sceaux à
Ascalon (ou Ashkelon) qui portent des inscriptions les mentionnant en
Minoen, ce qui confirmerait l’hypothèse d’une origine Égéenne.
Une autre hypothèse les donne d’origine
Anatolienne, du Sud et de l’Ouest des côtes, certains spécialistes avancent même de
Lydie (Toujours en se basant sur les coiffes).
Les contradictions entre les deux théories pourraient, peut-être, être résolues par l’affirmation
d’Hérodote (Historien
Grec, v.484-v.425) selon laquelle les
Cariens et les
Lydiens venaient de
Crète.
Toutefois la valeur historique de cette tradition est grandement considérée comme douteuse.
Guerrier Philistin
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L’histoire …..
Il semble qu’une partie des
Peuples de la mer, qui ravagea la Syrie/Palestine à partir
de 1200, et qui fut pour beaucoup dans la chute de l’Empire
Hittite, se soit répartie par tribus au
Sud-ouest de la terre de Canaan, le long du littoral.
Si les Philistins doivent être identifiés comme un des "Peuples
de la mer", c’est eux qui s’installèrent sur la côte méridionale de la Palestine (À laquelle ils ont sûrement donné leur nom).
Ils se heurtèrent d’abord aux Égyptiens lors de leur occupation du pays de
Canaan.
Les Peuples de la mer sont mentionnés pour la première fois
vers 1208 par les textes Égyptiens, à Karnak, sous le règne du Pharaon
Mérenptah (ou Mineptah, 1213-1203).
Il est écrit qu’en l’an 5 de son règne Mérenptah
repoussa des envahisseurs venus du Nord, les Peuples
de la mer. Une coalition composée : Des Eqwesh, des
Lukka, des Shekelesh, des Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou Sherden ou Shirdana ou Chardanes)
et des Teresh, plus des Libous et des Méchouech, soit
près de 10.000 hommes, qui formèrent une armée en marche vers Memphis.
Des villes furent assiégées, mais Mérenptah les arrêta à Périré,
sur le bord du Delta, au prix de durs combats, qui durèrent près d’un an avec de lourdes pertes de part et d’autre.
Le chef Libou, un nommé Meryey (?), fut capturé et les
Égyptiens récupérèrent un butin de guerre important : Bétail, armes, bijoux etc…
Cependant les Philistins ne sont pas encore cités, il est donc impossible de savoir s’ils
participaient à ces premiers affrontements. La première inscription où ils sont attestés, provient du temple de
Médinet Habou ou le Pharaon
Ramsès III (1184-1153) y célébra une victoire maritime et terrestre sur les
Peuples de la mer.
L’inscription du deuxième pylône de Médinet Habou
précise "Parmi eux se trouvaient comme alliés les Peleset, les Thekker, les Shekelesh, les Denyen et les Weshesh"…"
Ils mirent la main sur tous les pays jusqu’aux lisières de la terre".
Les Peleset (ou plus précisément : prst
prst, en
Égyptien) sont très vraisemblablement les Philistins de la Bible.
Représentation d’un captif originaire de Keftiu –
Temple de Ramsès III – Abydos
Photo avant retouches :
Wikipédia
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Deux autres textes Égyptiens
contenant leurs traces sont, l’Onomasticon d’Aménopé (XXe dynastie, mais le texte date de
la XXIIe dynastie) et le Papyrus Harris I, un résumé du règne de
Ramsès III écrit sous celui de
Ramsès IV (1153-1147). Malgré ce qu’en disent les textes, où les
Peuples de la mer
auraient été anéanti totalement par le Pharaon, les Philistins occupèrent les cinq villes :
Ascalon (Ashkelon), Ashdod (ou Asdod), Ekron (ou Éqrôn ou Tel
Mikne ou Tél Miqne), Gath et Gaza le long de la bande côtière du Sud-ouest de
Canaan,
qui appartenaient à l’Égypte.
Puis dans leur tentative de pénétration à l’intérieur du pays, les Philistins se heurtèrent aux
Hébreux qui s’installaient alors en Terre Promise.
Les récits bibliques de Samson, Samuel, Saül (1030-1010),
David (1010-970), comprennent les comptes de conflits Philistins contre
Israélites. Les villes Philistines étaient gouvernées par un Seranim (
סְרָנִים, "Seigneurs"), qui agissait de concert pour le bien commun, mais on ne sait
pas, sans source littéraire, dans quelle mesure les Philistins avaient un sentiment d’une "nation". Dans un premier temps l’avantage fut
aux Philistins qui remportèrent des victoires, mais le Roi David réussit à arrêter
définitivement leur avance. Après leur défaite, des Rois remplacèrent le Seranim, et régirent différentes villes. Certains de ces Rois Philistins sont appelés
Abimelech (ou Abimelek, en Hébreu :
אֲבִימֶלֶךְ|אֲבִ
ימָלֶךְ), qui était au départ un nom commun et, plus tard, devint un titre dynastique.
Leurs cités dominèrent le territoire jusqu’en 732, date à laquelle l’Empereur
d’Assyrie
Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727)
conquit la région. Toutes les révoltes au cours des années suivantes furent être écrasées. Cependant après cette date, les cités-États semblent
conserver une certaine autonomie sous le règne Assyrien,
qui parait même avoir favorisé leur prospérité. Elles conservèrent en tout cas un rôle de cité commerçante important. Dans les annales de
Téglath-Phalasar III ce dernier qualifie
Gaza, terminus traditionnel des pistes du désert de “poste de douane de l’Assyrie”.
Toutes les marchandises à destination de l’Égypte
passaient par ces villes, ce qui en faisait une zone d’échanges entre l’Afrique et le Moyen-Orient très importante.
Vers 700, après la guerre entre l’Empereur d’Assyrie
Sennachérib (705-681) et le Roi de
Juda
Ézéchias (726-677) les meilleures terres agricoles de la Shéphélah (ou Shfelah ou Shefelah, région de basses montagnes entre la ligne montagneuse centrale
d’Israël et la plaine côtière de l’ancienne Philistie) furent données par les
Assyriens vainqueurs
aux cités-États de Philistie. Ce fut surtout Ekron (ou Éqrôn ou Tell Miqne) qui bénéficia particulièrement de la conquête
Assyrienne où elle devint un centre de production d’huile d’olive
d’une dimension considérable. On y a découvert plus d’une centaine de pressoirs à olives, plus que n’importe où ailleurs dans le pays.
Bas-relief montrant des prisonniers Philistins sur la façade Sud du deuxième
pylône du temple funéraire de Ramsès III
Photo avant retouches :
Wikipédia
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Les cités Philistines
furent par la suite soumises aux différents Empires qui se succédèrent dans la contrée et semblent progressivement s’y assimiler. Le premier, après la chute des
Assyriens, fut celui du Roi
Néo-Babylonien
Nabuchodonosor II (ou Nebuchadrezzar, en
Akkadien Nabu-kudurri-usur, 605-562) qui finalement conquit toute la
Syrie, le royaume de Juda et les anciennes villes
Philistines qui firent partie de son Empire. Il existe peu de références aux Philistins après cette période. Les dernières mentions les
concernant datent du IIe siècle av.J.C et se trouvent dans le premier des Livres des Macchabées (Chapitre 3, verset 24), quatre écrits Bibliques
qui comptent l’histoire de la
Judée à l’époque Hellénistique. Finalement, toutes traces des Philistins comme un peuple, ou un groupe ethnique, disparurent.
Langue et écriture
Bien
que les Philistins aient adopté la culture et la langue locales des
Cananéens, leur langue d’origine reste inconnue. Il est possible qu’elle soit d’origine Indo-européenne, mais il n’existe aucune preuve à aujourd’hui
pour étayer cette théorie. La langue des Philistins est donc une langue morte, qui ne fu parlée, que rarement, le long de la bande côtière du Sud-ouest
du Pays de Canaan. On sait très peu de chose
sur ce langage dans la mesure où on ne leur connaît aucun écrit et seulement une poignée de mots qui semble t-ils furent empruntés à
l’Hébreu.
Il n’y a donc pas suffisamment d’informations sur la langue des Philistins pour affirmer en toute sécurité son appartenance à d’autres
langues. Les relations sont possibles avec des langues Indo-européennes ou la langue
Mycénienne, dernière supposition fondée sur la théorie que les
Philistins furent d’origine immigrée parmi les "Peuples
de la mer". Vers la fin de l’âge du fer, vers le VIIIe et VIIe siècle av.J.C, la principale langue écrite en Philistie est un dialecte
Cananéen qui a été écrit dans une
version de l’alphabet distinctif Sémitique de l’Ouest que Frank Moore
Cross appelle le "script néo-Philistin".
Ainsi, à en juger par les nombreuses inscriptions plus tard, il pourrait sembler que cette langue soit tout simplement le prolongement
d’une partie d’un dialecte local Cananéen. Une inscription retrouvée
sur le site archéologique d’Ekron (ou Éqrôn ou Tel Mikne ou Tél Miqne), identifiée comme la vile d’Ekron de la Bible, est le premier corps de
texte qui peut être mentionné comme un texte Philistin. Toutefois, il est écrit dans un dialecte
Cananéen similaire au
Phénicien. Certains noms Philistins, comme Goliath, Achish et Phicol,
semblent ne pas être d’origine sémitique ou indo-européenne comme cela a été proposé. Récemment, une inscription datant de la fin Xe ou début du IXe
siècle av.J.C, avec deux noms, a été retrouvée dans les fouilles de Tell es-Safi (Probablement Gath). L’apparition de nouveaux noms non sémitiques
dans des inscriptions Philistines de la dernière étape de l’âge de fer pourrait être une indication supplémentaire pour les partisans d’une origine
non sémitique de ce groupe.
L’archéologie
Bas relief représentant un guerrier Philistin
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L’archéologie
semble pencher en faveur d’une origine des Philistins située dans la mer Égée ou dans des régions voisines. Le lien entre la culture
Mycénienne et celle des Philistins a été rendu plus clair
par les fouilles faites à Ashdod (ou Asdod), Ekron
(ou Éqrôn ou Tell Mikne ou Tél Miqne), Ascalon (ou Ashkelon) et plus récemment
à Tell es-Safi (ou Gath), quatre des cinq villes Philistines en Canaan.
La cinquième ville, Gaza étant impossible à fouiller car elle est recouverte par la nouvelle ville.
Le début de règne des Philistins est particulièrement notable en termes de poterie. Celle-ci est habituellement décorée de motifs géométriques ou à spirales
dans les tons de brun et noir, puis les Philistins développèrent un autre type de poterie bien distinctif, avec du noir et rouge pour les décorations sur
fond blanc.
Les dernières fouilles archéologiques ont montré que ce type de céramique était en fait minoritaire, une marchandise de luxe destinée
seulement à l’élite. Un grand bâtiment de 240 m. carrés a été découvert à Ekron. Ses murs sont larges et sa vaste entrée mène à une grande salle,
en partie recouverte d’un toit appuyé sur une rangée de colonnes. Incorporé dans le sol de la salle se trouvait un foyer circulaire pavée de galets,
ce qui est typique dans les Mégarons Mycénien. D’autres caractéristiques
architecturales inhabituelles sont pavées de bancs et de podiums.
Parmi les découvertes on a mis au jour trois petites roues de bronze à huit rayons. Ces roues sont connues pour avoir été utilisées
lors de culte dans la région de la mer Égée au cours de cette période. Il est donc supposer que ce bâtiment a servi a des fonctions
cultuelles. Une autre preuve concerne une inscription trouvée à Ekron PYGN ou PYTN, que certains ont proposé faire référence à
"Potnia" le titre donné à une ancienne Déesse
Mycénienne. Les fouilles à Ascalon (ou Ashkelon), Ekron et
Gath ont révélé des os de porcs et de chien qui présentent des signes comme si ils avaient été massacrés, ce qui peut impliquer des sacrifices.
Bibliographie
Pour
d’autres détails sur les Philistins voir les ouvrages de :
Giuliano Bonfante :
– Who were the Philistines ?, MacMillan, New York, 1946.
Trude Dothan-Krakauer :
– The Philistines and their material culture, New Haven, Yale University Press, New York, Juin 1982.
Trude Dothan-Krakauer et Moshe Dothan :
– People of the Sea : The search for the Philistines, Macmillan Publishing Company, New York 1992.
– Die Philister. Zivilisation und kultur eines seevolkes, Diederichs, München, 1995.
Robert Drews :
– The end of the Bronze Age : Changes in warfare and the catastrophe ca. 1200 BC, Princeton University Press, 1995.
Carl Stephan Ehrlich :
– The Philistines in transition : A history from ca. 1000–730 B.C.E, Studies in the History and Culture
of the Ancient Near East 10, Baruch Halpern, and Manfred Hermann Emil Weippert, E.J.Brill Academic Publishing, New York, Leiden, 1996.
Paul Garelli :
– Le Proche Orient ancien, T 1 : Des origines aux invasions des Peuples de la mer,
PUF, Collection Nouvelle Clio, Paris, 1997.
Karl Jaroš :
– Kanaan, Israel, Palästina. Ein gang durch die geschichte des heiligen landes,
Kulturgeschichte der antiken Welt 51, Philipp von Zabern, Mainz, 1992.
Allen H.Jones :
– The Philistines and the hearth : Their journey to the Levant, pp : 343-350,
JNES 31, N°4, Chicago, Octobre 1972.
Ann E.Killebrew :
– Biblical peoples and ethnicity, archaeological study of Egyptians, Canaanites, Philistines,
and early Israel, 1300-1100 B.C.E., Society of Biblical Literature, Atlanta,
Janvier 2005.
Jean-François Mondot :
– Les Philistins : Un peuple de la mer, pp : 26-31, Les Cahiers de Sciences et Vie 89, Octobre 2005.
Edward Noort :
– Die Seevölker in Palästina, Palaestina antiqua 8, Kok Pharos Publishing House, Peeters Publishers, Kampen, Wilsele, 1994.
Eliezer D.Oren :
– The Sea Peoples and their world : A reassessment,
University Museum Monograph 108, The University of Pennsylvania Museum of Archaeology and Anthropology, Philadelphia, 2000.
Donald Bruce Redford :
– Egypt, Canaan, and Israel in ancient times, Princeton University Press, Princeton, 1992.
Nancy Katharine Sandars :
–The Sea Peoples warriors of the ancient Mediterranean, Thames & Hudson, London, 1978, Revised edition, Novembre 1985.
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